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Full text of "Heraldische Und Sphragistische Notizen"

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Heraldische und sphragistische 
Notizen über Dynastien und... 


Ferd Gul 


































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^ HARVARD 
COLLEGE LIBRARY 


FROM THE FUND BEQUEATHED BY 
ARCH1BALD CARY COOLIDGE 
A-B-1887 PROFESSOR OF HISTORY 


1908-1928 DIRECTOR OF THE 
UNIVERSITY LIBRARY 1910-1928 j 



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VICOMTE DE MACtNT. 


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(XwyvoiAxe* Cv-n^abe* er.JJ^w-wJW- c-Mej iayvfc ^u^vmxeti m, taxwee/.. 





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§L CjiO/nyü ,öU Ix Corr^a^rv^ cU <A*clan* <ju'i/ evtim- 

j ptiiitk dl §ma du/ne tMLtutoi Ju&LUue (a doJ* Bt VrxcjjiAOi di Ed taft/c&e^xtuH C Ui£nuxudc 

Jwt 0 U 4 JtÄcJvu/te*j -Vuifcm P* CoPo^ielu (|e&/*du* ; e&. J« rftftvu öle 

4tcüfe dkßtxowA: Suiuwnt f&u/U mif&ode* ^lecides. (% iÄt#J^v2t oU $uaM&aa ylo- 

teiut* ftl Gha$u/M OjuJcWAVUrrJ: C^U W H£ & jcu£ ll uXk OLaamI UM fäll ^tkJuJk, 

SChrt&VL flWie- SaJuiihL^ cxxvhvvu a^orvt tei fcac&uae6d h *evi 4CaflwiJba# 

P^c>uwfe<u, JuuvaAit tfew Mitsui m*Aj C|u* %1'clx/i ißaivfccna ; jvtCwt^ {uToJUcrt^ 

fc 1 ßeitie jjoU jöta/wa J<r>t Stctttfc ^3) C|ue JUt i\tn & *5cEoefrfcu tScuimA* 

0iC/ou (4it*a Jcfcncto) £ju W dotfr la toPttiou^O'^ ok ßx c^uiuM du ömcu*? U ^ouAAM*e& 

Jiout t / cVi4jiec4tIm d« ttai& dtt t&cJbuwA ^lcx en^vK ^Vjaüuvun olu Yiuimfc 

cp. oU JKot^yv^ [iffjJ : y 6^l ; to^VuM^ &i J CoutieuM da f3PoUou jwt d«i Jtfjtfei 

*Jj&^cuPüm* et uvuk^^vt^^ öUvvt' jw yvtiouÄ' Ja^tujevneyyt d" cjul' täfruiutn on- 

t Y'e/rtto** et ökvtf an pano£t rjt $'ebte SvwC cjue ve/14 Ex ^ du XV 1 > iiVcic. v 

(S^ua/n* gu*x o6ia^ß^xx>toc / tatie*, Goca/Cbe* f etc- ne j?a>& tö^'ow^ de ^ 

CovßjbuJt alt P-Vcu/ ; odvwl Hg* ^Kveüwvve* 43a/vvvvJd/ie4 d* Vwoi f3av»A<j£^ie*^ - 

(VtM woi\ et onc ^(VwvUeit feafce >- n*»Ae jetc. Ouvvcü/vv* Sceouu^f 

G|u W • JVtt& tvvinAw y\£ jsorUewt j*<M ^ tVvJiccUr^vt de4 ^moawe 5 ua, 6l 4 jixxceS 

de* put’ ^ ^<jvvt ^touifW- C^f ne ^acctJoöU testen, ötpun^ ^ 

^Qicukfi ^ta^oti^ue^ -fiti onuvierne^Ui de ^cvvwtaüie dXU a P^vriO^v^airürn olefr 

et dte fd SaÄxneJ 

(Jütte et jüv) 

&• 

«SiWlC* ! »Sv^tYVCt 1 * 

?)üU»v 9 fa jovcft de« moc cluuc^otte*vtr.. .Mfliü C*-uc|w« ^ 

jstcu uw iCvct ttwvfc'- oitttÄC* &.^»yXiaa öt Un #u ^iftwA^t tajtÄMf ..- ?övk ! 

d(4 Euitu ^lat-uaate* ? <£t Souw^ cjim covcfci d-*wi **) Vt oUlfr jieW CWioltX fibn&nt 

6 x Um«.- A Vvrvcd CM^teciujotp., Yt*£i*t oUme^Kju**... Vuow» l -vwvovM ceiW- 
^uxu- / z«u^e ctftawc... 

JatU 4c« / se|artA 4t Smt K Vwvwe* V&u & oUaJuÄ«- #(iu |4otrt invucv«^, ftu- b-Wjui 
ciw fefcu $lrr$U Isvua... Är ^cl jov»/t # ^ti/^itu4t de J Vou^t flivtc fViAtemi 

•4tw. fit foafaouA ! &vtM€wa cUi v*aA\+ t viVea.“ jcwncut! 

C 'eAt :?» öUa^itotu o^Vel^ 


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v £4ir & d/i öjvLOuu <juu J906$e j i/viti d u*t Cntjru dt cUamI • ö{U ßx t-tU- 

Zit cUum kou* co tKüik . Gtuot *jw* SuUmwt it cokum <ywfc louMi txÄJb/Ci^JUyJc Ja 

fcftt... e^diuiUi i Jute im 'tou'b oaa 't^tß /K nA ol'w^ve >nowtc£« ^vnifra.,. 

^ö/w* &, C^oumjv ciu i Vvuxfül Cjujt^uceA Jloa-MW <A CJLoUeu % $tuo hivCttfm&nJt 
?f# jatUtJa dt tfevte frvwic/yvfc Ju/t St CÄootAisul... A 4 . • ctt^iuU de 2ui, f fe (Aeojieöuu i 
kix^u^oe^^eirvt t * $e* jvfcl xttoyvJic^ cwec ijjrvt ,Jtwvß^t Cju'i/ JuCeuA*... 

JWdl IVU J c <5|VU tfJtsMt ^Ä. jl&Afo d f U#l clt jZi jv£u£ O^LftvLtAAAL tYl- 

5pmk*\ ^hajitcxM, 1 cUoijviouA. ^wv\e£%e l^wecU k%o$fo4 i<n*oe*u/u tu eVo<juce4 cLJ hoi c*6u*i! 

i. 

C €♦*■ Ou iRwUfcj cicwa ßl SaMi du Atfüji^Cbei w* ^tn/fax/lient -ßa/n.ctt et ^ai- 
&^OA.cit 4 (i vnAvut'bu&u/it* ^»ua, et -Cm Cc a/icUitb ^oHiM*4 s Ji cU-titt$ ( \C Itn^vu 4<yuVn 
CtowoUr cT 6 u cwt Cju'eißd 'W^jeA^e^vt ß äW otte jvitwec d &cotiej*vo. 

St Jwi ttfVttr ftt. iüJKz dz. VUMC ßiVvyv Hzow* ^CX/y\t/rvt. l/?£Vwwi ,£444 £?tt Jovt o|- 
daajttoun/t ott ot-caf» P WvUe ola -ia/fzi , a/c**. R.a*wju4 deiaefoex^ewJ** 
%o<>jMMA , Jv 4c jufctweet, awc£ &vt/i ÄÄ/t ctt otaje* littet, otü|»owi**e4 ölt $*■ 

JctVU. Olu. 'VWOVM/t. 

*Un ta^v» olt, • £t tffvut ceia ^kwceJ^i et ßa jvoiAiitvU 'lujUvrCb+k etr 

iWA^unÄwt dt4 vwa ßitk/tA d itAxrwJU ( a«wtt clei racfPa/wt*, tuot cvu^iC ctüi^outuA. 

'teluit «t t%«u4 J^ace^vt^- ww. jout J*a^t.‘bw. c«4ow%Axet det 

de. vvci J^axei. 

^SoX^Or CKamz oCxctjicou«^ ot(M ^ouA4 de. O^jqIaz ! 5aXut CUcwc cCtft* 

< 2 ^ua. cw^üte/utAvtr Gt^ux £citte4 cL 1 «^ \ouitlU- •fa.-&£e/xt«!. 

< Zku>M. öUt pUajvecuA, ou* oU<v|tt<xu dee WroU» oUa^M JwJv^awM ^ chu. de«- 

JvtaM. cte 4 Comiod* ct^e< |owu dtJtoU*. ?.,. j 4 wä j’»wu ^evteW^ t*wvwu cz>*#^ri»A 4 * 

|vew. juxM I viCovvvvou olt« dt|oüte4 W«vc« VU Hn« j^ffvwt dt "t« ttufxiA^ 

dui|lt<XAX. t twvS^vvut dt fa pxztx*z l ÖaSl jltftx* j^out dt4 |vtxM JxxxAti dt VW* 


coeutt', 


Wftite* jßksftwj. 



jOlrmoirus <Ae UtarwvFFes >veuc^aVelovses. 

.^TOYto r ttooi dt 7|(.Ct^rwtt de JKouvd/t* , t c®wti.e/»vt 

C/K£ux4 et jxlitfCzMXt X&fAAMJtlm ifbs J*<jua£ "1 ^ / iejyve4evvfct u^ve (l't^vvortA^e cjux ne 


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Rk-if. 


•♦PEJUtfN* 

Coujje d 'oA^rvt auu iicm yUMiCLM* 
(k<JU«/U&/i «* oU t^utAxfcu a t/ooüi t*- 
C|u*UoUjC« <1 O'U^l'Vvfc* 


_ /* 


S 1 ^ foouv« Jj&A- *Ct cU4tyn. Wt tSCtivu/Ct ol , «jlAM 
ivn« e4>t^iA««*Ue Jvu4«. ov»c ck. fa eüiA, ( 4 wa iv*f. 
CfUifteA yujwrtlt. Cttt*. iyt^Uyiyvtt, 4(c*4o>witA 
pOA jlitfwjceW Jeavi ^A.tWeA- ( a“ C»£ovvviie/i ( |vjia*. 
JK«»v3i'4«V 0l<£a£jv4t.a ßcTuX, a ß«YC3uf , wouU ol &«! 

COMVmAvvv'^wW' joa/V CA dfiJl- 


VvUA.. 


uerr^'de^ 

| Xw Gtü d/öto/m« m oU Cjue/uu i Mytutrt^ 
dUr ■ßt f. Jtte/*A*ta(i&t flUvf f orwwujä «* a»u* 
Vtxctajß&A Qitvtf&oAi. $1 ^ o!j du/xKXAut ctt (Vw/teuA, $uxük CAjvtoW ote. ca-c* da/i- 


vwfcfr • 


4. JtffVyü) (>Cc4 $UvuO£/», C^ttvuioCA^ tt i&u^MAuA* IcVwfrU^, Ate- • V*A.O^ ! 

Court' i/vu/wcafc«*v» •. JCc/iÄjo ■Sowi 1 . $xW vvoua ouoU 1 
3. QuSoit, *. $lew. -fc iftutt • 

^■. Gui öl^cfettircufcvm; "La* <&usimaa irt vuorJ't'U,*. jftutVwfe ! 

£ OoCi oU gU|i 5 i^lttöL^m ! du 64-tu* C$) 0 t/Uli dt^iievt - f ZM... 

& Cnib cU^qaajum. tfc oU CouAU^e ; diu. jp*A ,! fia.Lt cC ia T3 (Xao<vv*«a* *• 
CtÜ ,d ^V'ftWJ^vn^vwt: «£l vw&oxa/uj, a.'” LtJUu. G^ua-C^ Oc Ccrvt^v/U/» ! 

CuO öU. f X.Cl££c.€MaAAvt : 'J\AccyYvi 0^ * O’A. '• 

(gu«i^ue •&. caC ^vA>w4Je. d«/w<Ä oU rtuj\Ai. eAr ctfcwU«. oU.ca2, d vu- 

^QjJjl'LOut Jo(M Cc\^«vvOUa'. X^Ou. €>*■ U/v* / vwet OU. wvw. ty*, 

Ce® A*vC&fcct-CiÄ/4 Avw^iXov^CUAAvt’ r'jwuA' Q/iLtiblA OKK 'XadttXA. fytAAM t'WU* 

j^A4 f 4 £|0W. (a. oUa/MCj jru6l(v» toa^uoid, ^UA Ct CA* 

WVU. ^AwtevxCÄ, OwtA < WiC(/>iw\<, CXjty»A<ojVVte*. OAA COAOttAAli OU ö. $xjlfl4- 

Jc'ffn oto>vvOv»<xvvfct. olt ülLuä a^u. Cu C^«0*Xfr^ 

Ä» VUMAC^aIc^ct\^ 4c ^QJWCsrfc ehe ^Ok oleVOdC LUi 

ja^oun-"V o^Oj W y>ovM, tvw. h CaAU^o(jt>rvrrv^^ (X VU, 44UvvX^€ |t>a^ O^A^O?« €w 

ou.e/wt ji^iWolc uaiä. . cIovA^re^crvi tC$ OL/fOL^ewi- ^zaaat ou* oLc ^aama o- Zaa/^ ( cP 
C VyO^ oUi- U^ae txCO LvvA^X€^ J / pAAMulfi, ^V» ^U/l 

• vxou>D txÄAVJtAyiV<nA^ oU CeAVut £fc 44 a*' ca c^iaa’ iwWi^ii 6 


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juMxatlevU Wzcddüjjiub. 

4 t cUt fZtVCtA Q." JftAAC&dttA. Juvh 

$ K ; e4t jiou \om cju’ a fa Ww e'fjo^ut., «n oiü/eM ^teu^ ( if jxxMMtie. du Vurm 
*Jun oiu iujjM SutaMoMu- Ql ja iX •'»'«** de ie vl&Mma. m Suxi-ie et d ß«/dxn . ßo/wj 
Wfc vittt-u ., JH. MiidCief a Jtwitt iw t'c/vvt : Crrnjpwuiiu/ni de* j£ucatoCvk.j 

. Ä Jfte>Ut£(rwaoj ( Jk.t Gebote Jft/vt.d(e^ oli %VYVriV\ArwuäK<M ( C«<hvmvvvvtV<, flU 

'(Reu/itt, cumx du dTeaofe&tetu «., eot d ^ f a|£u* ok t«u-t ceaueJeJiu^ 


t »» l \/ 

oU 'ufotfij a'a jtcuji. <3l 2ut daAvi & CornjjericU'u/yri cUa' 

P anCAen Ou o(a 0lu£M.e ctei Yv&uefedtet'i6 «. l fcä//t • 

* &pinavt5 ^escosse ! ^ 

JkbUitOt d'e'c'UAÄ. aT f3e/iiün Jsovut $ou/*vt t 4fcyv6 cU g&6 Jsotwtt . 
Mzitfail ty'tcpuruük djienfcw* Cju£ cdoL fcvndAdU jxAsA-itx« a dWuen- 
WM , ui!at«rM d<4 QffwvtU> d.' Ow>ee t ^VnacSm oU CßatnA. ftia he p»u- 

Vatt JcitüjairtA. ^ VthCOtfl ou ä fa *U6co#i $v*Jc oiu tea/wie* te^cowwi u> 
cXoum ix Eawjwe d. ’ov£ et c^u Se LahmA; &oumvy<ä cXe/^ Ce* c&/um^u&u/i4 du Vvufpen- 
d^8; it $üyrM^.e^t d Pa oUEwnavue, Ou SCcouaa j ito ditWOvU dux tatvn ÜCcutvtt' 

V 0 (Dcu 64 UAn. CijM/ftOwt que veut-ii dU/ie* 9lfcUji ef)üne f yewbaxt cjueücju'u/w. 
4taü cf IßenXw. oJc un Jcwu*vfc ■ywoolutt’ de MsnliÜüa/ik, •%. ßu/wjtuj ,aufeu’tc4e. 
t ^ift^Yvmcuae #t du <|EcSJÄVie de Pa Pa^ujue d'öil. Cönftuil» Ju* & iew* du >wct ew.<|u£4- 
iünru • f< föen de jvlw6 (juie' ( 'd|3ovvi-d Juv Pe- c4a^njj. tißu/fKXot ut (e^anttc*^« jaouütdu 
oe4e t4fwne/L e\^ Jwjpujü (fewnür d 'd/iönet. dit ntuoßatfc&li dueW ee cn-t d« 
le a tu* ß'iÄveuA« ; <Ä» devoue^vfr £tte ctei J dcUaU dL ’At/cimJt ' ^a/w)e^ cxnvwta« de4jai - 
Cjvu«A^ ( itzt 'tevrtOA^ua^ttei EeA*'«. a/u>eu>i d odfca-^ueA ( a 'joeA.oeji f'evvi^vruj t/eta<W 
CoKrvwv« dw ^CU|<r41 d^^JjtwU^ Jwv. ayv YUl jo<n*sJOAA~ / m€^v€ &. 'V'rtOwx J<xrU 

b XeMt CU idi itM\i | Jiiyvueüt 11 U^i ok vH Owtiie^vt ^ OtdAaei 

de / UtJi>jvcifcK tcÄ - 

f hjui ^tcuit C^vvvjpo^i va^rn ^ vavl vy\&m Cl lv^v 

r ^Jxrwre^ic- ouvcuc oUjeA^u dt* TfuoUt CervA>4vt fe Qr^icde 

fSrvvurvvt" & d/AlMA- -MJft. OcQ/yvyt. stAßfr ZK öt^Vvvj Cö» ^ 

>} Oxt- C^\jtd>CxX^CA % Cvt Jc»Via 7g/yvi/t ote. iffvt Cd-jO'frcrit' tKyit cÄoucvwä ^ ^ ■Ct" Uvi^ 

ejyiMinf &xnnA; iw olaklc ce/tbe tVticAA^j>4vovt J I('xe& #g/nitoc6 

TV 0 (IVOK^ & ^ÜlUlA öt 1 O^vvtryxCVl CL Wto ^ZC\ZaAA± (Act JhAiJltä CU M&UCtAAAA CÜ>0&jlMt 

JU , a Cj^yJy<L‘ Jcovyx s a C^rYv^Ltn .; j4w^o wuva J/evuic^ta^ defiht, 

faoirt kou 4 ^in>vvv%e 4 aiiutac4 & Cnaocivt* di Ctwuj^^cunM Cflirv4t>iAOA^f J< cte iw dd[4lxcc 44—JliL 


ffL 


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CXimoi/U^ö 

dß& £cl^tce4j3U^>tvo8^ m^mA^uvvv eortto^ 0tu?u4oiv6 ücc/.^ikz, , 




C/ I ß 

v& ^uomtCte/ d'OvwMvÜM JcwXJt/ t«4 5UA. d^eceorvtö ■»ätimÄm^ cUvJffe«,- 

C^otti du <du Ccvrvtov» o^a* ä V&ztoJUilfo Vc a. Pa/mi de P ; &vö 4 *<a*. wn 

/cutc tloiA^ ol f CXotCin4e- C^K Va, P'aX^um'» 4«Vvs -Pt "Ww, ok- Im*. «'w'ltm*, Or 
■jdsmtx** <1 v>'g a. &W oU. J« jj^aXvAi*- oU. PaJ'iA-crvvi*ruxoU*: <^u*J^u&A 

Oto^vu^ -jxxUCVrv*-, C *UV c*. VvOU/5 OA"tfW> ^OÜufc Usr&j 

CoilucM^ Cjvwj»Xfcte. ( Ji /ci ( <xr^m6>u%t«4 Jc*xCjykjto. Vvir»^ 

txovuVVW) oUt JW»vO</tcfc» 4. Oy. 4«- JsOAAtOuXtW J, cU j^QA. ßjT mAme, CtÜL 

ctudc j€ ctü/ü«. C-* cUm/t ^onACe* ■ Q/i/vwovtAeJ Ö^Cx'tPPe^ nrvocitA^^t 
■fe* Omcuemwei Gt -Cu £ou 4 du ^ojuoJM&a jjcvvi%o\AÄ.‘c.tM, JoO/t" J«u- 

VC/m* tl£i 4 *<m JomXj»^. 

. Jk/yytoi/u.g 6 oi ; Ütafa . 

£cuAicry\ (jjL -Pö , t^^9 uXd<^uÄ- J6fc (ufrnfcm dt J$ > emt»S\et ^^Cc4tj«S<Ot 'tmc4 

Pfo ^ativKemA 4 4 « P‘Wv ( & -VvvawYie JflVme j iu* C*>ttalviA Ou/ 

C'&ateoy. 4 ( e>vv+vtc dt. Pa urwv)^ dm. ^tJvdA&vioü/t ( ^ 

Jan^röd-ovu^ CP fcat- «m o^c4u. iuA^vvtrv^e» cde Pa CAxn^ ^eWtaie / tCUj«wwv»vtÄ- 

«SVcxm cU#ünc. ■!() CAt P» t l£fyu>(iAAcAitn jiotifü d&i (Xvmoi'ideA <M &*. P&' 
^Jam/fcPU ^uty \jeJUtei c^u/oy» P5 w vöU. Ol •P^iyvde/uttuA 4«* Cßa.faeou *^ Jvw ’ßfc- 

JeotU^d € 1 - Ped ‘Jtüffwo oU ^u 4 ^C&C ? S*sr um 'yr\ZcLaiQ&vn €^gelcxdt 

ev>- dvw2mv Ju/t. um o(e^ ‘CogÄä'lA cfe P«* 4«4 ^rfc^ei diu. 5e^»«- di «cui- 

SawS c^cleij Jcvid ^xJbüjyjU €m 4 a<Xouui d&A tj. Jimd ivA- 

jjaA oteo KaUrf |vi^v<^ ötei covtXuv^ & t^jusJ-tß. 


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CUA/3C V^oMkcdt de Peö ^ejvtohu^t Ju/i Ped cwAnMJtwte 

C6t fliöfii (X^vviud', W/w e**at de C* ^Wte^ iflt ^vC^wtwtß ßw Jftx/vyvmA* 
ciU* et *We* cle* irjfe4d öU Pa fujtctwu dt Jfewc&akt vi ; a J*ad -teudiv^ touUtfrL* 
Jvo4€Cua{ tWcca4t^wS cU Jt^uACcuaA A (/ru4eA bcrwfc Juivdi atue c*\*Xjuaaa CosnAvtioMi. 

Atoma* $8^8 Qu dotijt'ctt j iajMmA jv^^oaßvvv du ydtk et ßdfcv* •* ** tn 

Y'dm de4 futio^Aj de ceKe JaärUvAe, Ju* joiufieu/u /*<rPe4/ du. Cb£kcu+ ^ Jua^ou^ Ju/r 
ctAAtf, dt P^flmc aCwwc ^Kcwjyv olu, Y3 oiWi£oaa ^CowAöUßsi f3aiavice)- 
^ dtuAiwi comA+*cJ[ jvftxce olfl/n/s «Pa Coua, gL*. ChoXtoA* a efceJ't/Oie 
dftvU^ee oU Pa IWa Jjoa EcujueP^e ew Je y t**'u) fl.' V A^OiVnaae JoußEe dc$ 8tab- -fcifaJwu/r 

P^taytvOuuÄ OLCiweÄt - 

%(X/wb C£44e owerne Ou* ctu Cfeafc^cuv^ >vou 4 xeoi%aaßuuvv* Jwt & <^ui. 

jeiAw« £x w*^ de 6a Juote« Ot , e*iir*ee ; iwv £cu4Jm cSrtiUJxown* C|u*l ne^aa^ 

Qm£u/m£ ÄAcJuvtC. C& ^owt ßw CWmÄi de i^>do^v^tA 7de Jftou&aicl et P ‘ÜUoxiaoa 
<to.Sa#**'j c|im Je ^JffyvvvtvA-: fa/Ui j (U JfcucJiäkd, <jui tot d. J <n t bufiat 

cß/oiy* ote 3 cßwvt** d'an^emt et dt Jiirrie, Cjut"eetde JutodeJa"fit 
CAtM. d'wicjent. Ceaiai^wo OuvUewcJ ^cwf de c*. Gvwte, •• tZovouJL «u l&Wji^uUr 
0U 6>vCo^A f&>6£t/n . 1 “ /3^. (htte OLn/vyjwux,! d , tuwwww i 4 !* cU 

dovt-awi/t eV faxJMe* da*v6 &*-JvoeA^e gw^we. cU yiWc&atei. "&U/t 4 ole^eu^a- 
{fei {tO/M^ovta ^0Vv Irna/vvei/c, Jua Pa CoPPi/vije oLvt Opaatea^c ^ Ot* vvvcCteA^. oUa 
.Jcci&^ 'mau ce Ke cUvv- et'ue c^ue |ri£u^ ta/Ä CJue Ce44e (Xa^yvoI/ua jjiM- Jcaa£^JjUj en 
tefuAr QcU t!Jk y. ( a. |töu eie / e^ooUet ajx/tü Pe^l i^eiie jjvauojuÄ 6t^ ßracPuuAed 
^'<jMAJe^v 4 Jo CM : . 1 ?. (ä SvuU/bt) 

^ArnvovrUs des VvtUs » 5 ui 4 ses^ 



3yj. 15 



ausarvjrve. 


A Itolor^. 


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Ix?CoAvtoW^ Grit aoLorfvie, |l 4 uA 1 <UMI C^'ß^U/^ ^ Wmt 6 Cfo/m*v- 
^ ^Ü^'CjUfe C^e6 öUs Cctoa^wS ß^t/^-hT*irv\/e£j ja*S- 

JebUyvf flU* JcäOaa/* cLavd: $t4 £cu^s<ryU>j Jjirut dt. Ce*** cÜ 4 CowAvvvb^ 

Jvl*y\A clounA C€ J£ hjaruA CXa^vvo £tß4JtAi/& CfcüuX ole* 

•JcXa^cxtvv'X & «Stfuo -VJT? 4<2|, Cfcßcu, dl QjZÜfrt^, ^a^Ou-w/LeJ 

^Uirve ^eWvfcww/ d\A <r \Va^e/vv*Cafolyvet 
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A_ 'vX V feci ccu4ion t öjut ie Md' 

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°^von d. OZ dot^e^icurvt {'tVnuemnt (Zvrrvsvtce de yJecccd&t&C. 
Litte ji€tr/-£to , u a e/U tyxJjjjJfrt apu ^xcxc^ä, Oaa U/«x|t|ve^i- CaJJrwuM: dU ißeftiW, 
et ajvi&d £ r cta A-öU Mo^hjolr'*- ~ . 

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ß.VYYurMil köjttru^ue. dui fUci/tr, otea /iWw, Anae^wxe.-4 f3oWu^otivei, Grm- 
K^Avvuei et jlW'v'i^aöJiüij^e} ciu Cov-Mm öU. ßlf^uXaUl •. JhwwAwA jit+wA&ij 
«JceCU/l/?^ ßCK'YWiÄe/UA , kü/thu f Moj\M<L(M^i- fyn£A 4 iQAA, VA<. ^ÖUwcAea cVt/tmvoßt- 
^li«fl|xajt^.A.’ee^ V 2ri deu^- CvuImaaA- A'oVa f/e|jA.'too^wt4 jAäItcu^&i ( etc-. 

Z C&ö'-eä hzoddibfu.^ U d^d -a^afi^ü^ujd. 


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CovYvrw yiouA £ cu/toirv6 (Ü4r ct&YVi & • oU ^.ltüää. (IV (XnXCdU) jyrutjj) ^JUd) 

tcuid JeuJ#/m,e/n* O^uiX. Cti C«n>UtuAA fftO/va^fc , Yima. tX (eEavu. ^MAnrv/k tm^jofeei 
(XxMt iuz&ifoorJU ctu-j*uj& dg. Jtejjud& te£j e/vi e£e>, mU. c£<^u-‘on ji&u* £/it> 

5owe 3, J^cujt. Cj ^ dtj ^i«icS o^üXcEEei eie JJfeux^a-tei •• 

, ^ecia/icMrum 

„ Covvt£A/vvcx/vvt Ecu CocaacU et Eei Cftu>(eu/U> okueiXe* dU Ea^tAnu^ctutl. 

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A JJouÄ (S'ljidibuut QwMcuA*na.jfcj Jjan Ea. C^tace. de. ^tcu/ y .«fe-cft. 

^ • -•• c^uU/oia. ^aü8ff»v8, ejufc. Eei eju* .Se. >cr\rtfc Jpa4StJ cXojrJ) yvotx«, 

# $£&&$& ftÜnoüj90A>utt. Jtiouüb QüßOUrJC §OLÜC ^AA-CJUt CJU-'^ ifcwt ^ 

# ^v**e/t Cov&eju/tb ojjdoL&tfab c(ä i 1 &t£cfc, cAr de. 'Xoruin^ 

)t vMjLfjQ'zw.QA (X&snb iou CocoLOi^U ; Ca laowvi^xe-ciefcfouoon/) J^out jW- 

i 5 &yi 4&8 qu* fou>tßu/U> oza/yu^a, vix>üul <6t (pta/yU^e^ CoYY>Joirjo^ da/vi* Co- 
v Ca/uifi-. ^Tyvvwu>vU- 30uXe/6 <^xenxxxjoiA^t ^ Cou^aaA/ 6 A. def£- 

tat cU f^ert/w. irJC^rib^ri to<jaJu f &vi jouj^nöi/vxA; otvu^ a>u jhurt 

CLx£ut£leA eil £a coca>t3a t couiu^ <ru*yuj£, ji/rdie. ^u^cjw’erv 3<fö£ J?a/t 
1 "mx-CcieA jU. £ 1 VcaJt ^eJt o^m tojv^eJ^ <4* dsuodti cta vu>txc. ^JUbsr^ 

aTßct OoiAY^a^mjeA^ c^autc JtA tk ItcA^/bd* dßwntA 

On^. yu>uA>ci^. de vu>Ue Coi^ta^n/U, 


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^"W olowc Ir*. MSG t/b won ^3 3"1 0|uA ta. Coca>u)e yuu/u, eti&vrvcA* 
^ut CUU^yvi*yvU«/ dt l a Go uleuA. om'vtyx 

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jaoito/nxe, udxx eit cfru. €/yu*tt oT u/w JiXui -feouuJt JüuyoL 

cai oLcx<yvo ^(J/vfc ^zaiciJejuc . £yl Ovuoi/nx)lae* 

kjUXJLnk VU>VL- 2z. Couuzxtüu- dJu/WÄ OULvrtöuOAÄ. t 'VyK.OuJ* boryjm */yvt x0> 

*EcL ttOAv6jvVvrüt^^ G/n wa vu>\>urt£Uji eU 9YV , *^t 'Vvit itio. cLoWC |l!/IAWti oLv»4’ 

Vvyibu'U^ dt Es. Oedte- ^iXst-ru^tve-, de. aecti^tA.- ocx ivxt vvuux Je\t otcca^Utec. 
CevutAm.oMrvt &t dt 2a. Aaüj>T. de, Ftdpötwfcg - JuA/fri*yx>fcj 

C«Vvmvi 4. owEt iadr, d&wf Co wicS) efc cTeourt, Gfintti dt/ 

/ftuchdbteJ di \ 3C| S aT d H-«^. 

£ Oid^wrw, dt 2a Ja/vwdfe cUi IwiAfoyiivic^ 'le^ovdje. bvU ßawA;, mai& 
3<X/yvt 6/yvbveA da/rut 0 U 4 olt-tadEft d vu>u4 Jut^da. oU. gUaa. Cju ou* Cewv»ne/y\. 

Ce/mfcwfc oL«, *1 3f JieoEtj o. (a. 'Vrvett d-u. CoyvJCe, <5(Jo>a C|ixt Qx>cuXr ejoowie 

QXeßntA de iti ji"2& ^ojdC^uO^Ae*JC ß^txfcau^t Jsotte/i/ytd. <S«.Ca- 

oUAr* .He/wAc, 'udiÄvt &,c&£/teöux et ß&6 AfavizA dt, Ti AAMit/ydten^ e/t olcvvrvt 
•la. Jcfux&e ot&4 ^>xÜvvca 4 et ta/v$)ytax^ dt, ce. wom cjiax Jut&»Aetwt «Ateo- 
■^ä- de woS O^ua# . •S' *CU^wve- J’Ja/t Covtoe, G*n/toS) ^ €xVt e^v Joo/vtäuxe 2t, 

öovyvtel oU ^-^tx&o’Wttj e/yv. ^)xx|cjou>o et c *ejt de &*«. c^ue, oCe3ce , vö)iA- / 
&Jo«.3£T , “Et. ynojü. dt. ^oi^t^vvve dt ^ejeu>2»o^te^. Cette fn<aAac4»t? 

5*^bua^vif e*o. ot^Cc. ßt-jje&t- 2t' oift, Cett«. oUaooÄWä^ G^€.CVw .Crw- 

tc olt Jt&u.dlyxtal. 

de cetU 0oA.otv4«m J «rwAr dowvvleA de deuy 
vnowdeoet dowv» Yr^Y^^LrrJy, et cv^toujt6 neit(kättJ > oiS 

cjvu / te^^exvteA\t. $)uJ?oi& oit MffntjO&WUiCC dowo Je4 
&o ividxc^vxe ^ovnAwt e.tcvwt d'ox ex 2 cix'^Ee. d®- <^vu&ude4. 

t ij , ^ojv cortfht, oLoAm $■ 1 Q/vide/yvwe ^a/!t det Äod», Oax cß^Uo« 

cU^ 2a 'VvT.ewve cWvvixjx/ixe. fcOt t/yyJkou/iU. xr»x ^OxdtVtt. Vvxivt- 

Ei/ d / OAx^vfc bAt d«. <yutvJ2e3 C Fig 1 . de/tovveÄ^ vtadtevs a e'fc^ 

■doptet/ irvcta-ievijßttV'veAvt daw» "C 1 Al/VvwOXLu2 dt dTexu4iatc£ ^ e'dctÄ- jiAA 


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Jpan. {IrvtA, oLoKvfc-tt fiufc foojJc 

ftttoefe ote4 Joa/*/vi£ouvf de Jot Saite du. citaktouA, l yvtou* cuaJJv j>OK ti tJtt- 
toAVLObte^u/t oLu. .Atoyvu/vv\MM: ck/LA CowO^ih dt, Jiz^okoitti, f d-Ä/wQ £fli C©€^ - 

c^oßt, efc juxn ^C^Canet gU JKa/vStaet dcwv» *üe4 oLlaa^ dcLikisvU de 4ov?CH/i- 

vwoxüoÄ YJUxdLcxtii^oJi 

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' ^Vcx / ti|\/tweyi^c^v^vv de'^uVäavi dt JYUva>fc|te/v^^ -dt 
Ä*\ ce, oju,* e£L om^t ?& iontotuAe. OaM/l-ca, erf-wtoUAr Mj OL Ojj~ \3 t jtVo?*/ 

®4r je. 'txou>«e dtc A t£4te Jw». h- Sctom*- £ftop öU. J/a/utArwut de SftM- 

cJkitd, OrnttAZ, dt, yv&ih* Coyin&d. 

Cj^cta/*vt a"- 6 ?- JecmöU Vyuüw ei&. edr ««ja&^vve/yvt evwJüj 4 , 

•|i<Lvvd/tt, <J 1 gltcutvt How - J k'XMvv^L tAv fo^yviauvvfc d • &. 

-4e<. tfc -?M dt -Vacxü 4 iiwfccuM: tw dovw xosnJc ta. -fe<ru)u/i6 

/ie!4vdu. d!aAywb *k <k*. kaLwUi c^u-'tiU aLoifc i b%t dc*A<jfc»Urefc 

d.'curuHs. 

(0 Q 0 ■ , . 

-vct öiAaetW/ne / ce|\AA6Coa^ootwvi 'jpeCwtfe de cetbc a/uvvu>Vi>U» 

Je. ta4nju>c cia^n/» ia. dJUXnA U/a^jjjewi -aClt-, dt VWL dei 'VvvO - 

va\>tAviA>vd^ ^exa£oU<^ue 6 -'fc* jJjuA ivyv^orbfcoLsvvfa du. JVloißZYl- da^LS. 
dot/tb cLcc vvCvfoeu. cUx. 11+ i iCCcXv et £^t üLovae (XrfJKAnAjUJJ^ a. woS Com¬ 
tek ^oadwtA eVk dx>v<vv^ec. ot cx/i^Y^x/t c/t JL ’ä^iua et 

t«5U>ttS Ie4 ae-|yiA*C/Kxfc^ Ju^i^uevit^ de* de. cefcte <Vvuxl- 

Jorvt/ 1 £^vU)oUa^cW^ -fes / Y*A*we* kvrxjouuuf CkArtJL u/vw^Ue etfCA^vfcuTVi. oU ^öL 

SötiCt dei Lta>fcS de ffuxtiidteX ejc d&h ouAJtcujei c^uc VcrJc JvÜAe. y«~üj. 

^ait. 

CPc^te. dtufi/uyt^vvct d 2-vwouwjt- ckM&JAt - &Ug. ■\-iQAsJc- e.'Cxtt. tite. cuio^j* 
4rtt. jea/i CowdeA de. Govvwwe. -Cat^ww. j^owA. ^e/> do^tiA^^/tA. 

det» t'uwu&e dccdette ^ -/)ou4 dtvovv* aijjonSK-t v^6U|adw , e^newt 
/ ltAYiÄ/t^cuiA4rvv4 eAx^ja^ScVyvt <^uä- c *€^t «t4 Ct , 'd>Ct de. Cttte cUawie/U, 
<d vxffn %xXkü. de. fa. cu-vJiz- d a^o^det uo^c, ctJ^tVeorvct .^u/'än 

tt. e^<Ao^ie4 dt dt Gt- <|e/wae -yve. i«wt j>«yJ -ta«^ 

€m. ^l^tyvvou^vvft. 

^Cyvt OUw>t<Adfc Jv£w/j ^(yv^itiie/ydtS Ct 4 v*aO/ti^t 4 

yvuA ^lÄ.oltXAc CÄja/djlA d4 «^rfu^aj2<dvC - 


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d'u/nt- JoovoAde. vv^^cvt^hX>ie. dt4 Avw\x^ dt TRcuten. dt Tw/wW- 


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clu JjLu.6 E>ouaA CyJti-LtÄ-j i Axx/n/s w/vit l&tfru Ji a/vtic/u/tttt> 

Jua et iuujtfc Aw ct* teA/vrvti = 

1 cffcwi &t Cjuoi. C#vt«nAU EtA S{\rrfitA düA Covy^bui cU. «/tüU- 

^ jmÄ& v&vd dowMt/i £ ftiSuACtnot Ecc. |vEua ju)Av6u/t cje ‘ <XEcA 

jaoTytcM^rvt (a feeaclu/tt dtÄ le ^ J * Jttcle, C|eu ßw A**vca dti dtw* irra**.- 
' cXu/) tkouiünJt LcUtrJtic^A&b tfccjUt &/i i*rx<JLuj- W. Cju&XiOvA Xov^j^M -Ctfc 

^da/up/w* ©t d'CUjUA/. SovJM &4 ddt* a/i/m/d aut v*voi Jjövwie^aVovi vWA 
Ä Sa/n4 •ioiöUuu, javtA iwxe qaajuaa. da ^a/duk f ©t iC y au. CEacttcouA dt Jtz**- 

„ dvxUÄ dJUi )<Wt Ttjv^e/vvfca* Ovtt i*«t WcUvu d'a/uj*/** ©fc cU <jtuu- 

-Egj ( ceia Kt Ju>U>t CUMit / CtjXöJ«/t <^U4 $ut ttyxt Xt/ifctuAfiufcu™. hvfti 4/M.“ 
t fce/*T.dwt. „ 

J]ftu/t iXovvvvovui dovit ?t<|. <lAfJ t&b ßci/vY\&> *voduO$XtA 

di Eft XoU/Sim dt ? ziinnA/Lo^ , c^ut i« &Ca^o'vvYve/*\A: oun/bt *. 3 'oX ft t at * 

aße. cta e£ ta, ^crtoLtuia- nÄ&wXee ol 1 CL’uc^jrJt 

ck Cl/^U/L . Cwt*«A •. Cl) U/t- U/yv COVA/6SI/YV cU' CJ^A^>wt</ö U/VUC/ 
^c»uXt d 'OouSfirrJt ^ CeAU, ckiAmkvuu ^'|uAt ti t da/w* ta 

'Cxa.oU^vi toojvuuled*t. ^KttcwwitMÄ a^velte^ wmt Epoudt- dt- 

vxtcjÄ. „ cJecuw Qxe/t/faV*-^ 

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civi £oU^-U/& jwx^tucV, nr>^vxttor^aviA6, >rudt6ow6, «A'c 

( IfCUtccte~ Vom Jf?cU Je'uiMt j jitLcyt' iU'.J 

0 ^j 6 iieA (|<rvutteA dt -jjiivut C> 0 yvvvva©vtet/AA £t 1 7 ow\X*A 

t/C yio\aA OLnr i&tfe/wt oUxrwi yu>Ovt. ^v/t«vv\t*vixott d- ^tvvuf/ytw^»^iOTrv4 ^ 4 * 
OLodcU^tttb . ^1-0^fcirvO • «^V JjöWt. AOu^i / Xt^U^uA> cAouwi ^ d}>Vtt©»VV<ll 

iaXCt oCt6 Ltoetl Ew ecuui 

j|uh/vu|/{i Ju/t JfcS Jju/iT/r^cw*/. c 3E t/f ütt| ^jovOi. ViAitdutJ tit Ctt - 
& Ifft££t i’öX^e OlAvvx^t>ttt I -la^v ii/fLtXtesrJc £|tAU.dt ■• ^ t4t t ^1 ^/>vu(JT<a<E 
W^u^JuxfrdaU de. Jll-f. ^. ( |vuu4£tc üTl^tAwt jj^OA A- ^Cuuovmäj Cün6 
•Xt^t/iccitod» Et# 4 C|ud Jv^ULtAvV- ckfX/Wi Ed. SaXtt olt4 Stettin 

eSeA j^avvaLtS, ^©uwte4 fcwj^wdu d* Eft, nacdrv iovvA: txt4 btiXc-j 
tjc fC \nA*o. (LvjUjddci/U) ^ ft*t^ud6<^ut4 cdoe^vti^vi |vAt4 »v#vi4 tfe^tpvuVtf- 
iLoyJi iiA wvä.vu* 4 <2.ouv4iovv^» ©b )u/vv^ t 1 ^t^vv*XA,af )<, dxA/w/i E«x SftEEt, 


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CLkjyy^V* dsü^fit/rdO C^ccftAvfc ölu/jc fLwiü w>uf tfc 
OYlk eJt 6, CuX£iÄe<6 dcuv vb V ^'l/vyvexi.ai &u. w&rwtcuÄe/vwÄw>fc icd^iiA dt Gott. 
Q. ^tfvxt*' QaJUU* de. ceotou/vvi Ccrywte/i de d)ffccU/tj£te/f: ^u/vx* d/ffX | d'fW- 
^e. djjicx^w, de ictßfc et cUm« de. c^ajuaXiö cuc. C/&<£tecMji. ct^ö/i<^too^f 
Ce* diA*ve*Ae4 iorvt Jxetrvte* äua &x c£e/ ölt trrCtte cU* jtn/ttx&A de/ 
{a SaJtti. c^ue. rvouj) vV4riton* / wtout6 i ‘ Jvrrveacöli rt 1 e/n. jja/iie. jxdt5,* w/n*/ 
«$eui!i jtla/yvdie a^iu/ywe. <X6 chvc/tÄ üApAcfo dt f , öuyv.cltn öLav^crvu e*-» 
deXa f&UA. de4 &tiÄffrd. ^^Jh/ytvortZaX ölu CoE^-wei de JHom/öx^V-^ 
CLu. Coia/fetOU/M, a- 'XfcCuxÄWt' Uwe Jex^e -KÜ Coyyujl^tfct et tae* CnAzztA- 
ia/wt«. dfc4 ^l/te/vrvie/t& &Gtd ölt (U ^w.cu»<rn de dicu-e^eulC/l. 

dJVuui Jitttoe/uvU 4ucce*Jüfe/merd: -t<ru.te4 &< .At/me* de-vtei Xhßnai- 
\iuUk Ct/nue/w/vveV Cw. wcu* &|vj < U4/<^oi/*vt jVu/r teio. Jvwf Ei4 ci«ywvtt4 dt 
fo. SoAlt du < lioM x iwf ßt4 Jotcuv/- ^ fcj A’t/vyxoxcoA/tjKj riout -te- 
H©yv» öZ o^ma. a t/voJ -CtcAewuS Uwe. QjAie/u*. covyvjvCcte de* Q/wvwi/we* 
£jui ^tfwA ,-yuoviA Ovyvii oUtä, Cfftjvi ctvCe Vurfw. -& V '3'toin£. ViÄAxci»d - 
te^od*. ?*■ Juxt aut a/v&c. •Ce'J V*w>w/u/vvxe/vi^4 ‘itäivuijwei <fi vvowv^ieuy- 
doYlfc Jtilr dofcfc Yiot/U. ^tXdr' ^3<X*ß- 

A- «F&a-iion de ÄTeux^aial. 

fo^’al de Jllf.ß. d^ CWeC xcu*<m c^u«. &£- 

Zaidccj tw.de. fa. iHcu^on de. «/Jeccc&ödei e*V e/ffca£vwe/vwe/vvt o4-4 Oute/. 
JToxaA wovd t'touurxvU £w |»ae44^.te. olt_ Cjtux4xe 4 i^\.£ 4 d*ecAA/4J«vd 
2/yvujrv^oa|e4 -Et. yd!u* JawvVvW: JeutEj ^ c(^<Xwt-wt4 ^ 1 wwv ftvcü 

^ ( ottl^w.: Ivt louxAAff- et dUf oaawoCaī* -jwvi-e/vvir ^4 oCtAn^wS^ 
ü ^aßfL cru. de4 "towA?j d ^O^JoJiA JCÄXw^- 8*- V CX^dvM «!ud 

|w>vtevi>t 4 touA" o- ^o- -^»C8 de* 4 «vaa 4 et- dd gX^l/jx/t^a' x ev*>^w dti 
IlCJjJj cJaOUlCLti de- 4trurvt iövU— CwCe^jZ. CXCtx^^wtvvVe^ öU- ^ßtuA^' de - 
2^1 ( cfcbx2ef ( edc. - 

'V<rtc* 4 :o\aA- cl' a4atd iei CjtMjdve. -|xAAmxdAj4! 

Jia. X iT Viru*. dftO Ji/ui<jyv5 ^ dtvvyrvi - . 

^ «£ atc|£i. (^öux|üa öU f *cu<^e. de -fa. Vv€4 <de J\cucXä?e^. 

Ji*^. 2^. °^t<i tx^ij c|tevixrvvj ( (XxiA/iCXjyjr cLU. JuaVc^vU; 

u. StjfWYvJr\g, cLla c ßuurvcno cet- 

^ e. f ctc de. ^gXc^Il öt cdöj^cvtu de. -6 >owwä. •^iäa*a^ j * 


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ilt- oU MaAn^büV cXiX eyvc<ru, i*nt Gu^fc 0, Jewf fciteJ Cjui* voO 

jv|v(A* jvOuS öLä^tJ &l iaMz d&f Zl&A£ - 

o)l cjf Ja&*l fya Jvufßc*Mk £j \aJL fu/J 'icWvS & £t jvto^vvcrw X£.* 

jx^o/rvta/rvt -f ^(Xomaju». cLev^sy^ &' @<x t<n>^ (Am Jt/wJjvvI £k. 

Ji^wu^<rCj44i öUd J\a£j ^ c^e>vx<rwJ ; d l oJhrul tyx yv<rvYiM*J 

bVl5ci■CA/VVl/l'VVt. -j'VUlv# dej^vi UÜK/nViAvf' l/VVl J>ai ii 9 ejut- 

VLovwj. (u SivJine} 



Ufr b^nnni dfi4 ^\MAf*vnt4 oXtliA cAjxmQ 2*- <&*a/yJjia* i rvwm&’U) Cmw«i) 
Vlrut/aA^vV &i/n J f tVvttrU^i4/t öl c&tfa» Jw^&&caA\Jav^ 'Yu>u>& J om/v^vÄ/J 

Lu/lA4AA/f d> ^oryUtrf CJUAff* OU, J[l. U» ^ £CaTI/ 16^öU- Jfr..M. 
jJtj'ÜU) SC C<)-£u^. fuio^ ^Co I<>VVyvwvvC& <?U< £»cu- | 

br4ßfj*i f dü4iUv0 i «k.. Jt- $L7&jh\QAsin^ dbus 

Cwri&ii cL l< tMU Ct-4lCv\ Vucrtv? &A*UxnAAQJL^ ivi 

CJb*WcuuL(AjL JVeAAci^alei +<jw> oU/itw ilVA' öLo Otli/VU. \*Ju(aM* "(uq- 

Wuj^ujl au * J-UnjL(Jn Rdd. 



^ ^frn um d^mjüMcA ' l{ . * 5 8 £ - 38 *<s ^ row 

^WV^iACairv - ^tu.cAc u-. VeA^a<j, yö*. u. $uA^et. -2u/w<A». ^ io^ 

\0>vrJarJt. dU# Alyri*Z<huvf a*x4^v*«/vt>te. 'tav^awwä ä4t 
< icUA«AV&S J«V»A JooiA^Xoa/lA-S CL~ IXOT- C^A^ut- oU. jutv^tx4^«w frf-tz&Af&l/H.auAA- 
ßfawa uwve '^Mx^&ca/tioyi Ziao^M- , ceÄ« cU. W GUin*vu\ieJl Ow<? P^eiioS cL^ 
3t^yvv^u>.cJ) i Ä ■itj&AA. &*yVL 5^- ^V^XjÖ^^*ü|U< ioW) 

€ ( |iocje4 ^tQjrrJi- jpÜL/L iOl Ka>2exxA. J^öu4vi^4vj uä. ^ üv< £ x |pcv/' &. |Ua^ c/ä^ ico ^toM- 
cßß&A. Sjl 0^. ß/W- Cät cruAH Um, 'k-^e4€. Jffü^vvt 

uwiä- ic&Ce, c( (z!c**$ y\**rvdr\JLAss>i~ y Vvevv« ^'fvöu^rwws Wi- 

JCkVJ cUx «MgVVwvviA xv»- C^(X»vjg <&^V3 ot4«Ä£l fc. ol g S'gx^vjj^CC^» ( £4<- 

^ Cai?Cm^V" ^erxxtiyUc^u^ ^ 

<ftio**nLot, *JtÄJ^lK x täuue^oU ^o. (^OAa. / i'i- u£i. 

ßfrv*jv \A aSA (ÄAAii We4 s Ovu. CAJXijervi, a v 4*. ^Xwvyna • |\äXvv^WijZ. dJzc/uJlbwt 
•Sm ' t vWtai, coa^w-, jfiaji^wi. ^xoVima dL'^CMA tir c<hjlaa>w\-u4 |ia^~ 
(A>v . ^7- - ic4 oa^- ; AsJnaA. w- ecAcwuyi- 


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p joGRm^iQöres 

SlGII.LO GRJHP^IQ ilGS 


88 S§il 



Pußueea n ßetfCfjaSei* ?«* fftayi^ice £?F^IPGe), ffei^DisSe 


AwM.JS$7. 


(^Xav\Jus^a^/ dsW*x*^e<aAA/ ekA/ -Uv C<mv v | 
_ Wwvvvt/ ctw &£.$«, 

ODouö CG' tdlsu , ( Jll. Sentit - «SeovS)u^ t oju* 4<>oEc ( ot, 'tecAx&c?&v ** 

Ce/ltain(> tenieuapa- ^ 

Cl'u/vve. jeEane&e cjut< |jjl§‘ ||||||ö||| 

jvöwa xt^njodbiAÄJia** ui- 

jUMÄ. en quartiivi «V | !jR|^yj|jT^ylJmf|i 

c3 T" d* ?®mji*euc j ==35^,. 1 '». ,„ ^ Affit 

SjZ*#vßU> Wcm*6 ; Jn- '//^ 

Gpe» t-ML6MvrvA f «tv ^E|^|||]l]BI^|jJj|i|(N^]M ^ ^' t jCvc;y^-^ ?> 'T Tgg * s 

ioUfatj c/ecuxxte* tou- | 

^ ( V4a^ et ^Ccvvu Jiam- 

4^<A V UÄ^MrVt. $ Vfc>^ j. 

Jjt fciXa-wiivwt vweftu.- 

*tfc~cU(*W*W 

«* ^ "*^1 &* tjAegiMA. ^ 

'^i fcta/vu&e/» (k& ia cax>vxj SanJe icx/ucjC/fr cU. 0^ J4, G dtOLjvMuxy 
xesieornJit«/ «T JiEuAwaxa* olt «tu* dLijsoM* oütc J^lu^et td&lG«A«^u£* 
^(XiCÄ/i tfujt4€A fcfc ^^O/nvmtA et Gouc£t»-ca/> / fcxgA v'lA/CA- jU. 5a/vS)o^ a/ ^ 
dut^Cwvk- CAvtoxe. ual OAxVt» ebux^eoux ß»c£od», de <^MmJUs ditiu Ja/ic*i 
jfXMfeJi,- 




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STC. r. Vo»pU!A A.5^£. frfew)^- 





























C^üJöWü^/ zwc 3$wJCnit>. 3 e/t 

WifÄ cU/o <dfcMt 6 c&€/irv o 5 cWt^. 


cLüiwi JiteiK <jtolervlCt oU/t Iksitvi^Jlwitäz ^emACmöfee dec J{e/tatoliiC 
umd.c5|Xta^4^LKa>uAdw ctau&clverv c5ciu»/ei^, ßwaytcW <xu* ^u/iüi^Jru/ m ‘ 
oJjemltt'cW. cSiec^ u/£) lifaJ^m/, WaltidcR unteyuiiüirtfe Wlktw/ru u/v8) Qßa^rrvia- 
tenAÜem cuu> al/4m &ofcem f WmcUftA oJoVLOjub cle/m XtUa^aX^tA.^ Satüen idvt i/m/ 
yiJocß/dktit (jßjymjwvi J^^dduwic^ tfiecleA^eie*/ ufefccWjSet «* eün/je&n^AM/c 
"V®YV ßifift <xt?CA/lwdM/e/KS)v^4t2/V'' ÖtEöU/tfceA^-t/VU^Ä/KV 4) ’&ljjxJiXxX i (/!> tm ^co5i6fl/>vc5wt6w 

Vnif evmi4t«^d^ ßM|irtÄj)uwia.©e^ Jlaujduwd: oJi«x 4|fm Ww-Ox^eine <|«i;wu* 
l*rCwXÄAi|aie den- Öou^tViaie.§)teAe&km le^vvuiayv. Juli, tofvun. Sit iind-, iwud 

^eicryuie«^4 a^^|dp«^v w/i^ ( WrWwdeÄ im ^u/tdie* <5fa<Uria«.clu*r odvi w. 
d*A ^ctorwnlw/v'uj - ote/i- am^uuAÄ^c&e/rv CeAe^dja^t- im %wücfo. J'teAAAi 
tt/tc&uwu. r ^aai cScluvfet^w- umü <3*C®' v w bettet- U/cadmid^ 3ind. wlt 2u. &e- 
^on.oWnv ^Öa/kvKe /e^jvj^Xtot ^ ex/ite/a, wexl e/t (ta 1/eA^ervtub^u/yur von/ 
<6öe<jii*v ojuJb dm™, S\ÄMjJu>ax^Mf cj/i \tisßA. ^tatfote, dem/ &fc^t«/tAv Ma-cJm; rum 
Wed e/t cWid^c- mxt ße-^u^ die «Siej^cvmrrvlU/^^ de« (Vkv^ixart^c&em 

tflüt, «SoyicUaav ruume'vvtfcic$j <Xux&, wüiw. Uma Se*Aa« U/rvfceA/frtidg- 
um^ ^xeewvvdX^diAt a/n&t. S&u/tos Wtxd. u/rvoeAA ■A’deid txo^ oÄÄw- c5ox^|AXt cüt 
ocU« dort ßldMxydt fea^em. Wi». SvimL dmßve^ töewx^r*^uYi^e/rv u/r9 

JJcidvtocLge idm. (WdCW umöl/ wende/ru <dce*eMew <jwm« umtw, dem TJdmew 
deijenn., oUa ^üuxu» <^amcU -&ut, ve^uj^emt^c^ew 

^c>ei dw. iße^eWdumj dw. «Sueoj«i WVwUav w«, $cu> 6^dfem/ det Vw^tede- 
£ii. furt-item ^u- e^kemSdw-'V/dü«^ amwem<W.(l^d uUe/iew' 
diesem ^(jioJIMMxa. Vo/l ruxn am Steto mdr ^Jj^)^ & u/t ielui ^OAfe / <AAttaafc 
4iJfe vm sd&it wmd feed 5 vJj uXmÄdlik 4eu/oXvt.^)a w» wraXticieAm^'^ 
VteW UavMaä«. 5eiex vütÄA 4«^Caxvrvl' dt, ojeiem wd eA ytad» dem cSjvLta^t*- 
^ti/idiÄAv i^feoaiÄmewv, ^uen. Wtede/c. <3) \aaAH^. 

SS'o^v ote> ia< >U<UvcA:üyn / t 

•üjifft oU- mtltCxe. töuA hä tfidtwjuvb Oaa/ CoviA^mt de i<u> Kxcmhxam-, not*«. Coxxe*- 
jvovudamAr ou^Wwt a- cettt etucU- u<*t tailecu// deA d^tUMX« jceouv#-, i»W^xe ct - 

O^/ieA. (^4 SloouAneydi ^etöutdUjue* ^i^c^^öujv8ua|w«4 de oßWa*- 

cU, iuxox/swt <le jvieo £a |ute^ae« ä- deiiiM. 3Ce faauAvitrJc tw. |tcutticu£ie« de^ 
cvwmei e* iceoLuf- cU> Jnadowö d« K^owu^-^it^vcjem et <kX^-. K3 wa^<Ui^. 


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c$ ^3 Uc/wv' ziw (^cisaöi^C&X&CoAsis 

dSAstsi* «5 Cqjc^sJL iAj&sch, iüyt4Ji*s tfS CZcXmaaS. 

c£a^ißdci^i4x^>i^ oLe^ /& CjGsCLaajoCs 
C t' cXflSCZA ^COA4 tii4Zl^e4 . 


c I. 

3cfvUft*SCi%eZ. 

<Sc€*ßL+~Jb OL Ze.UA** , 


üccdu- & Cdsc^cl 

C**lA*t*L d />Ui,j9&>. 


otxvuC b ß«w )X* W/VVVtW dut* y\SL?'vCtJ!p Wb 

&Ctsx/isb -it* tvOVwt> M,tA/ jVtöjviv^lJÄ^LC/ 

Ut/uA' i^&'UW ^U^wuCvw cico Ju^xX^^t-^ 

OlstzAs uvo i^w £3U>^ ^»yt^|x/r^c/Uci.vVc^ 

otvw^ bt*sLs Ä^Vvwtw J uui^vta^ e^>> 

A 4slA*t/K~ oL*^u 

HvOt 6 l/WU/ )r<3tvu.evu cU« 

»3>-ytC> -^e/ M.OI/IA. idL i JU j'Xsuofyst* o£cl*Jx*s 

t4. JCorf, <3»n^.citüC<i »&««. KvU*>UU.K 
I (p uj ^ Ouc, cL»in.O> j^yuA«/ 


. otvi/ua'^ifc 


m. 

lR> T^zct^C 

Ji^aa^a/^U'uuL. 


> >££x* 


(cAx. £ ijUltocii-, 

*6. 

^ • /UvÜ4M«l> y «sC 

3. Z Ul^ J CU e*h*,Y<2ÜL 

'/ % Uß?l^6tii odtfu 

tot*, I VLUötc, Otc Ci*^f\suC ^C^CVM/, 

( A#. ^La^uM^sI, al*JlovU~ 
4*. JtXri* v<A., cL4*iL* 

C . Kw tM . U 4^ 

3 % 2u/ if^jWL , <£ ©Ae^cstit 


Ul/Uufc 'bfaaf\j?i&uu 

ÄMrtC' -4€*jub Out+* I 


. i/uu/t tsWlsÜ UlA/xJbitdL*JtA* 

CL/tfiC' Z>£cu>am, U%x>vu tut^x^xji 


i , Uw ^*3 Utt'CJ e 4 ^«A'fc/Cl^ 

■€* f&t+scL «U^ ^c«cxx> 
^ . M-a. 44lgVC*wVl~ J C'ßuUxtfc cxj, t3 


Jct 4 i u«i. «a^^m v?tc 


£c24x*i4/*4au 


II ^ ^ | t4it< 3 , VAt-Viv>^VVfA>U^3l 


Sc+dLOUC. fiL&UXjlcLL 


1 . L^VUV 


«a^*cc. c crJcjutc. cUju Oovvt fQyyi4 bta+On* L? t bvv 


s&UA. U<H. 


ö. ■WvCb / Vo ££o l*fSu<t^U^ evuv 

«iCU^Oi^ ZtCVL^te ö<x C49U/U7M44A , 


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JSotfct Swt a/tmo’me^ [miiiizb YiuActiäA&hiSd -s> 

i.?Jip!iBÄ^ 

(a* ^ J^VtvmüaJl Jflßjtvdjuit olowne, 5 cu& 4/ »tmv de ,une OA^rtav/f-t 

dVauJio^ deSiwojvEe.. (ä 6 cw/me* wWr'uen Mmnrn^uot^ wlk& 

(jla i öun. cÄftwne ^a/mi£Ee ru4^ de ce ywwv, td&'i <jw- u/w -^eaaeuflt Eu&Aci'id. wo- E®4 
a ^cat (UcmurujL aMt- Q/tduvee de Ea. tatte. 

«? ’m iouJC, jja/t la C&ionüjwe deft C&owow'iC*, fljueE xöfa LvnjuntcwA et 

&4 «Jotcjue^rvot, -ta |vtu|vaat C/EietfceEietA et |wx>JvwÄti(WC£^ de oL AJtnbtt» 

5cw|MA^uet i oyt |aue> dumA &iAtoiAe wwlttcuM ültA Qaa/ 

XV 4 et au XVI * Keci&'i 

£i- d'ot&ötol \l vrn. •jja/taZt ^i/tf>W&2e £|u</ \Jfu2J9Cuiot 
yyi/iAvi 4 'feia?, C^Wj d/u. (Lmtwicjent de& -iiowuj^mA *av 1 ^^^<x|v| 30 W>te/rvcüt a. 
Cette. ^cuwü/tße. eJt ij, cc 4te/n tu. c$ie^\nxruJ> wv& ^a/miWe i&flJUA'MJft wuux> 
C^oat -&. vxoyri yu'ajvjaOAOit 0|uoi|vU^ &Jl 'uJjtrtwviatXov». et üjuc fta^Wou- 

tun 'tife jioUuiue' ou. wJfocu**. *&6 deUjUMmti cui (^vvUa^J^tnt 
etn jv?ctc&6 cui jvttwuÄA. Za/ruy joä/uvw*' ce4 CajutaiYieA cure/ritu/ieW^, iöu^<&«4 
,jv£fo a cjuittöt CcuvtcS du Cbwwltf de VtCCe [tou* de* ^voaaj^ 

•fciÄitcunt*. <£ ( de* w^wi* -^«'iajvu8 cu kuc «>i Jntu Ue.^cite- ^ wc> 
& cJ^ioav^wia &^A«toä|uttuA. ^ie<wt ^nem Vt 1 cum*. 'juvi Vu/ de diäten«, 
txt cfö.LjUÄ/Wtotr ef (^CU^Ut/VTiat/^ it mtm*. il a.>|fia4 eu- iwe zaAjuaa. 

olüUvU toL 4e&tiMve d/u. vitMsf - wxaruuöCAÄtP’ 

Sn. cJtSafl' <3ciyu£jrn££ l c^aEuw., Jtuj/iaeu/i. d'&se/vfc, arm- 

WuX/wölöut 'tot ^u/vvwäma de Eü, vitte ot Eft* ^(ttodWe. dt. ^eutetl. 

<Syv i5"0S, ^tßiocn- <3ot,Clu&M#fc, ciiu/aiöeA;, -Ee wie.me 5amA öUute<jue 
Jt ^eJce'cWt, tit tue. «ai JtoXie, a“ ia tea oU i«» v*4wtayie4, j| vw ^ u ^ u2 ‘ 

XvJürJc oi Jleucftutei wuxi^x». Voj^vori^ti»K oU. "ßeAme. 

<5u , Jfi'cota# ÖacjwesfriM, 4eupe^ ,«cu^e^. d«^ 

SuCS d'©ößW&,accom^£A^ ca tvi OtoX^ d<xvv« Ea de. 

^vü8 t\[ Covvfoe -^<601«^. J^*Ea ^iCigiW <U iße^wuniv-Eei ^uaCu* 
JH>in4ttaur- vw^yvtweti^t ^c^ue/wtft, ^Ea>üie JVu-| ( »i5ei'<p<iuA. öU,lB«l- 
%ür<Uvf’ et oudÄei o^ujuu cfo. ^a. iiwfe olu. ^avice, de 
dC,dlaAv4 ^4 «Sw- Je^viciXvu6 ( U* ne vemcueAit jxa4, ew ji^cmm«, ^cuaa> 
CÄyyvxftAicU. ^«yuo^a^Et’. 


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(5rv k$\6, ß&moua) ß&qu&m&fc qm cUe om. rurmi^c oUi c« müUwa 

^lubb W^oeAvk», oßj(U4 olefr «At«*vfcö*viA de* (Iw^a^Ja-öUwA^ oteA Öja^*w*- 

Jl'jviü cete daXt^e. ne toovu* fi luA öle txaceA de c (Me ^a/rvuMx dxvJ» t'% ma- 
\a\jxjl o^ic/üJUU, vnoJA (^iuZc^ua axtei Jvtm^vi/taeW: ö^u’eWe Ju&iiMa. cu* 
ywovrvi ^'uAcjm. 'cxaa- Cov>vm*^vce-vne/yvfc flU*. XVll t uVc^. 

6w isq % ^JTMi Jdhani da/puevn&t { Sq/x^uml d/'&seM^a.cta’k de, 
ofie/i/te, fyJU de Si'Mjt Je&cuv t Mub-al t »Set'ij^uÄ de Grttfe^ { ix <6at^ewiW 
d' dejA j’uiije-d.et A5I1 jxan. C/flciA <3 CUjUMyyßt f SawA oUn*te £ Mm, 
de Äd cUo&rßfceA^S. 

(Syi l6o3, ew^yt, £iaJ>CCUAs offU^UMYLbt ipoule Mai ctajtee 

GL Cbrr^vte cLaju*! ow n/a jicU cU 

^ «Sa JvLece cjux ol A/tx/tie h^ru)OuU^ <kc otfck ^M^uiCe <4^ 
ual du. 4 V -Airui A §§& ( Go4e & qa»+ Au&iiKA <U td 

2fcECt. c^oa. ceA- ac4^, wo^& cft^a/ri cf&X^UM/rnet-^ d. &t 

oL 1 HWjiAi, JifiooJtV' cSLt^O^r eA: Göviä.ou) ilT C^O/ude, -toid ^owu^rvi 

(M JfcAJj&oJfÄ 1 !>t ja&'MSAL**' CXUaAi^vvJ €/WA*/vS GeAAL vdie> d* 1 \AVLC al&44e d*-^ 
$000 e*oui dV i C/j^iA^uxaA^^ iov^i ta ^a^anoAu. aUA C^iujuA'i*- J)Uru^Ti2A^ 
Ctujvi^ öU dtoeaS Ca>|^U^ ole t0€/wwe t/t ole ßoitt ^ -jiouc QZoaaa)*. \}J(X^M^ dtir* 
^5Lte^2e. ^ n^tcu/ie &fc tovcri^jecii Je. JlTeA/^ofeoLtei ^ Gta Sooo ^caaÄ ^hvCe/vvt de^ 
Vwl&£ cxaa |i<L^|e^vi£^^ oCeA öleA4eA ci€A ©2 iahäa. (HxxaS^Q* de 5)ie6S0. 

4 * ftde ^ ScxJUU dU 5uf iULauurf tvi cäaa Se jxAÄAYuiuo ^cexxW 

CowrvAA/ olt6 CcTA>tftat& oIa ta \xJ$JL> SjL ^Krt\Aff*JL u^ae Avvvjv^jeiÄA^ S^OlAYVe. 

CuJhÄA iawt CiAAf de CiouS)e UfixcW da- jOb, (fciev^ c^a^weAvve^^ 

JfiuJytM S^itJaJU/r eAr de C^wucui 

u _ ^ ■ — <£1(2 v\£ ^^ctn/ieAee-öuu ^ia , o^ / 

@ fl ^ ceaxA. oU. Je^ayt ^ce^ueAvaAr , vwe, "uAenA/avU^ 

J cU, oüeAAfAUA. Jurt ßeA cxmAuA oUvwA ww oa^oIo 

G Scea^.d'w^ hm &ea^ -te.- 

■^v^OOUaÄ6 VCa. 8av *OU^t(ÄyvS^lÄ'6Cl/At', )fyjJ>\AhAJ 

2) 4- frrdtöionritAKik de cUdAVUtfcve. • »fC XA^veWt> 

^vaa 4o- oUi^tti^iAvt ■jx^ujtoiAA' d*4 SotOMSf cU 
• I cjeAdx£6iuevw»<v»i» <Xe.cettt i^joc^ue. «-t Ct ^u*rt-b^, 

_f«ä ^ iVAW»OA>Jb V\At>OJOJL , ifAU jvoMrt^awA, L/ 




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Kt 1/4 


tom/dß, 4orw dJtka/M SovJt c ArnouA |vota/Wvl£ \rtn*, dam/: 

kfctt ji^ece, u/kl ßea**' ynooUt& cU, 5tT^e öle Co- hoeiil&u/ce> 

vm^ow6 |iaA/ Pa. ojooe, 3cu^ie£/m>&fc ( 4cruA/<j£<rt6 da. fiei- 

(yvueu/iJ? ol ( EiSfyvk f d , Oxia A Ji efc dd T/U/^va, jvoryta/evufc cx^ma. **/vut) 

(IftJpocle&fe pjoSM. gm. pul et tom«. cm»«*- uw oC&mi - ifoleptc^l., 

G^yulb tkxÄ&Mt bk e'vMu^ cbtsVitM.^. Vtew vu C'iV'.elc^ue. etC^ SexcuAr^ 

lWt& d 'tLvwMKt. cUi ^|vo 4^5&4 a" c«4- e<|Ä/u). 

Q$C ßei cf c^vcc/vviaV vi/owfc a Oaa.c>u/vvö da/w6 (evvtrSt- 

&cu)te du. |^cu^> 5 ^ i& h/ovxfc JtaA eu. $te*ye. &swf OeÄievueeS ^ ceia 5 ^^vÄ^uä. 

^CUxße/v^^ jvcxA. Ce G|ue ^va^i^cxaa. vwo vxaeyd <ru. C& Je. Jav^t* £ tevwt^ 

-&J |^^t^c|a>4we^ de ^ ^v^'WeyJU iWu.e*vt oJttoLoiveta ieAxXz^yu^vvv ä 
|u5Se4st^ d*wwv ctüL^rf ^ CrwUe, (? ’ejv <xvvvoi cyu* ^oaaqdu^ de.^a~ 

wCtta ^t^x^u^caeft # ^Jjelda/M; de* cta/w> ^ ju*^, |J 

/ tctvuj, de fc. viaMl^Sz ^ Vcvva^vl ejue. |i^u4^cua^ ^ouvvui-CCci VxeucJjatct^dc^! 

£juce, YjcÄKaX W\mx£Auty\ o^j-^icvu ^Tjeuds de^i/u/vvee4 efct>a*ujaei, vxowAr 

4ia4 itfc! \ecx>^vvvvie4 Covv^vvue ktÄXtoh Ovt we *£ dwt £bt ctue 4v2u>$ 

Ql )i-0 .^D 

*V CXA/Vvv«rO"U>e. cCoryvV- VUTLX/i Vvorvt4 O CCAX^rvd fctjU^T |lieu6 OoVVyvvtA^ Ä 

^Q>|*oC|u*. on/ ^wvtvtfc etou&£$ ^cSitA CkA^yvxty\XAA cktA ^owu^eoiJl - 
waSL ^lAexA>ue de C^ue fc« ^(XwJu02t dtbmA? ^tfeA/vde, ^ cu£arv$ ctc|a*j dejuA^i 

. w^ , CMX>fcakl l w \-an%tf. cJ^CL/lfi dc5tU^^- 

t- 5ic^7-^4 ötu/ 5Vt<El^)0Wi. 3tJhUclt'* 

^ ^’dow. 

■S fcM/t ^ü^vtAA' COVVWVTÄ-» yyyjul^it) cCctwb ÖAaw^VvoW . 'l£^UU&n>&' 

fyi ^v\jscJhx/t- t d yAAyw) c jl wovyv o/C de ^.oAo vwt Jux^oavA- J<e y^oJdco ( Jovi/ 
Ivovvv^ije et 5e^ ^wiceu^. (S^veouuu) •? , e , ceu ed^t ^uoS Cwvx/vYve/ J^yyvÄota 
Wo4^t4Jc wvc£vt(Wve <r» C^ou|i^iÄÄ(e töue^- 5 OA^vx^rutai J^vte wowv/ 
d öJceddorvt- ecxAx < t£^vxe4 e/dx lt jowd, (5t ior( ovt c/^^vv^i öUa ^tot^ieej 
vvtevwte de cottc- d , a^wvxß^ l ote ewteuse^ öUu Jaoroft^ ,dß -(oo 
^Äavv^\ä^ü2/ jQAc. JV/A £lt4 C^\aäX4 öia |A^v^ax^iöU4- ^u. > 4tx>daii' 

^|U^üt4 dir J^q^ji/xbA cL*v&- ^£4 CX^AvurvaeCA idrOUJtvi^ C^>aA^jie4. 

C^cx^ue. rvodtOM i*Cl4- C/^u4i lewe ^OXWIÄ dVot* Ci^^OutvUcu- 

&eu.j CSlMu joavwÄ Vv*eiV ^ia4 oU 'tc<|uCAAA/ JoavO -VvuV^UtA. VLo^AA ^e- 

axt£5i^u>e4 ov\ evi qä^vUa. ^ l cujJn4A. /Vc SuuneJ 


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cU. JHu»«. Wtotlfl^we cA«. JJeAAciiat«! j vl -jurvfcfe ^ O^v'cyycOuUov«. $vua/o*Uz. 

■fa/Vvtf4 oU. jf _ , - ^&fUyvvie/vvfc de VctiOu l olu. ^-- 

diu Vai- $e- .9) ovx. d*i, . -fc ^CtMtWe Coo^vaa/. 














52 < 


«A OlW-MUt* (£ /ütjvtwevv4«. ; ot OL^U/l & Ü&^OIÄCZ) 
dV, CH, Jo-vvV- Jß/wi Ovy\A\zdU- ce£lt4 oU^ ^mai. olt* wiäa>v^x& 4 o*e £<?-^ 
^U/yyvtC^t olfe lIKu/iV. ^ IcXa^vv^vcoJ cle -JilOAr^nM. otowwe, J(ru«&.4’vtat 
>0 U. ß-'ttwi,, uat. €.c/u4)ffv« d.oTtfr ^a/ict d- 1 ** Ju/twvOwAe«. 4 . i uwiä^ > 
e^cölt de vuewve^ ctVk. e!fc<nie vit-jto^ ölaw» ü. vi/vaei e*i <y*e4- 
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^av/irve 


<SouldU Sw/uiie, ''dhU i^iaoaxol C^iL>&eiU^cJtvdOL^Sa/voCU ^a/t faCyrtufou. 
% % QiV^aJjle C^aMtco* Q|g/*\^^ - ck>|\ixr^^ . $ue/. 

tfiiMiL jtöA. || ' iovrv6 de, ?/ (XcüÄtVvuA ivelt4^^^ *Loi^a>0t ClStt^vv^afl-j 

Joru>o Po. ^vtc<Av^v» oU Jfe • Com>w.. Q, iß. Oa/^-d«' C 
tfcJtOuA' ArtMA Qu vnxni^ 

3. %/)^L<n > V^4€AAAx ^u^ypyi oL ^pt/OM d^, 

CMn£6 j vwCCd-öAOM j eAc • </K • ol*, ^äm.w cA* g^«. ^ - ^3cxn>cÄ«- 

$v$Ams* vnj^vt/3ujeJl^ÄA^ JmA>a d* Jl(l. ^ Co&hn cUJ^a/t(u>^ 

< Z^0uA ^VXAWJwf ^ Je c^cXj6o Ä^eXvx<^uoe>4, C)fadJitrU f < fa/w- 

JoKi xe^u^ (Vvec xexu^vvu^iaA^ 

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Molaaaa**s &'\i^<U* ) i&Li de.Ka^lax^ 
^feA/x^alei ^ <3u/tlAua^ ; i>tc . e^c • - 


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cLw. i^tbux*u^*v cUc axtte^lfcrVj v/evu^. «DCvfewujt«. ed^M; 

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VUm> ^ÖufVrv be^idCtfeA 5c &ZAM£^ulKk/ri'. ßtb Öiz&tnk &Ä/n«>d 

ilit tjunC/n. (St^vxüaA^vn cyrlci&ne-nl) jLindC/vvfetdfctWn &eli{Uyv^ÄAv«ofv/ 

§äu4eJ» ooUjt <UA%Ar^y oum xo / t<Lv>v JxuÄAfe*. 

WA-viru ^cuS/tfrt oUe Ö %o~Aa y\/y\jjvl/u^^ dz* 5c^\aÄ< 0U,4 , Soit^A 

9m lÄUct cketäzMiw, ^U/l WiaA* cAätv/ Jx9wca^ 


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4-8 cio^wa Col 3?*CAC \,C£/jO® i/upctc«yc^ - tLv.wl..- 


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dv&fte* üiLel f 5frühst uJLvocdZ f \Mo ijvstte*. da6 Ufccjjj>en w/iada*- 

cfttyXeox i&t, wla deArrud&fcvv • $jaoU/W v^-aiaatt fc* 5ieü> mÄ/t de/n^ 

Jajik&n*. S) i ^Wec , WsXc&fc. um4 (xMaam. die/ 

5iv\x^a>ui^u öUi ßu/vdj&i ScJutdbiA IfumnAj vw^wv^ 5v£ clU&ax 

ilöot Sind, W'dcW 4jvwZe^v 5icfc. Cöku^cuA V. i'W C^AV&'t a/m ^^SSm^u/rrtte* 

(/n 2u/tu>^ (*f* i V&i) i/n JeA/vie/v* C^i^aalxA^ Tz/uJCcrruuüor^^ [c^c^dutAxc/Or um 

$* SUu^zx^c^u G&cC&fce,* liiO rm^ X&. f. 

5G^uax^ W rni^o Q^I&ckW’ tfl^uAxA*. -jvovvu6, 

(9&8ce|vx<Vva^u£ öluoA C^iLooö StMk itta* fcoyu&6. 

J4, </n Sc^ua^eovv^ <^dcU/n^/vv So?i/usM^<aJ^ yyuUr 

0Ct6 cmvöU/u. u/w& u^»CA. dce J^u/uyzA 5&vt&e*v QjjJ&3tX*h\ 

Qj^Jil, v*t fctayi 3C«i*.4tcivt<»v Votv •AttvVU^ vAoe^t ( ?€ ZijUl- {jSeA^YrujJUiA t $Q*iACYvuftJ&tt f 

auu/> dU* ie^u^UR^eiA' um £©t/m$)e. löw,. ^Utt^^w . oW Jkbtv^u . Qe^eii&cJLtJf ^ 
Zt^/udo "XXT .5. f Ilih.J C Hw>tc^ de/vw Uia>j\jv^ oU/n, 5)ec4<e^ dte4e6 tn&tkr 

VA/ut/Slu^vv J^A^tc>?iÄrv6 ^iCAA^V> J&fiÄ/yt u»V«. dct^ vAA^tc^t JJ** i- Vbyu vuw& ÖlÄkjJZ* 

-fewEd^te ? U/t£oPu2/)^ wi 5 C^^^fdUlAVfc^ e*t ste&er§)fc Sew/'cUt 

yvtt^ daA Wa^tcvi/ fllc^ a-tte^n. $J&aaAqA J’^waxp^- i>edw if^a/n/rt- 3i£LeA.l&t cUtö 
<7<dd fcj/si/vv^ de^>udii>c^j Xot.^U/yt 6j«>te/n. cuu^- 6tMe/w v'oyv 

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«to/tii&vL öUa. Ou£uAxyyt ( i ^e4>c^td^c^. 'fcou^e/. ^iie^c/t. Q'umiA, ^Aj&ch 

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ts/ve. dwv i^oLot^e X>oc^^ Wa^vjaGAV oleA. ^AnMgÄAAv X^tßu/tAgCA e^cItetAvtr, 

dt^^ußi&Aa. aifto e/o*fc wi yjJ&ÄXA. iOwte im <ße>buflx^vt tCoiwmj^n. 

^ vua&Ä/j^i ÄW^öv^ae Go-vvcad^ lu>ta^Atx^ iaUIßA. 

^U- 7 5o ^CIA1^2. yyvOAv cuv\ä^/tA [)^if»vnxe/r^KV^Z^v. öUa^* 

ü€av Wie cUe Vovu \ZtAAAt^2/A dx£i ^bCiJjc ci&i 

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Wo|v|Uav Vffyv lÄ/u/mjje/w- vtX' UAWJ&m^e^. (5 Sclwn/QAy. 3*Ci/t/ic^\At«/M^e*i vn -k/ 
Ctrwieu) ml Jtu/U_ K&Cyie ^€^v^CA^A/^fct ^tYit^AA/Yl <JÄA^ %*Jljtut^$ ti? $jvuvU/l üiou)i CoM&fo 
(LtvC^oJbC : 

Mc&uirXo üUao Jta/wfc Kvctfjiu txcAv iu^en &d£© 

«S\c yvu^v Jwoc ctijgeo c^o£vx. lähc tevJjv&s uaaA oSloo. 

QUjJ^ €^vv Iwxi (JjOA VenAtSvl^/r* JCv # )rvu45 I 

ctpolv CoWUm)$ Jb\x^Q&4, ^v^caaaätl We/i/Acvv f vx/vw So vriX&rt oJU Coyuu^d, Vüy\ 

JfywUL J WflA, JMwl Sqa^IzA- VVUA ScXl/CJÜt^t v ^>UV\ U fft^X \A/V\Kzf\A^U^nX^)^ JKoLMT'’ \AfCXJl ( ^€A. i©- I 

^ötn- /<rvt °^ aX ^ ^^vvcxaaä $aaotvcU -(vafcte ^i)e*tc e^-ue^/ e/t oldu$ 

Va/o i ^|v«a^ «a,V\ä 4 Q^cidec/Jvfce* JVW*vv>jlyi ( dou6 ? n*vt u/Cavu^ Stu/v^deri V'ctvl ^u/uxla 

3i t j£/v*.(i, *yv/v cU/w cvtfcn ^ ^aoxx^** 4 ^^ 5 C^ujJoJp^A ^elxa- 

U/trvdL ^ VaA' ComxkX <^a/v*^ 3vi/fceAe*se ßvete/* vww^it'ß | vvc>X ßtu)ö^ vtm 

^wvu^i Jtvvt ^<r^u<|tc‘clvL/t Ue v'ovl Kcßwvcj. W5a*. ßwfTL win. wwn dUe*e ^ui- 

wc^tcA. ux^Aa , v>w^>e>\ W<a die l^oT/ia^c^c^vtc dM 

W&jp^Ä/vvS o^rt. 

lfm. c4ß&r* Ufr Y*' , da*v dÄ*- öle* ^£ia4- 

(yn- U/cvJx^a^vv/ 3 Vtfn oUavv Seiva -^WWJV ockji/l Vovo. ci&yrS 

U/@j^c4vOAa lyi <A<A>& ß*AC& d«A, CJtfio OU&nrv. % bz^\*nAsyrxA%- "tü^yt 

Jict UWUCA. Wo>|vjv€Arv/ vwin. “Jaa/ cAc/vw SH^Xx/VTxy&rt. Jh* OajU* A O ^ <o 

QA^te. Vöi^^iWvvi^J£^ J^Xu/txij. T/(/vvt€A. vivvn tevv!) JcXvullwt. Si^/vuL 

oliÄ. "§CaoU>W iß^U^lAAA^vv , WUZ- dvÄx ^XCL^w 'ScaoU. -AoahÄav 

l^> £wAC«^ dci^C|)L^£A^ Jtex^Jfc/VX. ^IC^l. l/vt ötc/Ti- jo, olc^fS J^OLaAIvvvöI/VVV»/, 


LvwÖLvtArv, 


dlea. <piXti2Aje oUt, ßxwSeA. ( JCv^UOX^ ^€/(C (VVW| J^döMtok I 

dLa^^yv . l/öyi cLx cxav W*u/S)evv CXaaä^9 CtUV ^VüwyveAv. Vvwt 

(J«jCojw%aa^ CJäJ^L&aAT. Vow ^So r fiAt odaA. i/n/iCel J^cxA^t- j 

yn^ölAAAA. VÖW. ^l62iAAA<yiw (^*1* 1 1CJ4-) ^dAAX|tr Oav Ov^CA %la>{Cvvvvol«^ 

(^OCtosteA. yaXAwft ivw aÄa • l/0c>^c^a/tcÄÄv vai JHwyxcivtiA. olöoft 4vwt ! 

Wvdit« J)T; ÖL^<|X^£cleJte S Ifcajü'f • (^Wccolx QasaJUyt^ ^^jv6(X^<^W-0J CyL^M.C^i/vv^ jd&M. WA 

Jfwiyt Q. Jl.c5 Ca^J^A Ve/^OA»Xiyv * Ou.4) (UAXj&e { - 

V* ^ ^^Cen. {. c „ S. / 3j . ^(WJc^ie. eje^orut i^x die Kia^ie IlM 'X tM^Sl ^mä^i 

-VWc^e t/Ä^wayw 4e^^fceAt>H Sc^aax^c^ ^)vl otvw fu>W«- Ist 

vM ißc^bteX^/-^. . ^biÄ. ^a>%Xe 5cXU2^Le6 ■^ovvvCav wvc 

'^&AA«6 CoiVUff-cl JHavW. 'KÄAVrVeAV ^ S^ucjt : 



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C&ja fcUATU d/L Edl 6 WLO Jcflfc fvoyii&Ö 

04tcö| \KOrfJ* ttrfuXouvYv 

vwS) £oW&rv tVASU/w Vqj\k*\mJ^SjXi ^rC-oU/vt .Ufui Wfc/t5)&w u^crW luci^ 
Mv/u i/i/U- ÖJäAavi», U/twu Wi/u cUi Syvfcjt^UA^o^, cU*. &e-ccle/*. (/Vctj^p&yi, 46^?U/uj uaS) 

9 'J^V v ^^>v■ U/vv\^e^x&/v UVV ölte* Q^JIA&$hA fiJJt J oXiö V/Jk$. feh&vi' 5 ^ 0 ” j ) 60 

ii/fo^pWj Jvue^vw C^ouvvvaE^ ouuv«^ «U& ö4 evu CJfcrv4M/wvt& Qtc&A 3 U/vu) 
ßu/vu^ Jfodn, oluvw 5cufcj£ : £^uu j-uniTe IvvomA t^7 & t WOJcs^ 

du*A W^buÄjLnA- 3^^ucO<^v4c^e U/o>|v^ otad ß UkV da£ 

OlaXX^s w'tf'W Vvtx^cjtu^a . Wtru vvuJv«^eru Kwo. QecLßvJKzfc f olcu&S ^Ite, 

$G&^J£«/a. 3iufeiAO^ uuvvd/ 9U % £2v**jfc(/v Seilen* A 0 0 Ja^ta 

u/(>>i£^v ^ aAö da/> ßöAA?'U 66 / t ,4jevvu 4 dcuf ?) oU/x. u/ 0 /$jin*wvv<j&^^ ße 6 u^ 

Sei, aac?v^ yy\ßiut Sc ieXkfcL^* Wbui^ ja/wue/t ctcUJ yitl vvdk*- WvdC * u/*S) 

f3ede*A/tuAv^ ^vcutlij vt^S) &vS)tcC/fc, C^ail Yyf^/Sv'uJc/^vg^vt/2cc^ liqpßAeA*- 0 L 2 A 

iK^vtuA^ e'uß'te -^öc/t, ^vviWua^ ; ctai- cA<5U^£^oa c^e/vvux>c4u^ Wte/S)e/n yCovv^de, 

Vu^uvvvicoßj, dc*/44 Wut de/VW. jCl^W&cJfcn- U/ct|v|v,«/^ ^ö KOcÄ de/vw ^ - 

Q^C&Aaa.' ^c^m^tvCa^. , t'v-vdvfc , d^^vn Ui Juv5) £&*** Kzajwl, 

34v4uo^iia- ot&fcwt 2edr vvxßüi/t QsJgqSLK e**. I^e<5a.65ew u/U, So 

WuaJ^m, firgAV'o** CA/juJL cLcxsvYyjdLb jC^L^vv cLflU ^*jx^CeAÄ. J^^U/udjeA. UIclJi^Uai/ 
^-ivS)ew. 

^#4 aXfoyfe JCül u/ucje/t 5 -Cecjel ( ciflU ucüa Ke^wue CA43L6 ^tcuväe S t€^£ 

(?• j>-y Vffv- Oot^iA. Al/2>^ cAe^ Weavot^u tr.CPCofe.QJ cxa>^pcAä^vw | 

i‘vw ^'J&asl \ VZ& 3 Uf<LOv\/L/L wa/i c(^t. ^tbe^ue c^u ^e^le^v ^a^i^ve. 

V* Kv4u/ia^ uviS dtea ^kavo- /. ^c\^t/r<^Äj2Av tw2) ^ vvwt' A)ci- 

uüw «>Crt^v^ri^ . alcU WiA, uuvd^zA. S Raca^ cu^^iXdew, j 

boJc oUz %W^cix^Jhr ; 

•fc uT. # 7 tävnA&u * C<nriiAtf> * • -Kißu/LcJQ. s 

cJ l»u ola^ ^e>Ko/vv>~A3? 

(S |o^ W Clf-Cjcw dUw. ’öcJlvxjL ÄU\>o . ^uUJeW« <s^LStAt We^4w^ 

lßaA>uie)t ( oUavu QxiOu|^ vJ^CXAyti^^^ dtAy^ (XeXteAuvv vväX^ 

J«evvTÖAvv ( »3^O^tvoAAfiVv^Av devA U/e , wv£A^ «JtT^/n ^ J'tcVv/C Uav<J 

Xß>tyfe i€Avui4 . 4XA*$YVAAyv£r$ ÖU/J ciLAec^/tw Wö«A. ?!a^ -^€a hib* - 
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QMtän tttlcJh&iv olö4v ytf>eh ßu Q^zaii \jfcur&. 

<^(mfevuvvm &&L (XjdfavL u4e stXuvi o^hojsß: , \ ty(a ^ rutcfe 5 ULVWm 
j^AV ( dtvw <^UM/yAAt. C/L u/|^t5)t YYvJC cizrnAMtrrv cort ole/t 
t/n. &e^uxße^, uro oUa. Sadb>jdoCüe^ Koc%> ^v»/ \a/C . 3ivui f»j.WÄ 

2t4cl^lMit oUmiilwn/ rn JeÄA\ 2 A- 

^ua/ JcivWe^e/W >AC feoXwsn^ \it6. 5. -JütojßATäeMYiÄ>8£e/n, : 

^JJ'n <ktx \lfl&bOJ3L öUa. de^ ^evdU/y^ /oyl IC^u/u^T* 3 u/vu) 

J 2/fc fr & fr£| ( vvwOAUjt l^oJ^iV 4 ex 3L 1 höifj 44#/v\M/ne 

t <5wwJtcVj *wi. 2^0 €oa^ H "? u/v$ ( Ju^ic w/vQ |* j6 

.u.$ u |xjdg4*jLYu^^ tyi \ru/t J tÄA^§^o(^A9j^ ^ oU/c ^)iciCe| wu 

M efce/V*|oj£& ^6ot<iu6vvv Wuir GunÄ/m , cLe^JöorC/^Ufctaf do4 ßcjjTUAityto/ 

}j UAvv^c^vfeß^yt^ u/$ cUayv da^uxoJj wA^iciUvi °\((ö^i^^cliiEöle 

# ^C4 c^wvvuc'fct. °Llfcl»yL cteoYi. ^ ew^yjj^ewj^t u/aA. a/n öUa. Uiart$ wou& 

0 .5, M*q6)die 5n^cJi/ujt jw Ce<e*i/; vyv feoo ^wvn^o ^u/U^eu/nA: 

, 5^oa/CV^ d/v/uo, Sgaxw^ tt^um^ur^, Qc^td^tÄbu6 S^w mx>u3 ; i/W 

, cÄvU GcrynXt^ tta ^O/uä ^ ^ 3feifc 

Szo^. 3. ^ ^pivw- ivnS 3eJvu ^ljexv>SKtcX «**£ W»v lLu5eX£&t au^eru>yy^ 

^twv^ ü^a\jcujjl J$ falle lu/vusj cU& ^wi 1/^u^um^ o^Kztäx boüC, Kun- 

a«a^ w/ut u//U)äa/w dai ^Aslkka^ Scvyvvn^t J^ß^juJb ^e£ ua^ r Ät4uc^u 

c3c^i£d -^oeA^ WiedÄA^j£^€AV 0j ^ jA"W^ cLgAw Cß^ti&lj^ S€^£yu VA/’i/l WiCcUrt- 

ol^oru uvul ciü ^iQUTCorv^ iveXc-fiA oL^je^n^|<Av Voyl Jir-tiUiA 


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3^Eu/l^YTl^rvia8 ci«i Cte£ti/t/>v WaA /^a/t^«ot^b^a. Vovu 

^li^cXibe ‘ß^CijS evyt jv'uLcXt.ti^ö c5w<wy^ -^ei 3^feA/t«jA&» 

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YV\jüh/UiSlÜ/V\y Ü^r/^Q/UYi' «^C^> \AftM^l/X. 'S I'Ca^jC^A. J6^1A*> Jc^l^OC^^lr 

3ii.!2AA. ä =V2rj, üvt C^a/CaAA/ ctve. Qvdc/ ^taAte ^ u/^ 

Vw fo/»§)e/n /! l^wAeAv vv'Ca. vfeyt ^^rvw ieiiA. -JeXteA^«/yv / 

$osi*s^\AA/j VV^edtv/n^CAv ^uexjfly^)eA<v VVyi*- ^ä^voc ^ 1/53/ %asacO 

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Ia \uü qIaaa •ä>oyvCL ßex Y*0J&dUjSttk^ Jv^j»«av&< j^eXfw 4?ciiaite 


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W vtodfc. ^taAtMr ^eA/r^Cvn cSve^ei (JJ A. i.J du StX&rJfafo fö&ifcetcl wm- KxÄw^. 

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wi. ciut OCflftJfe. TF- Jl. {. f -ft-cU- oUe. ^IX^mJcJvwJV“ : 

* McuUmaml Sumi&vü Gorrutä dz cfCi&uuud), 

wfy §4cÄyM Ojtl Sch&yJhitA^ 0hm* 1^'cAavu^ fyjivJCQSL, djLM* V&X Raaajä-^I*,- 

oIä/Vv Vv$l/VWJLVvfcCl^ l/Vl l(3c^A^ CXrfx/jj' ölte, ^X>Wfe/¥L ^ViAAA<ulC' . 

dlK. ^C/ruajX/i[ ä. vvxvt rtjJh&n(xi^ - V<m* Je/me/t 

Qe>vvu<X^2vyt J «^l'Vuvxot, taryv l8xjvjx^vrLC Qi 4 3o Aää42/£<5^*^ 

VW. Vut-yyt cSvtcjC^ ^&Koi/vvn^ ‘fc^fiUvvi ICctj l&A. ^ 

oIäA. </H 

* Sw vvi oUa. GxjuUci^ti^e Äw ^^h-vusjfcn. AvowA-oieA 

ßju^. mmUw*. amJ. (qt^r&jM fasy,(^ 

^9«/w Scxji ryvoAv (T^e^t. cicu OfciowLo^K. t wv\>ttvu daj K^|v|wxSv*i6eAy 
£cUi 5 (2rle/w) <av cta/i» /tyttfe ^ccf KVt^ouw <^W JwJcivAi|t ■• 

* JKi qiMuk JbvftCL QmtitöttaL dz CtUvcouf. fifosc Cunndd 
K d& dafrnjbhtdwt&xe ., ^ 

!/ök ^vrevie/t ^/vrwxJvJL^ ^ hm C^>oi£<rvi^, 

WtÄ. C*w. .^M^crrGu&^ (JL. A. £. ß Wm <3qAajl ^ %“$£. 

(ffi\6). G 'fcaj«** eA^cßcim^: v** dürr>4t2l>On ., tv«. Jüt di®' 

tfS-cfüfc A/w die, \J^ / tA^Ml ) wuAr oUa^ «^-or\Ae/yt €^nÄ/vt 

•to/v^c^Ä-, w&ltfe Jllö^be^j c^ca lJLvc i^jul ScJ^xjj/teA/w Cslr wvvtr 

l/H Öwl 

t w. ö© ( cietÄi vywOArv \6a*W*i*/ AAxA><^eAole^ K^vm, Vvticiae. 
clj2A_ ^lgI^w. ic^tÄnA^t ( Uia€ki^^ » oÖjul. cA^vt^ / 'Lte^ uw 

Ctu/wCL Q^iOr>vumjt^^ 5eA, ' U4' *Wvv^a4(£/vv i tv^vt cUä. Hlooa^c^tuu^r^: 

«T^: tbjci&dz : Jtmlozlö : Gnrdttfrfl ■ dz: %<d>\Mt. 

t/J2e/C OUc W^A tVexXßA vAryvt}^ lrtvtf4l 4'^LA^'ßwß^t vv/e>u)e^rv/ * ^Ut'^CA ijvt ?l<v&w\CtP 
ciß^, vßot/^vt^4 ^uÄ^ua-<^ JvzXe. 

QcAcitt'c^Xi 

^/cöt insu $&&u/usn^u 4 cim) v>ac^iAt ße/iCtfuviAv^. ^^ciaVv^^vvvvv* 

Ö^ÄA. vJu^ut^ÄAÄ- ^AVvie/tßAje^^ Vu^wjßt-'tX ^ ° ^ • —# * 


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ßioüT. W|/l ^vu dfl/wv «$tf&/irve, It/eftAieoi yViv JCi/4imaj, 

W U/*v? vuod e5\i^£ (3J 4. l.J du tSciu^KW /ä^vt(ytct Wm- KAÄw^ 

ttui dfem OcX^Aft. 43/5? CL^^iriide/n, f o(aA ^iVOA ^1/l2/>xöj, ^ß/yvmvme/iv yvecAt ^vteJue/t/ 
oeftJ'tAr 1 0/Se/t vnu^ts. ■&2teAv?u^f, u*£) weiP ei KvecÄ. nie 0^<pOo(ft£ uru/Stj 

^?e/iov l^uWi^ynA^ij^ l^vn oLun^U* d.ij ^Cl} W&jvjie/* vd't'&vwt 
JjyvttjlVt^vja£/rv j W’iC' U Ä - ß . (XaaX^. cbji/ Sc^eoA^GlAl VTfVc ^CvtA^t/cfeäj., VTh. ßc^Siß jV3f>^ 

. Cfyvfeytß^^Ginr^r ei c ctat? oiceje/t d^^u/i^eA? 

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wCut oU^eA-^Ao^ ^ vW^Jc&e-vt, wtic&e4 dlU, tfo j£w*c&* 

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ScJnJLr¥\A(^ jCLmi* CLu^ cAsLvn* Uvu ^O^cL £XA^* tK/rJLnrrv ZsdtQs*~ K^i&rv 

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^eXin» C^t ota^e«. $z$\A )n^A/n\AJU^i ^wrr^OHy Vvua d<xA^\ e>vnem. 

^CLAaÄXca. ^e^a^nÄ^v W“cA i//cex>U* oU/m -^e^Ccvmv- 

Itxex^Ai^cud dem. oUa (ßidc^ .^e^ieJ^e üt ; wJe-ibR «.acH 

l*c£L</vrv<^ VOVv CfSjOry. tvjS) ^OviileA\ 

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t»/>$ Siti^ Ojtl &C$vWrJht/A^ ct/Ui* i^cX^nAAA^oc^ ^Zivte/^ (hinm, Wv Raa<j£^Ia*- 

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tfSjO^fer cXn die, mi/tr oU)t^ -S^orvk^yt öJ^/u- Ca/v\£/yt TgJIMjlh\. 

•fft/vuCJÄ-, WfcA/fcfe Jllöyvvb^^ C^CA uXca* Sc^vAX/ttcA/Y'l CSt" VyyJt 0 

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iCo^Hlrvv^ Kavm, VvtXciae. 


VV^OArv 


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^Li/wCL (Aji^iCcVvaAnÄ^V 5 €a!^ jfl\AA4 U4' ^Ovv^/I/Kä/VvJ tv^vt CttÄ. 

J’ , . ,<) tiddi>de : JiMlioxiö : Grrrdttfrft - d& : $Cd?u/c. 

vJU/c Omi. Wsa tVe-ofeA wi>o4^ u/e>S)€^rv/ * ’nu CA »ivt 

ciß^ vßot/^WC^4OX>r^- ^i^JLt. S Sc^vaV*5U^0A^ 

QcAciu,'c^Xi 

W5^tcAC^ ^Ä^u/us^u Äi-cjeJ? iJtiM) y>AC^r ßc/iC^uviAv^. ^iSctAVv^'-^Vvvi^ 
öUa iz U^vx^ÄAä^ ^Vvie/ifiAA4i VvoLvnaJ^^^ VviVU ßA^Vt ^OC^u^Ja ^ j|w>\CK { \SSti<JrvL 
(iLi <^t<X/Y>^^ otc^O /^OvXA^C^ «J^LÄtAAX^- ^ ißwiß - 

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iMAn SiZjß^lS. 'jv{vMß • 


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(k*A jklTuvi^PkAvde^ 'Xc^ol&n. nüSrJc ciajdufuA ^tLoie^t u/b$ C^L | (X&4i Vvx^uvu )Ct>c^a^^ j| 
Jim, oüfa/t cl6ljp / yvc^>»^, Wltdu ih» zduvn, ^^ciunjexX^, io Ka/yvK do-Ä | 

ttuA <h**Jx du, ÄyrMoh™** <^clz&4h+ ^ tcbii Wu/fr dfe* iSei^iA^v^K I 

fltucil 4***. 5cXcxi?iu^i^ dlA U&|vjte*. vn de/vw JtvwWj dxtoi || 

üU/t CleXte/tß. da>Ö ^Üt(. [Wu t\j> ktn] JcitMfcw^ da\ Oun^i/ia. eXc* Tart. 

Ju/t dxQM i ck%*- Wl a. J(& (^ovuviA/Vt UW Vfev»i4 U*4,\ | 

fot»* drtdcfcn. 1 ßlAA/<UQL tvi; vv'e^VKvvvt aJJeA danttoen, &HAA0M. {OLuJ Y-Julft | 

^xx^e^L«i jjvudit’j W^S)ß^ Wut, tXa4 l߀^ec^U^>i^ O^vvua^^i) C/U4/icJc^v (uxXc/n. j 

°W* Vt/uft 40/vi i d(M& i Wcd\AZw) i|lA»<4r€A d<£* d/tAStch (huL j 

V^U/Sle J U* |e/vUA ct*^ 5c^lAoUvru^ (tvuxxh \feAA\/v^QAAAsr^ QAmSA, 

od&i 'l^JZUA* Sc&d^0tA&€/H i^ti/i’ &UfiXt VVZVt- Jl<3t/vt ^XctAX.clvt itiaasx. O/w fllad ^2/IcX»w& J 
VVwk' ^£A Ja*. 2A^vaA%A/i^| WootÄß, Wu C^/kuOIvm)^ ~ | 

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jcX^4o(j&*>e, ^qaXq. duA ^c^did^i \aJ& ck vl lötivYte. u/v*te/t|^ ßd^jjiA^ °üe42A | 

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Vu^vv, ^ ÖßufcA/hA, YjU f*SL W\£&A, ^tMsOVv^Yifr^ lA^Au)e # otou0 

U&^’iiAv Ot^o IaXi/L Kaa/x^ OoUa {ouvv^ (AacXl vfvAVt Ql£ijlMY\ VV2VU 

A2&/voU/i*<a6 t^xo^^v oUn, ^LtCfo/te (icXAvuOiXf %$0 CfoX'tfi. j&(/KS* 

^QÄtwvi 0Ä*Af(K $£ Uaaa) Vuju&. Ca. "( Wut ^Kvtfe^n. lie. 4Cu- 

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«-^GXu'U^t't ^u*. ißtuife. ^ iV'e^aAA. cAiidt2&* co^zx, cC&vw I)fc>y^nJU^ 'VvCtlj: 

VvtfXiA. VlfcE ^lA)WVO^Ji(XjA t ^a>S)e*/ia / Vn£&/1 ißc^ii^AAVu boJXt | io W&Ä 

oCodu VtctfctvuEcifc jCZ-aJf /k. OtM&d Vvw. UG^^k Jiiiu /ov- öljt* dl^e«v<£cm«. ^u. wdt^lhücl&n. 

$\jAj& ,U/vw yuCdtilr WQa^m. (Aa/i $^Qs*v)As^ yv\*4r V^AW'tc^C^ ^u. 

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C^A?) OuvdtAÄL SU Vvaci». cUayvX*?**^ Pioolt ciuz. cSciui(d^et^c. 

(Q£e/c weci«. tUKt rticXikW^UVl ?Ww4C1r ifrt ^€4jva£6^tiv! WttcXtfc- CJjl^Äav W*4€/l& 
Virtgt^teuÄ^ Wlwitlrv tCayvvvfe. ^ JlvS) «Ut a^^eiz>6te^^ Ufajuju^ 

St \tfu tift, ^<u4«n. ( ^ot>4eAiAca^, T?vviAajaa^. |(^h öUJeM. ^aa wwÄ JfcaA- 

^Cuu^. Sjuk/ibi vuvtvyyu^ccjfc lcu*t CiSlUJ^J VW i 3 W- ftvntia 4 |v^&Aäa. 

Clu4 (AäAv^ iÖ OQ^A^AAvS)eA^ cUnA Scirt&uc^CxlKs^ &** ftEoiA/e^ dit> 

Ji»a9 iwa rwiXt 4c4Gvn^/k^aA fLu^otA^AicXt ^C^Aufcna^ 

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(^uJCoko^- llß^vjubw. öUaacA \JJUx VlXbt^t &a. (Xu^GAiöUa^ lA/tvt« 

d/XM VxZcivfr vvwa ctuMCA ^aAtoi., jote 

IÄa4Tcma^cJi^uav^ ^wüc^»aw cUav 1bvtJ>e*i. )f8tt v/öa* Ja. ytouA^t 

^vn. ^CüLu/uyt>t öUi» ic^üEfjliaAii f tva^AJtvu) i/n oU*v aj 

^cUl VWUL j vaxW ai tt oli ^ w* ^»5 c/V/ixj^cj^ ooU> 

^ \a/i KAsnXinX ^ Xoa^jl 6jju $Ci<j£ai/ 5 uvl 2- eJUtt/ QA4- 

X\ 3-£ u/vä caao«. Ü, i fy^luoM&v§ ^TM ^i^UyS^iÄ^ i-5* 

Vl4>l/Vvdco£v C4^t vwt IW- Ja^A^A4<^Q/vlr / QA^ ^xc^aaJL^J^Jm t \3 Mjötafc ös^b- 

vcoct JjuoUeA^Oi aXtc. ^u4 j^CdJn^-Q) MOA. ou^do i<Jv©yv ItUiL (bo ÖaJüOL 

JVcuvmA hAfik. ixociu ^vt 

oU^ ( mJJU4 ) Vf UL U/Ut Aj^ocfe*. 4#4üb*. Weö a^L, C&^ ^clyJst f^gl^VUVvvoAi 

Q$Ao yvd/tr oU/h ^tvtc^n. Tt£<i ß/ivy>et-^v/»r\.. " / Y^ r * 4/Hr ^u. ^äcu^L^w. t d&AS otüx fc-iöGi*v Üß^jtß/H 
ölw ££ 4 ^^«^^ ^tlv/l ]c/ 1 ai^ um ^ 2 AAt^/yi. tlk 

Jt 44 ^U^u|p^ n^vt. 5*0 Oaltrta. viaoßi ottA^v OUa^HTq^ca- 
lfcxt£&rt. i Uit± 'JJMq/l - UJe^Uvwi^ ö ct foL^UX^Uotu Ö/u 4 i oiiATVA>uC>KAv^ e>vtC/X. IjM/l.' 

C>tßAl/»cXivv iÄtteA. Jj Tl^tte^UA^ öle/t. •Qfi>deX/*dcii#^|' Uv» ^Cvu.(A / B®(. 

^Vül * ^ l KVVA/t Vi^ocX cta4 ö(ä4 ^QAaACA ^X4u/l^- - 

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docA^ Ua/xCv\ daö W/ojvjiiZA^ öta*. fctivvtaJ^ Jc/Lory^ 2^)0 daX/i£ ^xoJzaa. V^- 

(f^XÄAjgA»^ |uvSc^T £4 Wfctl* lruourv W>^u? hax^ftc4» # ötflAi | We^£ VWft/V* o(a4 oJJjl, 1/vZ^u/t^JtA 

lÄÄjl^iA Vvi tX^ m4/U l^OAAAO^ ^ W )4- 3c^jv(ia^^q/\A qLul i(xn£ t*s, (kb\ Wo>|^|u^. V<r* 

i?AA vaaS) (Ja44tt/^ ok^n til(£i+v^a^ ölt« I^u4€4 J^C^U^UJ- flr^^£Ai^KvxyA^^ 

iaaw jo wuß^t gM cLißJA*l^^ Iryvufc |«/n£Av (^A^iSW' Iai 
^U LixA- fJü^. £4 /lU VJ^JU i/VM ic^xAAvyvt4 r V^- 

ßAAt ^btnM (X^d&Yv Av^AAo^(iß4 i t JoX^lIuaa^ t wJUljA. (JjOvt ^X/OlJcaa VDvi fyihvA^ 

a£j WotiJt^eAAX d.to öKLA^aV^A^ ^vt uiS) ^ jv/u^i^Jq 

\A/oG/ vtfctva^ • Qliiiu». (dx/wJ^eA, i^tiute/1 ^tvuC^A<£^Ä! j 



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itiA cIä/tvi aJh iufc&jYyhv*- Jvcktte.^ct- QlaajÄk, ötuwa tüw42^0 

^toAfc^o/vvil, Jo /Koavkv ywovu XccÄäA- aA^vioftA/mX/vv t (k<M öU* C&j^ßö/uul J'uaJüA' 

\a* s oli* yvJ4cJ^»a ^ 

WQjJLtlVI Zv*aa/Jüm) y&ft* U/vvOßAA W'arUb (Ui, d*Jl 

^ClA^Vvt<vvi^4>^ Y&AAJU U&^tÄA* ^Wa^te^S) eA. dLot& &*i* oUvt4Ce^vlCoit- 

ola^l 4«^ia OtiftA/lVI, \C&£*üL I^ÄtA W\£&A ^e^Com^vt^ lV«Au)e ,0^*0 ^vXaJU*^. 

U6ü^*>vv cxi^o viXfiA, Kaa/*^ OoUa fc/w^ CUciu &*«a oMlvrx W”a^ 

oJ&s*x]U*u^ ölßn, tXli/te/te ciouvvaoi^ (To CfoX'tA öu£fr,/tvva, 

JV^Qi^onje^^ QyfcvöL 5£ Ua^D Vuju^ Ca. 4 ^^aSiAMXRA E&A ^<vtte>n. Iv£.4(£a- 
V\ß- vC’vvöcA ^9/^Vvx^Ji^. Ö4»eK de*- O^llbiciiA Cavxaa/CXsvS) fctifa iCcA 

VKäJia. $ 4 *^ olofc, fl(ß 0 V&Z/fat^tA Vv*ÜLoti&y%, f CwS) ctootv. wtT (fotJtßic 

^4clv£jßlc*v .^It. cW^IüLa/^ *{«4 U/o|i^a4 U/Zül oLä- i^AlaiciXe, oUtmt. Mosn/ 

rruwM 4i*&- yxaatl a/vt- oIä^w C^tvvittx^X^ ^W(uM- ehrt. UÄhjx£^v G/lvwvxäa/vi-j 4*. 
dLvn. *lX/H>4e/iJc/£jL^^ . Lt/fcwrv vuiai wi ®wul* 01ä/l 

<J^Cl£usi^2a ^ua ißtui* ^ tVfe/viA"- oUiöeXi^ co3^<vtr d&m. fö>sv*w*t 'wiobj: 

VheXa Vlßi ^tfeuA^t4ctiÄ^ 4 ^av3)e*/w / Vn£&/t ißcHiytwi. JxO^te j^oV|OäC4 

oCodk V^Q>tivvfc<iw f ota4f /iß- Ctu^ü- k*w- UG/jv^jt^ ju/Et. /ovv öIäa Q^äz^vcEoaU’ Ja* VAm^fertJc^tf^^ 
IuJUä t U^rv wCofrfr v/e^H J)£iv*vftA^ vwvir C&A- V^AW'exXicÄt ^w iVfe/äfl/nßS^^ 

Jul oLw Vruvt' oU/vw p|^^w4c£t^u»ol tUw cta/vvvOAii fcnWtk 5ii # Vttcii^cU^- 

<jZav) outüvikL si ß KacA oIoav\x>u?<^^ -Piodt cii cSc^w/cI^aÄc . 

(QÄia. wodk &A'yv4o|: «4-t ^€4|va£c^>w, wiLÄfiAs < *^ a ft / *‘ w ^ /lÄ ' 

tfru^JbxJOüAjZ WlwicAv iCavvwtK. iivu) flUe- A/£^g&Ul^^ 

,T?vvia^aa^. 1(^h ipA wwÄ 

(Xfikw ^Öv8.4Ä%&^taJ|c^wa^ ^kSA^fjxtjL >M»XvyyX üj> lüAA/t C$lUJ^{ VVa i 3 H*7 W* ^A/rvÄ / yv ^^vrtAßAAV 
Ou 4 (Ä£a^ OO^aJLa^v^^ ^^vvia^cA^ 0 ( 4 ^ 6 ^oiA/e^-|OU^ 

^UtCfeH, JlwS Mrvut AA^Xt 4c4Gvn^/k^Ä> JLma^ola^cA«. 

^IVL e/^VCAX ^Ok kkyS) ?1 a1w 3c^uidß/ yV«-k icivOKVtj^^ WaA^ ftlv/O^- 

S'iJ't* ^ y 0 ^ fe/L^ÄA. «^d& w^5^, UÄ|*^^öte4 

^ßvvva^A <|äaw^ ZoaIcIvWI^ ^tckVfcclui^ JC^wa^, oU^ieA 1 * WVv v^CcX* \Gj**&**\ 

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§)kt Vtodv va^'U^Uk U/o^v|t*^ • 

4j. Wlvi hanihsAjA* | MA fy&tan. e^vi IffW ^ Xtfte^.^öwt^. itoßubJilA’ XottA. 

4J. oßiiXevjUc« ( %5otjU»/(lkvi 4 »^. JI^Wa i^HCAv %«^teAC Sc^fiA^^CÄ^^tcÄßA . 

^kw tuv^ nylr ^itACCu^ ^t<v\a/ t tvni^v 


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cio^ #Z*V feomvmi Qaa^ o(m^ 3Cdu/Uj£A U/oj^itM., iV&JU&*£l gUJ dltädlllfyn *wi öfe^. (X/ß- 

lllafi^Ui 0 U 1 A. 0 I Jc££eA t^e^t lu. (XuJfeAol*^ IVtVUL ola/*/w. *vo A r 

viXcivfr vvmä du4Cn Ißi^OAo^ Iteotbjt^vSieA^ ^xxAte, §ovv!fe/uw W^laaIv wociv ecwe. 
IÄ^cmaIcJLm^v^ ^WUC'CiAAa cU/w ^&a&C/h. ^G/vwv yZgft vy^v** vucuXx 4iMotA^gen- ^Wvul 
^W> u/uyt"t W2 l^i£m ic^uilöliaAil | tVÖL^AJb'VVt) i/n oC&vv CA^c>üd 02 Z^ta^^ \A^S^>Jxä^ öU/O 
vSc^ÄX Ktf. ! Wör^i oli ^ ooUa O^t W£cH . 

^ua. vA/vUeAZ dJj, tiu^yy^ 5 cm. 2- cJUttx QA4^ 

vi^JaJL e*t OKVU ilf \3M l olio^c^ 

WHslltijt Moll l^uoj^fylcu (jjk ^u4 HOa. OlÄo 3civ**v ^CvnixfU (bo ÖoJüul 

aAA^C^rJUn.fy^ kox^A SüJo\AAA^ hhu. KOoL t**v ß*^ 

öUn^t wdc&AJ, Vf(ß. U/UL AoJis&s** WeA^Q^ ) dks*~ ^cJutiät f^l^VuClAao^i xtw ÖwvvCßlJOH. 

(xSa<> yv^fcdfisy 1 'tVte** TelcL ^u. ^«ax^Lte/w., cLmsoUa* ^'öGimÜ/ ajv|^ 

de4 ^|Ou4«4 IC4a/i^-Qi(£<^^ icXv^J uv» V^ujä44«aw^ 5k* 

Hawc 5*0 3a|tSLfc v»ac^ otc^n OUAAt^OA^^ o(i^i?teAAv^kA^ 
^e^-Weto(^ iC^i/yvi^cHCAMruy, «amAA- |j 

o|^/U/>o^v«. TCÄttc^, j! 7Hu(tit(/uA^ dtcA- *Q&44jW^c^A^t Uv« ^aaaac^^ ßo(> 

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y^dfanJ) £f}b»A* Wv oIäa ^ 

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IfJ^CÄAjgA^ |üvSe^T ^4 WoXl yvovirv U/>^v? kvuo^Ccc4»i dflAi | w&j yvvftAA c^Ct4 oJÜjl, 1/v^4u/t^CA. || 

^ÄJI^A Vvici^ WVäJiA, ]^a>vtAa£R ^ WJA 14- 3uXj^i\AA^^/\^ qÄaJL fojL&t**’ cLqa Wo>Jv|vjeM. V<r* 

i?/VA uaS) ^gl44o/^ djlAt\ ifa/uAZA -J^t^U/Uj- ßu>v<^^ j ^ 

WU/u )€iaaw jo vn^A ui 4 otxijeÄ *HXaaA tvük yUrJLr* fljL6MsS^t>Y' Uvt Vi/l^tJ^ucvvq ölUtci^)c^ v 

^u ikaJ^AA- foivÄWt . {4 4e|uv>W /ua vw^>Ji.^C t/vy\ 0<^ / t«/c ic Ij*mv»A U>eien. / 

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^l'ovv^^vCLWV\e^v rfeA. i^Oul^WWJBÄ, VA (Weil 4u jLrdLn VOsJLil Lz^t t cU 

QwA cfcw. 1 ^M?m/u|W (il/S^Joe/n. ( U/v*v io VvüZ-R«., tvn4 

jetfce^v kuw/«. oLuxcJL cUe, (öo - J- o SoXai vuub_jMr*n. Q*AA*fajJ(>nw cUa. <av4t- 

jfQxr*&<ls*P 2uax1äA. l//o^wJ\Jtv»/C«ß4 uJ><2/v£u^e/«/fc 

^Ctw^ cio^MttÄC«. teu^t iiJL Vonßd&n u/fxCt^fiyn 1fcA\A*o<^A. \faAaMji/n tvxA^UAt 
J«. dtt ^avfee^i. ifSuf - U/vvi Sd&tA. yuc^Ai. 2 *vüL CA^rvyxj^. 
dal U/^u^yu düA jciJ^cl (xt ^ jiltxAAVi i^yv^i ^u<*4r. (UMu* 

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Xöt UtiAHid oli cU* ftWeoAx. V)£vn W ^ix-^e/wiIU/Kj^ ( claM 0(06 

((GjvJvÄm Jciuav Jt^A, ^l!a.&a } Vo\ gUo*» blZtoAikvMjy^^ 

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JoiiAi-k wt" -IcXt ft/t, UA/l-|vutvw<j£ii^» J'tttj ^.dat^aili al&t itUr ca ■ )2oo w o-iLi Jo£#n 

i(Uv(|i VbaXeA oU/w*. Jtijte OjaÄßm 

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feAMl\ otoG^vöteA, 6LaAv^Gyv^€A^£/u Cxyv ^0 t/y1 ^- Ait # 

VvtU Qt-O^. fecnCA* vbtApAAvn*^ Sci\fatM&** d/XAifc- Wi'tiL i ^Ct- 

%-QAfiA^t c^Jt / tv>uv«. ) vvtjU 4tÄ yicl&v+. Wa-jv|ue^ öiu4 ia^^^aäa cX^>o otu 

QrtodjiiQolcL oduL^dHf qx ckav. ochn* Pydfr&uA ^ J 11 Si^Cc^» ?b**- 

U^XAI^m. U^CA^XUojvt’ 'Sd^A. CciWit’’ WiS) 4 cwyw ^UWUvt k K ^oEx«/0t^€M. 

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IW&l«. (Xarv. ^tu«^ücA*Aa a/n/joai^v^ut' ll^ravt^iO^ 

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aitA, eU» (Lt* >vua wv ßa&OiJU iCryviA^^^tt flUie/fötv*i>i ru«, 

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ckd&*Jkd%t Wua<Wh Jiit wi cUe. S'uacXa&W«*' V9vu VQ>4 wc^. ow«*^- 

C^ l ' e/v ^ l ^Vyv>%Ä^- öteA- ihcul^WUO^A, W Oi/iAtA -fcc iLnrJts*. \*aXs. ke^t, di*. 

*^A^tAv quuA dz**, P^aM^vw^yt f c^^y», -^o wtßiU, <»*4 tvn4^«' 

jejUe^v- kuxacgUäcL cLe,(oO-Jo 3 qM*i vva^-dc^ oUa. K^u/wje* **£- 
2uac1ä/l l^ajvJoe^u>^f JiV»<l. 

QtM^daMJUU ttUfi irii. Yevßdln lUxO<jji/n U2i^t^t IfaiO^n w»^i* 

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G(a£ 4^ CtcccX wvi (&VHÄ* V^yt ClÄAi- 

^tlxL Xöt uftA/nd, Ciui ^Co^t x (xi^O (Um {tWc/lAv. J^lHYt iod? &tMZrxJ&sn t CÜlß4 cLlA 

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CaA/^£aa^! "1 i^Oou^- cLosnfi’ J)ttwvv^/^uvi€A GetdluOr 

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54 


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N?50 


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55 


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öU- tWöUr olfl. ^ AwüUiia* ajiae» Q*Wl jvat« jv«nt «V«c Pt oWc. ol« , fa/*.c^»te/i fl ^ 
i|^aloU^«M dtCojKoU- St» OA^vue» ttaCtvi/t C/**. y t'ou^ -^otwfc jow^ßodEw o- ettfe* cltt 
Q'wuvtSlim c^*e >vou» d« *wimiwiw ft/vt* Pa. di^ix-vu* ^u« fc-jvoi«. ^^*^1 

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CeyJht. da« aü^jt&i, |va/tt*Me» a~ ceßfle» dt 4t» awÄttw Ji*ii}e»_ licJU •jtaW jiLi-ll 
JltMti (lOMtW dt c££» 4 jj®\d-i^W. 

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jtsud Ei» Qsim/u jwtwwlfewt* (Tiy 4^) j t*** ßrv<i*ixX>A >0. lu^vjvwuvu«, jiwuw^c 

jyt Jt'vfe^«v*UAi>t Pt4 Ccx^vuWm ^Tiij l) ta^u»U <|ue d’cXvd^io -ßw »w>- i.-u 

jVQ/vcU/l «toaCw (^Cj.^0^ jov4* jwiA dt» Sovt t»v|vw jtOn cfol Q/^ti 

Cdwuy>a KvtrwJ £' Qjt/ti/Ji A}a oTvu- (^ $ 3 ”'5" 4^ - "1/W. / vwÄxvwlru üW Ct^fe olfiAAMe/w- -t a " 
Wu(J^ ( J^ W&jvu (A'ittfoi. de 1^X2“ 1 Wrv^Jafp- 

^Outixtt ttsnAnaJlt. juXAUA\« Wwfca« (X/\G^t/vO&iru. ■öiiyvt 4 - dß f«4 ^N^-C/tiryvJ e.cxPe,SlÄ^'t^ IÄ 
CeioW^M^ OA^waWW ejud Ei i^e«- dt ce4 dfvw^w cU»S 

de» a^Eo^ de.£Wu 6o^w^ dt vw^UjUaW d'u^ei^^aA. ß«^: 

W. T^ajav^Wwj e^^t. cjue^Gi^tt dt W^j jWt ^ ^ 

dt l4c«v*vte ^XQ/vSüm, jvta4odPtw*~«A C/ovvie^i/iavXß oC l ^ r,r ' Ä cdA^vvt« £ ^ £l 
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GrEovwW. clea^ 

jVöte^surles J^r^naiviiB^de i^uesf jaynilje^APuc^atelDi^E 
X g. WacV du Ae Riefle, g 

(föt S&ooÄ oU>S ±\A4jj«^u^ üL C 'guX<l uLovt ovW: jxouile! (Aoax^^vw 
-^OAA ioW|wi«^UAvAcdrC<jU | 

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^ iCJxt^QAo^e^e ov.it *w U^, fJac Lo^uUU JLcm & ^v^üticu. 
ife? *tCt4 cUivvnA: i 'iCrtA «W**ß dU*ML*.JijuvJ aw« 

h etaWtr Jiit^ « &v| ^ «'«taiUe-mW: 4fcO ^ Clw«^ ctß* töffun^. 

Jc«£U<. olw. tWCivrf. QtwvaU. \)JajXa/t^ yuruA ck>*wiÄ ; ßw wv^eVvvÄ 't&w-vjv* tju«, 

-^4 O^vtM oU. C^ttt^wUtÄs., tt^itoutvrw CA^vt^u^t 'tdLfc^t a* !«>» Otl^vwe { Pöl, 
fe^-Se fi^t Qaa a££ßwia^S) 

Ji&ßef C&puuioo Ifai cu/c Zl££ (iß&navnmd; M/utcAet. 

oLjt**1 o^ cUa^ »mtvwJ «4* (U:t v Wc a w i'o^t-vc t Ji wu. jiaWt oUOcJx 
4* &oUe,v«cuW jrW- C^woMt«. iju* W ofe^ wt vJU io* (bl &Vw*fc £i 
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clutJL U oU ßü^v»« lPa a^uv^uitaa: <jua:&, (Xß&^a^ ßttex«- 

-%<£<& /- ^ ^ ^ 
jwvux-A' cu^a <UjJ itv, e‘u*a<p 4e« <W flUwi £'***. Cc^c^t ^u, 

voywi t^,rwiS a- 5^>U tx. -(trvwv^ U/acfot cUt ote.J/ue£& tbuwkj <|u< (L 

idc^cU oU. ioww. 'ICWeM? £&• tea/nAiM : dw^2(/{yemjx*i^/lfacAtf.' 

Q Sctcut Vrt&gusu. 5Z »vm. <U oUIoavuSa» .•£ !z/Kv^tA^>i>%4c 

Hätten VyiaX^ |i«4** j^V^O^rv5)c . C W Um J|lA<Uv€^Vky,- 

tcX£4S<z/Yi4r c(/ ia. t^wtt dfc» $ütou>\Art* Oyx \AAQiß^i., ävc JLV r * ? 
Siio?«. -jjixyvvvM. Ew &frvtT4|Zvm3 Vu^taiXßtJ: 
ioWe^ir c^jiLUft. a ^vi ^s^cao^€ j Ä. yiatvvi dU** 

Ji/taJvu^bu/ca. 

^ 4 a^C-wcc oU. torwfe tvi^icca^üvv CjuX jv£/i>wuttt& oU 
Gu eKvuxvi^ JwU Oü94e^Q*vJla Jvoua^ 

cWiJ^VVvviMÄ^ C44 Ci^viÄ^, jvXci^aÄEe^vÄ^ odpi£x(XA/yiA 0 \a> €t(xM^ 4\M. dC4 {o/9e^9 t^UÄ/' 
wia cow^wkAtrdvv6 i<w>xäa 1 ^oicte^oa viDuA ki 4£ |u>u>^tr>vi |^u6 6ViÄ/t t^Uxcou^ ^vc 

l^fcx^ivv^aorUr'. 

Sc&itt, m foc4 u / dmand*'de juafa. fioinfa du Jecorä kn & 

tiimurt tfcU ömU Jwunfa, du doiöUw Jan. & Juorui'cßcufue/uind 
Jci/d<Aicüyii: u/nß ozode/k du ni&me.. 

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G^ajl &«*c et’OjtAC^wtA öt^/eA|i|it^n*Av4i "4 UA (udto iAJL ofc- Cjete ^CL^yvvt2&/ 



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C* -tmAye Cvi. -j*-vile olatvi yfcuö fw a^nuw Cat^vS 
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®* «^Afcux Juvt W^v \afJiuMj, <yinÄ<dty^oi </kco wvfvkfc. e£ovw d Vti* iWc*K/^/*R'eA/iA/ 
^ vu t/ | uOW/,£t *'* \ f»Oi , IauXzo**. JacjiA/^rva«:, £ U/n& 0 U 4 oUa/vüa/u« otu kkt»»,^ 
v»utvHe. cjcct, e/* feGo*Sto lae oU ii ihouJt j^U oCt Üeia/*. 

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U r iCj^X a\ c(j 2^ i/2/UZAVt& f^ytotflL l/H t/J^/vEvri - J*{ 9 * Jß/vMT. ^e.V OTIAX^ ^ (Wvf 

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^X/txx^e/vut« oU-T<Xoe^. 

^yvfcue^vwte! ota ißdoH'O/^.- 

^k/ttvdfc/ olc-13 ofo^euji. 

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^0V4 ^«rvtA fia Cxr^toia^Vv tfk WöiiW -pfik/2 d^dhowJr £A^ 

s wtrwi otowv^voM a~ |u^z. iux^ccvv^j ^£aT£& i 
dßAiv^A VA 'XC/nO&cIcjJv\G/vrUfc*vA, *^UA j W©w-* *£*jlj£&OtA4 , S^LOw4 

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J$Q(M/)ne/rvtö Jioun i&toui &C £ 'fufrfovze de/> miccmvtw 

C@u&M/&> n&uc^£Ue£^Pid. 

» 1 ■ — ' »T-aggMgggBgga—■= ■ ■" — 

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Cfc^ft olfcCMlim, C®wt*^\A*e öt Ow\j0 vwi 'L&Oc/Vtfc '■Vvsex*. (Xac £Im öUa* 

Cfll^vt 'Et^'U^Ä/fc^ wowvj (i <Pdjug2u3JYru<^\a/rJC C<>Mvv»vu/m(^UAe |\AA >/Kov^ 

Qo^uMa lßn*n«\4- . */rüi Et -te/«fci & E' <Xcvt>w; jufr-Vyi. s 


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<( 0k~Ect‘TfcVt4& -JtüaWt-fti« ,Owx Vwoi/d oU iÄjMS^jrvx^tC , UAVtoOtfl« a tj, -J>£XtoÜA» 
# (juutc 1 *jl Ceca/tbe V»t<^C^tält£«t#a.. „ 

«jjt* oU AfiuxAiVc^ dfrwt cdUbu di dorvv, ^tvwc* • Ct) cj(n£k~ 

n tjw*. Couwtom, öl« Eo- SuiA'ii jttwoM; a'Ea *^evu« ^«.'oltuxEe OWt 
f (Jto^u. Ett^PiAmc^aAAX* afe w/^ jv«aaA^' <^w« cx>vv\^^fUAAaXsjvu 

^ fi4r j%aA/tu. üvtexyx<wvte öle Ea ^eötßtcufcccvv ■^jiÄjettoj.iAA. t w* im4r 

^ O/ce/n. 0|iAt c(«. v^Ä^w/iei ?A o(ä GovuoewÄ/ßtk d&sv\A $u dh<.xA ote-4.64 -jt.o(£2t£ 
ß JfcuAcXt&te/Ltriii 4/t cowee^vt ctct G^*a Et Cö*vtvv»A|^/vvt cx&ctol 2t« Coia^eaaA^ 
"VQUAMC <zt %Ow4p 

^ ....... ^ l&.cj&veAj ttc- t c ^ ,aC/ 'E£ovi - 

# (ßeAytfw. S<^tewfc / *e 

^lA^iun du CrxfvS &ßdh>d*y . 5£dj) 

^ i^ö.'btn.at "^erÄldii^LiB . ||i rf . 

JjfLii-uri/e^rijjet- ^a ie la ^ra l^aucJ^taV-jpwisia 
JüecAvtcAeä' ^n^e^n£^7t&rU6. C 

AcXwJC, YvvJct <Ut IdiOMCg. äl'ejvMTMvgtt Sc«cvw^,e«t.^- 

3|fir T^ä/wte. cte4 OwA>i<w^t* Olc -iH. Ee QJUaaj. cLi Qti4tti<x£<xrYv>^t- 1 o. ^üe.. ^ 

«&A fxLntunti Sun jvncei&^nt, is&iaa, de. fad eaeuiteu Pa. Mociton/ 

l/ati £gcudj&n, t fßtm/n fp&twt. Afiirdtectoc 'fnodt'&d a ddfröddc&M/. 
£y\MVL üQjJlX Ef0cEuUA£6• £t4 Qn/YH/nAAti öLw. Cft/Vi^OK üU. JilAJjX\J3?tl£ t idüAt .-5t. ^1- 


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ÖIGI L,ßO GF*J3Pf}I Q üö 8 

v* Pußuees M Iteucf^&ei, fttayi^ice £?FyPG£? f^ei^DisSe 


Jam J8SZ __ ß}_ 6. 


J&^eruüJ ^WM/dujuM. 

^^>0/ $\AAO<XsfJtl £X efc, Byv 4#J W'' cto-rvj VAlr*VCl*rvouJI» 

OtoaL&U^CU , jj«A A* ße qU 0u>tCoAouvt^a, ct f ajtA4o ^ . £m/3q> £Jtatbuuc/ 

et oU^CA-oJjti'tfn d* f 7 Jl ßßt/mxMjvvej : 

/; JT** cMrm4 !<nM lu i^evi^-A öcecux d ixrue du 4e^t cja<€V/2^£4 ^a^rrJiU ^6 

^ de lfie^Ax«,| ce ite^wc e*t 1>ute u/we ß©w4 sj*ul Aatoi«e. tSwt ixtv^cA«^ 

^dee^u&vdet, ß^fow^c ^vu. *«, xeXeoc ouvf ol®^r A-ewuLtu 

i^ymru. -? ‘Ae^yyxXvv«, de ^a/woo/w «^xo^al dt Tiavvcc , (?) >* d/um axx - du*u4 de. 

J 'Yv^Ov^Co^y^ 4 } */t IrrJfa, d«A** € fctifu, Un* Vt'tA/vr Aa*v\C dutCxfut JL^Wtß |Oxi- 

f failsdt ttov* ^c*/m/v%a*6. •A*-du* lA 4 d^eße^wt dfex* C<MG|utCd OUUtC C4>uA4>iruy«e. (AiCinvil^ 

^ «SVAAAvvordc4, l^uvn Jl ivn« eto-vft, t Oxdae d 1 , ix*vAouxt -^awaxÄe. Üu iXfrvfr yyt^rxA^jn^ 
^ dfyiyn&nAr ßu ttoi* {x4X/vuAe& 'jaA/UMtfk/vxt^ et )rvowvA^eAA^e<6 cTvvw*. 6p4?u^* Jo/nuMl, 
h o^\aX ( cv|vuS4 £U)(nA jouA^vi wwe, *£owo^vot U: -fnx£t«^yvtt CoAAxCTA ( ie 'ttOVUJÖL ‘teoUxyfe. 

^ a C um vnixv^ ^AxUAA. {JJva.c tu VbCu/f* WvOwoU'tuojVceA Ce*S)c\/nw»AAt/^ ÖM.u(Jftt. 

^ ^§dl ^a^yvi-Me (kltouK i'etcwxoUe 2o^cy^e & oßtTt'yiA: du. ^x^x. c(u|ve^v»c du. 

M cÄ lC4at- vwcu* M cLl S* ^cie ifowXtaAA: 4 \*Cvw tToJu) (V€ | CAA. A jv^u>u/v a - 

^ ybdf ^voAto- ^cmj* du vrux^/üv«^*. «t-A v%e jwtxpu^ ^>«u* ^vu ca vCaaam- tx***, 
n olc#WcAe et ytt'ixA -jvCt ^att>xkaA *|vavUd€A, du E^cu^cAm Wouxie-^(e4. ■Atöui (jta- 
^ ce a ßa du |iaa«a^l c^u'aAtutest -ß«A dex^e \vJjktA iwx -ße c4ta**^ 

^ de cyue^xiu; U fcut t^ucüi tavu |vttUv4 de ^rtce €4: d^yte^uu* 4 

# 'hbr/C |wi Aa**. C^uuuv^ «Ar dovv^xiUxit' tvwe. C wmaVcIU Ol 

4 ^cs*yvuuCle. ß®Vl d£e te Vnxx^I^vßva^ Axc jp^ouxt' / <^xx>| < ru^) *Awwc jA X\aaJ^. ^ 


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^ W Vit jjLcA jvOÜ vtfc * c Vt teuÄ 

Wwt tvütiV. Sw -iöXOU^VVt de 

^ io- jua^te oUa {vueu* «t du.'**»*- 

^ 'fcOLtü* de cette OÄ/vUÄA^CÄ/nce, 

9 Völ ^Ourvutit <3L jvItt/OC oLfevt* ieS 
^ oiAawU, <jT cot* du ^v^atie, 
ft AAWft" iil££dv*drt e£öC& götouAle 
, ; de 4o*. couA-ouye etoU. 

H Ja. jueite, dU ion eCturiftodtovi. 
f &le^aiiWC|ue et de fbuC<m- 
^ ^ixvwce olo^U Be (iel. v 

o^Bvvtx^jve £t ßa6 wVj»öi 
d*t & Wo<vv\ ote Cettfr ^mitCe ^ 
iruH^i cet& te^vS)c ^cJdradiiW- 

to&fifJt oJJLaA iX>vt o fa Couvi<vtCtL 

^vwaue dei de Qz^a^e^i/teedl. le* Gjxwe* cKoyJc it ^ckaJa ^owt §%Vw ceWe$ de 
Cdte dU^vift^ f Vou^ej^ ^I%i2elf$ce& k / fcxow^ft. ivu)(^vu^t vvyvtl<mi*ji 
jle ^vUaaBu; (Vcu e^t \eVBlement dUoe. °^X -Juij.. CSdenm* |tcUu</vt oU£oaa*U 
du de ^e«^ewiÄed (clV^. wwe a^vta^eBCa. wovM a etc! olllCe^^ ^ 

5^ > oa, X.oU 5a<x^ewtAÄ<t ) * VTe^dLatolj» Svtua» wwe t£/vv\<jMu^iAe* Be. 
duivw Jev*vKV 'te^A^dA4AAe du 'YvwoCetfcif aeJaXcAe ; £e txovxc de 4odfit €*4^ 
<Xctevtvj^aA^yvO' de oUaa^ eb#tBi4 4e-^Aeu£e*. 

jjr>te/ Äurfe/ J^mairie/* cU ^u^^mvlleCj 



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pn^ieu^ de PlewSi'wt vie ctowr*e iu Qa/vwu de Be dt 

^ue {ev4 Jcrvinroe tu .e££e4 icrvvfc -j*(wi Be 4\e/Ade ewevte UtdeMÄ'. 

$ adeucc cfiemvnt d &Z . - Vi , G 4 t' C^iÄ^ouwt |>CU Vjj*- 

all de Jt OOy^düiy^CAJ^ ^ue CQA öAa^ 4 »wt d«4 A>v^d^‘a»4v#vv4 

ivJcA*XM\&syJCik <k txo^omA it CoiA^t A djlA \&rrJ^b . Jjt ^IaaA 

d^u* Vn Xe^icrvte C4t A <e vwe e^>vyvPs^«A^^, Be Icquxaa. cU c 

u de H ck*nJc v^pvU vvou4 Scrrrvvr&A *C*AsJji*A oU*/v\4 wei 

der^ |vaudu«tu etvdu • ^ fa eesM^ jaui^tt Wi 4i wmU c^edtliu 


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QUA tßÄAjat, dt C^CUU^Ä. UföidlßA VC cU Grft/wÄ ÖJ^IKb/L j *1 trJLkvJW. Lf W*tlir*lbx£A dt 

dwrtvjkftt'. £ Zt\AMgn l cU ^vvnÄ- u*l jUzu ßou/3ö / ^uy'de twt 4feul (i^ai»y 

d , w»^ UtzcrCißÜa. (, 4U-). 

jiu ia*rtrvi4 ^ue Jfiarbt } c^vvge^i&yt «4- %2a£aj*aax ok 

Mf £ ÄvMj£t%e ccrnwiw^v du cLcoqaam "bosA^cXkj&i düL jcHv^JUe. djtiJc u/we SvaaHi | 4 !%£~ 
het dt "tbrvdu, öl $w&3ute |w*e^w oT w*v4. 3f du (tu vudm/ie£ d/o^wu/tfot ^jo* & jeeow 
L.fr^bt OA^vvoifuß. de, ioJ^jJJU, 4awt JcMia du ya/dcwUfe olteaMu öU>d 

^ WH« a '^rvt ^vaA jvveMDutvi. 

vjtTUtWziÄA. ft Uvwto^fct\ C^fc ßt d*cUu>Cßz/>y x A^ olu. • «rvi/ 

jvtwfc C/vl jvfU ta dä^ a ta Itco^o Irw-vtu. du. XVI? SxtJitJLk wn^Vt Cfl^'U da <atfrc a- 

j|UW|lAC VvOLU YVU>vfet Öu44l^ ßx JouJlM- (|twt J Ct 4*4» ItsJd&YVltrAÄ • df 

|tff4s- W*-* OlTVvvvO^VtA, Vh , e¥*|vXLVwe/l CU*i4V t tzo«<vZ<l4>WL, • d&Msf C^tATLsreU, 

kvi^ui 3t O^A. 1 VI*. <UrJt Wcci*~rvYr&rUK cjua XUvdta* ol‘u/>v 

(Au CorJCcnuA% 4aa c&O^Jvrn, -jv^yyiA^^ • £ Ky 6$^. 

^Cl fcrU ßfc* juttU jvUW^ft^U jOVt-t ^StQU *JC fewfc 

^ X/||? ii’aci* t!ft du 6x4i/vvcÄU de. 2cuJa/v*vi£i^ TulAo^t ja^dfcoemfc: 

^uuiAö a L dtAAtc cJiwurnA d'n tt um, <yu?ä&tte d ‘cvu^etfvfc evt,coeax. 

ilficEt il/XüAAvt 4 l C/CovOötfce oUf'j»ftAAAi, Jt Hticul* ji*v/vcjvu«. ^| W VW- oLt ItOüw iaiuA& 
(hA ^ €cu44m $(XAAM- Uruoaae Q^Xnx^ro^A, iu Orv^fewi^ de Cette j9k‘d4tf 


fjruttfeft 


ÖUx GortA&~OuU,. 


*» V?«<ydtiu asvvn*we4 de-fa-vaCte vaa Cövs^cx^Aie^ |pA#wO c^m* 6t ^Vw^de. eouA 
i«Vi cta <|VütAzd«4 a^ (Aaaas{- dj(Ay\xrv\A (A. 1 on. ^ U wo\aA ^tuowt 4m £<rw^6u/iO 

Cjwe c*4 an^jeh jwvWt ceJtteb 4a* 4 oxsvva^u Oz*4a^yvA»v«A^WAA4e4 Qtei*teb<M* 

SltAb^QMQ: aAr ftu du, 6lio6t (k&kjüvSL. Qub fcvvvcvuv^- $*rJt QaaAM, 

t«A45xdaÄA(Viev4 ; ^ jlztu^ OAAtAOvW OtTj 4L Vwvw Uv Ox^i^yW d^o®Vi OWvoXa^uM, 

tt^ dwtö/uu/mt 4 aa 'XÄcyne de ^öl VmLOvvSaw de. lftoUe*A- 

J)l/hacXM3ij yioa/vvAAz*czu^' de dt ßa WECc dovwu^tu ftAmtU 

C» - dzAiuA , ^^1 4^Wl 6f Vveryw dt ^u^ 7 o?t^' JiovS^ a um (Xaa^Hc tCwA^OVt/ cl (t^US* 

6UU4C pleUcc cfiwvoni d al, um c/u>L^zUt du mime an aoeu/i vtcons 
fion luxitetsunt^ccuMi dar, cnpcunb*. 

Cft tj ft ße VVWA ^C^te OA/tawt GjUA* vcw^vte. a C^mJL\a»/K. CU OVmtl €m Jvto- 

ÖAAf %\xio&lÄ - 3i(XAÄj. J^Out* Wv»t j\dtc <yewf ^£o^U|wt. 44i" liw MaSi*- 

^aftvw^JlrCe.. Sa iammeAot JlOVfl tF'lduCottÄ - 4 oum«. d« , Ä LrUd CÄtt! jv&u tioudr 


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QK*k düL t ^jil£e dxjL Co*AQA$JbuL dJIfaxk 6iAÄ&tcUAAmM> y 4xn**^ 

dt iniYumt, fJLuivuu* SftLdjnJt C'oJUic f Coi **oiUi* d l UfiX ) ojJom dt L 

ieuife ItÄ^vicIva e*c*te dt U Acceetee gua Jva^ Mo&y a ßx c^rOttün du ji#i- 

^t&tvClSt t fe* t 1 ^CIa/Cqjy>& OMA iü/n., Kt Mrm cU 4a / VrUAt. Qx* HL* AA/mU C* -d.ediu4 ^U4£^ofe 

OtkxO^ptA j>0«A ß<L XO. «Jknruu^ IV^Vvw . Oua. Cß^oEte/t %JtQ/H Oü/jfUAA 

ijoete axdftf dt J(ioöia&. 

<9? <2*t -ji/iofcolEi cjue Et c^a^tj, d'ö/ywi, ivvEdilke au. c^a^f» dt <yM**ltA t 

SpJr e^rv|vtAAmA^ GUv^ ÖA/me, (jüL, Ylsmct , e4r C|VA«. 6l &o*v YuxX4ia*Jt <xj*x*fa!■ 

(jU^f ^ncxU de -f Vou e*v wie*woi*^ öU ßc^vb^c^w oLc c^eV<x&e/t. Gt dea/KAav-^ 

Vl OAyXrrJt ^qM iaÄAit dt ^*yh!rUtit , ßtX exvwae ^jocvtxv^r Owvwt (V^(n4 

SoA OtomtA JOauV o>vocii^u^tiw ; JrUA*l OuvWt a/t&ayvne {* fi-orrv et Pa C/LOU&'- 
te ,de itftte c^u^ajßPe Je txoxuuoL j^aata^ Pu wve*vuLA cxSuwtA ojoe Pu CXuX:-tU 
hfaAxJku a &. 4eu£e d^exi/yvee de ^tvnoui 

cle c/trC§ ö|ue j?aA» wwe etiAole. odtevdU>€, olei VweAA^Pe6 ) 

juecea o^voujttA t IcexxAvy t etc. «w ^joxanA^r' o/iAaLuca. deteen'vwv^^ oa>cc» 
|Jtu4 de jt/tac^ur^ t^Eu^oiAA de ctd oiA/wvet* an jiowtaow^ ( e»v^aAtvuAiiai, 
de cJha^ut VdrvicJC\**L et ßct Ae ou ßV*£)i4Acl«A- e : i^wu, 

eZfc eit clue. (3t^c*^ot*\& vk a jvoeu. \XJ^itAiovvX de *a*tea ic* f n*.<x>Pyte 
Kou^uce c^uÄ ^Ca/ne evuVte. 4u/t ce4 ^«novt* ; ^ Aeiuci^ai de wuta jtacArvtAÄAu 
'Xe^PttAcÄe^. 

^Teu.c^atet ; ‘{^auTci 4fl£. cJea^, dt^wuj. 


nva a ^C/ tJ r 

JVtCvi Ow i Olmq^c TeorvülA^Cn^^) Ow^. eiaj»4oldftuA4 '• 

4 % Jh cry^TtAA/u de Pa ^^t£vu ct^rAmeAA^ < ?(XAx4 . ^A? d CXATtuP 4 tfS£. • 

t. j^c ^nee^ JfedtAJhsJki Ta^X^ A ywQ^oLeoOty^, 

StA^OiJldt - Ä!i. *^l-4- Vow/Un*n*xivv vOa* .4,^a^c.J?r. 

i. jftee V*ufaofce jveAj^d . ^OAticPuu^ |via E|eAaioCdC ( IjfXu^VbiC e- 

Pw a/w ciw VcA<Lvn4 Im. ßavti». d« iH.<ü / itfl‘. 

•JfauA ^a/t^'c^AÄittCrt>»^vA 'Wc« r »v»><x*44Ä'nA * Ä duA/ntt/i joi*/v>ta£ ctv 

’i? Qt/Jiidlt. tvTVM OL Cf»v4(tOie/ lv "»na* V <Lr*i- TÄ'VWWHfrvJ 

V‘Ve^wvwt. 

Ji-iwa. Ocw^ Orvy^ti. a ßtofct/wu de.'taw» OA&Jjia o^jl Ct4 |<rwwuwf 

|xatWt.aw«A^t’ ^UA^^ien. > ^*tv^w»«^*uwvfc a ."Ca. 3uc«4«. 


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M Xa C&o^cÜa ole fcLwA - Q-^lß^ä^uy»^, ( M CMa /y JlnoLK ] XoKta-d**. 

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^ ywoi^voe^ öle« Ccwvto>v4j wv<ra^ covwyrvt. ca-Air« JWtefcxc KvwIiou4r JtIä-cc 

y öLo/wj I^Vdre^u-cwt x qSJjl cl ^ie^vvv|vt(jLce£ j?a/t um. nwvt,</t hi y\Am**tC, 

ff OrtdjUrtA OU £x*M4 ( Ck/u. ^t^VvSy t«X|aet öt&# CVyvvc^UA^u6 a|r 

®u<ß ovi de TTlorvUjieAAßAv/' j»a/tie c**uii d* Cfl. Y^kux-ii ( cU? 

•^l^XtcXakl/ J»*^£ iÄJ * 

„ i)u • dftMv* (i u. fc, j/vtn*A?Q Sol t^tvM do/wQ iau^AlSJU orv ^vfc^aßVi- | 

e/n ClAtk txCfcuAU^ Ccvd3e/vuG-t umGu^tt^ Co^cxxmt <£ SfxirJt-fllddvoi eAr 

l(ÄjLA/ti&uis Z ouaAäI uv^iä ej/tfiuvÄe *t©vS)e cJtßa^touAr la |vOA>tue, occ-CdemAaic 

^ (^Lt\ 'tä/yyv^vCe, 1^0^ ^ace cxax Yv^aX txf - . £» Vct-cOLAA^j olcryvt ^C^VWjv^CUA- 

^ ßa xß^jaAeiÄy^ou.iyvxA; ßa Vuyuji. J^u - ttaoio-uv* da 4<m. Lv^cuija Vola^a Lrr»- 

H -JlCx^iiAL , C^O^aA- c^O djwrJvc S ^ J^cltaS l ’« c JöU O^Xaa.cA\jO. v^w. CKaa^vä 5 CMmA» C^ei 

^ OuTl/vyvovviM de# cCflrvA^t OmU^vi4 C CUv^rw# ^Q^iruAOMjÄ de Ce4 d* - 

^ yti*4C4 -^u^wia- 4- >ja^uA/VOuA- dfc Cft/tte. C-Ju^cvvfr'kv^ # ^UÄ. fc* vtfuu** 

^ cdcdc*XAÄ>vvt* de. ^Vjru»c|uÄ» öte l^occco|ja>itVvv de jVcXac^oI«^ ßa, Cov^'de'uvfc 
ölcUv« &4 CXsyssvWA 0(e 'I^IÄ a -{ 

^ qjwuiIsikJC ata cu^ctiaA&a CUv^ (X*a*aAs>aA {/%tx4LA*r&,. 


OJUy^AtxJvM 



1 jffiwtaA <J^C(£te/f? 


S CWi^uÄxi de oUwvu ioi/4 

Ce. ttt^ "^JveocAme^AA.^ |t Cej O/tvwM oUa 
J iajßte*; Vv^wj v^ewowa c(^ y*£ JftuXaA 

iJ^oJb ,JvU ßeo 

G0vw^ olcö ^Cb^vVrvW, a' Iol CoZJUo^d* - 
oJ 6cw3Javv dea J^cXte^ i» t d * OJtjLOX/ 

Clu tim d a/ufcrU a- wnc d u/yue. 

_ ^ -kucke de meme. (h» f£Q) 

i|^)l?lTl6][Üi^. ^a^tcUc^wrvi. oit4 Ättivtuw WW«:.*+ 

CO>vtlJl^TÄ/yvJiorv^<iv*\jeA^ (jlo*^UK4 *t J«O r Vv<rLÄ«rtM^ <j(e4 Jvw 'C Ot^VTtC 

Om OlA/vTvt* oUo ^a^nc^aa: I0e£^»»v #\i$a£e0ea/n^C^ < 2u^^w^^ Aaa«^, 


r- j r- fe - "zrrrr.: 


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T0U5 DEVOVES 

Souverain 

comn-ve ä la 

PATR1E 


\*Jb Cok^hoIaa %4 GUavlc* ffta CosJiiMA *, d*/l/vvCcx€/* 
A’ ita*/ -f^ Aä\qaq/*Jc*a ßyn^vw* d®. -2 *«?cvc- Sui^x 


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•I 

!; ^£/te4/yvja«i 1 Scßu***^, JuvwU^ et 2je<pe-. <fe« <X«w*v*vt*** 

Jütvwi€£a* ne ^*U*>®/vvfc JtCU oicuwo *£Ld Wvvn*r\A^*/v£ * Vtvt^e ^tovw«/*^® < 

) /Vv«v«4»iar- «yi w*w« ttti(/i»»ie* <ift* ca.ciU/W «m eivt/ <n* y**Afyjbt Cinäl- 

CaA»VrU. «Calßerf. 

Jj/W?/”W/tt. «C» <A« «AT i“, oU* Ac/Lwüe«, &. Jf» 5tf,* &wP 

S^t~ Sy“V* 1 ^ fco«. _._______^________________^___ 

^OCAArtTAÄ/vvJ&j ^ptAAiw ^CAAjüt. Ol $,'VWtovu. &ä* &/nixe/Yw\*A CovaÄäaaa^ 

YVHAA^UaX^oU«/». 


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JjeV i r JUJ c^u. «1P ■ Ji.üirt^3» 

_. ■ * ♦ 1786 ♦ 




’Suürw) 


*£i Jfi ol'fiUvU- c»wtv«^ix«. •• *4 OMr «w j»aA. J*l? AA-^Om^^T, fAtiMt. 











P ^ f\Q r:h l£>iq ues 

SlGI LLP GRHPfjI QU.68 

U yPtiBufeB k Beucr^Se^ par fttoui^ice SfylPQÖ f}G7^Dis<Se 


JuM* J&S7. AS7. 


,&& j\xnrrwvujM) dxA €cti£ ice£ jaU/fottX/5 (6\a& te4 

(Y~öOu Jtl 3,JW) 

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X- Jtyoutöow eie J^feAAxJacutel. 

i cC 21. 

<&u» QJwXa>Vl ex C&CXMVL %LA d^ZlAsrUkä O/vrMWUtA CuLo £vtee4 i<JvlT jsOA/ 

-ü u/w AirUr OA/tta* de* Cbmtad d^ ^e^^x^dte!, vu>u* OYfrv^ooe, ywtxe iexx^z 

<d ecAA/Mcrvvi 5iVL UiAArt' jvQvwfo (X* £ , Ctwde'yvvv& ioJJ& öte$ SUra£* ( Cß»SfeouAj vt/a 
ru>u6 iorvvvvvxÄyö ixei |)eAA tCOJifa, du a, St-O/vS) yhvrvtfW*/ elU JH. F.ß.. JfrwAe^aU ^vüacjuü. 
Coi^jcä^vc ta Acwcm ole JJeA>ucfeatei. j fa ^yviaXo^ua dU* CowvteA ^ fctee/yvbjyu^^ 
CXaa^ ^"taAiaA^ c^uä JH • 5-, 3wwod. a Jlquu*a£xä alaw> 4-Au^et y\a^(XaX^c^. 

Jlkv^ wfc ^criMnnAA J?cw %c^cxA/i>e ou X^u/vyiä/i i‘u ^ ^vvAtoviA 0U4 4?1 xXa 4 o-*U lau- 
|/Caflu.i^e4 öle i'üiyvu^^ 3cuy cU ^evccJ^iGLtei, C 1 ^ JvoWi^i/Uv y\x>u4 Cvtclu^uft^n>l ^ueve- 
vyvowt fc* CWvwoi^ifi^ I lÄ/*/v^<A/vvV- wö> ^c/tav^i, |u>v^ da datculk, O^c? 
(TUAn^c^ 2 uaa?<xav&: 

JKet StcVwJ Q/vyv^t>Ux 2 • •Avrvvfc'VCöd de JH.CVrShrü'V* Jfl&AnAÄ. 
de J/i^dlxüL tci. 

ij c)C£-(XAAst • J Hc r Vixvv^av^ -Cbde Aou%c{e. ftlcurujL, che, 

cX* aJaA, 

Vrj6\^X^O^€>ßtTU6. 


y c. h*A/me/tc ax>c*rvv^ d'u/v* jala/w&e ciirtövvM?tt^^xa^^ 

dova/t ?e* $0 eIc/^j(Tyvb cx?tn^j^yS)e/Yvfc ^u^wiä^ ^ ö- \2jO. 

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- 70 . 


1 


cj Loi/t2&u/iA : lßuX^e>fcJn5 d^Cctvj^ t (^ccCeJ^e4 otc Jol 

$14W^OaaA& - ßuftafc/H* ctiA 5^wxW)^ fita/OfcU.. ^Ifivvv^irtJß^ öU, ?To/vuAjueA/t£. 

fljj» iJ'i Sgfyv&Viio^te : J\aA4m, » F^tWi£4 cU 

c^aWt oLe. -Al .Ja. Cl>a/vwßx<£Ä. ( Jv^n/od, Jl.^en^. ctß.ßr^vc. 

M&aAaJL cU, JfäAA~ck$d*Ci*(£ UxXaj^C ystAA^hofohu jlWL Zz filowiA „ 

J\\aAh ^Ww. fllo&i’lt* Jl&snAA&ifi otvcCcvvQ^^f d/lt&Ar, 

X» oU jfg/vwi* 4 0 3H- * \ o^ö i 

(fL Ql txoU jwx£§ d* <jaa^v\A*^ • ( V ®ul jv^öivtc^e J 

1. VJUcJL I. Moo~ <m. 

c^iaJUa (Kajl |v44|vvo^v öl ouu^y\A %icvK^u>e, o(e dcxA/f tnvui oU mjewxe ; ii*/t~ 

iryvorvvtcl ot ( iw%e CA^rÜttt« <A W , 0>cx>cr)<vvji^^^ cU. etoxle* fctr fcru 

öl^wwB.dA-^ijOi^u^it dVl - 

JL« l^oU6jJ>e I &?ct.J[, 4 o ^o «. ijoo t/c lt33rU4j- 

^lc.Vwa.iCX o/vvvoi/taaa Jvoiaa, k«a . T et fhcL-JL. Jtiw\ jl\ jjOAJ^O/vvte* öU. 

^viäaa^ Oaa. j^^vurn. cA , (V«^wfc ^tp+Ajo^Ai djL de^/vf- 4Toua4 oU yrJivnjt, - Xe jW- 

*jv«aw öl <*!tc f 'tÄ/vvvjiÄa-ce ^otru i/i*x JC^yie t de cfwurum 

TT TAfluIc&ll. 

® *crx a. t Oujfc Ajvlo^ee cU iaAttt.- <^c. Aa^txrt dLoywvxjo. OulUüI u/v*a, ou*j(Jfc öT £ 

• «Cu 5 Au/il de44Liae j i(Xy\4 dwi&AA+ l oyA: i te, 4 uöoaWt ciCotite^ 

jtü'vfci« tvad^l®W*vuyvve/vi/t -juOn. tbu^ ^ /KvxevyJ^Tjß^ d* THöu^<m de J^eAAcSaaWi. 

°ul cJ*alea-A/»- d OiA^Lwt Ol u^jz, 't<n/JL t oicc^vrvj><v<^xa* o- (A^ft/tÄ^ 
0U4 a^waej a-M/e ((aUd -Ea ^ a^^a^^Xoyx otaa cloC^T^r^^ 

^01aAI|u^i "Ce ^xa/Vvt) arvrrvpX<.a£ Vx^a 't'd |uat4 &># d&u4 U' f f 

H. ßori&old^ 

Jl (t&etnA ’ d * 0 ^ jOu^, j\oi oU- (ja /juaJIm Jbajm^ alt, 3 cMjt^n^yvo ol i (xrU^nA s ^uu‘ OV 
ffreAAjdiokzti öl ie/Y^Ahhn'- ote^vxevvC öT -fa. c^a>|\^6te A W 
^Vn^Whx^yyua d* a/uyz^ iaK d& JXitdU. euA i^ewvvrvc^, f&otx&Y^a, 

djL eA: dTs. \jJ{sL. 

W.&dJ^aK. \ jCo-l*£l. 

oU^-tte : ole, Jl^Ax^t>£Wi (V. /(j { a" 4ewa^txe . oU o^q^Aqa ol 1 ^oA^ecu^ 
oJbrtieA d‘(Ti ( öjua e*t cA-e «/Vlewfejo^c^^ 

JUL-o5l&t Wc« , 4ö» ^rivyyve * i 2.(P3 - ^ 

rm.rrxii:. — 


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j JE, J\vyvIcLiU . 

! ^ a. 3 jtaio de ckaAXßh ole 3 c£jeAjxaw& d a/ujevv*^ 

| X >ÜqVLm ou ^octogfvfet T 

!' A öU^Ke : oU • oT Jc/rued/U : de, o^am^aJIjza ol" u/we, Oixn/'C ol Oi/ujfc'rA Cju* 

Ij de JcxATfrve - ßpfXwi OlvoM- e|3<jwa^ ^felowaAA de ScXuoh# . 

XL. &CU« JSfr 3 - 13 p. 

A ole*c£us : oU. -^uxiU^et *j a. jtyxwt'u : dcxxrifaJU } Ou*/* 4 ^ ei-1+ t oU- ^ u*aaXc 4 a. 
?0l ßouvvcU, d. (XA^(Za<vV f Ouu.^2/? ei 3* , oU a -E * QM^i Äjvloytc Ojva^s+Jr~ x 

Cjtyvt Gefc de J 8 ext^c/fc<>lel l/ 3 ^vi/uj^^yvc - Ccxd^e/txvwx ole^l/ 5 <^UA^yi*^vv 4 etavt -Csl 2 ^t 

jcA»vm«/ de $ajwvS _ CWV Ce. oU^i/yvteA ojlaa ^Joccv £c yvo>vvEa€ ole* C^^towg (X> <3. 

3t. ÄoAettt. 3?^. 

c?ou d/t ^va^ü, ijyoiAftc cU iRoclo-Cj^e oU d^oUxvc, O/^üuX Jaarwt ; 

A cU'dftx ; de ^aaOaaXu Oa* jicc2 d^otA^evvi. eXa/ce^e ole & churorr* cU Jadßfc, <^y*c 

eit de ei- <x fevuei't'U-' : oLz A^uxc 4 >ale?- 

, (X r v>™>ö't^^ dorwvve a“ Ea Alaiom de J\i.dLo iaa dee oI^üxcavVä • d an- 

{^ewfc gua |to»i de <^\a qasJUa oßaecje de 3 C Xüurt*M oiVt. Mfomi Ol*soy*a ad^jvte 
<2_vvlcxaaa£, ^ u>c isv>A. Qsw <v|iXe^64 'fc J?£vxö ^TX^\zut/vrvrvrv^ CA C^iaa. f(TY^t jpecwtfc oT 

Ttx icdie oüia StaAS. 

E P2 aü>on de Sxi^cou/MT. 

ULaH. 

I ^uXo'WCcj o( Vj, a' Vode^U b-^Ici^U- dt o^^uJUa e 4 r Oi” (& &o%dt^u -fc-w^u,- 

%UL ct/ß/^USl QJt 6 ^ OJ\j 0 ^jrJt. 

Üot/l cxax. fvvjeA- de ce 4 OtA/vnlA - 2 c ‘ttaoa^E ote A. Cf. ^ / tt|leX- ( ot otv^ 
de. i^Q/i^ oIä4 • J)&UA Ccxatvv? C«rvn/*Aa4fe OvCC >Jv^Ow^i/t G| u . 1 t/v>a de# tu>t4 de 

^CL JVljGU 4 ffVv de. I |vOt^v 1 r ^Ee. /^Uvjee ^v«torTXo|VvÄ Al* . |/ScXG^e- 

&/*. j jaorvte Col 4 fr'tdA-c/tfl. , O/yixe CA oi/ue^eWt eV Vvo yv de ^>aaaa^C4 


d Gowva^we et Edt faXte (de* ifatAt otoc^v» vvo^} oteAArf- 

3BL. (Ec^OlO/, ^jeve. cU Cowr^aS. 

J\ oU^Ae : ole ?*v&o r wedj j a fe^rvc^t'u: cjU. v^CAjccAflTleXj ^ ^ 

oU |a jewvwÄ Vcx^jB^rvvve de, ^«AA.C^»d^f- 

j ^ J^Cwe^^fcxt : de cjAxe<Aße>i a *^toü oj\AArvito-^ 
d 1 ^ reöUwAJw s Z Q* \ , f A^yuW de AlaAx£ oU J 


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yy. <3g/Puw. 

Jf’ cLtflc^JU^ : cU Ft^ovi/i^ ; <x.~'Jfcwe*t'te ) ol«. ^cve-w-f&4 «L fa. 4ot/w«U d'o^ ßcv- 

ölß. j^la/M*- olt C&o-fovi* $<x -JtMVYn«. 

IL. i^cu^on de^oc$>Wa£. 

JEZLccSsnt 


<^^OC$JLt/tc^ jtyrJfce. öL'o£ o. &a/viflU da- <x/c/vwei (Xx)t\sJi$flxA (iw 

Qx/dki dU (hadU- 

HL. ^^cUtftfce . iH-S?-, 

^ (jjUcM*.: oU. ^»ofv&Kt^ »fr a jvryMfa. ■ aU H'UAcnMOc^ £ A ►Wvt de. J”»Ctowc^ 
QXojX So ^£/nvmA. 

m. -j£o 3 . 

A ds/ttfa. •• oU f|0&fi4e/tc^ efr a. fe-rve»k«. : ocwf 4~ t* Mr * dt <8<x»jate (y.JtUoj 
ftfc ouvc <«* 5 * clawe fcioä haaa - de- 6^4 öl ( en. ,OLw 4 £t«y* j\« 

/) rv _ i V 


VU «*\. 


■^Oyyvi«' 


öU {^c/kXe/o^ ^ouuftci J^lcxrvU/ , O^GUaatdec.IZL. ÄtlßiVnA**- 
! / Z£a^ ( öUcc flU ScustrU. */r oU Ijytouv^e, pWcotiA £oa CßaaßtilL, t«. c^jvft- 
Cju£ V *UaajMö\si CJwT i Kl#jt ol^Cxc &Ca/6 OrvwG. . 

.ZBET. &äwW. 4503 • 1543 

oüs ■- ci'/öan'a^AÄ«/' öU/'VWc^^e»*^/. 

DT. i^cu^on- oL'Ox^oanÄ 


AouU üyl ck * OtJUosyiA - ^YLGpAJUidJtt, eyt uwe 4r«Ä/vx<tfee ’i&tä^cLa. cLV* 
diAJ**C/9 ck 1 OzJUlOshA du, $Ql ftltxticryx dU \Ict&o(A~ t£le^ / t£*nrLOYJt^ CW- Co vwfce. 
01ayu>u 6^ ^<£tcXAcot ^la, £o\aa> 5 ct* Öx£fcO/w6. 

<£»vw 4, <VnAAÄ Ol«. Jie^Vvvorv«. ölt ft’taAfr -ft 'j'-tUfr - £‘C» dw 

G> vwtc, ^ia/vu ^6 . 

*=$/£* Ö^c^v»e4 dt ^ux^vce, * d 


s'fc ne? 


ou^vi/l o t-ttfvfr ^cax/i 4 * cte - M ( 
|^ua>oi^lvwV" j'vervfcccö c|ujt ^covA | ^u/u4 ^teat4 tt" vrvAwi«. ^eu/&6 

couC5U4ä d&vouLQsrJc *’ ^Xc4c^t M C£^ OowuW, c tft-a - öli/t*. ^€4 AC^Vld%^eA 
0iA ~J) i~** d.C, yvvtiA^^14 ^ C^ßMr OMrvdi C|Utt cLaaX* (h^&t& CÄ^4j 

(de. dHouuöflrvx oU 1/^xXcrU CowwnÄ izC^yASVi ^a^vu^ci äT 

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NeochAtel _ H^ IV. Maison de Fribourg- XVI4 IlliAaiaon de Hochberg M XKAXXVLMaisond'O 




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H. Henri' 
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M Henri I 
15861663 




1663-1668 


1668 1672 


BV. JcanloaeOnries 
1678 1604 





HD. Armes HU .PhifAtrldrQ m wry IQÜ George* deRive JUIIK Jean Jequesde HW Georges deDwsbacK 

dehCoaHmbnSaM« 15111512 1589-1562 Beratenen 15531576 1577 1582 



-JH.Raul deFrament XQLPhil. deBrueys XUU.JeandeNatalie XUV.GeorgesKeith BY BarondeLentulus 

1720-1737 deBetuc. 1738I7AS 17421754 1764-1768 17681779 


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C*Tifc5u/. OA/wi! ^l'UAe. wviä tcrxAÄ- ^'iXaxaajli ^ol ßa-ft/Le djL ßaVaAscUde o\a, kSXtnx 

5eit \ru*A>tnAz do. iaßft. 

C^><3a^i4 J' 1 e*t vvteyvvovte ole4 f«nx«xe4 Su^oJjIo cUju Ccr^vt« u/n*i6 , & 
C^cX-nx^L CA^hc ^a/i/U, Cvt Co^tuoo oJm/^A OU £cL fcjyv jve'U, ÄAO. ^O/VOöU. C/K' 

Ivow Caa ^QJthjL ^ di Wuji&'vvt* o^T vuow de iödfif. «Cz/9 oU c* 4 cTT-üyv' | 

^SH/fcx fmfc vaAxduWtO. ■Ji^vte olu» Ca/^cZt fchixoA «4r vy^oywx&aaa j 

(P'tjWouva'J * °t^c^XA)Ma^ ! 

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$ dMÄn& : d a^u/t <£ tx<rCo |{e4>ta^ *de- 6^6 ol^yi öjux cvt cte ItoAac«, 4xcfl<zda 
tasvyJhoß' Oi t~Ur(A d , OA^«^vt J icrxxO* 4^X0 A d'l/Vrt. 4S>fcery\ j\Cxi 

jl *Guuj&*vfc ( <3|voi Cyt ole ^*ryv^4Aje^ux££a f O. /c*\A/yt>te i de Jjö'tAXXx/ia«. i 

Aoaaä du^hxr^(Mr»& (itaJt yY\&ul ok <)“ixx^wf^ oi 1 OiJltck^: mxn/t 4cvw« ! 

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g^AJLA^JhlA de f |i AA>CAJb | ^ua. ^ Ouu. %/% oL CU^xA^t 4csw ul olß. ' fx(X/vvG€ oc** 

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Sol C/i/övc ^Aftcsvxce,<L cL ort^ cctWt<rwvo^ÄA de W* Oun^etke^ oIa vh2w\c ( ^\a^ v c)eTxx>dÄ- 
J Aa 4 ^ öl öl /^ ^.oJa Jia. ^vO®Ax/ftg ; C^tyu.' JVtXXA^ava, ^ ? öi O/^kaAs 

^1sv>rdfL djL Jt^VwC« ÖL fc. fcoodA^L öU. , ^ux ö^f W^cru». j O-w. 6 ^ 

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Quefc?la>c4 ( - a>u. ^ ? öt^ dU 4oü4^e. t a^vyvie C4* ^Giw>jxÄ^ic> oU <^M&iJe6 I 

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JcJl&uolcA Ltadi Vve jpxt4 e^wjvVl d eA/LtwU. fcieo lcA>t^>«rvvO ^l % C^vOA- 

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öle** Cß&oea ^ *4ttti* Qaaa^ \ q ? q/c H** ole ^A*XAxfcd öl cavl e*t*A^e.ca/*/ie/fie ei- 4" 

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öl et" ol ^o^ua. otv^ Jxiecea om fcrw ote. , ocA^^e^ 

^c^ / yx>Jrux4ie et" C<riA/i>orvvne ol^oX j ö^^a^uj^öUvi. ^ Oxa ^) • ouu Cu»>\ öle 

^Xvne ^ C^>xA>e>vvve d> ^oX ^ ^O^y^ux^ic ^ , a|w/i ( Z^ouvvne ci 1 &Vy% j öUx i4 ? 
j öl CtA^evu^: Oa* 6^«vi eie ^xue/vtßee, ia. (^ueA>ce Joxxao^vcvc äai chö+L&ft 4 &ajl~ '• 

j tb^L t o^i>v^ol { @C\svvK*pjcu 9 Je, et C«^An^>\^ve ^ ö^we, C^vu. eot c Kxvipe^v^i>wt^j 


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M: t^OLnji d i (XnJ^rJC s junjA, ia I^aaM- Scx^a f S^ojxki ^Ccoct cl 1 *! oAr oU iaMt 
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OaaJL\aXjia 1 |unxA. CX^ujntXe. ( - Ouu. 3 * c|^tO/vvi ^lA^vvfcutA, , o( '(Xnj&^uyJt Jio'wa oUy 
-tfdCtatfce* otc. jctAfe, OOlA ßcxrvt oLt, 'VKuEywe fjfXöcLjX^A: ivox €fi. favvfc jöi/Mo'vC QJt ColSM' 
jMMjei öttf. <^aajO\a>6i4 C&aJotoÜA | jiot/tyfc. o(a $<\J§tjL ftM fLvn oL (XAO^mt j OA- 

Gl ^Oyyvv^xa^ie de. C^aJUaXu , uu' £*t Qurita { (X*** 4“ * ^ u^tiLrvti es*. j ^ 

t^LA^jo»^£c4 a~)£ jvcrL/w4^ cL^Ou^a/l j ap*A ^Je'v>Jfcofrw j 

oi^CX^^wt OUa ci^ oU ^wevJ^M JhevA^twvcA: \ CWte jx*vv*4€ öl W 

£/ X Cu.^te ot Jöl>Wi , |urvVi fl^CXAA/\A*srsvyjL • 3\jjt, iß> 'fc^vt/k ^ ö(a C/xtv^ 

(d l CLAX^syvk O^AA L4\ (So^trvL. 

$y\AJL fo. £|0/u>tfc' cJo^e | £t IfcttfVvvte öU. JKcju^txa^ oio yvoo-e Um CJh<%m*f> 

de |wrtAA^vtÄ fl4r vvcyi, oU Q^ajujSIaa Ä/t (e cXjLajoJI |Oa triA/Ma^ aT Je wCrtTte- 

£’ 01 /iMAAftA+l n a 1*04 fXJL^^djo^r X '(XaO^jl tu* C^cxytmp oi f QZ t <^aa CrfT ßl&AA~ 

"ttc^wte - £ Vota -fcoA/c^J. 

"\T JtycuAcrn cU 3z4^6e. 


CX'VyvvVbCfrX OtaAr (XrxyymArssvU oA. cjlSJml chi 

( ^ J ^ JLrn/t |iA>0 fo. SoJU d&9 2/taAi ^ *} avt Ar eW, 

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JleA^t-C'fcöne^j 4^vco -^w. Jj/LoiMtv\ ck/L- tf'tAAA4& l i. •. (lxjj. /vte^ße oC«-» C^a. ■ 
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(i ^CkAAeWt K'qlac^i } C»iaVVvviW, ( ffinw|> t»0(U CVVyv\®e 

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'Vw odUtteA OT oi^j^^iti^rvx . 

JtyodUSteo ci ^>oa. C#wiAte otc 6a C^vw^a^vaxe 

öLe4 J^lfr-l/cOÖ| ^L&iAA- CffWyti WvvoAvtrv^. ctf. 6a, ^^£e/VcCOCtA *ftlov£(, 

^ /^c^ijeAxiLc^, •tocaAJws oU l^zöiTujuM. 

^t^JvßxAxd ö(a h Aa/rtW^<>^ Ifa/w J^^xxytcxvx^ jl^viXTuA^l 
Ö6ui^i>KtAea ot / CtriA^crla^ I tGU4e^te^ ( oXfeuu^yvo, fiA:<— 
Covwvn^ltl U)rw f Ccvv9V(CyvaQ>4^^^ ©t fiÄXuXöti^^x^ 8t oU |" 4: ’ C 

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tto^£/ru. jve^UA/u* oLedC'Uu' 

CU.cxulÄon^uu O^Loddi^u 31Ta^’a^ux ( ÄrLCAFtf ^Z)a£ Ccxy'. Q. ß. oU‘ Gu>Uaia'vv^c*. 4P06 €Ca) 

CWtryv^ j\sLwji O^U/'C£ cfj*<>uJUAr cU,£ Vr^AflSiet’ dC \n*4 ^fiAKzvJV) Vc Oa*&C 2 'o/wAira^d aJti'ayx de? 

V OlaaAzraaJ*- { <ru>wi C’t^vact^v^ da/w; /uvO co Eo*vn4A. 

4? 

"tax, j5uÄ4Si wt jie-u-t CK*. f«.|w«nS <nZ ? ( Q/vt ^jix^iiistüjjiAe. o. ite |iA^vAijuui auet> 

Cfl&x. tJüA^A: CX ö€_ <^U£ O/1/^v^rtAx^ ^ ti^XycO/vvfc: e/t '.^ jüwV 
|i£vvÄ '^jgt^LvÄiA^ Cjufi. jv^vidT^Wt" OtiRjißsMvb- ffl-lA t/vs. ^crwt j^oj/yvt* ia'w de 

C^wf i^u>ü 4 m ^«iiidU/vvfc d.«oo>Ccyvvt: ß-txo- itLu^t'm&yvfc de^ dt Vl£?£4 d&b 

Coa^^csu^oa^ ^(VvS)2e>uA«J filzte de tou£ &en cie i^coa^e, (JA 

C-a/vS) ülat/fc c^u^‘ cä. itc a^vm4 x ßct d'ovw ö^loaS) Kcyvt^^uß. ctfc* SuaM€^ 

ölorvt |\/ufl^^Ac^ <eAr ^ou/iä, 2/v\a JU^ufajQsi je>& q?vyyv*isujsJs a GO& de 6ow yvom. 3^ ^ <*- dx*vu^ 
lA/yv4- |v/l^pj#TAÄ/^ etc j l^l/tovrvC^ ^£ul>fcuje^'v>je^t ^U2/yi küvoÄ CO^cd^WvWie- ^V^ CtA^^fcAA/i/j^ju/! 
jv*afc£/vvt de* Wv* cc^iac* ^z<xidc^u-£* a£ <^uc ^<xa, cJ>\A/id^\^j£rr^r &\A: uau. te^da^ce ^ 
j^vöArvol/tc. pX^o d* C\rXenjJc oC V qxjOc. 

^jvtvA4 / Qax cidUaX* cL&) CXJis V yw' l ruJLA ck.U ^XA^ttte t di ^ Ou uJLtßA dt* CtiZ,^*- 

/ ^vhAryv^ (XA A 4 o daAurv>i, Jex.ct^ÄUd^ÄA^, C^vv^Oj2-Tx.e^ ( Y$JLl& ( CoVnnxv^c^y^^ *ri>0»^<1; T^z 


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CcwvtovlAjfcfcc. de ou* dU^ertevitt c«a^A c/n,u>vvvLa>c/v*out''-Ceo 6£oxm* 

«t 6'«*v ieovödt cu*. %>&bvv*\ } Qsn. Sovte^ixe (^eijisut de* edr<n|£/n* deuodtr vo^c€44«^® / ^nevU; 
dCl^ ^<Xvv\^£cÄ/vt4i CLKhtc. E OAt. ^tflcc* 4 v£ 10 / 4 ^ GL |kx4 8u in $t*£l4e (ydnvvKTA oioini 

Ca/UTouvvw 6 duxt^e* jvcu^* , CöX4 de C ( tvu>0>dum de* dit&4 dei*v0CU/wC Gvywtrvtttdfe 
aUi\Mvdt et ik\A^vCdLe eovwto« Ee* CvxaCo^mA Kai«£ oUi3|VAe%. J)tvvtC jux*. Q*o&yrvjvte a $&n£üi 
it öl ^qSJUa <ju«. ce £u4de/n& Cei ^a/wcolU cju* ( C*v 4 Wv^vA/uxAot i^Lt^TeuEe^r^e^ de 4'i/yvtj 
Jew4u>e jvetvtfc Ic^vdrCu^iA* , oUcaeto^^e^vl: C^fc^o&fau«» det Ovm44 J G^oom/m* i’Cife. 

•^JvOyxt aAUiv ou Uc/wcaq, detx^^i^ie^vtr Seo toEe4 de* CawL^eox 4 et Se *texA>ue£ß de 4 ua^ 
Alu^owS. f %mmA SeOAfttfe oU Sol v)m4ie ce 4wvt Qot Mwii4 e*ixra>SvU4eu/i/* cju* /iWieM: 
i&xiEäc. cU jnce lwiä 't^vdtc^ue smv^Jccxaaa. «t d|CöJLfvAJ^e iutrc u Seu/t «Ar 

Ee* ijvu^ei a Xevvovvcee et lewtf YCtM/f* tomjlt&trM , CeAOjLtG/Si, 

Woevwe GLuujx/lAl djtA ^L^tZOAATt il* jlÄvti OUUiWveeo, n *C/f <X tfluVwt <X*A.CAArrJL (*MÄ^oJ$UA>. 

(Pu. oitoit ywSwve te££e/mena% ^voJ&itUA a covwACdezex 4e* (X/tAvitt4 cOhwM Sol jvrLojyueCe 
de cXsjxua *t etrdT fei we Jv‘c^Anee 4 c*a. Seo oute* ©Jjw^oU f cjia*. fcxem, 4*\**6»£; vnewe. 
i*v*4 d|v|vte44eA^e de* (feo^v^cdO| wl ^oA’w^wvol de« 4G£a>u/y» ivw £e*4|u£& 

dvt ^eovcL u*v eocA>Ä>rw fv£xok£do*^uA j^oatoxAt, oT d£jo>vot d OA/mA*, Ife* C^>uitK/o6 
ayüfc. ßlA COn^VAStoidi (M/Uxevvt ft/ ?ÖL 'tXj'wiACj^uA. et ße£ ! 

Q/lct^U ot w*i w«mW dlc^ca&tM 'lÄ^vt^Q/wwC/i'vt OWA^uCtoM £W’ 

yoo^uwe-, |\dXtomA:cU4 £ou44cyt>6 tvee.ee* e*o ^o4ce < 4tV^|de t at gi/jCA/Jßt*. 

£e* Oi/lavu©u^ou^ ita/wt ^utu» e^vvex<x£«^>üB^vt öav lcocx^«. £*1 5wx^e ejue dconA 

ol'aAA^xe» ^to^b, ta S^Cewee G|t>u.‘ 4 r c^v occax^ OUxxaKr dUnxcs du. itxe cu^fciele d’bowe 
vv^^vvee-xejx£^* ^eWxcde. Stto.Ca &ve*v olcvw6 iAw 4e^v& ^jSu^fcot' OA^^tu^wAj yrt«u* ; 

4tV^vA^e«/te | ow. ^*ew |i£aa c/vu^ca** oaa |v«t^4r olevue 4c^ÄAvti.^<^uA e*r ^Vfe - 
'Ua^ua covnArve erw eCLt du. te ^ounjt- (9n 't/c^uuv'e döLwö ivwe ^ovx^Ke de CvWiÄfctvecjiAe-6 
^M>4Cii^Luei et j\0si>tÜA>^ dei cxAA^*n** A *rf t vvuj^^uAcnÄM OvL|ieüd) cC £o^ wio/v*»' ^ 
^e^^Jeo^vv«L^ 4 m tCoAöYL* de6 iev^vvewvie* t de* de# ^cuvwlß^e#, dei o(iae 

«^04 i>dto»^ue* de Sol jx^AA^ctrctr de* CevntirK* j Se |v£ma ceSelxe C*t* CeS^x. de JiC&UX^L 
^aa^> CL/wt de St&tttzA f de l/^u/ooy^, dU ete. etre .; ax bn^t tevw|v> £e* culttc- 

tvrv^l ole ice^wf* et oU cax^etv avvt ctA ext^yne*rne^ adjaiÄA^ueo; wvoll* ce 
vwnAv^ve <£ ee* a/tA^^cLurf* etoTce* cx?C£eofcVKA r c'eM; tt* we iowb 

^0t* i ft^n de* jvru^ci^ve^ iceewbj^tfj^e* et 0|u. l eM4AxÄtt oe.VA.4wvt |uo4 de6 

jvu^tCJcAtuwv*! irwcvCo de* VnAPuyvuxc/od*. S U ij t/y\ a. eu. c^vxx wdt e£e j\xx>tE^e* ^ cetix CL juMA- 

^wU- toax^ywo^ dCe 0 U 4 t^CSeOAAr^ <ru- de« qXAuuvhA / U^^erumouv^ Sei 0^*vuwwl4 de* 
^ijuwuldei M^Atd/yvt CLvl OwA)iwG/ydz ^ Äl ^v*A^d.c.wtoC 71 it ßcu4t, . ^£, cette o*ux 


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iMt C^tOAVt) Keryyvio^ &J CUtrtYVM tQsrJz VöSxaAJL , tO/vt&U U/ne, Jflrtdfe fll/ «ft suAiMA öUi 

dvte/oet ^rwt dejou^k, ^vd/ue <j\*e, 4, |o/*vmJMu c^ua (U II 

^Afi/uoM wt etbu.«^ oXbcnnAfcA, 14 ig (X t|U / vwi j^cfo t WCywJ^X£ öl/ ö\AAJT<X*^£6<jux 

J<xMev*fc excß^vtuch «x Cettc- 7jec|ßt. jet o&rM iß* 4Gwt d 1 (KAAÄowJt jdvt4 jtfidc\C a^. 

<5*. tÄe. Kou4 C*4jßA/tYvi •fix C$nAsOyvCe^\AA de. fylAflYljl/jj^ ^ yvvoU^no^t^VA^ |l*v4ficA&f* 

vßfultxeC cU *i £ if ^ / ie>K^Lvv^ &0*vvcvrtxe6 Su/L cA«. tai*fo& 

4 e* <4 k&uJüih ße> ^oOoX*Ma oUrvot %l Mt C|M &+&*>1 do**f 02 'tfegC/tfc. (9i^ | 

^13aa£ oaa44i VneA^i<ryvyte4 fix Cli/u>vvt^iAe kccfioCie de, (/fwtA tiAQ/KL (l^jToJjCÄ^ 
deö Q'uijv^ dt 5 u/£ß/L £ 1 (Tt oj f üc o^uefi ^ \jjiA CKAjfc'vtk. 

C*e£t u^ / uxaaäÜC da/vo4 & de ceiL<A oU ojix 1 ^cuxSbxU: 

fto<rxAAa£e/^^ «*v ^ cx^iXt^uccav^ 0 m de fix C/utt^Aß 4it>u- 

^Ute yyveoU'i/ne. Ott oUa^ioa^ krvo\*A>W ^AA hcisAiaviA de. tcrvtte* Sei ^cuvwc-We^ 
,5\A/C4$es CUjA/wt ^rv/ii. uw da/wi C et* <X^,owvfc e/i/u (Xccei ota/vvd 4i 

^Viä€aI|. «M-OuCä dcx/wS iaw £t<xt Ccvvi/Jvoic» fw - krvevrvC de COm/VruiA^yUMAAr^ ivv8d 
jvevÄamA^A, avi Jußc/ved bJ\nv*riA4xl toxodt teei tA tte* C^iXtaw . 4 

Ou^oe*, ow- eit a^e/^ juvi&c<A£o^^ j cJLc^cajw we- j>Jruuo tv*^ 

^ioaai) twt^xet a cec^\AÄ Govax^a/vvä- ße/j Ca^WtrvvS c^um, vxe ioWfc jjva/) ßt iie/*-. {fße*i/ 

eit flu*, fi^AA oU. |wu/ de6 OArY^sruc ^Cnz&öU*/' f owa jvXvtAVt ^ 

4wdu a evt ^kvul de t c 'e^b-fr-cLstc vv*~ i ‘occAA^ua^t c^vaä d'twi Ca/yv- ^ 

tcn ctia cL / vaaoC. 'JCUa. x VC oda- VUvc^ 'fieut-et'tc. Wca>u/- , -juvice ^uä Öe6 J^iZ^owiaeb 
£^i/cü Ji^te^vt cyiAreLet U- JJ0u>iteAA^ c <xsvd£wJa JläAtoewt IrV.x^wcJesU^r cet Uvtrel^et 
ev^V^fi^tötVlA JvfitA/* l£aaA/> 04/l^A^nAOA^. j; 

C4t ole cette 0|ue So | 'uo^j* laäA 0*eCc*de d^A 

•Sovu e^- Sv>eüie. Jß aeite. evvo^v^\^aÄ>^ aT Jcxa/iä, j^wn^v cwcöoe^ a v^m ^ui- 
taA ttvL j^ei>L ^ovwJv£et j vaa<M4 CÄ. <^vax doM^ ^srdL/or\jJ\jo*^^ -024 e/c 

de Cj&uaa } c ( e>t c^uutx^i 0/LyvuaO4<vwf •jjw/tßCei ^Wt öaa &c«-aax^vu^ de 4ux,ce6 
etc^ut'e^t jveAA de te/m/jui eddtWvx e^t annA: eL\J iL^aaaAqm. cvwvöuWj 
^t^u^uei A w V.a/t jia^ o^n^iZ^jL ola ^a4e. d 'txs^iAA Q/C/)1U}^^ - 

C(^Cl/io^Uüli> ^QA dcs<AAi(jyiA> (A&* twA (&* fioaAAA^rwi de teX4 

öva. ‘feA&L V\XHjl , K>v«d4 (rvu tx>Kvi^vtc/w) £|ue 0*ivvAe7utt ede cei cAevyvLe/tXS Cot 4&nx 
VrvouvS)lC-. (^u^e Cefivu. cW Q*AAst'teA t 5öLaa^. ^V9iA>t/ fi^l jie^^vvyvei OJ\AA 
?eM/t^ cx/i/vy\e6 dcwvs Gc^ Jcc<rvS)4 et dct^y\A 024 ^vte^ywCe^f 

•Mevrw^ C^Vx^vvuee d<>uvi« Cg/> ßvvvwte« de4 C OvrJtcnrik ova de* \fctHzA f fix |xaa 4& - 
C^üvv dt4 ?U^ ta»l^vAe> V J evu lüev^ATVvtae jv^ 'VvO'VV'^» J jXcrWt, vavv 


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Äon, tU>vn^'T4_ d 1 Ird'zA ewf ; dt-fcoÄ 4trU£u£€6 di^jxCAA^fob* & ; dla/vw*U* OsnÜ&vJ* 
Co/rtfavvb ComAvwg. 'ße/VAÄ, cru. dowv6 cawr Jao/u ote* 

Jpou^ oc 'C^a^vt oJSähA djih S\a/lA4QA, c^vvv^vvä Öac^ory^, Qzmz»* , Vaiou^ 

\lv- l tob |xöuj tted cU^c*6loU Cörrvjtcjt’i &, / ltCyu 0 U 4 ^OLnrnX,tßzjb (jvtA qvvt Ou, OuüuM 

Qaa 4- Coys^tXh, *JL &yi VJt K<rvJt <h^ZAnr'&y>£ ole^ Cccoo&rvU 

On-d^i'et mo^ewvvi t*t ifll d* c cxaa wvO^e^i de Jte&Ajj Cc - chu/o^rJc Jwi€& (iw* 
DU. öU j\£u4oeA>uu Q*/Kvt<nrv& j te£jf i*Wt üt^ryeAj ^utoL, Ttu^/t^ryct "jotwfc - 

(ftTO, C4-t-0t Ov'iOCf'tÄ |d/iA* juOiA/l U^v Q>/v\>traryv Co'Vr\/mA ozXajuL dt 

^ovvuJ'idW d* cCawA: “&4 UWvV ^tbuTo^ut dt4 Qv^/aJ^A^ >?CD (KaaK\AA dt# 

d?J Su^lES- 5) ^ jdwj • Kntvnt oL(&r*A tf/latit/yvft COsaAZw** t Cvt t'UcvWt'ca öU ^O/*- 

cUj j^tXt£|iAe ßz4 jlvix4^Vv\>S cU.OOVt4CA.CCet OU oU 4<LYwJtw* We^jvOM^ 

\JOjuQaa/V t t'm OCtvyvJ^e^ c^ixjt jvoA- &0 ^owujto-^ de* VC^JIm J(n KrtZnxxA’V&h oia dt* 
jux^S 3 / je oUvec. erw j tw jXtWb cC ^avtt jtu^evnEAat GUt- 

VwGD öUj -^(X/yvvcttfc* (X^Xao4; ^OcU^ j^OA^Vt dt0 >V*vGLA^A^i/t*X^^^ ^ Cbitk. Z^W^^cXaA/ 
d/^ jWu?Ut IßMdA d W ^LCVvS VvövnXtt dU, ^OuvvucCCtl KVkfc* Ot tCßw^Xt* 
(Xfofik &4 ekcuizsrJt 4 tzn/l/hoinj^ clc te*4 CöuKvfc»>vfr ( ywCXcfl C|uou 

*/v *ov\£ ^cx/w^cxti tfcJ a|%«!^u a «ia* ^«jwus yLoxAu* 4o\AAje/t^UA\t dtc c^e^^teu. 

^4 l^tii <^acwS) yyieuAt ßa ^Ol^v^uAxä. öU Louti^ 0 u/l^, cuA |taA^le oU C CIavclcai 
C(V v^ovt da tfiewxt ct ceCfc o(t "jCukCowt^a dIm- Cxx^taw (U ^ CXA>h^1t<tk 

Ctvvi^i Covw|x<ria V've jr>0 / l/te>tdur |><X4 t ^q!c*VüM(TY\ doA ||0>4f^O-UAÄ Vu. X^CL^t- 

Vvvcatai ywu.c-ox6 CtßLu. 0 U 4 l^arwt« . tJ? ^om^cj0u4t tt^uuen. ^a, vw©^jev\ dt 

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^ia2^uä 4 Ccx^vAina^ ov^T et^ja |ou4r öUi J&xjojJO**f ivw^ 0 ±JCa &"- dfiAM tt ow • 

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COMorvte <ot Ca >jpj£u4 <jrt*vv^e jocwtCc, (^Vcnjuoz^x^ QMC U/yt tuvufe ^vteaßoy^uz 
(j&A JouvyvCWw S&CoÜei Gdyidto'v'vted €**481^* 

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QgA <U oJtwnfv^\ djL UJti/Mtüem 1 ote tcwvfc oUja ck. £o^5$üiJleA. & 

&CX4te, d 'olaJCslza pjiax 4ov^t wixvvuu4co%^.j uvw w^wtu a. eifei' 

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& de iTOoi/iocU 6Ut>te ; ce iovui 'J^cÄlcaa ^erwa&>ifft<^ueJ 

&4 JcurruUeA ^£t/nM'oti^ ^aa. ^ covs^iw^ou |vä/l Z/3*4. 

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^wc ter«. Gk.ißoL yvirfXct' iu*A cJvOs^Va£ ^cxA^vcite ( an/v'wvo\A>üe4 dri^^Cou4tfVv^Äe^ / 
Ö^vv i&ifa- e^' cl^A^&vhA: ote Vuaa ^xcotdccjiA*. £ * oxa^o'^O/öj*. ol ä/vc^C de. £ ^wv/j-viri^^ 
^va>övc^va£. ^,o4 o>u. vw£wxa. oU<^roe/ ojia W ^vWwtr ote vua ^v^e!ai<>^lA^vA£. £e Cmjoä. oU- 
«AL tyaXu|e e*t öt'ume (fruvwke yoMaa* -Jvowaa. fe* ^eAvi^irus et A 7 - ^JoÄ^je ö^v ^ovit 

C^^oÄ/teA. iaw, C«>\X^ivucc^tvtf-vv. 

^U^ne. cxvwfcte jru^CccaA^v» ^e/uoLlcXo^ue ^u*, ö- Vaa^c VoAxua^. CotvOt dex^/kCe 
e^t te££a. dU fr^un^c/vJt ^wl4£jbL^0Ji £cl $ ou!ete dei ^K^ic^uaineA 

cie ^u-Actla ^ ^ ^)ie Uii^vjve^vvt^^ t ^vi XjuuyAd^tX^x ^ewlöviaci/ 

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fljUftr CfiXö. j^l/vrvC C^rvivi^ oUx/vf- yv^AA/mje-6 cl^t^vi / V>oe/yv€ 

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t/frfc 0U iruofni cle -ta» jveU'vtuAÄ 4u/c Jout^yvce, ^04»e/>vce* 3[Avtr$e* ; et *u/itbtA4r -fe* 

f%4-iXtfr , cokvwtA«^ et a>|vj^rufiLct«^> cie £o\aa otr»%öiu«AÄ t et, oto/w* ce* 

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Joit jioux vUfc-a**f f -»v fm jveX^vt ocs^iu cyjcux' 46? 4Uci« , Jo$vvvtu/xe* 

iowt Covu&i^te«<x^ß®w«^t *Jv^o c©u£e*x/6e£ et" c'c*t en drzcwS)* cg <^uV 

Cuin^fe ojtxe oLsäti^aA jtrieJ&TA cjüc ojÜC o^^tttzap^A^ 

S<loJj> wJCru», fot ^UamAaaaa Iiaa. Vvwji ojt Jua- ^oU^/vujl cjvaa ita/fc tu- 
^\xnj> fa 't£jiri^öUxc^w^ ole oU*4tyi* ^o-d* Juxa, oU.6 oua/ä^tö^, Ji ^ Ol foc^cru/t* £aa en. 

'r) LM/&}e öle Ct4 CVlA^ti^ q*yul 4t 4*wt Otolo^i/vve* 3crvf aT cUa 4 VrU><kkh& |voua. 

^ jut/nifa* Ve/uuafe* ötc ^ 4oit au*^ Jx?ua ^i^uSke, oU* OA4>voUXe4 

jOU 4u/l JpO^vteA». Jv^lX^ O^i&Yidbb J\AASV\JfatA Comryyvt Lu ein 

€4r Gt£&eAir k ’öivfc jtovv^ oltotflu^ie oU jvUtoA fturv faJUrsk oTot <yun- 

Tä- oU juAvutUAe et, covwvrve öto^wQ ^eouAc^u^ oie Vc^o oU <*5vH^e {&$ Ja - 

Vvxc(Xt4 tterwa«^a4r o* CokvAeuMA, €4- oT Ot" foeve ^tcui>4 (XaXxaA oca \lwvb 

n. , , a . . d 


yrutlzi ticsywxvyiA? fr CoiaAeuM/t C4- oT Ot^jocvc ^tcui>4 CUiXxAA Oca \lwvb 

OiuTAb Cci r veux.&^Mj| ^ Ol ^tcnju^MiA Vjl de4 OA^tx^Vt^ öji-ul 4e 4owt cu&owvv&> 

OL C£- Qfany/I* öU. jve^AxtiAAA- ^ föe/UWk isrJOu*- CXasJjHA Ji KL* Cw CL <&**wxoSa yyvO^Af^J^ 


(lt| tn^Ät Ä 4 Otvvätvuvv^ ÖVv^»j Cöixvuovut ^(U ^XJLCBArJfo 0 U- 

öU ot* ß^LLttcjCj €/tc. yrö^ Gjt*£ ce> |^eÄA4:xC6 t»u4r 

{lClXi^i^ ^u'il) iXojLvvyJt^ 4oyvt VMXxApiO^^ et c^va 'oxcöuax wa >|voua- 

Xa*>tr £wtt'<M- cuiit JW. CAüfrti<(vri 1/3 laAI&/£ { (xaa^^C a £/3 «a^ä, ^u^i* a. 

O^'tcrwx otCdtw. ot£qvvb jiXu>> ^lot£tz*oteA (kfr *16 JvCm^mSxca^ €^-Jx« 4 v^aX)w 6 | 
et C^uvl 6 « ^oÄt ^ca^vcia^mjca. ^äa Aro^ewt, “Jon. o/|x^v£c<a^vavv öua. btcnKM^ 
M>tvrvöu^4cOAAce^^ ^^ 00 ^ 9 cle^tut et 4o*v cp^^c^coAxce. 

Ä/ ctttöuu^) CjVAA V/U *^>J&AXXaA4*/yA Xevvtwt 

dcmv \6 G^lAeitlVyt^ iwtete44ciu^vt ^tcttwv4 cIax |av«/^c*i. t/t jvxe^a^J ck&ru. ^öl/ 
i^oQAA l’ cka. yruAi %JUi tvwo^eA. et de |juxx«a c^, 1 oujaieA. ^ei*. 

9viwu&, Güsut U$1. CLdofcjafc« ^CLU>tiß^. 


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$<D5t -5 c/vU^uAyv. 

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q^uüuU^q^ju Vosn&JU ot - cUttuA ex ixi IcnjJjy ^u-ei^txe* vy*>\A*j*XU ü 

juJ» IüoJcUyJ* Vrv*l^ ovJtr*Xl e*v 73^v^> C*^*vva w^ 

|v£U ^Outrt«, ^ cLlXyyS* £ * 9 |VCt WcrVA* ^CXa4«vv6 

Cc - O^mAÖ: 

*(. j£/ Olo^vi^Ü^ SoJioii de. i*? . J(/ra>u* CJ ue wou* ^ 

jvOA/U 6/vdlÄ^vv<^ Jf "£*4 OJlnrvJi/9 de* Jou^n-cC/ft^ } ota* ^9(mSXm^ä f 

du> bviluA ou a^cu^o*, ota , olfc4 4ö&Ce!v4 a4rc. oU \Z3<S-?e ^ ^oVmS? 

juJjuA^ei AxioAvcXe4 c^v^ovy^ 0^/iA^v^x.ce^ • 

£h Am, 0 ba OL jvld£«.«. U/vt "tcOA* t<»ÄleÄAX C/^x 7 V^EÜ^p^o|v{m«, dt* 

QjXnrdU dt* £oi/vlu£&* P<rwM^e«v*i* ci«- ^ Xi.We dt 

3. &A. -W’ h'fvo^. Qa&j^t oüdt dt «juti^ ia« 6 CwCf^efudeu/t* ^ 

jai.fr j^aoo^a« uw c**^u*tW»« VoL^a. dt* Jfoticet frzne.caJ!&<&-UjueA ö7e^ 
J^evmijUes ä>*&nevoü’iedA9» V'on'tz*»*** ha ^f<wo»v> oU-ca* ^wwieto. (£*. 

CLvvvvtfvvt*. <a TiiwJtatMÜov. olw. v^tvKP. lf de, cjJi rutfoaui , t^Ltxt^Wt tjvui*t 
ab ^«t>t 'UJA«. tt -jvuoefeavVk*. 'jvuXCecO&Ort d^UY«. 4t*-Ltvrvt If'o'Ctvvvit. 

lf-. £v Ji-l. jfCu/Jjje/t a ^oJJc ycviaZbu. (CV5ah Un öXiiA/V*«. C^nOVVvO- 

J!ittu»<|T*ijv£it ( dt dou/^t jda/wtXt» <^x*uv£) jVt/naA* ( 'U/*v^E/c/vrv«~u ha (fa-- 

hve'w** dt 4&)]/c(jU/> iuiiiM- Ol oLc^f tat (Üjj^Ule. «• j-a*A»' C.&*. i£ ß ä.. 

dt feifi üpkvrvda* vocöL^ofce* cowvwva 
0|vu.‘ i*>vfr dt« vC^ia^a» 


tfo. C&OuiMf- dt- ^oiruola eAr J"Wx£*<x/u/ 
da* 4»vA<j/i ^Tä^voU* ^u'v£^ ä. d«. 'Lovit 
M^-öUÖvfe Loyvvyni oia c5|u't^ <£,vut ^ 'j^^ re/v d r ‘ <,vv ^ 1t *' 

de* V>Mm . 7/ ou^fci^w» de, ca^k" Osivn^rücS 0- ^O'ÄAr ^ov>- cXvvf <d utwC ^a.«ayv 
Jo^tc4*vvU. , wux^* CW ^ow^r dt m- Pe* *u*M° w* 

Jffwt Ocrvtae^, OuxW du vhom ö^ut ^ |u>u«rw4 ( j w ^ t 

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cf&rnj7(su&, Von. {P(A/>djct7?^ [ cq. cLo Vr ^Kc ddAx 'Jv&CxlDc; wxjy»^) ?W/tx^cX ; 

«4- tßwcoxje^.. 'Äl ^asd^L de t< \^oCtunvO 

XCvvt^Ä. cAi^j £ ^ CXM: -^lixoXdM^uuK % Ce. icrvvV otc4 we4<c«4 dun. ^«4 
^Jl/Vvncoj^cXx^ (^uxl crv»4r cte tuc^ a tavv^T öU^- c^le» 

Suu^'Se ojuA dU- oe&u/l dUc oUot - ^/IyuxJc ^ou^cX&b cX^ov^o- 

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O^UVk jvQlA'CuA' ]vu^ Cä Jjttxfi Coyw^tc u^iw^tc* 
'YrA/'rJb ^va/x/yy-c -?ft4 jarfA^Cu^d^-vv* ftd j^Xv>c4 C\rA&x&4A(XsnJCe/9 ck^ XW CdtcwdAA/ve^ 

vwOOle^ovvÄ. JTokaA ^€^vv^crvv> -^vo^cAxrVt £/y^ oCokwxä/«. tiü wv\ Covv^jvfe-» 

ZfiyVlSlA - 

^^U-tfVC^U*. ^^/VvxOWwV 't 11 {\rJt'XA3(A^cA^^ oUa. VvOWAA/«^ (Zrt^o^a^CA^ Ct(!cLlA Ma. 
^ceX K\acjve* ; ceX 6t. Vfe/vS) 

Vcr^ftoü^, dÜL /h. Jca^^a. *4^ ^ jta^v^'crt eMod d r tvwÄ *£>c4t«*^ 
(jUa. 4?o>S<m: | qaAou, 4ieM/iiW' 4e^*?yv woi 4A - Cw <* ecnÄ/f" dt tcrv^r ifcvKijv* 
^OA-ttä ^ 1 j ^uUVwV <U tA^aC iw^ tovoue, öU-* ^<X^«rva tW* Wt 

>jio>l ttxc ^cu/fce ouua/wV- Cc ; uww teßfe ^vda«jvA^>tf- t/f üj^ ole^ ^wv\ow/>- 

^O^VU^t/3 fljufi- ft4 r ^bjL«^kXk trrJe 4 Q*kaX&4 döVwvtA . 4<i. 5cXt*xtA? 

^AAJ^U^va«. CL^Xeooa*MOX?U ^ £ ’o^Mk^v )fyJL, 6 ^CA^vt <^IAQ~ oUa 4>(oA<j»- d /l££fi/yrvA - 
^vt^. a. ^cud?' oi(VvU. c«A -2<o de/i/vaAt-ve* ar^vö^ da o^mah^I C 

CXcA^i <^U* *&t cLcC <F. J(. oU ^fte^£oL^ - ^oidvvXvAA^ , ^UA 0^4“ /^C^VW^AVl^ 
CvJdwkL cC V a^ae^A^a dt VH- , duaM- ^ ^ ep 

(►w Cf ^c&XlcuA-* ■jo-owc ß? / >vvo vvvÄAvtr ■Jt CÄA^öAo^kCA o^a, vwmoO- 

itV >Vvt- aAvoo^ta. 4<rv%.^«A au juc/w/vc, ol®4 (S^vUx.QAxf'. 

«S^X. VV9AAA>a<F ÖIAA^'Lcia^C. Ol WvCa (X ■^v'UC ^'1r wwa. ^E>Ia£c 
CüxJltLb qJc dt oLc wv^c. die. vo^wyv^t-tAA^^ d. <Vu^/tt6 

txxfwcu^y-, de dt i^^v^AA>M>a, 5ttCX^uxd , VoM^ea^ evdu a*du*. 


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■19 


J)/toub ^ YL Cj w 1 IA/Y\£, OLcOvgitt, dßg sxjslg&jia, cJh*C6 Ow - 

buiZoAAAJLA} CA £|H£ ^ Oaa^Tc^t. 0^'tA CmdUt ttft 'bxJt* Iwtjvcn^tbU^t’. QLCvuC tvcryyi' 
1*10- ot Osf-cA^t9/ftÄh dlfr%VM de jCAXXw^-, cLuuO CU-c DT-öX>cjoyi oU*~ O^Ot/L^WMJi £x- 
öU- ' fäo(&tru£j f yJ oWC AwOeO# p^SSi rxxxJUU, jtowt. (tfuovrv* 0. caH 

öutuxa^t. &>U,- Kv\Amrvc f fc J-ou/b cjviA Oco&t/uc&e* jvn^cioU^tu ^ 3<ryvfc Co*v3lJc- 
'EäAO U/ tvyt y^oCrvXT de VuÄ lOOiA^eouu#, &u, d?Kuvv*vvt tvn cyt. ^ 

CvJC&TaA~, 0 *v ^ t'LöU/ut/t*' UtvtA ^Puie dt^cLiu JV|v</vdow4 yv 0 UVc£Ee** 

Jfl- cfc<>jfc C4t 4tC41 OtfrvvUA» Coywywt &/K4 aA*i %bXoucJkQAA/x. (JLu. * 

^c*Ed Ä At oU Pa *l/t4n£eijöu0^ # ,* mA -fcoi dovt e/w owtu ^^vt^Ceu^ 

/n> 0 Kvocy^>J^^ , 'ttXfe/j Cj \/J \as*\ jvxedo de- { ka*u Wnwolu iu>t|| 

'fco ^<g^/irt£4 öl Acfccc* da/w? fc Cfcoirvt, etc . (5vl ruA de Jm ^u^fcowtAj flou*t<U4Jt 

^ V/C fcf^A 0» VA/A in.<*A*CtfJl <wvwiAvvA€ • a/ Ol jvOi/lC<Vu4u 'toydfe fc fcttet O^U/AUU 

crfAt*r*XH&l oLax. 'VKOujtAV- et ^ Ou twwdce 4^0 uf CA Ojuu ÖL ^Cupfvwt 

a ioYV 4i/Ljet. «Jr fc fciv^uA* de*cai/|it<rvv 0 Ojou je i^Wi^WT dlouwg fc^vöCVnAO 

dk-' CA^fer ^50^UA ( O^Ä^wg fcl A^t/j'vAA* C^AuafcnA4 0^UJL4 öVit u/ne VoJUaaa, 

j'LfrC'tujUe, cXaACmJCoS$\jl f Mu 4owt t*e0 jvxAOC4LU40 OUA- oU VUA fc* 

IS^U^UA. £JJUa Jawt Coiaa/Vrv«' VVvv|vxc^yvee4 de fc Y'tC' C^A. C'ejftoCjuA €4- 'ftfVLt- %4* 
ß fc wdEc «AA dtt- fcxA- ©XlA^ 

^L04lAßfc 5* *?0L ÜLC OtlA ^ f* i^'ccie 

C egt J^t4trui4- £a^ (^O^AKrrJC (kau*** Ca ^CL$te cfcfvywjg Ö|UA- ^CUxtcuA. 
eAV O/VL0U4 a vujwwtxt de xe^ud/tato yi^vA^Ace^W'-Ck' C^ca/ 1 d öl *^vu^ oCot<vw4^ fc* 
"dotuAeffrv d.4 yfcuucwit c^uA^tLrvU 

oitJeo Y^* u^w COVA^O cA 1 o^d 4\ju\ fci fco^CLuOOVW G|U-C Öyv4* ^9 (XAaO 

^VAO C^vA A VVv^JvvteA^vÖlAat : 

|vtjeAMAAA fcuTA ^ ^S), i vifcttuJe- Forvbafcion , »vou^ 

U/VL tcutteoUA ^C<a(4 G|V^övO|UA 'tAofecUvt oU-d dAcowtouvu«^ C^iaa oivt oIpwaoA kflU4^i 
ia^iA oxAft- Ol/iaotvoi/vaA* Atr o^uu.’ Owt covi^uJ&uA/ ce Cecc^c cdcA> 

^ CXAAtcWL jvcAAyt QxaJajL OxxX'lA/i COvS)itcOvv» -OöCAOifeA | ‘|viAA>0 Ol«, fo» Ol^VUcta' oW 

C^\ÄA?Clj 2 t«A. itxA. -f ^ ß? , etg^rw4 et Je de/efcj^j , '4A>a^^ de iv^glri^tdidH^ 

4\ÄAäAA^ d CA/VVT\ä 6 44 t nüCIrKUa^T^tAi»^^ , CX-cxtcwA ^V^OWO»>4 <^V«A P«4 (vALOU^O 
Ö^totcLCß^vt- oli-|a7 Ovouy^ / ieOo>S) *Cissui °Iaa. ^4"? JveTcfc Jon>0 Ee Vvow^ de/ 

^ (j(VL^um£ tt CA^c^uiauu Oc Km^p^icn r<*a dl£A,^y^n. # cSyjguu^o 

Vie^rvvvevxt ctc4 4wc fc -touA^toiO j fc ^A4 aao 4 de- wc4tiMe et te d/voi>*^ 

de CJvü&AAa | tE^ (X^oUyr^ Öl C^V^A^V\Aynä\A fc.' "0 Ua4a du* 'feöU/öü^* 


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ViOaJjxA fc WvxEceAA de fcxA- oxt^i^ut Oaxa "Ea. Wuev^a. ^deidfc! C|utt fco XovwävuS 


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I* IdCövS ^ flv' 3^3) ^tajJJOl cU* Oirwr>*WJiA d^juuA 

t fc. 'jA&cvtolt rn^vt^ dvx 'IH'5' 4c£ot&. 

Ouovifi' cktf/tbo^^jz (t/i dt4 CW^vo 1 'iaAä^ 

C r>^4V" » |xa^j«.' O.“ C« vyvo^vcÄA«. ci«.-CCo^otvyve»- CVouufcKm. <j) Ä^«rtd. Ce« Ji- 
-^trtaZoUujuA* W ^toweyvfc J-v*4 •Ci««* a u/n« Cou»* » «W«# j*wuxMio^M^t 
•jlOJt 4 ua. £e,^*vtfi oUa 4C«au*- • Ga^K^cvyvV f oT eit eÄ£a> 

•jt \j\jO Ua^Ov^ jvA^L ^ |,Caa 4^<rw C^- CXaaJi\\* b^isin qIqav* ^ 

^CtCUv/ fl^iA / OjdLzM/tH. Gc c>^<A^a^^vvC^ A/WvC/v^-tvd. (KAttc &aa ia/w«. 

^n/ywe* woixA/eXtu (Vave, 7? VJ «AM- t \XjoaX^t ^ j^jwu. oU 

J a>tr oeMc. oUa (U/iad ; Ctu^tud^) ja** ^y>w? 

^vC^KX^L djLTjOJCka*. ö^waA- t 1 «!cAxAlfirv\ e!t<x*4? Z^rm^tou^u oiewvg ^€A Gowv&aM 

ü|LAÄ. *&4 ^TtVvvCA ölt* ^AAvvtwafiA KV ^4JAA/*fcte/tt* cL&SM b *(>*& dfsSLXoXd*^**} 
CJw*<K juvv>t^c öUa^? 4t£cfc- [^LQMrWnt &M\AaMs du TfrynOA^xAfiA UA^'U^ÄA^hEA 
Jtv^ ^ 3*A 'diAOLwJt £a‘£<L«/W ^v,uA|vti etc Cfeve) 

Ct^l/TjU OVAm^L oU!c/uA- 0jU€^lAX4 «!caa£ olu OVUJCje/Ya • Cow9«AA/ed ^u4> 

a~ w« ; d 1 cxm/Cvaa* juidb oi^ ^ G>t te/7 wwn^ «Ce, ^a*av\ de (*d- 

C^yViavx jiaa UVV Ourtyfcüit 4 vAA. OjVieXjlAU *(kfr*r>r&b 01/wCAtw^ i ^ ^OuJvjvcT^ 

^]>(/vvc ot*^ ^lcvuIxm Cfcfl '|aX\a>* 6 "villasYifctb ctz V4 a/c 
O^M t-LOX/e cUl Co^ia* . Q^vcai^ iwt ^ j^oite* | ^ *10\M V*votv£a 

0|U / ow J ^stfiXoJJC Iwt 4 CcMaju* ct«4 Kwofev-CeA* oUxA>uAi^ufe. &aa jt#t- 

h*ö£ gLl hA>uA (iffJvtg^vAAt de Äa YVUKwiiMj düL '^JLaA -Ivwv^dr LA/VVÄ. C^lACAvv^/fe o(ey 

^crtAivL^ olu. duyyvAet f öjuu! a jvx Jlbtrnk , Oa/cxa«a<vV- fouA^cI o(ouv%a 

C(2A>fcvtvAoU. oIa^ ’6(XAJ(*atM cMMbsriO^/*A. 

& CMa^«aaa e>w»VAA>K oUo xdaA^t* Oa^auxa.- 

ÜuaA^, CoJ* 0 |tvc % tVvAe^VOOnvV oU ^wföcCCA. CX)uitAvi ^UA- OOvaAaaau Ovi/ 
W^fcaX iwe- vnÄboA • 

^SbiAvj , &K. 3« ; V (XwfctAA* '^(KnXt oUv Caj fce J t^vvvd 

öle* OVA/KvxotTUAÄ €^r tbu>t d ; Otic^d de Cä C|iaa. Ä ^O^MTVt CUa^ ^|£^de^ 

^\Ä't>oi e>kr dc^ o^w»kvocw/-. da>|ulfe^ 4 uaa>pu>v^ ifraltinM du l%üv»u/tCWÄ # 

oUi Oiyi/movtAM ji/OA^OAvtc^ ?- du jujw>J)c£t 0 U 4 *^okvo^«^^6 <iAr dz« 

OÄi YtfdiAAßiLbb, 

C Xfk jian^ txOAXt dUx ötfi- ^^CXrt^r dc^vvg ^ 4fc*frry 

^ etid^^^viAAA/t oU^s jdu^v 4vcv^^axL^^e^ ^b>c4r ol 
{^yT^a/vS^ tvv^JwufcowiAW. 


VAVVt^ 


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• 91 r 


OJjbvL ja ^vtr iWlfaßs) oia/rU) tx ^UA^UOK, oLc Y^^ieAA^XJ^ 

clAsyvxm ol&uw* &, wi£m£ ^OL^'Strvt. Oyl V i^jjuAu,c^ pMw 6trCt em ^dou^cx^\ ict 

^usr* 4 üvl tl cuJtuL Qu. ^uaxlcC C ckl du i^iAr qa\ o^^töuwtr 

0GCC^6öVl/^ C U/K jU/L £ &u£ui, j $<TVfc* ^ot/vfcucja^Vvv^ C?u- €/va ^voi 

ifa/) |tft/L/tuA ^QJ^CM^MA ^oTjL a» Oot^. Qufcbi. düL/lMAJUUL ^GL^<7 W öl LVvviv *,OU/44fn* 

&A\vyuk /vlou^Soaxc« CU^o^yvc^tiäa^ dou^ßtö. JifoU4 AcJkoffvrt iwknjL, QvuXnV* leuvuw. 

d tv>v ^jvLt/k d^urte. OuLoJji,. Jl^ ojjJc ca/Ju/^a/n/tr 'i&ytvciaj^^ctl o^ua. 

-^trwu^vt ^OujjXt öUviik na devt* ju** &za^/>u. a t>uae. >tc£fit 

Vvta/ü cju / aüe 4/it yJhJtcrt uuyjl, ou^nk d cU^rb tZfa>. i a/ufclcit i vuo&vit 

X ^OLu/fctuA jia/iik o(m <Xcv/- otowv? %l ßiA^ cit 

^crvi/teru* 0U dt &4 IhyJsMak * (SX^nju u/wc 1A-C&JUIA%>< Jvont f<x Co\tf*owrJu 
{^CX)W\JCA/&M. , $tel J Ctu. qLaacXul, olt. £c*Sb** % 't *QUuJfcÜAASt- cLlcIuTU, CjlAtP 

C toV utyi ^c^vjtai fc c f Ui* öl - dvu uvtß. ^A4^\^a^yvda de, J( 

i^icU^juP ol *fc/taa^\xi*c^^ 4t kjoujoajrJ: dawt> d 1 cud/w* a/tA^wuLb j ton/* £v*A 
^VcM/Han &>u - y^Zrnt -Jav^ Ji/ui -Ce. ca*c|utc. c^a>|w^c^ iux^a/vi/fe 

4|A/t (W dt t VL^%UtofiJC*r- iu OJXjyvdto qjb ll/A X(k ökfildußfe tfU- ^^CAaJ 
^c.CAa/hn>i^a>4vr^ yuovla ojv.^Ar&rA a. f CooM4<rn ^ca/t-tt^t. 

$(Xs*Y9 XtA oilAJvf C&oJ^ÄAcitA 4\AAM& Wj4j ^l. 4t^>jfaA. dU^ ^GWn-' 

ole-0 £j(>vJVOvvryMJ* du- OaA(^ÄL. & ^lAArr^r^ j^Vt lAw OfJjXtJjU 

^Wk Itfatfovae diA ^ea^uvia«. ei: 4utcct$±^. "Jou^ ^uu» 

“?e ^XVKVXA ö(/ Ol dl^VwOvv^v6 do/W* U/vxa, C^uOcjvAAAt. 

^ (AxXqa oUw dfiA. ^^v»vj|L€AS)®Aa tw\ T^U^T te^a^ta^. )t ^ujb C^te^aj2tia4 

Vv cU Ctywitt6 CXax Cow\Xa>t^>C/ ^cm CX44 W^h 

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2 ^ oJrttsnJüL. ßl*- C^vvutVi (LcXsv'O ^t/> ^X€/Cvvtu>a^ C^<A- $txß®bA/AiL'^^ „ 

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J^ etx. juA. Xtd CctAojuto e^u^ ^«^axe^r >fea övvL^OiAtaA^. 

^ UÄ^?liCA^i4. joan^fle, cio^ti.<AMr cw 4^- 

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2. 


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C£ iu\ifc olo^vvj •&* rtVtvfcei!jÄ& et don^ & * jdaAX>t«C^ÜU ^wfU* ok . 

Gjuc.vmnbt ^uv) JjfaMut de wui. fcxXUJjt/v CtA 0^\AJUA*iov *• oaa&c M/wä. "jxcvxed- 

Et (ä, c^a^iÄ^ÄL (Aö'wm Ob KUn*- ot &> 

flie. &exXAAX*rvo^ 0^ jfrsvnMc* rvoih* d'&ßXe/m-c^giac. TfcvU jwMM'rytf 
yuxvU o)d/r)njL 4 \a/c i/LA^tfe . (^iaa/w/It cC ^Q/UX'&tt f via. W fUfitovtJi cUa ouk.- 
Ivw/t/U* d * QfMAfaJr*. H«wu) &. <^<>*4€/ed'i*» ^lÄv^T -etf&o jtXuu 'fca/col. JfmxA 
vm*w> 4 4t^yüu^•vv^ a Cu ooiAcfAAtouiav $$* 4 - 

Aovvl cLul CWvuca ob &maxj^xöU^ 4 de TlTuaawiia^j 4*rvwt~ ft^v ha€/^vc^a^ 
&VUZA)&vr&y^r d O^UtUA Vj~4*r*>J^XjLk ~ 

Se C&.a>jvdJiis fä.aX(£ d« ut d* -fa.a|i^e/lt -Cm oi/twu^ 

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j4bj»0t/t«S> Ou JBW*- WjO |voT>te>v^ &4 Vvi&wM (Vwwoin<M j CjSHaA il-4crvJrJ 
oUtaO^u ^J{aa« Wt3 4n <«vt ölt ct^ c Wv^. £o Ä. 3 0 A-yv» -j\Cwt ^A/t-tk 

Ot. 0$WvU- CovwwüC ^u4kvUM du «mW ola. eou£uvc* £^o/ta/*%/t4*. 

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CkA/yvMtvuMA 4 -juxa ^ c&&**^y^*JL**' cLu o^a o^ ^w\a**£ 

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, Vjjpki- 'fPouu£*i , JuuiU -_) 


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95 . 




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sj\6JL \A*0## Vl&J&U^ÄL du\lrJX>&*K Ilsl/L C lUXAÄ 5«H d&£ ö(aL 

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(JjlA VrrX^JjfAßJi cktA £\>oA 4 * • *^ev<. ^ coia/H^*/UX/Cv 4w^<rvv4'’ C le 

tfj v«e, ^ ^ i^onssb ü2d^JcojJc tlA OJ\rrY&\ruA/* olz ioc ^eAvx/v«^ &vv '»\j£*vv, te/m>|t6 Cj vu ii 

OJU^MAnjuvJfc iVk te/i/iefc. iw <rwfci*_ öa i o( vwi }wuiju- 

OZAIiaak io/w3 ein«/ <& >io . ü£l> ä/vwvü ot ? ^e^vjie^CA^A f d cn oj 

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Jta/w-jpi i«vw> ll^sjLt^JUt dt. i'jai-J ßrwug j ceßfc, öt«4 0 U 4 jvviW*/> 

Cgcv£ 4 i a4 ti^Lee>6 -5« ^öXvvvettAW C/vl yniwxc ti/vvvjj-vfr, 

djLu+z llM*JQsyyAt *t&AAÄ^\Ar^A/)rfo c\ JvuKa-u/^ 6 J|^ ri 

CAoSjLk iv/A. ?0L ^«tAV^a/tccn cA^ O/ur/^AA d.C4 Z/C&Jfo 4i- COvte. ^X«Cc^\fiA^^ 6t- 
Ol^O^Mxx/ Cowvvrui jcodo^. 

^te. dnxnJc. d UA/yy\££ SüCA } olos Jxe/^^KiAa^ eexXe$u»A«di«^ue/6 ^ 

oU>Ä v/ttX&ö Cit^CA/Vfe' dJ Usr&. Vr^*£**^AJV\Bs VCXJtSXo^JjU J'UfcA <*v5? 

H*-, ol/ i^e/m^v?e>J. 

^ÄW3 ft C^O^jvtfex iu/L /^OVVKVC j£u^\fa,YlM' dß- ^ QX^LvUdl<TVV. (A^/i 

Kmxo 4/t^tuu0wV ü *^r jJ^c^vtl<rvt OlW i^6neAvwa/vr>t CXv^ä. 


ÖJirrr>S7VU£jb } K^ru>o >tx^u^jv^ ü'^jOL , ua\ i^6neAvu/^v>t Ojva |u^x4i 
^CLAXXrJfo QsjaAAs*Ar C^tja teA^e O^* q!c£cx*a.cax. ■ 4ouJC OjUA ^C^OaJ'uX. 

\ % J ^ $XAAfcAc 1 de , |l«ei <A* ^ASudy, vfcndÄt 2t oOuovf d« juriSd- 

ivon. w«w»vwW! de. i«rv ci-rruex. ^ £ 0 . cXvim. ? 4i5 ^ « u/i^^eöA>c fteoU&ic m 
efe 78uAe/y>vßt/c«». ^e cetb. r(W>vi«Ai. & 2V «(^evtofüt de 

Jcd ot vv^onÄ. £|wa. ^ Ufatifi. djL X^A/^oCd j ^C^kß^v»Te ct 

Q/jOuixnJC tovA ^USUvtrCe CcVvuäA. tut ^aA/rrw^ OtA^öiv ^ '5&ja/r. <3^ 

^CJL Vyvß-VVlA OtAVVT^X ct |v£oU.cA^ COv\^/u^ ÄAatvu^i- 

*rju A^^J^Ce2eATrU2^ . 

a4 Wi c^iAe ^ Ävwfce. de Jt'ittjA<eöl | ivi|w|voJai«^ 

Cjutf- u clIca/A: fcz d 1 ixv^e */&/»Vfca de cLruoifa oU.c^6L66e. 

0|v|v«lcu4- i.n döLWQ X(_ kujiAloht •fyc/lfld ) tlMÄ. yyiJlA^U^C 

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3.1 L 4h*. vcj fcrvot e^v QÄruJCusyJC <*\sA%Q\AJLb XJuAZhzodx*vJ>. 

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ajtä>tt<rvw ^ajüuadee' 0LAA4«>-^t^ vw^ cowvwvt vo- ^^aa^Wcfvi 


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(U vütfi •wl'iAJüb d Stiu, /ute, öU jW*. o<lW Jl. Jc^wa., 

1 4. ^WWUartAiA^ fix'oUocc HL C^tuc Kl*<X<XX>U- C^t^U/VN* % Jliajutri )nn»OJ~LA44s 

duJ^ aaJJ* \ Ouw Cowvtc $jO\aaA T ol 1 Öß^uH^ci- , *• 

ceA& oc^ux Äx yrito^JC/ie, d+* c^rv^/t d QtkX^vMO^A/L .^ia/w cbuyyu* jia« 
vuöuj^t. (^4L ^ujucvc flA- o(a* ota. C?ett G^iocai- 

^UvrvkU. cU^C^vvyitA. ataÄfc 1*- ii^ve «'t'teJtA.eAA* öt'wwe. 
jft.^4. 0rc Ct AwvhO^yM. -P«. CEo^Äte Mosujl itauit JLo'tb*. Covh»*<Z? 

J^LuhuMb (/• ^lAAAt ta/ld^A |»>Ol/“U» ö(ft ((X ^0*1'^AA/ktt d*A • 

J^louc* t/W i 2^2. -?a jvütv*vtc*t ^«AoA/mt olt ]|f Vyuyu/iAAjt 

Vlwjaa** eAr<UAAr djüu^f jv'^, c*. ^uvc oUWx>ua«A- -fe* |v^cuvii all> 
cU 2 1-idrviAcM{A a \Mg/U£, QAt ^ GÄioCAjxJhjiti d\A Cajwu&i 
Oa AU. cejLcc 4* Ö€^rtuvu^A€ ^>Ur C ^V^uöutn. (X?a Cl 

^xoloc^ v^uXotvU. jvo*4€a*A ßt drutrJc cU Ju^axclex, olcVuAzx u/w vvcv^caC) 
G.wvt«/t. <>u ^ clc 5^^«^ J fcv\ <M/v%9i C|utc Pa »vuauV 

JjVl öt/ Oe>tkcK^jvU, j OtdoJ^extr^ QaaA4** 4 oRxi/rv $au. dt. (Eetfc« d*cÄ4ur>i/j& 

ecHcJtt/l, Usnß. OvAt/üilt e^A*f ^V*t ■te^yvwvt*». €/yv ^ $ 4 j>Q/l ia/w CW&rfn*,' 

£jfc d* od^tnJt* hq^AJtX 9t4 Cfiy^XeA d/ fleAtlMß**- OMa*4srJC •&. cbixrJC öU jj<n>l>*7 
Öe. ccwvttJt, a"' Pa Con&tUn oU. c^cxa^w«. n*Ä.U,n cU* g^a^aa Äntdtofc»*'' 

4otwfoU ött ßu»/i4 ÖA/wvW- 

o^. OtC^AÜutÄ«r\ dt* (kfirn*iruv<i& , |pa/>. otovxo^fe^tvx, (M<vw> i c^vaC -tt4 

cU "tcw^ÄaMr e^5 4* OAnmc4 ^«ioolaie* , ^»wX- cU4 C^a^üdkt6 dtUA>a^ 

Jfor^A ■ 4*^jtx«yv» C3U/WA. VA-l^Okyiat. C. Vv ®? ßtc4tAWtf^ 
jjOA. Cto o^jJic^Otyi 'Xa^^x^Afi^t C \^ A - **J<fc' ^ÜtoutA. ctu ß{a£<m.^ 

fljt vtn civti c( Ga Cov,A^nX^^^<d«^a oUng jliöuw- 

cAm oA ^dv^4 o(ft. Q^aoMa. CUaM Cjp*+AHAn*b dotwj ^ 

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tßAjeA^vCt ott Vcwt C«. ^cul clocovs -4 -ÄCoiiOwv»- td/t>v\a^v^ A. tlt ^fc^ctAv-^ 

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JfewJxUd \ (L^ < 4 - Ytn+J 

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*U/vu. vyiXdcM&i. ♦u. -^ovvdvu. *>*\ ^ ^(idt. 

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VyLvÄla a^ ^*cu^£e -JjL 4 C>^o ■x#ws ^ c«m»ov« Coyy^vy^a C^aXama^ 
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Gojz/Uj cte Fite 

cU tcu e&cute oi 'jiMocw. (Gmslu). 

C^Covt. £a vxcl]e 

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*ylf%s\^cJl>». \<X-, &. -^T\tyy\ Vbm^A. rv*v>v^ -jvi etast. JL CJU.'i*luL oU C4/VW* 
CölA^r«. e\s*v ✓vX'^YVxa^P 

Ji ^CaQaA- g cieii/tA/i/ fljiA *£> ^ (XAittsYiX*, @n Ca a 4 c» q{«. 

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b*AJ» ^Ä- CÄ^tfc ^a^<na. ^«irv jl^il^öU^Löu^ Ouvxc 'je^MÄ c4«, o(o- 

Cu^nÄ^vfe oi* aesife v&'C'Ux/c „ 

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o $ut «A^te. JCi/cf^z. g )" ^u4enst ^663 C^cwc^Iä o( 1 (MA<a^ (j4 G| ^ - I fl 8) 

u «a^ä^c^v , (htc& ^a/>& °k* C'W fc nQjcßi -iZAJr&rr^ ^jo^te {*Ay/Ctx, 

tf ^iaa ££c>vyiÄ^fc4. cA^. lPtu*vy>x u/’u/xot (f«Z^3 C/v^öua^ [^3.,$. 

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u }fr>n/t ■fowivwlr tAcx^vJ ioi -jx/POi/te/on VWVvv\<tJ^e ^ c 4or C«. ^uv«. ^ ^tcLvvj 

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dcdfc |du4 die. 'VuX>Jinjc!LilA> et OLv^MaiV j'UAz 0|ui*&jue6 <*,- 

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toA e-be jjß>u^r '* e-bw. ouA^ii. moUuU«/. -Alcü-4 cryv euA cmaM- e.cJt»pjvi a- 

Jl <^toovu>ÄyvU^Ar Cd*v\A&££ci/v»ve, dl« ^ayvn- 2Ce4 (XvvcaIo^vM a*»«e) 

o|)L t<u^4 cLoizvfc ef ol|o£ 4 a cUka. ?l ^(m^syi au £e. Oa* - 

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jxAAAvvfc^><U«- Vcfezrvt d <SL&J|Vbesuse M/»*. tvOUXstOAe a. f «^'tt-rwtt. olfc* 

OftvuA de V^rui/ifaiWO JJqa. 2a, -jvuÄCcca-fc^n, d u/we, ^ö>touiA da6 ^3<Z* 

ZoifriV) clu. CdAvton «U J’xÄi»ovu«Atf* c i^u.‘ co»>w4vte bUo*«*AA4 VuLvmÄö. 

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CßXfc d ouu^öuÄ) ^Cuua- ioxlXk. <xxu touetvvvAr de ta. fduAr*«z 'j^ourt 't®'- 

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■ju>uA. ia /^evte diet cJ><it«.cA/w/. ( CwteJw) «vwl: aU* 

^Jv^Otortxio vrvawcio^j (L 4 t a^^e^iül/u.' a- ttyi cutti de. l (T2^T dcM'vj 

{&e|UteJl \f3efc't€.QL«, iOl^Jc 'tvt 'a^uoiXiJOi, cA. cwwC>c*-4iO-cdlevi/ bxoUi’UM'’' 
xe, juwf- Co**vte* da. v^e^x^cXcvS'tel «t l/wX&sy*^vn -a»i i?u-üs rit^dU tie* 
JlZvui txe et 4'xw jvuävJo-'Wt jyvdaco P^€WvC. c4‘(JhieiaAvö, jvow*. 

OjYiejuc« oU. ^) i y^u^vta. J(jua>e/L<iXivti ote4 cA<ü^ GawvtX^ d.-*- JYzajl — 

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ÖL/3^1^ oUa- ^tXvucä/ otoydr ^ K*vJtQAJ3itJrJC^ OM, CvVinjftAVö»- *fct cU^ 

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& CU/y)4ov/c4«t) <rle>& <SoU^üte^ 

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Httc d A/t^&yvfc^ la yvauce££e. iuo/wvotoda? oL'««*’*A n*w* OA^*t d a^.- 
Qgs*k cn/Ce»M't|»Agnea «*v d , '*/we» tw. V*E dA.Maerrte<'. 

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^Lfoü'. ^Icrtyudui. O ’OjJ J-U.-D - j£syii&jlo^t!uO — (/xjl£o fcH&'tlC'O | Jvu&£i *'- 
Cö^tö j» <tn. CA.Ajxdf J*zlia h?» (Hoc cSe^>vu*/ Q^aXoLc* j£ ^cJLoa^a/ • SC'iajkto 
dcj. CofXMnrt. Q.iß.Couf. cU CxoCfeufa^v^v. |jf Ctywyo - lf. 


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11 


C fab ßlaJütA/xjtA . 

i. tÜsj \AM,Ätc^Jui/> trvWl^ cL^*x^ac{iLA<Ak0yi. 1. 

Z. <ioL btojbori*. 7/. Cj.&o. 

3 jCc. £raj*«.OAV\ M-.10. 

ßcX^VVViÄ^LL oU. 

r. CoKVV^Ou^yvU/ dt* w/^u^O|w4^0UAJ^. jk 

6. #&fdLöuolriirv. J.46 *i/. iocj. iie. 

J. G/W ultnry fy\AAAAiitrt ftJLA^O&dfk/ßoV* ^ fij. 

CL*v*yvq4/uju* du ^cvw>xC(iu Ai. H.SS** 67r. locj. 

Cj. Ctjl- du 4 ^as/vM. duo yiftAA-ot^aTc^v^ . {V. 

1ö- (dvrvvO^/vd* oLtO i^A^Anj^, Ute-, Jq. i J-KZri. $C|. i Olf-. IIH-* 

li. Q/Ia/wjuq cljL fitfjtA \\AaAMj I. 4^. 

i 2r. fucvvtvA/UL ctvA Ui*0^vjgf^vC^X^ C/KJC^ 1 , ße^XiAl 

1 3. CXvucce^uy\jt4 Co\a/ju\a/\a vxJL^ohoiUshnACt . £ 0. 

I lK CXtuaaüa dßL 6a JHcu**va dt ^uiiawij. i 8 . 

if- !Wf. 3 V. 5/. 8t. qC 107 . to«. 

I 6", ^YXL^itXUtA o(t ^ J3”. 

t^. ^UA. ^Irv^Myy^ dlA U. dl. ^€a^ 4 .*i3 

i^. Jifca/-w* Ccov-^xrvues. t)i . 6 V. 
lC| t cJlu Qxa/v&fotf. taa Qyi^e^eAAt. 

^xaiiu^uju6 | ±lrvjLt*>4M ^ 4tc. $^.1it. 

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(kQj&XjLr*. ‘(tcLvcl oLta 51 *C^V^«utt£'. Sli. XltMsrvrJC 6 uaX d**iAA*srJiftK 

d&L trte/i ßajndtK ., irtttcJhn cLc-m. SXüSX oUc wfcicij«. 7 /VMPxACek-vfc Uf f wv««U 
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WvioL tunest. $\JL \ftA*t iouuJUm. aXiox 

cXüJuvid&£<jvi4> fc&n/r&cutos eUjjoöu&cuwAS 
'Mivec <*ncu&t*b tioroccoum, cLuo -fob di/^i&zu/nÄ^ 
(Xifi/fk, 'ffuXfonCb ol/ytyiA/nu tidLet/ru/b 

Cjut p/touo anfo jm*6 ^Wy^’^ftZC4^ce 'yrvirrurvzi. 

&KkX d OaU/ \AsiwvJctiXitaj*. dla J$»tvQ 

IfWfrOlfattjurn not opuö Q/nno donunvu 

JfCcrtcfLXVniL 

•fließt' Ui flU/i EXtrrj* dt* ^\A*^iodurO* ) joa.- 
'laXXxt mit ottA. focA^oAl'«. ci«A. tic-t«. Cftahtöufi W\*Jt cU*n. 

tU»TO(iwvK*l 5ocU&VW*C^«l>(aUi • ^KtK tttmMt &(9Wul».d4*K Ctfldktw, 

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SratoaNimo f. f. 

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üot/LOA ol«- C^&n^C^Ö/LCc, dovvt Cx-Ou^" Sowfc 'hzA.yjZlfr GL 


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ffrralitiqup srmhlr If plus brlaisspf.qn'dirs'ajfiF 
mf plus' puaifinruipnt qur jumais. 


B2 E ANNEE 



VICOMTE de MAGNY. 





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^Paßuees A Heyc^ei* ?n^ fltauT^ice Si^IPGRs. fJei$i<Dis$e 


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cuJ^jrryjcuvyJCo. ^lua\ fvoiyi IC : £01 <p€/ytA odbioCt' bwuuotA-cL totouL*. dcw\A 

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y\j)5 bSoownJiA oaa oUa dajMAAÄ; ole docAAivveviA* 2 orv vXc^olvi^ |ua^ 

Cx^w^oUa ülw cvo^toLAoA: cyjm, lo, yvv<vvv^uud, cAc. fce<siAJ<x*A/f- u/vt^öUA. 

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tXöUAAj c4<Xa*A £l (Uk^rJvOfl üU J^ZAAshoXcl )Oui, /jl/oe4C^U-ft fc>Vot evt" Ou 

^oü/u. Be» 'Ukt&aA.oJke» 4 owt 4a tVdrei£»*a/vvte» c^uu.^ä. 

YkJojL kyxA ^\jeUite! u/w uo/iCouWfc _ cov^ovtie e/w. o*U/te fean. de-? 'JviA- 

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$e*te>btL ^oujaw vurfae &uXfc/CÜv% oL^C'-vt' ut*i oa^vva*. $uwi»*e j Jvi^^<uvvir 
<X/roo Be jv£u» (ijxrfwvi J*afce/ad- "t^u» ^ da f^ivw^wac oXEa- 

>Yvxv^t-ela, |rü^aöM4 t e?u vtctiL^/yvvue, <^ou. ieA^ihrFvt/r caT xd.\AsrJs± cLavia 

twaA 4e/u& ota ^cuc+c aa^o* ^oudr c* o^ma ^tbou^a /von ^CAticAvtav^ 
A5 cie*uu *>vcvü a" i'oint 


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gCu44b lie/n cjuA fit Kkom^ C'Uma3<va4t du tovrXi oU. % blv^oi/ta c j UA ' 

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^tZyJintA Jua» ue/uiÄ £4- ^jaxceCoM/we, dcvvtr ßt4 / t€^'J 

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>voha *txe* -tßoUjo^X^ otfc iewi&A Ou*A»xeA. c«a 'w^ou^U^ e^<vtv’ow6 
ol'ovvi cui£ <|ux ■Jstfvt« io«kei4cu/c«/vv\e^ coco^vefc’ vxnJCyoyioX^ 
^jUA^UCjU.'^ Xe^JlA^oUuö- «AT. GwiXa/w/t iruoi «Aru^fem«/* ^ 
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(* fc jcrvvf oUc'XUtt S/wdAXe. Ouu/^a'u.S ) 1 Qawvyvül. 'XxLi tA^vvuCX/V\A~ 

Wvt ^OzU - t 3 UjVvv&»k»<>Avt WWv -Vvom , Uaa |*-äa|5 , vtt £<XAut jvOA -3 e - 
^OKWrfiA. ÖJIaV ***+ it Xivttow^e 4fc<OUU-fr©uojj ( - ^ 3 '«Al cU^O^t "*-*»- 
u, Jceuu^su <üc ^aJLua^j^ 'Co-^CaooU , VvuxX* &»4oouoe*iv<; 

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«? Ctu^Pa ic^^w^crtCAt ■PIöl -jivvOi^wcc . 

££ße Je U^Jt/dae^vAe ßflL tUe oU jvtojtf, h to-o^ de -^*xt 

€4* leA OulßeA oleltcuitecA du cwju. 

JP GaV vve>c^icu^e l jtowt £6^«r*uvveA c«4:te Jxcece^ de c®n- 

YuQjJ&ul 14a dO/fcttw.Gfi^ j e4r f<x /oA>ua. dea te/i/me* ojlvÜ d»»v4r 

«Ä'Mcju/ t£Pe w*ä eju^u/we. vß e*t wv'wdile de ßu 

dvw-, {£ ja*x>t -jjia'<xj<.Vi 4C e>t ejfifix^ee. , ( ui^vv«^^, 

ölt Co. Covvuvvucuvu. o(ä. j an^vuM oU. ^viävä. : ^tvwvc -<xLt^t. 

Vota |\Ccuw.oC>«. ol«vv^ Cm ole+iün» Ct/vvu J»a^ftWU <xW- j^cy^UA i h-2. *4-11^-^ 
e.aT.ol. <t‘ «flCe a c^-Cm ib^JjüM, t ct, o^. ««V Ja. jv<rtUx*H Ca jvlu/» «-«.oU^ouOxc», 
tfu 4i tUiL o. Cm oäCtii Q^O/CüM/t | t'uV -a'.«!*«*. j\t>\oUwvtM Ct 6°»»^. c(m/ 
O^vjpA. 4e. 4«/u- oom^v e*> 0M4e/^^vt^aCe^voB«vvi- olt ce* vwcAa: Pöft^iJoy^ 

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— 137 - 


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SUPPLEMENT au N° 14 des AECHIVES HEBALDIQUES 


Beiträge zur Kenntnis der Heraldik und Sphragistik 
der deutschen Schweiz. 


m. 

In unserm Aufsatze über das Wappen und die Siegel des altern Hauses 
Kiburg (Jahrgg I dieser Zeitschrift S. 37-53) haben wir gezeigt, dass die altern 
Grafen von Kiburg zwei Kleinode führten, den durch die Siegel überlieferten, mit 
Lindenblättern behangenen Busch u. den durch das Attinghuser Kästchen 
bezeugten Pfauenstutz. Sprechen wir zuerst von dem letztem. 


A. Der Kiburger Pfauenstutz. 

Während der andere Helmschmuck durch die Siegel sowohl für Hartmann 
den Aeltern als für Hartmann den Jüngern bezeugt ist, kennen wir den 
Pfauenstutz nur aus dem Attinghuser Kästchen, welches nach unserer Annahme 
das Wappen Hartmanns des Jüngern zeigt. Es hindert dies natürlich gar nicht 
zu vermuten, dass, wie das andere Kleinod, auch dieses von beiden Zweigen des 
Geschlechts geführt wurde. Wir nahmen dies damals auch geradezu an, weil es 
aus Hartmanns des Aeltern Erbe durch Rudolf von Habsburg an dessen Söhne 
gekommen u. von diesen, um die Helmkrone vermehrt, auf den Bindenschild von 
Oesterreich gesetzt worden sei. Dieser Ansicht sind wir auch jetzt noch; allein 
dieses letztere Factum muss jetzt genauer untersucht werden, weil es inzwischen 
bestritten worden ist. 

Nach einer alten Anschauung, welche sich bis ins 15. Jahrhundert verfolgen 
lässt (siehe unsere Bemerkungen über das Grabmal in Beromünster in diesem 
Heft Seite 1 u. ff. der Archives), nach einer alten Anschauung, welche auch von den 
Chroniken überliefert wird, wurde nämlich der Kiburger Pfauenstutz, mit einer 
Krone geziert, von den Habsburgern zum Oesterreichischen Kleinod erhoben. 

Diese Ansicht wurde auch von den neuern Heraldikern z. B. Melly, Weiss 
u. a. adoptiert. Zuletzt führte sie Graf Ed. Gaston von Pettenegg in seinem 
Stammwappen des Hauses Habsburg sowie im Anhänge dazu, Betitelt; Das 
Wappen «Neu-Oesterreicli» ausführlich durch (vgl. Jalirb. d. her. geneal. Vereins 
Adler in Wien IX. Jahrgg 1882). Bedenklich blieb dabei nur der Umstand, dass 
Graf Pettenegg, dem die Kiburger Siegel nicht zugänglich, sondern bloss in 
den schlechten Abbildungen Herrgotts bekannt waren, den Oesterreichischen 
Pfauenstutz von dem Kleinod herleiten wollte, das in den Kiburger Siegeln 
erscheint. Er glaubte nämlich, die Lindenblätter, welche Herrgott richtig angab, 
seien verzeichnete Pfauenspiegel. Doch als nun durch das Attinghuser Kästchen 
der Pfauenstutz bei Kiburg wirklich nachgewiesen war, glaubte ich die Ansicht 
Graf Petteneggs annehmen und in dieser Arbeit als unbestrittene Tatsache ku^z 
berühren zu können. Allein im Laufe des letzten Jahres sind von sehr 
competenter Seite Bedenken gegen diese Ansicht geäussert u. neue Gesichts¬ 
punkte für diese Frage aufgestellt worden, so dass wir derselben einen langem 
Abschnitt widmen müssen. 

Der unsern Lesern wohl bekannte Heraldiker G.-A. Seyler in Berlin hält 
nämlich dafür, dass dieses Oesterreichische Kleinod von Herzog Friedrich dem 
Streitbaren, dem letzten Babenberger, stamme (Geschichte der Heraldik. S. 267). 
Auf dem Reichstage zu Verona, sagt Herr Seyler. habe man aus den Her¬ 
zogtümern Oesterreich und Steiermark ein Königreich machen wollen, allein der 
Plan sei gescheitert, u. durch den, am 15. Juni 1246 erfolgten Hinschied des 


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— 138 - 


1 'zogs, welcher der letzte seines Stammes war, vollends dahinsefallen. Aus 
' noch vorhandenen Entwürfe des Privilegs (Epistolae Petri de Vinea od. 
Vineis. Basler Ausgabe Tom II S. 197 ff) citiert Herr Seyler folgendes: ducatus 
Austriae et Stiriae cum pertinentiis suis et terminis, quos hactenus habuerunt, 
ad nomen et honorem regium transferentes: te hactenus praedictorum ducatuum 
Duoein, de potestatis nostrae plenitudine et magnificentia promovemus in 
regem, eisdem libertatibus, immunitatibus et iuribus praedictum regnum tuum 

S raesentis epigrammatis auctoritate dotantes, quae decent regiam dignitatem. 

»er neue König u. dessen Nachfolger sollten jedoch die Krone oder Consecration 
nur aus der Hand des Kaisers entgegennehmen. Das Herzogtum Kärnten soll einem 
Cognaten des Königs verliehen werden u. von dem neuen König zu Lehen gehen. 
Die Sache sei nun, wie Herr Seyler meint, soweit gediehen, dass Herzog Friedrich 
die heraldischen Consequenzen der ihm zugedachten Erhöhung ziehen konnte, 
und er habe dies dadurch getan, dass er auf seinen Helm eine, mit Pfauenfedern 
geschmückte Krone gesetzt habe. Die Meinung des Fürsten Hohenlohe, die 
ersten Herzoge der Habsburgischen Dynastie haben seit 1286 (irrtümlich; die 
Siegel mit dem Pfauenstutz kommen schon 1282 vor; siehe unten u. Graf 
Pettenegg 1. c. S. 116 u. 117) als Königssöhne gekrönte Helme geführt, sei nicht 
richtig, da das Kleinod schon 1277 auf einem Siegel der Stadt Krems in Oesterreich 
vorkomme, (der Stempel sei wahrscheinlich viel älter) während Prinz Albrecht 
erst 1281 Reichsverweser in Oesterreich u. Steier geworden sei. Auch auf König 
Ottokar könne das Kleinod nicht bezogen werden, da derselbe immer den 
Altböhmischen Helmschmuck geführt habe. Herr Seyler weist ferner darauf hin, 
dass der ca 1260 dichtende Pleier dem Garei von Steier eine Krone als Kleinod 
gebe, denn auch als Herzog von Steiermark dürfte Friedrich der Streitbare die 
Krone geführt haben. Diese sei überhaupt der Hauptbestandteil dieses Zimiers; 
das sehe man aus der Beschreibung desselben durch Johannes Victoriensis 1336 
(galee sue decus, quod pinnam sive zimeram vel glareotam dicunt, in bellis 
tornetis et hastiludiis utendum contradidit, coronam scilicet resplendentie galee 
circumductam, et e medio pavonicorum speculorum relucentium fasciculum 
exurgentem) u. durch den Truchsessen Heinrich von Diessenhofen (insignia 
galee sue cum corona aurea ac pennis pavonum.) 

Wir haben hier die Ausführungen des Herrn Seyler in extenso mitgeteilt, 
da wir uns mit den einzelnen Argumenten näher zu beschäftigen haben werden. 
Wir können nämlich diesmal der Ansicht des verehrten Heraldikers nicht 
beistimmen. Möge er uns verzeihen, wenn wir hier eine bei der Recension seines 
Werks versäumte Pflicht, die Kritik, etwas nachholen. 

Die Ansicht des Herrn Seyler scheint uns aus folgenden Gründen nicht 
wahrscheinlich. 

Einmal ist zu betonen, dass die Erhebung von Oesterreich und Steier ja 
gar nicht zu Stande kam, sondern dass es bei dem Entwürfe blieb. Es wäre also 
zum Mindesten etwas sonderbar, wenn Herzog Friedrich sich erlaubt hätte, aus 
diesem unverwirklichten Plane schon heraldische Consequenzen zu ziehen. 
Gegen einen solchen Missbrauch hätte man sich gewiss gewehrt. 

Ein Jahr nach dem Entwürfe, der im Juni 1245 in Verona entstand (Böhmer- 
Ficker Regesta Imperii V. 1. Abteilg, pag. 618 fl*.), nämlich am 15. Juni 1246 starb 
Herzog Friedrich. Mit ihm erlosch sein Haus. Sein Schild, die weisse Binde 
in Rot, wurde als Wappen des Herzogtums weiter geführt, der fragliche 
Helmschmuck aber erscheint nirgends, auch nicht in den Siegeln Ottokars, der 
doch, weil König von Böhmen, um so eher die Krone auf dem Helm hätte führen 
können. Erst 1277 findet sich der fragliche Zimier auf dem Kremser Stadtsiegel, 
Aelter kann es nicht sein; der Stil spricht doch wohl dagegen, noch viel mehr 
aber der Umstand, dass unter der Herrschaft Ottokars 1252-76 ein anderes Siegel, 
das älteste Stadtsiegel in Oesterreich, vorkommt, welches Herr Seyler nicht zu 
kennen scheint. Dass aber das 1277 vorkommende Siegel aus der Babenberger Zeit 
stamme, u. nur während der Böhmischen Herrschaft nicht gebraucht worden sei, 
kann man schon deswegen nicht annehmen, weil, wie schon gesagt, damals in 
jenen Gegenden noch gar keine Städtesiegel Vorkommen. 

Auch die Annahme des Herrn Seyler, die Krone sei das eigentliche Kleinod 
und der Pfauenstutz nur eine Verzierung desselben, kann ich nicht acceptieren. 
Herr Seyler bringt zwar auf Seite 211 einen ähnlichen Fall bei dem Wappen der 
Grafen von Sponheim. Dort erscheint auf einem Siegel von 1299 sowohl auf dem 
Helm als auf dem Kopfe des Pferdeseine ziemlich grosse Krone, während 1318 diese 
Krone mit einem Pfauenbusch besteckt im Felde des Secretsiegels von Graf 
Johann von Sponheim zu sehen ist. Freilich wäre da auch noch zu untersuchen, 


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— 139 — 


ob nicht eine Vereinigung mit einem Pfauenstutz zu Grunde liege, der ja viel 
häufiger, als man glaubt, als Kleinod vorkommt. Aber selbst, wenn man hier, wo 
die blosse Krone durch ein früheres Siegel bezeugt ist, Herrn Seyler beistimmen, 
will, so braucht das in unserm Falle noch gar nicht zu geschehen. Die Stelle des 
Fleier hat hier nicht die Beweiskraft wie im obigen Falle das Siegel, weif sie 
ebenso gut zufällig sein kann. Aus den zwei genannten Beschreibungen des 
Kleinods aber lässt sich nach meiner Ansicht nicht auf einen Vorrang der Krone 
schliessen. Die beiden Bestandteile sind ja einander ganz beigeordnet, (Coronam... 
et.... fasciculurn, cum corona aurea ac pennis pavonufn) während es zur 
Bestätigung von Herrn Seylers Ansicht doch gewiss heissen müsste coronam 
fasciculo speculorum pavonicorum ornatam oder etwas ähnliches. Ja selbst, wenn 
man auch das noch zugeben wollte, so müsste man daneben doch auch noch die 
Darstellung der Siegel zu Rate ziehen. Hier aber erscheint der Pfauenstutz von 
1277 an immer als selbstständiger Teil, 3 mal so hoch als die Krone, während im 
andern Falle, wenn die Krone das eigentliche Kleinod wäre, die Pfauenspiegel 
ähnlich wie in der Zürcher Wappenrolle bei Scharfenberg N° 53 angebracht 
wären. 

Allein noch bleibt uns das Hauptargument des Herrn Seyler, das Siegel von 
Krems vom Jahr 1277, welches allerdings für diese Frage von höchster Bedeutung 
ist, und dessen Herbeiziehung um so verdienstlicher ist, als es von den 
Oesterreichischen Forschern übersehen wurde. 

Die Siegel der am nördlichen Ufer der Donau liegenden Stadt Krems wurden 
ausführlich behandelt u. abgebildet von Ed. Melly in seinen ausgezeichneten 
«Beiträgen zur Siegelkunde des Mittelalters,» erster (u. einziger) Teil. Wien 1847 
(Man vergleiche auch die Nachträge Karl v. Savas u. Böhms im Oesterreichischen 
Notizenblatt V 1855, VI 1856, IX 1859). Das 2. u. 3. Siegel wurde nach dieser 
Abhandlung vom Fürsten Hohenlohe in seinem Aufsatz über die Linde (Jahrb. 
d. her-geneal. Ver. Adler in Wien Jahrg IV. 1877) abgebildet, jedoch ohne Angabe 
der Quelle u. ohne weitere Bemerkungen. Endlich linden sich noch Abbildungen 
dieser Siegel mit begleitendem Text in Dr. A. Kerschbaumers Geschichte der 
Stadt Krems 1885. 

Melly (S. 200) u. Kerschbaumer (S. 381) sind der Ansicht, die Kremser haben 
den Pfauenstutz von Habsburg-Kiburg 1277 während des Kampfes zwischen 
Rudolf und Ottokar angenommen, weil sie mit dem erstem sympathisierten. Er 
habe ihnen ja am 12. Juni 1277 unter Belobung ihrer Treue und Anhänglichkeit 
die Erträgnisse der Brückenmaut (Brückenzoll) in Hohenstein bei Krems 
angewiesen, damit sie ihre Stadt befestigen könnten. Allein solche freundschaft- 
lichenBeziehungen zwischen dem König und den Kremsern erklären natürlich 
die Aufnahme eines Teils des königlichen Hauswappens in das Stadtsiegel 
nicht; der wahre Grund muss anderswo liegen. 

Ein Teil der Stadt Krems, welche zum ersten Male am 16. August 995 genannt 
wird (in confinio nostre proprietatis orientalis urbis que dicitur Chremisa. Meiller 
Babenberger Regesten N° 1 S. 2.) war als Lehen des Bistums Passau im Besitze 
der Babenbergischen Herzoge. Dies bezeugt eine Urkunde Friedrichs des 
Streitbaren vom Jahr 1241 (Mon. Boica Bd. XXVIII 2. Abt. N° 42 S 154 ff), worin 
der Herzog die Lehen aufzählt, die er vom Bischof von Passau besass, ne hiis que 
nobis tamquam unigenito contulerat si intestati sublati fuissemus de medio 
priuaretur. Da heisst es nun: Sunt autem hec (näml. feoda, quae habemus ab 
ecclesia pataviensi.) Aduocacia ecclesiarum Chremsmünster. S.-Floriani. Erla 
Walthusen. S.-Ypoliti (St-Pölten). Chotewiensis. S. Georgii. Altenburch et 
Sitansteten. Item civitates in Lintza in Anaso. Chremsa ex ea qua monti adiacet 
parte. Dann folgt noch eine Menge von Dörfern, Zehnten u. s. f. Nach dem Tode 
Friedrichs des Streitbaren gieng die Gewalt zuerst an Hermann von Baden, 
dann 1252 an Ottokar von Böhmen über. Diesem verlieh am 20. April 1253 Bischof 
Berchtold von Passau die Lehen, welche die Babenberger Herzoge von seiner 
Kirche gehabt hatten. (Mon. Boic. XXVIII 2, Abt 365). Hinc tenore praesentium 
declaramus, quod deficientibus ducibus Austriae, non haerede relicto, aut aliquo 
successore, cum terra principe diutius caruisset, quaenam feoda, quae iidem 
duces ab Ecclesia nostra Pataviensi, in ducatibus Austriae et Styriae, quae sunt 
non modica, sed magna et maxima, titulo possederant feodali nobis et Ecclesiae 
nostrae vacare coeperunt. Verum domino Ottocharo nobili Marchione Moraviae, 
nato illustris regis Boemiae in ducatum postmodum subintrante, occasione 
matrimonii, quod postmodum cum filia Domini Leopoldi, quondam Ducis 
Austriae contraxit nobis negotium hujusmodi exequentibus, multis nobis coepit 
precibus supplicare, ut in aictis feodis specialem sibi gratiam faceremus hujus 
rei gratia, ea quae honestas et ratio postularet, offerens se facturum. Nach 


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— 140 — 


Rücksprache mit dem Capitel habe dann der Bischof beschlossen ipsi Capitulo 
ob honorem et reverentiam B. Stephani Protomartyris, Patroni nostri, Parocliiam 
in Holabrunne ob nostram etiam faciendam memoriam conferre. Es folgen dann 
nur noch einige für uns unwichtige Bestimmungen. Somit war Chremsa ex ea 
qui monti adiacet parte an OttoKar übergegangen. Jetzt erscheint das erste 
Stadtsiegel (Fig. 145) nach Melly in Abdrücken von 1266, 1268 u. 1271. In der 
Mitte wächst aus einem kleinen Stück Erde eine Eiche hervor, (nicht eine Linde, 
wie auf den 2 folgenden Siegeln) (heraldisch) links davon erscheint der 
Oesterreichische Bindenschild, rechts der Böhmische, doppelschwänzige, gekrönte 
Löwe. Der Schild links an zweiter Stelle bezeichnet natürlich die territoriale 
Zugehörigkeit zum Herzogtum Oesterreich, derjenige rechts den Inhaber des 
Passauischen Lehens. Was den Baum betrifft, so hält ihn Hohenlohe für einen 
blossen Stützpunkt der Wappenschilde, eine Art Schildhalter, während Melly 
vermutet, er beziehe sich auf die Gerichtsbarkeit, wie auch wirklich unter den 
Babenbergern mehrmals Gerichtsverhandlungen dort vorgenommen wurden (vgl. 
Meiller 1. c. Kersehbaumer 1. c. S 12 u. 13).. Solche Acte fanden ja oft unter Eichen 
oder Linden statt. Jedenfalls gehörte der Baum zum Stadtwappen, denn König 
Ladislaus erlaubte 1453 den Kremsern auf ihre Bitten ausdrücklich «den Paum 
zwischen den bemelten Schilden » wegzulassen (Kersehbaumer 1. c. S 35 u. 382). 
So blieb das Siegel bis zum Ende der Herrschaft Ottokars. 

Als dieser in dem Frieden vom 21. Nov. 1276 zur Abtretung der Herzogtümer 
Oesterreich, Steiermark, Kärnten u. Krain, der windischen Mark u. der Stadt Eger 
gezwungen wurde, Rudolf aber versprach, seiner Tochter Guta, die er mit 
Ottokars Sohn, Wenzel, verheiraten wollte, eine Mitgift von 40,000 Mark Silber zu 
geben, wofür er Ottokar jährlich 4,000 Mark Einkünfte in Oesterreich nördlich 
der Donau anwies, nahm er Krems u. Stein davon aus, wahrscheinlich, um sich 
den Uebergang über die Donau zu sichern. Doch schon am 6. Mai 1277 hob ein 
weiterer Ausgleich die Abhängigkeit des nördlich der Donau liegenden Gebiets 
auf, so dass jetzt dasselbe als unbesetztes Herzogtum ganz beim König lag. 
Natürlich dachte Rudolf von Anfang an daran, seinen Söhnen diese mächtigen 
Reichslehen zuzuhalten, allein er gieng nach seiner Weise vorsichtig vor. Zuerst 
suchte er seinen Söhnen in jenen Gegenden eine solche Macht zu verschaffen, 
dass, wenn auch auf irgend eine Weise ein anderer Herzog würde, seine 
Stellung unhaltbar wäre. Zu diesem Zwecke liess er seinen Söhnen im Laufe des 
Jahres 1277 alle Lehen übertragen, welche die Babenbergischen Herzoge von den 
Bistümern Salzburg, Regensburg u. Freising besessen hatten. 1279 folgten auch 
die Lehen des Bistums Bamberg, allein noch vorher, am 24. Nov. 1277, diejenigen 
von Passau. Die betreffende Urkunde ist abgedruckt bei Hansiz., Germania 
sacra Tom. I. pag. 418-20, die Bestätigungsurkunde des Königs vom gleichen Tag 
in den Mon. Boic. XXVIII 2. Abt. S. 409. In der letztem heisst es: 

Der Bischof Peter von Passau, welcher dem Reiche grosse Dienste erwiesen 
habe, habe sich nicht begnügt mit den Diensten, die er dem Reich in des Königs 
Person erwiesen, sondern wolle diesen auch in seinen Söhnen ehren. Nam 
feuda illa omnia et singula, que sibi et Ecclesie per mortem clare memorie, 
Principum Austrie (Ottokar wird nicht erwähnt, weil Rudolf ihn nicht anerkannte) 
in eadem terra vacare coeperunt, Karissimis filiis nostris. Alberto Hartmanno et 
Rudolpho, ac eorum liberis et heredibus masculis contuiit ipsosque ad instar et 
formam dictorum Principum infeudavit his duntaxat exceptis, que de feudis 
predictis dicto Principi et Ecclesie sue Pataviensi inferius assignamus, neenon 
jure Patronatus Parrochialis Ecclesie in Holabrune, quam Ecclesiam cum 
pertinentiis suis bone memorie Perchtoldus quondam Pataviensis Episcopus, ad 
mensam Pataviensis Capituli jure perpetuo contuiit et concessit, eo tempore quo 
sibi et Pataviensi Ecclesie predicte feuda premissa per mortem bone memorie, 
quondam Friederici Ducis Austrie vacaverunt, Cui collationi nomine nostro et 
Romani Imperij ad instantiam predicti Petri Episeopi Pataviensis, quantum ad 
nos respicit. auctoritate regia approbamus. Dann wird gesagt, dass die Belehnten 
sich dafür verpflichtet haben, den Bischof u. seine Kirche zu schützen und zu 
ehren, u. s. f. Um jedoch den Bischof für die vielen Kosten, die er im Dienste 
des Reiches gehabt habe, zu entschädigen, habe er de feudis predictis, antequam 
filiis nostris conferentur eadem, redditus ducentarum librarum usualis monete 
Viennsis abgezogen u. dem Bischof und seiner Kirche gegeben. Sunt autem hec 
nomina bonorum illorum, que de feodis predictis sepedicto Pataviensi Episcopo 
et Pataviensi Ecclesie remanebunt u. aus welchen ducentae librae eingehen. 
Es werden nun aufgezählt: das forum Trebensee mit allen Einkünften, die villa 
in Gaizrukke, in villa Holarn sex mansi et dimidius mansus, que Lehen vulgariter 
nominantur, ferner das jus advocatie in bonis et prediis Pataviensis capituli in 
villis Rischolfsdorff et Obern-Neusidl, das judicium criminaie vel sanguinis in 


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— 141 — 


S.-Ypolito in Mautarn in Zeizenmaur, in Chungesteten et alias in bonis et 
possessionibus ac hominibus Ecclesie Pataviensis sitis in Tulne judicio, endlich 
septem Jibrarum redditus in Zeizenmaur, et unam libram in Mautarn. Es folgen 
dann noch einige Bestimmungen über die Ablieferung .der Einkünfte von* den 
letztgenannten Orten, sowie die Verleihung der plena et libera potestas judUandi 
de crimine, et judicium sanguinis exercendi, ac in tribus locis videhcet in S. 
Ypolito, Mautarn et Zeizmur furcas seu patibula etc. erigendi. Die ordinatio und 
conservatio der Lehen bleibt in Händen des Königs so lang er lebt. Sterben seine 
Söhne ohne männliche Erben, so fallen die Lehen an den Bischof zurück; werden 
sie sonst vakant, so steht dem Bischof und dem Capitel die weitere Ordnung 
der Dinge zu. Unter den Zeugen werden genannt: Albertus et Hartmannus filii 
nostri Comites de Habspurch. 

Wir haben diese Urkunden ausführlich behandelt, um zu zeigen, dass gar 
kein Anhaltspunkt für die Annahme vorhanden sei, der Teil von Krems, der am 
Berge lag, sei 1277 nicht mit den andern Passauer Lehen an die Söhne Rudolfs 
gekommen. Bevor wir nun die heraldischen Consequenzen ziehen, müssen wir 
noch untersuchen, ob dieser Teil der Stadt irgend welche Bedeutung hatte. 

Auf dem Berge lag nach Dr. Kerschbaumer (1. c. S. 19) gerade der älteste Teil 
der Stadt. Dort befand sich bis 1452 das Ratshaus, dort befand sich das forum 
eminentius cremisie (Hohenmarkt 1137 Meiller. 1. c. Reg. 25 n. 5). Ferner lag auf 
der Höhe die Burg, die schon von den Römern benutzt war, zu Babenberger 
Zeit zerstört gewesen zu sein scheint, (die Herzoge wohnten nämlich im 
sogenannten Herzogshof an der Donau vgl. Kerschbaumer in den Blättern für 
Landeskunde von Niedercesterreich Neue Folge XIX. S. 260 ff.) später aber wieder 
aufgebaut wurde. In derselben brachte die letzte Babenbergerin, Margareta, 
nach ihrer Trennung von König Ottokar den Rest ihres Lebens zu. Dort, in 
monte, lag ferner die ecclesia St. Stephani, welche, wie Kerschbaumer gewiss 
mit Recht annimmt, die älteste Pfarrkirche war. Wir sehen, dass der Teil der 
Stadt, der an die Habsburger kam, sehr bedeutend war. 1 

Nun erscheintauch ein neues Stadtsiegel (Fig. 146); der Baum, jetzt eine Linde, 
ist geblieben nur mit der Aenderung, dass das Stück Erde, aus welchem er 
liervonwächst, jetzt treppenartig geformt ist. Ebenso blieb unverändert der 
Bindenschild, aber rechts begegnen wir, statt dem Böhmischen Schild, dem 

f ekrönten Pfauenstutz. Dieses Siegel erscheint zuerst an einer undatierten 
Jrkunde der Oesterreichischen Stände, welche sich auf den Landfrieden bezieht 
(Urkundenbuch des Landes Oesterreich ob der Enns. Bd III S. 580 ff.) Kurz . 
(Oesterreich unter Ottokar u. Albrecht I. Bd 2. S. 190) setzt sie ins Jahr 1281, sie 
lallt aber nach neuern Forschnugen in’s Jahr 1277. Weitere Abdrücke des Siegels 
stammen aus den Jahren 1288, 1291 u. 1299. 

Dass diese Aenderung des Siegels und besonders der rechten Seite desselben, 
mit der Aenderung im Besitz der Passanischen Lehen zusammenhängt, wird ' 
einem schon durch die Gleichzeitigkeit der beiden nahegelegt. 

Sehen wir nun, was für uns aus diesem Siegel folgt. Wie auf dem frühem 
bezeichnet auch hier der Bindenschild an zweiter Stelle die territoriale 
Zugehörigkeit der Stadt zum Herzogtum Oesterreich, der Schild, jetzt das Kleinod, 
rechts den Inhaber der Passauer Lehen, die Söhne Rudolfs. Die beiden Teile 
gehören also durchaus nicht zusammen, der Helm nicht zu dem Bindenschild, 
sondern er vertritt einen andern Schild. Doch wird man uns erwidern : Weshalb i 

1 Merkwürdiger Weise erwähnt Herr Dr. Kerschbaumer diese Abhängigkeit eines Teils der 
Stadt Krems vom Bistum Passau mit keinem Worte. Dies machte mich eine Zeit lang misstrauisch 
gegen meine Ansicht, bis ich den Grund seines rätselhaften Schweigens in folgendem entdeckte: 
Auf Seite 142 seiner Geschichte von Krems sagt er, der Landesfürst sei in Folge der Verleihung 
der Passauischen Lehen oberster Vogt der Pfarre gewesen. In der Anmerkung citiert er Mon. 
Boic. XXVIII. II. p. 483 u. fügt hinzu: «In der Aufzählung der Lehen, die Herzog Friedrich von 
Oesterreich von der Kirche zu Passau hatte, kommt auch vor: Advocatia ecclesiae in Gremsa , 
ex ea quae monti adiacet parte ! (Vgl. Bern Pez. cod. dipl. austr. ep. II. p. c. 94) Offenbar denkt 
er an die oben angeführte Urkunde von 1241. Allein er übersieht den Abdruck in Mon. Boic. 
XXVIII. 2.154 ff. und stützt sich auf einen ältern, schlechten Abdruck bei Pez. Dort scheinen die 
Worte von Chremsmünster bis Chremsa durch ein Versehen des Gopisten ausgefallen zu sein, wie 
es ja sehr leicht u. häutig vorkommt, dass man bei einer Abschrift eine Zeile überspringt, 
besonders, wenn 2 Zeilen nacheinander mit fast dem gleichen Worte (Chremsmünster u. Ghrems) 
beginnen. So entstand statt Advocatia ecclesiarum Chremsmünster, S. Floriani.... item Givitates 
in Lintza, in Anaso Chremsa... einfach advocatia ecclesiae (spätere Correktur, weil der Plural 
jetzt nicht mehr passte) in Chremsa. Da nun Kerschbaumer nichts von dieser Belehung mit einem 
Teil der Stadt weiss, bezieht er natürlich auch die folgenden nur auf die advocatia ecclesiae u. 
nicht auf die civitas. (Vgl. übrigens auch Alfons Huber Oesterreichische Geschichte Bd. II. S. 4). 


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— 142 - 


wurde denn nicht der Habsburger Schild hingesetzt? Diese Frage lässt sich 
| sehr einfach beantworten. 

| V* ir haben gesehen, dass die Lehen nur den Söhnen des Königs und ihren 

I männlichen Nachkommen verliehen wurden. Es handelte sich also darum, ein 

| Äbzt-i'-hen hinzusetzen, das nur diesem Zweige des Hauses Habsburg zukam. Das 

| wai ni< ht der Fall mit dem Habsburgischen Schilde. Denn dieser wurde auch von 
der ihd.sburg-Lauffenburger Linie geführt. Ebenso wenig wäre diese Bedingung 
I erfüllt gewesen durch den Habsburger Heinischmuck. Dieser prangte ja auch auf 
1 dem Helme des Hauses Kiburg-Burgdorf (—Habsburg) u. auf demjenigen der 
j übrigen Habsburg-Lauffenburger, bis sie Rapperswyl bekamen. Es bleiben noch 
die verschiedenen Bestandsteile des Kiburger Wappens, welche Rudolf und seine 
1 Söhne als die Erben Hartmanns des Aeltern führen konnten. Davon war der 
| Schild, wie es scheint, durch Uebereinkommen den Vettern von Habsburg- 
j LaufYenburg, den jüngern Kiburgen, abgetreten. Obschon sich Rudolf u. seine 
( Nachkommen immer Grafen von Kiburg nennen, führen sie diesen Schild nie 
j bis auf Rudolf IV., der ihn in seinem Siegel von 1359 (Karl v. Sava. Siegel der 
1 Oesterreichischen Regenten. Mitteilgn der Centralkommission für Erforschung 
I und Erhaltung der Baudenkmale XII. S. 172 fl*, u. Taf. VII) anbringt. Allein es ist 
| ja bekannt, dass dieser Herzog gerade in dem betreffenden Siegel sich noch einige 
andere Wappen u. Titel anmasste, zu deren Führung er nicht berechtigt war, u. 
dass er von Kaiser Karl IV. deswegen gezwungen wurde, das genannte Siegel 
durch ein, zwar nicht minder schönes, aber etwas weniger anmassliches u. 
prunkendes zu ersetzen. So kommt denn auch der Kiburger Schild meines 
Wisseus nicht mehr vor bis zu Herzog Albrecht VI. um die Mitte des 15. Jahr¬ 
hunderts (v. Sava 1. c. B XV. S. 36), obschon die Herzoge seit dem letzten Drittel 
| des 14. Jahrhunderts vollständig berechtigt gewesen wären, ihn zu führen, waren 
| doch die jüngern Grafen von Kiburg seit jener Zeit nur ihre Lehensleute u. 

, sie selbst im Besitze der Kiburgischen Güter. Man könnte freilich sagen, 

I Rudolf und seine Söhne hätten ja den Schild des ältern Hartmann mit dem 
| schwarzen Feld behalten können, während die jüngern Kiburger das Feld wie 
Hartmann der Jüngere rot führten. Allein das wäre eben auf den Siegeln nicht zu 
unterscheiden gewesen. Mit dem Kiburger Schild war es also nichts. Es bleiben 
nur noch die Kleinode. Von diesen hinwiederum war der mit Lindenblättern 
behangene Busch auch nicht verwendbar, denn wie wir im zweiten Teil dieser 
Arbeit sehen werden, wurde er zu andern Zwecken verwendet u. auf das Erbe 
Harmanns des Jüngern bezogen. Es blieb also nur der Pfauenstutz. Dieser aber 
war wahrscheinlich auch durch ein Abkommen den Erben Hartmanns des 
Aeltern, Rudolf u. seinen Söhnen, Vorbehalten, wenigstens begegnen wir ihm 
sonst bei keinem der übrigen Kiburgischen Erben. Das war nun das passende 
Abzeichen für die Filii regis Romanorum und ihre liberi et heredes masculi, 
dieses konnte nur auf sie bezogen werden. 

Es können freilich weitere Einwendungen gegen unsere Ansicht gemacht 
werden. Woher kommt denn die Krone u. weshalb findet man dieses Kleinod 
sonst nirgends in den Siegeln Rudolfs und seiner Söhne zwischen 1264 u. 1282? 
Auch dies glaube ich beantworten zu können. Die Krone ist wohl mit Hohenlohe 
aus der Eigenschaft der 3 Brüder als Söhne des Königs zu erklären. Man 
vergleiche einmal gerade diese Urkunden der Bischöfe von Regensburg, Passau, 
Freising, etc. Nie werden die Brüder comites de Habsburg genannt ausser etwa 
unter den Zeugen. Sonst heissen sie immer illustres pueri et liberi Serenissimi 
domini nostri Romanorum regis semper Augusti, oder karissimi filii eius dem 
domini Regis, etc. Ich habe auch von Herrn Staatsarchivar Dr. Paul Schweizer 
in zuvorkommendster Weise Einsicht in die Urkunden erhalten, welche von den 
Söhnen Rudolfs bis 1289 ausgestellt wurden u. sich im Archiv des ehmaligen 
Klosters Töss bei Winterthur befanden. Ich gebe hier die Titel u. zugleich 
Abbildungen der Siegel. 

1275 1. Juli Albertus comes in habspurch et in Kiburch primogenitus incliti 
Rudolfi dei gratia Regis Romanorum. Winterthur in domo Wez (zelonis) sculteti 
(Siegel N° 148). 

1276 27. März Albertus comes de habspurch serenissimi domini Rudolfi regis 
Romanorum filius. Baden (Siegel N° 148.) 

1281,21 Februar. Albertus et Hartmannus de Habspurch et de Kyburch comites, 
lantgravii. Alsacie serenissimi domini regis Romanorum filii Wien (Siegel N° 148 
w. 149.) 

i 


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1281 ante festo Michaelis. Hartmannus comes de habispurc et de ktoure 
Alsacie Lantgravius Serenissimi Romanorum regis filius, apud Wintertur (SKgel 
N° 149). * ‘ I 

1282, 2. Juli (feria quinta post festum apostolorum petri et pauli) Eudolfus | 
comes de habispurc et de Kiburc alsacie Lantgravius serenissimi Romai >;*um 
regis filius. Diessenhofen (Siegel N° 150). 

1284. 30. März (feria quinta ante ramos palmarum) Rudolfus dei gratia Austrie 
et Stirie dux Carniole et Marchie dominus comes de Habispurc et de Kyburc 
Alsacie lantgravius serenissimi domini Rudolfi romanorum regis filius. Winterthur 
(Siegel N* 150). 

1285. 5. October. Ebenso, apud Wintertur (Siegel n* 150.) 

1289. 9. Januar. Ebenso. Winterthur (Siegel N° 150). 

Wir sehen also, welch grossen Wert die Grafen darauf legten, filii 
serenissimi domini Rudolfi regis Romanorum zu sein. Nun führte aber Rudolf 
als König eine Krone. Weshalb sollten das die königlichen Prinzen nicht auch ! 
tun, u. ihren Helm wenigstens mit einer Laubkrone zieren ? I 

Was aber den Einwurf betrifft, dieser Helmschmuck sei sonst in ihren 
Siegeln nicht zu'finden, so lässt sich darauf folgendes antworten. Was den König 
Rudolf selbst betrifft, so hat er, unnötigen Ausgaben u. eitlem Prunk überhaupt 
nicht grün, sowiel ich weiss, nach 1264 bis zu seiner Konigswahl kein neues 
Siegel angeschafft, auf welchem er seine Besitzerweiterung heraldisch hätte 
ausdrücken können. Erbegnügte sich mit dem Titel. Auf den Königssiegeln aber 
wurden damals die Hauswappen noch nicht angebracht. Seine Söhne führten, j 
wie wir eben sahen, Schilusiegel mit dem blossen Habsburger Löwen. Ein i 
einziges Reitersiegel Albrechts findet sich vor 1282. Wir erhielten durch Herrn 
Staatsarchivar Dr. Schweizer aus Wien eine prächtige, von Herrn Dr. Lampel ' 
ausgeführte Zeichnung dieses Siegels. Allein da es unmöglich ist, dieselbe 
autographisch zu reproducieren, ohne dass sie an Schönheit sehr verlieren 
würde, u. da sie ferner von einem ziemlich beschädigten Exemplare genommen 
ist, ziehen wir es vor, die einfachere Umrisszeichnung bei Graf Pettenegg 
unsern Lesern wiederzugeben. N° 151 Das Siegel, merkwürdig schon durch seine 
Umschrift (Albertus Dei Gra. De. Habsburc. Et. De. Kiburc Comes Landgravi 
Alsacie Dmi. Rud. Rom. Regis (2. Zeile) Primogenit. Et. Ejusdem per Austr. et 
Styr. Vicari’ Generalis) zeigt den Grafen Albrecht von links nach rechts sprengend 
mit dem alten Habsburger Wappen. Allein dies widerspricht natürlich unserer 
Ansicht nicht. Hier hatte Albrecht, nach dem König der Hauptvertreter der 
altern Linie des Hauses Habsburg, keinen Grund, sein Habsburgisches Kleinod 
zu entfernen und den Kiburger Helm an seine Stelle zu setzen, um so mehr, 
wenn er schon daran dachte, den letztem, falls er Herzog würde, auf den 
Bindenschild zu setzen. 

Dies geschah denn auch auf seinem Herzogssiegel, dessen er sich schon 
3 Tage vor seiner, am 27 Dez. 1282 erfolgten Belehnung bediente, wenn die 
betreuenden Urkunden nicht vordatiert sind (vgl. v. Sava l.c. Bd. XI. S. 137 
Graf Pettenegg 1. c. S. 117) Hiemit waren nun alle seine Titel bis an denjenigen 
eines Landgrafen im Eisass auch heraldisch ausgedrückt. Den alten Habsburger 
Helm auf den Bindenschild zu setzen, hätte nicht gut gepasst, weil sonst 
Habsburg doppelt, die grossen Kiburgischen Bezitzungen aber gar nicht vertreten 
gewesen wären, weil es dem, an den bisherigen Gebrauch gewöhnten Auge 
gewiss seltsam geschienen hätte, den Schild und das Kleinod von Habsburg auf 
demselben Siegel, aber getrennt u. das letztere auf einem fremden Schilde zu 
sehen u. weil der gekrönte Kiburger Zimier dem herzoglichen Schilde besser 
anstehen mochte. (Siegel N° 152.) 

Zum Schlüsse möge noch erwähnt werden, dass das zweite Kremser Siegel 
nur bis zum Anfang des 14. Jahrhunderts im Gebrauch blieb. Es erscheint ; 
nämlich, zuerst in einem Abdruck von 1318, ein neues Siegel, ganz ähnlich dem 
vorigen, jedoch mit der Abweichung, dass der Helm durch den Schild des | 
Herzogtums Steiermark ersetzt ist (lig. 147). Weshalb diese Aenderung vorgenom¬ 
men wurde, ist noch nicht sicher ermittelt u. auch für unsere Frage ohne 
Bedeutung. Sie ist aber wohl in Verbindung zu bringen mit dem Stadtrechte, das 
die Kremser 1305 von Albrechts Sohn, Herzog Rudolf III. erhielten, worin es 
hiess, die Fertigung und Sigillierung beider Städte (Krems u. Stein) solle bei 
allen Gerichten gültig u. achtbar sein (Kerschbaumer 1. c. S. 381). Auch in der , 
Schweiz hat ja die Verleihung eines Stadtrechtes oft eine Aenderung im Wappen | 


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- 144 - 


oder Siegel der Stadt zur Folge gehabt. (Vgl z. B. Jahrgg I dieser Zeitschrift S. 50). 
So mochten die Bürger die Gelegenheit ergriffen haben, das frühere Siegel 
zu ändern,dessen beide Teile gleichbedeutend geworden waren,seit die Habsburger 
die Herzogswürde erlangt u. den Pfauenstutz zum herzoglichen Kleinod erhoben 
hatten. Dass sie hiebei wieder einen Schild an Stelle des Helms setzten u. dazu 
denjenigen des mit Oesterreich vereinigten Herzogtums Steiermark wählten, ist 
sehr natürlich, besonders wenn man an die herzoglichen Majestäts-, namentlich 
aber Secretsiegel denkt, wo ja diese Wappen immer zusammen erscheinen. 

Dies ist meine Ansicht über den gekrönten Helm mit dem Pfanenstutz. 
Solange nicht weitere, direkte Beweise für die entgegensgesetzte Ansicht gebracht 
werden können, glaube ich die hergebrachte Anschanung nicht aufgeben zu 
müssen. Das Kremser Siegel wenigstens scheint mir gerade ihre beste Stütze 
zu sein. Doch ich bin weit entfernt, diese wenigen Bemerkungen für irgendwie 
abschliessend zu halten. Namentlich wäre ich dankbar, wenn icn auf Fehler oder 
Lücken, welche dieser Arbeit gewiss auch anhangen, aufmerksam gemacht 
würde. Besonders erfreulich wäre es, wenn etwa Oesterreichische Heraldiker 
sich damit beschäftigen würden, welche ja durch Localkenntnis und reichlicheres 
Material vor andern natürlich einen grossen Vorsprung hiebei haben. Jedenfalls 
wäre es dann wünschenswert, wenn auch das Kärntische Kleinod, herbei gezogen 
würde wo ja schon frühe ein gekrönter Helm mit einem Pfauenstutz vor¬ 
kommt (siehe Weiss. Bemerkungen zur Zürcher Wappenrolle). Ich glaube 
zwar wie Weiss u. a. nicht, dass dieses alte Kärntner Kleinod irgendwie mit dem 
Oesterreich-Habsburgischen zusammenhange. Namentlich diirtte das in Bezug 
auf das Kremser Siegel schwer zu erweisen sein; denn der Umstand, dass der 
letzte Spontheim, Herzog Philipp von Kärnten 1270-1279 in der Burg zu Krems 
auf Befehl Ottokars wohnte, dass er 1279 dort starb, und dass ihm aus den 
Einkünften der Maut von Krems sowie der Herrschaft Pösenbeug ein Leib- 
geding angewiesen war, (Kerschbaumer 1. c. S. 16 u. Tangl, die Grafen von 
Pfamiberg. Archiv für Oesterr. Geschichtsquellen XVÜI S. 125, 144) würde doch 
wohl eine Aufnahme des Spontheimer Helmes in das Kremser Stadtsiegel nicht 
erklären. In der Wappenrolle aber ist das Kleinod von Kärnten wohl einfach 
das von Oesterreich in Folge der Vereinigung der beiden. Ferner soll der einfache 
Pfauenstutz auch von Adeligen in jener Gegend geführt worden sein. So führt 
laut gefälliger Mitteilung des Herrn Staatsarchivar Dr. Schweizer Graf Berchtold 
von Hardek (der erste des Geschlechtes der Burggrafen von Magdeburg oder 
Maydburg Grafen v. Hardegg) einen Pfauenstutz in seinem Siegel von 1290. Ich habe 
jedoch in W. Kopal, Hardegg, eine historische Studie (Blätter des Vereins für Nie- 
der-Oesterreicliische Landeskunde Neue Folge XI, 4-6) nichts darüber gefunden, 
und muss daher die Untersuchung über diesen und die andern Punkte denje¬ 
nigen Forschern überlassen, welche so glücklich sind das betreffende Material an 
Siegeln, etc. zu besitzen. 

(Fortsetzung folgt) G.-Ulrich STUTZ. 


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ote5 ^oo^v^ec^. C&xL^ici£e. de O^xAZo^fäooi t <xc^ieoee qax. 4 vTo S^oJtbuut 
dddüu, Q* ScuurvC -J(Ccx>?aA f ^UxJjion ciu> jl*UUx>^. QoxJtolilod. ibxsyJt 
jutea du. $ax~i tfc* c&ouwvnt f nOuu oU>tr ^oc^re f ce fuxjfcvon- ^va/xoey 

^ 4/d\*iA30AjirY^ Joi>u>en4reyv oLx^vv^e/t, "£e"Ca-c / o(/ou^J& jvous- 

ycxt&rvt Vov/t cefcte, ci^cv|T-et£e etr ü<wr»cjiAÄ/t- ce ScxWiA"- ^ - efcxe, eat"- 

Ce U/r\e cx^AA^ün i ci/ OsJCto^ c^xeoK*fcd/vxce. ouu *&öeyv CC6 'j'uoubboyi/tj Gide- 
^ueyiXr-t66 ole> '^^uöxCi e&x4&£ tuydn/u *?fi- /c£&x*e de eb 

^ CLoirute. de (f(/X/tz£fe dov\Ar v/l$ «$ow4> £et> d/uyvies ? J^ftouJ^fcovr/* joou> 
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Q^u- CX-aa- ijxAjdJjAAl f ck C. fcL jiA/touWß de K2>otAdriAj : üUVv 
dc^A -£ev ci^i<k^ 6 de cette oteoAaÄere ^caXvtb. 

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SotJ^juL : de, Ce/i^dt. 
ffte/be •* dt, C^ocrvc^oc. 
£cx>ku>kvm^/ : de. C&DLrca^erte. 
CovruyvvÄ/xx^. : de £>K*toyvvA\ 
(ßjvCyU&Jh&b&s : de. $OXta/vv6- 
Jfo&ßeMt : d '(^tdocute/t. 


§öUXla*.Ul*e,t de «£<sloC g*-uj . 
JKeLrux^: ota. *£c>cj^. 
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C&ic&JCiA&t de J^a/t/tvne*. 

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Jtiauioifa'- de SAetfooJt de^ot^owie. 


Covt^vvväa jce ; de Coia*fcoi/*jfc\ ^huLvobOR,: de ^IkxAeCm^un.. 

(ßjvCyU^ifru&s : de Äoxto/vv6- ßov\/Ce! * de . 7 

-/JoßdeWt : d ^C^txoou^e/o. ^LKVO/jdxIcdt : de 

CJwcccvyve ; cUu ^O/td. cJio^e^oAXjdfc, • dt e3cuet>»aÄej. 

^CXeotewe de co&u/t,; de^CvvwiVv*. c$&soeA *&-. de cSet^vatA^ # 

CX/vrdJXe, : de ? 0 UA*v*«/nA. (ftert^Te *. de $ 0 y\^vxJ^fcvv&. 

ifiWouZb^ d 64ji/dt; cU^eri/rue^t- >u-deyv6e,\ de $&***%. 

SöJvurJüe. * de Jojjzecj. Je&dfcfe! : de V $OU/r. 

°£aAGioe/fcfe j ol*- 0ou/f. fl'cLeJfcti, i ole Txe^fcavte^vj». 

^tOcwC^vi^«, : ol«. (/c^cvc/^?. v 

"J^cmT 71. y^O>uAÄxe. de Cowt£orv. 

Go\JUjiAr^ txee>u>^dbeioLoe6. 

$)(K*ih 4ori LvdenA^OirJbz. XxodbuLftAs S\ajC Cio0U*>- 
de* ^ovmÖ VouAfoce^Jvfr, ^W« £evcXe*i. j^ci/Ck £ ^ 2*4^ 

de* Ji/&a*e* paut ^tA^eMcA jvcx>*iet£/vtAr -Ce* coodeu/t* de *^ / ct^vctem^v«) 

J^TXVtxi^öuu^e - e*v cur^rvta OUuc^C : ^öLA^vve et 'tou^e^ Vu>trc 

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fi (#- §qaolcL*' 4 vx^cL d**. C^OäTik^aa. GUa - deMowto de* \e*v>jetxeb *5<-d«>vv XxHa^c t£ ft*. 
^ jle^tut 3a£cvu c|w 4 A. (Jux 4wÄte. /( 

^eJ? ew “tß^te ^iA.e-£c^uÄ^ /a^cC^t4> iiW ®-^xce* ; 

i^cm4 a/* itode^vV’ Texov^vuÄA^^cti»Ce/> vC u ou 2/3T # u o cwu 6 . G^t fit. 

fl *-/ . 

^Cov^octi oL* 8 ^toUr je decioUxUr o. ^cutjl. za. 6v^xde£fic*4e^AJC^vi^ <JLmi4~<x *t 


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CENOTAPHE DES COMTES 
dr ||fntf)ä(fl, a la follrgialr. 


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4 . |c*/ucC fcrt* Covi/Ltute t |i Jwvv6 ju/t f ^u^e t* |u^<c eX ^ösJCCul<J.C£lL' 

a iu \noXjCcKyJ(/9 de jvoi/te n££e jj expjvt^.>ocdAXode/rdr, „ 

^ eo^o^ (&}• i fifj feiroX^wt jjasjtuyU 
„ <)fc l 'uV^ öl^Wir uwv> ^CoXewir j?e^o4e* a“ oholfc <Uc claa£tjla'&. ßUA*sJ;e 
^ruA.c/vvt - accoioU on> cu/ziTte** o wȣr 

/; W,f.vvi6 , jC JoX*, iyicxö (£ t'toX t^u/tf itn<x^t £i&n ^cxxXße de Cx4ju/i£k 

t/ Cw ^avcwytr iox^wvc^e^c^t* -Pe •ixXdeAA/*' 4o.d^e«»^ Jouwvvk, OJuu* 'UJ.COuv*J ^ 

^ G.T/vk*) u *U. ^ , /t 

@id>®v6 de J)Wd|?e/i/LeA-i// r Qrwt^t^>tei 
de ^l r CA>cc^dTkA C^CXW* • cCa« C'fc Otyvwo/^XAxC^. . Xt jt^yunVi d<* 

o^uL^i.aX ^xmXoJ^A CJr 2t itüafy d^ 4i*ec€**t/|f a^j*rUe* 

OuU^f <^uX oWcu^uV- ^e. &^<AXe-V*/t e / y vv Xi/vAyh-’' 


•fci. G>ECe^Lcx£e. de J^foutcioal-eX. 

&■ CdMÜxjdfae. d.tA ^oi»wte* j^a-wc^e fv^t/* ’t^&ta) 
ftA £ ClvLOte/Vt V'dt.UA^ | ^t'öt/L (X.4A GtxcXvuoe^J cL®uVCoi/t ^g/c jL(X$AAr&*Jb 
Y^ow^ Lv\fi.tVZM*A/ % 

O' %\juuj'tC . 


(iX€i!c«x^vc^ cU. Fa. ]Tr<XA^ce. V 6i/$ CqsyJC&v^» Siw>ieft- 

*^0- ^e r 1 6 J 0£^v^d.U^CjA»<Ä/ e*4TO/yvvj'Le. ol f i^&vutX 
GtcweA. , ty% CK * e *' *#l M)lA et jiA^it^e, jvasi (e Kh *^ l£4o, 

xd 4 CtjAd du- txoLvt«/ Couxüu- C/w I(f2/3 fa. jjae^y^ca/tx^v^ ^eCa*$uX&H tftxXi*- 

ITaic- Kou4 tow<AA/y& J^eloua^fcuyvia^vt e^i ccjrfe (?iJWt ü«6?e£>tloyi dl^y 

Xu^t^iXct^s SuXvfre* t xk^^ocXkaäMa 'paji. £e cle^iua. d^^cue/c- 


• Xc4 a^<r^vvve^i^ f ^sctusl V ^t^ou ^o^/v, cCoiVtv^f V'v*^ eltt 
j^uA. UA-OA^Ctdi - ^ VtaAA/^ et«. G*. 

(A^v, LAX>UtA^ cte Ca Jcx££e de^ £xa>ü , Pa ^iÜc jj. >f. 

de , ^voclwie, f 

QXruv^XxXsL^ de ^cvuV^uaA*«^ de^vv^Xi 5", jxewvAej 

4* v C|p\AAA-^e/^^ I d Ojaaß^ ßt-3 do CAA/vKLflAvlp ^owwwutr. 

^ de^ Qu//xuje^ de Jlü • Vr. öU C^t^aiöuvv^a. _ 


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GUa*i/ oVoU* cM JVeA^cJbobtJL 3u/i &cl64Ca cA«_x 

^a^\J<JU/yl£- cU>uTävVVjofc».-|fl€A/^ (l£J) 

0V <Jun. c&ßLw! olt &jl^o >4<ünt oU Pol -feut«- 
OUo -ÄlouXü*^ ( fft^) _ 2)eSSiVvi Sijj.CoPirt . 


Jvg. <6C|. 


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du. <&t dz •t'tÄO^e. cit^aÄ/vvt> ou> cic^aXrvfc _ 


JlfoiAA ote/V'öwS ~t%A Xe/wt> Caxs voa/yv^e/wl) et' dß'iät/vvV’ 
tu- ibcOueywt cJ” £*oß2w>tou»vC€ d«..Al.C&. i^'te^i., [fite.- Gßa/»vcc&®.'t ol* 
V&fcajtr öLu. ÜaüoU/b; -6t 't*'ywe/i.c«.'oyv6 viVowveoa4r oU.4e* Cbna- 

mM^c^utiovv6 — 



Q<X/rvfo>n, cLu, ^oSJLjülo . 

?o^tl ol e>t dt* # a fe^i^e 

etatCe^> f (XvU| €^v de f u/w e*. C/auifo, 
OLtooStzxA de ^xajjJc dle.^iAYva ? ( 0u^i/U ; 
(^tcafeu. de (^uujüJIu iwa cvo^e^vt i4" 
d^ewt .)u/c ^uÄAX^eA- (fli&ng'ie- 
Ifi ifa. dennrui cUa dtud&J d fjooC*U‘e/S*j{^ 

QomJbö. 

Cjoiope, cuj. >1 *?” de. Ol fou C/X/oüf 

da/U^<yrwt;CUv ,01 On^c^t Ou (a^ 
QjXjoi/j- dp- ^m£/aXc-6. 

/" ÜmtvctuüJ du (/ul&M l M' 

cloivne jia4 ce4 Qama. fydj 

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Soz (Xajl d rusuvw- ota $oJlb ) yy*€tf>^k%iL it 


Uä/ de- o^jJZ dUb ; dx>w\#vvrjz fctco Ui' 
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^Oin/rrudoeüd izA !/(££& jUAsbit&^tivn&*£ 
U/yi C^x^oyyyxo, oU ^UCUAJ^ fort 

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djLi^JuJeAi tk falA d’*t. 

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Jijitve. tiß**- cL^,ji><rUa^>/r 
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ioJ &. Ud.) 

X^/yytC. ( i _ , £o u.c.c4o e ). 

Äö O^JLSLsjSlaJ» CtA/c Q^vil^np. d. OJtA^^rJr-^ 
(XhnyjL ct/ovrv <g6aM/fe cM 
(■$ Q/n^TM/lile. Dfffvne uyn <Pft. 

<S_ iAjwJz ■ f jt enn*/) . 

^C. atUMJ^6 CUa iJUji. r Z&M^\nJ\r&*rJC 


IOIV. 


«Z^cwtc, Oua ot a/L^e^vt’ ct ötcxAn^? 

e!tou2e£ c?fe ouA^uitö ; CUa cka. lOyjUA,- 
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Jj&A Ol ?ä ße>ttte w O \,* OJvoQsrJC. 

" ^ 


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Q ( (XA>^Cv^ öT 5u>|^jQ0f < t- 

fcee JfiaA. cieu^p £ooyv& a^YoiM^6 

(0vA&viJ2eA. 

3 









Qt, <xajl ßiokr d 1 (SK/tA^rrxA^ 

fawasrJt ix/w. ^v^JxJfejouuL cUoZ • 


öi\Xruumo v\Jt. 


KJ CWjUVt ouu Vovcc ou ^OtxLCJUtt^U-W- 

dl CLA^C'rvV joe/KA. O^LA/Kt« &j)«A ctVfc y 
ÖUA jj- Co j?t<XAA/V- o(i ^v%jo wbx^rve 
diVvojjße.- (ffO/ruyvivitöt- ol oust’&k 
('tfoej m.) 


oScxurv4r - JH.cu>t/i>LCc. 

C?0^ - oU CW^J A4 4* cL'asiLS* ä 

0 , I ü I 6 J 

\a C/vot//- d owyAO- Ju/i 

fe £ JfCUutcUf- faßct ciüt*.: ota- 

Jun 6t Ae. ouesOfßeA a fa. Oooky- the- 
Jft'e, bk- f&dj 

fllonA&QJJ. 


$ W qua, cXevut e4r ouiaw- v>voM) cta 


JtwojsEt. 



S'cWjWA oT f'ta^uKvu. d Wi^e/I'vt dWA/^ 
CcjiJAotAA/^ de itwojoßi,aoc^m-jsi^J^ ^ 
^ a-terCßtÄ $ ©T. (tfCUxJ^UAJlOk. dicnrtxe 

dtt ztcrih* dt* f ptnrrdü Oxx IGUl J fll'clj 


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SlGIUcO GR-HPfjlQ ilGS 


Paßuees « neuofjaSo, r«n Utaupjcc öRjPQcs. fjerRJiifiisiSe 


• JT?//. _ mt. Sleu'. 


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Jöoteö 

4wi ■vto Ckn/mjouWAA djtr ^üvm^t€eö ivtMA&£j&lbo\6v5. 

rar. 

MmaJvrneAcU, <3«An^«‘Tv/u^oU, c5<SurvÖo^ , Cön/>et£Ce/t 

d , £fccut | C^SjtcXaxAi de5^teXfe / CßcxAx&ex sie £ de. Ecu ^vvkAxn\Jbe. f (ni 

^ Yrunt e/n. 1j&3j ^>Kvt u/w fc^e/yrt^ße, u/ru- 

jj||fk C^ JLVOöCto Zvl Cß.joou^cU ^ de 

^((j fct Cx-oi* cL *u/n oxcltA cLarvs i*. c&a/mf» dLe 

ll)^ ^ ^ cuj9 ^ ^öMoru e^iÄc ojjjhM o^ocmsm iu/t, fc 

k äccjvfoe cU vcl Coixrt öle. Ju^ttce dU ?&ueXfe • e^- 

jp§ok ^ '£«• me/irvu. j**xoiv ; 6ou*> ße^ 

^>1 hom, do/yv-G C/i£l«/m>oxcaXde 

x jjßr ßx. (ßt&tcot^e^tAÄ' öU Ecc l/i:tCe/. ( fug*. 18 kJ 

(S)t^ ttrvouA: 'terufoi de. C£# 4?evio*urve/t; 
FigJ&iK ^ c/ ’o/c^erU' a. w j& ßaAusUr e'cJLiyuetee. cle* 

<gazu£eo et cL oz / ccLntbrwvee* de deoux> (yvoüc de frioMe d 'or* 
CZjoiYidcCYvt te/i cbi/riLw) W'cIm^u^ h^&i'vtUivtvM mdü|uOT^ c^cu/Uo^nt' 
woi* eca/i't&£uste, ctu, d-jca/rw^- orv e/yt" £ot<o^. <L'zrv tt/ywc co*wj?te *t cL'acl- 
•Ytfctfexe c|ua. 3eo^w.^eovb^ de. <3owvQo^ ^usxtaXt•• zcasvtete., ciu. /5* &tcux 4-* 
d , a/tßiett / cum Zf et St du. '»uöne,a* fix &uotd dt- ftiodtt doz f a&z* 
ifOncU dJu/judte, defrueudeM etd oz ixocJocvnt Jua. de toutr. 




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(dk& et *av ^tJ^CcaaXaa/l t / oXnA # 9ctvJol- QJt^hon- 

Je Ea/törv it c5«/ni^* f2©CCtn,, rrtXrdori^ie de QuaMg gl flaMwUL «t a 9a/d6 

de tCiSo\ i Cheurn&Ulcvn, f ^asrd-Ou>l* cle {‘©eoUe de 

et oteA/cxiUe dJcujJt te$ tedte*, ^OA*&AA*tnnA *t 'ouroui j>a/> *uhd f tf*envj>8e 
d* leiA* J»t*t t OtoMojl ^irJci | >U*mM fee cin/mez* de Eeote ^tt/yrdEEc. 

<2?E 4imjJC LrJktxAAtesrJk de JovtocA Je {aoua/'ouUt 
clct/vv* Ct» t^Ee/mevd* de t'Oedoe de Eol ^LvUvotikh ou elouwe k*- ^vme^ie 
de cottoutuori eit cetcxcUe tune oEowe 4j?texalt te* e4»evaite** 

^axtex Eou Geol* dtouKv6 Eeuuce a^yyvcA. 

Cefa. ie/uxUr jvo^^ötte, d 'cujviei ^qmoJLo *^le detu^cc- 
0e& de C'Oxd/t* cU «Mcutfce et de £f^Jea aa. 

((?ri JaXt*jue Et* C^uioliW de daddr 
de Vo'td/uL de «5. Jtam. iorUr ou^JCtndSm gl Jcwte JwUAuet ’fa* Cxot^ dt E V&u 
da/n£ Ceue 4u^ de Eol rvveuvvleu. Cju*. $'ßaaryvorvUe & tovceuA*- avec &6|sltcaA 
dete dt/iAxie/i^e*v costJtoYL 1 evx eco^U^Xuuoe, e*v c8*ej # e*v J»a/uk* f ein coeu/^efcc.- 
cJyeaaJuex^ d^tf/UntAA/c ( £^iAeoax{Mee}rve jaetvuevUr Et^ oasca. ^umaam/v 

C|ua Ju^trtdAA ol w fet jJovmXe de ^ecu.) 

@tu/* G&oiefr ^XoJ^GrrJc da/n& Et cU&iOn cU4 ä^mftA 

de de Sa^nJLo^ &ut d aXotd EVcetfcteJEwie 

Oux. ofcaAYvp S€aa£ de £* ^cia i^d/reoU* cjtet Ccu 4amdt § Cua fcfeu* de rrttuEEt/x 

i^a/ukn*/nt 6 (*^uaaJa 4*6 { et 4- ; eet^t^unee. &Xoci*x/rvt iue EetöeU:. 

cU^cCaXl de roia Ece ÖAjJtru* dvoje C|u.'u*a* J<A/tt£at*4t feetcefdxyte CfJuL $ duLS 
X€4te # He rruAmtf|ue jaa4 «i'^C^e^xce, 

6^wuouvUr £U**~ cju«*AtUaA 2-efc £ du- ci^iovvjo^ue rvou^ 

Jotvruoru: d 'out^vvt a Ea Ceoi*- cU CUaite aL oe # i/ rvove* XtAtfe. y dji OA ü^ceetilUcUet 
eVouIervtr^ce icen.Ecu Eee Aooaxia^ de {'(Dxctie de ia, \ c'tAt frjtjHtoüot* tJt'Jl 

^tkcLu^ j^n4>^oJ^ flu** de ^<ai. M^uau. ffou* uut^orwUA cjuA^tlort* cTde j»Eue 

Comj7cW<v€t et «touu* ^euone tnoie^«AAnetA^ Jt c^ueE«jue fedeujg. exvusut |euiax4r Stern 4# 

€?C vlcXgL&k. Jiti a* <|u£ ixoiaa ne ^ovcv^via Et JcuAt_£n^un. £a. caoC^ ^ nv? c4iei~ 

<gnce j^ixe j»Lu> de clastte jaax El teeme feeA^du^ue de de fKct£te t duusx&ik** 
Cgl A gi fa ^MMt et/Lt w«nvmit dt Soa ViaX rvorrt oiev^ de E ^tcUe dt ^tntujUä. 
et ceEot d > ciAA t ourwt f?tuA Jjue £a# ^ux^^jxjc cLjl de £a-Ju>tJce de JEieE& | 

Jj^oxte (jutl^ue* ttaefo jixoutuoA^t ^u4f t *aet^le ct 4cevi ervte^wdu» 'xejjxJLfre/niee Ece 

dec^netcovc ttte -mimt iu^jieyvduA aT 'Uj&itKnrv f *K >m*v 4jo^ ^tuXewe^vt Ee Ji- 


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§OCü/ftivnib pou/i luwbc a t%Urtouu gUa GduAlwa) 

JiTuAchoUeji/. 

*sj am4> öorv $ujc QJIiw/v-J^ojujl ^UCUpel et* ta- 

^ i) 

Ji<eAAX<feoUÄ^6(o»Ue ¥ Jtl. U. 9z*j ßUVwe i^tcvvvße/iyt COWdde/UZ UyyuO 

j»0L^couA/* v^cvu/ttjbb CoujuuU flLe Co/kvU»*. oU. .ALu*^ otteX. VollZ te cji>c«. *aevi4 *j, 

&PO/U6t 

ßXvi/ 'tAAti f cyouAaJA' fidSU. x cf Ms^xaaA: tcerv ^oxA/^i/^.v/fe 
^ tt>iA£ ^?<x£ ■jvom/t Ca* otc Ko$ oks^u>fce* • Cx ©ufcifc 4c 

/CjouxvvoL mi wLft Cc ^cu^4vui(^e>t^ de ^e^docUef $«*ä V’otCQAvfc j?e^a)a//vi* cjuäjC^u^ 

^ jovx/tfr, Geld iW\>J»c^tc J»Cjuc« ^ÄAxieAv\jivvt ( *t vt>uc6 oUololc^ ^oiAA>«/vveyvt*w* Cjuuc^ 

Ä ’t* (vu<L0^te/L de lou ol iJ^uJCoJCvovx dioUc a^oU. *?e Kvvdvivfoaco. ouust- CGvibiAsiA c&jyj£ovv&$%A &ir 

u VujuM^ ^ iam* ditoJc t coJijt vxe 4dU |3a^ vwoJ -Kwe^vte e|u.«£Ce$ ^orvU: 

t Co^aIoaa^» ncKkCevuxJtüA.,, 

C f e4t e«. xjjei' ^ ce*£e fWifte, du.# ou^ui } du 
0^ttdc t &, cjue Ce jAa^üie/vvfc’clu. ^ouA>e/io<ve^v»<^^ jvu>ycaot/t*. C^voctVx 

# C?Ce.t CorvMTJtucCwUTc f d<XvU> 5 öl d^O/vixa otu» 1p ( a“ *4e. ji/u?v%x>*<\XAcrt. Oua. 0 U 4 Coix&ua^> 

*ItQtlCorvaJCeP. CovYV>squi/ 65tovx de 1*vtAvv&U4^uci irvOm/mee, dea/^ce te/mx/rdTe^ 

tf Oc xxx^jx^ufti tz ^e^oleAvvcwyv j<?a/*- I / d r X^ouvve oUa CcCotaal Cokaj\.cxsyU: , J} fa. irKaJjo- 

ole cvvuj Vbi^. | oMe.p*x>jvr<>cx. da.dLo^toA. Peo fcoufc Cocxiewi/* 4 v'e/x't' /ßfa/v-u: oU~* 

4 ^oiA^e , cwtt uwne ^e^TdG Ot^oOy- ^L'cLt-ioJU. douw6 Ca ^ocvuAr oLa. la. ^curcie, 'touxgt. 

T/Cw*. rnX.w'xxfa! oU. cL&jv+ vyjvyy&'mss cle 

^ te/vuA- <x w P 'culojvlrvoia ole> cLzaa*- todltJUJL* ^icLi/voJU/i . /# 

^([X^5evvx4 ßde (XoLo|^rcL |vto|xo>ufcöov\ ckt f<\. ivusujcriXte 
A jaa/t votV cowXru, tt 

0 U. 4 . kvvd^yoCeoou. cAe ^&v>ul6SGeA. / ooyuu %/vujl, 

Qjl>ul cctjvft wv, -^cvdCc/ 'toco.^e e>t ^Ccx/»ac^ €/^ Ce. cot ve/d - . h 

JTo\a4 |uoVA>wv’yi; ptoiryv\cA- cxa^iola/ 5 1 ^»iAo ( i(tu4^UA. 

ce> cle^Sw. oU -^ 1 ^iuümÜux. vae^c-feotkJloa ^ k^ol^i o(evt>^w od:irc |v Pa»y^J><L, 

a- v CVf’thAflvu. ^SCC^Gd^vcx. cLl A. «/Lu^. ^3iXc^eXö>v^exKvt^e , a. v JhxruAi/. !i 

Avis l)1ljOOrtCX^U % ^woiacLn-e. cT r^oJ? cvßoK^ ae^ t r»-c a - 

(TOW^ jlioA^Ot ol«. fdut (Vvvvve^c^ CJc^ct Co. Cg^e.we ^xjZo^L^oog. »aäö 

ciyvdo» de JStAjL,A^<x^t! QAt deu^ <>t“ ^^ACuXajju otdvu^ 


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Af^CHIVES h£(^ALDIQUE 5 JUI5SE5. NÜI7. Ti ? .189 



.HVJIS5!EF^ NEUCHÄTEL0I5 


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fyocu/ttwnfo J30U/1 le/wifi a t&titouu de* GoafkurU) <ü 


fywyiA 6on, 6\jj&t4&*o<L $ujc <3L£ä^-1/p ~ßl ojua (JuCL *S>ek *Jt to- 

^ v) 

YXJiÄJ^JnoJikZoi^^ y Jtl. U. 9z&jzj***AAA. ßU.Vwe GowöCX*/Ui Uyw&> 

|»Ol^c<xaa^. wo vuftüjzA Co( 4 tuA^ flLx. Co/vx 4 *>h. ok •/^Lu^ka.teX. ce cjiaa. w«*a 4 ^ 


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^44/ 'tJUitt f o/^kaXoJJc ftctiU x cC wcJoiAvt Xce/rv 4xxxfc^uAA.»yjfi. 
^ VblA£ ^>A-6 *|voLcrt 6ou vaowiXwOLfc^ oU, Yoi cbd/^ufob • 6ö- 3« XällwC^ 

/CJu^vvvöL m2wtft Ec oU Jlfi^JhcUiit $&la. /olco/tU; j?e/>o) Owt; cjuaCcj 

^ jOlXA*, ceüct lVwj»O r *'tc |»®JUC« S ^jjJU/^r^rJC x *c yoiX* ttPW* cUexdU^ ^OlAA>«/VX2^-CjUA> 

M V CvW4^W/L öU, 6ou otij?u£ 0 /£^ova otoUr CuOCnA. “ft YvuOsrdfaoJUL OJUJ+ C^\jJU*aSU> Cüu\Aoyu>$*A &C 
n VtAjjJ&tA^ ^ ouu^e^L ia^vi cUCa,i f coJije. we 4<xU |?cl* vwol -mevwe eju.«Ä!e4 ^im>t no> 
f CoiA?^UA^ IXCutCoWA^Ä.6.^ 

CW e*. ^jejr ^ ceA-ie oUa$ cuju^ cCu. W. WiA>m- 

j&c/ifc, joa^e^TtJ 9/ x cju« 6e joo^tcte/wir clvx jvLov'taocAe. twocfex 

# &&C Cowfrtituxwvtc f da/vu> 5 a. ^iouvtAÄ oCu. io , jv^orvorUALn. Olu 4^e4T 0 U 4 <4lc&u/U> 
^ llQ^rCorvA^tO. *^Ay\4, Cowvn^t66covx ctc. VVveAvv&tAÖ^Ltfc YvQ m/mee. r Jfca/wce 

Ä Ji/t" ^o^rLtftt fe ^ewvct«Aoo^xOvv joa/w. 6 / 0fX^oi^vv®, oUx. G^ßoweX Gouux<xoa^. J) ta~ yyuajjo- 

^Xofck oU cv*uj Vbu^ f oMe.^vc>jrufi > cx> c( f acLo|utaA. fcoiA CoLxie^xA^ 4 v's/X't' /ß^a/v'u: 

^^oiA^e , oujec um« "J*a4TlU. Ot^oOy- ^i f cLtz,oJU douw/b 6a ^ovvJtr oU- -6a. 4cwS)e tou>jge.. 

e 'U'W*. irnAWoX^fe f oU cIqaa^ VyJVrr&'W* dc^us^vuetcwt cl« 

^ t«/vnA- aT* 6 ^axLoJvt'woKL olc^ cU^w/*- coiAjße^t^ . „ 

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^aa. vvo«ova4x^VL£M>b Cjue JiC/i*pvwwA/o e* v|ua* j >awtr J CAA^jdTd j cXä levui/9 Cpj tT«x*v*w« eA* 
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Co\aA**aji Tov^e . q5i aouc 4 tv^e^Jv^tetoKd cdrtc a/i/v^^I/dt , eil«. tc^/tt* «✓yvtt/uxi*' oeÄ 

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lt*c4wA.c Cctvttvvo-^vt (wie jua. ^ ol^e!iAvvte* lz***uA%u du olcfc $6 c|XoU,. 

OipLeJ ?. Jfcl&aie *uj*ae. 

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<£v Cbou^st-* cU* geriet*. # JW* cltce. |#u^iioi de* QaMcJju Sven, Zs* 

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Jol dtt/n*et# ywtiui*, Jk&vJjLv i doywtc äaa^» (Mw 44 de JTcoLo^a» llw ol Vt t^r 
ol^CVi^6«wf CovwwvK ovv Ce Vovt* OLvcC^o^eout*. ^ow4 »'■loia* (C cdfe ajvCvwort 

Ot ^fcoufcbyu V'oovJZtAA*' de CC4 Wltv'ce> i ^^W. Je <rfoc*xA*. de ivoi o*v^«/v***4 
Ot/wn« a. u/n ^rcx/vSi jx/tp^te# 9*vowü& d£4 ixeuucu^ di« /[. QaeCfc*. 

^tfcoßuJsi des {asntcßfeb toedkide#vri&S de c 


*T/(w. de rve* Cotxe*j?ev'tX«%4*& woia* coK^K vtAA^A^ixe Ce t**4 &<*u/ 

iwidüuk 4u*ucu'vt’ f ^olv4t dcvwo -fe 4/? ^iecic.-, Cc* ^A^wcCfe* rvva/u|Lt*e» ol* ix/we Gt*^ Ana4T 

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53oia^le£u f -jiA^w^(rdÄA4l*. 

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feot/jC eU^o-fe/i., cxc^WLte - 5 * i:ay*yr~9*rJ:< 

cfe ^LMiS-jucia, oxtfu-eii- 

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^xeu-otc /rdie.lofa , -fe^eVete. 

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de ^cru/VYvO&rvo t ^»wÄKe . 

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^?fcoJS # VOAvlW, J » fttt/vie, 

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^OLcAcJb%AÄt, jvo&feJIt,. + 

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CcL*A^Ti*u>ie f J f i kAjiatwir. 

cJtvxc^o^eAx^e/t, qtQjjlU «V 

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Jowwvwt»* WO us} <Lyl ^/d€^«ycC£. ^ wvy\« jLc^ix«/ 
JVC. dl *U*v j^oJjKiO^töl \ t &ßtny\dtMd’ (Aa> 
ß to^veUvr* w* oLowwt, |vä* <a/t/r»ve*« 


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Itz. 


^ ÜZ&Ä<AÄM <*)vr 


(fiomivi. Vo(M*-ß fcMrt-, itgt.) 

ECnA OoIXa. ßfCeZ^tlxA. &Cwt /vctcdv tosrufjm. 

IA 'iodjaji Vu^f^xMMk. IO(iiC*%4ol vo^i* ^ ctiC ^Hcd-d+K odtt 

^fct cux/5 Ju l&v&Xud»*** Öa-v^-ca^oa/uc^ wy**., ^outtc e4e^vdo(VUwi^ «5 Uv**. 

S^ciu^Cc ai» J€<Xe CU£ od^t^dtA cfouH^'Kv- - 11 

^ttUvyvM^ t do% gLqm. f W^aX tn. €W 

(^tytdC^oi milc^ wcxa. clu/ceAx. -jtJvxt W*.*e duAct ?«** Qfreijl^vv^ 

fl/c/M* t, tofccrf *M&A/w üdeA. Qslxwif tfevio. ia/oA. j J«~vi Wort cLi c £u*4T«j>- 

jk«*«, JeUjl* e^wft wa/z., 3«*/* JoiftaX oU*. %{o>A:t^$Mr ^ ole/tf/w | 

{ -%t^ CtAdTmvvtip Am. obwt ßwc^Arvwv»^ duA-<d- e^vua. ^*fcC^t>AA tf&X^oA' 44*4%. fc%#yri***h. 
uaxA. Jjv*i<^4yeoa Korw'fe. )Sü>c4\evt öcMupJs^Lyvt * UfiiitYi, icloUtra,^ ottc4e*vv. &o- 
^La otüt- ßi ;i4w^S « ./Heu)*«. j du, i*t ^Jed*' q^tA^Ln, (xL+i t* } Jvta y^JütA 

Clm4r tt^öL jccte J^eXCwwj &.A«mv ioltAvt*. ZvJc f cU*sew ZCtÄ dce fetVWgcjÄVt ia- 

fecfvtA^, iVaA. feft6®rwcl«A6 cuxdv jedo U^xj^e^elvt ÖLe^cAo^vUi j cu& ^«AcduCAo. !/vh«a^ 

Qtith *€^&e, oh %5tivn^tCcl IaVc/i ^v^Aaa’CAm^^c^ ; oU* noc4i ru.c4\st lyyts oX^* 
tXvrvv*ttu>0JCeA^iÄt yAfitätn/^A^Anj^ *&od’, a£* t cU.^ \aXz^ 

$.\.>aJLoA VicWxa..^ iXwtCJlA ZeZb ts*/rfacJUr CtfV otXl«*x A/vt^&deA^«£Vn. \&cAi' 

Wf ^ t*we ^5*-ot üow . \fioJU. 5chla^w&ttoA. v*yvd *i^isu**£/n f oUe. fett** t* flj64ö Jj 

cx&cta. /L&A.H S. u^K/vx^t* ^tXoaevL # de* t*nd eke Tut/*v«Afe noJta^- thitM. 

V*x. d$+%*' \!fvOC ^bitifOvtÄs* VL §\Kr^bA%**>syuA €vrv^e^u-4iiT | wwel dxu* ?«4 t«Avu lii' | 

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WtlcJftA AjU, SeAJlcLMSrv^l^ cLm ^OV*4foZ*£*ttlivy^%A OVAA^ ’Ct^Tau&OK A>«|- | 


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^ot jvfouvv*<lve «da jYT öl ’vXkrut , Cota^tAvtXAv(r ^ äO/vvtj^S 
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ßfo^ow. ? Ce olodr et%e die J(. d 1 A^xevi’ßfc, 233; 

.Al. ole fJtfwi 'toixA' n*x d/Oywva/vvt ta. dj^ixMt c/u>l +, 2 3ded- 
4tV*e cua 4w de 2 cl pXosMM/L E. u/w Jccoaa. jv<rutrc*/vve e/fexc- 
^vyv®>wt (e ICa6<rv* . Jt^a. %Al- d 1 (X/yvörentfe l ‘23S. 

I lliinillilir M ^lllll M ^tdTcr^A. de lVc*b ow ßdr ; 4* *T (3? faA^AjLAtetoUl+ S[oh&* 

III illllU H @U’ o*L- 0|u^njju4 h o(a4<xavi de Cov^diU d ouj^eXlt I 

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\ ffjjM IpJJJjS J 9Jt CM /ie^rdr oL ©etUC^oße'to ou. ®«AA^C>tv^e/tO Ou. 

>v ü r/Uy\4 Qtc t ^ ux ■fe cU^aÄ/» de Co lädier de fu jveuUüe 

/#V« /5J. IsA^ßjiuAAJUL et defcxoitee cU* dUw-Avv* de ^Müm: eefaAc- 

«^w*^v,e oloyw fc ^icxAja^cw- de^>u4 du 9ec4cA-4eA^ , 5 uaAi^u* ce iceomA d**. ^^o**** de 
G>^ic4v«a p*itt ßtv olov* jvo^ttee4 M' O^tAeM , ee cLoUr “Sce>\ etxe & /xetc CCaAj*^ coi/* ce 
»5teaAA w f £4f JvaA tre* auvitXe/H. fiA aa. dede jtoiia^tr de C^e^vAe ouT jCGoaaW- GtWe^wt 
3i SauVewt cL^jilwt* du &/uv~Öwl*A‘ 3qaA t-vfct "Cd, cowx^a j 

deuuf «VtnruooruJu # *fek C/to’u^ $c*n|vfe.* öu^aywt' ^t^tA/te 4 wml ßzA ta/y%/vvU*e4 et- ^ 
Csuow jicdrtce^ Jia* &> SciouaA i 

le4 OA^vvm^ oUa [ToJLaaA C^sAA VwovM di4UyU^y v>, da^Mvt* 
de ; ft CoA^uda. cjvu* ?e& ewtei/Ae oleviaÄt e4ee iu^vj>/umi| f ä/wcac** eciMse«^ 
•josnd'e jejidr <ito\hb j v\ov** ^e|»ouvfeao»v* de Ce^ aAwel. 

(^cvux cjva\oeau/X bwyt< 3 ru<^uec 3 , 

yvouA J.csiXt, detfcvu/i: Jt d iMat $ltt\L de iK« 9et- 

huwrv ßo*p4t aT A[. ^[eU> 0 Kvtee, ijwU 4 occujie de f ecca^vUadton de ^t^jvoitCuBn 
de W*C{ ( 'o>a 5e fürte ew ce vwovr\ev^r a. u/vie iVvdtM^ue - t-d fw^cAfdlvt ,ciöe de t 

fo^ Do^t-^eofuOA de Xclaaa dxA^toA.v». ‘fc^stou^uie^ dt *vov ad^tVvt«^^. 


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fll. fSoL^it dotvrvi igZ*WvcL vufvyvln de tfcrv^eeigiac- 
j*ve*v£ tkxAuyyic^Ut^ SpnJt CaaMAAajl^ • -* &C4 ^XAATf- d*fCL^€OAAj+ JcrvuCr, otr -vf , de düvievt' 
JioKi ^4^ <j*ai ßu Jjto^eouA*- ou»X:^e^vfe^txe4. MouU i/44w*t 4oJi4, U4#*,*jieece4 

4t 0u>U4 *(1 olu hvOKtls. < tt/OA\c4tt l ^irmßx^o»» JAA/teÄ 

o /l t/yu4viev>A jttx vvti 'kr**. Vtko^t. 

£* e^et, C4>u/iovwvei, j ftiwd' de - , ®*c., et*., ote# o/v*cttAc4 

oUajlCOA^f ttoutvi^ jltirvCw ; 6 m o* ou Ui ^«uvtciu £j IA« ÄtJ l%KW ® t J V,e * d«4 -^5UW- 

do^ttvuu/- Jirw** e*t. -jouitfc ofde^iAjiu, et ^ ow^ €C4 cttf'a'jico^UAt 01 *tete 

Qjtilü) 4 «mt Je* QjfuovsiftjUe* a/vtece/«'“«* d^Arßu C*wfcwu *« ^crM^ 
JytodbpeCi: ouWi &l C*u4ua, ^UA*tt 1 vu«x<c 3 c Ju/t (e4 Jli^uUwcU a^9e- 

GujJjKefr ^TlaW^vi^Be «m ^oAwtc. 

cJft^a dt* de mem«. de* ol^tx^cotwy. öU^uV»^ d« ia^ 
J^a/uU yu0t£t*vvoda W JwvUt oI^ouUuaA^ ^%*Cyt YVUxl- Xck aUAAVUI«. -<*«w «m*, 
-jvo/t Om ttu ol 1 ttxt £ojv* 4 e, iwt fei IrrvocLißu oU* < fc»i»»<ji4 oU £owi 

, «At* ct££t Jaa tdvvvju de Chartist X - 

^jouAbvii <|u€ Cf4 d/^CeuM> *«h4t *VV%4 U 

V^HÜL jfOA. toU 4e ^uoubic OM. cUvc^ *^11 


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c^uie {cl IA‘Me de /3<ewwe cxä^ e&»udde ote# ce**vv»l/u£* 

(^ y (yi ßt )0-OVVVVVXÄM^r (StVA^iftU 

d^fcorwrveA^ ? 

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fäj* dfcjovt*, |. iJH-, OtVQX. lot Wtdduon J C»n.c«4><#vc 6et- 

rv*&e.« ttt*4 CfrU»wi%eui .’ j»a/vk d t osuHt**Ac et de a olta^. l»dci 

iotU^i de 6 uwv\ e t* cuaA?\A # 4€mw^ua^h(I^ J 10 ^ 1 °t v * ¥i * et*i& a ^ 
taU clW— Iti (U4M4VUUI4 Ca - ^e))u4 ; Joaa^ (^Voift (kS^|u)i^li | 

dei eme^ c t££ei de» fc- WCted* /3iVnAU_ jYvfat, Co'VteijitÄoAA^ dc/Sit*vne. 
\c^i#vaV* d teoo|H* oI«ca4Cjwo du Coi^ed de Ccivv>r»vvvyie d^eettf fiUt 
a* V^wiAtuA. Cw^txec a v *>* aÄ 4 d 

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CouojtAO^/*. oUl XVvojvCe^ douyiA (ol Jf ? Fv»U4 KtfVjrvW de# UriA'jvtOA**. ßt a/t»fc%vt ImI" **%%! C/t/Uu« 

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^1/Ima. J>? 1 0(0 CUc4vir«4) et f3 ocjVe , coi ^e/i/vtXCae« JcoAJfctA de> &qoiy* . 

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Jh* & QJo€#GuLqjl cüi Ou>UJL o^yu pCJi/e €*1 tvo fän/vn** oU ^V-OtaryvC: *0 £ 9 « de?<Jö 

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y jpu 't&tutvi qjj*£ eMjou cltv evcU*vn**%5 -|>a> cjue -6«. cd* •Axd&Mrwt, ce ceC^tac Cou/im- 
(f ffcfiJlClflodL <^«av ^«v|v|aa{jZe 2* J^Cclikte iu/^e vxA.'taiüteAa. ßon^t/mji* aT Äe 'fcouxMt otc> 

% QkAJiL d'uwv* fo^vte i"UAtt aX Gvc Cot^oraAvt' de ><*v\ C*t^|v* tun C#vc«^t«A. ijtti/A- 

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Irj'ffifAl e* f^ue jC^Vvn4v^ f toWv^evtwt iirt. tohfXdhwt fax.(^ «vy4*^v>A*j y 


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^[t yyut & oov^C^kH lu oiiwotvftvi 

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[fviA ( H~€o im CoU^JikcuuAA üJt C*w*cx(£aft. jjtkam. ?***| *Jt JUüm 
Q uXtf oi AA»^ ffvvuj, Cliajiatoww«. ola 4L CoE f iya A ; icrK^text, a>v^ fc x yu u vtt*4r w*vt y v%%< U W iwi 
JuA.^4 tbefeajUrv* Vv«v^ttuM(^ ^eu»h*i |UA&A oSÜbtoJfier** cLl J*»(*^* J6 <| 

juaiwv*!** iavä £^fe&c/v^^w/*c f jjoun. e/wttt^w«, uw* 4 **.a*xAt Ja.'ftothitVW 

cU £tw^ cx/vvvvev p4 <ßu*Aj£*4 eum cJuvvon dtoz 0 >C€+n^m*t*yt dm 
cU f*JoLjumt d Mußt*%& en ohfd d't+nm. n+oßttfa ctd, *n8r»e t t*x 

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HELVETIORUM/FIDEL ACVIRTUTI. 


DIE XxAU(*USTl HetIII SEPTT.MBRIS JVLDCCXCH . 

'XiATC 3VHT NOMINA CORUM ,QIMNE 5ACRAntNTl riDLM TA^IREMT 
JoKTiSftlME ?UqNANTEß CICIDEKUNT. S 0 LTO.TI AMJCOXV*l CUS* CZKPi $ VFXATUXRUNT 

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V*LAilXAlM$& .BACKMAKK .XMt V$ .ERLACH / X.ftAtU-ziX**0 ■ SÜRMR .mrnR-ACXttMOXXX 

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WiU.CA«TUani4.QUOA^LUrZ.SAAilXAllBOZ BEM/ZE^ A_zjAERM.A»rV.QI.UTX.<HBEÜN . 

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büC^Aotr cMjaT &4 davouu//- <M>tu>t£4, pua. ci»a/mj» d'a^u* ^ oa o£tt (xitautccA. ßt t/ka/vy^» de ^M4ufit4 
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ilOlT^cUAl. Cl»ou»vXia<tj. ?iiaY«. (|tu & ^avuPitvÜL d*4 owv%eÄtn4 JvilUtA 

^rv*^t«*viju4 feJvoM E'otdoji^vtit. iti laoiAArcouM^c ®4r<| vaJ ow avouier dt- Cerv w vl O» xo«*A<rw4 w* 

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A &t+±'.- A üfc. ct) C»ua^#Ci ttcLef, lö\A*r**4r \(JUm a f*. jietCtk vuoffo&>«, 
dfllHn te*. ***** 1 x ^*4 eh «T cW >m 4 » de» .u de ^oudoLSut* jwMdouh dt +*Jt*rJi*ScuJt 6 t cfc- 

ijutht* d~# n/VfM^ee , wt i|uv de tow> tu»^4 u> »r’ h olu oUijh m Lod^dt de }§ ddne dUuuwei»• 
UL lv. tUnjv* oU. J»aÄsf il> k cccu^aiint de hi^»a eh *T |^ ia ^ditjendi^ 

jiu4£u^ui. 1 1 vA^fx^e de fe*vut ouJ(e^. «tudh dr» » n £ j»Ofcftid* t do Vtfö* ^ 

ffauAHkit >ov«*t* de Uauv^e e^ vwe**c h€v^j ^4 c|u'wim h%o^*v„ das^uAM jtn,m- 

J^Cieew**. £«%^ n . t (ja* ouAe^mwutA at**>%»«/«4*4, do*h Cf VtC*4 d'clbc , »tmiW, **a t* 

C^I/tt/^K 4»ciLaidX|iA« eh f<v ieUe föuAAUAA« eju* Ce» du4d»yu>>*ervfr deja^eTwwt ijooiji** ^niity 

Ke oke^ tct~^ te> «ahaJmiUU» 4*ct*|* **^C| acüw*e ihitfciUnad 


a/5ii4e. 


6h Jicm^ Uhdu^A de te <pi 6t «W de« CemM 

Jtwet* kn inUadueUn tlftkl ft c£o/**j* hAtvn» deftV**. f cUUr neuait jiatft« jvdlnM 
oh cw#i/C ehk mofcUTc j»cvc ^ud^ut eie&o«*tte»fcC& Jj»4ota4e «p* */ iUoUh tMeW^c 
coiwna^fe* Hvoui Jvt/t &X^«At((k. rf Ut iWjt«}S«4Ce d ^dttft humt Hel iujijwktan». 

<5* uh eecju« f »rv J»tuh cöv\4tkh«% r**it<^u* dejoL au (jDnvwu /» *e<**4 d 
du. XV? «kteie (e iiotHom de r jüvw^e a c*pjv£üjc** Jioal iu^ihhedü* aTu^et*. Vwfalj»» ‘ 

oLt r\W* da '3iL*jlj. ((^v Ml 8t feovuii jxw> adj*«^ v Oaa. r-om de ^eMtwifSU. f vn^uO^ ©r*. tiovuM CUruü»d 

^fwu-j ddEic^mt a<A»W 6oue fe »v©»w de (ZmZocL b **ptu de tot ^wowde)** 

jifLwb t<xed / (i die. 1511) 3 &Vj CVrv ^wiAvj jvt&tt* edtet/t-en., Cetai de Co ü oMjtf^. ^ ne cioM u »»> h 

au^ o^cvjcH Jm^i* oU tau CeitdqCoJU- uu»v4o aT fa, / twe oIm. Cfcou&uvur % Jveoi'^uft/vJt de. (t 

Juoceoiu»v tie ?u^&9U^%yve oiadx, diAc^e ee olvtAvCee ieuA & ►%*•*< cte a ^e>»ÜDC 

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£ou ^edLud^AK f^emufdty wte. 

ßlrt. n jv^MA q^c fcx. |»a*. AuAdtet 

iAvt/ce 60» n«»wt de ^IjAJ^ cIa tfufi. er {JuA 4 j du, ifl/uft .. -V* -•. Xc*jruL*,\. M m X*h#w^e|, 

oucXk* den. XVII? ii-cc-te, cLan*+£ }j^cj*aXm*Yjtyr»t a. tcit^vc de# unjfi^mdrvee de» . 

tt ^vej>»Htd(uir te JKaUtk dUtS^t f ceCa nt t%uh juu c^^tkdf^iu 

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Jb ^ vnh 4* XVI ^ et fe X VU i Jtedc tötete» teft tukidv»} de ia-^vrvrffe / «Ä^ yjUktf* 

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9Ä^uic>v ©U\^£etwu_ civo^ux ^*svvtZil*s& pau. jvie* cu io. dtvi^e >ocvi le* cvuw^, £'*- 

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Jtttuvi., ©weit da> Jt/tdc^davda. «fawt. ouwoaiHe JtcuXr 6a Sa^^%«nM: ^PCt/t/u. 

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X W* itecit "P öxcvüwt oltPou davite. TztonuL e/ £)%oü&. 

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^ ^iaoawcI 0 a. yva£evuct Cvo^uoba. oT (a 5uÄobc um 
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^ jauu^nA oJt *4 %aJc. £*4 asvy^dnÄA* kVIo uyv4r Joa>b t*v -jtfluvmi f vf v\ f tn,^u4r 

„ ^>oub ^uj^-Uok fwwt 6*4 < 5 vcb*bC* , tl: |taÄ 4 cjtAA tdu^ lad ict<x»^f da ^ |>b<|u.e iovi^r 
6J/^<Wt4 a' P t'm^a^a ola SvUÜAoa uurywt 3t£6 lattA'auvvt dowv« 3ab b«Vv 

¥ tCevd: Pol cifeEne jvainrwwa 2/^7^). C^u^aEdjtyajowt iuouu^ o 

9 fy*AAVLOM, de P^ofctAAt ^Wvwwovda ob vuvx. c^&aujvtOM flC % ta>«d<Ca 

^ tijiAt CfiA vw*nmw«At) |v#dtvvt wvi. ^()baviAr an cViajvtoaA ouCaaihaA 

# tvwjvdittd. Ci^vtAadAm^d: ( C*vn/vvve <^w P'u-t^e dtb »AorrwalnÄa« H^oudr j^aUdr 


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vwuae Ju. itAA%. 12- ^e^Afc. Ät^dcAa. tÄ^wt^v hvUt Titei umal c^WoLe^ 

hPvt AcxavoL Von, Hvcndedt^vfr Öo«^e-w t*wd <oiü* ül^cEn-t. Qj^^ctoLwyu^n. 

da* CXÄ*vwvt/vv\4/*vfc £t Afaovyt juUjc U j^c^i*. (* J ßoyfcn 
Tt^f mii: 3 £w* 4* < f^e£w ) o. W. .^5 c AU(. 'S" « |u . G,So ode*. juvo ßa/nd <> 4 14/1 pf. 
0 « JHk. 1^ cvtfc£u4tvu tfcrxJco. 

I* *t eyklieAv cU^QJtJt cLuuucÄ* oLa if tdoueirJoM.: 

UfCuvL , UÄX^iAÄtVo , odeA oluAdi j£cU rSuci^^aAkdJL^ur*. 

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fti’e KedadaTme. 


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a/WYiAJi wä JLow«Avt 4 « fctoiA>oeA. d<vw* ^Wvvoxüxf 

ou n*£i&aÄX«. X 'auvJC&MA. öU t*Xh. M»vwvw«it«*i»*i t*> a cbtvixJfttM «*v \TOuUv 

4w*vtr |v£<*^c«ua4 cmmmM». . 

•So JCV | tk 2 SoVvAr ciaA Co^uua^ cL , QAAy>ÄtrÜA^ 'jp.ecwte^ SiA* 

' ^oU, VWicLvxArdz (a. JVe-u^>c^cWt £cl f ©tc ?«. ^vwiiUi ^Cw\ßiL| a*fc oa^oCM.«wutJ 
aT -Ä. CI . ^CVyveJLj , VWL^COÜXA^r f ** JfttU/-lj6tA( 

J* JM 'tAjt'uUfc/ttt‘% öIä* Qa/Vyuounxfc* G*vvv^rxww^ \sü%M4 ä, 

JH. ^c*wväXv| , ck JttAAj -\jtnM { |>a/v «M* & & ^tw^A^ r 

Co vynavvaa^vL^uA- j? ojt Jh. y OUaX^c . 

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JTcxaA u/A. juett S CAouu. C|UÄ Vwo \jJi 

CA/OljOVV* iy^iJüik COJL d VUL da*v> ßfc* OU4fc*- 

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Joaxvc et cx>- EexAtceae de l^ocLöEjati« tV # *Pe GowvAe 


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Jf U^joAAYvQ K«v 4 aCw^iow^ atcoßii jsaa Pol toufe Cuv)t 
aA'wxe* cLa yvuKhZ t cIaa |veaA. e% de ‘ße- vne/iue de ^a Sc^jWa-Avta. Catte clMjao>VJbC«*. 

iv^A»<vvoec4ee c^aa Cawvjv^Hd cuwiv twc ^iwea-Äo^Ce */n m*>vuo£4A/te £e*t.e£louu*’c 

^«am^caa^oU, wm^m eW* Keet cejpemxLcxxvdr cp»vv n H»»t4 et vw^xote ct ^fcU. iO^vva.- 

f«fc. 

Scwv* P^OAuAiav* cUa oUe^,trv»t*a otVbyiÄ £ea (de. 

»uMkiu a P*. Pwowde d OTL <x CcoWv|9«u^VVQQ. 4 a olo.U^> cU W&v^| dwt Cokwt* 

V*.v~~ d. j<y ßwA^fox^. f Pe vvwaal d 1 OUwve. QIm,- k 

bi*\A*JQ*sjt uSJUa 4a $aw. ■j.ftA fCooUei^e JL oU iTi-olou«. (de ^uAaaXl* ocaa jxai. 
JL/Oo lAyvytA d ca et de SoXte de JC]f ^VCCC®6^ „ OuVA^AflC^'ÄiAt VcAAAS^VU 

C^vul jwvfea. uaaä ÄäaaJU, t t£ we jv<uvt efcre c^va«. caEua. de 1/an.^wyxA de ^/leAAoiwDeE 
Ml ßouyi^a»^vve. ) 4a. tacAwvdlt ^vwmt. de Ä»d^t|v£te 31[ de «^voLoua. 

ifrjuür dUjjicxli de olete/AAAAAlvveA. oa/qa ca/vty tu.de ^ 
^Q|Uc4hc. Mw^dc de ce cIi/uuia. ( ^odot|4u, lt*j Jou ^u M f Q^v w c. c^ 

£tou*svJt dtA jv/ioAA*A.'eA. ova. cUa. JecowdL €dr. Xe “Jvxevvovvv. de Pecadette 3u^dr 

<|ue a Pue UüuJl |u4ua itetlift ie ^ct^atum vwodeA.AAe£& ( w\«kA4 wol/te 3 CAcxaa eia« 
tt* oT ne |iaua)oa Qk d-outo/i ^uc, cUu/f JaC£k> du vmaImA et(UQrvt C6>u^ de 
Ifa/ueyunA de TfeujcJ^oLteX. £e* OA^vv>Ae de cette 5«nt e/n, ^«t de 

a Pol Po^vde d a^c^t et »v* ovvt claaAaa/vA c^wouPo^a^ gly*c cej66b» aU 
jvMwvünA ^t«vw>w4. dt f^dotji^i £ ftbaUr dt 6^ ol*. 

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Soße/YV/^vubta : e>-|u>5Lt>p»^<) / CoKvcxjiA-o^^e^Ä^ oLuje^e^ f e4r ow ^iv^ix^aX f jvovAA. ^0/» taou- 

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|^vaÄ6 GL 1^5 O/vEa**/ d-C^'wfr *2 GL^o£äAA dl ! va-*v 'VtväcI.oÜ^Cxa/i. cftSe&'lA f ^u>ul 6 «ovjm- €/w (^Tö^vvca, 
01A VAAA. ie^jjwi. a. (~J(XnÄSi C^XJ\ÄjQQJ>~ CJL C^C<A JOv\ dd^ C UxXj-Ovy. QLdjotcgjUC <jvOVAA>CXÄ>t GLORIA. 

da i/Ltjp %)±*sujvb^*X Vuwfc 4 j cjTa>&tvc. d^fte/vvvA O/t, <fc ^cnct. olß, %uxj&oJ$L 

dt cL‘ u^AttC^9^vCÄ, ( d? C-owü^ula^T 2öu Ktoty^cAte. Jt Ol^ouA' c^wvtkJ&vixA^ clj^toua. 

da. 50^ >\AA.CA& C|WCCLA<vd. {au k»uO'Vt ^OL. -^Cujn^A. q5oVL vuorvi. ^LO. cLl^|9(XAXU>bLCL [ixM OA/€c6uÄ. 
c5e> vwe.doÄ22e^ S«_ cii^^Am^ixAvvi: |woü»v ivwe. gt^^^vcU, ^ic^\AttA>un. de “IaJSuo^ # iwa ^/unxß/tc 
do. tLds>%\^ ( UAae i^ASvdb*. ckx oZJc <d um vTi’^ de ('ioii.oJ 

dfVtaA Ccl/wWvL 6vlc oL<yvt 2a JKacLfAA.2£a d/u* Jd Ca^/trywa^ de 
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e^AOvdra uuv\e VwC oloL*.'2£ß. |uoua 8 1 £dj^oidJ«>v j^oLwo.£4L d ; ^ 

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^?«cclv^rv ocLe/L ^LUmXxUa^ t ew Ouafen. ^aA/fc«/ve *5to^j, *5teÄ/*e ogIäa. ^?£ou* ^vw*LaoUc r 
otOd, cyv Ga/woa u/^aIoLa^ .Alaune. cJk^ukruCvcMj: | a*/ve c5&(vaftÄJ&€/n., (Luaa. LC^Cua^U^ 
<v6> CU^£\JZ/yvfc^c^ ‘ß^LL'vrvöa^^ , l/on. UÄu|\|lAAv # ol- ß. SwfoL£My(nJ^YV ^JL*XstU+- 1 oLt^u*. 
da. eXi^e£yve *S C/L4 orv odjL/t $asy*Jiit£ Q4^fevt£ ^u**vt£cc^ ia/woL ä/t/6£ce4* iVo/i<m. ( u/aA. 

daXfcü rvoc-fe f£i&cv\.e f^cole. 

l^on ata^v <^(t/uvviAAvUoliA^ tTo^U/i/w v44t wui^Aj^ et^t^«. 

UAyße^u/bijtZte. ^5jua/l <&*.Va6 s5v^eXo ouu^Caa^o^aA; otcn» & VW Vvtft/U)^IH. - 

OwiC^UbM. 3Cota~ö> CluXj»Vl£c^J X^w ./JfLu^sfa**/»*. 1* 'S"# , W*£eJvt/i. chm 

ja VWJ> ÖtÜflUvio^ Uovi Jja^riA WWiir. Soava ^VvcLc^* Ibc4l U/IQ^cUa vw)eivi> 

vwfiJtiA. “Cio JSxstZ Jbijvtx Qxo ) *€/*., y«yi oL«-W- 1 /cA VVoC^g ^«^yvOCccX» /c fc£l Ufc- 
j^uAvcieAv ioAiti^tsn. St ussy^d Secwo, S la^Al'tc/w yruJC OvyJbMgs** 

Qft/vVuvvvfc/vu 4cdeoww ^^c^evvvUi. e^nAA. $oCola/yv U/t^Ceevedt. ^ 5. ^tcLfi^Ca. 

oUaa^OoUa C^WX^tA ; Ä.I, S. olfevu S j»A&/t*i Oa'totuv^CA^ ICoah 44 

ckvwve <2 Ua^, O-^i cA<i*c <5eti>ioe£ve c£cla*i, Wte/4 ci^MVtotAA^ ol*. Xi- 

vwcwa. oXijua Jat^a^ade^vt vx£^tl*W/vv ot^a£uifc{£eiv (5* ^CvusL cLlQAS c\aA $o- 

^a/vvc*/>A/v\4r«^ jUruort. - c£ca ^£eV* fv>u^6c4io cS ^Vw»>^uw^ Voa- 

■feout' ^4^vu^a>^o . -9t*e <5 fcCAt &'frtaXt/vw Solvavw 

i&P/t $pjjJn/!+ ÖJa tßtCflI m /ave 4&6o WoIäa^ cL®a. cSo^AA^jaoetaarvc. t^AÄ/t 

cSte^GA. CuV4 ^» ^ V ®^°^ 3<L ckjtxsyvys- cUo CUw&x4o ^CAryvA^vvWft^e^yv VVvK^cö^ew ^ 

f5. da4 oL^O ✓. «)C&^vftArL | l'SuOcXuO^ «JvWevt oUa. Am^v^ULOA. 

^€4. vv> ^weu^®! ßcl.XUl / 3, t TaÄ.J / X->. y >vu>b oUav ^Ctflt/yvv^c^a oUn. 

O^M^ug^atfuu^ f J. J^odU u-wiA Cc^^uq^t*oa 4. ^ 1/dve 5lf€e<l>tCvc4*n ^te^cXrVj 
v/a£c4* ^Ui (X&x^dubn* f d* ( 7 . t5c^A^|oau<AÄVu. ; oU>6 ^e^^o^uoCaOv a6 4 ^ou^a>vi ; 

vvöavvvaaa. u/«it ^./J. da^ Wvvt cU*e JJcCoUaax /ave S.T*JU* ( $. 

vawJ/ S. £^ikcJ»ÄAAM^«A6 ^^l^a^AAyvvvvva^AA^ ^ olotA /bVi ^U^e/V»v YV\aAC oUyw. fyC&JitS. 
<$jUQiJjl4qaytIi f dv> tfoJsLsvv* Jb** «dorti^e^ Sttjtk^.(r d.. a^^vyuvt .Q«a. Ui 

^U,xcc^*, iSol - IX f i* Ot&tl). Jod- II <A.I Älo. clcAA^ÄC^UttAe ^AAA'fce^v. wcytal OLcJUdLcjJiÄA^ 

*tv3^fcte>*. 'oACvoir ^O f h/oZaaa^. ^ie, Ja Crt Vo%* 

<^OA^tAA^(X4r Mr<x/vCna f äai^avioS O^VwA 6Co^fe2oi/vA c3cJ^£oL£iCdftA. f vwulT $a{' 

c|j>/vv. ö^At" 4evt oUa^. XIU. ^aArv^UAadAA^. ( S. l3. da4 <>Ua ?Xdk^(Ai UCtucip W 

M^AXC^Ä'^of f 4-C* - ^ o^WÖ. «5C'liÄ'Lcl&etd [ Ylfotti. d . OoyJ(£j^ - ^84. ^»it.^UAiofc 

(?d. XIII oLceo^^n »vvet' c5c^PoUi^<taAAx dLa>& ote4 9 o4)i2i^v/ 


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aIo¥i^yvTv^ y^vt ftflflvwrvO'AHh 134-£ ( jVoLC/tC* t GtbckJutAju. i $3cl.I ( $. ^13). 

Sfiru da- ouvt «eiv* oLx* cfjz/^e/ufetem , deX dU/n. cx'dt 

tL&&Avv <5£i/vvdAAV. VoW*ta/ndu7 tw dLx* U^C i S'fi&yiWzA&ri iX&ut . 

1 j t 

Bt'e Aaa^xXcI^c/Aävv i^fvjv^vv. e^vfetc^v«Wvt- e/m):ü*v M'UiTaiiaJLhft. 
UArUr * l^afvfuun. » ut cUe vvccda^dflAA^c^ ^orvm w ’* u/w»tdA mv 

vrv ob-AOen. j^A/vwBA^ ^<rt*vi ouAA^cA&e^jl/l/li -Ju/t cXC* 

5^t^i^IcSvvv^^yvt^ ole/> wvi den* ^cLAAjvUeJ^vud^ ol&vn. c^c^u toi«., cv>^^e4'ux/. u »i/'v'U f 

Oav\€/^ ytvvvw/fcfe^a «^/OSoki, ^/WiA&e., CoX-J^iadvcm. ( ftfc. G/üp GUhÄC^n - 

'&C{e/W c5ojLcM&£deO. «5<JL^4t£cl«A ^rvclt/vx \A/d n^W SO 4*<i 

Kennt., OL&vx. ifajywB. . 5»id»e 4fc.fc|j r ~*% U^t/L V^yn, oL^xi. o:4vX-S> <&tf 

^•c olcvx iOlcje^a^u^ ol\£*v l^e/vvv**/v*vvA^ wv*d 'Ju/out. ^weUvi Stofe ötOft eA*t*/vt -S^ua- 
lAn, CMA^ d*A 4e4CouvvvvfcixAV Sct^juInSe/XAfiL öifc 3i(V^GAAd # GUA^ weJtc&Ä/i, qImä ^e^vuvfe 

&n, U/c itddhv^i ol&b SsvoiojiSistto daSSC/n. <?u« ^att» v5k*^2a/v*-cI daA/s4re&££«.. ßa^d 

wi) oLä 6CA. ^CA^T £«/vvv £* ^ iaatv yfa*AA/y^AA4^ # O/w U/t^tiua.*vw itcij cLufe, 

J 2 ^^Vvu 0 uyv^ civ <^%o»«/l ^O-W . !X*td da. Jt&4*V\A? i/w. oUa,«. SO 

y6\ZAMß*Jl&VL oti</fre. «Sütife de/L J$OXr*r*Gs***A *s 

£*X* ‘jvncufc&icjrife* <9toS SO/rv JJvvj'C'Cav^ t^fc^lA/vxite^ ^ 

$e/ww rvwtr olfeyyu VZnXxAjJ^Jt JtcA» den, daa U/afvjx&H. 

C*i2^^w^MQ va£ia, cAxM «JoAvjt C^c^vi^a-^d- J\yJ^*svv 4 £ Vv^u^ ctU- M/a^vÄ- oUa U/a|9- 
•Jvi^k- WcXJt yo(£c^ atfea U/c££1C«2a oi^ö StAV^^^nÄAv. vH^Ca^6«ua«av (^^A/aoe^v sqä^v .-^ä 
cJ c^cCda u/u/tdoA\ *4a^d &oJlcL rruJt Sjj^wsu^ Yt*- 

Q^^iui o(Jt U/u/iolt^v. axuA. ölte ^^tAuvK^iijbvv WumXa^v wv vvv^Jjvu 

CPC^U/L U/tAVU<(4ta ^LgA<x£jtXöiA>bA. Qe4^oXt oleuO U/^v|iA^V 

^ ctut- ^aiA>uovvvoA^CtAv ^ d-flts Cv\Jk2x/t£A>auvUi UA/ulC ww. f ö Ue 

^OUW» - u^d ^a^^OA^UA.J. SiC^I oJ^tA- <Aou« jj&lk/yvtu/OAe^v coyv#oCujl<Xts. # lA^id 
tA^dda. dtftAW olot4 *^^bfczadfc-CAAvv JtA-O. oJ^*^<L/S tf>V^€Ai«TV y^t*4?«A. - 

JCa^tc. nuir ZnßA&vrL. c£o^vvdfeeoUa u/'uA>de l olo/ oUa 

j«iAcjcc& ^exeöfcs ouw c^M/t^se ***uL 

J*A* UflWCZ*. \&sia/l. 5^-CU^tA. ^At^ot^en. JW4- Böuj 

^wi^(M^A^s«Awfco^vv«4 >vd4r olan. uaaXolflAA S\X/u^ t Se^ oUa- o(ä^w* 

tMia&K sc%\ %A^v>ft/k yyjjc (i^owoUatn 

G^a^AvvovvÄjK, oloa JtoU cLaa^ oiftLfc ^cvn^B- jH^ttraXoJ^ea OaJ^oXt; ^t>/. 
Sa/^drcJtttAAv^ oIqa- otfta ^Bia/uo^xo-^a^ J^Jud/dc^a v 

rrJJt djUL SianM f^xoyvvcJLeA^ ua<^ <x**a e**t£A . 

^ZA^tt tXru^e^L-fc^Ä , Sta-c#ic. 4 d.Q . I, <5. S^Ä^) Ü/o| j Jfcn- 

^Ca,o^u*ax ^tiv^^yv yywUr dtA- 2*Xk V^w^^SaXji^ o^-vaJJ, da/vv u/wd. SxU 

den. ^v^£cc4dCe«Ur de/t. «£«JAaai, edwa- ‘SoJLk do<vw XUl^o^vAdu^^v^oUn^ 0LAA ^ 

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ViXdl Vt, SC&ifct" j (Ut jlt lA/e/lßlft/W doviM oma*{>- o»U c 5'-6-‘^«<i ^liriaucit' 

Iwwt ttA^voXtitM ift4>doAU4(*i t'tWVAVl twelv ivitf- 

■fC*I/v£ce4ue. OUvweJLnvt /»«, i4/cujxjv3/vw, U/ , '> W f olit <uciU 

^it«v u/bkAAw f nAJ&^vuftfZA. ^tvx^ l -C^tr ieXlUty't/^^s^. SeoL^v^oJU* aJt&u 
UTu/Ualovu cLola*/v\. obül/$<L U/<XjvjvQ-vu t/^viu/CoLc* dL-4>fcG&. <ScLwC^w 9K flitA 
ociox^ < 3C«vUa/tA # ocLtn. cUa^-cIv, c,Coe*\A cli|»2oVHaltl6(i 

wo cUajuIi. itc ok*/>t/t£e t/tlu viteM., w\e töUa yu. judLoJ&t*** 

\ßl*qZj 

Voyt Jlu/Utiu uMfll vtm 0LcLq£ q^vi^ olxwv. 

ote/i, Ü/oujv^vtAL o^jlJL oüuJ^ ot l«. Sc^t^c^KeJUTj ou*^. oLe ^touöLtt^e- 

m^AjAoltAv., Cox^oxo^iW^tArv. vt&ast. c5o tA^CöXtöAc oxaaIl WAt4«n« 5cAwat>C^t.- 

u44&lv&vt> fö<x*vv%a/t. WbL|uf x w/ixdL &w{€/n. ^€aowoUa/> 

^iAa oIoa <5 o ^ dlt'gu ^6ue^i Tjuu^uv*-* lIiaaa. 6Wn- 

wiä. u/^Ur fe«/LAAAT\* eA^cÄi*AiÄA^ . oLi^e. U/adj*|*ow cA^jx |! 

OIa^oUwl ^üCax>8l 4 UAvi»vv^tttta/V^ lCax|\A^^ cAv r |4 Tx/k Wu o(it^> 

^eXcJ^0übA>£fbxA lAVtoi O^Ajcije/ta/t t3uJc>^Wc^^vvc«^ ß$e/L olt/t U*ieii?' 

XjuJÖ* t/xiC^vw/tt^ ottA- c3c4TJUAtA^ O/U^ ol^wi cAt^vu 

.i/lxAfllc/vi aÄ^rvcv cu^. £>*CoJäc ckxub 

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CÄ..1A J6iea^. IAn t*/C4»Xtl& VVulfckilA^o4xt^ St^e^Vv-CA^^ 

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Jfldi ab Jli^tA-*cJve^v dt/i ^CAviÄ/t u/vvd c&A-e/t olus* oI&vl 

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Wabben . 0i 6ifV^|i1^£ik^4L KaduUn. d.Q/c. c5duA}Wj ämaA ®AjJuwl 

3Vc*co^otä / n^yvJU’cX f2o^^-Qe£A-Q T4 jUi.- a/ei^A IvTtC. ia^v 6«^€ Äol^e^ai' 

Vow aUn itcX Satdft/w l^/tcid» 

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Vivtct&w uSivuoJLb olu J^XAdovvAbtia^e^ u/t^olq/c U^V^tlxx^ cciuir^ 


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V'üJ^yvvÄ^/t Kmm- CAs&fc WiAs^C^cd) Jyt, föt-civfce O+'vv^.AQÄ/i^Jt - <0 t\*djl/r*. vwouvl yxd/rnßo-^ 

txd^evurt^VfXvO. <3nddiA/tw^vu^v $cXbu-^ # elvüZm. ecd^en^$t5c4A^ ^evi«/LücJ - 
^ A ^' Ä * ^dx^ervO^» t)^ c^vä. ^t/yvvCÄ ( ^vc&Xtfc >ryuok/w (CVa*.*^ dcx/^ (Stdu/i^vU^*, Cam.^1' 

( $A/vv UJc^^^Jv eTi. iVjayyt 4eioiXß*S 

cu| oUa. ^duL V'owv (Sj2xa£ iS J ff- ^u^vn (£Lu^u44r Ij | £ 

W^^/vfe, jA/wv 'IG.Jioit j^to^U^^WC^j U/vvd ^ i frffictfr 

C§ut^t£ Jaa. ^cl^e™r5Jevv^ i*f doU> y«lo(^ü^^ dlfc/c oJXa^ $dlujj**yiA.: 

OcVl Ufex^b ^ <C'Lexyte4e'nd&& 5 l/1£,u^ cWv 't^ort^jOK (fqjole t }a/m/vwtf cU/t. U/mA ciy/\A^^ . 
c5cj^u>O^LAx4o(»e <^d>^C^xx>3 SCoA^c^£^^ rr > ^ lf©)^ eiet a/w* ^oaiav vtv«A/yv od*o a/oyG' 
✓bw cAm>wv. Qx^en/t&XiÄ^v U/oL^^eyn de*. <ScJbujtAj^ aeden. ^a/yvn tA 4 t«nAaJÜr 

C^<xA OOlÄU^ CfeU^CA. 6®xlv\ÄA. Jj^Ot^VÄ/L/A- 4EoÜ hVt6c£oLroU> ofc/TW OkAAcX» n^cÄ, oll! - 
J}(onvafak c^e ^£XtIi/vM^u/vv^ gdeaxtlx* ^. Mfcice. oUr, 0^vvue^a^LV^^c^^ dt* TOutuy* 

U/iaA V<m- ct&e ^€U^^ai^tcrrv<^ nx-dvi^ 4^vtir>vyirut' IiTo^xLi/vu / ivvwoL oIäa. tA^nd<x*vd, cle^j 
du. V'uqa (IsvonrüL da/> JUjl^U) o^\r e/tu?aub 6cvvvtqei aX* ^ey^C^X/ndr ixfeftda/n., 

Ost 46o*} dev*. < ^AA*onXicX^n- ^e^cX/vvv€udCe dc^S ^eAxiX^n/i^H-^X5ex*OuAt* (X$eAXc 

tfm. WCydiA&AAA. Jw^va^cX/U/ tXen ^ weic^utA Kwct oIc/l Pye/uvteXX^yru^ cUa- cStex^X 

IzfcltXuJr U/u/ldc.oSo&ÄXd oJ&*A. ^«Pttc/L- o^jtdeW °^ CJLi S^rtMJUL^ C^/r^L-cU^ 4fc*cii/ui- 

£fevi. USttftdfr, WOJL twvvvviß/^ 0»^A^£btAAÄtst «£dw{e lA/vxd^Vxelfe deA. CWmE 

Ute/te/rt, do^S SövkvU" da-> SCxjuu^ ouxJj (^ucusUo4^k ^U^aXUt. Sj Jvciv^ca* 

olc^t ^oU^/yv^sC^c^ftAt ^xXyAOoa. ^)te ITlcBcXod^xXvum^ VTrw ^81/^ ! 

n^OA<vv{ceX. oLul ^bodbw«£6o vul oW c3v^dvdcA<a- oIul I 

u/«>6c^a- vfcx de^ tW ufa^^ vtA^Xl«4i ein ^u^JUcl^ ^cWa- 

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v^vvtloti? Kcui oUaU' ViQA. cAiA/ 1*^ Zotfec. 

^^o(Xv|r\cic ^u/l ctc/yv ftxd<^enx>5$i^ 6oCCt«- diei. ^cXX &VLAjfc SeCvv. Wnd etn 1 

WbC*se* TOieu^ . oIol- oJe*. oU^Sevu öt^xAUton^ KvCctjb a^aiÄtAeie^ uTa/^ 

oIül chSJisjxM*s\t> c^Co^devvA^ c^wjIav ^ ShoJjjsA^i, U/vvcL K/Cce- j 

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U*tdL XÄcii^O Uv citL Cb Ir tm/wtox* V’pio. «X/viä/c &t6ow ovot/b^eA^a^/fU^otte fccyi^c. 

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cUm tSuic^et dU* Jearn. cU Ul'^wwe^ ölt*, l'iäS *158Z '*&$£**£+, wkvA tV». cle/u 

^i*JUdb, &vuWi^a^umxx>We/. jK«A>ICuitvuiC^^ UÄioe ftxUr ocu^oLk- 

i^w. €e£$U*v cU* ^Uciu^jfcaX .JeUo« ®e>uio^fccite ?W*yv, vtuAr 6cstf/c 

cSjvU^a ^ c^mIuJU u/£e oaa| <A®^ eAe/w^K& a**^ flU*. B^lxAA/t*i4 -* 

VloJ^*** Vo*- Cfc^YWieC. U*wi dhu***,, IVaivAÄorui im/vnA/u euo«. oUäÄ^Aä 

<5 jvU^l «A^&fcßvvwt. 

0ou6 «A*te Stadtuja^p&tv cla^e^n*v £*uJü9t SCc&. au£ oUw 

JiU^ML fooJtSU>i*j^*l trU* de«. 

►JO. CONSVLVM CIVITATIS BASl LIEN515. 
oÄ^M^oXtb <M»* (W X\V. Ja^A>&w^tdLA^. 9u, ie&ÄA/nA- oU/wvvm**A, CÄa. *fü^o£ von* 

&taclu^ &tto********> kwwl e% *u& Kcc^i>t X«^>t Wt* cU^vkv cm>^£> 

o^vuoUoa* StcLoUfe cU* ÄldtfuAA»vd ^üt ©i£vfctA4^ t «Ccu^e*v, ol^ ^iuc^o^ikd^ ^w/ 

SpÄn&n. t U/C^TMrw «xw*A> Uv a/vvcle/U/c JCvvc&Ll. JfavvL fea^T nrwa/w 
^l. ß.U/uAM^e*t| $€#****^0*, u*Ji Jh ajjuol {«*£***. dU**a 5$e&axA|Uä*^ Q^AA^ß1*un~^*n f 
Stvvtamai oliA-5iUc^u^itou& dU* 2uc^J&ci»Ävv. tüa^a^ lofcfck , oiat e^v. 


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w&udtZ/ h. U^«i- dcufr 3 } ,vy> V. TCfc/woci. ^vuifi^w &«>Xe^>. oLf. «5 tacLte. ^Sctu^few 

u^ccL waxiSe föa^iiU t. vVk. f *o cia^> Vvuet/yi. Jaa de*. ^oicLtnJLJ^i. 

uTuyxxAi f cta/u £aile. Jjua. J«-U*-«/vt, 3tai eUv. 3ciuAj(U^ 

Jo»V^t£a£i Aa**. \jf<zJU')Q/3 £/fu^ €A3«/VT. .Cio\.cJL UIr ^C^IWOL^ QSV)t »^oclv. oli KÖbtU/ißüsAcAe 

Tofiiz Cxkä4 ߣttk^&ou£&>. Qu Ü^/wc'Eußs^^ olw. &a>t: tu*A, ö^erXvu K^-Uw- 

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fyjuk <^e|dik/vt. $T>uX/4xv4/t (ifai/iedl. ^ UJU ^o^ji^Axuvt^ oIoa. ^SaaicA- 

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Jc&ßdJrudtvL guA^Y*J*>€AA4siri u/<]e 5ia/&eE. &^in.cte*L süjo Köuoga. gU/l 

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oltisAw ^O^tfcftift/Vi U/liSl^bU O/Yu ^AX^A/yyvvvvC^v ^^vc&solr olajucÄq 

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clfl^vw J$<xvy&*/ ole/t- Stoudk <*%<$dxjJöüc jivuL. <5C u/e^U^n. (JLwt^c^eÄÄt aX^'fa^ 
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|Srt ^c^CßotaAr. d(t W cLcuvvrv ouu^ SW mu^^te | So ioa«u»v 

U&ji>|t40^ dU*. StbuiU: ^J^^touE, c?Ue (aTC^UVW t“ OSOt^cUvBn l/S/ul^AV&tc. 

U/vw, ck&*s C {ÄiA^bt&vvtL i^U^rv fSa6€^ H^>ou|vtetflAX)Ur <^tv/yu)[eys Wtx^ f ^jtc^*v ^Gxrvtovv6- 
W'a|u|\€^v. (VCUL cXw •MTt^Lj va^ucX (bn/tfo %^jJ/txjyAXAA /äcUe£*tou&, o/äA. (^yv iCtVveww 
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213 : 


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*4e> cU> & otüuUr j»cuu Z'astrvibl cl» ^&)b' l «J2Ibl> & Se/ucwrJl: •fw*"- 

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C/tGU C cUi ol/uuj u aM A ^ oU.oUa^ £wi/vvc&€/i ^*- #ft JUtcL 

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Cßtv \SJkA ^Vidotifcik, «|vo*tfe£lr*H^ 4vÄAA>b^nriAoa|r CAtVifovL -^TouAt CA «J ^C. HA 

KOU6 "^L^Q/rJtjQ/VCL jux^ ^vOuA. ACU^SoVt £lAX6VA ; IA/Hf 6t4Tt4. 

CaAfiet y&öt x^cuU6 f Juur JorusL zoua^l i oa <a 4e/ix/t/* oLa-€ipui«^«^c 

RaZ^-U^VAA : f « 4 t ö4 afutu^JU* a Pa. CA^oia. <J&6tx et'*i*q*rU’. 

SbvtC- yJL -ÄoAotWU. öl“ t H-C oTxoAvvAiatr ^OiA^CArvU^uA 

^ {pL CSVOirP t ouui)tCvv\Mvt’ ejix ^oryt AvL&aK ® l!c^>»vt fljUA W>M^ J%.*uajvyi4 e^OA»uiv^ 

«JU* C«o oLx ^o&oJLb ^coIaao!. 

f£ Vil!l^a/i*OA gLa CAt'CC^ÜtfVl, 4 T*oUTa *a. itVn^t£l - 

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Cu>6Sow SUMift w' ot-b-t£ |u3L^ IAV- -|aaVAArOrt)c Vvv«i^Cas| tXA |v4>UA, JäVi/ ^Ou tfcaA ßtÄ 
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Sdwc. oj\n/j*\£ ^Co\jJc ca öjvu! e^v de. ca 

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cuA" 5ovh/ dl VcouUtoa ßai ex*c*>*w6 aT P'l/cdot/nsrvt *Ar JvaoAtouUt caca^ hmh\- 
taavvt* oIau^l *^cVt>ta^ jvou*. ^ iiAijiAHaoUA ^ todxdrnUl* olu Cozalott, 
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•VeWt CPS®^^u‘aX6^vriÄ^d: ( Comw« imcUMZ , de tcjUt* ejux Aevd" CvioU«|ueM ch&s wt 

VoAnnrusu.aß dt ttt/5 de htouvid/üo^ ou $u* «Pa. |to^tre d'arUaae cl»-* tXx*dun dt ^«Scdt. 
Com^o^xx^vuaÄ. dt OiaPSte*. £c&p^yv\-|x dl rv< da ScußPa a. w |vouP de StVuo^fe #tx 

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flOU-O o^U 0* Pt£ C*uJ0txAAA olt ^StAApfwadfel i ojtjp&A/v*xA/*vi: cowx^vut aUx/w* Pap 

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ÖUU/OAyt f &f*ju d ^Peu^>-dÄ-^ f clouvv» C^OiWea^fcLutÄ duu^tA-a? aj^jvcx/toiX^' Lt*wa Ute/u^e. 

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jicu dv ^ta^d: ^Pn. yy\j€x^JCtx>jüL. douwfr Pol jiadve. tV^ix-ieu/ta Ov^U»,, tvdaa davu/- 
^e«^UAe* di CL&KAqüA' CvrttnJj^JtCovi. W °fcc Coi<vvyn>LA/yv€ dt/Gtt/SSLeX Gav "fix/ 

Corwtfc ote Hxuc^a-t&E 

G5<Xa^ jutu/t - oine -P^CXA^S^W JGtX/Pjvte Cal ‘jtßAsyiA’ SlAfU 
ß u/ne de* Cftj[p da l/©uic dt P 1 a/Ktcitvvne fi!c^2u6t da 0iaP3iet^ ecxU>s»vi (iod 
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£C4 aP><tyv& oU fa, C*>(!l&t^CcJlje.' CokvPoaa» et dciyip & Cjßddsie, dt cedtt tq^&pe # 

P eouPiwt <da. 1/clteotXP oaw o^uaP^XoTv apt f au |ix>u>dr oU. V’ulä. dep t/yviOUJs£ f 
ßt •4'vfcuP Ot^K&«üz/vv ^ixa ^a covvwodpte. «$cuw> iß Coa da |^cl6 /uQaxo^^ 

diuu KVI^ |vOA» 0f0Avv|dt J SWL ßtp di CaeP^LOA^, [^$^9, Iffk), 

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s'efeAvt. C*esfc f a4louje des mötae^xxmd* cji^C t'oujvuJt xaxueiou*» Son. 

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‘twfee l* ‘^oh wvvv jvJvuO^H COvwyvie Kvow# £?ClAAA>*\A otU *f dt h4wu etuv^ douw> & Ufcflü 

CojSm wCcjl oe.c|u4L JL9tc£&4r vtou4 ecaüt oTceSü^ti 

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jtcJfoJl d ^ouuiA/doe, um cxxtd de 5 jvaA, ßujtseE SZzcLÄftAz et 5m ^xe/ie 10^4 
^MwCv^tAerUr du d^ÜM^u i|iu ifoitii* t^voWvu o( ^aAUi' 

^'tüoe «4T C€-cc* aU- T»»vtaÄv\*- Clw«(/ii eu*. ot'v»* oI«mäÜ**i t’fe (a***. 

( |llu Ü/a4<^_ cUmo^MYu (ju 1 ^ olt (e«xn. h^t«r 

, 53 SA-fc^tC tt ciitiLvU (|vew4U GtyyjUsa oJt QwCuajAs . ttiM •Ät ' «HoiÄC» 

^ öm/yvco, CrfxuxUujCfc 53e/ot$ocx vvuötta^. Kx>£rfcxaL f ^€A^tfco6oUx6 
,^E 0 t£e£ noitert ( uaurte/s HoMJioue Comcfcu&sou et ^eA&t/tcluto, 

# U/t6t«Xwvuoi ouvfc^vrv {PL&(c>öu> ^orvtü» ^WcUäxiä et C?Vyviru/3 

# C GV\aJ£/y\JXaJ) t et* 'U/vt Secavvot- Q^cfcc de HljC^-C^ j^ßt d&A/mee c^v/oe ^nv 

^ Cov^AAt de ^oddjdej J tf |i/i4>viA dcvwQ ~?es h^emM *t«/VYvve*. ^ Co^vUa^S(X 
^ |ii«LXÄ cuav6l e/vdfc fövtAiie | !ße/i/tfc>tcl, ^inJsvju&z et Qu*4^aex/no* ne ^eout 

jCjtA.'efoe um -jl/aeyvonv. # 




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^ii Cohvmu/ne* tu/uv^s oUmo* ^e ^»cc/rSe ; -Jscx/l j*. Cfca/6£o^ , 4 888. 

•fe ^6/U>CdL ( dc/3e/t&i^ -Ce CLötB^, de \TiWv», & #u£fe>bcm 4iA>C*4e de fit, 
öooCibt de JTtAArrUAnuxJt u^ue., ^ate, ? # ^VusUaCX^eAAA öt* &ndk£^vu. td& SuAMU t 

» ^u/rec^j 4 JfovvdfojMi oü Icu -Cel^Cotu cd / -^iwuexAA. l ^OA^s y - -ße J<rwtvuxi 
ne f re\£et«i^u^ iktxKceAUj^tie • ^ei ^u/^/v^cx4^^ ^ertta^au^ 

f^OA^L i J£\Asrri\j6Vri<*X^ Jlitz/OD^tuLn. - ji^cx>tfc # ^ie>c£uuu^ y 

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jlft.et&*d/b0 OUUiWt. Jjtojt t Jolt" ^tx‘c£ ^CXÄAr de* ßVl^O/yv/t* 0«x k*OW f VrvcÜA C€4 QSl+rveA 
k djOvJQsrJc <A*ckAcHlcL 'jvci/iA;Qjyi<U. aT Jfc4 ^e^üt&ArvOfr *$vC/id*fiA<6 y «)<rCt e>v^Luv^<l OU Ouu<* 

* fcflÄ ^ IcVvo^v ^ua & dxX ckzßusvyA: A4v *xdr etr ci*^j*4>e ou^emnjd^> 4 

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4 6^7j (£?* ^ct* ? a/* 1^5 , jx£luCtAAA>4 / fc^aeo4xVvvfr ola*\4&. 

‘te*»vjvfc ote «^of>i£- Sa/w\£ oU -/3e*>LC&at«^ , er». vn£.kwe 'fcerv^j'v* e*v o*a/volx4Lo- *&4 

^ ouvix^ervruu aAr yvouvtiu a/vv>**>i/w[e& oIm Cbyrvteo dkcxAAsviJt cLcx*xA & Jtlcuu- 

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^OiA/wue> oIä4 &££icL*A.czA de. eett*. r*jouUo*\ f £(X. jx&x^oA/t o(ä4^ua£Ä^ q> jxa/ofctou.- 
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^K^iH^vievvrA^ Cola ^K4 UAavvO^uxua^ oU Cx l^*^ d®4 -^o-^a* u^e*v4 

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Bouw» >uftic ■fiute d r ödcL4*je^ -Äe^/yveiÄ, 5« dft^v^ eentextA6y ^ ^otAxt &te J^XAVumI 

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~U(U^ cta c^uoi/Le ^lxjc. Pe, c^ciiüx.cx^TeAxA. a- <xry\^x) *uA*a fie^ kkcxXXk iVcd^c|U.oo>xA -ßco Jwuxu'f' 
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Ji^Afa, ^Ojtotwvi C^rVvtuVTAAC. ^jUAA. CSAA'Y«' oU^ ^O/VVUcCu^ \ % ^W..vAA^ 
^fenAVoj * ^«A'ivAcV^Utj -V/tCjE t w*av ‘Öu^AöA. j^cx/»x« kibc - 

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ARRETE DU CONSEIL GENERAL 

JNSTITUAXT 

LES ARMOIRIES DE LA NOUVELLE COMMUNE DE LA CHAUX-DE FONDS 

IDTJ 18 JTJILLET 1888 



Le Conseil general de la commune de la Chaux-de-Fonds, 

Vu la loi sur les communes du 5 mars 1888, disposant: «Art. 2. Que la commune 
« reunit sous ce nom, en administration unique, la commune de ressortissants ou com- 
«mune proprement dite, et la commune d’habitants ou municipalite »; 

Considerant qu’il y a lieu pour ces motifs de choisir des armoiries pour la nouvelle 
commune de la Chaux-de-Fonds; 

Entendu le preavis unanime de la commission chargee de l’elaboration du regie¬ 
ment general pour la commune de la Chaux-de-Fonds (*); 

Arrüte: 

Article 1 er . a) Les armoiries de la commune de la Chaux-de-Fonds sont tiercees 
en fasce, savoir: 

Au premier d’azur a trois etoiles a cinq rais, rangees, d’argent. 

Au second d’argent, ä la ruche d’abeilles d’or accostee d’abeilles de meme. 

Et au troisieme echiquete d’azur et d’argent, de sept tires et trois traits. Cet 
echiquete donne onze parties d’azur representant les onze quartiers historiques de la 
circonscription communale (**). 

L’ecu est somme de la croix federale d’argent, rayonnante d’or. 

b) Les couleurs de la commune de la Chaux-de-Fonds sont celles de l’ecu et de ses 
meubles, savoir: 

Le bleu, le blanc et le jaune, correspondant a l’azur, ä l’argent et ä l’or; ces cou¬ 
leurs disposees en tierce-fasce tiennent par parties egales a la hampe du drapeau. 

Article 2. Le conseil communal est charge de faire confectionner les sceaux 
necessaires munis des armoiries de la commune, et destines a remplacer ceux de la 
municipalite et de l’ancienne commune de ressortissants, lesquels sont declares hors 
d’usage. 

Article 3. Le conseil communal est charge de faire confectionner le drapeau de 
la commune. 

Article 4. Le drapeau de la municipalite, ses sceaux et ceux de l’ancienne com¬ 
mune de ressortissants, seront deposes au Musee historique de la Chaux-de-Fonds, par 
les soins du conseil communal. 

A la Chaux-de-Fonds, le 18 juillet 1888. 

Au nom du conseil g6n6ral de la commune: 

Le prtsident, Fritz Brandt-Dncomman. 

Le secrMaire, Georges Lenba. 

(*) Membres de la Commission: MM. Arnold Robert, Edouard Perroehet, Georges Lenba. Jnles Calame*Colin, Cdaar 
Dros-Robert, Jules Breitmeyer, Alois Jacot, Jules-Auguste Dabois, Frlts Robert. 

I**) Ces onze quartiers historiques sont: Le grand et le petlt quartier du village, les quartiers de la Sombaille, des 
BuDes, du Valanvron, des Petitea-Crosettes, de la Joux-Perret, du Bas-Monsieur, des Grandea-Crosettes, de Bolnod et des 
Reprisen. 


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xfo OTLu^vutvwf' dLt C£/> wf. - fc&'txÄ yuou* oy^; dts! e&CufCa/v* 
vvwa^T C4Vyv>wsAAV4^vuU -|vo*A *5 o/i rv\MA0 cU^$€/*All^wf 4/|rO 

C*^üx j ca cImas*vL<l\ tx Cva/w \f© uXia ^ä-|a^looLmjLoä ; cu. üCo^Ur vv»v^ 

^ouCotfy'ig uuy\ *|j2<x*6C* dU ßi "tU/mfiA>cU.i. 


( a, buAAn*) 


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•~^W^/o(o w^TUX ^ J k/ul^^*-3 

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J£\ fjrralöiqur srmblrlr plus bflaissrr.qii'rÜf s’affiF 
Bin rar plus' pnsifiDrnirnf qur joinaia. 

AT / XriPHMTi: \A Ar.XTV 


VICOMTE de MAG NY. 


ANNEE 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 


TABLE DES MATIERES DE 1889 


A nos lecteurs, Maurice Tripet. 233, 328 

Les cimiers de la maison de neüchatel, Jean Grellet .... 234 

Bemerkungen zum basler Siegel, D r J. Morel. 238 

La famiglia planta, comm. G. B. di Crollalanza. 239, 310 

Die erben der kiburger Kleinode, G. U. Stutz ...... 241 

Le lion de reinach, Victor Bouton. 257 

Schild et armes de thielle, M. T. 259 

Armoiries de trachselwald. M. T. 260 

Armoiries des edifices publics, M. T. 261 

Armes de la famille de pourtales, D r Jean de Pury .... 265 

Les verrieres du moyen-age de stammheim et de stein-am- 

rhein, F.-W. Borei. 270, 286, 289 

SOCIIÜTE SUISSE POUR LA CONSERVATION DES MONUMENTS HISTORI- 

QUES ET NATIONAUX, M. T. . . 273 

Nekrolog : B. Meyer-Kraus, G. U. St. 275 

Les r£gles du blason, M. T. 281 

Armes des attinghausen, M. T. . , . .. 294 

Les sobriquets et les armoiries de communes, Fritz Chabloz . 295 

Les armoiries de la confederation et des cantons suisses, M. T. 313 

ÜOCUMENTS POUR SERVIR A L’HISTOIRE DES COULEURS ET LIVR^ES 

DE NEÜCHATEL, P.-A. A. 320 

Chateaux suisses, M. T. 320 

Une lettre de M. LE D r Daguet. 321 

Origine des armes de la maison de fribourg, Jean Grellet . . 322 

Ex-libris, M. T. 324 

Art HfiRALDiQUE suisse, M. T. 325 

Notes sur les armoiries de la beröche, M. T. 326 

Bibliographie, M. T. . . .. 327 



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N° 26 1889 JANVIER 

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Ö8 Journal cst rccoramanflc par le Departement ile Hnstriuction publique fle Tl^tat. 


H nos Lecteurs. 

Les Arehices hdrahliqaes saisscs entrent dans leur troisiömc annöc 
d’existence. Le nonibre toujours progressant d’abonnös et de eolla- 
borateurs nous oblige aujourd’hui fi remplaeer l’autographie par la 
typographie. Nous esptfrons que nos leeteurs nous sauront gre de eette 
amölioration qui scra pour nous, au döbut, un sacrifice. 

Les Arehices continueront h recucillir tout ce qui concerne l’heral- 
dique et la sigillographie nationales; la g6nöalogie fera toujours partie 
du but et du programme döveloppes en tete des annöes parues. 

Deux rubriques seront ajouttfes ä celles dont les Arehices ont dejä 
fait mention: la Jurisprudenee höraldique et les Emblümes ricolution- 
naires, söditieux, etc. 

Les articles dont la publication est en vue pour eette annöe sont 
tres variös; une quantitö de conimunieations inedites et de dessins en 
noir ou en couleurs augmenteront la collection fondöe en 1887. Nos 
dövouös collaborateurs, MM. Jean Grellet, D r Jean de Pury et 
G. Ulrich Stutz, entr’autres, nous ont promis de donner suite i\ la s£rie 
des articles si intbressants publiös dans le cours de ces deux dernieres 
annöes; nous les remercions vivement d’avoir offert leur prbeieux 
concours ä l’oeuvre que nous avons entreprise. 


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234 


Notre pays, autant et niöme plus cjue d’autres, doit accorder au 
foyer de son liistoire, une place au Blason et ä YArt heraldique. M. le 
D r prof. Rahn nous öcrivait, il y aquelque teinps: « Votre canton est riclie 
» en spöeimens heraldiques et il nie senible que le moment est venu de 
1 » sauver de l’oubli quantite de inonumeiits, dont le nonibre va nialheu- 

, » reusement en diininuant d’une an nee ä l’autre, au moyen de reproduc- 

)> tions aussi lideles que possible. » 

| Cette lettre date de Pöpoque de fondation des Archioes', il nous a 

paru depuis que 1’opinion de \1. le D r Ralin pouvait s’appliquer non 
| seulement au canton de Neuchatel mais aussi aux autres cantons: dbs 
lors lcs Archiv cs devinrent Journal suisse. 

| Bien aecueilli par ses confreres des pays voisins — ses alntis — 

et plus particulieroineiit soutenu par les excellents conseils de MM. 

! Ad. Gautier, D r Daguet, A. Bachelin, C.-Eug. Tissot, A. Godet, etc., 
j notre journal heraldique put poursuivre sa course modeste dans les 
! diverses parties du pays; nous souhaitons pouvoir continuer notre nrnrche 
et rassenibler, comine nous le disions prbcedemrnent, tout ce qui a trait 
notre heraldique suisse. 

Nous remercions aussi nos abonnös de nous faciliter cette täche. 

Aux articles dont la publication est en cours, plusieurs autres sont 
venus s’ajouter; nous en reservons la surprise ä nos lecteurs. 

Tout ce que nous demandons, en terminant ces quelques lignes, 
j c’est l’appui constant et suivi des amis de Phistoirc nationale. 

| Leur encouragement sera pour nous une garantie de röussite. 

Leurs conseils nous seront toujours de la plus grande utilitd 

Döcembre 1888. Lic.jur. Maurice Tripet 

Ileraldiste 

Membre dt la SocieU d’Ilistoire 
Prepotiaux Archioes can tonales 


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liKS Oimicrs öe la ^aiscn 3e j^Euc^ätEl 

Nous avons pari6 ailleurs des Armes de la Maison de Neucliätel 
(voir Masce neuchätelois, 1887), en exprirnant l’opinion que le chäteau 
qui figurc sur les sceaux des premiöres gönörations de nos comtes n’est 
qu’un signe sphragistique et non leur armoirie proprement dite et en 
second lieu que les branches de Nidau et de Strasberg portaient de 
meine que celles d’Arberg et de Valangin un pal chevronnö de sable et 
d’o/* et non d’argent comme l’ont prötendu plusieurs auteurs. 

Nous ne reviendrons pas ici sur ce sujct, mais nous nous bornerons 
ä präsenter aux lecteurs des Archioes heraldiques quelques observations 
relatives aux cimiers qui accompagnaient ces armes. 

Comme on le sait, la Maison de Neuehätel se partage au commen- 
cement du XIII* siede en deux branches principales, celle de Neuchätel 
et celle d’Arconcie, cette derniere se subdivisant ensuite en rameaux 
de Nidau, de Strasberg, d’Arberg et de Valangin. 

On ignore quel 6ta.it le eimier portö avant la Separation, mais il est 
& prösumer que c’etait un bonnet surmonte d’une houppe, car il se 
retrouve dans les deux branches. En comparant le eimier du comte 
Louis de Neuchätel (fig. 3) avec celui de Guillaume de Valangin (fig. 13), 
nous ne decouvrons, il est vrai, aucune ressemblance et pourtant les deux 
semblent avoir eu comme point de d£part le bonnet ä houppe. Mais 


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ainsi que nous le verrons dans la suite, il se produisit un phenomöne 
assez curieux. A mcsure que dans la branchc ainCe le bonnet s’amoin- 
drissait de plus en plus par des modifications successives et que la 
houppe croissait en proportion pour finir par figurer seule sur le casque 
du comte Louis, il se produisit dans la brauche d’Arconcie le fait 
inverse : la houppe diminua et eil tin de compte disparut presque 
complötement, tandis qu’au contraire, le bonnet devGnait toujours plus 
haut et plus pointu. 

Aprös ces quelques remarques g6n6rales, nous passons succ-essi- 
vemcnt en revue les differentes branches de la Maison de Neuchfitel au 
point de vue de leurs cimiers. 

Branche de Neuchdtel. Le plus ancien cirnier que nous connaissons 
de cettc branche est celui qui se trouvait autrefois reprAseutö dans les 
peintures murales de la Tour d’Erstfelden dans le canton d’Uri, qui 
datent du premier quart du XIV® siede. Cette armoirie (fig. 1), est done 
celle du comte Rollin et le cirnier represente une baute toque retroussee 
aux piöces et emaux de l’öcu et surmontee d’une houppe de plumes de 
sable. Les armoiries peintes de cettc öpoque sont aussi rares que precieuses 
& consulter. Celles de la Tour d’Erstfelden etaient les plus ancienncs se 
rapportant ft la Suisse. Disparu^s depuis longtemps dies nous ont 6t6 
conservöes par une copie qu’en a faite Cysat au XVI® siede. Mais 
mftme ft cette epoque les originaux etaient fort deteriores et les jaunes 
entre autres s’etaient effaces et sur not re planche nous avons tant pour 
cette armoirie (fig. 1) que pour les autres provenant d’Erstfelden 
restaurö les ömaux primitifs. Un pcu plus tard, dans le meine siede, 
nous trouvons dans le magnifique Wappenbeek de Gelee, conserve ft la 
Bibliothöque nationale de Bruxelles, les armes du comte Louis (fig. 2). 
Les trois pals de l’öcusson pröeödent sont reduits ft un seid et le cirnier 
esi 6galement une toque mais de beaucoup plus petites dimensions et de 
couleur brune doublte de gueules. La houppe de sable est ici tres 
döveloppöe. Elle l’est encore plus tant sur le grand sceau dquestre que 
sur le petit contre-sceau du comte Louis (fig. 3), ob la toque a complö- 
tement disparu pour ne laisser qu’une grande houppe disposee en 
6vcntail. La comtesse Isabelle (fig. 4) et la branche illegitime de 
Neuch&tel-Vaumarcus (fig. 5) la conserv6rent en en modifiant un peu 
la forme qui prit quelque ressemblance avec une fraise ou une pomme 
de pin, mais il s’agit bien toujours de plumes comme le fait voir du reste 
le cirnier (copie d’un dessin de M. Alfred Godet) qui se trouve dans 
l’Eglise de Cressicr, sur la tond^e de Louise-Frarn’oise de Neuclmtel- 
Gorgier, morte en 1634 (fig. 16). 

Stumpf, outre une fausse repr6sentation de la toque ä plumes qu’il 
dessine comme s’il s’agissait d’un bonnet plante de feuilles de ebene, 
donne comme second cirnier un buste d’homme vetu aux emaux de l’6cu 
et ces deux versions ont et6 adoptees par Mandrot, erronement croyons- 
nous, car tant les sceaux que les plus ancienncs peintures connues des 
armes des comtes de Neuchätel ne donnent que la houppe avec ou sans 
toque. 

M. de Wyss, dans ses Sceaux historicpies de Neuchdtel, reproduit, 
il est vrai, d’apres Matile un sceau du comte Louis qui aurait pour 
cirnier un ange aile. Mais nous devons avouer ne pas decouvrir sur 
l’original de traces distinctes permettant de conclure ä l’existence d’une 
figure humaine et le casque nous parait plutöt 6tre simplement ornö 


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_ 236 _,___ 

d’un pal ouvert qui saus doute cst une Variante de la liouppe. S’il y avait 
eu la figure d’un ange, los ailes seraient vraisemblablement placöes plus 
haut pour lui eroitre aux öpaules, tandis qu’en röalitö elles sont fixöes 
au casque lui-meme. La bouppe qui se retrouve non-seulement sur tous 
lcs autres sceaux du eomte Louis mais aussi sur ceux de sa femme 
Catherine, de Jean-le-Bel, d’Isabclle et de toute la branche des Neu- 
chätel-Vaumarcus, peut etre considöröe comme ötant ä partir du milieu 
du XIV e siöcle le seul cimier authentique de cette lignöe tandis qu’antö- 
ricuremcnt ä cette öpoque la bouppe surmontait un bonnet retroussö. 

La branehe de Strasberg nous fournit i)lusieurs variantes. La tour 
d’Erstfelden donne comme cimier un bonnet conique de gueules surmontö 
d’une branche de ebene (ou de noisetier?) au naturel qui se trouve 
ögalcment reproduit dans l’armorial du capitaine Aurölien zur Gilgen 
(1601) tandis que Gronenberg qui a fait au XV® siöele un volumineux et 
superbe armorial, prete aux Strasberg le meme cimier que celui portö 
par la brauche d’Arberg (fig. 13), mais ce qu’il y a de curieux cst 
qu’aucun armorial ä notre connaissance ne reproduit le cimier d’Othon 
de Strasberg (1270) tcl qu’il se trouve sur son sccau et que nous donnons 
d’apres Zeerleder (fig. 6). Le casque presque carrö est surmontö 
d’un vul ouvert plante de six touffcs de trois feuillcs disposöes cn croix. 
Ce cimier est-il personnel ä Othon? Son pere et son grand-pöre le por- 
taient-ils avant lui? C’est ce qu’il est impossible de dire, les sceaux 
d’aucun des autres membres de cette branche ne contenant des cimiers. 
Les peintures d’Erstfelden sont contemporaines d’Immo ou Imier de 
Strasberg, le fils d’Othon. 

Branche d’Arberg-Arberg. Nous ne connaissons pas de peinture ou 
d’armorial antörieur au XVI® siöele reproduisant les armes de cette 
branche. Stumpf qui öcrivait vers 1540, et ceux qui l’ont suivi, lui donnent 
tantöt le bonnet ]>ointu (fig. 13), tantöt un bonnet de gueules partage en 
deux cornes (capuchon de bouffon) ornö de grelots, ou encore un buste 
maseulin (fig. 7) vetu de l’öcu, mais le seul cimier remontant ä l’öpoque 
oü cette brauche existait encore, est celui qui figure sur le sceau de 
Guillaume d’Arberg (1276) representant soit une cornc, soit plus pro- 
bablemcnt un cou de cygnc cretö d’un eventail chargö de l’öcu d’Arberg 
(fig- 17). 

De la brauche d’Arberg-Valangin, par contre, nous avons toute une 
sörie de sceaux portant comme cimier lo bonnet pointu «jui seul parait 
avoir öte en usage dans cette branche. Seulement dans les sceaux de 
Jean II et Jean III le bonnet est surmonte d’un plumet (fig. 12), tandis 
que dans ceux de Guillaume et de Claude de Valangin cet ornement 
semblc etre remplacb ])ar une boule (fig. 13). C’est du moins ainsi que 
Stumpf et d’autres l’ont interpretö, mais nous ne sommes pas bien sürs 
qu’il ne s’agisse pas cn realite aussi d’un plumet tr6s rudimentaire il est 
vi ai et qui ne ressemble que de loin au beau panaehe du comte Louis. 
Cette boule est tantöt d’or, tantöt de gueules ou de sable. 

Nous avons reservö pour la fin la branche de Nidau dont les 
cimiers different entierement de ceux des autres branches. Dans le sceau 
de la comtesse Isabelle de Neuchätel, son propre cimier est ac-colö de 
celui de son mari Rodolphe IV de Nidau (fig. 4) et trois autres anciens 
documents s’accordent ä donner aux Nidau le meme cimier, savoir un 
buste de femme vetu de l’öcu. Nous reproduisons ces trois armoiries, 
soit (fig. 10) d’aprös Gelre dont nous avons döjä parlö (fig. 8) d’aprös la 


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fxplitafion dr la JMancJit 


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de la Maison de Neuchätel 


I Kig. i. Rollin de Neuchätel d’apres la Tour d’Hrstfelden. 

2 . Louis de Neuchätel d’apr£s Gelre. 

5 . » » » son sceau. \ , . 

4 . Rodol. IV deNidau et Isabelle de Neuchätel d’apres Itjuj; sceau. 

5 . Jean de Neuchätel-Vaumarcus d’apres son sceau- ’ 

6 - Othon de Strasberg d’apres son sceau. 

7 . Branche d’Arberg d’apres Stumpf. 

8 . Branche de Nidau d’apres la Wappenrolle de Zürich. 

9 . » » » » Grunenberg. 

10 . » » » » Gelre. 

11 . » » » » Stumpf. 

12 . Jean II et Jean III de Valangin d’apres leurs sceaux. 

13 . Guillaume et Claude de Valangin d’apres leurs sceaux. 

14 . Imier de Strasberg d’apres la tour d’Erstfclden. 

15 . Branche de Nidau » » » 

16 . Franc e Louise de Neuchätel-Gorgier d’apres son tombeau ä Cressier. 

17 . Guillaume d’Arberg d’apres son sceau. 


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ARCH1VES HERALDIQUES SU1SSES. N°.2j. 

Ins HUERS ie !a 1A1S0D Js 1IEWTEL, p» J. GEELLET. 






































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237 


Wappenrolle de Zürich (un parchemin du milieu du XIV* siücle) et enfin 
(fig. 15) d’aprös la tour d’Erstfelden. Ici le cimier offre unc fegere 
Variante, la femme ütant couronnöe et portant les chevrons au dos au 
lieu de les avoir comme les autres sur la poitrine. Une teile unanimife 
entre quatre documents contemporains des Nidau cst concluante; aussi 
aurions-nous quelques doutes sur les deux cous de cygnes jumaux d’ar- 
gent (fig. 11) que Stumpf et ses imitateurs donnent ä cette branche 
comme second cimier, si d’un autre cöte nous ne trouvions pas aussi 
dans un armorial aussi consciencieux que celui de Grünenberg, dcjä 
mentionnö plus haut, deux cous de cygne qui, il cst vrai, different par la 
Position et les ümaux, car ici ils sont adosses et partis d’argent et de 
gueulcs (fig. 9). 

Rodolphe IV de Nidau s’intitulait d’apres Stock, Histoire de la 
Maison de Neuchdtel, « Seigneur de Homberg », et s’il porta jamais sur 
son casque les deux cous de cygnes jumaux, ce fut saus doutc en vertu 
de quelques droits k cette seigneurie, car c’ütait lä le cimier des comtes 
de Homberg qui eux-memcs l’avaient herite des comtes de Rapperswyl, 
mais les bagucs que les cygnes tenaicnt primitivement dans le bec 
auraient 6fe perdues en route. C’est ainsi que pourrait s’expliqucr ce 
cimier; quant ä la forme que lui donne Grünenberg, nous n’en connais- 
sons pas l’origine. Tant ce dernier, <}ui peignit son armorial vers 1470, 
que Stumpf dont la chronique fut imprinfee en 1548, nialgrö leur valeur, 
commettent quelques errcurs ce qui peut leur arriver d’autant plus 
facilement lorsqu’il s’agit, comme c’est le cas avec les Nidau, d’une 
famille öteinte depuis plus d’un siöcle, le dernier de cette ligifee ayant 
6fe tuö en 1375. Aussi ferait-on bien, croyons-nous, de se borner ü 
reproduire le cimier de cette branche tel que nous le transmettent des 

documents contemporains, et cela d’autant plus 
que les prötendus droits ü la seigneurie de Hom¬ 
berg ne semblent pas tres bien ötablis. Dans tous 
les cas, si les Nidau ont jamais fait usage des 
cous de cygne comme cimier, ce ne futqu’excep- 
tionnellement. 

C’est sans doute par analogic et esprit d’uni- 
formitö que Stumpf, trouvant ici un buste hu- 
main comme cimier, pröta aussi aux branches 
de Neuclultel et d’Arberg un emblöme analogue. 
— Le Wappenboek de Gelre outre l’armoirie d6jü 
mentionnCe (fig. 10), en contient une seconde de 
Rodolphc IV de Nidau dont le dessin offre quel¬ 
ques variantes notamment dans la coiffure du ci¬ 
mier. Nous reproduisons les deux (fig. 281-282) 1 . 

Nous ne nous aventurerons pas üformuler une 
opinion sur l’origine de tous ces diflferents ci- 
miers de la Maison de Neuchütel. Tout au plus 
rappellerons-nous que Rodolphc I er de Nidau 
ütait un troubadour chantant les grüces et les 
dödains d’une belle mais inexorable chätelaine. 
Est-ce peut-6tre la dame de ses pensöes ou une 
abstraction (Frau Minne) l’inspiratrice des poetes 
qui devait ütre personnifiee par ce buste feminin porfe haut sur le casque? 

1 Les figure8 de la planche correspondent aux numöros 283-299 des Archives. 





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238 


Si d’aprös les sceaux et les peintures on pouvait 
avoir quelques doutes sur le sexe de la figurine, Gelre 
a soin de nous fixer ä ce sujet car il accompagne les 
armes de Rodolphe IV de Nidau (fig. 10), d’une chan- 
son exaltaut les vertus de ce liöros et terminant par la 
dcscription de son blason en ces termes (traduction de 
M. V. Bouton): 

Ses armes sont de gueules rouges; un pal les tra- 
verse tout de long chevronnö de sable et d’or. Observe 
maintenant le lieaume : un mantelet de couleur rouge 
semblable ä la banniere et ti l’öcu. Au-dessus se trouve 
une image, comitie une tete de femmc qui est souvent 
mise en pieces par les armes et ne reste pas non brisöe; 
partout oü l’on monte ä l’assaut ou se bat, il fait peu 
de cas des menaces de l’enncmi, le comte Rodolphe de 
Nydou! — Nydou! Nydou! est son cri, on l’y re- 
# connaftra. Jean Grkixf.t. 

^Emer^ungBn zum fester ^igel. 

Mit Bezug auf die von Ihnen veröffentlichten Artikel betreffend 
das Basler Stadtwappen erlaube ich mir Ihnen folgende weitere Notizen 
zukommen zu lassen: 

Das älteste Basler Sigel ist dasjenige des Ratlies, mit der Legende: 

f • SIGILkUm • Civmm • BHSILI€nSmSR • H US 
(alpha und omega). 

Es war dies das grosse Stadtsigel, in Uebung seit 1225; dasselbe 
trägt als Zeichnung die vordere Ansicht eines Monsters. 

Daneben bestand ein Secretsigel, benützt für gewöhnliche Ausfer¬ 
tigungen des Ratlies und mit der Legende: 

S • • ClVIUflß • BHSILIEnSRIÜi • 

Dasselbe war schon 1356 in Gebrauch und soll dies jetzt noch der 
Fall sein. 

Auf dem Sigel ist dargestellt wie Gott Vater (nicht der Kaiser 
Heinrich) die Jungfrau Maria krönt; es geht dies deutlich aus dem 
ältesten daherigen Sigel hervor. Später wurde diese Zeichnung dahin 
abgeändert, dass die Krönung Maria’s wegfiel und an Stelle dessen das 
Bild nur noch zeigt, wie Gott Vater die Jungfrau Maria segnet. Das 
gleiche Motiv findet sich im obern Theile des Sigills des Bischof 
Adamir von Genf, vom Jahr 1387. 

Das eigentliche Basler Wappen, der Basler Stab, hat dagegen auf 
den Sigillen seinen Ursprung im Jahre 1385. 

Wie in N° 22, Jahrgang 1888, Ihrer Zeitschrift bemerkt wird, war 
Bischof Johann von Vienne (1365-1382) der erste welcher in sein 
Bischofswappen den sogenannten « Baslerstab » aufnahm. Alle Basler 
Bischöfe nach ihm hielten an dieser Sitte fest: Alle ihre Sigilla tragen 
von 1365 an fortlaufend jenes Abzeichen. 



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Ü. 


239 




1385 verpfändete Bischof Johann von Vienne an die Stadt Basel 
das Schultheissen-Gericht, das bis dahin vom Bischof gewählt worden 
und in seinem Namen die Justiz ausgeübt hatte. 

. Die Basler mussten zum Ausweis von wannen sie diese Gerichts¬ 
barkeit erhalten und zum Zeichen dass selbe Ihnen nur verpfändet war, 
das von Bischof Johann eingeführte bischöfliche Abzeichen (den Basler¬ 
stab) in ihr Schultheissgerichts-Sigel aufnehmen, das die Umschrift 
erhielt: 

f 8 • ßORSULUSR • CIVI&HSIS . BHSIId€RSI8 

Von da an haben die Basler dies Abzeichen als ihr Stadtwappen 
angenommen: 

1° Von 1385 bis auf neueste Zeit in dem Sigel des Schultheiss- 
gerichts, jetzt noch benützt für gewisse Ausfertigungen. 

2° Als Rücksigel zu dem Secretsigel des Rathes, wie auch selbst¬ 
ständig, 1481, 1549, 1680. 

3° Als Sigel benützt beim Schultheissengericht für amtliche Publi¬ 
kationen, 1480, 1610, mit der Legende: 

s • DsnuneiHsioRis . judici • bhsiligrsis 

4° Dessgleichen im grossen (seit 1775) und im kleinen Staatssigel 
(seit 1780). 

Auf allen Basler Stadt- und Staats-Sigillen, soweit der Baslerstab 
in Gebrauch war, ist der Stab regelmässig nach rechts gedreht und 
trägt unten drei Spitzen. Ganz übereinstimmend ist auch der Baslerstab 
auf allen bischöflichen Sigillen von 1365 an nach rechts gekehrt mit 
3 Spitzen unten. 

D r J. Morel, Bundesrichter. 


LA FAMIGLIA PLANTA 


Cenni Storici e Genealo|ici 

PER IL COMM. CAV. 

G. B. DI CROLLALANZA 


PRESIDENTE FONDATORE DELLA R. ACCADEMIA ARALDIA ITALLAlgA 


Una celebre famiglia grigiona, la cui origine, le vicende storiclie 
e 1’ influenza esercitata sopra una provincia d’Italia, le danno il diritto 
di dirsi anche italiana, non puö essere trascurata da noi, e i nostri lettori 
si compiaceranno di vederne raccolte in questö periodico le notizie piü 
importanti tratte da molti autori, e piü specialmente dalla genealogia che 
ne publicava, or sono pochi anni, 1’ eruditissimo Sig. Corradino de Moor 
sotto il titolo : Stemmatographia equestris nee non vetustissimee hetruscce 
originis prosapice de Planta cum Prioilegiorum, Irnmunitatum Magistra- 
tumve ad eamdem spectantium, nec non Legationum atque dignitatum 
militarium, Magistratuumoe ad iisdem perfunctorum enumeratione. 


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240 _« 

Frale piü anti- 
che famiglie dell’ 
altaRezia, vaan- 
noverata senza 
manco quellave- 
tustissima dei 
Planta, la cui 
origine, indubbia- 
mentc romana, 
si perde nell’ os- 
curitä del tempo. 

La leggcndaria 
tradizione ne fa 
rimontare la sto- 
ria all’ epoca 
della invasione 
degli Etrusehi 
nella Rezia; in¬ 
vasione che ebbe 
luogo nelP anno 
595 avanti la nos- 
tra era,in seguito 
di una battaglia 
perduta contro i 
Galli sulle rive 
del Ticino. Si¬ 
mone Lemnius, il 

celebre pocta coronato del medio ovo, fa menzione di questo fatto 
nel suo poema Raeteis (1) segnalandovi un Pompeo Planta siccome 
uno dei capi degli Etrusehi fuggitivi. Ma altri fatti e monumenti di 
un valore incontrastabilmente storico provano assai meglio ed eviden- 
temente l’origine romana di questa illustre famiglia. Difatto noi troviamo 
nell’ anno 69 dopo Cristo un Giulio Planta, amico e compagno (comes) 
dell’ Imperatore Claudio, in una iscrizione scoperta nel 1869 a Clös nel 
Tirolo, della cui opera si servi 1’ Imperatore per verificare cd aggiustare 
le divergenze fra gli abitanti della Bregaglia e la cittfi di Como. Un’ altra 
iscrizione greca rinvenuta a Balbura, cittä della Psidia in Asia, cita un 
altro Planta, per nome Pompeo, in qualitä di procuratore (Procurator) 
dell’ Asia Minore sotto l’Imperatore Vespasiano (2). Una terza dell’anno 
90 dopo Cristo, citata dal Momsen (3) parla di un Aoilius Planta. 

Un Pompeo, forsc lo stesso superiormente menzionato, era, secondo 
Plinio, Prefetto dell’ Egitto ed amico particolare dell’ Imperatore 
Träjano (4). 

Giusto Lipsio finalmente cita un terzo Pompeo Planta che deve 
aver vissuto nel primo o nel secondo secolo dopo Cristo et che (secondo 
la testimonianza di Probo) era istoriografo ed aveva narrata la guerra 
fra gl’ imperatori Ottone e Vitellio. (A suiore). 

(1) Die Raeteis von Simon Lemnius Schweizerisch Deutscher Krieg von 1499. — 

Chur 1874. — Sprecher et Plattner, in-8. 

(2) Vedi il testo di queste due iscrizioni nella Stemmatographia della famiglia Planta 
pag. 1 e 2. 

(8) Hermes IV. pag. 99. 

(4) Veggasi la corrispondenza fra questo e Plinio in quel tempo Govematore dell’ Asia 
Minore. 

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nzntyüza, jjc ^ 


Jxjjiilee^ 


N“ 26-27 


1889 


FßVRIER-MARS 


6b Journal est recommanttö par le t)6partemcnt äe rinstiiuction pufiliquE äe l’ijtat. 


Beitrag zuij Kenntnis derj Keraldik und Sphragistik 
dei£ deutscher? Schweiz. 

III. 

DIE ERBEN DER KIBURGER KLEINODE 
B. Der Lindenblätterbusch. 

In unserm letzten Aufsatz haben wir zu beweisen gesucht, dass 
von den beiden Kiburger Kleinoden das eine, der Pfauenstutz, von dem 
Hause Habsburg-Oesterreich weitergeführt w urde. Betrachten wir nun 
das Schicksal des andern, des Lindenblätterbuschcs. Diesem war aller¬ 
dings nicht eine so lange und ruhmvolle Laufbahn mehr besclneden, 
wie seinem Genossen; nur noch einmal, auf dem Siegel Gottfrieds von 
Habsburg-Laufenburg, das wir als Beilage zu dieser Arbeit abbilden, 
finden wir es wieder. Wie Graf Gottfried dazu kam, dasselbe anzu¬ 
nehmen, und was für eine Bedeutung die Annahme desselben durch 
diesen Grafen hat, möchten wir unsern Lesern in den folgenden Zeilen 
auseinandersetzen. 

Im Jahre 1262 (zwischen dem 7. Nov. und dem 28. Dez.) starb 


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ü— 


242 


Hartmann der Jüngere (1), Graf von Kiburg. Er war der Sohn Werners, 
welcher auf dem Kreuzzuge Friedrichs II. im Jahre 1228 zu Accon den 
Tod gefunden hatte, und der Adelheid (2) von Lothringen, welche in 
zweiter Ehe einen Edcln aus der Champagne, Walter von Vignory, 
heiratete (3). Für Werners minder-jährigen Sohn, Hartmann, und die 
Tochter Clementa, welche sich später mit dem Grafen Rudolf von 
Werdenberg verheiratete, führte der Bruder Werners, Hartmann, jetzt 
der Aeltere genannt, die Vormundschaft. Derselbe war in kinderloser 
Ehe vermählt mit Margareta, der Tochter des Grafen Thomas und der 
Schwester des bekannten Grafen Peter von Savoyen, der sich, dank 
seinem Herrschertalent und seinem Glücke, in der Westschweiz eine 
solche Macht gründete, dass er den Namen eines kleinen Karls des j 
Grossen erhielt. Seine Schwester scheint ihren Gemahl, Graf Hartmann, | 
besonders in dessen spätem Lebensjahren, ganz in ihrer Gewalt gehabt j 
zu haben. Diesen Einfluss benützte sie, um sich für ihren Witwenstand, | 
und indirekt auch ihrem Hause Savoyen, einen grossen Teil des kibur- 
gisehen Gutes zuzuhalten. 1230 (4) erhielt sie zu den, durch Vertrag 
von 1218 ihr zugesicherten Besitzungen in den burgundischen Gegenden 
viele Güter im alemannischen Gebiete als Morgengabe. Weitere kamen 
am 28. Mai 1241 und am 2. Juni (5) desselben Jahres dazu. Anlässlich 
der Güterteilung der beiden Hartmanne wurden die Rechte, welche 
Margareta an Besitzungen westlich von Reuss und Aare hatte, auf 
solche im Osten dieser Flüsse übertragen (6). Hartmann der Jüngere 
musste bei allen diesen Verfügungen eidlich versprechen, Margareta 
im Besitze dieser geschenkten Güter zu schützen bei Androhung von 
Acht und Bann. Allein Hartmann der Aeltere gieng noch weiter. Er 
musste befürchten, dass seine Neffen, Hartmann der Jüngere und j 
Rudolf von Habsburg, besonders aber der erstere, den er am 24. März 
1257 zum Haupterben einsetzte (7), nach seinem Tode doch die Witwe 
Margareta in ihrem Besitze stören würden, um so mehr als ein grosser 
Teil desselben Eigen der Gräfin war und also an Savoyen fallen f 
sollte. Deshalb liess er den Schultheissen, den Rat und die'Bürger 
seiner Stadt Freiburg im Uechtland schwören, dem jüngern Grafen den 
Gehorsam zu kündigen, falls er sich der Besitzungen seiner Muhme 
bemächtige (8). Zu dem gleichen Zwecke gab er sogar all sein Eigen 
an die Kirche von Strassburg auf, und nahm es von dieser wieder zu 
Lehen, wogegen der Bischof sich verpflichtete, die Gräfin bei allem dem 
zu schützen, was Hartmann ihr bisher gegeben, und was er ihr noch 
geben werde (9). Ja 1260 wurde sie sogar von Bischof Walter von 

(1) Gewöhnlich wird als Todestag Hartmanns der 3. September 1263 angegeben nach dem jetzt ver¬ 
missten Necrologium von Wettingcn (vgl. Fontes Rerum Bemcnsium, II, S. 579, N. 543), allein schon in 
einer Urkunde seiner Gemahlin vom 28 Dez. 1262 wird der Graf als gestorben erwähnt (vgl. ebendaselbst II, 

S. 565, N. 527.) 

(2) Nach andern auch Bertha. In den Urkenden scheinen beide Namen vorzukommen. 

( 3 ) Kopp; Geschichte der eidgenössischen Bünde, II 2, S. 8. 

( 4 ) Vgl. die Urkunde bei Wurstenberger « Peter von Savoyen », IV, S. 32, N. 75. 

( 5 ) Vgl. die Urkunden ebendaselbst, IV, S. 72, N. 140 und Fontes Rerum Bemcnsium II, S. 221-223 
N. 212 u. 213. 

(6) Es geschah dies auf dem grossen Tage zu Sur bei Aarau am 9. Juli 1241; vgl. die Urkunden bei 
Wurstenberger 1 . c. IV, S. 74-80, N. 143 und Fontes Rerum Bernensium II, S. 224-229, N. 214. 

( 7 ) Vgl. Kopp, Urkunden II, S. 95 ff. und Bunde II 2, S. 269, A. 1 u. 270, A. 1. 

(8) Vgl. die undatierte Urkunde bei Wurstenberger a. a. O. IV, S. 81, N. 143 b. und Fontes R. B. II, 

S. 229, N. 215. 

( 9 ) Vgl. Kopp, Bünde II 1, S. 597 ff. und Archiv für Schweizer Geschichte V, 294 ff. 


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a—- 243 -ii»- - a 

Geroldseck geradezu damit belehnt (1). Dieses Vorgehen, sowie der 
Umstand, dass Margareta sich aus eigenen Mitteln immer mehr Eigen 
in den östlichen Gegenden erwarb (2), musste den voraussichtlichen 
Erben Hartmanns des Aeltern allerdings sehr unangenehm sein. Es 
ist daher gewiss begreiflich, wenn wir im Jahre 1259 Oheim und 
Neffen in offener Fehde sehen, über deren Verlauf wir allerdings nicht 
viel mehr wissen, als dass der Abt von St. Gallen und der Bischof von 
Konstanz Hartmanns des Aeltern Verbündete waren und sich auch 
ihrerseits zum Schutze Margareten’s verpflichteten (3). 

Alle diese Vorsichtsmassregeln wurden, soweit sie wenigtens gegen 
den jüngern Hartmann getroffen waren, durch dessen Tod im Jahre 
1262 unnütz. Nächster Verwandter und Erbe des altern Grafen war 
jetzt sein Neffe Rudolf von Habsburg, der, weil um einen Grad näher 
verwandt als die Nachkommen des jüngern Hartmann, nach deutschem 
Rechte die letztem von der Erbfolge ausschloss. Er wusste sich mit 
seinem Oheim in ein besseres Verhältnis zu setzen, namentlich dadurch, 
dass er denselben gegen die aufrührerischen Winterthurer unterstützte, 
wofür ihm der Graf bei seinen Lebzeiten alle seine Lehen von geist¬ 
lichen und weltlichen Herren, die St. Gallischen nur ausgenommen, 
abtrat (4); die Reichslehen aber, nämlich die Landgrafschaft im 
Thurgau, das Thal Glarus (5), die Reichsvogtei um Zürich herum u. a. 
gab er dem König Richard auf, dmnjt derselbe damit seine Gemahlin 
Margareta belehne. Bald darauf starb er am 27. November 1264 (6). 

Sofort trat Rudolf sein Erbe an, nicht gewillt, irgend einen Teil 
davon an Savoyen kommen zu lassen. Der Umstand, dass König 
Richard zu der Zeit, als Hartmann seine Reichslehen zu Gunsten 
Margaretens aufgab, gefangen war (7) und erst nach des Grafen Tod 
wieder frei wurde, sicherte Rudolf die Nachfolge in dieselben. Die 
tatsächliche Aufhebung des Lehensverhältnisses zu Strassburg hatte er 
schon vorher erreicht durch eine siegreich geführt»; Fehde gegen den 
Bischof (8). Jetzt bemächtigte er sich, nicht durch solche Bande wie 
sein verstorbener Vetter, Hartmann der Jüngere, gehindert, des Witwen¬ 
gutes der Gräfin Margareta (9). Von ganz besonderer Wichtigkeit 
jedoch war für ihn das Schicksal der Besitzungen Hartmanns des 
Jüngern. Denn wenn sie in savoyische Hände fielen, so war nicht nur 
eine Verbindung zwischen Savoyen und den Gütern Margaretens her¬ 
gestellt, sondern auch Rudolf von seiner Stadt Freiburg abgeschnitten. 
Schon vor dem Tode Hartmanns des Aeltern richtete Rudolf daher 
seine Aufmerksamkeit auf die Vormundschaft über die Witwe und die 
Nachkommen Hartmanns des Jüngern, welche unter diesen Umständen 

(0 Vgl* Kopp, Bünde II 2, S. 272 u. A. 9. 

(2) Vgl. Kopp', Bünde II 2, S. 2 jo. 

( 3 ) Vgl. Kopp, Urkunden II, S. 97 und Bünde II 2, S. 271. Es geschah am 29. Juni 1259, vgl. auch von 
Wattenwyl von Diessbach, Geschichte der Stadt und Landschaft Bern I, S. 86. 

( 4 ) Vgl. Kopp, Bünde II 1, S. 228 ff. und II 2, 273 ff. 

(5) Wohl nur die Vogtei vgl. Kopp II 2, 274, A. 3, u. Wurstenberger a. a. O, S. 40, A. 29, sowie 
Fontes R. B. II, S. 611, N. 564. 

(6) Anno MCCLXIIU, Vo kalendas Decembris obiit comes Hartmanmis senior de Kiburgh, de quo habe- 
mus V mansus. Necrologium von Wettingen. 

( 7 ) Vgl. Kopp, Bünde II 2, S. 274 und Wurstenberger a. a. O. III, S. 36. 

(8) Vgl. Kopp, Bünde II I, S. 607 ff. besonders S. 627. 

( 9 ) Vgl. Gottfried von Ensmingen bei Böhmer, Fontes II, 114, und das Chronicon Colmar, ebendaselbst 
II, 45 * 

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_- 244 _ 

eine grosse Bedeutung gewann, und mit welcher wir uns nun näher zu 
beschäftigen haben (1). 

Hartmann der Jüngere war zweimal verheiratet, zuerst mit Anna 
von Rapperswil, welche 1253 starb. Ein Sohn, Werner, den sie geboren 
hatte, lebte nur kurze Zeit. In zweiter Ehe hatte Hartmann Elisabeth, 
die Tochter des Pfalzgrafen Hugo von Burgund und dessen Gemahlin 
Alix von Meran geheiratet. Aus dieser Ehe entsprang ein, bald nach 
seiner Geburt wieder verstorbener Sohn (2) und eine Tochter Anna, 
welche ungefähr 1256 geboren sein mag. Als nun der Graf 1262 in 
Folge eines Schlaganfalls plötzlich starb (3), übernahm sofort die Witwe 
die Verwaltung seiner Lande und die Vormundschaft über Anna, wozu 
sie nach burgundischem Recht, das jetzt noch in Bern gilt, vollkommen 
berechtigt war (4). Ihr erster Akt war der Verkauf einiger Güter zu 
Rapperswil (5), Dieterswil u. s. f. um 140 Mark Silbers an die Abtei 
Frienisberg, um damit die zahlreichen und drängenden Gläubiger ihres 
verstorbenen Gemahls zu befriedigen (6). Zur Unterstützung bei der 
Verwaltung hatte sie aus kiburgischen Ministerialen, welche ihr den 
Treueid leisten mussten, einige als Vormundschaftsrat zugezogen. Als 
solche procuratores illustris domine Elisabeth, comitisse junioris de 
Kiburg et Anne infantisse sue filie, per Burgundiam constituti erscheinen 
in der Bestätigungsurkunde (7) des erwähnten Verkaufs Berchtold von 
Rüti, Domherr zu Basel, sein Bruder Werner und Heinrich von Oenz (8). 
Die Gräfin, welche auf ihr Leibgedingsrecht an den betreffenden Gütern 
verzichtet, erklärt ausdrücklich, niemals einen Vormund annehmen 
oder der Wahl eines solchen beistimmen zu wollen, es wäre denn, 
dass derselbe zuvor diesen Verkauf bestätigt hätte. Am 29. Dezember 
desselben Jahres sodann bestätigte sie einen Vergleich, welchen Graf 
Hartmann am 15. Dezember 1253 mit den Deutschbrüdern geschlossen 
hatte (9), am 9. Oktober aber die Rechte und Freiheiten ihrer Stadt 
Thun (10); am 7. Januar 1264 genehmigte sie einen Verkauf, welchen 
ihr Ministeriale, Albert von Rormoos, mit dem Kloster Frienisberg 
abgeschlossen hatte (11); am 12. März gab sie den Thunern ein Stadt¬ 
recht (12), und um dieselbe Zeit scheint sie auch den Burgdorfern ihre 
Rechte und Freiheiten bestätigt und vermehrt zu haben (13). Ebenso gab 

CO Vgl. darüber die trefflichen Darstellungen bei Kopp, Bünde II 2, S. 20-31, bei Wurstenberger a. a. O. 
S. 48 ff. und besonders auch von Watten wy] von Diessbach a. a. O. I, S. 90 ff. 

(2) Urkunde von 7. Februar 1265. Vgl. Fontes R. B. II, S. 623, N. 578. Die Gräfin sagt darin Hart¬ 
mann habe ihr den Kirchensatz von Thun geschenkt ut idem jus Interlacensi ecclesie conferremus in puram 
elemosinam et nostrorum remedium peccatorum et ob heredis nostri quem tune peperimus vitam similiter tem¬ 
poralem, und diese Absicht des Grafen wolle sie nun verwirklichen. 

(3) Urkunde vom 19. Juni 1271. Fontes II, S. 797, N. 726. Cum propter celerem et inopinabUem 
vocationem illius, coram quo omnes stabimus .... maritus noster... . sue saluti minime prospexerit, utpote 
cui sensuum officia sunt negata. 

(4) Vgl. lex Burgundionum Tit. LXXXV 1, Fontes R. B. I, S. 126 und von Wattenwyl von Diessbach a. a. 
O. I, S. 90 und A. 96. 

(5) Nicht Rapperswil am Zürichsee, sondern bei Schüpfen ira Kanton Bern. 

(6) Urkunde vom 28. Dezember 1262. Fontes R. B. II, S. 564, N. 527. 

(7) Urkunde vom 28. Dezember 1262. Fontes R. B. II, S. 566, N. 528. 

(8) Am 29. September 1263 nennt dagegen Elisabeth als ihre consiliarii ausser den genannten noch 
Conrad von Wediswile, Schultheiss zu Freiburg, H. von Ramstein, Conrad Senn von Münsingen, Ulrich von 
Steinibrunnen und Ulrich von Vilmeringen, vgl. Fontes R. B. II, S. 581, N. 546. 

( 9 ) Vgl. Fontes R. B. II, S. 581, N. 546 und S. 364, N. 339. 

(10) Ebendaselbst II, S. 581, N. 547. 

(11) Daselbst II, S. 589, N. 555. 

(12) Daselbst II, S. 592, N. 557. 

(13) Rudolf von Ilabsburg bestätigt am 1. April 1270 zwar den Bürgern von Burgdorf nur allgemein ihre 

privilcgia, vgl. Fontes R. B. II, S. 740, N. 685, dagegen am 24. Februar 1273 ausdrücklich das privilegium 

a nobÜi domina Elisabeth juniore comitissa de Kibürc eis datum, vgl. Fontes R. B. III, S. 28, N. 33 und 

ebenso schon am 23. August 1267 Hugo von Werdenberg, vgL Fontes R. B. II, S. 686, N. 626. Die Urkunde 
Elisabeths selbst ist verloren gegangen. 


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die Gräfin ihre Einwilligung, als Ritter Heinrich von Schüpfen und 
seine Gattin Ida am 24. Juni 1264 Güter zu Liess, genannt Sellant, und 
ein halbes Haus daselbst an Frienisberg abtraten (1). 

Allein die Verwandten von kiburgischer Seite her sahen die Selbst¬ 
verwaltung der Gräfin nicht gerne. Graf Hugo von Werdenberg, der 
Neffe des verstorbenen Hartmann, sein nächster Verwandter, und als 
solcher nach deutschem Rechte in erster Linie zur Vormundschaft 
berufen, säumte denn auch nicht, seine Rechte geltend zu machen. 
Diesen gegenüber musste Elisabeth natürlich zurücktreten, und so 
erscheint denn vom Januar 1263 an dieser als « rechter Vormund » (2) 
nicht nur über Anna, sondern auch über ihre Mutter (3). 

Allein er scheint seine Rechte nicht sehr energisch gewahrt zu 
haben, da, wie wir schon sahen, noch in den folgenden Jahren die 
Gräfin selbständig auftritt. Dies hörte jedoch auf, als ein Anderer sich 
einzumischen begann, nämlich Graf Rudolf von Habsburg, wie wir 
schon am Schlüsse unserer Einleitung andeuteten. 

Kurze Zeit nach dem Tode des jüngern Grafen hatte Peter von 
Savoyen seinen Einfluss am englischen Hofe — spielte er doch in 
England eine nicht weniger wichtige Rolle als bei uns — dazu benutzt, 
den deutschen König Richard von Cornwallis zu veranlassen, ihm die 
erledigten Reichslehen des verstorbenen Hartmanns des Jüngern zu 
übertragen. Dies geschah denn auch am 17. Oktober 1263 zu 
Berkhamstead (4), u. z. war die Urkunde so allgemein abgefasst — sie 
nennt keines der Lehen mit Namen, — dass der König in einer zweiten, 
gleichzeitig ausgestellten, alle Rechte des ältern, noch lebenden Grafen 
Hartmann von der Belehnung ausnehmen musste (5). Wäre dieser 
Lehensakt zur Geltung gekommen, so hätte Peter im Gebiete der 
jetzigen Zentralschweiz eine ungeheure Macht erlangt, um so mehr, 
als bei der gewiss absichtlichen, umbestimmten Fassung der Urkunde 
wohl noch manches als kiburgisches Reichslehcn beansprucht worden 
wäre, was kaum dazu gehörte. Dies musste Rudolf um jeden Preis zu 
verhindern suchen, und er wurde dabei durch sein Glück unterstützt. 

Hartmann hatte nämlich seine Witwe in schwangerem Zustande 

(1) Vgl. Fontes R. B. II, S. 611, N. 565. 

(2) Es ist dies wohl der deutsche Ausdruck, welcher dem lateinischen « tutor legitimus » oder « tutor a 
lege datus * und ähnlichen zu Grunde liegt, durch welche Hugo in den Urkunden seine rechtliche Stellung als 
Vormund, besonders später gegenüber den andern Vormündern, bezeichnet. Diese erste, in Greifensee ausgestellte, 
Urkunde des Grafen ist ganz besonders wegen des Schlusses interessant. Während nämlich Elisabeth in ihrer 
Urkunde zu Gunsten des Verkaufs nur verzichtet omni actioni et juris auxilio, tarn canonici quam civilis nobis 
vel nostris heredibus competenti, durch welche der Verkauf unwirksam gemacht werden könnte, fügt Hngo 
hinzu: renuncians pro me et dicta domicella ac heridibus nostris et successoribus Velliano senatusconsulto, in 
integrum restitutioni, consuetudini, edicto edito vel edendo, privilegio impetrato vel impetrando. Wir haben also 
hier die römischrechtlichen Institute des S. C. Vellejanum (Vellianum ist nur ein Schreibfehler, eine spätere 
Urkunde gibt das Wort richtig), und der in integrum restitutio, u, z. in der von einem schwäbischen Grafen 
ausgestellten Urkunde. Auch in einigen spätem Documenten, welche diese Vormundschaft betreffen, finden wir 
römisches Recht So verzichtet Elisabeth am 7. Februar 1265 auf die ops Vellejani et Macedoniani, am 18. Fe¬ 
bruar 1267 omni constitutioni legum et canonum edite vel edendc et precipue restitutioni in integrum et 
beneficio Vellejani et omnibus conditionibus, consetudinibus generalibus et privatis in favorem dotis vel dona- 
tionibus matrimonialibus factis u. s. f., vgl. Fontes R. B. II, S. 623 und 676, N. 578 und 616; ebenso Hugo 
von Werdenberg und Rudolf von Habsburg im Jahre 1267 für sich und ihre Erben in integrum restitutioni, 
implorationi oflicii judicis, omni actioni, exceptioni, replicationi u. s. f. Fontes R. B. II, S. 688, N. 628. Ich 
muss jedoch auf die Erörterung dieser, für die Geschichte unseres und des römischen Rechts nicht uninteressanten 
Angaben hier verzichten und mir dieselbe für eine andere Gelegenheit Vorbehalten. 

(3) Allerdings ist dies nur in einer einzigen Urkunde (Fontes R. B. II, S. 688, N. 628), gesagt. . .. rati- 
habitione H. comitis de Werdenberg. . . . earum (sc. Elizabete relicte et Anne filie ejus) tutoris legitimi. . .., 
sonst heisst es immer nur tutor dominii oder Anne pupille. Vgl. unten S. 246, A. 5. 

(4) Die Urkunde bei Wurstenberger, a. a. O. IV, S. 312, N. 627 und Fontes R. B. II, S. 582, N. 548. 

(5) Die Urkunde ist verloren; eine Inhaltsangabe derselben gibt Pingeon Chron. Sabaud., fol. 378, dar¬ 
nach Wurstcmberger IV, S. 313, X. 628 und Fontes R. B. II, S. 584, N. 549. 


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zurückgelassen (1). Durch diesen Umstand wurde der Belehnungsakt 
Richards, wenn nicht geradezu ungültig, so doch in seiner Wirkung 
suspendiert. Gebar nämlich Elisabeth einen Knaben, und blieb dieser 
am Leben, so giengen auf ihn ohne weiteres alle Reichslehen seines 
Vaters über. 

Diesen Umstand machte sich Rudolf zu nutze. Er sicherte sich zuerst 
den Besitz der Vesten Grasburg und Laupen, welche Hartmann als 
Lehen vom Reiche gehabt hatte, indem er am 16. Januar 1264 mit 
Schultheiss, Rat und Burgern zu Freiburg in Uechtlan deinen Vertrag (2) 
schloss. Laut diesem wähltem die Freiburger den Grafen zu ihrem 
Schirmherren (defensor), Vorbehalten die Rechte Annas von Kiburg 
und diejenigen des zu erwartenden Postumus sowie auch die Rechte 
und Freiheiten der Stadt. Ferner wurde bestimmt : Falls die Vesten 
Grasburg und Laupen in Rudolfs Gewalt kämen — was in zwei Fällen 
geschehen könne und solle, nämlich wenn das nachgeborne Kind ein 
Mädchen wäre, oder, falls es ein Knabe wäre, wenn dieser bald stürbe — 
dann sollten diese Burgen den Freiburgern offene Häuser sein, wogegen 
die letztem den Grafen in ihrem Besitz zu schützen hätten. Wenn aber 
Rudolf durch den Krieg oder ein Urteil, dem man nicht zuwider¬ 
handeln dürfe, sie verlieren würde, so sollten die gegenseitigen 
Verpflichtungen aufhören. Schon hier tritt Rudolf, wenn auch nicht 
formell, so doch tatsächlich als Vormund der jüngern Herrschaft 
Kiburg auf; bald nachher scheint die Gräfin Witwe, zwar wahrscheinlich 
gezwungen, ihn zum «Landvogt der Herrschaft» gewählt zu haben (3). 
Rudolf berief sich nämlich darauf, dass der verstorbene Hartmann ihn 
für den Fall seines Todes ausdrücklich zum Vormund seiner Tochter 
ernannt habe (4). Das ist sicher, dass die kiburgischen Lande, welche 
eben in seiner Gewalt waren, ihn als Vormund anerkannten. Zum 
ersten Male erscheint er als solcher am 2. September 1264 in einer von 
Elisabeth zu Mellingen ausgestellten Urkunde (5), laut welcher dieselbe 
nebst ihrer Tochter Anna mit Zustimmung ihrer Ministerialen durch 
die Hand ihrer Vormünder, Rudolf von Habsburg und Hugo von 
Werdenberg, dem Kloster Wettingen einige Güter vergabt zum Seelen¬ 
heil ihres « süssesten Gemahls ». Hugo blieb allerdings Vormund, stand 
er doch mit Graf Rudolf auch nachher noch auf bestem Fusse, und 
hatte er doch wohl nicht zum wenigsten auf dessen Antrieb hin die 
Vormundschaft übernommen, allein die Hauptperson war, wie man aus 
den Urkunden und dem Verlaufe der Vormundschaft sieht, doch Rudolf, 
welcher durch Besetzung des Schlosses und der Stadt Burgdorf im 
Jahre 1265 (6) die Gräfin Witwe und ihre Tochter noch mehr in 


(1) Urkunde der Stadt Freiburg vom 16. Januar 1264 Anna.... domina nostra, quondam filia illustris 
domini nostri comitis Hartmanni junioris de Kiburgo, una cum prole nascitura ex ipso comite nostro domino 
descendente. ... Fontes R. B. II, S. 590, N. 556. 

(2) Vgl. Fontes R. B. II, S. 589 ff. N. 55^. 

(3) So sagt wenigstens ein Eintrag in dem Buche der Veste zu Baden. Vgl. Kopp, Bünde II, S. 740, N. 5 b. 
Die betreffende Urkunde ist leider nicht mehr vorhanden. 

(4) Dies sagt er in einer Urkunde vom 29. September 1270 (Fontes R. B. II, S. 746, N. 692). wodurch 
er den Verkauf der Güter zu und um Rapperswil vom 28. Dezember 1262 gutheisst, freilich erst nach langem 
Zögern eo quod sine nostro consensu et auctoritate, videlicet tutoris dominii de Kiburch et prefate Anne filie 
avunculi nostri, ab ipso patre constituti, fuerit facta. 

(5) Staatsarchiv Aarau (Wettingen N. I, Qq.) Vgl. das Regest in Argovia XIV, S. 99 und Kopp Bünde 
II I, 461. Da ich den Wortlaut der Urkunde nicht kenne, kann ich nicht entscheiden ob die beiden wirklich 
auch Vormünder der Elisabeth genannt werden, vgl, oben S. 245, A. 3 und Kopp Bünde II I, S. 461, A. 9, 
S. 245, A. 3, Kopp Bünde II 1, S. 461, A. 9. 

(6) Annales Colmariensis bei Böhmer, Fontes II 4 und Fontes R. B. II, S. 634, N. 590. Castrum et 
castellum Buredorf quidam ex civibus tradiderunt comiti de Habspurch. 




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Abhängigkeit von sich gebracht hatte. Dadurch war nun aber zweierlei 
gewonnen. Einerseits war dem Grafen Peter nach dem baldigen Tode 
des nachgebornen Kindes (1) der Elisabeth die Nachfolge in die 
Reichslehen des jüngern Hauses Kiburg unmöglich gemacht, so dass 
die Belehnung desselben durch König Richard tatsächlich ohne Folgen 
blieb; anderseits war dadurch verhindert, dass Peter durch die Gräfin 
Witwe Elisabeth (2), die ja eine Burgunderin war, irgend welchen 
Einfluss auf die Verwaltung der Grafschaft und insbesondere auf die 
künftige Vermählung der kiburgischen Erbtocher ausüben konnte. 

Unterdessen wurde der Krieg zwischen Kiburg und Savoyen mit 
wechselndem Glücke geführt. Zuerst war Rudolf im Vorteil; im Oktober 
1265 stand er mit seinen Truppen in Freiburg (3); im folgenden Jahre 
aber wandte sich das Glück. Der Graf von Habsburg wurde, wahr¬ 
scheinlich infolge einer Niederlage seiner Truppen bei Chillon, über die 
Aare zurückgedrängt. Da aber beide Gegner noch in andere Fehden 
verwickelt waren, kam es am 8. September 1267 zu einem Vergleich, (4) 
wonach Margareta ihr Eigentum und ihre Lehen von Konstanz und 
St. Gallen zurückerhielt, und Rudolf sich verpflichtete, ihr jährlich 
250 Mark Silbers auszuzahlen, wofür ihr die Einkünfte der Burgen 
und Herrschaften Baden, Mörsburg und Mosburg, sowie diejenigen der 
Grafschaft Kiburg in der Umgegend jener Herrschaften und Winterthurs 
• angewiesen wurden. Das Eigen sollte die Gräfin durch Testament oder 
ab intestato vererben dürfen, während das Eigentum an allem übrigen 
Rudolf blieb; zudem verpflichtete sich Margareta, den Grafen von jenen 
Burgen aus nicht zu schädigen, wogegen derselbe sie zu schützen 
versprach (5). 

Inzwischen waren die Verhältnisse der jungen Herrschaft Kiburg 
gleich geblieben. Elisabeth besiegelt einige Urkunden (6) im Jahre 1264 
im Namen derselben; am 7. Februar 1265 schenkt sic der Propstei 
Interlaken den ihr zugehörigen Teil des Kirchensatzes zu Thun (7). 
Daneben handeln die Vormünder Hugo und Rudolf, teils gemeinschaft¬ 
lich, teils einzeln (8). 

Im Jahre 1267 jedoch tritt in den Vormundschafts-Verhältnissen 
eine Aenderung ein, da von nun an neben den bisherigen Vormündern, 

(1) Es ist dies zwar nicht ausdrücklich bezeugt, aber man hört nichts mehr von ihm. Die Worte « ob 
heredis nostri quem tune peperimus vitam similiter temporalem» der Urkunde vom 7. Februar 1265, die man 
gewöhnlich dafür angeführt, können, wenn man den ganzen Satz berückrichtigt, nur auf ein, bei Lebzeiten 
Hartmanns verstorbenes Söhnlein bezogen werden, vgl. oben S. 244, A. 2. 

(2) Dieselbe zog sich übrigens bald nach diesen Ereignissen nach Freiburg im Uechtland zurück (etwa 
von 1270 an, wo Rudolf am 29. September wohl in ihrer Gegenwart urkundet, sicher seit 1271, vgl. die 
Urkunde vom 19. Juni 1271, Fontes R. B. II, S, 797, N. 726; am 18. Februar 1267 dagegen erscheint sie 
noch in Burgdorf.) 

( 3 ) Vgl- die Episode mit dem päpstlichen Abgesandten Abt Wififard von Abondance. Fontes R. B. II, 

S. 632, N. 588. 

(4) Zu Löwenberg bei Murten, vgl. die Urkunde bei Wurstenberger a. a. O. IV, S. 414, N. 739 und 
Fontes R. B. II, S. 689, N. 629. 

(5) Dabei verzichten der Graf und die Gräfin per juramentum in hoc facto ex certa scientia, auf die actio 
und die exceptio doli metus und in factum und aufomne auxilium et beneficium tarn juris canonici quam civilis. 

(6) So eine der Brüder Reich (Divites) von Solothurn vom 2. Oktober 1264 und eine des Abbas Cellae 
S. Petri de Monte in nigra silva und den Gebrüdern von Stein vom Jahre 1264; vgl. Solothumer Wochenblatt 
1825, S. 537, u. 1826, S. 340. 

| (7) Die Urkunde in den Fontes R. B. II, S. 623, N. 578. 

(8) Gemeinschaftlich gestatten sie 1266 dem Kloster St. Urban alles anzunehmen, was ihm der Ministe- 
riale von Kiburg, Berchtold von Kalnach, und dessen Frau, Anna, geschenkt haben, vgl. Fontes R. B. II, S. 654, 

N. 607; Hugo von Werdenberg allein bestätigt in demselben Jahre diese Schenkungen noch besonders, vgL 
Hergott. Geneal. diplom. a. gentis Habsb. II, p. 397. Beide zusammen hinwiederum genehmigen am 
16. März 1266 einen Vertrag zwischen dem Leutpriester Berchtold von Säckingen, Chorherm zu Beromünster, 
und dem Ritter Ulrich von Roggliswiler, vgl. Solothumer Wochenblatt 1831, S. 154. 

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Graf Hugo von Werdenberg und Graf Rudolf von Habsburg, ein dritter, 
nämlich Rudolfs Vetter, Graf Gottfried von Habsburg-Laufenburg, 
erscheint. Schon am 25. Januar 1267 (1) verkaufen di^ Grafen Rudolf, 
Gottfried und Eberhard (2) von Habsburg im Namen der jüngern Herr¬ 
schaft Kiburg wegen der grossen Schuldenlast derselben Aecker bei 
Aarau an die Bürger der Stadt um den Preis von 58 Mark Silbers. Am 
18. Februar desselben Jahres sodann verzichtet die Gräfin Witwe auf 
ihr Leibgcdingsrecht an Gütern zu Hembronn, welche die Grafen 
Rudolf von Habsburg, Hugo von Werdenberg und die Brüder Gottfried 
und Eberhard im Namen ihrer Tochter Anna dem Kloster Wettingen 
verkauft haben (3). Gottfried und Eberhard von Habsburg-Laufenburg 
erscheinen also hier als mitbeteiligt an den Vormundschafts-Ange¬ 
legenheiten; doch kommt der Letztere im weitern dabei nicht mehr vor; 
nur Gottfried wird Vormund. Vorerst scheint freilich noch Unsicherheit 
und Unordnung in den Vormundschafts-Verhältnissen geherrscht zu 
haben; erklären doch die Brüder Heinrich und Ulrich von Oenz sowie 
Ulrich von Vilmeringcn und Walter von Aarwangen am 3. Juni 1267 
bei Anlass eines Gütertausches zwischen dem letztgenannten und dem 
Kloster Fraubrunnen, sie wollen von ihrer Herrin Anna die Bestätigung 
des Vertrags einholen, sobald die Verhältnisse der Herrschaft Kiburg 
so abgeklärt und geordnet seien, dass Geschäfte, welche durch die Hände 
der Herrschaft gehen, rechtsbeständig seien (4). Wirklich treten Rudolf 
und Hugo auch jetzt noch, bald gemeinsam, bald einzeln, als Vormünder 
auf (5); besonders der Erstere schaltet und waltet mit dem jungkibur- 
gischen Gute, wie wenn es sein Eigenthum wäre. Erst 1271 scheinen 
sich die Verhältnisse abgeklärt zu haben, in welchem Jahre Gottfried 
neben den beiden andern regelmässig als Vormund auftritt (6). Besonders 
ist dies der Fall in einer auf Gottfrieds Stammsitz zu Laufenburg 
ausgestellten Urkunde vom 27. April 1271 (7;, welche wir hier 
abdrucken müssen (8), da wir uns etwas eingehender damit zu beschäf¬ 
tigen haben: 

(1) Vgl. die Urkunde in den Fontes R. B. II, S. 675, N. 615. Die Grafen garantieren den Bürgern den 
Kauf bis zur Volljährigkeit Annens und verpflichten sich, wenn dieselbe eingetreten sei, die Bestätigung der 
Gräfin zu erwirken. Sollte diese aber vorher sterben, so versprechen die Grafen, die ganze Hinterlassenschaft 
derselben mit Beschlag zu belegen, bis die Erben den Verkauf anerkannt haben. 

(2) Er war der jüngere Bruder Gottfrieds, 

( 3 ) Vgl. die Urkunde Fontes R. B. II, S. 676, N. 616, die Bestätigung des Verkaufs im März und am 
28. August 1267 geschieht allerdings nur durch die Grafen Hugo und Rudolf. VgL Fontes R. B. II, S. 688, 

N. 628. 

(4) Cum primum Dominium ita erit expeditum seu ordinatum, quod ea quae per manus Dominii fient, robur 
habebunt firmitatis. Urkunde im Solothumer Wochenblatt 1827, S. 399. 

(5) Beide zusammen bestätigen am 11. September 1267 den Verkauf von Gütern an die Abtei Frienis- 
berg durch die inzwischen verstorbene Frau Gertrud von Balmegg, vgl. Fontes R. ß. II, S. 691, N. 630; Graf 
Hugo allein bestätigt als Vormund am 23. August 1267 die Rechte von Burgdorf, Fontes R. B. II, S 686, 

N. 626, an demselben Tage genehmigt er den Akt, wodurch Ritter Heinrich von Schüpfen seinem Tochtermann 
Hermann von Matstetten seine Kiburger Lehen vermacht, Fontes R. B. II, S. 687, N. 627; im März 1269 
willigt er in eine Schenkung desselben Ritters an das Kloster Frienisberg ein, Fontes R. B. II, S. 720, N. 665. 

Graf Rudolf allein bestätigt am 7. April 1270 die Rechte von Burgdorf und handelt mehrmals in offenbar 
kiburgischen Angelegenheiten ohne Kiburgs nur zu gedenken, vgl. Kopp, Büude II 2, S. 26 und 27 und die 
Urkunden vom 1. Dezember 1268, vom 20. Januar 1271 und vom 1. März desselben Jahres in Kopp, Urkunden 
I, S. 18 und Solothumer Wochenblatt 1828, S. 379 und 1831, S. 468. 

(6) Noch am 20. Februar dieses Jahres verpflichten sich Rudolf und Mechtild von Schüpfen und ihre 
Kinder nur, die Bestätigung eines Verkaufs an die Abtei Frienisberg einzuholen von Rudolf von Habsburg, 

Hugo von Werdenberg, Elisabeth von Kiburg und später auch von Anna. Vgl. die Urkunden Fontes R. B. Ö, 

S. 764 u. 765, N. 710 u. 711. 

(7) Die Urkunde befindet sich jetzt im Staatsarchiv Zürich, früher war sie auf der Veste Baden, vgl. 
Kopp, Bünde II 1, S. 741, N. 8. 

(8) Andere, abgesehen von einigen Ungenauigkeiten, richtige Abdrücke bei Kopp, Urkunden I, 19-21 
und darnach Fontes R. B. II, S. 778, N. 719. 

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Wir graue Rvodolf von Habsburch und von Kiburch (1), der langraue 
in Elsaze, vnd wir graue Gotfrit von Habsburch, vnd wir graue Hug 
von Werdenberch künden (2) allen dien, die disen brief selient older (3) 
horent, das wir drie bi dem eide, so wir ein andren gesworn han, div 
leben, div in der iungen herschaft von Kiburch sint, vnd von dein riche 
dar ruerent(4) older (3) von dem Hcrzogendumevon Swaben,alsbruoder 
teilen mit ein andren suln. Vnd swas leben die diensman von Kiburch 
haut, div von dem riche dar ruerent (4), div sol ich graue Rvodolf vor 
us han. — So künden wir ovh (5), ob (6) das geschehe, das die junch- 
vrowe (7) von Kiburch ein clichen man (8) geneme (9), das wir dise(10) 
gemeilich und getrulich, ane alle geverde (11), ein andren helfen das 
guot von Kiburch ze behanne (12), unz (13) unser jelicheme sin schade 
werde ab getan (14) von der junchvrowen older (3) von ir man older 
von ir erben. Und beschehe das, das unser eine stürbe, so suln die 
zvene(15) older eine, ob die zvene stürben, des andren kinden und 
erben der sclbun helfe gebunden sin. — Und beschihet das, das div 
junchvrowe stirbet, so suln wir alle drie gemeinlich und getrulich vinb 
die reliten erben werben (16) mit cinr ander rate (17), wie uns das guot 
belibe. Und were das, das unser eine older zvene villichte (18) umb 
die herschaft an die erben nicht werben (19) wolten, so mag es unser 
eine (20) tuon, ob die zvene dar umb nicht werben wollten, older die 
zvene mit gemeinem rate, ob der eine enwolte; und sweler(21) unser 
drier aller meist schaden (22) het, die herschaft an sic (23) ze gewinnene, 
der sol oveh mit der ander wissende (24) der herschaft guot vor us 
nemen nah sime schaden, als er dar vmbe hat geliebt. Und swas (25) 
schaden vnser iclicher het older noch gewinnet (26), das suln wir 
gemeinliche unser jekliehem abe tuon (27) nah (28) sime schaden, mit 
guoten truwen (29) vnd ane var (30). — So künden wir oveh, das wir 
dien husern (31) und dien amten (32), die ze der herschaft horent, von der 
herschaft gelte (33) so vil schiken, als sie bedürfen, das div huser wol 
bewart (34) sin. Und swas dar vber in der herschaft wirdet nuzes (35), 
das suln wir under uns teilen in driv(36); und sol vnser jelicher, swas 
im ze nuze wirdet, ab sime schaden slan (37). — So künden wir oveh : 
ist das (38) diu jungvrowe von Kiburch stirbet, das die diensmann, di ze 
der iungen herschaft von Kiburch horent, suln min grauen Rvodolfs 
vor us sin. — Discr vorder (39) dinge volleiste (40) gegen ein andren 
mit ganzen truwen han wir gesworn uf (41) dien heiligen ; also swer (42) 
es breche, das der si meineide, rechtlos, elos, eron und seildon ane (43). 
Und sint unser drier ingesigel an disen brief gehenket (44) ze 
urkunde (45) unsers willen. Dirre (46) brief wart gegeben ze Lofenberch, 
da es ovh geschah (47) nach gottes gebürte tusench (48) zvei hvndert 

(1) Wegen der Erbschaft Hartmanns des Aeltem. 

(2) Machen bekannt. (3) Oder. (4) Herrühren. (5) Auch. (6) Wenn. (7) Nämlich Anna domicella. (8) Ehe¬ 
mann. (9) Nehmen würde, der ganze Ausdruck — sich verheiraten. (10) Nämlich die vorhergenannten Grafen. 

(11) Sine dolo, ohne Arglist. (12) Behalten. (13) Bis. (14) Ersetzt werde. (15) zwei. (16) Vgl. die Ueber- 
setzung dieses Ausdrucks in der folgenden Erklärung der Urkunde. (i7)Communi consilio. (18) Vielleicht. 

(19) Dieser Ausdruck ist mit (16) gleichbedeutend. (20) Einer von uns allein. (21) Wer immer von uns dreien. 

(22) Schaden, in dem mittelhochdeutschen Worte liegt auch der Begriff: Auslagen. (23) Sich. (24) Wissen 
und Einwilligung. (25) Was auch. (26) Gewinnt, erlangt, hier: erleidet. (27) Ersetzen, beseitigen. (28) Im 
Verhältniss zu. (29) Treue, Absicht. (30) Sine dolo ohne Arglist. (31) Burgen. (32) Aemtem, Herrschaften. 

(33) Geld. (34) Bewahrt. (35) Welcher Vorteil daraus der Herrschaft erwächst (36) In drei Teile. (37) Von 
seinem Schaden abrechnen. (38) Geschieht das, dass. (39) Vorhergenannten. (40) Gegenseitige, pflichtgemässe 
Erfüllung. (41) Bei; man legt dabei die Hand auf das Heiligtum. (42) Wer immer. (43) Der sei meineidig, 
rechtlos des Schutzes der Gesetze beraubt, ohne Ehre und Glückseligkeit. (44) Erhalten ist nur das Siegel 
Rudolfs und dasjenige Gottfrieds, vgl. unsere Abbildung. (45) Zum Zeugnis. (46) Dieser. (47) Wo der Ver¬ 
trag auch geschlossen wurde. (48) Tausend. 

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M_ 250 _ 

sibenzech iar, dar na in dem ersten iare, an dem vierden tage vor 
ingendem (1) meien. 

Die Erklärung (2) dieser Urkunde ist sehr schwierig (3). Der Anfang 
^ zwar ist klar; die Bestimmungen sind nämlich folgende : 

1. Die Grafen beschlossen, die Lehen, welche Hartmann der 
Jüngere vom Reiche und vom Herzogtum Schwaben besessen habe, 
zu gleichen Teilen unter sich zu verteilen, immerhin so, dass Rudolf 
diejenigen, welche von Kiburg wieder an Ministerialen weiter verliehen 
worden seien, voraus haben solle. Wir haben früher schon erwähnt, 
dass Peter von Savoyen sich dieselben im Jahre 1263 vom König 

' Richard hatte verleihen lassen, dass aber die Belehnung unwirksam 
blieb. Auch Rudolf von Habsburg hatte versucht, diese erledigten Lehen 
zu erhalten. Als nämlich Konrad II., König von Jerusalem und Sicilien, 
Herzog von Schwaben (4), für seinen Zug nach Italien Anhänger suchte, 
versprach er am 11. Januar 1267 zu Engen dem Grafen Rudolf, dass 
er ihm die Lehen Hartmanns des Jüngern verleihen wolle, sobald er, 
Konrad, zum römischen König erwählt sei. Durch das tragische Ende 
dieses letzten Hohenstaufen auf dem Schafote zu Neapel (5) wurden 
nicht nur diese Aussichten zu nichte, sondern auch die Lehen vom 
Herzogtum Schwaben, das von nun an unbesetzt blieb, herrenlos. Es 
ist daher gar nicht verwunderlich, wenn die drei Grafen in dieser 
könig- und herzoglosen Zeit kurzweg die Teilung der Lehen be- 
schliessen, waren sie doch von kiburgischer Seite her die nächsten 
Verwandten des verstorbenen Hartmann (6). Dass Rudolf ein Vorrecht 
erhielt, erklärt sich daraus, dass er eben alles in seiner Gewalt hatte. 

2. Ebenso klar ist die folgende Bestimmung, dass im Falle einer 
Verheiratung Annas die drei Vormünder das Mündelgut nicht heraus¬ 
geben wollen, bis sie von der Gräfin, ihrem Gemahl oder ihren Erben 
für die Vormundschafts-Auslagen entschädigt seien. Es entsprach dies 
auch dem positiven Rechte. 

3. Schwierigkeiten bereitet jedoch die Erklärung dieser dritten 
Bestimmung. Falls nämlich Anna als Jungfrau stürbe (der ganze 
Zusammenhang lässt nur diese Erklärung zu, welche auch mit dem 
Wortlaute vollkommen übereinstimmt), so verpflichten sich die drei 
Grafen, gegenüber ihren « rechten Erben » einhellig so aufzutreten, 
dass das Gut ihnen, den Grafen, bleibe. Wolle der eine oder der andere 
aber die Herrschaft den « rechten Erben » gegenüber nicht behaupten, 
so sollen es die andern tun. Bei der Teilung des behaupteten Gutes 
sodann soll jeder für das, was er im gemeinsamen Interesse aufge¬ 
wendet hat, vorher entschädigt werden (7). Es fragt sich nun, wer diese 
« rechten Erben » sind, welche, falls die Jungfrau stirbt, offenbar durch 
diese Bestimmung mit Anwendung von mehr oder weniger Gewalt 

(1) Vor beginnendem Mai, ante Kalendas maji. 

(2) Zur Erleichterung derselben habe ich in dem Abdruck die verschiedenen Abschnitte durch Linien von 
einander getrennt, die sich im Original nicht finden. 

(3) Kopp, Bünde II 1, S. 593 u. 594 u. II 2, S. 30 umschreibt die Urkunde nur, von Wattenwyl von 
Diessbach a. a. O. I, S. 114, gedenkt ihrer nur in ganz allgemeinen Ausdrücken. 

(4) Bekannt in der Geschichte unter dem Namen Konradin. 

(5) Am 29. Oktober 1268, vgl. die Zusammenstellung der Berichte in den Fontes R. B. II, S. 712, N. 653. 

(6) Mit Bezug auf Hugo und Rudolf ist das schon früher gezeigt worden, mit Bezug auf Gottfried folgt 
der Nachweis unten. 

(7) Diese, übrigens natürliche und billige Bestimmung war natürlich wieder für Rudolf vorteilhaft, da er 
eben die grössten Aufwendungen gemacht hat und machen musste. 

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ii-251 

ihres Rechtes beraubt werden sollen. Von Kiburger Seite konnte ausser 
den drei Grafen als Erbe niemand in Frage kommen; gegen einen 
derselben selbst kann aber dieser Vertrag doch nicht gerichtet sein. Es 
bleibt also nichts übrig als anzunehmen, die Bestimmung gehe gegen 
die Witwe Elisabeth und ihre Verwandten. Eine Beraubung dieser 
wäre zwar nicht rechtlich, wohl aber politisch deswegen gerechtfertigt 
gewesen, weil Elisabeths Mutter Alix seit 1267 in zweiter Ehe mit 
Philipp von Savoyen verheiratet war (1), der damals gegen Rudolf 
Krieg führte (2). Dann würde durch die Bestimmung zu verhindern 
gesucht, dass irgendwelche kiburgischc Güter durch Elisabeth an deren 
Mutter und so indirekt in die Gewalt Savoyens kämen, falls Anna 
stürbe. Sonderbar ist allerdings, dass in diesem Falle die mütterlichen 
Verwandten Annas als « rechte Erben » der Herrschaft Kiburg 
bezeichnet würden (3). Es ist doch wohl anzunehmen, dass bei dem 
allfälligen Tode Annas das ursprünglich kiburgischc Gut an die väter¬ 
lichen, das zugebrachte aber an die mütterlichen Verwandten zurück¬ 
gefallen wäre (4). Allein er ist doch nicht ausgeschlossen, dass nicht 
mit dem allgemeinen Ausdruck das « guot von Iviburch » auch Be¬ 
standteile des kiburgisehen Grundbesitzes (um diesen handelt es sich 
natürtich allein) bezeichnet werden sollen, in welche allerdings Elisabeth 
und ihre Verwandten als « rechte Erben » eintreten konnten. Bei der 
Verheiratung Elisabeths hatten nämlich ihre Eltern mit Hartmann 
dem Jüngern 1254 einen Vertrag geschlossen, welchem zufolge sie 
Hartmann 1000 Mark Silbers und das Schloss sowie die Herrschaft 
Lenzburg nebst allen Gütern in den Bistümern Konstanz und Chur 
gegeben hatten, welche von Pfalzgraf Otto von Burgund, dem Sohne 
Friedrich Barbarossas an das Haus Meran gekommen waren (5). 
Würde die Gräfin kinderlos sterben, so sollte die Hälfte der Gelder und 
der Besitzungen an Hartmann, die andere aber an Elisabeths Eltern 
und ihre Erben fallen. Hartmann dagegen gab seiner Gemahlin als 
Heimsteuer (donatio propter nuptias seu dotalitium) die Burgen und 
Herrschaften Burgdorf, Oltingen, Landshut und Utzenstorf und als 
Morgengabe den Hof (Herzogen-) Buchsee. Auf Grund dieses Ver¬ 
trages allerdings konnte man wohl die Verwandten der Elisabeth 
als « rechte Erben » wenigtens eines Teils des kiburgisehen Grund¬ 
besitzes bezeichnen. Namentlich Lenzburg, das für die Grafen, be¬ 
sonders für Rudolf, sehr wertvoll war, wollten aber diese nicht in 
savoyische Hände kommen lassen. Dass nun dafür der allgemeine 
Ausdruck « die herschaft » oder « das guot von Kiburch » gebraucht 
wird, ist wohl beabsichtigt, um durch Vermengung mit dem, was den 
Kiburger Erben von Rechts wegen gehörte, das Unrecht mit Bezug auf 
den übrigen Teil etwas zu verdecken (6). 

(1) Vgl. dazu unsere Stammtafel, welche für die Erklärung dieses Vertrages so auf das Jahr 1271 redu¬ 
ziert ist, dass die damals nicht mehr lebenden Familienglieder mit X bezeichnet sind. Dieselben sind übrigens 
nur soweit angeführt, als sie für diese Arbeit in Betracht kommen. 

(2) Vgl. darüber von Wattenwyl von Diessbach, a. a. O. I, S. 113 u. 114 und A. 180. 

(3) ■ Rechte Erben » wohl = heredes legitimi wie « rechter Vormund » = tutor legitimus. 

(4) Oder wäre etwa in diesem Falle der Grundsatz von Tit. LIII, De heredisatibus filiorum, qui post 
patris öbitum matre superstite intestati moriuntur der lex Burgundionum zur Anwendung gekommen, wo 
bestimmt ist, dass, wenn nach des Vaters Tode auch der Sohn oder die Söhne sterben, die überlebende 
Mutter, si tarnen puella defuerit, das ganze Vermögen mit den Verwandten des Mannes so teilen soll, dass 
sie die Hälfte erhält? Die Voraussetzungen wenigstens wären, falls Anna stürbe, alle vorhanden, vgl. Fontes 
R. B. I, S. 116 u. 117. 

(5) Die Urkunde in den Fontes R. B. II, S. 373, N. 346, vgl. auch ebendaselbst S. 396, N. 373 und 
unsere Stammtafel. 

(6) Uebrigens mag sohon hier bemerkt werden, dass diese dritte Bestimmung gar nicht praktisch wurde, 
weil Anna sich verheiratete. 


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4. Die Grafen verpflichten sich (wohl wegen des Kriegs gegen 
Heinrich von Neuenburg, Bischof von Basel, und gegen Philipp von 
Savoyen) die Vesten und Herrschaften des Hauses in Stand zu halten. 
Was einem der Contrahenten an Vorteil aus denselben erwachsen 
könnte, das solle der Betreffende bei Berechnung der Auslagen abziehen. 

5. Schliesslich wird noch bestimmt, dass, falls die Bestimmung 3 
zur Ausführung komme, die kiburgischen Ministerialen (also nicht nur 
diejenigen, welche von Kiburg Reichslehen zu Lehen tragen und nach 
Bestimmung 1 schon jetzt Rudolf zufielen) bei einer Teilung an Rudolf 
zum Voraus fallen sollten (1). 

Durch diesen Vertrag wäre allerdings Hugo von Werdenbergs 
ausschliessliches Erbrecht beeinträchtigt worden, musste er doch nicht 
nur mit zwei andern teilen, sondern Rudolf noch obendrein das beste 
lassen. Allein man bedenke, dass Hugo wahrscheinlich bei dem allfäl¬ 
ligen Tode Annas gar nichts bekommen hättej wenn Rudolf nicht so 
energisch eingeschritten wäre. Ohnedies wäre nämlich ohne Zweifeldas 
meiste an Savoyen gekommen. Als aber Rudolf einmal durch Aufwand 
grosser Mittel die Herrschaft in seine Gewalt gebracht hatte, musste 
Hugo schliesslich, zufrieden sein, wenn er etwas bekam. Zudem war 
ja nicht zu erwarten, dass überhaupt eine Erbteilung eintreten werde, 
war doch Anna dem mannbaren Alter nahe (2). In der Tat dauert 
auch das gute Verhältniss zwischen den drei Vormündern, besonders 
aber Hugo und Rudolf fort. Zunächst erscheinen sie noch einmal 
zusammen in einer Angelegenheit betreffend den Kirchensatz zu Thun. 
Elisabeth bat nämlich am 19. Juni 1271 ihre avunculi Rudolf, Graf von 
Habsburg, und Hugo, hier Graf von Montfort genannt (3), sowie ihren 
consanguineus Gottfried von Habsburg, ihre Schenkung vom. 7. Februar 
1265 (4) zu bestätigen (5). Diese leisteten am 8. Juli der Bitte ihrer 
matertcra seu neptis Folge (6), nachdem sie am 6. Juli die Urkunde 
mitunterzeichnet und mitbesiegelt hatten, durch welche auch Anna 
ihre Rechte an dem genannten Kirchensatze demselben Kloster 
schenkte (7). Um diese Schenkung vollständig zu machen verzichtete 
am 25. Juni 1272 auch Conrad von Wediswile, auf alle seine Rechte 
daran (8). In dieser Urkunde wird m. W. zum letzten Mal der drei 
Grafen als tutores sive curatores Anne gedacht. Gottfried nämlich war 
am 29. September 1271 gestorben, die Vormundschaft der beiden 
andern aber nahm durch die im Jahre 1273 erfolgte, aber längst, jeden- 

(1) Die Fassung des Regests in den Fontes R. B. II, S. 778 ist also unrichtig. Vielmehr sollte es etwa 
folgendermassen heissen : Die Grafen Rudolf von Habsburg, Hugo von Werdenberg und Gottfried von Habs¬ 
burg teilen die Lehen der jüngern Herrschaft Kiburg, welche vom Reiche und dem Herzogtum Schwaben 
stammen, verständigen sich über die Geltendmachung ihrer Ansprüche aus der Vormundschaft, falls Anna sich 
verheiraten, über die Teilung ihres Nachlasses, falls sie sterben würde, und endlich über den Unterhalt ihrer 
Burgen und Herrschaften. 

(2) Am 6. Juli 1271 urkundet sie zum ersten Male allein, wenn auch noch als pupilla. Sie war damals 
etwa 15 Jahre alt. 

(3) Ebenso in dem Vertrag von Löwenberg vom 8. September 1267. Vgl. Wurstenberger, a. a. O. IV, 
S. 416. 

(4) Vgl. oben, S. 244, A. 2 und S. 247, A. 7. 

(5) Die Urkunde Fontes R. B. II, S. 797, N. 726. 

(6) Die Urkunde Fontes R. B. III, S. I, N. 1. 

(7) Die Urkunde Fontes R. B. II, S. 800, N. 729. Die Bestätigung des Bischofs Eberhard von Konstanz, 
welcher die Einkünfte des Kirchensatzes dazu bestimmte, dass den Augustinerinnen in Interlaken, wie den 
dortigen Chorherren Weissbrod gegeben werde, erfolgte am 1. Februar 1272. Fontes R. B. III, S. 11, N T . 13. 
Diese Schenkung wurde vom König Rudolf am Tage nach seiner Krönung nochmals gutgeheissen. Vgl. die 
Urkunden Fontes R. B. III, S. 68 und 341, N. 65 und 357. 

(8) Die Urkunde Fontes R. B. III, S. 19, N. 20. 


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falls schon vor dem Vertrag vom 27. April 1271, geplante Verheiratung 
Annas mit Graf Eberhard von Habsburg-Laufenburg ein Ende (1). 
Von jetzt an war dieser natürlich Vogt (advocatus) seiner Gemahlin (2). 
Nun trat auch die Bestimmung 2 des Vertrags vom 27. April 1271 in 
Kraft. Hugo freilich, der übrigens weder in finanzieller noch anderer 
Hinsicht bedeutende Aufwendungen gemacht hatte, scheint nichts 
bekommen zu haben (3), ebenso wenig Rudolf, der minderjährige Sohn 
Gottfrieds. Graf Rudolf dagegen liess sich von Anna Lenzburg, Vill- 
mergen, Sur, Aarau, Mellingen, Zug, Arth, Sursee, Castellen, sowie den 
Hof zu Rinach, und von ihrem Gemahl Eberhard nebst Willisau und 
Sempach, Schwyz sowie Land und Leute zu Stanz und Buochs als 
Entschädigung abtreten, alles zusammen zu einem Schätzungswerte 
von 14,000 Mark Silbers (4). 

Wir haben bis jetzt einfach die tatsächliche Entwicklung der Vor¬ 
mundschaft verfolgt, wobei allerdings die Frage über die Stellung und 
Berechtigung Hugos von Werdenberg und Rudolfs von Habsburg zu 
derselben mit beantwortet werden musste. Jetzt haben wir noch zu 
untersuchen, wie Gottfried dazu kam, in die Vormundschaft einzutreten. 
Diese Frage ist bis jetzt, obschon viel behandelt, noch unentschieden 
geblieben, während die übrige Vormundschafts-Geschichte durch die 
trefflichen Arbeiten Kopps, Wurstenbergers und von Wattenwyls von 
Diessbach ziemlich klargestellt ist. 

Schon Füssli hat in seinem Versuch einer diplomatischen Geschichte 
der Freyherren von Regensberg (5) eine Erklärung zu geben versucht. 

In einer bekannten Urkunde von 1254 (6) nennt Hartmann der Aelterc 
von Kiburg Lütold den Aeltern von Regensberg, den Vater Lütolds 
und Ulrichs, seinen beate memorie nepos. Füssli übersetzt nepos mit 
Neffe und nimmt an, Lütolds Mutter sei eine Schwester Hartmanns 
des Aeltern gewesen. Da nun Gottfried und Eberhard von Habsburg 
durch ihre Muttter Gertrud von Regensberg Enkel jenes Lütold waren, 
kommen daher ihre Ansprüche an Kiburg. Abgesehen von anderem 
ist dies deshalb nicht richtig, weil nepos in diesem Falle Vetter heisst (7), 
und jene Mutter Lütolds also eine Tante Hartmanns des Aeltern war. 

Kopp teilt seine Ansicht über das Verhältnis Gottfried’s zu Kiburg 
nirgends genauer mit; Wurstcnberger meint (8), Gottfried sei durch 
seine Gattin, welche Wurstcnberger unbekannt ist, wohl mit Kiburg 
verwandt gewesen, indem diese vielleicht aus einer ersten Ehe von 
Hartmanns des Jüngern Schwester Clementa mit einem Hohenberger 

(1) Hugo urkundet noch als Vormund Annas zu Gunsten St. Urbans am 7. Mai 1272, Fontes R. B. UI, 

S. 16, N. 18. Rudolf erscheint in jungkiburgischen Angelegenheiten m. W. zum lerzten Male am 11. Januar 
1273; die Urkunde bei Kopp, Bünde II 1, Beilage 21, S. 728. 

(2) Die Neuvermählten urkunden z. B. am 29. September 1273. Stadtrecht von Burgdorf, Fontes UI, S. 48, 

N. 58; advocatus wird er z. B im Januar 1274 von Anna genannt, Fontes R. B. UI, S. 73, N. 72. Die Ver¬ 
heiratung fand statt zwischen dem 11. Januar und dem 12. Mai 1273, vgl. Kopp, Bünde II 1, S. 595, A. 2. 

(3) Oder er verzichtete darauf und erhielt vielleicht dafür das Amt eines Landvogts in Oberschwaben, 
das er jedenfalls seit Anfang 1274 bekleidet. So Krüger in den St. Galler Mitteilungen XXU, 1887, S. 136 
und 137. 

(4) Undatirter Eintrag im Buche der Veste zu Baden. Kopp, Bünde II I, S. 741, N. 9. 

(5) Schweizerisches Museum, Jahrg. III, 1787, S. 777-822 und 910-937. 

(6) Abgedruckt bei Wartmann, Urkundenbuch von St-Gallen, UI, S. 130, N. 924. 

(7) Dazu führt folgende Ueberlegung : Ulrich von Kiburg und Anna von Zähringen müssen nach allem, 
was wir über sie und die Geburt ihrer Kinder wissen, zwischen 1180 und 1185 geheiratet haben. Anderseits 
ist Lütold, der nach Füssli ihr Enkel sein soll, spätestens 1186 geboren, weil er schon 1202 urkundet. Man 
kommt also um 16-20 Jahre zu kurz. Nimmt man dagegen an, die Mutter Lütold? sei eine Schwester Hart¬ 
manns des Aeltern gewesen, so stimmen die Altersverhältnissc sehr gut 

(8) a. a. O. III, S. 56, A. 10. 

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entsprungen sei. Allein weder war Gottfrieds Gattin eine Hohen- 
bergerin(l), noch Clementa mit einem dieses Geschlechts verheiratet (2). 

Von Wattenwyl von Diessbach sucht den Grund darin, dass Anna 
dem einen oder andern der beiden Grafen als Gemahlin zugedachi 
war (3), dies kann jedenfalls nur von Eberhard gelten, da Gottfried, wie 
wir sehen werden, schon verheiratet war. So sagt denn auch Krüger (4), 
welcher übrigens zugibt, dass die Frage einer definitiven Lösung noch 
warte, Gottfried trete wohl für seinen Bruder Eberhard, den Bräutigam 
Annas, auf. Dem steht unter anderm entgegen, dass, wie Krüger selbst 
sagt, die Urkunden auf eine Blutsverwandschafi Gottfrieds mit Kiburg 
hinweisen. Folgende Erwägungen dürften zur endgültigen Lösung der 
Frage führen. 

Zwischen Elisabeth, bezw. ihrem verstorbenen Gemahl, und Graf 
Gottfried müssen Verwandtschaftsbande vorhanden gewesen sein, da die 
Gräfin Witwe Gottfried ausdrücklich ihren consanguineus, und dieser 
sie seine neptis nennt (5). Da aber nur Gottfried als Vormund auftritt, 
und er allein in dem Vertrage vom 27. April 1271 erscheint, da wir 
ferner nichts von Ehehindernissen wegen zu naher Verwandschaft 
wissen, welche bei der Vermählung Eberhards mit Anna erst durch 
pähstlichen Dispens hätten beseitigt werden müssen, so folgt daraus mit 
Sicherheit, das nur Gottfried mit Kiburg verwandt war, und daraus 
wieder, dass diese Verwandschaft durch Gottfrieds Gattin gieng. Sehen 
wir uns nach dieser um, so finden wir bei Guillimanus (6), darnach bei 
Neugart (7), bei Herrgott (8) und Münch (9) die Angabe, sie habe 
Elisabeth von Ochsenstein geheissen. Diese, nicht durch die geringsten 
Quellenangaben begründete Behauptung ist jedoch unrichtig. Gottfrieds 
Gemahlin war vielmehr eine Tochter Egenos des Jüngern von Freiburg 
und Urach und Adelheids von Neifen. Wir kennen nämlich den Vertrag 
vom 18. Februar 1239 (10), welchen der Vater Gottfrieds, Rudolf der 
Schweigsame, mit der Witwe Egenos und deren Sohn Conrad schloss 
in Betreff der Verlobung seines noch unmündigen Sohnes Gottfried 
mit der gleichfalls noch unmündigen Tochter Egenos. Das Zustande¬ 
kommen der Ehe ist uns freilich nicht besonders bezeugt. Dafür spricht 
aber, dass Gottfried und sein Schwager Conrad zusammen unter den 
Bundesgenossen Rudolfs von Habsburg in der schon erwähnten 
Strassburger Fehde erscheinen (11), wo überhaupt alle Verbündeten 
Verwandte gewesen zu sein scheinen. Otto von Ochsenstein war Ru¬ 
dolfs Schwager, Gottfried sein und Oltos Vetter, Heinrich von Neuen- 

(1) Vgl. darüber das Folgende. 

( 2 ) Vgl. Krüger, a. a. O. S. 126*128. 

(3) a. a. B. I, S. 92. 

(4) a. a. O. S. 127, A. I.. 

( 5 ) Vgl. die Urkunden Fontes R. B. II, S. 797, N. 726 und UI, S. 1, N. 1, und oben S. 252. 

(6) Habsburgica, pag. 325 und 326. Uxor (Gotfridi) fuit Elisabetha Ochsensteinia, Ex qua filij Gotfridus, 
qui paullo post patrem excedens, eodem tumulo insertus est, et Rudolfus uterque sub tutela Rudolfi pnepositi 
et post Episcopi, patrui. 

(7) Episc. Constant. II, p. 313. 

(8) Genealogia Habsb. I, pag. 233, jedoch mit einem Fragezeichen und Erwähnung des Mangels urkund¬ 
licher Beweise. 

(9) Die Münze von Laufenburg. Argovia VIII, S. 332. Anders in den Nachträgen zu seinen so verdienst¬ 
vollen und auch von uns für diese Arbeit viel benutzten Habsburg-Laufenburg. Regesten Argovia X und 
Nachträge dazu Argovia XVIII, S. 13. 

(10) Kopp, Bünde I, Beilage I, S. 883 und Riezler, Fürstenbergisches Urkundenbuch I, 398. 

(n) Vgl. Münch., H.-L. Regesten, Argovia X, N. 107, 112, 113, 115, 120. 


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bürg, der Probst von Basel, Gottfrieds Grossolieim (1). Sollte allein 
Conrad kein Verwandter sein? Dazu kommt, dass uns auch berichtet 
wird, Gottfried und Conrad seien in oder an den Folgen einer gemein¬ 
samen Fehde im Jahre 1271 umgekommen (2). 

Die Ehe Gottfrieds mit der Gräfin von Freiburg kann also wohl 
unbedenklich als vollzogen angenommen werden. Dann ergiebt sich 
aber die Verwandschaft mit Hartmann dem Jüngern ohne weiteres; 
man muss nämlich nur bedenken, dass dessen Grossmuttcr Anna, die 
Gemahlin Ulrichs von Kiburg, eine Zähringcrin war, und dass deren 
Schwester Agnes den Grafen Egeno den Bärtigen von Urach geheiratet 
hatte, welcher hinwiederum der Grossvater von Gottfrieds Gattin 
war (3). Damit stimmen nun trefflich die Ausdrücke der Urkunden; 
ihren Neffen, Hugo von Werdenberg und ihren Vetter, Rudolf von 
Habsburg, nennt Elisabeth avunculi, den entfernter verwandten Gott¬ 
fried dagegen consanguineus; dieser umgekehrt bezeichnet sie als 
neptis, Hugo und Rudolf dagegen nennen sie matertera. 

Es ist jedoch selbstverständich, dass diese Verwandschaft 
Gottfrieds mit Hartmann dem Jüngern die Teilnahme an der Vormund¬ 
schaft erleichtern, die Einmischung entschuldigen konnte, dass sie aber 
kein Recht darauf gab, so wenig wie dem Grafen Rudolf die seinige, 
welche doch näher war. Nach dem Rechte hätte Hugo von Werdenberg 
beide, sowohl was die Vormundschaft, als auch was ein allfälliges Erbe 
betraf, ausgeschlossen. Der Grund, weshalb Gottfried Vormund wurde, 
liegt in seinen persönlichen Verhältnissen zu Rudolf (4), welcher eben 
Mündel und Mündelgut so in seiner Gewalt hatte, dass er als Vormund 
zuziehen konnte, wenn er wollte. Bei seinem ersten Auftreten im Jahre 
1242 erscheint Graf Gottfried allerdings als Gegner Rudolfs; aber bald 
versöhnten sich die beiden, und fortan war Gottfried der treuste Bundes¬ 
genosse Rudolfs in seinen Fehden gegen Savoyen, Bern und Strassburg. 

Ja als Rudolf 1267 in jenen, so sagenhaft ausgeschmückten Streit mit 
den Freiherren von Regensberg und den Grafen von Toggenburg 
verwickelt war, unterstützten ihn auch Gottfried und sein Bruder oder 
beobachteten wenigstens eine wohlwollende Neutralität, obschon die 
Regensberger ihre Oheime, die Toggenburger von Neuenburg her ihre 
entfernten Verwandten waren. Ja selbst in dem nachfolgenden Kriege 
gegen den Bischof von Basel, Heinrich von Ncuenburg, ihren Gross¬ 
oheim, und indirekt also auch gegen den damaligen Domprobst zu 
Basel, ihren Bruder Rudolf, kämpften die beiden Grafen für ihren 
Vetter, freilich weniger gegen den Bischof selbst, als gegen dessen 

(1) Gottfrieds Grossmutter, die Gemahlin Lütolds des Aeltem von Regensberg, war eine Schwester 
Heinrichs. 

(2) Vgl. die Annalen von Colmar ad. ann. 1271 und das Chrom S. Georgii bei Böhmer, Fontes II 6, 
und Add. II, 473. Erst nachdem obige Zusammenstellung fertig war, bemerkte ich, dass auch Krüger im 
Anzeiger für Schweizer Geschichte 1885, S. 406 das Zustandekommen dieser Ehe zu beweisen sucht, weil, 
dasselbe nötig ist, wenn Gotfrieds Sohn Rudolf und seine nachmalige Gemahlin, Elisabeth von Rapperswil, 
quarto consanguinitatis gradu verwandt sein sollen, wie eine Urkunde vom 19. Mai 1303 (Kopp, Bünde I, 

S. 325 c) berichtet Neben den zum Teil oben angeführten Beweisen bringt er noch folgendes bei: Gottfried 
und Conrad erscheinen zusammen 1262 als Zeugen König Richards (Herrgott II, pag. 377) und 1266 als 
Bürgen und Eideshelfer des Grafen Siegebrecht von Werde, Landgraf im Niedcrelsass, der jedenfalls mit 
beiden nahe verwandt gewesen sei (Schöpflin. Alsatia diplom. I, pag. 455). Das einzige Bedenken, das man 
gegen das Zustandekommen der Ehe zwischen Gottfried und der Gräfin von Freiburg haben könnte, nämlich 
dass Gottfrieds Sohn Rudolf erst 1270 geboren wurde, beseitigt er durch die, wie mir scheint, recht hübsche 
Bemerkung, gerade die Nachricht davon, welche wir den Colmarcr Annalen verdanken (Domina comitis 
Gotfridi festo Margarete filium peperit) deute darauf hin, dass es ein aussergewöhnliches Ereignis gewesen sei. 

(3) Siehe unsere Stammtafel. 

(4) Deshalb konnten auch die zahlreichen Geschwister von Gottfrieds Gattin keine Ansprüche auf den 
Besitz der jüngern Herrschaft Kiburg machen. 

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Anhänger und Verbündete in Burgund. Es ist wohl anzunehmen, dass 
sie dies nicht aus blosser Liebe zu Rudolf getan haben, sondern gegen 
Erlangung materieller Vorteile. Nun bedenke man, dass gerade in jenem 
Jahre 1267 die Brüder zuerst in jungkiburgischcn Angelegenheiten auf- 
treten, und dass der Vertrag vom 27. April 1271 unmittelbar vor oder in 
den Anfang der Basler Fehde fällt, und man wird nicht stark fehlgehen, 
wenn man daraus schliesst, dass Rudolf die Bundesgenossenschaft seiner 
Vettern sicherhalten und sie dafür belohnen wollte, indem er Eberhard 
die Erbtochter zur Frau versprach, Gottfried aber Einfluss auf die 
Verwaltung und damit Anteil an den Entschädigungen aus kiburgischem 
Gute, ja sogar einen Teil der Rcichslchen, und im Falle dass Anna 
gestorben wäre, einen Erbteil einräumte. 



Diese seine Ansprüche nun hat. Gottfried auf seinem Reitersiegel 
angedeutet, indem er sein habsburgisches Kleinod in höchst sinniger 
und merkwürdiger Weise mit dem alten kiburgischen Lindenblätter¬ 
busch vereinigte (1). Das wegen seines heraldischen Schmucks und der 
fliegenden Helmdecke auch sonst sehr interessante Siegel (2) zeigt 
wieder einmal deutlich, wie die Wappen- und Siegelkunde mit der 
Geschlechterkunde und der allgemeinem Geschichte in engem Zusam¬ 
menhänge steht. Ohne die Geschichte der kiburgischen Vormundschaft 
und die Kenntnis der genealogischen Verhältnisse verstehen wir dieses 
Siegel nicht; es hinwiederum weist uns hin auf wichtige, wenn auch 
nur vorübergehende, historische Verhältnisse, und stellt sie plastisch 
dar, wenn man nur seine Sprache zu verstehen sich Mühe gibt. 

Zürich, im Januar 1889. 

G.-Ulrich Stutz. 


(1) Vgl. unsere Abbildung. Der Umstand, dass der Lindenblätterbusch etwas anders aufgefasst ist als auf 
den kiburgischen Siegeln (vgl. diese Zeitschrift 1883, S. 35, N. 4 und 6 und S. 38, N. 13) eher ähnlich dem 
Landenberger Kleinod (ebendaselbst S.35, N. 5) ist natürlich ganz gleichgültig; es sind dies nur verschiedene 
Darstellungsweisen derselben Sache. Sollte jedoch der historische Zusammenhang noch Raum für Zweifel lassen, 
ob wir es hier wirklich mit dem Kiburger Kleinod zu tun haben, so werden dieselben ganz unmöglich gemacht 
durch den Umstand, dass Gottfried bis 1270 andere Siegel gehabt hat (vgl. Hergott I, Taf. 18, N. 17-20, 
wovon allerdings einige bei genauerer Prüfung identisch sein mögen), dieses Reitersiegel aber, soviel meine 
Erkundigungen darüber zu Tage förderten, nur an den wenigen Urkunden Vorkommen, die er als kiburgischer 
Vormund siegelt, also an dem Vertrag vom 27. April 1271 im Staatsarchiv Zürich und an den Urkunden 
betreffend den Kirchensatz von Thun vom 6. und 8. Juli 1271 im Staatsarchiv Bern. 

(2) Ein böses Schicksal hat sein Bekanntwerden bis jetzt verhindert, denn Herrgott bildete es nicht ab, da 
er es nicht gekannt zu haben scheint, und die Abbildung bei Zeerleder (Urkundenbuch von Bern IIL, Taf. 56, 

N. 214) ist, trotzdem sie nach einem guten Exemplare aufgenommen wurde, so unrichtig, dass sie diesen 
Schatz sogar noch mehr verbarg, als er ohne sie verborgen gewesen wäre. 

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257 


L€ LlOß D€ R€IRH6K 

PAR 

VICTOR BOUTON 

Peintre h£raldique & Paris. 

Les peintres h6raldiques et les graveurs d’armoiries portent souvent 
le trouble dans les familles, parce que leurs crreurs dans un blason 
peuvent faire naltre des doutes sur la dcscendancc, la parentö, l’höritage 
d’une famille. 

Nous parlerons donc souvent des armoiries au point de vue histo- 
rique, parce qu’il inttiresse tout le inonde, les artistes industriels aussi 
bien que les porteurs de blason, et c’est une 6tude interessante ä faire 
que de connaitre les origines et les variations des grandes figures 
d’autrefois. Voici, par exemple, le blason de Reinach, un des plus 
curieux de l’histoire. Le baron de Reinach, un de nos plus anciens 
abonn^s, ne la connatt pas aussi bien que nous. 

« Les armes de Reinach, nous disait-il, etaient primitivement d’or 
au Hon de gueules eontournd et capuchonnd d'asur. C’est ainsi que 
l’ecusson de Hesso de Reinach figurc au Musöe de Versailles (1). Hesso 
de Reinach accompagna l’empereur Conrad III ä la seconde croisade. 

« Dans d’Hozier, 1698, on trouve, d’apres l’ecusson de Jean-Henri 
de Reinach, la description suivante : d’or ä un lion, la queue double (2), 
de gueules, la tete et le cou d’azur, lampassö de gueules; öcartelö aussi 
d’or <\ deux bandes de gueules, et sur le tout d’argent a un sceptre d’or 
et une ep6e d’argent ;i garde et poignee d’or, passes en sautoir, i\ la 
pointe de laquelle tfptfe est suspendu un poisson d’azur, et sur la garde 
est perch^ un oiseau au naturel, ce petit ecusson couronnö d’or. 

« Ce sont les armes portees par ma famille depuis 1635. 

« L’empereur Ferdinand II, en recompense des Services rendus 
par J.-H. de Reinach, general de PEmpire, lui conceda les armes 
d6crites ci-dessus par lettres-patentes du 13 avril 1635, dans lesquelles 
il le qualifie de g^n^ral en chef et gouverneur de Brisach; il lui donne 
en meme temj>s pour lui et sa descendance 
masculine et feminine le titre de Baron, ainsi 
que les fiefs de la famille 6teinte de Saint- 
Loup. D’or ä deux bandes de gueules est 
de Saint-Loup, <;t le petit ecusson brochant 
sur le tout est celui de l’Ordre de Chcva- 
lcrie allemande du Faucon et de l’Ejiöe, 

Falken und Schwert ». 

Voici la figure qui se trouve au Museo de 
Versailles : 

Je vais vous dömontrer, d’aprös les docu- 
ments, par quelles pliases a passö le lion 
de Reinach, unique en son genre, c’est-ä- 
dire un lion dont la figure appartient exclu- 
sivement aux barons de Reinach. Nous le 

(1) Les armoiries des Galeries de Versailles ne font pas autorit£. Nos architectes ne sont pas comp£tents. 

(2) Je ne crois pas 4 la queue double : les vieux blasonneurs tortillaient la queue t n bouquet, sans qu’elle 
fut fourchtte pour cela. 



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258 



Fig. 303. 


trouvons dans un manuscrit du XIII® siöele, 
dans Gelre, le grand heraut d’armes des bords 
du Rhin: 

On voit que c’est un dessin original, retour 
des croisades, et j’admire surtout lc timbre, 
c’est-ii-dire la coiffure, qui allait si bien aux 
visages d’aeier et aux armures de fer. 

La figure du lion dans l’öcu est seule peinte 
cn azur; nriais bientöt les Allemands du temps 
d’Albert Dürer et des seulpteurs fantastiques du 
Rhin qui avaient l’habitude de nieher lcurs ar- 
moiries dans tous les eoins de leurs öglises, 
donnörent £1 l’ecu de Reinaeh une disposition 
contournöe; il est vu comme a Penvers, et on 
le retrouve ainsi exavö dans un vieux Wappen¬ 
buch du XVII® siede. 

Pierre-Sainte, Petra-Sancta, le plus aneien 

heraldistc qui ait donnö des armoiries avec l’indi- 
cation des traits par la gravure, a empruntö son 
dessin au Wappenbuch, en le modifiant legerement. 

Segoing, qui vient apres Petra-Sancta, deci'it 
ainsi eette armoirie. Reinaeh, sur le Rhin, porte d’or 
au lion eontourne de gueules, avant un masque de 
figure humaine d’azur. 

D’Hozier, en 1698, eut h enregistrer les armoi- 
ries produites par divers membres de la famille 
Reinaeh; on lijii presenta sans doute de vieilles 
que ses eopistes moderniserent., et comme pour eoneilier 
les diverses figures de ee blason, le peintre chargö de les reproduire 
sur les lettres patentes de 1635, figure le lion £1 la maniere allemande, 
maniere detestahle et contre les regles, et c’est ainsi <jue les barons de 
Reinaeh 011 t portö depuis leur blason : 

Mais combien je prefere le blason des 
Croisades et celui du Wappenbuch; et puis- 
que M. le baron C. de Reinaeh a assure 
qu’il reprendrait son lion primitif, si je lui 
en offrais le dessin si original et si beau, 
il peut le reprendre. Personne — <*n Europe 
— n’a osö, depuis Iiuit siöcles, s’en eoiffer. 

Extrait (avec la gracieuse autorisation de 
l’auteur) du Heraut cP Armes. 



Fig. 3 ° 4 * 


Images use< 



En Suisse, le lion de Reinaeh se re¬ 
trouve dans plusieurs armoriaux, dont je 
donnerai un court apereu : 

1. Wappenrulle , de Zürich : T. XXI, 

Rinach (Aargau), 489 : d’or au lion de 
gueules capuchonnö d’azur. On remarque encorc 
sieurs ömaux dans cet antique armorial : lion de sable et de sinople, 
lampasse et arme de gueules, lion de sable et d’argent, lion d’or, 
lampasse de gueules, la queue d’argent (Tannenvels), etc. 

2. Armorial xuricois, v. Rynach (Reinaeh), Barons. Yoir p. 143. 


Fig. 305. 

d’autres lions ä plu- 


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*-- 259 

Les Rcinach existent encore en Alsace. Dans cet armorial, le cimier 
est orn6 de plumes de paon. 

3. Armorial de Sempach, par Pusikan. Ici nous avons une distinc- 
tion entre les Nieder-Reinach et Ober-Reinach. Une branche de cette 
famille fait partie de la noblesse frangaise sous le nom de Comtes de 
Grandval; les Reinach etaicnt de cölöbres guerriers suisses; leurs 
armoiries sont reprösentöes dans Pusikan telles que la Wappenrolle et 
1’ Armorial de Zürich les donnent. M. T. 


tie « » üe rj^ußerge 5e M^isQe Et Ies JtijmoiriES 

5e CEttE ÖommunE. 



Fig. 306. 


F.n rechereliant quelles (Haient les armoiries de la Commune de 
Thielle, j’obtins deux rCsultats completement opposes, car tandis que le 
sceau offieiel ou timbre humide portait le Pont de Thielle en champ 
d’azur, la tradition affirmait que les veritables armes de ce village 
etaient d’azur ä deux poissons d’argent postls en fasce, soit le coupö 
inferieur des belles armoiries du Landeron. La creation de l’öcusson 
Charge d’un pont est de M. de Mandrot; toutefois, je tenais ä decouvrir 
si r6ellement les deux poissons ötaient exacts ou bien s’ils etaient dus ti 
un oubli de m6moire ou £1 une eonfusion de <|uelque vicux communier; 
une piece datee de St-Blaise, du 14® Novembre 1830, donc anterieure ii 
la creation de Mandrot, suffira «1 nous convaincre que les vöritables 
armes de Thielle doivent bien etre les Deux Poissons; je transcris cette 
piöce ici, eile pourra 6tre consultee fructueusement par les autorites 
communales de Thielle pour le cas oh elles se decideraicnt ä retablir 
definitivement leurs armoiries primitives. 




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260 




« Monsieur le Procureur G6n6ral! 

« M r le Justicier Daniel m’ayant fait part de l’entreticn qu’il a eu 
l’honneur d’avoir avec vous Monsieur au sujet de la demande que fait 
notre Commune de Thielle d’une nouvclle enseigne pour son auberge, je 
viens comme faisant partie de la Commission pour la bätisse et comme 
Communier et d’aprös rentretien que j’ai eu avec M r Wimmer, prier 
instamment Messieurs les Gens du Roi d’aceorder ä la dite Commune 
la demande qu’elle fait; c’est le dösir de la Commune qui l’a manifeste 
par un plus unanime rendu par tous les Communiers sifyeants, cela est 
d’ailleurs dans ses intdrets, Monsieur, car la Commune ayant fait rebätir 
son auberge et retirant un bei interct de son argent par une forte 
location, il lui semble juste et equitable de favoriser son aubergiste en 
faisant un Schild digne d’une auberge ncuve qui est la premiöre que 
l’on trouve en entrant au Pays et un lieu fröquente; et comme on est 
dans le cas de faire ötablir ii neuf le bras en fer et que l’enseigne des 
poissons (de l’avis de quantitö de personnes) indique presque ordinai- 
rcmcnt des auberges de 3* ou 4® classe la Communautö a pensö qu’il 
serait de votrc Justice ordinaire Messieurs et de celle du Gouvernement 
paternel de cet Etat de nous accorder de mettre l’enseigne des 3 Suisses 
qui sera ha scule au lieu des poissons, les frais etant d’ailleurs les.mömes 
puisque l’on serait dans le cas de repeindre neuf l’ancienne; oui 
Monsieur la Communautd vous prie de lui faire accorder sa demande 
eile redoublera de plus en plus de z6le pour son bien etre futur et pour 
tömoigner ä nos dignes Chef combien eile cherche ä mdriter leur 
approbation. 

« C’est dans l’espoir d’un appointement favorable, etc. 

« (Signö) F. DARDEL. » 

L’orthographe et la ponctuation de cette letttre sont telles que dans 
l’original. Maurick TRIPET. 


Les Hrmoiries Srachselwald. 



Fig. 307. 


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AR CH IV HS HliRALDIQUES SÜSSES 



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CHATEAU DU TRACHSELWALD 










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261 


Les Armoiries de Trachselwald se blasonnent: de gueules, au sapin 
de sinople accompagnö au canton dextre d’une ötoile d’or. 

C’est ainsi qu’elles sont figurtfes sur le « Schild » dont nous donnons 
le dessin sur la page pröcödente, et sur une plaque devant se porter sur 


la poitrine, reprösentöe ici: 



Fig. 30S. 


Nous ferons remarquer que lYtoile placke ä. senestrc, comrue sur 
le sceau officiel, ou en pointe, commc sur lYcusson de la planche hors 
texte, doit lYtre toujours au canton dextre, comme nous l’avons vu plus 
haut; peu importe au reste qu’elle soit & cinq ou six rais, mais sa position 
doit etre nettement indiquee. 


Hrmoiries des Edifices publics. 

Comme suite et complöment ä nos notes sur la Salle des Etats et la 
Collögiale, nous donnons ä nos lecteurs le compte ci-aprös fourni en 
1806 par M. Gendrc-Mhline ä l’Intendant des domaines. 

Les meubles en 6b6nisterie et glaces qui servent 
ä meubler le Clidteau d6s le 17 may dernier, dont note 
a 6t6 remise ii Monsieur l’Intendant. 4 Louis. 

Le dessin en grand, ä l’encre de Chine, pour ser- 
vir de modöle aux armoiries placöes ä la Salle des 
Etats, surveilte l’exöcution des dites armoiries et des 


autres objets destinös ä la döcoration de la dite salle . 2 » 

Le dessin des petites armoiries fait d’apr^s la 
demande de Monsieur le Maire. 1 » 

La direction de la d6eoration du Temple. ... 6 » 

Le dernier dessin des armoiries adoptees par Son 
Altesse Sörönissime le Prince Alexandre. 2 » 


j Total ... 15 Louis. 

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Ces derniöres armes ötaient celles de NeucliAtel augmentöes du 
chef de l’Empire, d’azur ä l’aigle d’or empiötant un foudre de möme. 

_ M. T. 

Documents pour serviij ä l’histoir^ des couleurs de Heuchsitel. 

(Suite.) 

II existe aux archives de l’Etat un imprimö dont voici la teneur et 
qui est relatif aux anciens huissiers neuchätelois : 

« J’ai regu de M. le Procureur-Genöral.aunes . 

» drap bleu, N°.aunes galons d’or.et.aunes galons 

» rouges pour . öchu le .. Je m’engage 

» de porter pendant. ans ti commencer dös le dit jour, et sous la 

» condition que, si dans l’intervalle desdits . ans mon emploi 

» devenoit vacant par mort ou autrement, je serois obligö, soit mes 
» höritiers, d’abandonner le dit manteau ä la Seigneurie, pour en user 
» selon son öquitö cntre mon successeur et moi ou mes höritiers. 

» Fait ä Neuchcttel, le 

(Imprimö de 1769.) 

Maurice Tripet. 


LA FAMIGLIA PLANTA 

Genni Storici e Genealo^ici 

PER IL COMM. CAV. 

G. B. DI CROLLALANZA 

PRES1DENTE FONDATORE DELLA R. ACCADEM1A ARALD1A 1TAL1ANA 
(Suite.) 

Dal suesposto ne segue spontanea la induzione ehe i Planta appar- 
tenevano all’ ordine de’ Senatori della cittii di Roma (1) ed ö anche 
probabile che gli Orsini derivino dallo stesso ceppo, stantechö ambedue 
le famiglie änno per cimiero un orso. 

Abbiamo superiormente accennato ad un’ anticatradizione che vuole 
sieno i Planta immigrati nelF alta Rezia dopo la rotta degli Etruschi 
sulle rive dcl Ticino, ma il tempo preciso ed il vero motivo che li spinse 
nelle Alpi Retiche non 6 esattamente constatato. £ molto probabile che 
essi abbiano conosciuto ed abitato questa provincia romana come magi- 
strati e delegati, e che vi si sieno piü tardi rifugiati colle numerose coorti 
che si salvarono nelle Alpi fuggendo dinanzi alle orde dei Barbari che 
invasero il nord dell’ Italia verso la fine delP Impero Romano. £ un 
fatto perö incontrastabile che da quell’epoca i Planta presero parte a 

(i) Lo stesso Mommsen ritiene ben fondato questa presunzione, considerate le molte relazionl que esistevano 
fra molti dcgl’ Imperatori Romani e i Planta et che avevano formato un legame di araicizia fra loro. Se non 
si potesse ammettere questa digniti senatoria non si comprenderebbe che assai difficilmente, come i due Pompei 
di Planta pervenissero a coprire la cariche cosi importanti, 1 * uno di procuratore nell' Asia Minore e Y altro di 
prefetto in Egitto; cariche menzionate in iscrizioni scoperte per caso. Chi sa quanti altri monumenti che giacciono 
tuttora sepolti, e che furono distrutti dai barbari, ci rivelebbero altri nomi ed altre dignita di cui erano insigniti 
gli antichi Planta a’ tempi degl’ Imperatori Romani! 


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263 


tutti i piü salienti fatti della Rezia, e la loro storia trovasi associata a 
quella del paese da mille e piü anni. Essi si dicono originari della 
borgata di Zutz, ove esistono tuttora i vestigi dell’ antico loro castello. 

II prirno dei Planta, di cui ci ä lasciato memoria la storia dall’Alta 
Rezia 6 un Orsicino che fu Vescovo di Coira alla fine del quinto e in 
principio del sesto secolo. E che ei fosse della famiglia nostra, chiara- 
mente ce lo mostra il sullodato poeta Lemnius nel verso : 

Proximus Ursicinus, Plantance gloria genlis (1). 

£ inoltre da considerarsi che i vescovadi sostituendosi nel territorio 
un tempo sottoposto al dominio dei Romani alle provincie formate da 
questi, la famiglia Planta abbia cercato di esercitare nelle cariche 
ecclesiastiche quell’ influenza che avca avuto in Roma al tempo degl’ Im- 
peratori. 

A lui si puö aggiungere il Vicario del Vescovo di Coira Beato 
Orsicino che mori nel 770. Allevato nella Badia di Disentis, egli fu 
incaricato della rinnovazione dei termini fra i confini dell’ antica Rezia 
e quelli dell’ Elvezia. 

Angelina de Planta nel 1110 era Badessa nell’ Abbazia di Münster 
nella Rezia, fondata dei re Carlovingi (2). 

Ed eccoci pervenuti all’ epoca della storia reziana, in cui la cessione 
dell’ Engadlna superiore fatta dai Conti di Camertingen al vescovato di 
Coira elevö la famiglia dei Planta ad una condizione quasi dinastica. 
Correva l’anno 1139, e i Signori di Camaringen, casa ducale della 
Germania, pensarono disfarsi dei possedimcnti che avevano nella Rezia, 
ed essendo in quell’ epoca assai grande l’influenza della famiglia Planta, 
potü questa competere col Vescovado di Coira nell’ acquisto dell’ En- 
gadina. Se non che, attese le amichevoli relazioni esistenti fra questo e 
quella, i Planta rinunciarono alla concorrenza, e l’Engadina passö in 
potere del Vescovado. Ma c-iö avvenne mediante la cessione in perpetuo 
del governo di dette valle a favore dei Planta, i quali subcntrarono cosl 
noi diritti fcudali degli antichi Conti di Cameringen, e guadagnarono con 
questo trattato molti privilegi e diritti signorili che durarono in parte 
sino al 1803 in cui furono distrutte le ultime vestigic del feudalismo (3). 

Fra gli ascendenti dei Plante che esercitarono nell’ Engadina i 
diritti summenzionati, ci si presenta in primo luogo un Corrado il cui 
nome sarebbe stato obliato, come quello de’suoi antenati,senza il prezioso 
documenfo d’ investiura dell’ Engadina superiore che fortunatamente si 
conserva a Zutz. Fu nel 1139 che egli ottenne in feudo dal Vescovo di 
Coira, Corrado eonte di Riberac, l’amministrazione dell’ Alta Engadina 
che i fratelli Dedalrico e Adalberto conti di Cameringen avevano venduto 
lo stesso anno alla Chiesa di Coira. 

Quindi, nel 1193, noi troviamo un Rodolfo de Planta, detto di 
Castelmur,in possesso del castello e della signoria vescovile diReams(4). 

Nel 1252 un altro Corrado fu investito dal Vescovo Bertoldo del 
diritto di pedaggio che era stato elargito del Vescovo Volcardo. 

(1) Raetcis — Canto V. 

(2) Lemnius — Racteis — V — Eichhorn — Episcopatus Curiensis. 

(3) Consistendo i suddetti privilegi nei diritti di regalia, come le miniere, la caccia e la pesca, uniti alla 
giusdizione constituivano una completa sovranitä. Si puo quindi asserire che i Planta come successori dei Conti 
di Camertingen, ed i Conti di Matsch, ossia i Venosta, fin da quel tempo esercitarono quasi csclusivamente i 
diritto sovrani in questa parte delle Alpi Retiche. 

. (4) Sprecher — Pallas Raetica — Lib. II. 


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264 


Andrea I de Planta fu investito dal suddetto Volcardo il 14 Gen. 1244 
del Beneßcium cancellarice della contea dell’Alta Engadina, e dal Vescovo 
Enrico ricevü nel 1271 la sanzione dei diritti di pedaggio. Quattro anni 
piü tardi (1275) gli fu riconfermato il fcudo dell’ amministrazione della 
valle suddetta. 

Nel passare in rassegna i succitati individui della famiglia Planta, 
noi abbiamo dovuto tenere l’ordine cronologico perchü non ci risultava 
bastantemente provata la loro filiazione fino ad Andrea II di cui siamo 
per rigionare, e dal quäle si diparte indubitata la discendenza che giunge 
fino ai nostri giorni e che in piü rami fiorisce in vari paesi dell’ Europa. 

Andrea II de Planta, probabilmente figlio di Andrea I, recevette in 
feudo perpetuo dal Vescovo Federico e dal Capitolo di Coira per sü e 
suoi discendenti legittimi il lago di San-Maurizio e quello di Statz, non 
che 1’ acqua Sala che corre dal Lago superiore nell’ inferiore di Seilg 
con tutti i diritti ad essi inereriti. Piü tardi, e precisamente nel 1295 
ricevette in feuda dal Vescovo Bertoldo di Coira l’Alta Engadina con 
diritto d’ipoteca, mediante lo sborso di 1040 marchi d’argento, e col 
diritto di poter rinunciare il feudo a favore di alcuno appartenente agli 
altri rami dei Planta, la cui sposa derivasse dalla sua propria famiglia 
nel caso che il suo ramo si estinguesse senza lasciar discendenti 
maschi (1). 

Nel 1317 i fratelli Corrado e Federico figli del suddetto Andrea 
riceveddero in feudo da Enrico re di Boemia e di Polonia le miniere di 
argento di Scarl che si estendono dal Ponte S. Martino sino a Pontealto, 
e piü tardi quelle di ferro di Valdern (2). 

Nel 1339 appare un Giovanni de Planta col titolo di Cavaliere 
(Eques auratus) ed un Teodosio in possesso della torre al sud del 
villagio di Ardez. 

Ulrico de Planta figlio di Corrado, nel 1356, riceve da Luigi Mar¬ 
chese di Brandeburgo 1’ investitura del feudo di tutte le miniere d’oro, 
d’ argento e di ferro dal Ponte S. Martino sino al Pontalto. (A suiüre.) 

(1) I relativi documenti csistono nell’Archivio dei Planta. 

(2) Documento datato d’Innsbruck 1322. 


n£crologie 

Nous avons la doulcur d’annoncer ü. nos lecteurs la mort de deux 
collaborateurs dövouös, survenue derniörement: 

Monsieur le Comte George de Soultrait, membre du Comitö national 
pour les travaux histori(]ucs de France, Chateau de Toury (Niövre) et 

Monsieur Frank D’Aulte, avocat, membre de la Sociütü biographique 
et günöalogique de New-York. 




Quelqu’un de nos lecteurs peut-il communiquer ä la Rüdaction les 
Armoiries exactes de 

Gabriel-Philibert de JOUX de BINANT, Comte de Grammont, vivant au 

sifccle passe. 


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JMflHLoraaefs • scrissefs, 

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Pl)lldc e #«HlSÄ7^^p V 


N° 28 


AVRIL 


€fe Journal rst rgcommanflE par le Departement fle l’lnstituction puBIique Ab 1’ÜJtat. 


Notes sur les Armes de quelques familles neuchäteloises. 


POURTALES 



Fig. 309. — Pourtales avant 1750. 

Je ne voulais d’abord quc relever au sujet des armes des Comtes 
de Pourtales un detail chronologique assez ignorö. Mais au für et ft 
mesure que je m’occupais de cette question j’ai 6t6 amenö ft dövelopper 


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_ 266 _ 

d’une maniöre plus gönörale et plus complöte l’histoire möme de ces 
armes oü j’ai cru trouver diverses particularitös dignes de remarque. 

On admet gönöralement que l’augmentation d’armoiries en vertu de 
laquelle la brauche principale de la famille de Pourtalös porte un öcartelö 
avec ecusson sur le tout, l’ensemble timbrö de trois casques et trois 
cimiers, fut simultanöe ä l’ölövation de cettc branche ä la dignitö comtale. 
On va voir que c’est lä. une erreur, lCgöre il est vrai, mais bonne cepen- 
dant h corriger dans une publication höraldique. 

Les armes anciennes que porte aujourd’hui encore la branche 
cadette, telles qu’elles avaient ötö fixöes dans les lettres de noblesse de 
Jörömie Pourtalös, souclie de la famille, signöes par Frödöric II, le 
14 fövrier 1750, entörinöes en Conseil d’Etat, ä Neuchätel, le 28 mai 
möme annöe, sont: coupö, au premier, de gueules au portail ouvert 
d’argent, au second, d’azur au pölican nourrissant ses petits d’argent; 
cimier : un demi-vol senestre d’argent. 





Fig. 310. — Armes de la famille de Pourtales des 1750, encore port6es par la branche cadette. 


Par diplöme impörial autrichien du l* r aoöt 1811, le grand nögociant 
et philanthrope Jacques-Louis de Pourtalös, fils alnö de Jörömie, fut 
agrögö ii l’Ordre Cquestre du Royaume de Boheme avec le titre de 
Chevalier. II possödait entre autres dans ce pays la Sei'gneurie de Tloskaü, 
terre de plus soixante kilomötres carrös et comptant dix mille habitants, 
röpartis en soixante-onze bourgs, villages et hameaux. 

Par le diplöme en question, ses armes furent augmentöes, en forme 
de partition, d’un champ de gueules ä deux chevrons d’argent qui doit 
etre les armes de Tloskaü. Un second casque venait ögalement faire 
face ä l’ancien, avec, pour cimier, un bonnet de gueules chargö de deux 
chevrons d’argent, lambrequins, gueules et argent. 


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267 



Fig. 311. — Armes de Jacques-Louis de Pourtales, 1811. 


En date du 19 mai 1814, de son quartier-gönöral de Paris, lc roi 
Frödöric-Guillaume III conföra h Louis, James et Frödöric de Pourtales, 
tous trois fils de Jacques-Louis, qui venait de mourir et petit-fils de 
Jörömie, le titre höröditairc de Comtes prussiens, pour eux et leurs 
descendants des deux sexes. Deux diplömes idcntiques furent expödiös 
aux deux premiers, Louis et James-Alexandre. Le diplöme du troisiöme, 
Jules-Henry-Charles-Frödörie, ancien aidc-de-camp du maröchal 
Berthier, contenait de plus une clause de reconnaissance du titre de 
Comte frangais ö lui conförö par rcmpereur, malheureusemcnt saus 
indication de la date de cette derniöre faveur, au sujet de laquclle les 
renseignements me manquent. Quant aux armoiries, les trois diplömes, 
loin d’y apporter de changement, portent la confirmation expresse des 
armes ancienncs avec la seule adjonction de la couronne comtale. 

Comme il n’est pas fait mention du diplöme autrichien de 1811 
dont les armoiries augmentöcs ne paraissent pas avoir ötö cnregiströes 
ä Neuchfttel, il faut admettre que ce sont les armes de 1750 dont il est 
ici question. De lä, une incertitude qui occasionna sans doute quelque 
dömarche en vue de faire reconnaitre en Prusse et ä Neuchfttel les 
armes amplifiöes. Ainsi s’expliquerait pourquoi c’est par un diplöme 
spöcial, datö de Berlin le 9 döccmbre 1815 et enregiströ ö NeuchAtel le 
11 mars 1816, que les armes de la branche comtale regurent leur forme 
definitive (voir page suwante). 

Le premier du coupö des anciennes armes figure dösormais en 
öcusson sur le tout. Le second du coupö a fourni le premier et le qua- 
triöme de l’öcartele, tandis que le champ de gueules ä deux chevrons 
d’argent de la partition de 1811 prend place au second et au troisiöme 
de la nouvelle disposition qui, tout en restant composöe des mömes 
ölöments, gagne beaucoup en harmonie et en ampleur. 

En möme temps, un troisiöme casque venait avec un cimier nouveau 
prendre place entre les deux autres. 


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Ici, je eite au sujet des cimiers et des supports, le texte du diplöme, 
pour Computer YArmorial Mandrot, trös incomplet sur tout ce qui n’est 
pas l’öcusson proprement dit: 

« Sur le premier casque, une ailc de pölican öployöe d’argent. 

« Sur le second casque, une aigle eplovee de sable, becquöe d’or, 
portant un joyau d’or au col. 

« Sur le troisiöme casque, un bonnet j>ointu de gueules chargö de 
deux chevrons d’argent et surmontö de trois plumes d’autruche du 
möme. 

« Les lambrequins du premier casque sont argent et azur, ceux du 
second or et sable, ceux du troisieme argent et gueules. 

« Les supports sont deux lions d’or. 

« Au-dessous des armoiries, en lettres d’argent sur un ruban d’azur, 
la devise : « quid non dilectis. » 

On voit ainsi que le cimier du premier casque est le cimier des 
anciennes armes. Celui du second casque est une piöce de concession 
rappelant la Maison royale de Prusse, auteur de l’ölövation nouvelle de 
la famille, mais le joyau d’or au col de l’aigle est une particularitö 
singuliöre dont le sens ne m’est pas clair. Le cimier du troisieme casque 
reproduit le champ et les piöces du second et du troisiöme de l’öcartelö; 
il a 6t6 de mßme empruntö au diplöme autrichien de 1811. 

Les lambrequins or et sable du second casque sont inexplicables. 
On comprendrait argent et sable ä cause de la Maison de Prusse, mais 
l’or a l’air ici d’un point interrogatif. Faudrait-il y voir un rappel ingö- 


•ft 


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269 




n 


nieux et courtois des couleurs du baron de Cliambrier, alors gouverneur 
de l’Etat? ce serait lä une curiositü hüraldique d’une espüce fort rare, 
et il est plus simple de penser que la Chancellerie, sans faire autant de 
frais d’imagination, a simplement donne aux lambrequins les ümaux du 
cimier de sable, becquü, armö et enjoaillti d’or. 

C’est enfin par un excüs de prücision que le diplöme va jusqu’ä 
däterminer la coulour du ruban qui porte la devise. 

Ces belles armes, dont le döveloppement successif ä travers une 
courte p^riode de soixante-cinq ans, est si facile ä suivre, offrent 
plusieurs particularitös interessantes. 

Les premiüres armes, le pdlican seul, que portait Jörümie Pourtalös 
avant son annoblissement etaient probablement purement symboliques; 
mais quand le portail vint s’y joindre, le tout: porta-alis constitua des 
armes parlantes trüs caraettristiques. Avec les eheorons qui sont des 
armes de possession survient un troisiüme 6l6ment purement fbodal et 
dont la ressemblance avec les chevrons de Neuchätel est toute fortuite. 

Enfin, Vaiyle eomme eimi(*r du second casque est une piücc de 
concession qui complüte cette sörie de beaux morceaux heraldiques oü 
on peut regretter seulement, au point de vue neuchätelois, que rien ne 
rappelle la baronie de Gorgier. II est vrai que ceci ne pourrait conccrner 
que les descendants du Comte James-Alexandre, auquel Gorgier fut 
inföodö en 1814; d’ailleurs, les armes de possession n’ont guere 6t6 en 
usage ä Neuchätel, ni les Bonstetten, ni les de Buren, ni les Sandoz- 
Travers n’ont tent<; d’augmenter leurs armes dans ce sens. 


La famille de Pourtalüs n’a plus que quelques reprösentants ä 
Neuchätel et les divers rameaux issus des trois früres dont il a üt6 
question dans cet article ont jete des racines nouvelles en plusieurs pays, 
notamment en Allcmagne et en France. Il n’ötait pas sans intürüt de 
voir comment cette maison qui s’est 6lev6e d’une fagon si rapide et si 
brillante jusqu’aux premiers rangs de l’aristocratie europöenne garde 
dans ses armoiries un Souvenir parlant des phases successives de son 
histoire et permet d’embrasser d’un coup d’oeil un dbveloppement dont 
l’btude est difficile et incertaine lä oü il a demandü des siücles pour 
s’accomplir. 

Notons encore que les sceaux de la Seigneurie de Gorgier des 
1816 reproduisent le type authentique des armes complütes ci-dessus. 
On voit aussi ces armes en divers endroits du chäteau de Gorgier ainsi 
que sur la fa^ade de trois des beaux hötels ölevös ä Neuchätel par cette 
famille. Toutefois, l’une de ces trois maisons ayant encore bt6 ödifiöe 
par Jacques-Louis de Pourtalüs, les armes qui en dücorent le fronton 
doivent y avoir 6t6 sculptöes postörieurement. 

Jean de Pury. 


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* 


270 


M 


LES VERRIERES DU MOYEN-AGE 

DB 

(^uricfi) et 5e ^tcin-am-^ein (^c^af^ouse) 

par M. F.-W. BOREL. 


Les amis des arts et de Pantiquit6 qui visitaient la Suisse il y a 
cinquante ans peuvent parier des tr6sors alors en possession de parti- 
culiers ou de corporations et que Ton etait admis ä voir. 

Dans les chäteaux et les habitations des villes, les salles des mai- 
sons de commune, corporations et de tir, partout il existait des preuves 
du goüt artistique de nos ancßtres. 

La plus grande partie de ces oeuvres ont disparu. Ce qui a surv6cu 
dans les mains de possesscurs intelligents, a 6tö vendu et se trouve ä 
l’6tranger. D’autres objets ont 6t6 dötruits, ou ont p6ri faute de soin. 

Les verri^res armoriöes, une sp6cialit6 de l’art suisse, sont en grand 
nombre dans les collections de PAllemagne, oü elles ont 6t6 vendues 
depuis dix ou vingt ans. Ce qui nous reste n’est qu’une faible partie de 
ce qui existait autrefois en Suisse. 

On peut se r^jouir de la pi6t6 des gönbrations nouvelles ä P^gard 
de cet höritage des ancötres, tant ä Stein-am-Rhein qu’ii Unterstamm¬ 
heim. Dans la petite ville sclmffliousoise, il a 6t6 döcidö que les trente- 
deux verrteres qui y existent ne pourront 6tre ali6n6es. A Stammheim, 
la commune bourgeoise a döpens6 2,700 francs pour la restauration des 
vingt-six verri^res qui de temps immömorial döcorent les fenßtres de la 
salle communale. 

Ce travail a exöcutö avec intelligence en 1876 par M. Wehrli, 
de Zürich, peintre sur verre. 

La plupart de ces verriöres sont des fondations de gentilshommes 
et de proprictaires voisins, d’employös et de baillis des seigneuries 
adjacentes, des villes voisines (Frauenfeld, Diessenhofen, Schaffhouse 
et des villages de Wagenhausen et Waltalingen. En 1593 et 1640, 
PEtat de Zürich a livrö son öcusson ä la commune de Stammheim 
(n # * 9 et 10). 

La plus ancienne verriöre porte ladate de 1531,1a plus r^cente 16??. 

Le contcnu est höraldique; le centre de la verri^re contient 
Parmoirie, supportöe en gtfnöral par des figures humaines, lansquenets, 
ou guerriers; quelquefois, le mari et la femme sont peints en regard Pun 
de Pautre, le premier en armes, la seconde offrant une coupe de vin ä 
son mari. 

Plusieurs sont des öcussons de socibtös, reprösentant un repas des 
sociötaires et tout auiour les armoiries et les noms de ceux-ci, avec des 
numöros correspondants. L’architecture qui y est peinte porte le carac- 
t6re de la Renaissance, nalf et fort dans les anciennes fenötres, tournant 
au baroquc dans les plus rbcentes. La mieux rßussie est celle dat6e de 
1531, avec les armoiries de Diessenhofen; eile rappelle complötement 
les dessins de Hans Holbein, le jeune, de Bäle. 


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I. STAMMHEIM. 

N° 1. Verriöre de sociötö sans date, pareille au n # 3 jusque dans 
les plus lögers dötails. Dans le haut, Teil abattant la pomme sur la töte 
de son fils. La scöne se passe dans un paysage et les difförents öpisodes 
de la lögende de Teil y sont reprösentös. Les öcussons au pied de la 
verriöre sont en partie modernes. 

N° 2. Verriöre de 1625. Au-dessus l’inscription Rudolf Zeller, 
Schryber und Fendrich (banneret). Sous des pilliers en ligne droite une 
sociötö mange et boit ä une table carröe. Un page sert ä boire, ä droite 
sont ä l’avant-scöne des tambours et fifres en costumes aux couleurs de 
l’Etat de Zürich. En haut et en bas sont les armoiries des conviös. 

N° 3. Verriöre de sociötö de 1635. Möme composition. Au haut, au 
lieu d’armoiries l’histoire de Judith, ä gauche, la döcollation d’Holo- 
pherne, ä droite, le camp de Böthulie oü dorment des guerriers. 

N° 4. Verriöre de sociötö de 1580. Entourös d’une couronne 
d’öcussons armoriös, les compagnons siögent ä table en prösence d’un 
tambour et d’un fifre. Chacun d’eux porte un numöro röpötö sur son 
öcusson. 

Au-dessus cinq vers en vieux allemand : 

Zwölff Burger und getröwe Fründ 
Die wir allhier mit Nammen sind 
Hand zur Gedechtnuss gutter Ehren 
Disen Schild hieher thun verehren 
Gott wöl uns Frid und Sägen bschehren. 

Sur un tormeau, est assis Bacchus ivre; ä gauche, un homme priant, 
vis-ä-vis une paire d’öpoux, devant laquelle joue un violon de basse, 
avec les vers : 

Allzeit trurig ist beschwerlich 
Allzeit frölich ist gefehrlich 
Allzeit fromm und redlich 
Das ist recht und ehrlich. 

Au pied de la verriöre, l’inscription moderne: Die Gsellschaft zu 
Stammheim. Fortement restaurö. 

N° 5. Verriöre de sociötö de 1570. Neuf compagnons sont fi table, 
sous un portique, servis par un page. Noms et armoiries des sociötaires. 
A gauche, un porc est bouchoyö. A droite, une piöce n’appartenant pas 
ä la verriöre dans l’origine. 

N° 6. Die Gmand zu Walttenlingen, 1570. Ecusson de la Commune 
de Waltalingen (Zürich), supportö par un Chevalier etun lansquenet sur 
fond rouge, avec cordons noirs. Au sommet, est peint un attelage de 
quatre boeufs tirant une charrue. Travail grossier. (Armes: un soc de 
charrue d’azur sur fond d’argent). 

N° 7. Verriöre avec armoiries de l’Etat de Schaffhouse, 1549. Deux 
öcussons en regard Tun de l’autre, avec les armes de l’Empire d’Alle- 
magne entre les deux (l’aigle de sable ä deux tötes sur fond d’or). Les 
Supports sont des lansquenets; Tun porte la banniöre de Schaffhouse et 
un morgenstern, l’autre est armö d’une hallebarde. Portiques richement 
döcorös, avec des gönies armös. Dans les angles: 1° Virgile (Contes de 
Boccace?) suspendu dans une corbeille ä mi-hauteur de la maison de 
son ami infidöle et exposö aux moqueries des passants; 2® la punition 


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sa- 


* 


de la belle, expostfe nue sur un echafaud en Hammes. Style renais- i 
sance. 

N a 8. M. Curat Luchsinger, Schaffner des Gotzhus Stein (Couvent I 
de benedictins de St-Georges), 1533. Inseription röparöe. I 

N° 9. Verriere ronde de 1640 avee les £cussons des bailliages \ 
zuricois, — 31 en nonibre — et les armes de l’Empire soutenues par 
des lions. Ceux-ci forment un ccrole tout autour de la verriere. Au pied 
de la pi6ce moyenne sont peints les öcussons des seigneuries de Wein- 
felden, Sax et Pfyn, acquises par Zürich, la premiere et la derniöre en 
1614, et Sax en i615. 

N° 10. Verriere ronde de 1533 avec les öcussons des bailliages j 
zuricois (27) et les armes de l’Empire sur lesquelles deux lions tiennent ] 
la couronne. 1 


N° 11. Verriere avec l’inscription : Johannes Stumpf, pfarherr zu 
Stammheim, 1543. Elle contient le portrait du titulaire, et trois armoiries, 
de Stumpf, de sa femme Regula Brennwald et de sa seconde femme, 
dont le nom est inconnu (une Ctoile d’or en champ d’azur). Plus bas, 
l’inscription : Jusqu’ä quand boiterez-cous des deux rotes ? Si c’est le 
Seigneur Dieu, suirez-le, si c’est Baal, suicez-le ! (Elie, le prophöte est 
reprösente sacrifiant et entourö du peuplc, d’un cötö; de l’autre, les 
pr6tres de Baal, aussi sacrifiant.) 

Stumpf, auteur d’une chronique cölöbre, est nö en 1500 k Bruchsal, 
6tait Jolmnnite k Bubikon en 1522, passa la R('forme et devint pasteur. 
De 1543 k 1562, il precha k Stammheim. II mourut ii Zürich en 1566. 
Stumpf fut mariö trois fois; 1° en 1529, avec Regula Brennwald, fille 
du chroniqueur et dernier prövöt d’Embrach (Zürich). Elle mourut le 
6 fevrier 1561; 2° la mftme annöe, avec Marguerite f, qui mourut tot 
aprös; 3° enfin, le 9 janvier 1563 avec Barbara Ruff. La verriöre ne 
contient pas l’armoirie de latroisi^me femme. Ce fut peut-etre un cadeau 
de noccs. 

N° 12. Verriöre. Hans Cunratt Bunian disser Zytt Dachen des 
Steiner Capitels (Schaffhouse), und Pfarer zu Stammheim , und Margreta 
Brennwaldin sin Egemahel sälig. Anno D. 1610. Inscription au pied de 
la verriöre sur fond blanc. A eötö, deux tablettes, ä gauche : Opera 
carnis. Offenbar sind die Werck des Fleischsgala 5 Cap; ä droite : 
Wenn die Lust empfangen , gebäret sie die Sünde. 

Le centre, entourö de piliers renferme sur fond bleu les armes du 
Stift S. Georges ä Stein-am-Rhein et les deux armoiries de cette ville, 
surmontees des armes de l’Empire et de la couronne. Les soutiens sont 
un bourgeois et un lansquenet. 

Au-dessous, l’histoire de M. Popilius Lacnas, envoyö du S6nat de 
Rome, et du roi de Syrie, Antiochus Epiphane (Lioius XLV, 12, histoire 
romaine). 

N° 13. Armes de la ville de Diessenhofen (Thurgovie), Anno D. 
1531. Dessin en style de la Renaissance, attribuö ä Holbein. Cadre et 
figures superbes, deux lansquenets soutiennent 1’armoirie. 

N° 14. Armes de Frauenfeld (Thurgovie). Ecusson sur un fond 
violet, gardö par deux sauvages (Wilden Männern), k longues barbes, 
arm^s de massues jaunes. Table avec la date de 1533. Anges avec 
trompettes et fifres. (A suicre.) 


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JWBIrlCte 


N° 20 


1880 


MAI 


6e Journal est rcrammantlc par le Departement ile l’lnstrurtinn pnfiliqne ile l'Dtal. 


SOCIBTE SUISSE 

pour la Conservation de Monuments historiques et nationaux. 

Ln Sociötö suisse pour ln Conservation de monuments historiques 
nationaux a tenu sn dcrntere nssemblöe genörale n Mornt, le 13 sep- 
tembre 1888 ; ses membres ont re^u, il y n quelque temps, le proces- 
verbnl de cette röunion et je me permets d’en fnire quelques extrnits 
pour les lecteurs des Ar chic es hdrcildiques. La Societe n un but excellent 
et peut. etre appeke d’un moment ii l’nutre ä restaurcr ou au moins 
subventionner la restauration de monutnents nouchittelois et nous som- 
mes fort ötonnes que l’effectif de ses membres neuch;\telois soit si 
peu considörable; dans un canton oü cliacun se targuc de s’oecuper 
d’histoire, des oeuvres dans le gen re de celle entreprise par la Socktö 
devraient trouver plus d’appui et plus d’enthousiasme. 

« A la suite de motions faites dans l’Assemblöe föderale par 
MM. Voegelin de Zürich, Muheim d’Uri, tous deux aujourd’hui membres 
de votre Comit6, dit le rapporteur, ainsi que par M. Rusch d’Appenzell, 
la Confedöration a döcidö de s’intöresser directement ii la Conservation 
des antiquites historiques et artistiquos du pays. Par arrötö föderal du 
30 juin 1886, et par le röglement d’exöcution de cet arrßtö du 25 fevrier 

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1887, une commission föderale pour la Conservation des antiquitös 
suisses a ötö instituöe. Elle dispose, sous le contröle du Conseil födöral, 
d’unc somme de 50,000 francs portöe au budget de la Confödöration. 
Or le Conseil föderal, au lieu de nominer directement cette commission, 
a fait riionneur notre Sociötö de reconnaitre, pour une pöriode de 
trois ans, laquelle pourra et re indöfinitivement prolongöe, votre Comite 
comme commission föderale cliargöe de veiller h la Conservation des 
antiquitös suisses. II vous a ainsi dölöguö la nomination de la commis¬ 
sion. C’est une marque de confiance qu’il nous a donnöe, dont nous 
devons lui etre reconnaissants et dont votre Comitö devra toujours 
s’efforcer de se rendre digne. » 

On voit par ces quelques lignes de quelle importance se trouve ötre 
le but de la Sociötö; dans le meine rapport, je dötacbe encore les mots 
suivants, relatifs au musöe national dont on parle tant: 

« L’idöe de la fondation d’un musöe national a sans doute rencontrö 
de l’opposition dans le public. Meine dans le sein de notre commission 
eile n’a pas ötö accucillie sans soulever quelques objections. On a 
observc que nos Souvenirs historiques ne sc relient pas entre eux. 
Chaque canton a les siens et ils ne forment pas un ensemble qui per- 
mette de les röunir d’une maniere rationnelle. 

« Beaucoup de personnes croient donc qu’il serait pröferable de 
favoriser le developpement des musöes cantonaux ou möme locaux et 
qu’un musöe central n’est pas une nöcessitö. Cependant votre comitö en 
grande majoritö croit que le moment est venu de former une collection 
liistorique nationale, tout en permcttant aux eollections locales non 
seulernent de subsister, mais de continuer a se dövelopper. Le public en 
gönöral parait aussi etre de cet avis et l’opposition qui a pu ötre faite au 
projet s’efface devant un certain enthousiasme qui s’est manifestö en sa 
faveur. » 

Je voudrais pouvoir citer bien d’autres passages de ce rapport si 
sörieux et si substantiell je me bornerai ä mentionner les oeuvres 
auxquelles la Sociötö a contribuö depuis sa fondation : 

Achats : Cinq vitraux repröscntant l’Agnus Dei, l’evöque de 
St-Wolfgant, l’inscription Munus beati Rhenani, les armes d’Unterwald 
et celles de la famille de Hertenstein; un tröpied romain en bronze. 

Restaurations (subventionnöes par la Sociötö) des vitraux de 
l’öglise d’Affelwangen (Thurgovie), des fresques de la fayade de la 
maison dite l’Aigle blanc, ä Stein sur le Rhin, de la chapelle de 
St-Georges ii Bonaduz (Grisons) et placement dans l’öglise de Carona 
(Tessin) de bas reliefs en marbre du moyen-dge; plus une somme de 
fr. 100 i’i la Sociötö de la Salle des Chevaliers, ii Burgdorf. 

La Sociötö compte environ quatre Cents membres dont quatre seu- 
lement ä Neuchätcl, ce qui est dörisoire. Les hommes qui ont fondö cette 
sociötö ont bien möritö du pays tout entier. Dans toutes les localitös 
suisses qu’on aime si souvent ä citer, l’art et l’histoire se tendent 
aujourd’hui la main; en nous occupant d’histoire, nous tömoignons du 
culte que nous professons pour le passö; « or le passö, c’est ce qui a 
fait la patrie », ajoute en terminant le rapporteur, « et, s’il s’ötablit de 
nouveaux liens entre ceux qui aiment ä l’ötudier, ce ne sera pas sans 
profit pour l’avenir de notre pays. » — Souhaitons que la prochaine 


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id- 275 - 

röunion compte un plus grund nombre de Neuchätelois cjui, ne se payant 
pas de niots, prouveront leur reconnaissance ä ceux qui tiennent haut 
6lev6 le drapeau de l’histoire en Suisse. 

Maurice Tripkt. 



Fig. 313- 


NEKROLOG 


Am 11. Februar dieses Jahres ist ein Mann aus dem Kreise der 
Lebenden geschieden, der, wenn auch nicht Mitarbeiter dieses Blattes, 
es doch wie wenige verdient, dass in einer Zeitschrift für schweizerische 
Heraldik seiner gedacht werde. 

Benedikt[ SReyep-Kraus 

wurde am 28. Mai 1813 zu Basel im ehemaligen Zunftlmuse der 
Schürer, Maler und Sattler geboren als ein Spross der alten Basler 
Familie der Meyer zum Hirzen. Seine Eltern waren Herr Christoph 
Meyer, Zuckerbäcker, und Frau Dorothea, geborne Jücklin. Seine 
Studien machte der junge Basler natürlich in seiner Vaterstadt, wo er 
am 5. Juli 1833 an der philosophischen Facultüt immatriculiert wurde. 
Als Student hat er auch jene Wirren zwischen der Stadt und den 
« Landschäftlern » miterlebt, welch letzern er als Stadtbaslcr und als 
Kunst- und Altertumsfreund den Verkauf der goldenen Altartafel nach 
Paris sein Leben lang nicht verzeihen konnte. 

Meyer war stets stolz darauf, civis academicus der Basler alma 
mater gewesen zu sein, eine Eigenschaft, der er es auch verdankte, 
dass er später Zunftschreiber der akademischen Zunft wurde. Immerhin 
nahm er, als sich eine günstige Gelegenheit bot, eine Stelle an der 
Primarschule an. Ueber vierzig Jahre lang hat er als Lehrer mit 
grossem Eifer, Geschick und Erfolg gewirkt und ist erst 1883 in den 
wohlverdienten Ruhestand getreten, nachdem ihm schon früher eine 
Anzahl Stunden abgenommen worden waren. 

Die Zeit, welche die Erfüllung seiner Berufspflichten ihm übrig 
liess, hat Meyer nicht wie manche seiner Berufsgenossen darauf ver- 




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] wandt, eine politische Rolle zu spielen. Denn, wenn er auch in politischen 
und religiösen Fragen seine ganz bestimmte Ansicht und Ueberzeugung 
hatte und daraus kein Hehl machte, so lag ihm doch bei seiner 
Bescheidenheit alles politische Streben fern. Eine um so grössere und 
! gesegneten' Tätigkeit entfaltete er im Stillen. Lange Zeit verwaltete er 
j die, von der « gemeinnützigen Gesellschaft » gegründete « Bürger- und 
Jugendbibliothek » und erteilte etwa 15 Jahre lang an drei Abenden 
Unterricht an der von derselben Gesellschaft geleiteten Repetierschule. 
Ferner stand er bis zu seinem Tode mit grösster Gewissenhaftigkeit 
der vaterländischen Bibliothek vor. 

Wer würde glauben, dass neben all dieser anstrengenden Tätigkeit 
noch Zeit übrig geblieben wäre zur Pflege der Wissenschaft? Und 
doch hat Meyer auch darin Grosses geleistet. Es erklärt sich dies nur 
daraus, dass für ihn wissenchaftliehe Arbeit eine Erholung, ein Bedürfnis 
war. Keinen Augenblick liess er unbenutzt verstreichen. Sehen wir 
davon ab, dass Meyer dem schweizerischen Idiotikon eine reiche Menge 
interessanten Materials geliefert hat, so ist es vor allem die Geschichte, 
deren Pflege und Studium er sich zuwandte. Ganz besonders besehäf- 
tiirte er sich mit der Geschichte seiner Vaterstadt und ihrer Denkmäler, 
für welche er reiches Material sammelte; aber auch für schweizerische 
und allgemeine Geschichte besass er ein lebhaftes Interesse. Allein 
während diese Beschäftigung mehr receptiv war, hat er in zwei histo¬ 
rischen Hülfswissensehaften productiv mitgearbeitet, in der Portrait- 
kunde und der Heraldik. 

Schon in seiner Studentenzeit sammelte Meyer mit Vorliebe 
Portraite berühmter Persönlichkeiten. So enstand nach und nach eine 
Sammlung, welche jetzt über 50,000 Stück zählt und von ihrem Urheber 
der Universitätsbibliothek geschenkt wurde, wo sie seither aufgestellt 
ist. Sie enthält Bildnisse berühmter Schweizer und Ausländer, begleitet 
von kürzern oder längern biographischen Notizen, und ist für die 
Portraitkunde und die Geschichte sehr wertvoll. 

Erst aus einer spätem Zeit stammt die Neigung zur Heraldik, um 
deren Förderung und Pflege sich der Verstorbene ausserordentliche 
Verdienste erworben hat. Seine Tätigkett auf diesem Gebiete allein 
würde ihm die dankbare Erinnerung der Nachwelt gesichert haben. 

Heraldik und Sphragistik haben überhaupt in der Meyerschen 
Familie begeisterte und eifrige Anhänger gefunden. Dass Meyers 
älterer Bruder, Dr. Remigius Meyer-Liechtenhan (geb. 1801, gest. 1879) 
ein sehr kenntnisreicher und tüchtiger Historiker war, ist wohl allgemein 
bekannt, weniger vielleicht, dass die Sphragistik an ihm einen ebenso 
eifrigen als sachverständigen Förderer gefunden hat. Er besass eine 
ausserordentlich schöne und grosse Siegelsammlung, welche nach 
seinem Tode von seinem Bruder der « Mittelalterlichen Sammlung » 
geschenkt wurde. Allein Dr. Meyer hat seine Materialien auch zu 
verarbeiten gewusst, wie u. a. ein trefflicher Vortrag über die Siegel, 
ihren Wert für Geschichte, Altertumskunde und Kunst u. s. w. beweist, 
den er einst als Einleitung zur Besichtigung seiner Sammlung hielt, und 
wovon mir die Güte seines Bruders eine Abschrift verschafft hat. Sodann 
hat ein Neffe des soeben Genannten, ein, leider seinem Vater im Tode 
vorangegangener Sohn Benedikt Meyers, es im Abformen und Herstellen 
von Siegeln zu grosser Fertigkeit gebracht, wovon jetzt noch zahlreiche 
prachtvolle Abdrücke in Blei und Siegellack mit Zinnober und Vergol- 

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düng ein glänzendes Zcugniss ablegen. Seine Sammlung zusammen 
mit andern Collectionen wurde nach dem Hinschiede des Sohnes vom 
Vater dem Staatsarchiv Basel geschenkt und bildet den Kern der 
dortigen Sammlung. 

Meyer seihst stand der Siegelkunde ferner; dass er freilich ihren 
Wert für die Heraldik nicht unterschätzte, beweist eine sehr schöne 
Sammlung der Siegel der Basler Bürgerschaft, welche er für sein unten 
zu erwähnendes Wappenbuch angelegt und nach Vollendung desselben 
mir geschenkt hat. Aber seine Hauptliebhaberei war das Sammeln und 
Malen von Wappen. Da er jeden freien Augenblick dafür verwandte, 
hat er ein sehr reiches Material zusammengebracht. Die erste Arbeit 
dieser Art, welche etwa in’s Jahr 1800 fällt, war eine Sammlung der 
Wappen der XIII alten Orte, der Zugewandten und der Landvogteien, 
zu welchen später eine solche der neuern Kantone hinzugekommen ist. 
Meyer hatte an dieser Beschäftigung eine solche Freude, dass er die¬ 
selbe fortsetzte. Folgende Sammlungen vom ihm selbst gezeichneter 
und gemalter Wappen haben sich in seinem Nachlasse gefunden. 

1. Wappen der Basler Zünfte und Gesellschaften; 

2. Wappen der Städte und Vogteien des ehemaligen Bistums 

Basel. 

3. Wappen der bischöflich baselschen Städte und Orte im Eisass. 

4. Wappen der bischöflich baselschen Edcln und Lehensträger. 

5. Wappen Fremder, die in Basler Kirchen begraben sind (wohl 

meist aus der Zeit des Conzils). 

6. Wappen der Nachbarstaaten der Schweiz. 

7. Wappen der Bischöfe von Basel. 

Von diesen Sammlungen sind die erste und ein Teil der zweiten 
als Anhang zum Wappenbuche veröffentlicht worden; im übrigen war 
keine von ihnen, trotzdem sie sehr sorgfältig ausgeführt sind, für die 
Oeffentlichkeit bestimmt. Sie sollten lediglich den Studien und dem 
Vergnügen ihres Urhebers dienen und denjenigen, welchen er sie 
mitteilte. Mit dem letztem war er nicht karg; weit entfernt, seine Schätze 
ängstlich zu hüten, damit nicht ein anderer daraus Nutzen ziehe, hat 
er stets jedem, der bei ihm Belehrung suchte, mit grösster Bereitwillig¬ 
keit und Uneigenützigkeit seine Sammlungen und Kenntnisse zur 
Verfügung gestellt. Er selbst hatte eine gewisse Scheu vor schriftstel¬ 
lerischer Tätigkeit. Daraus erklärt es sich, dass wir von ihm keine 
einzige Abhandlung über Heraldik besitzen, obschon er zur Veröffent¬ 
lichung einer solchen sehr wohl befähigt gewesen wäre; denn er 
beherrschte die theoretische Heraldik nicht minder als die praktische. 
Ein einziges Mal hat er für seine Wissenschaft eine Lanze gebrochen 
und gegen die Unwissenheit gekämpft, welche in heraldischen Fragen 
oft selbst da herrscht, wo man etwas Besseres erwarten dürfte und 
sollte. Als nämlich im Jahre 1872 das neue St. Jakobsdenkmal aufgestellt 
wurde, und darauf das Neuenburger Wappen in der Gestalt erschien, 
wie es 1848 angenommen worden war, protestierte Meyer in einem 
Eingesandt der « Basler Nachrichten » vom 26. August entschieden 
gegen diesen Anachronismus. Ob wohl Albert von Tissot mit seiner 
bande joyeuse et advenante von 50 Neuenburgern im Jahre 1444 unter 
diesem Ehrenzeichen (?) in dem Heldenkampfe an der Birs sein Leben 
geopfert habe. Gegen das neue Wappen selbst, das ja jedem Heraldiker 


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ein Dorn im Auge ist, besonders wenn man bedenkt, wie schön und 
edel das alte war, hat Meyer sich in jenen Zeilen nicht gewendet, um 
seinen Protest weniger verletzend zu machen; um so eifriger pflegte er 
es bei andern Gelegenheiten zu tun. Aber ungeachtet dieser Mässigung 
blieb seine Einsprache erfolglos, und jetzt noch ist auf dem im übrigen 
so schönen Denkmale, das Wappen von 1848 als Abzeichen der im 
Jahre 1444 gefallenen Neuenburger zu sehen. 

Doch ein Werk verdankt immerhin Meyer seinen Ursprung, das 
seinem Verfasser für alle Zeiten einen ehrenvollen Platz unter den 
Schweizer Heraldikern sichern wird, das Wappenbuch der Stadt Basel. 
Auch zur Veröffentlichung dieser Arbeit hätte sich der Verfasser kaum 
entschlossen, wäre er nicht glücklicherweise von aussen dazu gedrängt 
worden. Die ältern, kleinern Wappenbücher von Lutz und Kuli 
genügten längst nicht mehr. So kam denn eine grosse lithographische 
Anstalt der Schweiz auf den Gedanken, ein Wappenbuch von Basel 
herauszugeben. Zuerst wurde Meyer nur um Unterstützung aus seinem 
Materiale gebeten. Er hatte nämlich ausser den obengenannten Samm¬ 
lungen seit den siebziger Jahren auch eine solche von Basler Familien¬ 
wappen anzulegen begonnen. Meyer sagte seine Mitwirkung zu, aber bald 
zeigte es sich, dass er selbst die ganze Arbeit übernehmen sollte, was 
dann auch geschah. Aus Wappenbüchern, namentlich aus dem im 
Staatsarchiv zu Basel befindlichen des Malers Conrad Schnitt — Meyer 
hatte daraus schon früher auch die Wappen der bei Sempach gefal¬ 
lenen Edelleute copiert — aus gemalten Scheiben, aus Siegeln und 
Denkmälern in Kirchen, Kreuzgängen, Gottesäckern und andern öffent¬ 
lichen und privaten Gebäuden und Anlagen, wurde das Material 
zusammengesucht. Darnach erfolgte die Herstellung der Originale, 
welche nun nach letztwilliger Verfügung ihres Schöpfers an das Basler 
Staatsarchiv fallen. Im Jahre 1880 erschien die erste, auf Weihnachten 
1883 die letzte Lieferung. « H'eute, wo mit den äussern Denkmälern der 
Vergangenheit so manche alte Sitte fällt, das Alte unaufhaltsam dem 
Neuen, weichen muss, heute, sagt der Verfasser in seiner Vorrede, gilt 
es, den Sinn und die Liebe für die Geschichte der Vaterstadt aufrecht zu 
erhalten. Und wahrlich, Basel darf sich einer reichen Vergangenheit 
erfreuen. Seine Bürger haben Grosses auf allen Gebieten menschlichen 
Wissens und Könnens geleistet. Ein Wappenbuch aber registrirt 
gewissermassen die Summe der Bürger, welche zu dem, was war und 
ist, das Ihrige beigetragen haben; es erzählt durch Bilder die Geschichte 
einer Stadt in beredter Weise «. Diesem historischen Zwecke entsprach 
die Art und Weise, wie Meyer bei der Auswahl des Stoffes vorgieng. 
Nahm er auch im allgemeinen den Stand der Bürgerschaft um’s 
Jahr 1848 als massgebend an, so räumte er doch nicht minder den 
Wappen der damals schon ausgestorbenen Basler Geschlechter einen 
Platz in seinem Werke ein, sofern diese der Geschichte angehören. Die 
Sorgfalt und die Genauigkeit, mit welcher Meyer diesen, gewiss sehr 
richtigen Grundsatz durchführte, und welche auch in der Zeichnung 
der Wappen zur Geltung kam, verleiht seinem Werke einen dauernden 
und hohen Wert. In der Tat ist die Anerkennung nicht ausgeblieben; 
die Basler Bürgerschaft, die sich stets durch ihren historischen Sinn 
ausgezeichnet hat, wusste das Werk ihres Angehörigen zu schätzen. 
Meyer selbst aber wurde infolge dessen noch mehr, als es früher schon der 
Fall war, als Autorität in Wappensachen betrachtet und um Rat gefragt; 


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ich errinnere mich noch sehr wohl, wie er auf einem Spaziergange, den 
er vor einigen Jahren mit mir durch seine Vaterstadt machte, nicht 
weniger als dreimal an einem Nachmittage in Wappenangelegenheiten 
zu Rate gezogen wurde. 

Mit seinen heraldischen Studien und der Acufnung der Portrait- 
sammlung war Meyer noch in höherem Masse als früher beschäftigt, 
seitdem sein Rücktritt und die Vollendung des Wappenbuches im 
Jahre 1883 ihm mehr Müsse gaben. Wie ihm bis zu seinem Lebensende 
eine wahrhaft jugendliche Frische und Lebendigkeit des Geistes und 
eine grosse körperliche Rüstigkeit geblieben ist, so hat ihn auch seine 
Arbeitslust und Arbeitskraft keinen Augenblick verlassen. Noch in den 
letzten Wochen vor seinem Tode hat er, «der alte Freund der Heraldik », 
wie er sich in einem Briefe vom 21. Januar dieses Jahres nannte, die 
Wappen des Basler Lehensadels aus dem Karlsruher Lchensbuche 
copiert. Da rief ihn mitten aus seinem fröhlichem Wirken die Hand 
eines Höhern in’s besser«* Jenseits. Was er seiner Gattin, mit welcher 
er in glücklichster Ehe lebte, was er seinen Kindern gewesen ist, wer 
wollte das in Worten ausdrücken? Aber auch allen andern, die das 
Glück hatten, ihm näher zu stehen, wird er um seines Seelenadels, 
seiner gesunden Fröhlichkeit, seiner selbstvergesscnden Liebe und 
Bescheidenheit, seiner ungeheuchelten Güte und Freundschaft willen 
unvergesslich bleiben. Er ruhe in Frieden! G.-U. St. 



Fig. 314. 


BIBLIOGRAPHIE 


Geschichte der Heraldik von Gust. A. Seyler, Bibliothekar im Kgl. 

Preuss. Ministerium für Handel. — Nürnberg, Bauer und Raspe 

(Emil Küster) Liv. 7 et 8. 

Nous avons eu le plaisir, il y a quelque temps, de signaler ä nos 
lecteurs l’apparition de la sixiöme livraison de cet ouvrage öminent et 
nous allons parier de la suite, deux livraisons de 80 pages. Ce que nous 
avons dit des livraisons pröeödentes peut s’appliquer ä celles-ci; une 


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gründe richesse de materiaux inedits ou inconnus jusqu’ä nos jours, une 
rednction aussi soignee qu’ingenieuse assurent ä Fouvrage de M. Seyler 
une des premieres plaees dans la litterature heraldique eontemporaine. 
L’auteur a mis beaueoup de zde h fouiller dans la litterature, les clmrtes 
et les documents du XVI® au XVIII® siede et ä reunir tout ec qui peilt 
servir au developpement du blason de eette epoque. On sera peut-etre 
etonne de l’abondanee des details, nmis si Fon considere quc Fon a <i 
faire ä la premiere histoire du blason, on saura gre ii Fauteur d’avoir 
fait une si ample moisson de dücouvertes et des iV*sultats qui. sont le 
fruit de ses Stüdes. II a en effet cree une base solide, point de depart 
pour toutes les recherclies nouvelles. II ne fallt pas oublier non plus <pie 
la foule d’equivoques existant alors dans le domaine du blason est 
impossible ä dissiper saus un expose tres detaille. Cliacun verra facile- 
ment que Fauteur a procede dans son ehoix avee beaueoup de soin et 
en connaissanee de cause. Jetons un rapide coup d’oeil sur le contenu 
des deux livraisons annoncees : 

L’auteur, apres avoir parle de Fadoption illegale des armoiries et 
des titres, traite des dispositions de jurisprudence ä leur egard; il 
cxplique les rapports qui existent entre les armoiries et la propriete 
fonciere, pour parier ensuite des conflits auxquels donnürent lieu ees 
emblemes et des armes de magistrats. La fin de rette partie est con- 
sacree ä In ereation des huitieme et neuviöme dignites electorales, ä la 
violation des armoiries et au droit des enfants illegitimes ou d’une 
condition inferieure. Suit une partie riehement ornee d’illustrations qui 
s’occupent de l’art heraldique de eette epoque. La troisieme partie traite 
de la faveur que rencontrerent les armoiries. Parmi les cliapitres 
suivants, remarquons ceux traitant de Femploi militaire des armoiries, 
soit comme marques de souverainete, (1) soit dans les eglises, soit pour 
les obseques. Des renseignements sur le drapeau feodal, les armoiries 
dans le langage populaire et dans la litterature, ainsi que sur Femploi 
des armes tirö des constellations terminent dignement eette partie; 
en quatriöme lieu Fauteur s’occupe de la Science heraldique et des 
collections d’armoiries. On trouvera lü une savante discussion sur les 
oeuvres de Conrad de Mure, Conrad de Würzbourg et d’autres et sur 
les armoriaux (Weingartner Liederhandschrift, Balduineum, Zürcher 
Wappenrolle, Codex Manesse, Gelre, etc.) Ajoutons encore que la hui¬ 
tieme livraison se termine par Fintroduction d’une histoire de la Science 
heraldique des ses origines jusqu’ü la fin du XVIII® siede. Elle traite 
encore de Bartolus de Saxoferrato, Johannes Rothe et Bartholomeus 
Cassaneus. II nous sera probablement possible de donner sous peu un 
dernier article bibliographique sur les deux livraisons qui clötureront la 
serie dejü parue de ce savant ouvrage. 

G. U. St. 


Zürich, 1889. 


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(i) On trouvera comme annexes k ce «chapitre les documents mt^ressants d’un proces criminel pour cause 
de dlmolition des armes du duc de Brunswick faite a Rüningen en l*an 1600. 


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N° 30 1889 JUIN 

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Ce Journal est rccommanöe par le l)epartcmeot Üc Tlnstriuction pußlique Öe l’ijtat. 


LES REGLES DU BLASON 


A ceux de nos lecteurs qui nous ont demandü qucls ouvrages 
hüraldiques ils devaient consulter ou bien dans quelles publications ils 
pouvaient trouver des motifs tirös du Blason, nous avons surtout indi<ju«A 
le beau livre de M. le Conseiller royal F. Warnecke, ü Berlin : Heral¬ 
disches Handbuch für Freunde der Wappenkunst, sowie für Künstler 
und Gewerbtreibende, bearbeitet von dem Königl. Preuss. Rechnungsrath 
Warnecke (Verlag von Wilhelm Rommel in Frankfurt a. M.). Cette 
oeuvre de maltres est trop connue pour que nous en fassions ici un 
eompte-rendu; le nombre Croissant des editions est plus eloquent que 
tout ce que nous pourrions en dire. L’auteur a eu l’amabilite de nous 
preter quelques-uns des clicbes qui ornent son volume et qui sont düs 
ü la plume autorisüc et si heraldique du pcintre E. Doopler le jeune. 
Nous profitons, en les publiant, de donncr quelques Regles du Blason ; 
les figures ne les rendront que plus intelligibles et serviront en mümc 
temps de modeles et de motifs ü. plusieurs de nos lecteurs. 


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Le dessin N° 13, du XVI' siede, offre l’aspect et les proportions 
normales de l’6cu, du easque et de son dinier. Le buste d’homme est 
frequent dans les armoiries et il est ordinairement habillö aux couleurs 
de l’6cu. On appelle vol les deux ailes d’un oiseau jointes ensemble, 
dont les extrömitös s’ötendent vcrs le haut, l’une ä dextre, l’autre ä 
senestre. Les lambrequins entourent le easque pour le protöger de l’ar- 
deur du soleil et directement au-dessus se trouve le bourrelet d’oü prend 
naissance le cimier. 


Fig. 315. Casque et cimier, d’apr&s Albert Dürer. 


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Fig. 316. Cimier du commencement du XVIe siecle. 


Le bourrelet est souvent remplacö par une couronne, comme dans 
le N° 35. Cette couronne, Helmkrone des Allemands, n’indique aucun 
rang nobiliaire, mais sert ä fixer le cimier sur le casque. Le cimier que 
donne ce dessin est un dextrochöre; le dextroch^re est le bras droit 
repr6sent6 nu, arm<Vou parö, tenant une badelaire, une 6p6e, une fleur, 
etc. ;*au dextrochörc correspond le senestrochöre, ou bras gauche. 



Fig. 317. Une Melusine, d’apres Albert Dürer. 






La Mdlusine ou Sirene est un monstre fabuleux que tous les pein- 
tres etlessculpteurs reprösentent comme moitiö femme et moitiö poisson: 
Desinat in piscem mulier formosa superne. La Sirene est dessinöe avant 
la tete, les seins, les bras, le corps, jusqu’au nombril, d’une jeune fille, 
et le reste terminö en queue de poisson, simple ou double. Les Sir^nes 
sont plus frequentes — dans les armoiries — comme cimiers et Supports 
que comme meubles de l’öcu. 



Fig. 318. Un paon, d’apres Jost Amman. 


Ici les lambrequins ne sont pas döcoupös, mais affectent la forme 
d’une draperie; le paon qui constitue le cimier se pose presquejjtoujours 
de front et rouant, soit etalant sa queue en forme de roue|; unej aigrette 
orne la töte. 


Graupe htraldique, par E. Düpier. X VI • sidcle. 

Les supports et tenants semblent supporter et soutenir l’6cu dont 
ils sont un des ornements extörieurs. Le beau dessin de M. E. Döpler 
reprösente un tenant, car le mot de support ne s’applique qu’aux ani- 
maux; les anges, les sirönes, les sauvages, les Chevaliers, les Maures, 
etc., sont des tenants; les l6opards, les lions, les aigles, etc., sont des 
supports. 


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ARMOIRIES DU CANTON DE THURGOVIE 

D'APRfiS T.E SCEAU DE L'ETAT) 















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Nous compl6terons l’exposö de ces quelques r6gles en disant deux 
mots des vitraux peints par le D 1 Stantz et reproduits sur la planche 
hors texte. Les deux dessins que nous donnons aujourd’hui, gräce ä, 
l’obligeance de MM. C. Buhler et Berchtold Haller, ä Berne, ont 6t6 
copiös d’aprös de tr6s helles gravuves sur bois. 

Le preinier vitrail est celui de YAbbaye des Tisserands, dont l’6cu 
est soutenu par deux griffons; les armoiries sont d’azur.; la navette, le 
mötier et la bordure d’or; les griffons de sable sont arm6s, lampassös 
et becquös d’or. 

Le second vitrail est celui de YAbbaye des Marichaux. L’6cu est 
tenu par un vieux suisse et soutenu par un dragon de sinople vomissant 
du feu. Les armoiries d’azur sont chargöes d’un serpent de sable 
lampass6 de gueules, couronnö d’or et accompagnö ä dextre d’une 
pince d’argent, ä senestre d’un marteau d’argent aussi, mais emmanchö 
d’or. 

Le D r Stantz, ä. qui l’on doit une quantite de vitraux peints — entre 
autres ceux du palais föderal — est mort en 1871. Les Archioes heral- 
diques se proposent de lui consacrer un article spöcial, avec portrait, 
sitöt que tous les renseignements nöcessaires ä sa rödaction lui seront 
parvenus. 

Nous commen^ons aujourd’hui la publication d’une s£rie d’armoiries auissee 
dessinäes d’aprös les aceaux; le canton de Thurgovie fait les frais de cette premiere 
double planche. 

LA BjlD ACTION 


LES VERRlfiRES DU MOYEN-AGE 

DB 

(Z{uricfi) et ^tein-am-Jftein (^c^af^ouse) 

par M. F.-W. BOREL. 

(Suite.) 

N° 15. Die Geselscha (sic) die Kilehengmant zu Wagenhusen, 1570. 
Armoiries du village de Wagenhausen (Thurgovie), prös de $tein-am- 
Rhein, supportöes par des hallebardiers cuirassös. Au-dessus, vignerons 
et paysans occupös ä labourer. 

N° 16. Die Gmeind von Understammheim. Verriöre sans date, 
supposöe 6tre de 1540. Armoiries du village: un tronc d’arbre sans 
branches, d’or sur fond d’azur, tenues par deux hallebardiers cui- 
rass6s. Entouröes de couronnes de fruits et de feuillage. 

N° 17. Jacob oon der Breiten-Landenberg, 1545. Cette inscription, 
avec le monogramme A. C., se trouve sur une longue banderolle, entou- 
rant un socle blanc. A droite et h gauche, une colonne avec de petits 
anges jouant de la trompette. Dans l’encadrement se voit ä cöt6 de 
l’6cusson de ses armes, le fondateur en cuirasse, la main droite tenant 
une massue et appuyöe sur la hanche, la main gauche ä la garde de 


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jyi ; nü:iliiiiL 4 »ü.iütiiiüitiiii iffeiihiiili 


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!H(tiU)^PU’l 


Vitraux peints par le D 1 Stantz 


d’apres unc gravure de Buri & Jecker, Bern 


Armoiries des Tisserands et des Marechaux (Berne) 

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son öpöe. Dans le haut de la verriöre, les insignes de la Ligue souabe, 
de l’Ecusson de St-George dans le Hegan, 1’Allgau et les environs du 
Bodensee (lac de Constance): un öcusson d’argent ä la croix de gueules, 
portant au-dessous un glaive et une massue croisös, avec un poisson et 
un faucon aux cötös. 

Les mömes insignes sont encore visibles au thöätre de Constance, 
un ancien College de la Compagnie de Jösus avec l’inscription : D. O. 
M. S. J. R. J. Nobilitas equestris Circuli Suevici destrictum Hegowiensis, 
Allmengowiensis et Podamii S. Georgii tutelaris nomine confoederata 
Gymnasium hoc societ. Jesu publicoe bonarum litterarum utilitati aedifi- 
cavit MDCX, reparavit anno smculari MDCCX, dotavit MDCCXIX. 
Collegium S. J. Monum Gr. Au P. 

Le tableau en töte de la verriöre peint en gris sur gris, avec 
l’emploi de jaune urgent et de brun, reprösente une chasse aux cerfs. 
Ceux-ci sont poussös dans des rets par des cavaliers qui les poursuivent. 

N° 18. Hans Steffen. Ooer cnd Cuonradt Sulger. Verriöre sans 
date, peut-ötre de 1530-1540. L’inscription est sur un socle jaune, devant 
lequel, au milieu, se trouvent deux ecussons. Ceux-ci sont supportös 
par deux lansquenets en cuirasse; l’un porte une hallebarde avec une 
banderolle aux couleurs zuricoises (d’argent et d’azur); l’autre est armö 
d’un mousquet. L’encadrement avec des colonnes et un champ bleuötre. 
La piöce du haut reprösente le bombardement d’une ville au bord d’une 
riviere. 

N° 19. Hans Rudolff Laoater Vogtt zu Kyburg, A. D. 1534, und 
Bernhard Lacater Vogtt zu Stammheim cnd Steinegg, anno Domini 
1588. Copie d’aprös l’original döposö aux archives communales. 

L’inscription est sur une tabelle encadröe de jaune soutenue par 
deux anges. Entre des colonnes, au-dessus, deux figures de femmes 
allögoriques, l’une ä gauche, tenant une corne d’abondance, l’autre — 
Caritas — portant deux enfants. Au centre, sur un fond jaune, l’öcusson 
des Lavater avec le casque ouvert. Tout au haut, une chasse au cerf ä 
pied et ä cheval. 

N° 20. Hans Volrieh Stockar cnd Elsbetha von Goldenberg syn 
Husfrow, 1572. (Familie noble de Schaffhouse; la femme originaire du 
chäteau de Goldenberg prös d’Andelfingen (Zürich). 

Double öcusson des öpoux, entourös de colonnes. Figures de 
monstres et d’hommes; ä gauche, l’acte hörolque de Marcus Curtius; 
ä droite, Mutius Scoevola, qui avait voulu tuer le roi Porsenna, brülant 
sa main droite sur les flammes d’un brasier. 

N° 21. Verriöre avec l’histoire de David et Jonathan, d’aprös le 
premier livre des Rois, chapitre 18, reproduite en plusieurs öpisodes 
dans une Campagne richement reprösentöe. 

Le tout entourö de colonnes, d’architraves et d’un cercle. Tout 
autour, les öcussons des fondateurs, deux grands et deux petits, les 
Premiers en haut, les autres en bas, soutenus chacun par un ange. 

Tout en bas, ä cötö de l’öcusson de Sigmund Wepfer, d’Unter- 
Stammheim (famille encore existante), la devise suivante : 

Das sind Brüder und rechte fründ 
Dies nit alein mit namen sind 
Die in der dath erzeigend das 
Wie Jonathas und David was 
'Wo rechte lieb und Einikeit 
Der segen Gotts sich rieh erzeigt • 


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Emploi de couleurs foiulantes, oü dominent le vert, le jaune et le 
violet. Figures allögoriques aux anglcs supörieurs. A droite, röparöes 
fortemert. 

N” 22. Bernardus con Gottesgnaden Appte des würdigen Gotts- 
husses St. Gallen, 1625. (Bernard II, Mfdler, de Ochsenhausen en 
Souabe, ölu en 1594, f 1530). Cette inscription est au milieu du socle. 
Une colonne d’ordre composite s’öleve au-dessus de riches tapis; eile 
est reliöe ü. des piliers dans le fond. Entre la colonne et les piliers sont, 
en l’air, des anges, jouant avec des fruits; au-dcssous de ceux-ci, sur 
un fond blanc, ä gauche, Saint-Gall, & droite, Saint-Othmar, revötus des 
ornements öpiscopaux. La piece du milieu contient sur fond blanc l’öcus- 
son abbatial, surmontö de Yinful (bonnet d’abbö) et accompagnö de deux 
crosses en sautoir. 

II est ici question d’un abbö du couvent de Bönödictins de Saint- 

Gall. 

N° 23. Balthasar.... (nom illisible). Anno Domene (sic), 1550. 
L’encadrement est formö de deux piliers reliös ensemble. 

A l’intörieur, sur un fond bleu, avec paysage, un homme et une 
femme ä cötö d’un sapin ölevö. Le premier est costumö en lansquenet 
et portc un mousqurt sur l’öpaule; la femme, en vötements rouges, la 
tete couverte d’une barrette ä plumes, prösentc ä son mari une coupe. 
Dans le haut, sont peints, gris sur gris, avec des couronncs de feuillages, 
deux anges soutenant un öcusson. (L’ange ä gauche a 6tö röparö). 

N° 24. Jockob Megger con Winterdur, 1550. Style de la verriöre 
pröcödente. Le fondateur y est reprösentö comme un vieillard ä longue 
barbe; il est vötu d’un habit rouge, de culottes crevös noir et jaune et 
sa töte est couverte d’une barrette noire. II s’appuie de la droite sur une 
öpöe, et de la gauche sur une fourche ö. foin. 

A ses pieds, est l’öcusson. A gauche, l’histoire de Jacob et d’Esaö, 
vendant son droit d’ainesse pour un plat de lentilles; vis-ft-vis, le songe 
de Jacob avec l’öchelle montant au ciel et portant des anges allant en 
haut et en bas. 

N° 25. Jakob Schellenberg and Lorenz Winman, 1550. Style des 
pröcödentes verriöres. 

Deux voütes soutenues par des piliers. A l’intörieur, deux lansque- 
nets avec öpieu et mousquet. A leurs pieds, deux öcussons armoriös. 
Dans le haut, ;i gauche, Loth en vue de Sodome en feu, söduit par ses 
filles; 5 droite, Saloinon, incitö ii adorer des idoles par des femmes 
ötrangöres. Technique grossere; dcssin frais et vif. 

N° 26. 1617. Rudolph Zeller, Bürger Zürich cnd der Zit Schriber 
zu Stammheim. Simon Ulrich zu Niederstammhei (sic). 

A droite et ä gauche, ä cötö de l’inscription, les armoiries Zeller et 
Ulrich entouröes d’une guirlande; le tout sur fond blanc comme les 
portraits des deux fondateurs, qui se tiennent dcbout, en regard l’un de 
l’autre, en larges culottes, la töte couverte de larges chapeaux ä plume. 
Zeller est i\ gauche tenant un esponton, Ulrich ä droite, armö d’un 
mousquet de rempart et d’unc möche attachöe ;i un bätonnet. 

Deux piliers bigarrös, reliös par une architrave de couleur rouge, 
forment l’encadrement. Au-dessus, est reprösentö le jugement de Salo- 
inon. Emploi judicieux de couleurs fondantes. (A suiore.) 


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Sä- 


N”‘ 31-32-33 


1889 


JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 


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6c Journal Bst rEcommanflE par Ie DEpartEinEnt tlE l’lnstiiuction pufiliquE Ab l’l^tat. 


LES VERRIERES DU MOYEN-AGE 

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(^uritft) et flt; StEin-am-J^Ein (^c^aff^nusE) 

par M. F.-W. BOREL. 

(Suite.) 

La commune de Waltalingen (verriere n° 6), fait partie de la 
paroisse de Stammheim (Zürich). 

Celle de Wagenhausen, Thurgovie (n° 15), est situöe prös de Stein— 
am-Rhein. 

Les Landenberg, cölöbres dans lMiistoire suisse, comme baillis 
autriehiens et. capitaines zurichois, se divisaient en trois branches : Alt- 
Landenberg, la ruine du chhteau est pr6s de Bauma (Tössthal); dteinte 
au XlII me siede; Hoehen-Landenberg, le o h:\teau ruine de ce nom est, 
situö pr£s d’Au, dans la meme vallee; Breiten-Landenberg t dont le clmteau 
en ruincs existe sur le Kumberg, prös de Turbenthal (meme vallee). Les 
Hohen-Landenberg n’existent plus depuis le XVII”* sieclo (1646 ?). Les 
Breiten-Landenberg de la branche suisse , sont eteints depuis deux 
ans; le dernier baron est mort ii Gottlieben (Thurgovie). La brauche 
souabe des barons du meme nom existe encore ä Fribourg en Brisgau, 


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duche de Bade. Leurs armes sont peintes ä Constance dans la salle du 
Concile, 0 C 1 Jean Huss et Jeröme de Prague furent condamnes ä etre 
briiles vifs pour höresie. Ils portaient d’argent ii trois cercles de gueu- 
les, dont deux au clief. 

Un Landenberg a ete eveque de Constance, tout comme un baron 
de Blarer d’Arlesheiin (Bäle-Campagne). 

Hans Rodolpbe Lavater (verriere n # 19), est probablement un an- 
cötre du celebre pasteur Lavater, auteur d’un ouvrage sur la physio- 
gonomie, mort des suites d’un coup de feu lors de l’entröe des Framjais 
£i Zürich en 1798. La circonstance qu’il etait bailli de la Seigneurie de 
Kybourg, et que son bis prösume, Bernhard Lavater, etait bailli de 
Stammlieim et de Steinegg (un chüteau, pres de Huttwylen, Thurgovie), 
oü residaient les baillis de la Thurgovie), font supposer que Tun et 
l’autre appartenaient au Conseil etroit de la ville et republique de Zürich. 
Ces charges etaient les plus estimees de celles £i la disposition des 
patriciens, bourgeois de Zürich. 

Les autres famillcs possedant des verrieres ii la maison communale 
de Stammlieim, existent ä peu pr6s toutes encore, soit dans le canton de 
Zürich, soit dans celui de Thurgovie, ou dans les deux communes 
d’Ober- et d’Unter-Stammheim. 

II. STEIN (Scluiffhouse). 

Les antiquites de Stein-am-Rhein sont assez nombreuses. La 
partie la plus interessante en est les verrieres ou peinturcs sur verre. 
Celles-ci sont au nombre de trente-deux seulement; mais les vieillards 
les plus äg6s de la localite se souviennenl que dans leur enfance le 
nombre en etait beaucoup plus considörable. 

On peut les subdiviser en trois eyeles : 

Le cyele du eourent de Bdngdietins de St-Georges (fonde sur le 
Hohentweil par Hadwig, femme du duc de Souabe, Burkhard II, en 
950?, transferö ä Stein en l’an 1005), consistait en douze verri6res au 
XVIII“® siede. II est reduit ä quatre pieces, trois autres sont ä Scliaff- 
liousc et ä Zürich. 

Ce sont les öcussons de quatre ecclösiastiques de l’öpoque de la 
Reformation : 

1. Hugo de Breiten-Landenberg, eveijue de Constance; 

2. Henri de Mandach, abbe du cloltre de Rheinau (Benedictins), 
pr6s de Scluiffhouse; 

3. Marx de Knöringen, prövöt ä Schienen, avec la date de 1516; 

4. Michel von Eggenstorf, abbe du monastöre de Schaffliouse, avec 
la date de 1517. 

Les ecussons sont Supportes par les saints, patrons des ecclesias- 
tiques pr6nommes; ainsi la derniere verriöre represente l’archange 
St-Michel pesant une firne dans une balance et en contestant au diable 
la projiriete. 

Elles ont ete dödiöes ä Pabbe David de Winkelsheim, qui ä cette 
epoque trös voisine de la Reformation avait d6cor6 £i neuf la salle prin- 
cipale du monastere de St-Georges. 

Lors de la destruction des images, ces verrieres sont tombees entre 
les niains de divers bourgeois de Stein. 

Le professeur D r Rahn ä Zürich possede deux verrieres provenant 

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de cette collection. Elles portent les armes des familles nobles de 
Constance, Von Hürus (1520) et Von Flaar (1509). 

La Soci6t6 d’histoire et d’antiquitös de Sehaffliouse a acquis une, 
autre verriöre avec les armes du m6me abbö David de Winkelsheim 
et la legende de No6 et de ses fils, ii la sortie de 1’arche. D’autres ver- 
riöres, avec les armes de Hans de Klingenberg (1509), de Diebold de 
Hohen-Geroldseck, administrateur du couvent d’Einsiedeln (Schwytz), 
ami du röformateur Zwingli, mort ä Zürich, de deux prövöts du couvent 
d’CEhningen (Bade), d’un prövöt du couvent de Schienen (dito), d’un 
prövöt de la cliartreuse d’Ittingen, pres de Frauenfeld et de St. Ruprecht 
in Schwaben, ont 6tö vendues en 1866, ou ont disparu. Les encadre- 
ments des verrieres restantes sont d’un coloris exquis, surtout le rouge 
obscur et le bleu. 

Le deuxieme eucle, i\ l’hötel de ville de Stein, contient les verrieres 
de 1542. 

A cette date (mars), les döleguös du bourgmestre et conseil de ville 
de Stein parurent a la diete et priörent chacun des treize cantons de leur 
remettre une fonetre avec les armoiries du canton pour döcorer le nou¬ 
veau Rath et le Kaufhaus. 

Les envoyes zurichois ä la Di6te reeomnianderent avec instance 
cette demande de Stein, alors sujette de Zürich, attendu que situee sur 
les rives du Rhin, beaucoup d’etrcingers y passent (sic). (Reces de la 
Diöte suisse). 

Les Confedöres obtempörörent ;i cette priöre. Le 7 aoüt, le aekel- 
meiater de Stein put se rendre ii Baden, afin de remettre l’argent des 
verrieres, attendu que le « verrier » desirait etre paye. Stein avait pro- 
bablement fait confectionner par le m< % mc malt re les peintures sur verre; 
toutefois, celles de Berne, Zürich et Sehaffliouse (cantons röformös), 
coüterent 5 florins, tandis que celles des autres Etats furent taxees fi 
4 florins 1 batz. D’aprös les comptes existants, le verrier etait Carl von 
vEgcri, de Zürich, — l’un des plus estimes peintres sur verre du XVI me 
siöcle; — au moins pour les verrieres de Zürich et Sehaffliouse. Celle 
de Berne ötait probablement aussi de lui. 

Lucerne, Claris et Soleure payörent en 1543 les fenetres destinees 
ä Stein au verrier de Zürich. (Ree&s de la Diöte). 

Le cycle a un caracttre d’unit-ö; la moitie de cliaque verru’*re ren- 
ferme deux eeussons du meme canton, inclinös et opposös l’un ä l’autre. 
Au-dessus est lVicusson couronm'* de l’Empire d’AUemagne, tout droit. 
L’öcusson de BiYle fait seid exception et a peut-etre ete peint par un 
autre pcintre. 

La Suisse, on le sait, a fait officiellemcnt partie de l’Empire jusqu’ii 
la paix de Westphalie. 

Les Supports sont en göm'ral deux guerriers en armure, portant la 
banniere cantonale, sauf sur les verrieres de Berne et Zürich, qui seules 
sont de forme ronde et entouröes des armoiries des bailliages. Celles-ci 
forment une couronrie autour de l’öeusson cantonal et de celui de l’Em¬ 
pire. Ceux-ci sont supportös par deux lions d’un beau style. 

Les onze autres verrieres, carröes, ont toutes une sc6ne historique, 
peinte au-dessus de l’armoirie; Lucerne, une bataille (Sempach?), Uri, 
Guillaume Teil abattant la pomme sur la tete de son Als; Schwytz, le 
saut de Guillaume Teil liors de la barque et la mort de Gessler; Unter¬ 
walden, l’histoire de la femme de Baumgarten et le combat entre le 


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dragon et Struthan Winkelried; GIuris, une bataille (Näfels?); Zug, 
l’liistoire du chätelain Heinz de Wildenberg, qui ddshonorait les pay- 
sannes et fut tue par le pere de l’une d’elles; son chateau fut pris et 
brüld par les Zugois; Fribourg, une bataille (Morat?); Soleure, le roi 
David; Bäle, le roi Salomon ; Schaff'house, l’liistoire de Judith; Appen¬ 
zell, Josue am VII. cabytel (sic). 

Les verrieres de l’arsenal de Soleure sont aussi de 1542, avec une 
quatorzieme contenant les armes reunies d’Uri, Schwytz et Unterwalden, 
et le serment des Trois Suisses. Celles de Berne et Zürich sont carr6es 
et non pas rondes. Le travail n’en est pas si artistique qu’ä celles de 
Stein, dont elles semblent etre une copie. Les seines sont peu pr6s 
les memes. 

Le deujeiüme cycle de l’hötel-de-cille contient treize verrieres avec 
les arrnoiries de diverses villes, portant la plupart l’indication 1542 ou 
1543. 

Comine les cantons suisses avaient dtd mis t\ contribution lors de 
la construction du Rathhaus en 1542 pour la fourniture de verrieres, il 
en tut de meine ä l’egard de villes imperiales ou independantes sans 
jouir de la Reichsfreiheit, ou enfin sujettes d’Etats confödöres. Le don 
d’une verriere dtait une politesse faite au Gouvernement de Zürich, dont 
Stein-am-Rhein dtait vassale depuis 1484 et qui le fut jusqu’en 1803, 
qu’elle passa a Schaffhouse par decision du Premier Consul de la 
Rdpublique fram;aise, Bonaparte, inseree dans VActe de Mediation. 

Le choix des villes resulta des relations de voisinage, ou d’egalite 
de position politique. Un fa.it qui le prouverait est la grande analogie des 
circonstances ofi ces villes se trouvaient quant ii d’autres Etats 
eonfederös. 

Stein passa ä la Reforme en 1524, sous la direction d’Erasmus 
Schmid, bourgeois de la meine ville. Le dernier abbe du couvent de 
St-George, David de Winkelsheim, dejä nomine, y adhera aussi, mais 
il s’en repentit et s’enfuit avec les tresors du couvent ii Radolfszell (lac 
de Constance inferieur), qü il mourut peu apres. 

Constanee etait alors dominee par le parti reformd et ne redevint 
catholique et autrichienne que vers 1546. Elle envoya donc en 1542 une 
verriere ä Stein en prösent; l’ecusson porte d’argent h la croix de sable, 
exactement, sauf les ömaux, comine rarmoirie des princes de Savoie, 
rois d’Italie. 

Wyl, ville catholique sujette de l’abbe de St-Gall, envoya aussi la 
sienne. 

Des dix-sept verridres de ce cycle, quatre sont perdues; celles des 
villes voisincs de DiessenhoJ'en (Thurgovie), Winterthour (Zürich), 
Frauenfeld et St-Gall. 

La premidre, avec deux anges pour supports et rannonciation de 
la Sainte-Vierge, 1542, a 6te vendne on ne sait ä qui; la seconde, Win¬ 
terthour, avec deux guerriers pour supports, au-dessus, l’histoire de 
David et Goliath (deux lions grimpant, assez semblables ü. ceux de 
l’ecusson cantonal de Thurgovie), 1543, a 6t6 vendue ä la bibliotheque 
de Winterthour. Les deux autres se trouvent dans la collection Vincent 
ä Constance. La verriöre de Frauenfeld (1543), dtait curieuse; aux deux 
cötes de l’öcusson de cette ville, il se trouvait trois petits dessins reprö- 
sentant Thistoire de la fondation de la citd et au-dessus, une cliasse au 

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cerf. L’öcusson de St-Gall, par contre, avait au-dessus une sccne de 
combat et les armes de PEmpirc d’Allenmgne pour cimier. 

Les treize verriöres consorvees sont: Constance, double 6cusson, 
avec l’aigle de l’Empire pour cimier, en qualite de ville libre et, imme- 
diate, sans dato ; Phistoire de Judith et une vue de Constance, au-dessus; 
Buchhorn, double dcusson, avec lam&me aigle, sans date. Cette ville porte 
maintenant le nom de Friedriclishafen, au lac de Constance. Les armes 
sont un hetre (Buch) et un cor de chasse (Horn) = Buchhorn. Au-des¬ 
sus, un combat de Turcs; Stein-am-Rhein, coinmandee probablement 
au möme verrier que les pröcedentes pour Phötel-de-ville. Cette peinture 
sur verre est surchargde d’ornements: sous l’aigle imperiale, deux 
6cussons aux couleurs de la ville, couches (rouge et bleu, en biais), 
puis, l’autre 6cusson de la ville avec le St-George clicval, com- 
battant le dragon et portant l’oriflannne autrichien: d’argent ä la croix de 
gueules. Les Supports sont un armourin et un autre guerrier sans armure. 
Au-dessus de Pure de la verriere une bataille; sur le socle, le songe 
de Jacob et le sacrifice du m£me. Entre ces derniers, la date 1543. 

Dix autres öcussons de villes, moins bien deeores et oü l’aigle 
imperiale manque, compk'tent le troisieme cycle; trois appartenaient aux 
bailliages possedds en commun par les XIII eantons : Steckborn , cercle 
d’or sur fond d’azur, 1543; au-dessus, un combat; Baden (Argovie, 
Freiaint), d’argent au pilier raye de gueules, 1542; au-dessous, des 
ent'ants; Kaiserstuhl, eeusson rouge et bleu en diagonale, entre deux 
sauvages pour Supports, 1543. Au-dessous, des enfants. Au-dessus de 
l’öcusson, l’image de la ville et celle d’un empereur rendant la justice 
et ä qui Pon prC‘pare un siege pour s’asseoir (allusion au nom de la ville). 

Les quatre autres verrieres sont celles de villes alors bernoises: 
Mellingen (Argovie), de gueules si la boule d’argent, 1543; au-dessus, 
Samson döehirant un hon, Samson transportanl les portes de Gaza; 
Brougg (Argovie), un pont, 1543; au-dessus, la temme de Potiphar et 
Joseph; ii cote, six ours: Lensbourg (Argovie), d’argent ä la boule 
d’azur, 1543, avec des guerriers et des ours pour Supports: au-dessus, 
le combat des Iloraces et des Curiaces; le ddvouement deCurtius; enhn 
Aarau, une aigle, 1543, avec un support: un ours; au-dessus Mutius 
Sccevola, frappant le trdsorier de Porsenna et brülant sa main droite 
sur les flammes d’un brasier. 

Les dernieres verrieres sont celles de Wtjl (St-Gall), alors appar- 
tenant au prince-abbö du couvent de Benedictins de St-Gall; pour 
armoiries un grand W; dans la banniere, l’ours de St-Gall, 1542, & 
cöW, quatre oursons; au-dessus un combat. Rotticeil (Wurtemberg), 
sans date; k cöte, des enfants jouant; au-dessus, David combattant avec 
des lions et des ours; Mulhouse (Alsace), ville alors alliee des Suisses 
et qui fit partie de la Conf6d6ration en cette qualite jusqu’ä la Revolution 
fran^aise de 1789-1793, qu’elle fut incorporee ä la France par les 
troupes de la Convention. Les armes de cette ville sont une roue de 
moulin, avec la date de 1543. Au-dessus, des enfants jouant ensemblc; 
tout au haut, David combattant les Philistins et tuant le geant. Goliath. 

Les verrieres sont en g6n6ral d’un travail artistiijue et soignö; 
l’execution ne laisse rien ä desirer; les dessins sont empreints d’une 
originalitö naive qui n’est pas sans humour; le style des döcorations est 
rehaussö par l’emploi de couleurs fondantes d’une grande richesse et 
qui n’ont subi aucune alteration pendant les derniers siecles. 




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On ne possöde pas de renseignements sur les auteurs des verriöres; 
mais tant seulement ä Baden, l’indication du prix (recös de la Diöte); 
ä St-Gall, le nom du dessinateur (Hagenbuch), et une dönomination du , 
fabricant « der Wappenbrenner von Zürich ». On suppose que celui-ci 
ötait Carl von iEgeri, l’auteur du cycle des verriöres cantonales (Pre- | 
mier cycle); c’est l’opinion du professeur Rahn au moins quant ä dix 
verriöres. 

Celles-ci ont fait Sensation ii l’Exposition suisse de 1883. 

Deux autres verriöres s’ajoutent ä celles des trois cycles 13, 14 et 
15; elles sont une armoirie de Schaffhouse avec la date de 1590 (stand I 
de tir) avec initiales A. S. (Andreas Schmuker), de Stein-am-Rhein. j 
Celui-ci fut, vers 1592, apprenti h Schaffhouse, maitre d’öcole ä Stein j 
et mourut en 1650. Un tableau de lui existe au « Boeuf rouge » ä Stein, | 
maison döcoröe de fresques antiques; il reprösente Judith de Böthulie, 
avec les initiales et la date 1615. 

L’autre est un öeusson de Stein (Rathhaus), avec la date de 1665. j 

Les plans de la restauration des verriöres de Stamrnheim sont dus j 
ä M. lc professeur Rahn de Zürich, homme savant. et entendu dans la ! 
matiöre. | 

Döjä en 1869, avant cette restauration, il a public dans 1 'Anzeiger j 
für Schtceiz. Altertumskunde un article y relatif, dont malheureusement J 
nous n’avons entendu parier qu’aujourd’hui, ce qui nous prive du plaisir j 
de communiquer aux lecteurs des Archives herakliques d’intöressants 
dötails sur ces verriöres. 

Le Grenzbote , de Stein-am-Rhein, nous a fourni de pröcieux 
renseignements sur les verriöres de la möme ville, ce dont nous le 
remercions. 


Notons avant de terminer que Stein poss^de, outre « l’Aigle blanc » 
et le « B<jeuf rouge », maisons d6cor6es de fres<]ues superbes ayant trait 
k l’histoire d’Allemagne, une ancienne porte: l’Ober-Thor, oü sont 
peints les öcussons de tous les dynastes qui ont rögnö sur la citö, dös 
les Alten-Klingen jusqu’ä la ville de Schaffhouse. Nous y reviendrons 
quelque jour, ainsi que sur les öcussons du couvent de St-George (Aar- I 
berg-Valangin et autres). F.-W. B. ! 


LA FORTERESSE ET LES ARMES DES ATTINGHAUSEN 

La planche hors texte que nous pouvons donner aujourd’hui ;'i nos 
lecteurs, gr<\ce ü. l’obligeance de M. Ch. Staempfli, imprimeur-öditeur, ii 
Berne, reprösente les ruinesde la forteresse d’Attinghausen-Wartenstein, 
berceau des barons d’Attinghausen. 

Les Attinghausen ötaient une trös ancienne et trös considörable 
famille dynastique, dont la forteresse ötait situöe dans le village du 
meme nom, au Pays d’Uri, oü ses membres occupörent une position 
importante ettrös remarquable; plusieurs revetirent la Charge de Land¬ 
ammann d’Uri, Thüring fut abbö de Dissentis en 1339; Anna, dame 
d’Attinghausen ötait, d’aprös la chronique de Stumpf (au XIV® siede), 
abbesse du Noble Chapitre de Fraumünster; en röalitö, et si l’on en 


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ARCHIVE HERALDIQUES SUISSRS 



FORTERESSE DE WARTENSTEIN 


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croit l’histoire partieuliöre de la Maison, eile n’en fut que chanoinesse. 
Cette noble race s’6teignit dejä au XV e siöcle. 

Les armoiries que donne la planche figurent dans l’Arniorial 
zurichois; il faut les blasonner : 

Coupe ciu premier d'argent ä l’aigle issante d’asur beequee et lam- 
passee d’or et au seeond J'asce de nable et d’argent de quatre piCees. 

Le eimier est un disque orne sur le pourtour de feuilles de täleul de 
sinople et eharge des armes de l’ecu. 

L’Arniorial zurichois offre une Variante quant aux 6maux: 

Coupe au premier d’or ä l’aigle issante de sable et au seeond Jasce 
de sable et d'or de quatre pieces. 

Les cimiers sont: le premier, un buste d’homme charge des meubles 
de l’ecu, le seeond un buste aussi, d’or ä la fasee de sable. 

Les lambrequins du premier ecusson sont d'argent et de sable, eeux 
du seeond, d’or et de sable. M. T. 


lies ^oßriquets Et Ies XrmniriES öe OommunES 

i. 

Celui qui s’occupe d’histoire ne doit, ä mon avis, rien nögliger, au 
point de vue de l’observation. C’est la raison pour laquelle j’ai cherche 
k collectionner les sobriquets des communes de la Suisse romande, — 
une cliose qui, selon moi, se rattache ötroitement ä l’histoire de celles-ci. 

A quoi et k quelle 6poque faut-il faire remonter Porigine des 
curieuses dönominations par lesquelles sont dösigndes les populations 
de nos communes urbaines et rurales? C’est une question k laquelle je 
röpondrai plus tard. Pour le moment, je voudrais simplement examiner 
et classer par cat6gories ces denominations. 

Les premiöres ä noter sont celles empruntöes k nos aninmux 
domestiques. Tous figurent dans la s6rie des sobriquets de villages : le 
bceuf, la vache, la gönisse, le veau, le poulain, l’üne, le mulet, le bdlier, 
le mouton, la brebis, le bouc, la ehövre, le verrat, le porc, la laie, le 
chien, le chat. 

Les noms patronymiques empruntös aux animaux non domestiques 
sont moins nombreux : l’ours, le loup, le sanglier, le blaireau, le renard, 
le putois, le liövre, l’6cureuil, la taupe, le rat, la souris, les rongeurs en 
gönöral. 

Puis viennent les sobriquets choisis parmi les oiseaux. On trouve 
dans cette sdrie le paon, le coq, la poule, le pigeon, l’oie, la cigogne, le 
corbeau, le chat-huant, la chouette, l’6pervier, le pic, la pie, la pie- 
gri6che, le merle, le clmrdonneret, le rossignol, la mösange, le roitelet, 
l’hirondelle. 

Nous arrivons ensuite aux sobriquets pris dans les reptiles, les 
poissons, les mollusques, les insectes, etc.: l’orvet, le crapaud, la 
grenouille, la perclie, la perchette, l’öcrevisse, l’escargot, la limace, le 
ver, les vermisseaux, le pou, le ciron, l’araignöe, la fourmi, le grillon, 
le hanneton, le bourdon, la gu(?pe, le taon, la mouche, les moustiques. 

Laissons le regne animal pour passer au regne vegötal. Certains 
v^götaux figurent parmi les sobriquets des communes : le tournesol, le 
saule, la cl^matite, le groseiller, le cep de vigne, le Champignon, les 


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racines ou betteraves, la rave, le cliou, le pois, la lentille, la truffe, le 
grapillon de raisin, la eerisc, la chätaigne, la noix, la poire, la poire 
seche ou schneU, la pöche, la groseille, le genievre, les noyaux et 
pepins. 

Parmi les noms patronymiques des communcs, nous trouvons aussi 
divers ustensiles : les seilles, les bagnolels, les öeuelles, le copon , le 
pot, la houteille, le boutillon, le verre, la chaudiere, la baratte; des 
objets et outils aratoires et autres : la ruclie, le god^o, le ludzon, le 
eagnon, la palanche, la quenmnlette, le per?oir, l’anse, la crömaillöre, 
les rebibcs, le rouillon; des comestibles: le pain, le quicon ou coueort, 
le gäteau, le cugru) , le bricelet, le boudin, le p;Vte, le Jargon, la raisinöe, 
le beurre, la drdtse, le lard, la viande, la volaille; des armes: la dague, 
le baton (ancieniiement bdton signifiait arme); enfin, le soleil, la lune, 
les t'toiles et les nuages. 

Un certain nombre de sobriquets font allusion au earactöre, aux 
defauts corporels et intellectuels, au eostume, ä la tcnue, aux professions. 
Nous les indiquerons ögalement. 


II. 

Dans le Village romand et son origine et Nos Communes rurales 
dans le passd (1). j’ai expliquö longuement comment s’est cffectuö l’öta- 
blissement des Burgondes dans notre pays; j’ai indique les institutions 
qu’ils avaient importöes avec eux, et montrö ee qui, dans les siecles 
derniers et ä Plieure (ju’il est inöme, nous est reste de ces apports 
germains. Je n’v reviens done pas ici, sinon pour ce qui a trait i\ l’expli- 
cation de Porigine des sobriquets de communes. 

Lorsque, au V® siöcle, les Burgondes vinrent se fixer dans la Suisse 
romande, la Savoye, etc., ils y furent regus par les Helvöto-Romains, 
fixes dans les villes, Aventicum, Lausonia, Minidunum, etc., et propriö- 
taires de tout le sol, divisö en grands domaines, sur chacun desquels 
6tait <'*difi(': une cdla. Les propriötaires de ces domaines les donnörent k 
ferme, en partie ou en totalitö, ä ces Burgondes, connus dös lors sous 
le nom (Vhötes, synonyme de mötayers. Les provinces de Pest de 
Pempire romain, ravagöes par les invasions des Barbares, se trouvaient 
ainsi repeuplöes et surtout döfenducs, car la vie du peuple burgonde 
ötait celle des lögionnaires romains, avec la culture du sol en plus, et 
on peut la döfinir d’un mot: d’une main, le Burgonde tenait Poutil 
aratoire, de l’autre, l’öpöe. On n’appelait pas les Burgondes legion- 
naires, rnais auxiliaires ou fdddrds, comme les Francs, les Visigoths, 
etc., accueillis par Pempire aux memes conditions qu’eux. 

La nation burgonde ötait partagöe en tribus ou dans, qui se divi- 
saient eux-mömes en groujies ou familles. Chacune de ces familles ötait 
plus ou moins nombreuses, et les guerres que les Burgondes soutinrent 
pour Pempire,. aux cötös des lögions et des autres auxiliaires, en döci- 
merent beaucoup. Lorsqu’elles marchaient au combat, ces familles se 
distinguaient entre elles par un nom spöcial, celui de Pobjet qui figurait 
sur leur guidon. Ce guidon ötait un simple cuir vert attachö ä une hampe 
(Pancetre de nos drapeaux), cuir sur lequel cet objet etait j)lus ou moins 
bien reprösente. 

(i) Bibliothiqucpopulairc. 


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297 


- V 


Mais le liom cjue lcs eontingents burgondes de ehaque famille 
portaient sous les armes, ils le gardaient dans les entr’actes, durant le 
temps oti la paix leur permeltait de sc livrer ä Fagrieulture. 

Tandis que l«*s Gallo-Romains continuaient d’habiter les villes, les 
familles burgondes sYtaient ötablies dans les campagnes. A cote ou 
dans les environs des eillas des grands proprietaires. qui leur avaient 
cädö des terres ä ferme, ehaque famille construisit un village cn bois, 
c’est-ä-dire composö d 'hoteaux pelotonnes en agglomärations, sepai^es 
les unes des autres par certaines ötendues de terrains appelees plus 
tard/in*. 

C’est l’origine du village romand et de nos cominunautös rurales. 
Les villes avaient l’organisation que leur avaient donnee les Romains : 
elles la garderent, tout en la modifiant suivant les besoins du temps : 
c’est l’originc des communes urbaines, que nous trouvons au moyen äge, 
organisöes en vertu d’actes röguliers, les ehartes. Ces communes cliez 
nous furent l’exception. Tandis que les communautös rurales, expression 
pure et simple des besoins coinmuns des habitants röunis dans ces 
petits centres, soumises ä des coutumes non eerites jusqu’ä la fin du 
moyen äge, furent la regle. 

Durant tres longtemps, le vieil etendard burgondc, le vieux guidon 
familial fut le veritable et seid signe de ralliement de la communaute 
rurale, de la communaute burgonde. C’est autour de lui (ju’avaient lieu 
les assernblees communales, d’abord en plein air, puis dans la 
maison de commune ou dans le temple, ou sur la place ou le cimetiere, 
devant ces ödifices. C’est £galement le vieux guidon guerrier <jui presi- 
dait aux rejouissances communales, aux divertissements, aux jeux, aux 
fetes de tir ä l’arc, ä l’arbalete, du papegiii, aux fetes des rois, de mai, 
etc. Et c’est une coutume qui n’a ete abandonuee (pie tres tard et pas 
partout. Nous le verrons plus tard. 

III. 

Quelle relation ont les sobriquets de village ave«*, le vieux guidon 
de la communaute burgonde? Celle-ci : le nom special des familles 
burgondes s’est perpötuö et se retrouve dans ces sobriquets. 

Vrai de dire que beaueoup de ces surnoms ne sunt plus intacts. 
Avec le temps, ils ont reyu nombre d’altörations, resultaut de l’esprit. 
narquois et mo«jueur des populations elles-inemes ou des Gallo-Romains. 
Ceux-ci, qui vivaient dans le voisinag«* des hütes burgondes, en les 
craignant sans les aimer, tournerent en d<u*ision la plupart des noms des 
familles burgondes, comme nous le verrons;. mais, nialgr«'* tout, 1«; 
caractere original des surnoms patronymiques est ass«*/. facilenunit 
reconnaissable. 

Si j’avais une regle ä donner ä cn sujet, voici ee «pie je dii-ais : 
ehaque fois que l’on rencontre, comme sobri«|uet, un nom d’animal, de 
vegötal, etc., seid, on peut etre sür que l’on a affaire ä un nom däsignant 
une famille burgonde; chaijue fois que ce nom est aeoompagne d’un 
mot qui tourne en ridicule la communaute ä laquelle il appartient, ce 
mot est une adjonction maligne des Gallo-Romains, ou une alluvion 
postörieure, romande, et il ne faut ret«*nir, comme nom familial, «jue le 
nom de l’objet seul et faire abstraction du «pialificatif; enfin, partout 011 
le sobriquet fait allusion ä des coutumes, ä des professions, ä un objet 


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d’habillement, ä tin evönement, cc sobriquet est d’une origine relative- 
mcnt recente, et le surnorn ancien a disparu sous l’alluvion moderne. 
Ou bien il n’existait pas, ce <|iii est le cas pour tons les villages du haut 
Jura, qui ne datent que du XIII* ou du XIV* siede : on appelle leurs 
habitants les Verrisans, les Loclois, les Chauliers, les Sagnards, les 
Pontliers, etc.; ils n’ont pas plus de surnoms d’origine burgonde qu’ils 
n’ont, dans la construction des liabitations, le pelotonnement burgonde 
des maisons. Voyez, par exemple, la Sagne, la Cliaux-du-Milieu, les 
Eplatures, les Verrieres, etc., dont les maisons s’alignent ä perte de vue. 

IV. 

Mais, me dira-t-on, si les surnoms p.itronymiques sont d’origine 
burgonde, d’oii vient que les villes, d’antique origine, 0(1 n’habitaient 
que les Gallo-Romains, aient aussi eu leurs sobriquets? 

Je vais essayer de repondre. 

J’ai deja indique, dans le Munde neuchdtelois , Porigine tres reeulöe 
du vieux conte neucliätelois oü est expliquöe la transforination du nom 
des Gorgoilions de Pescux en celui de Bonhöte (bon böte). Entre eux, 
les Gallo-Romains, tont en les craignant, se moquaient des Burgondes, 
checelus, voraces, sentant l’ail et clmntant d’une voix rauque et acinde, 
les exploits de leurs ancetres, et ä cause de leurs sons gutturaux, les 
nommaient Goryolliun.es. 

Les fameux Gorgolliones, cliantant d’unc voix rauque, sont devenus, 
par corruption, les Gorgoilions de Peseux, les Grante-Corailles de 
Corcelles-le-Jorat (grands gosiers), les BouUi ou Boudlants (gueulards, 
braillards) d(' la Tour-de-Peilz, de meine que les hötes ehecelus sont 
devenus les Etserpend de Eerlens (eheveux non peigm's, en broussailles), 
les Pai-Rod^o (eheveux rouges) de Vufflens-la-Ville, de mdme que les 
hötes acincs et corares sont devenus les Molliets (buveurs, ivrognes) de 
Villars-le-Terroir, les Seces (idem) de Romainmütier, les Djanmd des 
Tavernes, les Djanplrou des Thioleres (bohets, demi-imböciles), les 
Fons de Mex, les Bdceux d’Onnens, les Rupians (devorants) d’Orny, 
les Jiuoche-Bouilli (ronge-bouilli) de Daillens, les Raod^e-Mulets de 
Dullit et d’Echallens, etc., etc.; de meme que ces meines hötes crasseux 
et sentant l’ail sont devenus les Coennati de Corcelles pres Concise, les 
PacoId et les Epaeotd de Boudevilliers et de Denges, les Gaula du 
nouvel Orbe (appelö Taberna, l’antique Urba ayant disparu complöte- 
ment), les Defreguellhi de Pröverenges et de Jongny, etc., etc. 

Un autre cas. Le godzo ou goge est ce faisceau de chanvrc frais 
arrache, que l’on voit debout dans les champs et recouvert d’une coiffe 
de paille; la paille est liöe par le haut en forme de töte, et le faisceau 
ou goge est serre par le milieu au moyen d’un cordon de paille. Eh bien! 
les Gallo-Romains de la uilla des bains d’Henniez, — car ces bains 
ötaient connus dejä des Romains — eomparaient les Burgondes du 
village voisin d’Henniez, ä ces goges qui, de loin, figurent grossiörement 
des etres humains, et les appelaient God^o, sobriquet qui s’est conservö 
jusqu’ä nous. 

Inutile de faire remarquer que les noms qui nous ont ötö transmis, 
s’ils sont patois, röpondent exactement aux mots latins employös ä 
l’origine. 


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V. 

Est-ce ä dire que les Burgondes öeoutaient patiemmcnt les raille- 
ries ä leur adresse des Gallo-Romains? Ils leur ripostaient en leur 
reprochant grossiörement leur delicatesse, leur bonne eliere, leur amour 
du confort, en un mot les avantages que donne ä ult peuple la civilisation. 
Nous n’en voulons pas citer beaueoup d’exemples, parce que ce que le 
patois perniet de dire courannnent, offre des difficultös ä etre explique 
en Iraneais. Nous nous bornons done aux seules villes d’Aveutieum, de 
Lausonia, de Vibiscum, de Noviodunum et de Minidunuin. 

Barbares et grossiers cotnme ils etaient, les liötes burgondes etablis 
autour de Lausanne — car il y en avait jusqu’a ses jiortes, ä Oucliy, 
aux Jordils, au Petit-Colonge — ne eomprenaient pas, par exemple, 
qu’on pitt avoir des latrines, et e’est avec un sentiment de moquerie 
(ledaigneuse qu’entre eux ils designaient les Lausannois par le sobriquet 
de Coura-Caijttöie# (eourc-latrines). Ailant plus loin, les Burgondes 
etablis du eöte de La Cöte les appelaient des Caqua-tu-drai, mot (pie 
pour cause je laisse au leeteur le soin de traduire. 

De meine, les Burgondes se riaieut entre eux des liabitants d’Aven- 
ticum en les appelant Caqua-Carrö, c’est-a-dire des gens qui ne faisaient 
rien saus l’exöeuter d’une maniere ralTinee ou extraordinaire et bizarre, 
ftit-ce un simple besoin naturel ä satisfaire. 

Les Burgondes de la Tour-de-Peilz (les Bouelants), designaient 
tout aussi grossitirement les Veveysans : pour eux, e’etaient des Cat/ua- 
Pdicro (poivre), allusion aux delicatesses culinaires en lionneur dans 
cette ville et pendanf du sobriquet de Pdtcs-Froid s, par lequel les 
Veveysans etaient aussi designös, mais par les Burgondes etablis du 
c6t6 opposb de la ville. 

Les gens de Nyon (la civitas equestris), etaient appeles les Medze- 
Födze (mange-foie) par les Burgondes et eeux de Moudon des liaodze- 
Pionmd (ronge-volailles), — deux allusions ä la bonne cli6re de ces 
citadins. Ceux de Rolle etaient des Boü-de-CuneUe (bois de canelle), 
dösignation se rattacbant au meme ordre de sobriquets. Pour (inir, 
indiquons, saus ai>puyer, le sobriquet de la ville de. Oully, qui est de la 
derniere grossierete et le nee plus ultra du genre, les Mcdze-M.... 

VI. 

Revcnons-en aux sobriquets d’origine burgonde, c’est-;\-dire ä 
ceux qui designaient clnique famille, d’apres l’objet peint sur son j 
ötcndard. Je suivrai l’ordre indiquö dans la premiere partie de cet 
artiele, en indiquant en fraucais et en patois, d’abord le nom patro- 
nymique original, puis les altörations <ju’il a subies. 

Avaient ete cboisis comme emblemes et peints sur le guidon des 
famdles burgondes : 

Le barnf, par les hötes qui ont fonde Lignerolles <*t Yuarrens : 
les Boo; 

Les gdnisses et les veaitx, par ceux de Vuadens, les Modsuns ; 

Le [joulain, par ceux d’Arnex pres Orbe, les Polin#, les Tyci- 
Polins (tue-poulains); 

L'dne, par ceux de Ballaigues, Guin, Coffrane, les ^4no, de Rueyres 
et Trövaux, les Bourisco’, 

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Le malet , par ceux de Pailly, les Mulets, et pur eeux d’Eehallens 
et Dullit, les Raodze-Mulets (ronge-mulets); 

Le beiter, par ceux de Gorgier les Belins, et de Bex les Beller ins; 

Le rnuuton, par eeux de Saint-Imier les Mutans, les Muton crtiod 
derrai lo femi (les moutons creves derriere le furnier); 

La brebis, par ceux du Mont les Fäyes, d’Agiez, les Ruta-Fdqes 
(grille-brebis) dt; Seehey, les Setse-Fdyes, bt‘e (söche-brebis) et de Bur- 
sins, les Medze-Fäyes (mange-brebis). 

Le baue, par ceux de Cugy, Ogens, Combremont-le-Grand les 
Bacons, d’Epesses les Tchecrät 1 , et de Grandson les Vire-Bocans 
(tourne-boues); 

La eher re, par ceux de Bretigny-sur-Morrens les Tchiorö, et de 
Montalchez les Ferra- Tchic re (ferre-chövres); 

Le verrat, par ceux de Chaneaz les Verrats; 

Le cachan, par ceux de Villaraboud les Cafons, de Paverne les 
Caians-Rodzou (cochons rouges), ceux des environs d’Avenches les 
Tatsala (cochons noirs et blaues), ceux de Maracon les Bouratta-Caians 
(bourre-eoebons) et ceux de Behnont-sur-Yverdon les Ferra-Caians 
(ferrc-cochons); 

La laie, par ceux de Mont-la-Ville les Troüyes, les Son-na-Troüyes, 
d’Aubonne les Revire-Trouyes, de Vuibroye les Vingt-quatre su na 
trotiye ; 

Le chien , par ceux de Thierrens les Tsin, les Raadze-Tsin, de 
Berchier les Tchin , de Clmtillens les Tchatra-Tsin, de Lucens les Tya- 
Tsin et de Savagnier les Pieume-Tchin (les ronge-chiens, clmtre-chiens, 
tue-chiens, plume-chiens); 

Le chat, par ceux de Novalles et de Chexbres les Tsats, de Vau- 
gondrv les Tsats-Gris (chats gris), de Mutrux les Tsats-Bargnes (chats 
borgnes), de Ropraz les Tsats-Fouma (chats fumös, noirs), de Penthö- 
reaz et Croy les Bua-Tsats (h'ssive-chats); 

L’oa/’s, par e<>ux de Morrens, de Sergey et de Corcelles pr6s 
Paverne les Or, et de Blonay les Madtsa (les ours, cn dialecte bernois); 

Le laup, par ceux de Sauges les Lao, de Prahins les Lau, de 
Montmagny, de Lapraz, de Combremont-le-Petit, dt; l’Abergement, de 
Lussery et de Prevonloup les Loa, de Corbeyrier les Roba-Leu (vole- 
loups), de Bussigny pr6s Renens les Müdze-Loa (mange-loup); 

Le sanglier, par ceux de Porrentry les Sinlyd; 

Le blaireau, par ceux de Chabrey les Tassons, et d’Ecublens (Fri¬ 
bourg) les Cdgnons (le eägnon est la peau de blaireau <juc l’on mettait 
aux colliers des chevaux); 

Le renard , par ceux d’Oleyres, de Rennaz, de Montherond les 
Rena, et de Villars-Bramard les Ecortse-Rena (öcorche-renards); 

Le putais, par ceux de Saint-Aubin-le-Lac les Poudtous ; 

Le liövre, par ceux de Vaulion les Laevra, les Fouetta-Laäura 
(fouette-li^vres); 

L'ecureuil, par ceux de Neyruz, d’Etoy et d’Essertes les Etyairuz, 
et de Vaumarcus les Equ&ruz; 

La taupe, par ceux de Chavornay les Derbons, les Inerota-Derbons 
(enterre-taupes), d’Aran les Derbons, les Rincrotta; 

Le rat, par ceux de Rivaz les Rats, et ceux de Fey les Ratons 
(jeunes rats); 

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La souris, par ceux de Prilly les Rattes, les Gonelya-Rattes (gonfle- 
souris); 

Les rongeurs en gönöral, par ceux de Travers les Roudgears; 

Le eoq, par ceux de Grandevent les Pä, d’Oron-la-Ville les Pola- 
tons (jeunes coqs), et de Paudex les Pau; 

La poule, par ceux de Provence les Dzeneilles, les Voudgne-Dze- 
neilles, bricvement les Voudgniards, (secoue-poules); de Lausanne 
(environs ou banlieue) les Tdta-Dzeneilles (tate-poules); 

Le pigeon, par ceux de Romont les Pedzenais ; 

Le paon , par ceux de Faoug les Paons ; 

L 'oie, par ceux de Granges et de Demoret les Gantz (oies mäles), 
ceux d’Epalinges les Bdgots et de Donneloye les Oüyes; 

La cigogne, par ceux de Villars-le-Grand les Cigognes; 

Le corbeau, par ceux d’EclApens, d’Etagniöres, de Cronay, de 
Villeret les Corbd, de Crans les Fouatto-Corbd, de Montagny-le-Corboz 
les Fouetta-Corbd (fouette-corbeaux); 

Le ehat-huant, par ceux de Cuarny les Lutsdrans, de Vugelles les 
Hutsdruns, et de CliAtel pres Bex les Tsa-Vouants; 

La ckouette , par ceux de Vucherens les Chuvettd ou Chuette ; 

h'dpereie/‘, par ceux de Cernier les Epervi, et de Savigny les Bon- 
Ozi (bon oiseau); 

La j oie, par ceux de Bretigny-Saint-Bartlndemy l<;s Agaeex; 

La pie-griöche, par ceux de Burtigny les Matagacd ou Matagachd; 

Le joie, par ceux de Villarscl les Pia, et de Gounioens-la-Ville les 
Pia-Red; 

Le meele, par ceux de la Mauguettaz, bmneau du district d’Yverdon, 
les Merlo; 

Le chardonneret, par ceux de Chardonne les Txerdinuletx; 

Le roxxignol, par ceux de Rances les Rassignolets, et de Montpre- 
veyres les Ransignolets ; 

La rndsange, par ceux de Goumoeris -le-Jux les Maientsd; 

Le roitelet, par ceux de Yillars-Burquin les Raitolas; 

h'hirondelle, par ceux de Corcelles-sur-Chavornay les Aronddles; 

Les oiseaux cn general, par ceux de Bofflens les Ozis, les Raclya- 

Onl iS , • 

Les passereaux, soit petits oiseaux, par ceux de Morges les 
Izelettes ; 

L 'oroet, par ceux de Duillens les Pdhouets; 

La grenoaille, par ceux d’Engollon, d’Essert-Pittet, de Boussens, 
de Bellerive, de Boveresse, d’Aigle les Renailles; de Villeneuve les 
Renollhes , aussi les Renolliards, de Chevilly les Fouatta-Renollid 
(fouette-grenouilles); 

Le erapaud , par ceux de Greng, d’Ecoteaux les Bots, de Lovattens 
les Bourla-Bots (brüle-crapauds), d’Eclagnens les Raodze-Bots (ronge- 
crapauds), d’Ollon les Bots, les Boiards, La Sarraz et Colombier 
(Neuchatcl) les Rollhe-Bots (frappe-crapauds); 

L 'escargot, par ceux d’Adens les Etsergots, et de Marnand les 
Couquelions; 

La limace , par ceux de Juriens les Lemalon, et de Cressier les 
Lemaees; 

Le ver, par ceux de Boulens les Vö; 

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- 302 _* 

Les cermisseaux, par ceux de Chavannes-sur-le-Veyron les 
Vermices ; 

Les insectes vermineux, par ceux de Bioley-Magnoux les Pioux 
(les poux), ceux de Matliod les Cassa-Pioux (les casse-poux), de 
Suscövaz les Cassa-Laäna (la6nas, lentes, larves du pou), d’Essertines 
les Croquö-Landines ou Lindines ( Landines aussi larves du pou), de 
Saint-Cierges les Bourla-Pioux (brüle-poux), de Pidoux les Pioux; 

Le ciron, par ceux de Sainte-Croix Ion Ci non; 

La perche, par ceux d’Epesses et d’Oucliy les Bollia; 

La perchette, par ceux d’Auvernier les Pertchettö, de Chevroux les 
Perisette, et d’Ependes les Perquouettö; 

L 'ecrecisse, par ceux de Champmartin les Tsamberots ou Tsani- 
berons, aussi Rothou-Coö (rouge-cuir); 

L 'araignte, par ceux de Treycovagnes et de Clmvannes-le-Chene 
les Aragnes ; 

La Jourmi, par ceux de Lonay les Froumis; 

Le grillon, par ceux du Mauborget les Greliets ; | 

Le hanneton, par ceux de Beimont pres Lausanne, de Villars- 
Sainte-Croix les Cankouare, de Romairon les Carcouailles, de Pomv et 
de Cortaillod les Carquoyes; 

Le bourdon, par ceux de Dombresson et des Cldes les Bordons; j 

La guipe, par ceux de Presens les Vonipes , et de Vuillens les | 
Talin-nes (grosses guepes); 

Le taon, par ceux de Peney-le-Jorat les Taeans ; 

La mouche, par ceux de Chenaux-sur-Cully les Motses, et de 
Chönens les Pequa-Motse (pique-mouclies); 

Les moustiques, par ceux de Crobaley pres Noville et de la Russille 
pres des Cl6es les Musseiions; 

Le locat, inspctc commun dans les marais de l’cmbouchure du 
Rhone, par ceux de Noville les Looats. 

Passons au rögne vögetal. Nous y trouvons : 

Le saule, choisi par ceux de Luins les Plganta-Satuho (plante- 
sauh's); 

Le grosedler , par ceux de Chesallcs-sur-Moudon les Grezali, de 
Lapraz les Grez-alc, et de Dommartin la Riellya-Gregale ; 

La cUmatite, par ceux de Bursinel les Tire-Vouablhye (tire- 
clematites); 

La souche de eigne (en patois gourgne , grugnon, gourgnon ), par 
ceux de Saint-Livres et de Tartagnins les Raodze-Grugnons ; 

Le fruit du geniövre, par ceux du Mont-sur-Lausanne les Pequa- 
Dzenecra (piquc-gcniüvre), et de Montprevcyres les Pequa-Grassi ou 
Pequa-Dzendivro (pique-genievre). 

Le Champignon, par ceux de Champagne les Champagnoux; 

La betteraee, par ceux de Cuarncns les Racene; 

La rave, par ceux de Noiraigue les Ramme, et ceux de Gland les 
Croqua-Racö; 

Le chuu, par ceux de Froideville les Caqua-Tchoux; 

Le pois, par ceux d’Apples les Caqua-Päd ; 

La lentille, par ceux de Fontanesier les Caqua-Neintellhes; 

Le tournesol, par ceux d’Oron-le-Cluitel les Reeero-Selao; 

Le grapillon de raisin , par ceux de Mont-sur-Rolle les Rcipelion; 


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Les cerneaux de noix, par ceux de Chöseaux les Grumeaux; 

La poire sauvage, par ecux de Poliez-Pittet les Croqua-Biessons; 

La cerise, par ceux de Villamand les Pequa-Gretta; 

La chdtaigne, par ceux de Jouxtens les Tsaffa- Tsatagne ; 

La piche, par ceux de Lutry les Caqua-Petse; 

Les noyaux ou pepins (nifcme sens en patois) par ceux de Gilly les 
Roffa-Pdpins; 

La poire siehe (sdcherons), par ceux de Sucliy et de Villars-sous- 
Yens les Sdtserons ; 

La trujfe (plus tard pomnie de terre), par ceux de Moiry les Pdta- 
Trujfyis. 

Citons les ustcnsiles, comestibles, etc., choisis: 

Les petites seilles, par ceux d’Orzens les Seil/eltes; 

Les baquets, par ceux d’Oppens les Bagnolets; 

Les dcuelles, par ceux dt; Trelex les Eeouald, et ceux de Corcelles 
(Neucbätel) les Casse-Ecouelles; 

Les bouteilles, par ceux de Grandvaux et d’Agiez les Brise- 
Botollhes et ceux de Lavigny les Botollions ; 

Les eerres , par ceux de Dompierre les Brise- Viro ; 

La baratte, par ceux de Fontaines au Val-de-Ruz les Lödge- 
Beurcanes ; 

La chaudidre, par ceux de Baulmes et de Bavois les Rebatta- 
Tsaudaire ; 

Le pot , par ceux d’Arrissoules les Potets ; 

Le eopon , par ceux de Givrins les Copons (le eopon est l’ecuelle 
de bois oü le boulanger place sa pätc en attendant de la mettre au four); 

La rurhe, par ceux de Sonvillier les Potets de Mie (littöralement les 
pots de miel); 

Les liens ou anses, par ceux de Mur les Manolltjd ; 

Les redales ou rideles, par ceux d’Arnex-sur-Nyon les Redalis (le 
char ä ridelles est celui sur lequel le paysan va se promener; lorsfpie 
le vebicule est bien cliargö, on dit: quinna Redaluye !); 

La palanehe, par ceux de Malapalud les Palantsi; 

La erdmaillire, par ceux de Mollondins les Quemaclyo ou Cou- 
maelyo ; 

La quemanlette, par ceux d’Yvorne les Quemanlets (la quemanlette 
est un coin en fer traverse par une boucle dont on sc sert pour fendre 
le bois); 

Le perQoir, en patois terare, tarriire, par ceux de Tercier les 
Porta-Terare ; 

Les rebibes (minees copeaux enlevös des planches par le rabot), 
par ceux de Concise les Rebibö; 

Le rouillon (rouleau de foin ou de paille qu’amasse le rateau en 
mouvement), par ceux de Correvon les Rouillons; 

Le ludzon (sabot fi enrayer les chars), par ceux de Denezy les 
Ludzons ; 

Le pain, par ceux de Bonvillars les Pans-Ratta (pains ratös, 
manquös); 

. Le quicon ou coueon (csp6ce de petits pains dits veks ailleurs), par 
ceux d’Oulens les Quicons (la lettre q mouill^e A la vaudoise); 

Le tätri (g&teau), par ceux de Bremblans les Tdtris\ 


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Le cugnu (petit pain fait avec le restant de la päte de la fournöe, 
le raclon, dans lequel on met une pomme avant de le faire cuire au 
four), par ceux de Seigneux les Crama-Cugnu (6cr6m c-cugnu); 

Le bricelet, par eeux de Fiez les Medze-Breci (rnange-bricelets); 

Le boudin, par ceux de Palözieux les Boudins; 

Le J'arQon (mets composö de lögumes verts, öpinards, derits-de- 
lion, etc.), en patois herbes, par ceux de Sullens les Rebatta-FarQon ou 
Medze-z Herbes. 

La ndsin.ee , par ceux de Montcherand les Pequa-Rezenäye (pique- 
raisinöe), et par ceux de Bussy les Medze-Vin-Coel (mange-vin-cuit); 

Le betirre, par ceux de Corsier les Caqua-Burro; 

La dratse (ee qui vient au fond du beurre fondu), par ceux de 
Bursins les Caqua-Dratse ; 

Le lard, par ceux de Renan (val de Saint-Imier), les Bacon (noin 
du lard en patois); 

La couenne de lard, par ceux de Giez les Couennes ; 

La viande, par ceux de Cormoudrcclie les Viande Pourrie, et ceux 
de Daillens les Raodze-Bouilli (ronge-bouilli). 

Citons enfin les armes : 

La dague par ceux de Cossonay, les Trin-na-Dagues, Trin-na- 
Ma sses, Trin-na-Lyasses (en frangais traine-sabres); 

Le bäton, par ceux de Boudry les Trin-na-Bdtons (memo sens). 

VII. 

Pour ßtrc complets, nous citons encore les sobriquets contcnant une 
allusion au earactere, aux passions, aux defauts intellectuels ou corpo- 
rels (sans rappeier ceux d6jä indiquös au § IV), au eostume, ä la tenue, 
aux professions, etc. 

Les Orguelya (orgueilleux) de Bulle, les Broin-na ou Brin-na 
(chicancurs, processsifs) d’Arzier, les Cancagna (cancaniers) de 
Pcntbalaz, les Tya-lo (tue-le, sanguinaires, violents) de Saint-Lt'igier, 
les Bregands (brigands) d’Allaman, les Crouye-Dzin (meehantes gens) 
de Cliampvent, les Rufians (debauches) de Bettens, les Tsassoions (gens 
peu cbastes) de SasseI, les Roücans ou Raueans (mendiants) de Lavey, 
les Poure-Dzin (pauvres gens) de Renens, les AJfamd (affames) de 
Fontaines-sur-Grandson et de Cliez-le-Bart, les Mcdze-Fan martge- 
faim, affaines) de Marnand, les Epoueris (öpeurös) de Moiry, les Epantd 
(öpouvantös) de Böle, les Tapadjd (tapageurs) de Cbätel-Saint-Denis, 
les Bon- Vezins (bons voisins) des Geneveys-sur-Coffrane, les Gd (gars) 
de Saint-Martin (Vaud), les Subyereujc (silfleurs) de Peseux, les 
Cornairuz (encornes) d’Hermencbcs, les Bornicans (detni-aveugles) de 
Fontainemelon, les Rebola (rebelles) de Ligriieres, les Gon/io (gonfleurs) 
de Pul ly, les Quaoouan (de quavoua, queue) des Orinonts-Dessus. 

Les Raodze-Bornes (ronge-bornes) de Colombier-sur-Morges, les 
Raodze-Tierdoz (ronge-tertres, ados entre les champs en pentes, 
ailleurs se<eaux) de Saint-Cierges, les Tire-Tacons (tire-parcelles de 
terrains) d’Kchandens, les Tire-l hatse (arracheurs de liaies) de Beimont 
sur Yverdon, — tont autant d’allusions ä des vols ruraux, soit ä la ten- 
dance des eultivateurs d’empibter sur le voisin, d’une faeon ou d’une 
autre. 


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ii-- 305 - 

Les Betalse. s (gros ventres) d’Assens, les Betatsa (ventrus) de Trei, 
les Pi-Pia (pieds plats) de Poliez-le-Grand, les Pi-Bots (pieds bots) des 
Bullets, les Cotsun-Rognus (niu|ues rogneuses) de Crissier, les Rognd 
(tcigneux) de Sorrens, les Cu-RocUou (derriöres-rouges) ou Choupions 
, de Carouge, les Cu-Soupelid (derriöres mi-brülös) de Vullierens, les 
Cu-D^ald (derrieres gelös) des Granges de Sainte-Croix. 

Los Monsu (messieurs) de Prangins, les Bordd-di- Velu (porteurs 
d’habits bordös de velours) d’Ursins, la Lirreya (livröe) de Verneaz, 

, les Grante-Tsemisö (grandes cbemises) de Mezieres, les Grands-Pantets 
I ou Grands-Paris (longs pans d’habits) de Bettens, les Brinla-Pantet 
' d’Ecublens (branle-joimfet: le pantct est lc bas de la cbernise), les Gue- 
nilles (deguenilles) de Courtilles, les Grelande (idern) de Granges, les 
j Repdtaci (rapieces) de Giez, les Patte (vetements en lambeaux) de 
1 Gressy, les Patte-Rod;au (ebiffons rouges, deguendles mais orgucilleux) 
de Gressy, les Tdqui de Gryon ( tdqui , sac porte de pröference par les gens 
de ce village), les Bövatchi d’Ollon (porteurs de bissaes), les Bourla- 
Satsets (brüle-sachets) de Perroy, les Bourla-Tsapi (brüle-cliapeaux) 
de Bercliier, les Traina-Satsets (traine-sachets) du Clienit. 

Huemoz a les Tantod (de tantöt, qui reuvoient de faire) et le Pays- 
d’Enhaut les Medey (de maddo : eb bien! soit! peut-etre! des gens 
indecis toujours.) 

| Les gens de Vallorbes sont des Tire-Lune (qui tirent sur la lune), 

! ceux de Borux des Peche-Lune, ceux d’Avenches des Pequa-Selao 
| (pique-soleil), ceux de Bevaix des Triri-na-Nioles (traine-brouillards), 
j et ceux de Lussy des Lucifer (etoile du soir.) 

j Les sobriquets empruntös au travail, aux professions, appartiennent 

l pour la plus grande partie, h la region montagneuse, Alpes et, Jura, ob 
les villages sont d’une origine relativement recente. 

Nous trouvons ä Leysin les Faragny (defricheurs par le feu, de 
farayny , brtder), ä Rossinieres les Cro^erens (creuseurs, döfriclieurs), 
aux Ormonts en general les Mourgo ou MoSrgo (condueteurs de mau- 
vais chevaux), aux Ormonts-Dessous les VomHerin (voituriers), au 
Söpey les Forcin (travailleurs robustes), Ch.Vteau-d’CEx les Facotey (?), 
ä la Cote-aux-Fees les Niqueiets (?), au Solliat (vallee de Joux) les 
j Trollhe-Laitia ( pressure-lait, allusion au travail du fromager), — l’un des 
hameaux de Sainte-Croix a le pendant de ce sobriquet les Trollolo, — au 
Pont les Rebatta-Gueiion (meine allusion), au Lieu les Eeouva-Fd 
(balaie-feu (1), allusion au travail des charbonniers), aux Charbonniöres 
les Letse-Panaire (lecbe banne ii eharbon (2), meine allusion), aux 
Bioux les Etrinlia-Mdclyo (ötrangle-taureaux, tueurs de bestiaux; 
allusion möclmmment alteree au travail de Pöleveur de betail pour 
salaisons), comme les Cabbi) (vaehe engraissee pour l’abattage), qui est 
le sobriquet des Sagnes (bameau de Sainte-Croix). 

■' Dans le bas pays, nous trouvons les Tapa-Sabia (frappe-sable) a 

1 Yvonand, les Tapa-Seillons (boisseliers) ä Cudrefin, et les Molare 
(remouleurs) ii Valeyres-sous-Ursins, noms qui ont une origine evidem- 
ment toute moderne. 

Si les gens de l’Abbaye sont dits les Abrdmi (du prenom Abram), 
c’est un surnom <jue leur ont donnö, ii la Re forme, les populations 
catboliques francaises voisines; c’est le doublet du sobriquet de 

(1) L 'ccoitva ou ccove est l’6couvillon du boulanger, soit son balai. 

( 2 ) La panayre ou panaire est le nom patois d’une grande banne en osier. 

7\ - 


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jd- 30ß -^ 

I 

Britchons (Abram sc dit Britehon en patois) donne aux gens d’Outre- J 
Areuse, par leurs voisins catholiqucs d’otitre-lac, los Staviacois et autres, 
qui, en revanclie sont traites par eux de Djosets (Joseph). II est ä 
reniarquer qu’ü l’origine, les ReformAs affectörent de donner ä leurs 
enfants des prönoms tires de rAncien-Testament, ce que les catlioliques i 
ne font jamais. Les gens du Landeron appellent, depuis la Reforme, 
leurs voisins de Lignieres du nom de Rehold (les reheiles.) 

Los montagnards de la Yallee dAsignent 1(“S hahitants de la plaine 
du sobriquet general de Pagans (pagani, de pagus), les gens du pavs, ( 
mot que les montagnards de Sainte-Croix, ne le eomprenant pas, ont 
döfigure en eelui de Peclans. J 

! Mentionnons encore, avant de tt'rminer cette longue nomenclature, | 

’ eertains sobriquets qui ont unc cotdetir liistorique, comme les Tya- 
i Bailli. d’Yverdon et les San-Toudelle de Vevey. L’etendue de cot article , 

; ne me pennet pas de raeonter l’origine suppose de ces sobriquets : ce 
- sera l’objet d’un article compleinentaire special, si le lecteur le dtisire. j 
• On aura remarque ijue (juelques localites ont plusieurs sobriijuets,' 

i ainsi Avenclies, Lausanne, Vevey, La Tour-de-Peilz, etc. II est facile <i ! 

! robservateur qui les examine de pres, de trouver les raisons de ce fait : ^ 

tels voisins appliquent un sobriquet, tels autres un second et parfois 
niöme un troisiöne. Mais, dans ce fait, il n’y a rien qui s’oppose aux I 
eonclusions qui nous restent ä develoiiper et par lesijuelles nous I 
terminerons. ! 

VIII. | 

Nous avons dit (jue, durant longtemps, le vieux guidon germain I 
sur lequel 6tait peint le nom des familles bürgendes qui ont fondii nos I 
villages et nos communautes rurales, fut le signe de rallicment de ces 
derniöres. C’est une liabitude qui ne s’est pas perdue partout et nous | 
allons en citcr (juehjues exemples. j 

Jusqu’au sit;cle dernier, la Sociöte militaire de Burtigny avait un , 
drapeau sur lequel ötait repr6sent6 une pie-gri6clie, du nom que portait 
la fdmille burgondc qui avait fonde ce village, les Matagace. De meine, 
les jeunes gens de Vuillens, sc prövalant de leur surnom, les Talin-nes , j 
ne manquaient jamais, aux jours de fetes, de suspendre un nid de i 
guepes entoure de son enveloppe grise, au-dessus di* l’entröe du pont 
de danse. De intime encore, ii Vucherens, pays des Chueettö, une 
chouette empaill^e etait fixöe au-dessus du pont de danse. 

A Cuarnens (nom patronymique, les Raeend), les jours de f£te, une 
hotte de betteraves ou carottes rouges peintes jouaient le röle d’armoi- ! 
ries communales, conformöment ä la tradition. A Oron-le-ChAtel, village j 

des Revdro-Seldo (tournesols), ce magnifique exemplaire de notre flore 
est la tteur principtilement utilisöe comme döcoration, celle la plus en 
faveur. 

La commune d’Auvernier (les Pertchettes), a une perche dans ses 
armoiries. J’ai vu au Musee cantonal vaudois, un plat en intital sur 
lequel un bourgeois de Beimont pr6s Lausanne (les CancouarÖ), a fait 1 
graver, au pointillö, trois liannetons, comme armoiries de cette commune. ( 
De meme, un vieillard de Clienaux-sur-Cully (les Motses), auquel on 
faisait voir un sceau de ce village oti (itait gravöe une colombe, disait 
avoir entendu raeonter, dans sa jeunesse, que dans les armoiries de ce 
liameau, il y avait une mouche. 


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ü------ 307 - —- 

Ailleurs, le nom patronymique ou l’emblöme lui-möme parait sur 
les propriötes publiques : les communiers de Cernier (les Epervi), ont 
donne et inscrit ä leur maison de commune, le nom de Hötel de 
VEpenvier. Ceux de Fresens (les Vouipes), ont place une grande guepe 
en metal sur le faite de leur College. La comnitiiic de Chexbres (les Tw), 
' a fait. sculpter un cliat sur un de ses ponts. Celle de Coreelles-sur- 
, Chavornay (les Arondelles), a fait inscrire sur sa pompe ä incendie le 
nom d’ Hirondelle. 

On pourrait sans doute multiplier ces exemples. 11s süffisant pour 
inontrer rattaehement enracinb de nos populations pour des emblemes 
et des appellations <|u’ellcs ne comprennent plus, parce qu’ils ont une 
origine qui se perd dans la nuit des temps, comme on dit, — ou qu’elles 
; comprennent mal et dont eiles s’irritent souvent, gräce ä la malignite 
| des voisins. Car des rentables d’histoires, plus baroques, mecliantes et 
I bizarres les unes que les untres, courent le pays, dans le bat d’expliquer 
une cliose dont on avait perdu le sens et oublic l’origine. En passant, 

: disons que ces bistoires ne signifient et n’expliquent rien du tont; les 
seules explications admissibles, nous les avons donnees dans cet article. 

Encore une eh ose, — inverse des exemples que nous avons eites, 

! — qui montre que ces sobriijuets rappellent bien l’embleme figurant sur 

1 le vieux guidon burgonde, e’est le vieil usnge qu’avaient les jeunes gens 
I d’allcr en guerre de village ä village, en nudtant sur leur drapcau 
I l’emblßmc de Pautre. L’esprit bataillard des JedVrös burgondes s’est 
I maintenu longtemps dans nos populations de la Campagne, et, faute de 
pouvoir rosser un ennemi eommun, on se rossait entre amis et voisins. 

' Le guidon qui avait conduit les federt 's dans les eombats, etait utilise, 
faute de mieux, comme drapcau de discorde. II continuait son röle, 
mais dans un sens tout different. 

En partant en guerre les uns contre les autres, ä l’exemple de leurs 
ancetres germains, les jeunes gens se dbfiaient au moyen d’appels et de 
rimes provocatrices, <|uelques-unes de la derniere grossierett'. 

Aux Ours de Morrens, on eriait: 

« Tsciulse-rosses d£ Morrein, 

« Tire-paille, tire-fein, 

« Tire lo diäblyo pö le dein ! » 

Aux gars de Verneaz : 

« A Verneyaz, la Licreya, 

« Ao quatro cäro, la famena ! » 

(A Vernöaz, la Livree, aux quatre coins la famine.) 

A ceux de Marnand : 

| « Bramaf an, Bramafan ! 

•I? « Pri de l’ivue, llyn do pan !» 

(BrAme-faim, pr6s de l’eau, loin du pain.) 

A ceux de Montpreveyres : 

« Bourla-Satsets 
« Sä lo fornet! » : 

(Brüle-sachets, sur le poöle.) 




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A ceux de Fontaine* : 

« A Fontan-na, lo lau clanse 
« AüoO sa gründe cua blyantse ! » 

(A Fontaine*, le loup danse, avec sa grande queue blanche!) 

A ceux de Ropraz : 

<( Tsa fotttnd de Ropraz; 

« Trin-na na ratte avau lo prd ! » 

(Chats fumes de Ropraz, trainant une souris en bas le pro!) 

Aux Corbex d’Etagnieres : 

« Corbex! Corbasse! 

« La Mort t’imbrasse ! 

« Cor din ton nid : 

« Tes pctits san piiris ! » 

(Corbeau, male et femellc, la mort t’embrasse; cours dans ton nid, 
tes jeunes sont peris !) 

Aux gars de Bavois : 

<( Rebatta- Tsaadere 
« In Inf er ! » 

A ceux de Boulens : 

« PtHri-Laitia avoö le coüte ! » 

A ceux de Saint-Imier : 

« Aluton ercva derrai lo femi! » 

A ceux de Provence : 

<( Vouegne lo cu ü ta dzxneille! 

A ceux de Champvent: 

« A Tsa/win, hon ein, 

« Botte na terra, erotlyti dz in ! » 

Aux Tsassoions de Sassel: 

« Taille-Sassi, grand cuti ! » 

(Pour castrer les gens du Sassel, il faudrait un bien grand couteau!) 

Aux gens de Yuibrove : 

« A Vibroüye, vingt-quatre su na troüye! 

A ceux de Berellier : 

« Mcne-Tehin tehi 
« Derrai lo moti! » 

Enfin ä ceux de Maracon : 

« A Maracon, les Bouratta-Cäyon , 

« Brasse-m...., letse-bäton ! » 


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IX. 


Nous terminons cette ötude en conseillant aux communes qui n’ont 
pas d’armoiries offieielles et qui veulent s’en donner, de le faire en 
remontant, ä leur origine et en prenant dans leur nom patronymique 
l’indication des meubles qui doivent y figurer. Elles devraient donc 
renoneer h une habitude prise dans ce domaine, celle de sc donner des 
armes parlantes. 

Ainsi Noiraigue , qui a pris un eours d’eau, noire aigue, « d’or ä la 
fasce ondee de sable », devrait avoir « d’or ä une rave de gueules, 
feuillbe de sinople », — nom patronymique : les Ravouö ; 

Engollon, qui a choisi un ebene de sinople sur cliamp d’argent 
devrait avoir « d’argent ä une grenouille de sinople », — les Renaüles; 

Dombresson, qui s’est attribue une gerbe d’or sur cliamp d’azur, 
devrait avoir « d’azur un bourdon de sable et d’or », au naturel — les 
Bordons; 

Les Clt s es, qui ont une claie (cledar) de sable sur cliamp de gueules, 
devrait avoir « de gueules ii un bourdon de sable et d’or», les Bordons 
aussi. 

Citons dans le meine ordre de faits : 

Epesses, qui a « d’argent ä trois sapins (pesses, t\$ pesses), de 
sino]>le »; 

Coppet, qui a « d’azur ä une coupe d’or », le coppet ; 

Aifjie, qui a « coupe d’argent et de sable deux ai/jles »; 

La Toar-de-Peib, <jui a « parti d’argent et de gueules deux 
tours »; 

Les Ponts-de-Märtel, qui a « coupe d’azur au pont d’argent et de 
gueules au marteau d’or » (1); 

Fontaines (Neuehatel), qui a « d’azur <\ une fontaine au bassin 
ovale d’argent»; 

La Bröoine, qui a « d’azur ä une fontaine au bassin carre d’argent 
(abreuroir) »; 

La Coudre, <jui a « d’argent ä la brauche de noiseticr feuillee de 
sinojile et fruitee au naturel »; 

Les Hauts-Geneveys , qui ont « d’argent ä deux branclies de Qend- 
vrier de sinople, fruitees de gueules. » 

Disons aussi (jue certaines armoiries communales ont etc cmbellies 
par la fantaisie des populations ou de leurs autoritös, ou simpleme.nt du 
graveur. Ainsi: 

Savctgnier , (jui a « d’azur ä un Hon d’or », devrait avoir a l’origine 
« d’azur ä un chien d’or »; nom patronymiipie : les Pieame-Tchin; 

Peseax, qui a « parti d’azur et d’or a un fusil de sable pose en 
fasce a la pointe de l’ecu », doit avoir eu d’abord un simple silflet, — 
les Subgöreux; 

Grandcaux, qui a « de sable au globe terrestre (le monde) d’argent, 
surmontb d’une croix d’argent aussi », devait avoir « de sable au bou- 
tillon (de forme ronde) d’argent, avec un bouchon en forme de croix, 
d’argent aussi »; — les Brise-Botollhes. Et bien d’autres. 

II est. saus doute trop tard pour les Communes que nous venons de 
citer, de revenir en arribre et de prendre des armoiries conforrnes ä 
l’antique guidon que deployait en marchant en guerre la famille de 

(i) C’est d’autant plus erron6 que mar Ul ici, ne signifie pas marUau } mais marais. 

jjj---ft 


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310 


- — fc£ 

Jede res bürgerndes qui les a fondöes. Mais les indieations que nous 
avons dorniges sur ce sujet pourront etre utiles ä celles qui ne sont pas 
encore decidöes dans le choix d’armoiries. 

Faisoas remarquer encore que certaines communes out dejä des 
eouleurs, connne Lutry, Payerne, Aubonne, etc., sans avoir des armoi- 
ries avec meuhles. Ces communes trouveront ces meubles dans nos 
indieations. Ainsi, Lutry doit avoir un rameau de peckes d’or, Paverne 
une töte de porc. de gueules, Aubonne une töte de laie de säble, etc. ! 

A ce sujet, disons, pour termincr, que generalement on croit que i 
l’origine des armoiries, teilen (/ue nous les avons pour la plupart, dans les 
famillesd’origine noble ou anoblies entre autres; c’estädire l’origine des 
modifications ap]>ortöes aux vieux et tres simples emblömes barbares, 
doit etre cherchee dans les bandes de bois ou de metal (pie, dans un 
temps reeule, on fixait sur le bouelier, pour le consolider. L’idee de 
donner ä ces pieees en relief une couleur differente de celle du champ 
de 1’ecu figure sur le bouelier lui-meme devait venir tout naturellement 
;i l’esprit. On eilt ainsi le pal, la fasce, la bande, la barre, lc clief, le 
ebevron, la croix et, le sautoir, qui, tout en consolidant le bouelier dans 
divers sens, devinrent des signes clioisis de predilection, surtout pendant 
les croisades. 

Les bannieres et les ecus börites des vieux cliefs germains furent 
donc conserves en partie, — en ce sens que ces ecus eurent en plus un 
tiers occupe par les piöces que nous venons d’indi<]iier, qui les traver- , 
saient de part en part, — le pal pei'pendiculairement, la Jasce horizon¬ 
talement, la bande obliquement de gauehe ä droite (du spectateur), la | 
barre de droite ä gauehe; — la croix est la combinaison du pal et de 
la fasce, le sautoir, celle de la bande et de la barre; le ehecron, chaeun 
le connait; le ehef occupe le tiers superieur de l’ecu. Wattribut, origine 
möme de. l’ecu, se retrouve soit sur ces piöces, seid ou multiplie; 
exemples : les trois roses d’Estavayer, les trois coquilles de Vaumarcus, 
etc., etc. 

Toutes ces pieees durent rapidement devenir trös emplovöes. Car, 
ä une certaine distance, les differents öcussons ou drapeaux ne pouvaient 
guere se rcconnaitre les uns des autres que par les couleurs; c’ötait un 
signe de ralliement tres commode et se distinguant de loin dans une 
mölöe. Mais il fut surtout employö par les seigneurs, cliefs militaires de 
l’öpoque; il ne le fut que trös rarement par les communautös. 

Fritz Chabloz. 

LA FAMIGLIA PLANTA 

Cenni Storici <z <3encalo<6ici 

PER IL COMM. CAV. 

G. B. DI CROLLALANZA 

PRESIDENTE KONDATORE DELLA R. ACCADEMIA ARALD1A ITALIANA 
(Suite.) 

I di lui figli Corrado c Giovanni nel 1377 ricevettero da parte di 
Giovanni Vescovo di Coira il feudo delle Alpi di Porcabella. 

Verso questo tempo appare un Tommaso de Planta Cavaliere, il 
quäle essendo creditore del papa Gregorio XI di 1505 fiorini, ne riceve 


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n- 311 - x 

in tacitazione il castello di Chiavenna, che per di lui ordinc era stato 
tolto ai Visconti di Milano. 

Giacomo de Planta, figlio del summenzionato Corrado, essendo 
Baglivo del vescovo di Coira, ricevette in feudo dal vescovo Artmanno, 
in segno di favore, la torre rotonda a Vicosoprano con 1 utti i diritti e 
1 pertinenze. Nel 1387, eol consenso della propria consorte, Elisahetta 
! Rink di Yildeinberg e Rietberg, lo stesso Giacomo vendö la sua carica 
! di Vidamo (Vieedominus) di Rietberg e del Tumleschg per la somtna di 
50 marehi. 11 Bucelini nella sua opera Stemmatograp/iia attribuisce a 
I Giacomo il titolo di Signore di Wildemberg. 

• Nella confederazione detta dello scudo di S. Giorgio (S. Georgen- 

scliild) conclusa da molti Conti, Baroni, Cavalieri e nobili in seguito alle 
| divergenze suscitate dai Boemi per causa della spedizione d’Ungheria, 

! trovansi nominali Federico, Pietro, Gaudenzio, Giorgio, Corrado e Lucio, 
appartenenti tutti alla fainiglia Planta, col soprannomo di Wildenberg, 
j II documento ä la data della vigilia di Natale 1392. 
j Nel 1404, Itelo de Planta, merce il suo matrimonio con Anna figlia 

di Rodolfo di Schwaurnstein, viene in possesso di una parte della 
j signoria di Haldenstein, la quäle fu in seguito venduta da’suoi figli 
Rodolfo e Januto ed altri fratelli a Pietro di Griffenstfe nel 1424 (1). 

Gaudenzio figlio di Teodosio de Planta, nelle divergenze fra 
Giovanni vescovo di Coira e i borghesi di questa cittä, figura in qualitä 
di Giudiee. 

Bartolomeo figlio di Giacomo, dietro istanza del suddetto vescovo, 
omologa nel 1422 in qualita di compromissario un accordo sulle con- 
troversic di questo colla cittä di Coira (2). Lo stesso Bartolomeo nel 
1426 ricevette in feudo dal vescovo Paolo di Coira il castello di 
Rietberg. 

Giovanni figlio di Pereivalle figura come signore di Zitzers, e dal 
1450 al 1462 come Castellano di Aspcrmont. Piü tardi, nel 1452, in 
qualita di governatore di Greifenstein, sottoscrive in nome di questo 
distretto un trattato di pace (3). 

Nel 1452 Artmanno de Planta sottoscrive il trattato di pace delle 
due Leghe Grigie e Casa di Dio coi Conti di Werdemberg. 

Nel 1471 i Planta rinunciano in favore di Orslieb Vescovo di Coira 
il viscontado (vicedominatus) dell’ Alta Engadina, che loro era stata 
eoncesso in perpetuo, colla condizione che il Vescovo proporrcbbe per 
lo innanzi a questa carica due gentiluomini, Tun de’quali sarebbe eletto 
dal popolo, e che il prodotto delle amende fosse diviso in parti eguali 
fra il V escovo e i Planta. 

Giovanni, detto Puppo, figlio di Niccola, sottoscrisse nel 1498 
Falleanza d<dla lega della Casa di Dio coi sette Cantoni Elvetici. Egli fu 
inoltre, nel 1525, l’ultimo Podestä Reziano nelle Tre Pievi del lago di 
Como (5). 

Nel 1512, Corrado, figlio di Pereivalle de Planta, Podestä di 
Poschiavo e Governatore di Greifenstein fu eletto primo Governatore 
della Valtellina. 

Giovanni detto di Garda, e Giovanni soprannomato della Torre 
furono nel 1519 ambedue ambasciatori presso l’Arciduca d’Austria per 

(1) Guler — Raetia, page 209. 

(2) Tschudi — Tom. II, pag. 142. 

(3) Tschudi — Tom. II, pag. 566. 

(4) Sprecher — Pallas Raetiea , Lib. VI. 


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stabil ire un accordo riguardo alla giurisdizione criminale nella Bassa 
Engadina. 

Corrado , fratello di Giovanni della Torrc, o Castellano di Furs- 
tenberg, rappresentö in quella circostanza il Vescovo Paolo di Coira. 

Nel 1530, Federico, detto di Marmcls, figura corne Baglivo di 
Lungnetz. 

Rodolfu figlio di Enriehetto, ])cr il suo matrimonio con Orsola di 
Capaul, entrö in possesso, nel 1540, della signoria di Löwenberg e 
Schlevis. 

Antonio de Planta fu ancb’esso Governatore della Valtellina quando 
vi si divulgava la Riforma, e temendo coine protestantc il furore del 
popolo, assenti nel 1551 che ciascun predicatore evangclico non potesse 
rimaner piü di tre giorni in Valtellina; ma la dieta emanö deereti in 
senso contrario. 

Tommaso figlio di Artmanno fu (detto Vescovo di Coira nel 1540. 
Intervenne al Coneilio di Trento, e dal pontefice S. Pio V fu rivestito 
della cariea di Legato Apostolico nella Rezia. Mori nel 1565. 

Giovanni, Dottore in legge, acquistö nel 1558 collo sborso di 
13,000 fiorini dairimperatore Ferdinando la signoria di Raetzuns e 
S. Georgensberg comc feudo con diritto d’ipoteca. Egli e i suoi diseen- 
denti n<‘ godettero il possesso sino al 1680 in cui fu disimpegnata 
daH’Austria. Dieci anni piü tardi (1568) lo stesso Giovanni ricevette in 
feudo la signoria di Hohentrins, Tarnins ed Obersaxen. 

Enriehetto fu casbdlano di Furstenbcrg nel 1565. 

Corrado, figlio di un altro Corrado, fu investito dal Vescovo Beato, 
a titolo di feudo, del castello di Wyssberg e della gran deciina di Mals 
nel 1566. Questo feudo passö, dopo la morte di Corrado a’ suoi succes- 
sori. Il 15 Marzo dcllo stosso anno fu stipolato che allorquando gli 
abitandi di Zutz non dovessero scegliere per Governatore (Landaman) 
dell’ Alfa Engadina uno dei Planta, dovesse sempre essere riserbata a 
questa famiglia la carica di Vicario, e che uno dei quattro giudiei e dei 
quattro amministratori di Zutz, dovesse appartenere alla stessa famiglia. 
Questa stipolazione fu rigorosamente osservata sino al 1803 in cui la 
Rezia entrö nella Confedcrazione Svizzera, in forza di che cessarono 
tutti i privilegi. 

Giovanni de Planta signore di Rctzuns, molto attaccato alla religione 
cattolica, veniva nel 1572 eletto dal Pontefice sindaeo e proeuratore 
nella Rezia e nella Valtellina con ampi poteri, ma citato davanti la 
Dieta, fu con giudizio sommario condannato a morte. 

Altro Giovanni dottore in legge e ambasciatore presso gli Svizzeri 
e i Vallesani, nel 1600 omologö a nome delle Tre Leghe la rinnovazione 
I dell’ alleanza di queste con cssi. Nel 1603 fu spedito ambasciatore a j 
j Venezia, dove fu nominato Cavaliere di S. Marco, e nell’ anno susse- 
j guente condusse a buon fine un’ ambasciata a Milano. 

L’Arciduca Massimiliano d’Austria investiva nel 1605 un Pornpeo 
! de Planta figlio di Baldassare del castello di Strassberg che piü tardi 
| rinunciö in favore di un tale chiamato Benedetto Thomas. 

i (■ A suivre.) 


7\ 




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N° 34 


1889 


OCTOBRE 


ü- 


Cc Journal est recnmmanäe par le Departement ile l'lnstrurtinn pußliquc ile I'ljtat. 

L€S HRfflOIRI€8 

oe iiH eoRFeoeRHSion es Des esnsons smsses 

(Definitions li6ralfliques) 


a 


Les puhlications speciales du D 1 Stantz et de M. Ad. Gautier, ainsi 
que les nombreuses plauehes d’armoiries suisses publikes ces derniöres 
antikes, nous dispensent de plagier les travaux döjh faits; toutefois il est 
de notre devoir de rassembler dans ces Arehioes heraldiques unc Col¬ 
lection des Armoiries de la Confödöration et des Cantons suisses. 

Nous le faisons trös volontiers, d’autant plus que la Maison trös 
connue Orell Fössli et C‘* ä Zürich a bien voulu nous pröter, avec une 
extreme obligeance, des clicliös reprösentant les armes dont nous don- 
nerons la description höraldique. Sauf deux ou trois dötails — que nous 
releverons — les dessins de MM. Orell Füssli et C ie röpondront par- 
faitement au but que nous nous proposons. Nous prions cette Maison 
d’agreer tous nos remcrciements pour son amabilite. 

La Redacüon. 


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314 


V- 


CONFfiDßRATION SUISSE 

De gueuks ä la croix alcsee d’ar3cnti_ formee de cinq 

carrc» 



l'ig. 3 * 4 - Fig- 325- Fi g- 323- 


Röpötons ce qui a döjä ötö dit ;i maintes reprises dans les röcents 
travaux lieraldiques rclatifs ä la croix föderale : Cette croix doit etre 
formee de cinq carres, sans bordure, pas plus que l’öcu lui-meme qui 
doit ]>ortcr un cliarnp complötemcnt rouge. 


Commc plusieurs administrations cantonales sont abonn£es a ce journal, nous croyons leur £tre utile en 
donnant les prix des clichc*s originaux en galvanoplastie representes a cette page: Fig. 321 : Fr. 4. — 
Fig. 322 : Fr. 3. — Fig. 320 : Fr. 5. — Fig. 324: Fr. 2. — Fig. 325 : Fr. 1.75. — Fig. 323 : Fr. 2. — 
Tour les cantons nous donnerons le type de la figure 320, chaque clich6 6tant du reste fix6 au m€me prix que 
ceux indiqu£s. 


7 ? 


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CANTONS SUISSES 


U K I 

Fig. 326. 

D’or a une töte de taureau de 
säble, vue de face, bouclee et 
lampassöe de gueules. 

GAUTIER. 

Le dessin n’indique pas les 
emaux exacts de la langue et de 
la bouele. 


SCH WYTZ 

Fig. 327. 

De gueules ii la croix d’argent 
posöe au canton senestre du clief. 


UNTERWALDEN 

Fig. 328. 

Parti, au I coupe, gueules et 
argent a la clef de Fun ä 1’autre, 
posee en pal,son panneton en clief 
tournö ä dextre, qui est de Obwal¬ 
den. Au II de gueules a la clef 
d’argent ä double tige en pal, son 
double panneton en clief, qui est 
de Nidwalden. gautier. 


LUCERNE 

Fig. 329. 

Parti d’azur et d’argent. 


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Trancliö d’argent et d’azur 


Fig- 33i- 

De gueules cluirgö d’une figure ^ 

du sainl vetu en pölerin, sa robe 

de sable, son bäton d’argent ou 

bourdon dans ln, main droite et la 

Bible dans la main gauche. 

° £ 
GAUTIER. 

Dans le dcssin le baudrier est iudiqu£ en sinople, 
alors qu’il devrait £tre blanc; les mots figures sur le 
nimbe d’or n’ont rien ä y faire. 


De gueules a le 
chargee d’un ours p 
ble, lainpasse, arme 
l’6mail du cliamp. 


GAUTIER. 


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B A LE 

^>g- 336. 

Coup£ au I d’argcnt a la crosse de sable posee 
en pal, l’extr6mit£ recourb£e en chef et tourn£e a 
senestre et l’extr^mite interieure termin6c par trois 
pointes et au II d’argent a la crosse de I&le de 
gueules tournee h. senestre, sa partie supärieurc en- 
tour^e de sept perles de m£me, tenant au meuble 
principal par des tiges tres courtes. 


Le trait de sable qui devrait s£parer les deux 
partis a 6tö oublie dans le dessin. 


SCHAFFHOUSE 

F>g- 337 - 


D’or au bölier saillant de sable 
lampassö de gueules, eouronnö, 
accornö et ongle, du mötal du 
elmmp. gautier. 






























APPENZELL 

t'ig- 338. 

D’argent ä l’ours de gable lev6 
en pied, lampasse et armö de 
gueules. GAUTIER. 


SAI NT-GALL 

Fig. 339 - 


De sinople ä un faisccau de 
lieteur en pal, compose de liuit L 
bätons d’argent lies autour d’une 
liaclie de meine, tournee ä dextre, L 
par un ruban de l’email du champ. 


ARGOVIE 

Fig. 341- 


Parti, au I de gable ä la fasce 
ondee d’argent (ou mieux, a la la¬ 
viere d’argent flotter d’azur posee 
en fasce), au II d’azur aux trois 
etoiles d’argent ä cinq pointes. 

GAUTIER. 

La position des etoiles donne matiere a bien 
des critiques dont nous reparlerons. 


D’argent ä trois ecus aux armes des 
Ligues: 1. Maison Dieu : d’argent au bou¬ 
quetin effare de sabie; 2. Ligue grise: 
parti d argent et de sabie; 3. Ligue des 
Dix Juridictions: ecartele d’or et d’azur ä 
la croix de l’un ä l’autre. 


LES 


GRISONS 

Fig. 340. 


Ces armes, si compliqu£es au premier abord, feront 
l’objct d’un prochain artiele. 






Trancl'iö argent et sinople, 
chaque partition eliargöe d’un lion 
d’or. GAUTIER. 


tizur 


PATRIE 


Eig. 344- 

Coupö au I d’argent portant sur 
trois lignes les n ots : liherte f.t 
patrie aux lettres de sable, au II 


Parti argent et gueulcs <i treize 
ötoiles einq pointes, einq en pal 
de Pun <x Pautre sur le trait du 
parti, accostöes de huit de Pun ä 
Pautre, quatre de gueules sur Par- 
gent et quatre d’argent sur le 
gueules cn pal. gautier. 




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NEUCHATEL 

Fig. 346 . 

Tiercö en pal sinople, argent 
et gueules, une croisette du second 
au canton senestre du chef. 

GAUTIER. 

Nous pensons que la croisette doit Stre de cinq 
carr£s £gaux, puisque le l£gislateur a voulu repr£- 
senter une croix föderale. 


GEN^VE 

Fig. 347 - 

D’Empire parti de gueules ä la 
clef d’or en pal, le panneton en 
chef tournö & senestrc. 

L’extr^mitS dextre du panneton doit &tre recou- 
verte par le parti de FEmpire, ce que le dessin 
n’indique pas. 


DOCUMENTS 

pour servir a l’histoire des couleurs et 11 vrees de Neuchatel. 

(Suite). 

La collection commencöe dans les Archioes k ce sujet s’augniente 
d’une piöce publiöe ä part, en fac-simile ; eile a son intöröt, pour nous 
spöcialement, ä cause de son post-scriptum : « Costume en rioir, sans 
manteau ni öpöe, chapeau rond ou ä trois coins. » Le corps lögislatif 
devait donc possöder une livröe officielle, de rigueur ou non, suivant 
les döcisions du Conseil d’Etat; la piöce rcproduite l’a ötö d’aprös une 
convocation conservöe aux Archives de PEtat de Neuchätel; cette der- 
niöre ötait adressöe k M. Alphonse Bourquin et signöe par M. de 
Sandoz-Rollin. _ P. A. A. 




CHATEAUX SUISSES 

M. Karl Stärnpfli, öditeur, Berne, nous a gracieusement pretö quatre 
dessins de Chäteaux bernois; deux ont etö publiös; dans ce numöro 
figurent ceux de Brandis et de Sumiswald. L. R. 


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ARCHIV RS HF.RARDIOdliS SUISSES 



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CHATEAU DE SUMISWALD 



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ARCHIVES HERALD. SUISSES 


-H- 

Fac-simile : 




. • ° 
a/uieun^. 


c^'a+Me/rilfe'eJ du <d!eytj/afi^a eYe jfta-ee? au ^eudt 

/, 5 Q)eyyfern Ire ? cau/eui/i : eä, cotn/neJ avud e/eJ ^^v //r de? 
ficy? 


nd/j.iesnesut de?? 
eYe J //nuVe d vaud re/ievn/rer /e dfJt yot/r^ d /uuJt Jieured 
du mafin, au C^dfeau i/e 7 (y^Yet/c/i dfe/! 

C?u affeudauL uau.i eaud addurovid yue ucn/.i dtmtmed. 


Qjbn j/eur~l 


Au Chateau de Neuchätel, 
le 11 Septem bre 1 83 i. 


votre bien affectionne, 

Le (President du Conseil dl Etat, 


Costunie en noir. sans manteau ni öpde. r*liapeau roml ou ä trois coius. 


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ȧifliaiqa# * sai$se(s 






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N" 35-36 


1889 


novembre-dEcembre 


AL 


6e Jciirnal est recommanflc par le I)6partemeot flc Hnstiiuction pufilique flc l^tat. 


Une lettre de M. le D r Daguet 

Professeur a FAcad&nie de Neuch&tel 

Monsieur, 

J’ai lu avec un vif int6r6t la notice relative aux Attinghausen 
(livraison de juillet). Mais on aurait pu ajouter aux titres de cette niCmo- 
rable famille, celui qui est le principal de tous, aux yeux des Conf6dör6s, 
c’est-ci-dire la part prise par le landamniann Werner ;\ l’alliancc 
öternelle et ä la fondation de la Confedöration (le 1 er aoüt 1291). 

Permettez-moi une lögöre remarque en passant concernant l’article 
curieux relatif aux sobriquets. Celui des Bullois ne doit pas sVcrire 
Orguelya (p. 304), mais Orgoglio. 

Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous feliciter cette ann6e du 
döveloppement qu’a pris votre Revue höruldique qui a l’avantage sur 
d’autres de relier le passö au präsent et de plaire aux amis du Moyen- 
Age föodal comme ix ceux de notre temps dömocratique. 

Je reste votre attentif et Sympathisant lecteur. 


4 septembre 1889. 


A. Daguet. 




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_ 322 _ 

Origine 5es &rmes 5e la JVfaison Öe jjrifimirg 

(Voir la planche hors texte, dont les dessins correspondent aux fig. 349 a 357). 


ÜL 


Nous avons döjä pröcödemment parlö des armes de la Maison de 
Fribourg (voir Archiven n° 3, mars 1887). Dös lors, cette revue a publiö 
dans son n° 23, page 218, quelques lignes d’un abonnö, reproduisant 
l’opinion du P. Mönestrier d’aprös laquelle la bordure ondöe ou nöbulöe 
d’argent et d’azur, serait « prise des armoiries des Blumeneck dont la 
Maison de Fürstenberg hörita. » 

Qu’il nous soit permis ä cette occasion de revenir briövement sur 
ces armoiries et sur leur origine fort interessante sous plusieurs rapports. 
Nous nous baserons dans ce qui suit sur les savantes recherches aux- 
quelles s’est livrö ä leur egard le prince Frödüric-Charles de Hohenlohe- 
Waldenburg, döjä citö dans notre premiöre notice. 

A l’öpoque oü les ducs de Zähringen ötaient investis commerecteurs 
de la Petite-Bourgogne de pouvoirs impöriaux trös ötendus et possö- 
daient en propre d’immenses biens dans le midi de l’Allemagne et en 
Suisse, une des maisons les plus renommöes de la Souabe ötaient sans 
contredit celle des comtes d’Urach dont le chäteau en ruine existe 
encore aujourd’hui dans un des sites les plus pittoresques du Würt¬ 
temberg. 

A la mort du dernier duc de Zähringen, Berthold V, survenue en 
1218, son höritage öchut ä ses deux soeurs, la cadette, Anna, öpouse du 
comte Ulrich de Kibourg recevant pour sa part les biens situes en Suisse, 
tandis que les possessions situöes dans le Brisgau et dans le Baar, 
passerent ä l’alnöe, Agnös, femme d’Egon I er , d’Urach. 

Leur fils, Egon II, qui ajouta ä ses titres celui de comte de Fribourg, 
se trouva etre ainsi höritier des deux Maisons de Zähringen et d’Urach et 
c’est en consöquence de cette double descendance qu’il abandonna 
l’öcu paternel pour le remplacer par celui qui fait le sujet de cette 
ötude. 

Nous ajouterons que les trois fils d’Egon II et de sa femme Agnös 
de Neuffen procederent entre eux ä un partage. Berthold conserva le 
comte d’Urach, qui bientöt passa en mains des comtes de Württemberg; 
Conrad, l’ainö, devint comte de Fribourg et Henri, le cadet, fut comte 
de Fürstenberg et landgrave de Baar. 

Pour plus de clartö, nous donnons une petite tabeile gönöalogique, 
rösumant la Situation. (Voir planche hors texte). 

Quelles ötaient les armes de la Maison de Zähringen ? 

II a rögnö ä ce sujet une grande incertitude qui s’explique facile- 
ment par le fait qu’au XII me siöcle les armoiries n’avaient pas le caractöre 
de fixitö du siöcle suivant. Plusieurs höraldistes lui ont sans raisons pro- 


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TABELLE GENEALOGIQUE 


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t^vn e j>^o£e. 


Archive* heraldu|ues &uu»se5 


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bantes attribuö un 6cu de gueules au leopard lionnö d’or et c’est d’unc 
armoirie semblable qu’est ornüe la statue de Berthold V de Zähringen ä 
Berne. L’ütude des sceaux a eependant fait arriver les hüraldistes ä la 
conclusion que du moins les derniers Zähringen et notamment Berthold V 
portaient un aigle. 11 existe aussi de bonnes raisons, savamment düve- 
' lopp^es par Bader et par Hohenlohe, et sur lesquelles nous ne reviendrons 
pas ici, pour admettre qu’il s’agit d’un aigle de gueules en champ d’oe 

(fig- 1). 

Ceci ütabli, la partie essentielle de Farmoirie des comtes de 
Fribourg s’explique d’elle-möme. C’est purement et simplement celle 
de la Maison de Zähringen. 

Quant ä la bordure, nous devons dire que l’opinion reproduite 
d’aprös le pbre Mönestrier dans le n° 23 des Archives, est erronüe 
comme il n’est pas difficile de le dömontrer, car non seulement aucun 
comtc de Fribourg ou de Fürstenberg n’üpousa une Blumeneck, mais 
cette famille de ministraux subsista ericore plusieurs stecles aprös la 
premibre apparition des armes du comte de Fribourg. 

Mais examinons d’abord cette bordure nöbulee ou ondee. Si Fon 
ne jugeait que d’apres des dessins des XVI“ e et XVII“ 6 sidcles auxquels 
nous empruntons les figures 2 et 3, on pourrait etre tentü de croire qu’il 
s’agit bien de nuages, mais en remontant un peu plus haut, par exemple ä 
l’armorial manuscrit dit de « Donaueschingen » qui est du milieu du 
XIV me siöcle et d’apres lequel nous reproduisons la figure 4, nous 
trouvons la forme nuagüe de la bordure beaucoup moins prononcöe, et 
eile Fest moins encore dans Farmoirie des Fürstenberg, telles que les 
donne au XIV m ® siöcle lc Wappenrolle de Zürich (fig. 5). — En compa- 
rant ce dernicr dessin avec la partie infürieure des armes des comtes 
d’Urach (fig. 6), on ne peut s’empücher d’ütre frapjfe de l’analogie. 

Le prince Hohenlohe est en effet arrive ä la conclusion qu’il faut 
chercher ici l’origine de la bordure des armes des Fribourg qui scraient 
ainsi une heureuse combinaison monogrammatique d’une partie du 
blason paternel avec Farmoirie matcrnelle d’Egon II. Plus tard, on eut 
accolb ou öquartelö les deux ücussons, mais prücisüment ä cette öpoque 
une röunion des principaux ülüments de deux armoiries differentes pour 
n’en faire (ju’une scule n’est pas chose rare. Les comtes de Fribourg et 
de Furstenberg ont donc voulu adopter les armes des ducs de Zähringen 
auxquels ils succedaient, en les brisant d’une bordure rappelant leur 
origine. 

Les comtes d’Urach ne portaient pas de nuages dans leurs armes 
qui se blasonnent ainsi: coupä au premier d’or ä un Hon passant de 
gueules, au second de vair ä la fasce de gueules. II s’agit ici en effet 
d’une forme primitive de vair, ce que Fon peut constater par exemple 
en comparant deux armoiries de la famille Cronenberg, l’une (fig. 7), 
d’apr6s un sceau de 1257, l’autre (fig. 8), d’aprüs un tombeau de 1372, 

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qui font voir les modifications survenues dans la mantere de rendre 
cette fourrure. 

11 serait donc peut-6tre Jfius correct de blasonner la bordure des 
Fribourg comme 6tant de vair , mais comme ce terme pourrait donner 
lieu ii une fausse interprötation et faire dessiner la bordure avec la forme 
moderne du vair (figure 9), ce qui en altürerait le caractöre, il n’y a 
pas d’inconvönients ii maintenir la dösignation usitöe jusqu’ici de 
«bordure n6bulöe », pourvu qu’il soit sous-entendu qu’il ne s’agit pas 
en rüalitö de nuages, mais d’un genre spöcial de vair. 

Nous devons encore dire deux mots du bec et des pattes de l’aigle. 
Primitivement leurs 6maux ne semblent pas avoir üt6 fix6s. Bien que le 
Wappenrolle de Zürich donne le bec de gueules et les pattes d’azur, on 
les trouve plus ordinairement teintös de gueules comme dans l’armorial 
de Donauescliingen, remontant ä 1430 environ (v. figure 4), et c’est 
seulement ii partir de la fin du XV m * siöcle, c’est-ä-dire apres l’extinc- 
tion de la branche de Fribourg, que l’azur prövalut tant pour les pattes 
que pour le bec et fut döfinitivement adoptü jusqu’ä nos jours. 

L’origine du cimier des comtes de Fribourg est inconnue. II se 
compose d’une boule de fourrure (figure 5 et dans le numöro de mars 
1887 figure 24), erronöment appelöe quelquefois « boule de neige ». 11 
pourrait etre celui des anciens comtes d’Urach, bien que la tradition 
leur ait attribuö le cor de chasse de gueules guichetö et virolö d’or, 
portö par les comtes du Württemberg ä la suite, dit-on, de leur entröe 
en possession des terres d’Urach. Mais ce pourrait bien 6tre lä une 
simple tradition sans fondement car les preuves font entiörement döfaut 
et.il serait plutöt permis de penser que le cor de chasse est le cimier 
primitif et logique de l’armoirie aux ramures de cerfs des Württemberg, 
tandis qu’une boul« de fourrure accompagnerait tout aussi naturellement 
un öcusson portant du vair (donc aussi une fourrure), comme celui 
d’Urach. Mais ce sont la des questions que nous ne faisons que soulever 
sans les rösoudre. Jean Grellet. 


EX-LIBRIS 



et gräce 


4 oui: faire suite ä la collection d’Ex-libris com- 
mancee il y a quelque temps, nous donnons 
aujourd’hui une eau-forte reprösentant les 
armoiries de concession de la famille de 
< liambrier. La remarquable plaque en cuivre 
qui a permis cette reproduction est döposöe 
au Musöe d’histoire de la ville de Neuchütel 
ii l’obligeance de son conservateur, nous avons pu faire 


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1 


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imprimer ce cuivre; entrö au MusEe dans des circonstances assez 
curieuses, ce dernier n’a pu 6tre class6 parmi les oeuvres de nos gra- 
veurs; le nom de son auteur, malgrö toutes les recherches, est restö 
inconnu. — Ce n’est pas ici le lieu de döcrire ces riehes armes qui ii 
elles seules feront l’objet d’une prochaine Etüde (1). 


ART HERALDIQUE SUISSE 



Les armoiries suisses sont l’objet de 
nombreux motifs de sculpture, de gravure 
ou de ciselage, pour ne parier que de 
ceux-lii; dans presque toutes les villes 
suisses — les vieilles — on rencontre les 
armes cantonales ou celles de la ville 
avec leurs Supports, reprEsenfees sous 
mille formes differentes. 

Un orfevre suisse a eu l’heureuse 
idEe d’appliquer ces motifs hEraldiques & 
differentes piEces de bijouterie et d’orfö- 
vrerie : broches, bracelets, Epingles, etc. 
Aujourd’hui nous donnons la reproduc- 
tion d’une cuilfere armoriEe; un batz des 
Grisons et le bouquetin de Coire font les 
frais de l’ornementation, simple et gra- 
cieuse tout ä la fois. GenEve, avec son 
aigle impEriale, NeuchAtel, son aigle de 
la ville, Bäle, son basilic, Berne, son 
ours traditionnel et bien d’autres cantons 
font partie de cette Collection originale qui 
sans aucun doute inferessera vivement nos 
lecteurs; M. Jobin, bijoutier, ä NeuchAtel, 
a bien voulu nous autoriser ä faire clicher 
notre dessin; c’est cliez lui que les ama- 
teurs pourront admirer ce nouveau pro- 
duit de notre industrie nationale suisse. 


F‘g- 359 - 


La Redaction. 


(i) La lettre P qui figure en t£te de ces lignes est la r6duction d’une majuscule dessin£e par le Com- 
missaire-greffier Thomasset, au XVlmc siede, dans les r£gistres judiciaires de Gorgier. D’autres lettres orales 
paraltront dans le courant de Pan prochain (fig. 358"). 


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___ 326 ____ 

J{otes sur les Armoiries fl E la kraulte 

(Voir la planche hors texte, dont les dessins correspondent aux figures 360 h 364). 

D’aprös M. Fritz Chabloz, la commune de Saint-Aubin aurait 
empruntö la rose qui figure dans ses armes ti la ville d’Estavayer (dont 
eile ötait combourgeoise de temps immömorial), lorsque, avec les autres 
communes de la Böroche : Gorgier, Sauges, Montalchcz et Fresens, 
eile conclut un traitö de combourgeoisie avec Berne en 1561. Avant 
cette öpoque, les communes börochales eurent, toujours d’aprös M. Cha¬ 
bloz, d’autres armoiries. Voici leur description et celle des armes 
actu eiles: 

Armoiries aetuelles. 

Saint-Aubin-Sauges. 

Parti au premier : parti d’argent 
et de gueules ä la rose de Tun ä 
l’autre, qui est Saint-Aubin; au 
second : parti d’argent ii trois 
fasces de gueules et de gueules, & 
la rose de l’un ä l’autre. 

(Depuis la nouvclle loi sur les communes, Saint- 
Aubin et Sauges ne forment qu’une seule commune). 

Gorgier. 

Parti de gueules et d’argent 
la rose de l’un l’autre. 

Montalchez. 

Coupö d’argent et de gueules ä 
la rose de l’un ä l’autre. 

Fresens. 

Coupö de gueules et d’argent 
la rose de l’un ä l’autre. 

La Beröche, qui comprend les cinq communes ci-dessus, possöde 
des armes qui gönöralisent les armoiries aetuelles : öcartelö de gueules 
et d’argent ä la rose de l’un ä l’autre, posöe en coeur. 

Les champs des armoiries sont restös les mömes, sauf pour Sauges; 
mais partout la rose cl’Estacayer a pris la place des differents attributs 
antörieurs au XVI me siöcle. M. T. 


Anciennes armoiries. 

Saint-Aubin. 

Parti d’argent et de gueules ä 
un putois de sable, placö de fasce. ! 

Sauges. i 

Parti d’argent et de gueules & | 

un loup de sable, posö de fasce. 1 

Gorgier. 

Parti de gueules et d’argent ä 
un bölier cornu de sable. 

Montalchez. 

I 

Coupö d’argent et de gueules ä. 
une chövre de sable. 

Fresens. 

Coupö de gueules ct d’argent ö. 
une guepe d’or et d’argent (au 
naturel). 


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G . •; 


ü- 


327 


* 



F 'g- 365. 


BIBLIOGRAPHIE 


Archiv für Bracteatenkunde herausgegeben von Rudof v. Höfken, Wien 1889. 


n ne connait günüralement pas assez chez nous les 
publications des cantons allemands ou celles de nos 
pays voisins; dans ces dernieres, surtout dans les 
Revues liistoriques, on s’occupc fröquemment de la 
Suisse et e’est spücialement ii.cc dernier titre que 
nous tenons h signaler ä nos lecteurs une revue 
pleine d’intüret: les Archiven pour l’ötucle des Bracttates. Nous n’em- 
piütons pas sur le domaine de la numismatique en parlant de ce 
pöriodique si interessant, mais nous sommes heureux de constater une 
fois de plus encore que le blason est non seulement un prücieux auxi- 
liaire des Sciences liistoriques en günüral, mais aussi des branches 
plus spüciales de l’histoire : teile la numismatique, et dans le cas parti- 
culier, les Bractüates; ces dernieres sont des monnaies du moyen-äge, 
sans date et frappees d’un seul cötü; nous en donnons un dessin en töte 
de ces lignes : Ein Lüneburger Bracteat Ottos des Kindes. Les figures 
des archives en question sont toutes trüs bien faites; parfois un sceau 
vient öclaircir le texte; ainsi celui-ci: 



Fig. 366. 


La lügende le düsigne : Siegel der Mechtild von Baiern, Gemalin 
Ottos des Strengen. — On reconnait en effet parfaitement les armes 
fuselües de Baviöre. Nombreuses sont les ütudes düjä parues; les 


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a_ 328 _ 

Archives formeront une vöritable biblioth^que pour les spöcialistes; ce 
qui nous a plu entre autres, c’est l’article consacrö aux bract6ates de 
Saint-Gall; tout dans cette Revue la recommande aux historiens et nous 
ne doutons pas qu’elle ne soit bien accueillie en Suisse. 

La REDACTION. 


A nos Lecteurs 


Les Archives arrivent au terme de leur troisifeme ann6e d’existence; 
nous ne devons pas laisser ignorer que leurs d6buts furent trös penibles: 
mais secondEs par de vaillants coliaborateurs, qui ont mis tout leur 
patriotisme & la röalisation de notre but, nous sommes entr6s au port 
sans naufrage; nous ne pouvons mieux faire que de leur adreSser nos 
plus vifs remerciements; ä vous aussi, fidöles abonn6s, nos sentiments 
de reconnaissance; daignez continuer ä nous tömoigner votre pröcieux 
appui; il sera le sür garant de la rEussite des Archives höraldiques en 
1890. La mine si riche de nos archives suisses est in6puisable et nous 
ferons tous nos efforts pour en tirer le meilleur parti, celui qui profite & 
tous, celui qui instruit, qui döveloppe, celui surtout qui nous rattache 
tous les jours davantage ä notre chöre patrie. 

Maurice Tripet. 



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L’Art heraldique 

a l’EXPOSITION UNIVERSELLE de 1889 

PAR 

M. RAYMOND RICHEB& 

archiviste-pal£ographe 

4 

Supplement special des numiros 35-36 des ARCHIVES H^RALDIQUES SUISSES, dirigöes 
par M. MAURICE TRIPET, ä Neuchätel. 


L’Exposition qui vn fermer, n’aura pas encore, il faut bien le recon- 
naitre, marqud en France le rdveil du goüt pour le blasen, gofit autrefois 
si rdpandu. Au point de vue special de l’art hdraldique, eile est fort 
pan vre en Souvenirs retrospectifs et ne renferme que fort peu d’oeuvres 
modernes vraiment dignes de remarque. Nous croyons cependant rendre 
Service aux lecteurs des Arehives höraldiques suisses en leur signalant 
ce qui, au cours de nos visites, nous a paru de natu re ix intdresser des 
hdraldistes. 

Au Trocaddro, oii se trouvent exposees un grand nornbre d’ceuvres 
d’art antdrieures ix la Revolution, nous n’avons remarque que deux 
vitrines garnies d’objets armories. L’une contient une petite r6union de 
sceaux-matrices, du XII me au XV me siede, appartenant. ix M. Hoffmann; 
l’autre renferme la remarquable collection de M. Eugene Vial, que son 
proprietaire destine au Mus6e de Cluny et qui se compose de cachets en 
or, argent ou fer, de breloques, statuettes ou etuis en metaux pr6cieux, 
le tout grave aux armoiries de diverses familles frangaises. 

Au palais des Arts Liberaux, nous avons admird deux beaux vitraux 
suisses, appartenant ix M. E. Fabert. Le premier a pour motif principal 
un ecusson « d’azur au clievron alese d’or, soutenu d’un croissant et 
accompagnö en chef de deux etoiles ä six rais, le tout du meme ». L’6cu 
est Supporte ii dextre par un homme vötu d’un amplc pourpoint ä man¬ 
ches bouffantes et ix senestre par une femme couronnee de fleurs, en 
longuc robe blanche bordee d’or. Ces armoiries sont plac6es sur un 
socle grisütre, oü est inscrite la dato de 1543, et abrit6es sous une double 
arcature en plein-cintre reposant sur des colonnes bleu et or ii base et 
ii chapiteaux de couleur pourpre. La partie superieure du vitrail est 
occupee par deux petites scenes allegoriques, faisant allusion ii la Reformc. 

La seconde verriere est aux armes du canton de Zürich. On a donne 
comme Support ix l’ecusson un lion d’or, ediffe d’un casque de mime, 
avec lambrequins d’argent et d’azur i\ dextre, d’or et de sable ix sdnestre, 
et tenant de la patte gauche une banniöre aux armes de l’dcu, brisdes 


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(Tun fusil d’acier, emmanchö (Tor et posö en barre. Le casque du lion 
est couronnö d’or et sommö d’une aigie d’Eaapire; ä la banniöre est 
ajoutöe une flamme au blason de la Conf6d6ration helv6tique. Un riche 
encadrement architectural environne le tout. II se compose de deux 
couples de piliers supportant une arcade eil plem-cintre. Dans le haut, 
on voit deux personnages s’exenjant ä tirer ä la cible. 

Notons encore une curieuse plaque de falence italienne du XVI m# 
si6cle aux armes de la Corporation des marchands de Pörouse et ce 
sera tout pour la partie aneienne. 

Venons-en maintenant ä l’examen des travaux höraldiques modernes. 
Nous ne parlerons pas, bien entendu, des innombrables armoiries qui 
se trouvent reprösentöes avec plus ou moins d^exactitude sur les murailles 
des b&timents et les poteaux des allöes couvertes. Cela n’est point de 
l’art, mais de l’industrie. 

C’est au premier ötage du palais des Arts Lib6raux qu’il faut cher- 
cher les trop rares spöcimens du talent des höraldistes fran^ais contem- 
porains. 

M. Demengeot a exposö deux peintures ä l’aquarelle gouachöe, 
l’une dans le style de la Renaissance allemande, l’autre dans le genre 
moderne. Celle-ci, qui represente le blason des Etats-Unis d’Amörique, 
nous a beaucoup moins plu que la premiöre. 

M. G. Huot, graveur, a envoyö une aquarelle fort originale comme 
composition. Au centre d’une colonnade antique se voit l’öcusson de la 
ville de Bordeaux, dans un cartouche vieil or. Plus bas, sur un piödestal 
en marbre rouge, reposent les armes des sous-pr6fectures de la Gironde. 
Dans le fond, des m&ts de navire et des arbres de haute futaie rappellent 
le port et les Quinconees, orgueil du chef-lieu de ce döpartement. 

Un artiste dont le nom rappelle celui d’un des maltres de la Science 
höraldique, M. Noöl Bouton, a eu l’idöe d’exöcuter le blason du souverain 
futur du grand-duchö de Luxembourg, le duc de Nassau. L’öcusson est 
d’un bon style, mais les Supports et le manteau ne nous ont pas com- 
plötement satisfait. 

C’est ii un peintre döjü fort connu ä Paris, bien qu’il n’y soit fixö 
que depuis peu de temps, M. J. van Driesten, lauröat de la Sociötö 
höraldique de France, qu’appartient, sans contestation possible, la palme 
du pacifique tournoi dont nous donnons le compte-rendu. Cet artiste, 
qui a su s’approprier ä un degrö ötonnant le faire des maitres d’autrefois, 
est en outre le premier qui, ;i notre connaissance, ait employö pour 
rehausser l’öclat de ses compositions l’argent et l’or en haut relief ö. 
l’instar des manuscrits du moyen-äge. On nous permettra de reproduire 
ici ce que nous disions de ses envois, en juillet dernier, dans le sixiöme 
numöro de 1’ Enlumineur, jQurnal consacrö i\ l’ötude et ä la propagation 
de l’art du miniaturiste (1). 

(i) VEnlumineur, revue illustrSe in-40, avecplanches hors texte, parait tous les mois a Paris-Auteuil, 4, rue 
La Fontaine, sous la direction de M. J. van Driesten. 



« Nouä avona hübe d’arriver & Ja remarquabLe exposition de la mai- 
son Demarest du Palais-Royal, EU« comprend trois ceuvres de premier 
ordre, dues au pinceau laborieux et fiecond de uotre sympathique direc- 
teur, M. J. van Driesten, On peut dir« qu'avec ees sp6cimens de son 
beau talent s’inaugur« un art tont nouveau, dans lequel les finesses les 
plus exquises de la miniature sont unies aux effiets de la grande peinture, 
et appropriees aux dimensions de eelle-ei, Celui des tableaux de M. van 
Driesten qui attire le plus 1« regard est, sans contredit, son grand blason 
de l’Empire d’Autriche, ImpossibLe de traverser la galerie sans etre 
frapp6 par cette coxnposition magistrale, qui renfierme les quartiers des 
armes de la monarchie austro-hongroise,r6unis en un m6me ecusson sur 
la poitrine d’une aigle eplovee, an hec largement ouvert et aux serres 
vigoureuses. On ne sait ce qwe l’on doijt le plus admirer, des nimbes 
d’or massif, gravös au burin, qui environnent les deux tetes de l’oiseau 
imperial, ou de la fagon donit ses aiJLes semblent se detacher du velin, ou 
encore de la r6alite avec laquelle sont traites les perles et les joyaux de 
la couronne. A voir le brillant des fonds d’or et d’argent, on est tentö de 
penser aux icones russes, dans Jesquel'les le metal s’unit ä la peinture (1). 

A cöt6 de ce chef-d’oeuvre höraldique, brillent d’un eclat plus tem¬ 
pere les armes de Notre Saint Pere le Pape, ex6cut6es dans le style du 
XVII m * siede. Sur un cartouche d’or nxat repose l’öcusson des Pecci, 
somme de la tiare et accompagne des clefs passöes en sautoir. Aux 
cötes de l’ecu, se tiennent deux anges v6tus de longues robcs damass6es 
et portant chacun une croix patriarcale. A droite et & gauche s’estompent 
comme dans le lointain des silhouettes du chäteau Saint-Ange et du 
döme de Saint-Pierre, Lq tout est environne d’une gloire en ors de 
diverses couleurs, dont la variete forme un fond trös harmonieux. Enfin, 
sur un nuage soutenant l’ensemble, reposent les croix des ordres pon- 
tificaux, reproduites d’aprös les modales officiels. 

La troisieme peinture, qui n’est pas la moins remarquable, est une 
grisaille ex6cut6e dans le style du XVI m ® siede sur champ d’or mat. 
Elle reprösente un ecusson ä l’aigle 6ploy6e, surmonte de trois casques 
avec cimiers'et lambrequins et encadre de gracieux rinceaux se deta- 
chant sur un fond bronze. » 

M. van Driesten est encore l’auteur d’un grand tableau allegorique, 
sur velin, expose dans la vitrine de Stern, le graveur bien connu du 
passage des Panoramas. Cette eeuvre, qui n’ötait pas signöe d’une fagon 
apparente, a valu ä l’exposant la medaille d’or. On peut y trouver peut- 
etre un peu ix redire au point de vue archeologique, par suite du 
Programme impose ä l’artiste, mais on doit reconnaitre que l’exöcution 
materielle en est irreprochable. Voici la description que nous en avons 
donnee dans le recueil eite plus haut: 

(i) Ces armoiries, qui ne comprennent pas moins de soixante-deux quartiers diflförents, ont 6 t 6 exöcutees 
avec la plus scrupuleuse exactitude, d’apres la description qu’en donne E. von Schmidt dans son excellent 
ouvrage: Die Wappen der regierenden Fürsten und Staaten (Francfort-sur-le-Mein, 1869, in-8o). 


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2d- '4 --‘---fc£ 

« Cette miniature-tableau est destinöe ä perp6tuer le Souvenir de 
l’alliance qui a uni les maisons de Bragance et d’Orlöans. Au centre de 
la composition sont reprösentties les armes des deux familles, soulenues 
dextre par le dragon du Portugal, ü. sönestre par Tange du blason 
royal de France. Elles sont timbröcs d’un casque d’or sommö d’une 
couronne ducale d’oü s’6chappe le dragon qui forme le cimier. Ges 
armoiries se dötachent sur un fond de vieille tapisserie et sont abritees 
sous un dais architeclural. Dans l’encadrement, dont le champ est d’or 
mat, se trouvent groupös en quatre miniatures divers 6v6nements de 
l’histoire du Portugal : en haut, la bataille d’Ourique; ä gauche, 
Emmanuel II le Fortunö, recevant les repr6sentants des diverses parties 
de son vaste empire; droite, une scöne de la Revolution de 1640; en 
bas, le bapteme du prince de Belra, dans un mddaillon entoure de ses 
huit quartiers ». 

Voilfi, en somine, tout ce que nous avions ä signaler ä la bienveil- 
lante attention des lecteurs des Arehioes. Citons cepcndant encore, avant 
de terminer, trois belles publications höraldiques que nous avons 
examinees avec interöt: VArmorial de Saooie, du comte de Foras; Die 
Familie Grebel, par C. Keller-Escher, belle g6n6alogie illuströe, sortant 
des presses de la maison J. Huber, de Frauenfeld; enfin, un vrai tour 
de force typographique exöcutö par la maison Chamerot, de Paris : les 
douze grands tableaux d’alliances de lafamille de Tülle de Villefranche, 
imprimös en deux couleurs, avec armoiries enluminCes ä la main. 

II ne nous reste plus h exprimer qu’un souhait : c’est que la pro- 
chaine Exposition nous donne lieu de publier un compte-rendu plus 
fourni et plus ötendu que celui-ci. , 

Raymond Richebi!:, 

Lic.-jtir, 

(Ancien 616 ve de l’Ecole des Chartes). 



^- K 


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r’rct an XIX? sitilf.rVftä-binr qnanö la srirm? 
frrralbiqur srmblrlr plus öflaisämqn’rllrs'affiF 
mr plus pasitinrmrnf qur jnmaia. 

VICOMTE df. MAGNY. 


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I?ANN£e 


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p 




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HHcljivejS Q&£tfiDDiQti€i£ 

TABLE DES MATIERES. 1890. 

Page*. 

A nos Lecteurs, Maurice Tripet. 329 

Wappenscheiben vou Auenstein, E. Stuckeiberg.. . 330 

Armes de Lucerne et d’Uri, Maurice Tripet. 332 

Armoiries des Longueville, Jean Grellet. 332 

La Famiglia Planta, J.-B. de Crollalanza. 335, 343, 359 

Armoiries et Drapeau de Scliwytz, Maurice Tripet. 336 

Soci6t6 höraldique suisse, D r Jean de Pury. 337, 3'*.’), 376, 390 

Wappenbuch der Stadt Chur, Har. Caviezell. 338 

Art häraldique, La Rödaclion. 340 

Chateau et armes de Signau, Maurice Tripet. 

Die Grafen von Toggenburg, Ferd. Gull. 344 

Les Sceptres suisses, Maurice Tripet. 345 

Bourgeois d’honneur de la Chaux-de-Fonds, S. de Perregaux. 348 

Bibliographie, Maurice Tripet. 353, 375 

Rögles du Blason, Alfred Schweizer. 355 

Jurisprudence hdraldique, Maurice Tripet. 356 

Armorial Gelre, Maurice Tripet. 357 

Annes de la Sociale des Commercants, Maurice Tripet. 358 

Calendrier Lauterburg, Maurice Tripet. 361 

Armes de la Contederation, Maurice Tripet. 369 

Types höraldiques, E. Stuckeiberg. 369 

John Galiffe, Adolphe Gautier . .. 371 

Ex-libris, Andrß Hubert. 374 

Documents h^raldiques, Arnold Robert. 375 

Auguste Bachelin, Maurice Tripel.. . 377 

Sigillographie, La R&laetiou. 380 

Origine des maisoiis de Blonay et d’Oron, Maxime Raymond. 384 

Marques de maisons, Maurice Tripet. 387 

Livre de famille, Maurice Tripet. 387 

Lettres böraldiques, J. van Driesten. 389 

Couleurs de Xeuchätel, Maurice Tripet. 390 

Calendriers Attinger, C. H. . . .. 391 

Sceau de Bernard Sehiesöer, 0. Huguenin. 393 

Zwei Meisterwerke deutcher Gravirkunst, F. Warnecke. 394 

Notice sur la famille Diesbach, D r Alexandre Daguet. 395 

Die heraldische Denkmader Basels, E. Stuckeiberg. 400 

Gauner Wappen, Fr. Fischer. 405 

Album Amicorum, Raymond Richebö. 406 


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s- 


N" 37 


1800 


JANVIER 


0e Jonrnal ESt rccommanäc par 1 e Dfipartcmcot ile Hnstiiuction puBlique Üb l’ijtat. 


H nos Iiecteurs 


Peu ä peu nous approchons du but döveloppö en 1887, mais com- 
bien encore en sommes-nous 6loigne! Chaque mois, cliaque semaine, de 
nouveiles notes, de nouvelles donnöes viennent augmenter les anciennes; 
chaque mois aussi surgit un nouveau collaborateur qui vient apporter 
sa pierre ä l’ödifice modeste que nous dösirons ölever ä l’höraldique 
suisse. Point n’est besoin d’introduction : nous osons croire que les trois 
annöes parues en tiendront lieu. Disons seulement que nous continuerons 
de notre mieux la röalisation de la noble täche consistant ä se rendre 
utile ä l’histoire; qui dit histoire dit patrie — et cela nous suffit. 


Maurice Tripet. 


D6cembre 1889. 


K 


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5d. 


330 


kL 


WAPPENSCHEIBEN VON AUENSTEIN 


Die kleine gotische Kirche von Auenstein (K. Aargau) enthält einige 
bis jetzt weder bei Rahn (Statistik Schweiz. Altertm. i. Anz. f. Schweiz. 
Altertmskde 1882) noch anderwärts erwähnte Glasscheiben von 
heraldischer und künstlerischer Bedeutung. 

Das älteste Stück ist ein dreieckiges Schildchen von ca. 12 cm. 
Höhe; dasselbe enthält ein mir bis jetzt unbekanntes Wappen, nämlich 
einen weissen, schwarz konturirten Löwen nach rechts auf gelbgrünem 
Grund und scheint der zweiten Hälfte des XIV Jh. (die Kirche von A. 
wird schon 1333 urkdl. erwähnt, Argovia 1862|63, p. 293) anzugehören 
(vgl. d. Abbildg.) 



Fig. 367. 


Drei weitere Scheiben, eine Serie aus der Wende des XV. ins 
XVI. Jh. bildend, sind von ausgezeichneter Ausführung und hervor¬ 
ragender Farbenschönheit. 

Die erste ist ein Wappen derer von Reinach (v. Löwe mit 6 Kopf 
in g., Helm : Löwe wachend mit v. Kamm besetzt mit Pfauenfedern), 
darunter die Inschrift in gotischen Buchstaben : « Ludwig (urkundl. 
genannt I. J. 150) un Bernhartdin vö rinach bed ritter». Masse 
31 x 27 cm. 


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-- 331 _ü 

Die folgende Scheibe stellt die Alliancewappen von Reinach von 
Schönau dar. 

Die Inschrift lautet: 

« Jacob von Rinach und Eva von Rinach gehör vö Schönow. » 

Zwischen den Helmzierden der beiden Schilder hängt ein kleines 
— auf den ersten Anblick nicht zugehörig scheinendes Stück Glas, auf 
welchem ein weisser Vogel und ein weisser Fisch, je an einer Kette 
von einem Ring herabhängend dargesstellt sind, zwischen beiden 
gekreuzt ein Schwert und ein Streitkolben. 

Wie sich aus der Vergleichung mit einer Zeichnung im Wappen¬ 
buch von Schnitt p. VI (M. S. in Staatsarchiv Basel) ergibt, ist dies das 
Wappen der Rittergesellschaft der «Schnäitholtzer im valken und fisch », 
welcher der genannte Jacob v. Reinach, urkdl. genannt: 1499, 1503, 
1514) nach Schnitt, p. VII, angehörte. 

Die letzte Scheibe stellt wiederum 2 Alliancewappen — aber ohne 
Inschriften — dar, deren Bestimmung mir bis jetzt nicht gelungen ist, 
wesshalb ich die Beschreibung derselben hier noch anschliessen 
möchte. 

1. Wappen zur Rechten dreifach quer getheilt: rot, weiss, grün, 
goldner Helm gekrönt. Helmzier: g. Bracke wachsend, mit g. Kamm, 
besteckt mit Pfauenfedern; Helmdecke : g. w. r. 

2. Wappen zur Linken, schw. Seeadler mit weisser Halsbinde, 
einen weissen Fisch im Schnabel haltend, in g. Helmzier : dieselbe 
figur. Helmdecke : g. w. s. 

Ausser diesen vorzüglichen Wappenscheiben die das Chor der 
Kirche schmücken, enthält deren Schiff noch 2 untergeordnete Wappen¬ 
scheiben des XVII. Jh. deren Inschrift noch beigefügt werden dürften : 

1. Hr. Antoni Trybolet desz Grose Rahts der Statt Bern diser 
Zeyt Lantschreiber der Graffschafft Lentzburg 1652. 

2. Hr. Samuel Jenner diser Zeit Ratvogt der Graffschafft Lentz¬ 
burg 1652. 

Aufzeichnungen von August 1886. 

E. Stuckelberg. 

Stad. hist. 




A 


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J^rmes fle Imcerne et 3’tJri 



Fig. 368. 


Ce dessin est tir6 de la Chronique illuströe du Chapelain Diebold 
Schilling (1511); c’est lc monumcnt commömoratif de la Bataille 
d’Arbtklo, chargö des armes de Lucerne et d’Uri, ces dernteres som- 
m6es de l’6cu ix l’aigle imperiale le tout tenu par deux sauvages. 

ARMOIRIES OES LONGUEVILLE ET DE GEORGE DE DIESBACH 

II existe dans les archives judiciaires de Neuchätel un registre 
recouvert en parchemin et sur la Couverture duquel sont soigneusement 
peintes trois armoiries dont une partie des couleurs a toutefois disparu. 
Ce document est dösignö comme suit dans la premiere page (voir fac- 
simile): 

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JES SUISSES. N ! 37 





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at y>ra,naij7ttt»v&Uuts' 
<UyvovHkv^>(V/. 9 ^/^^u^f r ^,v 

i&a&it, jnili: tna 

£ v^xniej ct^^c^p^y. G 





FAC-SIMILE.PAR MAURICE TRIPET <- 


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333 


« Registre seroant de Mümoire et Instruction, des tiltres, lettres, 
» Contractz, conventions, capitulations, Acquisitions, rachapts, Domaines, 
» Censes, Rentes, et Dismes, mis ceans, en ceste Notte (?), concernant 
» les droictz, authoritez, Preheminences, & Souverainetü de Madame 
» & de Messeigneurs ses Enfans, Princes, et Comtes souverains de ce 
» lieu, Jcy mentionez en subslance, pour estre en temps & lieu, plustost 
» trouvez et recogneus, Dressez & faictz, avec les personnes y de- 
» nomees, depuis ladvenement en Lestat de Gouverneur gnal de cc 
» Comtü, De Hault et Puissant seigneur George de Diesbach, gentilhome, 
» Baron de Grandcourt, Seigneur de Prangin, Tremblieres, Genoilliers, 
» etc. Quest du mecredy sixieme Jour de Mars, Lan de Salut, Mil cinq 
» cent soixante, & dixsept. » 

Les Armoiries de ce dernier sont assez connues pour nous dispenser 
d’entrer dans des dütails; du reste, nous les avons düjä publiües en 1887; 
eiles sont de sable ä la bande vivröe d’or aceompagn.ee de deux lions du 
möme, armes et lampasses de gueules. Remarquons ici la disposition des 
lions dans les deux 6cus; si l’armoirie de la famille Diesbach eüt ötü 
reprüsentüe par un seul ücu, c’est celui de droite qu’il eüt fallu dessiner. 

Ces deux belles armoiries en soutiennent une troisiüme, non moins 
riche en couleurs et en piüces hüraldiques. Elle est assez compliquüe et, 
afin de renseigner complütement nos lecteurs, nous transcrivons une 
lettre que nous a ücrite M. Jean Grellet h son sujet: 

Cette armoirie de 1577 est celle de Marie de Bourbon-Saint-Paul, 
veuve de Lüonor d’Orlüans-Longueville alors tutrice de ses fils Henri I er 
qui rügna sur Neuchütel de 1573 ä 1595 et Frangois f 1631. Le grand- 
püre de Marie, Frangois de Bourbon-Vendome avait öpousü Theritierc 
de la Maison de Luxembourg-Saint-Paul. L’alnö de leurs fils fut duc de 
Vendome, le second, Frangois, prit le titre de Comte de Saint-Paul. Ce 
dernier Cpousa Adrienne, hüritiüre de la Maison d’Estouteville en 
Normandie et leur fille unique Marie, mentionnüe plus haut porta ces 
seigneuries et titres dans la Maison de Longueville par son mariage 
avec Lüonor. 

Les Armoiries de Marie ütaient ücartelües de Bourbon (qui est de 
France brisö d’un bäton püri en bandes de gueules) et d’Estouteville 
(qui est burelü d’argent et de gueules au lion de sable) : 


Bourbon Estouteville 


Estouteville Bourbon 


Marie de Bourbon, avant son mariage. 


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334 


Son mari L6onor qui n’ötait pas h6rilier du nom de Bourbon puis- 
qu’il y avait des collatöraux, mais qui possödait par contre du chef de 
sa femme la Seigneurie d’Estouteville porta ses armoiries 6cartel6es au 
1 et 4 d’Orlöans-Longueville, au 2 et 3 d’Estouteville : 


1 

OrleaBS-Longoeville 

2 

Estouteville 

1 

S 

Estouteville 

4 

Orleaas-Loogoeviile 


Löonor d' Orleans. 


Quant ä Marie de Bourbon, eile öcartela aprös son mariage ses 
propres armoiries avec celles de son mari, ainsi: 


i -T 

' 

~__:n ~ 

Bourbon 

Estouteville 

j v-friccuiö-j-iuiiguevuit: 

! 

l 

l 

Estouteville 

Bourbon 

Bourbon 

Estouteville 

Orlöans-Longueville 

Estouteville 

Bourbon 




Marie de Bourbon apris son mariage et Henri 7® 

(D’apres leurs grands sceaux). 


Le fils de Marie, Henri I er , porta les mömes armoiries, abusivement 
selon nous, et il aurait mieux fait de se contenter de celles de son pöre 
sans ajouter les armes des Bourbon, auxquelles il n’avait pas droit. Ces 
armes assez compliquöes, qui donnaient quatre fois les blasons de 
Bourbon et d’Estouteville ötaient quelquefois simplifiöes avec raison, 
comme c’est le cas dans notre planche, qui donne sans r6p6titions 
superflues, les mömes alliances que le grand sceau de Marie de Bourbon: 


7 \~ 


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- K 




ü-1:--. 335 --,-:- 1£ 


1 

Orlöans-Longueville 

3 

Bourbon 


Jeanne 
de Hochberg 




8 

Estouteville 

4 

Orlöans-Longueville 


En outre, l’äcusson brochant sur le tout, donne les armes de Jeanne 
de Hochberg pour indiquer la souche dont la Maison de Longueville 
tire ses droits sur Neuchätel. Les sceaux et monnaies des Longueville 
dont les armes sont soit parties soit iearteUes avec celles de N euch Atel, 
ou d’Estouteville et de Bourbon, offrent du reste plusieurs variantes 
dans l’ordonnarice des quartiers. 


LA FAMIGLIA PLANTA 

Genni Storici e Genealogici 

PER IL COMM. CAV. 

G. B. DI CROLLALANZA 

PRESIDENTE FONDATORE DELLA R. ACCADEMIA ARALD1A ITALIANA 
(Suite.) 

Nel 1612 troviamo un Rodolfo , fratello del precedente, signore di 
Rametz, Consigliere dell’Arciduca Leopoldo e feudatario della signoria 
di Taraps. Nelle fazioni che bruttarono i Grigioni e la Valtellina durante 
la prima meti\ del secolo XVIII, lo stesso Rodolfo era alla testa dei 
cattolici che favorivano la Spagna. Sul capo di esso e del fratello 
Pompeo un tribunale di partito bandiva una taglia nel 1618, e si eres- 
sero forclie sulle spianate loro case. Ma in quelle contingenze veniva 
spento Pompeo, e Rodolfo rimesso poi al potere atrocemente vendicava 
la morte del fratello. 

Daniele figlio di Corrado de Planta fu investito nel 1613 del feudo 
di banderese che fino a quell’ anno era stato goduto dalla famiglia 
Guelfin di Ardetz. 

Bartolomeo de Planta fu uno degl’ inviati grigioni che nel 1622 
soscrissero il trattato di alleanza col re di Spagna. 

(A suivre). 

* -K 


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Les Armoiries et le Drapeau de Schwytz 



Fig. 369. 

D’apres un vitrail du XVTIme sifecle k PHotel-de-VUle de Luoerne. Peioture originale du peintre de vitraux 

Louis Pfyffer, k Lucerne. 


Pendant des siöcles les armes de Schwytz furent de gueulee plein, 
c’est-ä-dire entiörement rouges; cette couleur venait des Francs. La 
banniöre rouge a donnö au pays l’dcusson; eile dtait donc plus ancienne. 
Aucune trace de döcision officielle ordonnant l’adjonction de la croix 
n’a 6td retrouvöe; c’est probablement vers la fin du XVII me sifecle qu’eüt 
lieu cette amplification; cette croisette, qu’on ne doit jamais reprösenter 
patt^e, est d’argent: eile doit provenir de la croix de la Passion ou de 
la croix blanche des Conf6d6r£s. Ces quelques notes expliquent les 
armoiries du vitrail de Phötel-de-ville de Lucerne; pour plus de details, 
nous renvoyons ä l’ouvrage bien connu de M. Ad. Gautier : les Armoi¬ 
ries et les couleurs de la Confederation et des Cantons suisses, pages 
37 ä 40. M. T. 

































JWBLiea 

«■ SBflwytfe ^ 5 jyp£s 

ntutyfnzi, -m y. 


N" 58-39-40 1890 

AVEC CX 8VPPUfe.HEXT KPjfcCIAL 


f£VRIER-MARS-AVRIL 

--fc£ 


Ce Journal est recommanäß par 1b WpartcinBiit riß nnstr^riiou pußliquo Üb l’^tat. 


Societe Reitaldique stiissq 

Nous avons reeu l’intiiressunte lettre qu’on va lire : 

Neuchdtel, 22 Döceinbre 1889. 


MONSIKUR I.K RliDACTF.rR, j 

En notrc si^ele ömineinment sociable, plus eneore qu’en tont autre | 
ternps, la force est dans le groupement de ceux que rapprocbe une idöe, l 
une activitö, une ötude, un but commun. 

11 y a autour de nous des Soeietes de tout genre et la plupart sont 
digncs de Sympathie, sans doute; mais, parnii celles qui n’existent pas 
eneore, aucune ne serait plus digne de naitre <|ue la Socidtc hdraldique ' 
8uisse. 

L’etude du noble savoir est, dans notre pays, bien au-dessous du 
niveau qu’elle a atteint aillcurs, et le fait que nos institutions ddnocra- 


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__ _i_ 338 ___— u. 

tiques ne donnent pas aux traditions du blason l’appui qu’elles trouvent 
dans les cours et les chancellerics des Etats monarchiques, impose ä I 
ceux qui ont ä coeur leur maintien, 1’obligation de s’unir pour travailler | 
en comnnm. ! 

Nos Sociütes historiques et archäologiques ont un but trop gäneral 
pour se vouer avec suite et avec fruit au culte d’une späcialitä. 

D’ailleurs, parmi leurs menibres, ils ne forment sans doute qu’une ^ 
petite minoritä ceux qui ont un sens ouvert pour leslions et les merlettes, 
les lambels et les besans. i 

Par la cräation de votre journal et l’extension qu’il a prise, une j 
base a etö posäe. Ne serait-il pas possible, maintenant, que ee journal ! 
devint, l’organe d’une Sociätä et le trait-d’union entre ses membres ? j 
II n’v a, sans doute, pas de canton oi’i ne se trouveraient quelques j 
häraldistes heureux de sortir ainsi de leur isolement. 

L’existence d’une sociäte höraldiquc eneouragerait les travaux, 
faciliterait les recherclies, susciterait des däcouvertes. II y aurait äehange 1 
d’idäcs et de renseignements, des publications nouvelles pourraient 
ötre entreprises.... 

Mais il serait inutile d’en dire plus long aujourd’hui. C’est une 
nacclle que je metsiv l’eau, si un bon vent parait souffler nous aviserons, j 
si vous le voulez bien, ä la laire naviguer. j 

Jean de PURY. 1 


Nous remereions vivement l’auteur de cette excellente idee, en 

souliaitant qu’elle fasse promptement son ehemin. Nous espärons quenos 

lecteurs ou abonnes s’interesseront ä sa realisation et des aujourd’hui, 

nous serons heureux de recevoir toutes les Communications relatives ii 

la creation d’une SociOtd h&ralcUque misse. Tout ce qui se rapportera ä 

la lettre de notrc honorable correspondant sera soumis aux amis des 

Arehices en attendant de faire l’objet de plus importantes discussions de 

la question. , ~. 

1 La Redaction. 


]^eues JXJappEnßutft Öli| Staat 0I|ur 

Wie in den meisten Wissenschaften, so hat man in den letzten | 
Jahrzehnten auch in der Wappenkunde bedeutende Fortschritte zu , 
verzeichnen. Die Heraldik ist eine Kunst, die heutzutage von vielen mit ! 
grossem Fleiss gepflegt wird. Es ist daher sehr zu begrüssen, dass auch j 
in dieser Beziehung der Buchhandel derzeit wieder eine Novität aufzu- > 
weisen hat, nämlich eine 17 Tafeln umfassende « Wappensammlung ! 
der anno 1887 lebenden Bürgergeschlechter der Stadt Chur», mit j 
grossem Fleisse zusammengetragen aus Wappenbüchern älterer und 

i 

I 

-- r -.- R 


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neuerer Zeit, besonders nach dem grossen und reichhaltigen Werke im 
rhätischen Museum, sowie nach Sigillen, herausgegeben von Herrn 
Dietr. Jäcklin. 

Jede dieser Tafeln enthält alphabetisch geordnet neun kolorirte, 
also ein hundert und dreiundfünfzig, Wappen. Die Ausführung der In¬ 
signien ist eine einfache, jedoch mustergültige Leistung der lithographi¬ 
schen Anstalt von Herrn B. (Gerhard in Chur. 

Auf dem Titelblatt dieses Werkes erblicken wir eine nach den da¬ 
maligen Bundessigillen der Republik in alt fry Rhätien heraldisch ge¬ 
treue und richtige Darstellung des Bündner Wappens, resp. der drei 
Bünde, sowie eine korrekte Ausführung des Churer Stadtwappens, i 
ebenfalls in den bezüglichen Farben dargestellt, was schon allein hin- ! 
reichen würde, um dieser Arbeit einen klassischen Wert zu verleihen ; 
— denn bekanntlich wird das Bündnerwappen selten richtig dargestellt. [ 
Das Wappen des Gotteshausbundes enthält nämlich, heraldisch genau 
ausgeführt, im silbernen Schild einen «von links nach rechts springenden 

oder aufgerichteten schwarzen Steinbock. Hinter dem Schilde steht, als 

. | 
Schildhalter, die heilige Jungfrau, das Christuskind auf dem rechten j 

Arm tragend, beide gekrönt und das Haupt mit dem Glorienschein (Reif) ! 

umgeben. Die Madonna trägt ein hellrotes purpurnes Kleid (Tunica j 

oder Stola) und darüber einen blauen Mantel (Palla), wohingegen das 

heilige Kind nackt dargestellt wird. » 

Der Schild des Grauenbundes enthält keine heraldische Figur, j 

Derselbe ist senkrecht in zwei Teile geteilt, wovon die rechte Seite , 

Silber, die linke blau ist. Als Schildwächter steht hinter demselben, in j 

goldener Rüstung, der Drachentöter St. Georg, dem Lindwurm mit 

beiden Händen die Lanze in den Rachen stossend. Der goldene offene 

Helm des Heiligen ist mit drei Federn geschmückt, nämlich eine weisse j 

rechts, eine blaue links und in der Mitte eine rote. ; 

Im Wappenschild des X Gerichtenbundes steht ein getändertes 

Kreuz, wodurch derselbe in vier Teile geteilt wird. Das erste Feld ist 

blau, das zweite gold, das dritte ebenso und das vierte wieder blau. Die 

Balken resp. Arme dieses getänderten (fascettirten) Kreuzes sind in der 

Farbe abwechselnd gold und blau, in der Mitte zusammengefügt, so 

dass dadurch die römische Ziffer X (zehn Gerichte) oder ein sogenanntes 

i kleines St. Andreaskreuz (X) entsteht. Als Schildhalter steht ebenfalls 

! hinter dem Schilde ein « wilder Mann », der in der rechten Hand ein 

I Lanzenfähnlein hält, welches das soeben beschriebene Wappen ziert, 

! in der Linken hält er eine Tanne, die zehn Aeste und eben so viele 

j Wurzeln hat, damit ebenfalls dies Zehn-Gerichte andeutend. j 

Die Zusammenstellung dieser drei Bundes-Insignien ist folgende: ! 

In der Mitte steht senkrecht der Gotteshaus-, rechts angelehnt der j 

Graue- und links schräg der Zehngerichtsbund-Schild, bezw. Wappen, 

mit ihren bezüglichen Schildwächtern hinter diesen. 


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Doch kommen wir nach obiger Beschreibung des Bündnerwappens 
zu unserm Eingangs berührten Werke zurück. Als Anhang findet sich j 
: ein chronologisches Verzeichniss der im Jahr 1887 in Chur lebenden 
Geschlechter mit kurzen genealogischen Notizen und Herkunft der- 1 
selben, sowie ein Register sämintlicher Churer Bürger, seit dem Jahre 
1149 bis 1887 und deren Einkauf, womit dieses praktische Handbuch 
für Wappenlehre und Geschlechtskunde einen ebenso würdigen als in¬ 
teressanten Abschluss gewinnt. 

In einer Zeit wo die Heroldskunst mit Recht wieder ihre Anerken¬ 
nung findet und Wappenschilder vielfach an Portalen, Grabsteinen und ! 
Zimmerdecken als Zierde angebracht werden, ist diese Wappensamm¬ 
lung für Bildhauer, Baumeister, Steinmetzen, Maler, Holzschnitzler, 
Siegelstecher und andere Künstler gewiss eine willkommene Gabe und 
ein guter Ratgeber, aber auch der Laie selbst wird darin manches An¬ 
ziehende und Unterhaltende finden. 

Wir können daher dieses Werk, welches durch die Buchhandlung 
von Herrn Hs. Bernhard in Chur zu 0 fr. bezogen werden kann, Jeder¬ 
mann bestens empfehlen. 

Chuu, im November 1889. i 

HABTU. CAVIEZEL 

I 

MAJOK i 


ART HERALDIQUE 

La librairie Hofkmann, a Wittenberg, public sous le titre « der 
Wappensammler » une plaquette illustree que nous nous empressons 
de signaler a l’attention de nos lecteurs. 

L’auteur — Ad.-M. Hildebrandt, un nom bien connu dans le monde 
des heraldistes — offre une sörie de dessins d’armoiries dont nous ne 
pouvons faire mieux que donner ici deux spöcimens : [ 





SCEPTRES SUISSES 



üpijBSB» 


Berne 


Schaffhouse 


Zürich 


Glaris 


Rt'HlVES HERALDICSKES 












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Pour paraitre prochainement: 


FRAGMENTS HISTORIQUES 

par MAT DIACON et MAURICE TRIPET 

Membrea de la Societd d'histoire 

LA REGALISSIMA SEDES & LA REINE BERTHE 

a ISTeuchatel 



Notice illuströe d’une sörie de beaux dessins, reproductions de 
tableaux, monuments, anciennes öcritures, etc., etc., d’aprös les meil- 
leurs proc6d6s de gravure. 

PmIjk * 1 frone. 

Demande de souscription 

Le soussignö Charge le Cabinet Hdraldir/ue, Avenue de la Gare, 15, 

ä Neuchätel (Suisse) de lui adresser.exemplaire.de la publi- 

cation ci-dessus et d’en prendre le montant par remboursement postal. 

Adresse eiacte: 


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SJ-- 


341 


-L£ 

1 ’ 

Cette Serie est pr6c-edee d’un texte fort lumineux oü, tour ä tour, 
nous trouvons les principales r6gles du blason exposees sous los titres 
suivants : 

L’aneiennctA des armoiries, pöriodes traversöes par elles, l’armoirie , 
intArieure (ecu et meubles), l’armoirie exterieure (casque, cimier, lain- j 
brcquins, tenants et Supports), rögles speciales du Blason; puis pour * ; 
elöturcr : arbrcs gönealogiques, tables d’ayeux, etc., etc. 

Cet elegant et stfrieux albuin se recomnmnde de lui-meme ä nos 
aimables lecteurs. » • 

I,.\ REdaction. 


LE CHATEAU & LES ARMOIRIES DE SIGNAU 

M. l’Editeur Stämpfli a bien voulu mettrc & notre disposition cette 
annöc encore deux dessins se rapportant fi notre periodique, celui du 
Chfttcau de Signau et celui des armes des Signau se blasonnant : 

Pale': d’argent et d’azur de six pieces ä deux fasces de gueules bro- 
chant sur le tont; cimier: un bonnet aux armes de l’ecu, retrousse d’lier- 
mine et surmonte d’un panacbe de plumes noircs. 




III 









- 1£ 


x ____ 343 _ 

I 

1 LA FAMIGLIA PLANTA 

Cenni Storici e ßenealo^ici 

j PER IL COMM. CAV. 

i G. B. DI CROLLALANZA 

! PRESIDENTE FONDATORE DELLA R. ACCADEMIA ARALD1A ITALIANA 

j (Suite.) 

' I frattelli Rodolfo c Giovanni de Planta ricevottero nel 1625 il I 

feudo di bandereso. Il primo fu inoltre investito, lo stesso anno, del I 
castello di Tarnps, che poi nel 1631 cedette al proprio cugino, Rodolfo. 

Nel 1633, Corrado de Planta fu fatto Cavaliere di S. Marco dal 
Senato di Venezia. 

In due docunienti del 1644, uno in data 19 Luglio rilasciato dall’- 
Arciduchessa Claudia, e l’altro del 14 Ottobrc dell’Arciduca Ferdinando- 
Carlo in favore di Giovanni figlio di Baldassare de Planta si legge 
I quanto segne : « ln conseguenza delle suesposte cose noi concediaino al 
« nostro caro e fedele Giovanni Planta di Vildenberg, Presidcnte del 
« tribunale nell’Engadina inferiore, il diritto del bando dclla scoinunica, 

« e in vertii di (jueste lottere gli diamo amplo potere ed autoritä di 
« giudicare nei delitti di sangue, e di condannarc al supplizio per 
j « enormitä dannose. » 

I Pietro de Planta, signore di Vildenberg, fu udoprato dai Grigioni 

j in diverse ambasciate a Venezia, e rnori nel 1647. 

j II vescovo Giovanni di Coira investi nel 1652 Corrado figlio di 

' Bartolomeo de Planta della dignitii di inaresciallo ereditario ( subcotnes- 
i tabilis hereditarius) che per lo innanzi appartcneva a Rodolfo di Marmels. 

{ Pietro-Corrado de Planta figura nel 1664 coine Castellano di Rernus, 

j appartenente al Vescovo di Coira. 

Ambrotjio de Planta nel 1664 e per molti anni successivi fu baglivo j 
! della signoria di Maienfeld. Egli fu ambasciatore presso parecchi ! 
! principi stranieri. Suo figlio Artmanno lo fu egualmente nel 1672, e il ! 
I fratello Guberto cbhe una missione ])resso i Confederati Svizzeri. ; 

Nel 1684, Meinardo figlio di Baldassare de Planta comprö il cas- ; 
, tello di Wildenstein nel territorio basileese. . 

j Nel 1706, mediante lo sborso di 300 luigi d’oro, il castello di Rernus ^ 

! colle sue dipendenze passö in qualitä di feudo pcrpetuo con diritto 
d’ipoteca in potere di Pietro-Corradino figlio di Baldassare de Planta. 

! Rodolfo figlio di Giovanni de Planta fu fatto Cavalieri di S. Luigi ! 

j nel 1709. ! 

: Un documento tedesco riliasciato il 14 Nov. 1724 dal Consiglio j 

; delt’Ordine Teutonico e datato da Mergentheim attesta la nobiltä di j 



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344 


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-- 

- 

razza della famiglia Planta. Qucsto attestato ricevette Federico-Mainardo 
j Planta di Vildenberg segretario della legazionc dell’ Assia Darmstadt 
j dalle mani del Principe Elettorale Francesco-Luigi Arciv. di Treveri 
I Arcicancelliere di Francia e di Arles, Amministratorc in Prussia e in 

j Italia delP Ordine Tcutonico, e da parte eziando dei Vescovi di Worms 

1 o di ßrcslavia, come pure dal Conte Palatino del Rcno e dal Duca di 
Baviera. In vertCi di siffatta attestazione Pompeo Planta di Vildenberg 
fu nmmesso nell’ Ordine Teutonico, e nominato Cavaliere del feudo 
Etsch. Egli prestö il suo ginramento a Mergentheim il giorno, mese ed 
anno di sopra indieati. Questo documento porta a eapo le armi dei 
Planta di Wildemberg, cioe lo scudo teutonico d’argento alla branca 
d’orso di nero posta in palo. Lo scudo e timbrato della corona mar- 
chionale ed a per cimiero la branca dell’ orso, e i lambrequini d’argento 
e di nero. 

Luigi-Augusto, figlio di Rodolfo de Planta fu decorato nel 1736 
dell’ Ordine di S. Luigi. Egli era entrato nel 1717 fra le Guardie del 
corpo francesi, fu quindi ambasciatore e Maresciallo di Campo, e si 
segnalb alla battaglia di Rossbach contro Federico il Grande (1). 

(i) I Planta ebbero in ogni tempo una disposizione assai pronunciata per la carriera militare, la quäle si 
manifestö ancor piü quando i principi stranieri conosciuta la bravura militare degli Svizzeri e dei Grigioni 
fecero a gara per avere al loro servizio il maggior numero possibile di soldati di queste nazioni. Nella guerra 
mossa nel r499 dall* Imperat. Masstmiliano contro gli Svizzeri o i Grigioni, tre fratelli della famiglia Planta si 
segnalarono alla celebre battaglia di Calven in cui gli Austriaci furono battuti dai Reziani. Nel 1514 fu un 
Corrado Planta che essendo Generale in capo del corpo di spedizione in Valtellina, fece di quclla provincia 
la conquista. Sarebbe impossibile citare tutti i fatti d’armi in cui i membri di questa famiglia diedero prove di 
valore in qualita di capitani, di colonnelli, di Generali e di Marescialli, e bastera che noi ci limitiamo a 
menzionare in tempi molto a noi vicini le battaglie di Wagram e di Bautzen, la Spagna e la Beresina sui 
campi delle quali molti dei Planta si copersero di gloria. N& le arti della pacc, cioe a dire le cariche civili, 
e la coltura delle lettere e delle scienze, offrirono un campo meno vasto a questa famiglia per segnalarsi. 
Basta ricordare le missioni e le cariche diplomatiche sostenute a Venezia, in Austria, in Prussia, nell* Assia, a 
Baden, in Francia e in Inghilterra; e gli uffici pubblici che nel proprio paese le furono in ogni tempo affidati, 
e sempre con generale soddisfazione esercitati. 

(A siliere.) 


pir* Ans tres important de la Redaction "fig 

l 

| L’article de M. Ferd. Gull, l’un de nos devouös collaborateurs et 

j correspondants, paraitra cormne Supplement de ce numero et rempla- 
ccra les mimeros de mars et d’avril, ce que, nous 11 ’en doutons pas, nos 
I lecteurs coinprcndront, en voyant le nombre de dessins et la planche 
chromolithographiee que nous leur offrons. 

Les dessins de ce travail, au nombre de quarante-deux, corres- 
pondent aux figures 374 ä 416. 

71 - - - ---PT 


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N" 41-42 1890 MAI-JUIN 

-- _ -- . - \£ 

Ce Journal est recommanfle par le Departement fle rinstijurtion pufilique üe l’l^tat. | 


SOCIETE HERALDIQUE SUISSE ! 

Nous nous permettons de rappeier ii nos lccteurs l’articlc de M. Jean | 
de Pury paru cn Fövrier dernier; cet article nous a valu dejä plusieurs ; 
adhösions et encouragements, et nous espörons consacrer entiörement 
un de nos prochains numeros ä cette question importante. 

XjjA- REDACTIOK- 


i LES SCEPTRES SUISSES 

(Texte explicatif des quatre planchcs du num£ro prßcedcnt, dont les figurcs correspondcnt 

aux chiffres 417 fc 439.) 

Le sceptre a ett; un insigne d’autorite depuis les temps les plus 
| recules; les rois d’Homere portent le sceptre. 11 est facile de comprendre 
I par <|uelle logique de l’esprit humain, le sceptre etant le symbole de | 

! l’autorite royale, de la puissancc du gouvernement, le mot sceptre est • j 
; devenu synonyme de pouvoir supreme. — Dans le cours des annees, 

I les empereurs et les rois chrötiens cr^erent les mains de justice indö- 

I 

*---rc 


Jas—' 


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pendantcs des seeptres: le sceptre representait Vautoritd cicile ; la main, 
l’autorite judiciaire , et l'dp de, l'autoritd militaire. Encore une distinction: 
Mdnard dit (ju’en France le sceptre ätait la inarque de la dignitä royale, 

; tandis que le bäton etait le Symbole du gouvernement et de l’adminis- 
| tration. 

! En Suisse on ne parait pas s’etrc souciä beaucoup de ces distinc- 

tions: ainsi ä Medingen, une epee tint lieu de sceptre pendant de longues 
annöes; le canton d’Appenzell possede une main de justice employee par 
| l’autoritä civile; ä Valangin, le bäton bleu et rouge, aux couleurs de la 
j Bourgeoisie, ötait usagä comme sceptre sans devenir pour cela le sym- 
! bole du gouvernement. — La collcction des sceptres suisses trouve 
' naturellement sa place dans ce journal et nous la präsenterons brieve- 
ment ä nos lecteurs : 

i 1° Confederation Suisse : Les huissiers ne portent jamais de j 

1 sceptre. j 

2° Zürich : Le sceptre porte ä la base inferieure l’inscription sui- j 
vante : An Silber Loth 34, An Gold Cre. 1. « 14 löthig Silber. » j 
».{ Jac. Amman 1793. Longueur 1 mötre; argent, lion dorö, canne de 
i bois noir (voir dessin d’apres un croquis). 

| 3° Berne: Le sceptre est si ancien, nous ecrit-on, qu’on ne se rap- 

j pelle pas oä il a ete fabritjue; canne bois noir, ours et pomme argent ' 
| (dessin d’apräs nature et grandeur naturelle). 

| 4* Lucerne: L’huissier n’a pas de sceptre. J 

5° Uri: La quantitö de documents incendiös ä Altdorf au commen- j 
cement de 1799 explique pourquoi on ne j>eut rien dirc sur l’origine de | 
ce sceptre qui mesure 1 m. 50 cm. de long; vieil argent dorö, bois noir, 

* clous noirs; pomme et fläche de Guillaume Teil (d’apräs un croquis, au 
! quart de la grandeur naturelle). 

6° Schwytz: L’huissier ne porte que le manteau et la plaque ar- 
moriöc, en argent. 

7° et 8° Unterwalden, Haut et Bas : Pas de sceptre. 

9° Glaris : Le sceptre mesure 95 cm. de long; argent, canne bois 
noir (d’apres un lavis, ä la moitiä de la grandeur naturelle). 

j 10° Zoug : C’est un orfevre zougois, ätabli ä Lucerne, M. J. Bos- , 

i sard, qui a confeetionne ce beau sceptre; argent; St-Georges tenant ! 
l’äcu de /oug; sur le pourtour de la pomme, les armes eommunales | 
(d’apres un dessin, grandeur naturelle). j 

11° Fribourg: Le sceptre de Fribourg, en argent dorö, est reprä- 
i seilte ä la moitie de la grandeur naturelle, d’apres une aquarelle; cet 
ancien insigne, qui avait ete autrefois porte par le Grand Sautier accom- 
pagnant ou suivant l’avoyer, premicr magistrat de la Republique, fut 


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dbposb au musbe apres la Suppression du poste de Grand Sautier; ce 
dernier, qui remplissait autrefois des fonctions judiciaires et de police, 
btait en mbme temps chef des liuissiers; le sceptrc dont il s’agit a etc 
sorti du musbe il y a quelque temps, pour figurer dans les grandcs 
occasions; c’est un grand bäton d’ebbne, parseine de clous d’argent, le 
pommeau dorb; les diffbrents Grands Sautiers qui Tont porte se sont 
eomplus ä y gravcr leurs 110 ms, leurs armoiries et la date de leur nomi- j 
nation. Celle de 1790, qu’on voit sur le dessin, 11 ’est pas la plus an- 
cienne, qui est 1709; mais commo le style de l’ouvrage est de Louis XIII, | 
nous pensons qu’il faut en faire remonter l’execution au XVII® sibcle. | 

12° Soleure : Le sceptre est dil ii l’orfbvre Graf; il contient pour j 
100 fr. d’argent; la facon en a coitte 200 fr. et il date de 1840 (dessin j 
d’apres une aquarelle ä la moitib de la grandeur naturelle). 

13° Bäle-Ville: Ce sceptre est dejb vieux; Tange et le feuillage 
sont d’argent; la grenade, l’ecu, la base, sont dores; canne d’bbbne 
(dessin grandeur naturelle d’apres un lavis). 

i 14° Bäle-Campagne : Pas de sceptre. 

.1 

15° Schaffhouse : Bois d’bbbne, longueur 1 m. 11 cm.; belier 
d’argent (d’apres un croquis au crayon, quebjuc peu rbduit). | 

j 10° Appenzell exterieur : Cette main de justice, employbe en ! 

j guise de sceptre, mesure 1 m. 10 cm.; argent; date 1832; donnb par un 

j des Landammann. Canne bois noir; sur la ponimc, un ours levb en pied. ' 

! 17° Appenzell interieur : Pas de sceptre. 

i 

18° Saint-Gall : Pas de sceptre. 

19° Grisons : Pas de sceptre. 

20° Argovie : Il est parlb du sceptre dans un protocole de 1804. 
D’argent agrbmente d’ornements dores; canne noire, clous d’argent 
(d’aprbs une photograpliie). j 

21° Thurgovie : Pas de sceptre. 
j 22° Tessin : Pas de sceptre. 

! 23° Vaud : Tous les liuissiers portent le sceptre dataut de 1830 ou 

; 1840; c’est un jonc vert termine par deux pornmes d’ivoire et ornb d’un 

! cordon en soie, aux couleurs eantonales (d’aj*rbs nature, grand. mit.). ! 


i 24° Valais : Pas de sceptre. j 

25° Neuchätel : Depuis l’avenement de la Republique, le sceptre 
du tribunal souverain, sorti du rnusbe, a figure aux enterrements de 
MM. Hertenstein et Estoppcy en 1888 et ;i l’installation du Grand Conseil 
en 1889. Ce beau sceptre sera emprunte aux collections du musbe j 
toutes les fois que les circonstances l’exigeronf. Il est en argent massif 
et se termine jiar l’Aigle prussienne dorbe; cette derniere sera remplacee 

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I 

| par un 6cu aux armes de la Röpublique. Nous donnerons, au moment 
J voulu, unc reproduction de ce sceptre, de l’aigle et des armoiries qui 
j vont 6tre executees sous peu. 

j 26° Geneve : Les huissiers n’ont jamais portö de sceptre; sous 

I l’anciennc Republique, avant 1789 et 1797, les huissiers etaient porteurs 
j de la hallebarde (voir Blavignac Armorial genevois). 

Avril 1890. Maurick Tripkt. 


Bourgeois ä^onnemi de la O^aux-äe-Bonfls 


1 L’armorial de Mandrot est bien incomplet pour ce qui a trait sur- 

i tout aux armoiries des familles de nos montagnes; parmi celles-ci nous 
! avons eu la chance de trouver des renseignements concernant la famille 
j Minet, re^ue bourgeoise d’honneur de la Chaux-de-Fonds le 2 Mai 1824. 
i Voici ce que relatent les registres des procös-verbaux: 

1 

i 1824. Mars 5. Jean-Louis Minet, Isaac Minet et Jean Stride. 

’ 

1 Le Conseil voulant tömoigner, de sa reconnaissance £i MM. Minet 

j et Stride de Londres pour tous leurs soins et leur dösintöressement dans 
I le recouvrement de rentos anglaises kguöes ä. la Chambre de Charite 
i par J. Amez-Droz et, dans le procös contre les exöcuteurs testamentaires 
| qui a dure 6 ans, proposera ii la Commune assemblee de prier ces Mes- 
| sieurs d’agreer les lettres de communier de ce lieu, dont les frais seront 
ä la Charge du fonds Amez-Droz. 

Le 2 Mai 1824 les communiers internes et externes votent la pro- 
position du Conseil. On demande le 4 Juin 1824 au gouvernement des 
1 lettres de naturalisation pour les trois associte de la maison Minet et 
j Stride. 

! Le 0 Aoüt 1824, lettre ä MM. Minet et Stride, les priant d’accepter 

i cette manjue de reconnaissance. 

j Nous donnons ci-dessous copie de la lettre de naturalisation et l’acte 

j de communier recu au nom de M. Isaac Minet, le seul de ces Messieurs 
| qui ait laissö une postöritö et ä l’obligeapce du petit-fils duquel, M. Wil- 
I liam Minet ä Londres (*), nous devons ces renseignements. 

| LETTRE DE NATURALIT& 

Nous, Frederic Guillaume de Zastrow, G6n6ral d’Infanterie et Mi- | 
nistrc d’Etat du Roi, Chevalier Grand Croix de l’ordre de l’Aigle Noir, et 
de l’Aigle Rouge, de l’ordre de St-Hubert de Bavi6re, de l’ordre du Lion 

*) M. William Minet, mattre es arts et membre de la Soci^t^ d’Antiquitös. 




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sa---- 349 --K 

! d’or de Hesse, etc., Gouverneur, et Lieutenant General dans la Princi¬ 
paute de Neuclnitel et Yalangin, pour et au nom de sa Majeste, Frederic 

j Guillaume III, par la gräce de Dieu, Roi de Prusse, etc., etc., etc., 
Notre Souverain Prince et Seigneur. Savoir faisons : que sur les 
Requetes prösentees au Conseil d’Etat, les 28 Juin et 9 Novembre 1824, 
par la Communaute de la Chaux-de-Fonds, exposant qu’elle a ete dans 
le cas de soutenir un procös en Angleterre, au sujet d’une rente assez 
considerable qui avait 6t6 legu6e aux pauvres de cette Commune par 
feu le Sieur Josue Amcz-Droz, et que l’issue favorable de ce procös 
est due essentiellement aux conseils et directions, ainsi qu’aux soins 
actifs et gönöreux, qu’ont donnes ä cette affaire les Sieurs Jean Louis 
Minets, Isaac Minets et Jean Stride, membres et associes de la maison 
de commerce Minets et Stride, & Londres que desirant leur donner un 
tömoignage public de sa reconnaissance, eile leur a offert la qualite 
de Communier, ce qu’ils ont accepte; et eile supplie en consbquence le 
Conseil d’Etat de leur accorder la naturalisation afin que l’expo- 
sante puisse ensuite leur faire expedier les lettres de leur agr6gation 
ä cette Communaute; Nous, sur ce, entendu le rapport de Messieurs le 
Baron de Chambrier, Procureur general et Matile, archiviste, les deux 
Conseillers d’Etat, et ensuite de la deliberation du Conseil d’Etat, avons, 
au nom du Roi, accorde les lettres de naturalitb sollicitees, en faveur du 
sieur Jean Louis Minets, aux conditions et astrictions ordinaires et avec 
tous les avantages, Privileges, droits, franchises et libertes dont jouissent 
les sujets de Sa Majeste, domicilies dans cette Principaute; autorisant 
la Communaute de la Cbaux-de-Fonds öl le recevoir au nombre de ses 
Membres, et a lui en expedier acte authentique. Et quant ii la finance de 
Cent et vingt franes Tournois, qu’il est d’usage de verser dans les 
Caisses du Roi, Nous avons bien voulu, eu egard au motif de la demande 
de la dite Comm unaute et pour lui donner une preuve de Notre bienveil- 
lance, la dispenser d’acquitter la dite somme, et accorder gratuitement 
la naturalisation dont il s’agit. Nous ordonnons ii tous officiers de Sa 
Majeste dans cette Principaute de donner effet aux presentes Lettres, en 
laissant le Sieur Jean Louis Minets, (*) et ses descendans legitimes de son 
nom perpetuite, avec droits, benefices et avantages, qui lui assurent 
les dites lettres; car teile est Notre intention au nom du Roi. Nous 
les avons fait signer par le soussigne, Conseiller d’Etat et Chancelier 
de la Principaute, et nous y avons fait apposer le grand sceau de l’Etat. 
Donne au Chiiteau de Neuchätel, le neuvieme Novembre 1824. 

Le Chancelier , 

i 

I (signe) de Sandoz-Travers. 


*) Nota. — Le nom doit s’^crire Minct et non Minets comme le porte cet acte. 


i 

7t 




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LETTRE DE BOURGEOISIE 


Soit notoire ti qui il appartiendra prösens et futurs que par devant le i 
notaire public et jurö soussigiu 1 , et en prösence des tömoins ci-bas 
nommös ont comparu les sieurs Louis Ducominun ditVerron, moderne, ^ 
gouverneur de l’honorable communaut6 de la Cbaux-de-Fonds; David 
Francois Courvoisier-Clöment, Capitaine de Milice moderne, Boursier 
de dite Commune; F6lix Matlhcy, conseiller de Commune, President de 
la louable Chambre de Charitö de ce lieu, Charles Francois Ducommun ! 
dit-Boudry, Boursier de la dite Chambre et Henri Ducommun juge 
supplöant secretaire des deux corporations, lesquels ont exposb que 
l’honorable Communautö de la Chaux-de-Fonds ayant pris en consi- | 
döration les soins gönereux, bons conseils et bonne direction que Mes¬ 
sieurs les membres de la maison de Commerce Minets et Stride de 
Londres ont donnes pendant plusieurs annöcs au sujet du procös que 
la dite Communaut6 a eu ä soutenir en Angleterre pour faire adjuger 
en faveur de la Chambre de Charitö la rente qui lui a 6t6 leguöe par 
defunt Monsieur Josuö Amez-Droz, afin d’en faire un fond perpötuel 
dans ce lieu, et ne croyant pouvoir mieux exprimer les sentiments de 
sa vive gratitude que par la manifestation du dösir de chacun de ses | 
membres de s’attaclier Messieurs Minets et Stride par des liens qui 
seraient aussi agröables que flatteurs pour les Corporations dont ils ont 
si bien soignö les intörets, et, perptituer dans les gönärations futures le 
Souvenir de leurs Bienfaits, eile aurait votö ä l’unanimite de leur offrir 
la qualitö de membres de la Communautö et de la Chambre de Cha- j 
rite de la Chaux-de-Fonds, ce que ces Messieurs ont acceptö par 
leur lettre du trente Septembre 1824 et le Conseil d’Etat de Neuchatel 
ayant par lettres Patentes en dato du neuf Novembre dernier, dölivröes I 
au nom du Roi par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Zastrow, 
signees de Monsieur le Chancelier de Sandoz-de-Travers, et munies du 
grand sceau de PEtat, accorder la Naturalitö ä chacun des trois membres 
de la dite Maison de Commerce, avec autorisation a la dite Communautö 
de les reccvoir au nombre de ses membres et de leur en delivrer acte 
authentique. 

En consöqucnce et dans le but que dessus, les dits sieurs cinq com- 
parants declarent et font savoir, qu’agissant par ordre exprös de la 
prödite Commune, en execution de sa döliberation du Douze Septembre 
de cette annee: Ils reeoivent, agregent et incorporent par le present 
acte, Monsieur Isaac Minets, negociant ä Londres, ainsi que tous ses 
descendans legitimes ix perpetuitC, aux nombres des communiers de la 
Chaux-de-Fonds et originaires de la Chambre de Charite de ce lieu, 
pour jouir de tous les droits, Privileges, astrictions, honneurs et avantages, i 
dont jouissent et pourront jouir ä l’avenir les autres membres des dites 
Corporations; ce qu’ils accompagnent des vueux sinceres de la Commu- 
naute pour la Conservation, le bonheur et la prosperite de ses nouveaux j 


7 \ 


1 




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Jdr 


I 


-35t--—1£ 

membres, et ils promettent au noni qu’ils agissent de faire respecter et 
ex^cuter le present, acte envers et contre tous, en Jugement et döhors. 
Passösous toutes autres elauses de droit et ratific apres lecture en l’Etude 
et par attouclieinent sur la main du dit Notaire, en pröscnce des sieurs 
Frbdöric Petitpierre de Couvet et Fredöric Louis Sandoz du Locle, les 
deux demeurant dans ce Heu, requis pour temoins, qui ont sign6 avec 
les sieurs comparants et le Notaire au pied de la minute suivant la Loi. 

A la Chaux-de-Fonds, le vingt-trois Döeembre 1824. 

(Signe) P.-J 8 Cuchk, N r *. 


Nous le Gouverneur et Lieutenant General pour sa Majest»5 le Roi de 
Prusse, dans la Principaute de Neuchätel et Valangin en Suisse; Cer- 
tifions que le sieur P.-J 8 Cuche, qui a signö l’acte ci-dessus, est Notaire 
public et jurö dans cet Etat, et qu’aux actes par lui expedies en cette 
qualite pleine et entiere foi est ajoutee tant en jugement qu’en dehors. 
Nous dedarons de plus que le papier timbre et le Contröle ne sont pas 
en usage dans cet Etat et qu’il n’y a aucun Ministre public de la part 
d’aucune Puissance etrangere. Donne au Chateau de NeuchtUel, le 
31 Decembre 1824. 


Par ordre de S. E. Monsieur le Gouverneur, 

Le Secretaire du Conseil d'Etat, 

(Signe) . J^Aug. di-: Montmoi.lin. 

•, lAXSjk 1 


< La famille Mi net, dont il est question ici, est d’origine frangaise, des 

| environs de Boulognc; eile habitait Calais au milieu du XVII 8 sibcle. II 
■ existe encore du cötci Nord de la Place d’armes ii Calais une ancienne 
maison au centre du pignon de laquelle on peut voir un minet ou chat 
en pierre et la tradition rapporte que c’est dans cette maison que les 
Minet avaient le siögc de leurs affaires (*). 

i Lors des persecutions dirigöes contre les protestants apr6s la r6vo- 

I cation de l’Edit de Nantes en 1686, la famille Minet traversa le dötroit 
I et vint se fixer ä Douvres, d’oü, au commencement de ce siöcle, eile 
1 s’est transportöe a Londres. 

! Depuis son arrivee en Angleterre l’on trouve partout, sur tombeaux 

! 

I *) Ajoutons que l’Arniorial g^n^ral de Rietstap donne les indications suivantes: ABnault ou Minot , 

i d’Anjou et de Bretagne. D’argent ,a 3 mouchetures d^ermines de sablc; ce rapprochement nous paratt curieux 
et plus encore celui-ci: Minet f de Paris; de gueules a un chat assis d^argent, pose de front, la tete contournee 
| et regardant un moufle de gant aussi d^rgent 


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ü-___ 352 _ k 

et cachets l’armoirie ticartelöe, teile qu’elle est reproduite ci-dessous. j 
Cette armoirie se blasonne comme suit: I 




1 

i 

j 

i 



Fig. 440. 


) 

! 


| Ecartele aux 1 et 4 d’liermine, aux 2 et 3 d’argent & 3 fasces de 

! gueules. Tortil: d’or et de sable, aile du cimier au naturel. (Tombe 

! de 1771.) 

i 

1 L’autre armoirie dont le motif est övidemment tir6 de la fuite de la 

J farnille Minet en Angleterre, ne date que de 1799 et a öte conf6r6e par le 

' Herald’s College de Londres. 

I 

I Elle se blasonne comme suit: 

1 

j D’argent; en pointe dans un bateau voguant sur l’onde, des mili- 

I taires et des marins ramant, le tout au naturel; en fasce trois points 
! d’hermine et sur un clief d’or un chöne terrasse de sinople et fruitö d’or. 


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Fig. 441. 


La devise est: Quantum est in rebus inane. (Annes de 1799.) I 

•i 

Les renseignements que nous publions nous pcrmettent donc d’ajou- 
ter deux armoiries de plus ä l’Armorial neuehätelois. j 

Neucliätel, avril 1890. Samuel de Perregaux ! 


BIBLIOGRAPHIE 

CALENDRIER NEUCHATELOIS POUR 1890 

Dessinö et coniposö par Maurice Tripet; autographie par Jules 
Colin; grave et imprime chez Attingeu frühes, ä Neucliätel. 


Le dessin au trait publiö aujourd’hui, donnera une id6e du calen- 
drier qui vient de paraitre. 


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Fig. 442. — Les armes de Bade-Hochberg. 


Ce calendrier renferme la serie des armoiries communalcs y eom- 
pris celles en projet; les plus importantes sont cn outre celles des Mai- 
sons qui 011 t regnö sur le pays, ainsi que celles de la Republique. 

La Maison Attingcr a el large notre Redacteur de dessiner ce ea- 
lendrier, et le prcmier essai qu’elle vient de faire, aura, nous l’esp<?-rons, 
bon succes. Les armoiries, toutes imprimees en couleurs, ont <5t6 fidele- 
ment reconstituees d’apres des piöces bistoriques. Ce sont d’abord celles 
du Comte Louis, qui represente ic*i la maison de Neuchätel; ses armes 


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i 

rappellent, quant au ciniier, son contre-scel; l’Armorial de Pusikaii 
semble avoir inspire lesarmoiries des Fribourg et des Höchberg, celles 
dont nous reproduisons le dessin au trait; un sceau de 1593 a servi de 
j motif pour l’öcusson fleurdelysö des Orlöans-Longueville; les traitös et 
i publications höraldiques allemandes ont, öte consultes avec fruit, afin 
: que les dcssins des armes de la maison de Prusse soient correctement 
| exöcutcs; le blason imperial, ötabli pur Napoleon I er , a fourni les armes 
si riclies de Berthier; Neuchätel devenu canton suisse des 1815 est 
dösignö d’abord par les armes föderales, ensuite et dös 1848 par 
celles de la Röpublique, dessinöes dans le genre de celles dont le regrettö 
pöre Grisel avait fait une de ses spöeialitös; enfin les armes des quatre 
aneiennes bourgeoisies complötent cot ensemble d’une fa(;on beureuse. 
Nous ne parlerons pas ici des cötös speeiaux du ealendrier, inhörents 
ä. sa confection; nous nous bornerons ä feliciter la maison Attinger 
frörcs de son initiative et de la faoon en laquelle eile a resumö quelques 
pages de notre bistoire, soit pour les populariser, soit pour attacher 
toujours davantage les Neucbätelois ä leur sol natal. Ce ealendrier 
doit trouver sa place dans tous les foyers, et sera, nous le. soubaitons, 
le bienvenu cbez tous nos concitoyens. 

NeucbAtel 1890. An mit: Hubert. 


kos Reales du Blason 


Les armoiries du celebre Mirabeau sont reproduites dans la belle 
publication : L'an 1789, par Hyppolite Gautier; nous les donnons ci- 
dessous, parce qu’elles prösentent un blason peu frequent, dont les trai- 



Fig. 443. — Armes de Mirabeau. 


7 \ ---—- --K 


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356 


K 


t6s ne font aucunc mention; ces armoiries se blasonnent: d’azur k la 
bande d’or, demi-fleur-de-lys du meme düfaillante k dextre, florencöe 
d’argent et trois roses aussi d’argent, cn orle. — Nous devons la com- 
munication de ce blason original ä M. Ch* Delagrave, öditeur, ä Paris, 
rue Soufflot 15, et nous lc remercions de son obligeance. 

Ai.kred Schweizer. 


Jurisprudence heraldique. I 

PROCEDURE EN MATIERE D’APPOSITION DE SCEAUX ! 

A Monsieur Diacon, Maitre-Eerivain 

ä la Chancellerie ä Neuchätel, etc., etc. 

Monsieur! 

: t 

Apres vous avoir asseure de nies respects, ces lignes sont pour I 
vous prier de me dire en Rüponse : Si un acte perpetüel qui est fait ä - 
Cause de noce et qui constitüe un fond pour Cliapelet et dont l’acte a 
6t6 reQü riere la Chatelanie de Tbielle, si le Sceau de la dite doit y Etre j 
apendü, et si en outre celui du Lieu ou le fond est gisant y doit y etre I 
aussi apendü — qui serait riüre le Locle et par consöquence celui de 
Vallangin. Lorsque vous m’aurez dit ce quc vous en savez l’acte vous j 
sera adressö avec le montant de ce que chaque sceau doit; je sais que I 
riüre Vallangin c’est 4 bz. Si les deux dits sceaux sont neeessaire au i 
d. acte il vaut inieux les aposer que d’exposer le d. acte k l’invaliditd. | 
Vous aurez aussi cele d’avoir la bonte de me retourner tous les Pa- i 
picrs, etc. 

Votre tres humble et ob6is‘ I 

Chari.es Fred. Jeannot j 

justicier. 

Brencts, le 19® aoüt 1795. 

Au pied de cette lettre le Cliancelier Boyve donnait ses directipns: | 

II suffit d’appendre le sceau des Contracts de la Jurisdiction domi- J 

ciliaire oü les epoux ont cölöbrö le contract; L’on ne fait point d’atten- | 

tion k la Jurisdiction oü se trouve situü le fond donnö en Chapelet; sans ' 
cela il faudroit tout autant de sceaux qu’il y auroit de fonds de diff&- i 
rentes Jurisdictions, compris dans la massc des biens des Epoux. | 

Ncucluitel, le 9 septembre 1795. 

Boyve, cliancelier. 

(Pifice d^posee aux Archires de VEtat.) ■ | 

y\ -—- k 


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Fig. 445- 






ARMOIRIES NOUVELLES 


LA SOC|£t£ SUISSE DES COMMERQANTS 

(Section de Keuchatel) 

a pris duns sa seance du 5 Octobre 1889 la deeision suivante : 

Considerant, qu’il existe dans los Archives de la Sociötö un type 
d’armoiries destinö ii 6tre son Symbole; 

Attendu qu’il importe d’en fixer döfinitivement lc blason et les Cou¬ 
leurs ; 

Entendu des spöcialistcs en la question, 

decide : 

K l'O Le armoiries de la Soeiötö suisse des Commercants, Section de 
Neuchätel, sont d’or au pal de gueules chargö d’un caducöe d’argent. 

Pd L’öcu est entourö de dcuxbranelies de laurier passöes en sautoir et 
liees par un ruban aux couleurs cantonales (vert, blanc et rouge); il est j 
en outre somnie d’une croix föderale d’argent rayonnante d’or. 



b) Les couleurs de la Sociötö sont le jaune et le rouge, disposös 
en tiercö-fasce, soit jaune, rouge, jaune, tenant par parties ögales ii la 
hampe du drapeau. 

Ainsi fait ä NeucluYtel le 5 Octobre 1889. 

Le President. 

Le Secrtttaire. 

j 

I 


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LA FAMIGLIA PLANTA 

I 

Csnni Storici e Genealö^ici 

PER IL COMM. CAV. 

G. B. DI CROLLALANZA 

i 

ERESIDENTE KONDATORE DELLA R. ACCADEM1A ARALDIA ITAUANA 
(Suite.) 

Fredericu-Mainardo, figlio di’Mainardo de Planta, figura in qualitä 
di Ciamberlano del Margravio di Baden-Durlach c Cavaliere dell’ Ordi- 
ne della Sinceritä. Nel 1745 egli era Ministro e Consigliere del Langra- 
vio di Assia-Darmstadt. 

Frederico figlio di Florinno de Planta, fu creato nel 1759 Cav. del 
Merito. 

Martina figlio di Giuseppe Planta, nato nel 1727 a Sues enierse nelle 
Matematielie e fu l’inventore della maccliina elettrica e dischi,|di cui si servi 
nel 1755; ma ciö clie ävvi di pifi importante e di ineno conosciuto, nota 
H. Wismes, si e che fu certamente lui ehe primo concepi e raecomandö 
Puso del vapore d’acqua quäle forza motrice. Egli manifestö la suu in- 
venzionc al Ministro Choiseul che la riconobbe ingegnosissima e teorica- 
mente importante, ma troppo dispendiosa |>er la sua applicazione. L’in¬ 
ventore fu congedato con una decorosa gratificazione. Piü tardi Jouffroy, 
che era stato uno de membri della Commissione esaminatrice, si spa- 
cciö autore dell invenzione, e d’allora in poi i Francesi sogliono mettere 
il loro Jouffroy accanto al Watt, ad onta che l’invenzione del Planta sia 
piü antica dello stesso Watt. Martine fu Ministro protestante a Zizers 
e fondö insieme a Nesemann il seminario di Haldenstein, trasferito piü 
tardi a Marschlins. Molti egregi nomini della Rezia, della Svizzera e di 
altre nazioni debbono la loro erudizione a Martino Planta che dedicö 
tutta la sua vita a promuovere Peducazione e Pistruzione de’ suoi com- 
patriotti. Menbro nel 1760 della societü elvetica di Schinz, divenne piü 
tardi uno dei fondatori della societü. economica del cantone dei Grigioni. 
Cessö di vivere nel 1772 al castello di Marschlins, non lasciando su- 
perstite alcuno de’ suoi dieci figli. 

Andrea fratello del precedente, anch’egli Ministro evangelico, fuDo- 
ttore Professore ad Erlangen nel 1745, e due anni dopo professore in 
Annover. Da quivi si trasferi aLondra colla famiglia reale in qualitü di 
Ministro della chiesa tedesca riformata, e fu fatto Bibliotecario del Mu¬ 
seo Brittanico e membro della Societü delle arti e delle scienze. 

Giuseppe , figlio del suddetto Andrea, nacque il 21 Febr. 1744 nel 
paese dei Grigioni, e giovanissimo fu condotto dal padre in Inghilterra. 

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Studio nello universit'i di Utrecht e di Gottinga, c riusci chiaro filologo e 
storico. Viaggiö assai, ed ebbe il posto di segretario del ministro inglese 
a Bruxelles. Nel 1775 ebbe a Londra l’ufficio di sotto-bibliotecariö, 
e quattro anni dopo passö bibliotecario della R. Biblioteca e Segretario 
della Societä Reale che fin dal 1774 lo aveva ricevuto nel suo seno per 
una bella memoria da lui scritta sulia lingua romanza stampata nelle i 
Transazionißlosoßche. Egli 6 pure autore di una Sloria della Con/ede- 
razione Eloetica (Londra 1800, 2 vol. in 4), e piCi tardi fece una continua- 
zione di questa stoira nel suo Quadro della ristaurazione della Repubblica 
Elcetica (Londra 1821 in 8°). Mori nel 1827. 

Altro Giuseppe, figlio del precedente, fu Segretario del Plenipo- 
tcriziario inglese ai due Congressi di Rarigie di Vienna nel 1813 e 1815, 
Segretario all’ufficio degli Affari Esteri dal 1817 al 1827, Ministro e Lord 
del Tesoro durante il ministero Wellington. Fu inoltre membro del 
Consiglio intimo del Re, Commissario degli Affari delle Indie Orientali, ! 
e membro Parlamente dal 1827 al 1831, e di nuovo nel 1837. Fu deco- \ 
rato della Gran Croce dell’ Ordine Annoverese dei Guelfi. Dalla 
sua consorte Carlotta Augusta Papendiek non ebbe figli. 

Pietro-Corrado figlio di Corrado Planta, fu mandato Ambasciatore 1 
straordinario a Venezia nel 1766. 

Pietro figlio di Giovanni-Enrico Planta fu uno dei deputati della 
Casa di Dio per rcttificare i confini dalla parte del Tirolo nel 1767. 

Floriano- Ulrico, figlio di Ulrico Planta fu nel 1802 deputato a Parigi 1 
da dove riporta l’atto di mediazone. Era stato piü volte Presidente e ! 
membro del Governo. 

Gaudenzio figlio di Bartolomeo Pianta fu Prefetto a Berna nel 1799 i 
e nella Rezia nel 1800 e 1802. Piü volte ebbe la presidenza della Casa 
di Dio. Fu Ambasciatore delle tre Lcglie al Primo Console a Milano per j 
mpetrare la restituzione della Valtellina. Fu deputato a Parigi nel 1802, 
e piü tardi al Congresso del 1815 a Vienna. 

Frederico, figlio di Floriano de Planta, soprannomato Zisea perchö ; 
monocolo, fu ricevuto Capitano e Cavaliere al servizio di Francia; ma i 
disgustato, passö sotto le bandiere del gran re Frederico II di Prussia, e ’ 
ne ottenne il grado di Maggiore nel 1768. Ma piü tardi rientrö in Fran¬ 
cia dove ottenne il grado di Colonnello della Guardia. Scoppiata larivo- 
luzione, si ritirö in Svizzera col Duca di Rohan-Guemine, e mori nel 
1807 a Lindau. j 

Frederico-Kirgener Barone de Planta, figlio del precedente, Gene¬ 
rale e eapo del corpo del Genio sotto Napoleone, s’illuströ all’ assedio di 
Danzica c cadde gloriosamente alla battaglia di Bautzen nel 1813. Il suo 
nome trovasi scolpito sull’arco di trionfo Parigi. L’Imperatore lo aveva 
decorato della Legion d’Onore e creato Barone nel 1812. Eglier acognate 
del Mareseiallo Lannes, e portö finche visse il nome di sua madro 
Kirgener. (A suivre.) 

* - - - ^ 


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N° 43 


1890 


JU1LLET 


Ce Journal eai recommande par le Departement de l'Inatruction publique de l'Etat. 


Galendi^ie^ du Peinfy^ Daufe^bui^g 

^UBLlfi A 33 £RNE 



Nous avoris dejä eu l’occa- 
sion d’annoncer ce calendrier 
ä elTeuiller, contenant 365 mo- 
tifs pris dans des vues suisses; 
certains dessins, ceux des 
armoiries cantonales, nous per- 
mettent de recommander en- 
core cette publication patrio- 
tique. Merci ä M. Lauterburg 
d’avoir bien voulu nous preter 
cette partie de sa collection, 
qui sera, nous l’esperons, bien 
accueillie de nos lecteurs. 

La R£d. 


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Armoiries d’Uri 


Armoiries de Schwvtz 


Armoiries 
du Haut et du Bas 
Unterwald. 












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Armoiries de Vaud 


Armoiries du Valai 


Armoiries de Neuchätel 


Armoiries de Geneve 


Typ. Attinger Ireres. — Neuehatel (Suisse). 















N° 44 1890 AOUT 

Ce Journal eai recommande par le Departement de l'Instruction publique de l'Etat. 


LBS MMOIRIBS DB LÄ GÜHB&B&RÄTIOK SUISSB 

Le 12 deeembro 1889, les Chambre« föderales avaient adopte 
1’aiTöte suivant: 

« Vu le message du Conseil federa 1 du 12 novembre 1889; 

« En complement de l’arrete de la diele du 4 juillet 1815, concernant le 
sceau et les armoiries de la Confederation, 

« Arröte : 

« Art. 1. Les armoiries de la Confederation consistent en une croix blanche, 
verticale et alaisöe, placee sur fond rouge et dont les branches, egales entre elles, 
sont d’un sixieme plus longues que larges. 

a Art. 2. Le Conseil federal est Charge de l’execution du present arrete. » 

Un mouvement petitionnaire, en faveur de la croix ä cinq carres 
egaux, s’etant produit en Suisse et chez nos compatriotes ä l’etranger, 
la question de fixation des armoiries suisses est revenue sur le tapis, 
et, dans leur derniere session, les Chambres ont confirme Tarrete 
ci-dessus qui definit dösormais les armoiries föderales (du 26 juin 
1890). 


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_ 370 _ 

Nous accompagnons cet article d’un dessin reproduisant, en reduc- 
tion, le portefeuille auquel est appendu le grand sceau renfermö dans 
une bolte artistement ouvragee. 

Neuchätel, juin 1890. Maurice TRIPET. 



Fig. 471. Arrnoiries do la Confederation Suisse. 
(Photographie Andre Hubert). 


typ&£ tj&pjiDDiQüer.^ 

A ce miinero est jointe une Serie de motifs heraldiques qui nous 
ont coininuniques par M. Ernest Stuekelberg, a Bale. l’un de nos 
devoues collaborateurs. C. H. 


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371 


JOHN GALIFFE 



Fig. 472. 


Le 25 fevrier 1890, la Suisse perdait um de ses genealogistes et de 
ses h6raldistes les plus distingues et, ä ce titre, les Archives lui doi- 
vent un temoignage d’estime et de regret. 

La famille Galiffe est une de celles, devenues si rares a Geneve, 
qu’on appelle autochtones, parce (ju’elles ne deseendent pas de refugies 
pour cause de religion. Le premier qui vint ä Geneve est indique 
comme ötant de Gruffy en Savoie; il fut recu bourgeois des 1491. Ses 
descendants entrerent en 1539 dans le Conseil des Deux Cents, puis, 
en 1619, dans le Petit Conseil. Cinq Galiffe devinrent conseillers et 
Tun d’entre eux revetit les fonctions de Syndic. (Fig. 472.) 

II existe dans la famille une tradition qui la fait descendre de 
Waffre ou Gai'fre, duc d’Aquitaine, rival de Pepin le Bref. Rien ne 
prouve que cette tradition, appuyee par certains documents. ne soit 
pas authentique; en tout cas les homrnes distingues n’ont pas fait 
defaut parmi les Galiffe, et, dans notre siede, on rerriarque Jean- 
Pierre, officier superieur de grand merite au Service d’Angleterre, et 
Jaques-Augustin, bien connu par plusieurs ouvrages historiques, 


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_ 37 -2 _ 

surtout par trois volumes de Notices genealogiques sur les familles 
genevoises, publies de 1829 ä 1836. C’est ce dernier qui fut pöre de 
John Galiffe auquel la präsente notice est consacree. 

John-Barthelemy-Gaifre Galiffe naquit ä Geneve le 28 juillet 1818 
du susdit Jaques-Augustin Galiffe et d’Elisabeth-Philippine Claparede, 
sa premiere femme. Apres avoir commence son education au pen- 
sionnat Venel, ä Champel prös Genöve, le jeune John se rendit en 
Allemagne oü il resta plusieurs annees et y fit ses ötudes completes 
de droit qu’il termina en acquörant le grade de docteur ä l’Universitö 
de Heidelberg. 

Mais ce n’etait pas la jurisprudence qui devait le faire connaitre du 
public. Son pöre s’occupait d’histoire, surtout d’histoire nationale, et 
il possedait une belle collection de pieces et de matöriaux historiques. 
En travaillant dans cette collection, John Galiffe se familiarisa de 
bonne heure avec l’histoire de son pays et celle de la Savoie, et, apres 
quelques publications etrangeres ä ce sujet, il en vint aux travaux 
purement historiques auxquels il consacra presque toute sa vie. 

Dans les trois volumes des Notices genealogiques, Jaques Augustin 
Galiffe n’avait pas passe en revue toutes les familles genevoises 
qualifiöes. Le fils voulut combler les lacunes de l’ouvrage du pöre 
et, aprös des travaux de longue haieine, il publia en 1857 un qua- 
trieme volume, remarquable par l’exactitude et la conscience des 
renseignements qu’il donne. Puis, avec l’aide de collaborateurs sa- 
vants et capables, il fit paraitre en 1884 un cinqui£me volume du 
m&me livre. Le sixiöme est en pröparation. John Galiffe entreprit 
aussi un travail qu’il n’a pas non plus pu achever ; c’est la seconde 
Edition du second volume des Notices, dans lequel il rectifie et com- 
plete celui publie par son pere en 1831 et dont la premiere edition, 
complätement epuisöe, se vend au poids de l’or. Nous avons tout lieu 
d’esperer que, soit le sixi6me volume, soit la deuxieme Edition du 
second, paraitront bientöt. 

Dans Bezanson Hugues (1859) et dans Quelques pages d’histoire 
exacte (1862-63), Galiffe raconte l’ömancipation de Geneve et plaide 
avec ardeur la cause du parti connu sous le nom de Libertins, 
qu’il dit avoir ötö outrageusement calomniö. Il le considöre comme 
le vrai parti national genevois, par Opposition aux etrangers, surtout 
aux franc;ais, refugies k Genöve pour cause de religion, et qui, avec 
le temps et sous l’infiuence de Calvin, y devinrent le parti dominant. 
Dans D’un sücle ä l’autre, publie en 1877, Galiffe a reuni un grand 
nombre de lettres de personnes vivant ä la fin du XVIII® et au com- 
mencement du XIX® siecles; on y apprend ä bien connaitre la societö 
genevoise de l’epoque. Dans le Refuge italien ä Genöve au XVI 8 et au 


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ARMOIRIES, D’APRES E.A.STUCKELBERG 

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__ 373 _ 

XVII e siecles, public en 1881, il montre l’irnportance et l’influence de 
l’ülement italien dans la eite genevoise, combien ces rüfugies ont öte 
utiles ä leur nouvelle patrie, combien ils se sont vite et completeinent 
amalgamüs avec l’elüment national. On peut voir aussi en lisant ce 
livre ä quel point les familles italiennes se sont pour la plupart 
promptement üteintes chez nous. 

Plusieurs opuscules de moindre importanee, ayant paru dans les 
Mümoires de la Societe d’histoire et dans le Bulletin de l’Institut 
genevois, sont dus ä la plume de John Galiffe, mais son plus bei 
ouvrage est Genöve historique et archeologique (1869-1872), magnifique 
publication in-quarto ornee de nombreuses illustrations par H. Ham- 
mann, oü Ton voit combien ütait vaste l’ürudition de l’auteur et quel 
immense somme de travail a dü ötre depensee pour reunir et coor- 
donner une teile quantitü de dütails. 

John Galiffe, ainsi que son pöre, etait expert en matiere heraldique. 
En tete de chaque genealogie des Notices, on trouve le blason de la 
famille, quand il en existe un. En outre, les auteurs possedaient un 
armorial oü ils avaient peint toutes les armoiries genevoises ä eux 
connues (il y en a un grand nombre) et aussi celles de bon nombre 
de familles etrangeres ayant des alliances k Geneve, en sorte que le 
pere et le fils pouvaient dire, avec raison, qu’ils etaient en mesure de 
dresser l’arbre genealogique de presque toutes les familles genevoises 
ayant eu acces aux Conseils. Cornrne en outre ils possedaient des 
registres portant les noms de tous les membres de ces Conseils, per¬ 
sonne n’etait mieux place qu’eux pour fair'e un armorial historique. 
Lors donc qu’apres avoir publie en 1856 son premier armorial vau- 
dois, M. Alphonse de Mandrot voulut entreprendre celui de Geneve, 
ce fut k John Galiffe qu’il s’adressa pour avoir la liste des familles et 
verifier les blasons; Mandrot n’eut donc ä faire que les dessins. On 
n’y fit figurer que les familles nobles et celles qui avaient fourni des 
üvüques, des chanoines, etc., puis celles qui avaient eu acces au Petit 
Conseil seulement, et, pour ces dernieres, on ne posa aucune limite 
pour la date de l’entree dans ce Conseil ou dans la bourgeoisie. Il en 
est resultö qu’on y trouve les noms et les armes (quand il y en a) des 
conseillers qui ont 6t6 en Charge aux epoques revolutionnaires ou 
democratiques ! Galiffe aurait parfaitement pu clessiner lui-meme les 
ecussons, il avait un tempürament eminemment artistique, possüdait 
le talent du dessin ainsi que celui de la musique dans lequel il excel- 
lait, mais sa vue extremement basse lui rendait le maniement du 
crayon ou du pinceau tres fatigant, en sorte qu’il fut bien l’auteur de 
l’armorial, mais non son dessinateur. 

L’armorial genevois parut en!859 et fut extrümement bien accueilli 


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374 


du public; l’ödition fut tres vite öpuisee, on en demande depuis 
longtemps une seconde, laquelle est en preparation. Galiffe a pu s’en 
occuper encore; cependant le travail n’est pas acheve et M. de Man- 
drot etant mort, c/est un autre collaborateur, l’auteur de cette notice, 
qui a etc Charge du dessin. 

Dans l’edition en cours d’execution, Galiffe a un peu modifiö le 
classement des armoiries. Le nouvel armorial renfermera les ecus- 
sons non seulement des farnilles avant eu acces au Petit Conseil, 
mais aussi au Conseil des Deux Cents, ä la Venerable Compagnie des 
Pasteurs et it l’Academie. En revanche la liste sera close au 31 d6- 
cembre 1792, en sorte que les farnilles qui sont entrees dans les corps 
directeurs de l’Etat ou les farnilles nobles qui ont acquis la bour- 
geoisie posterieurement ä cette date, celle de la Evolution genevoise, 
seront exclues. L’ouvrage est fort avance et, grdce aux soins de 
M. Aymon Galiffe, digne fils de John, nous esperons que la publi- 
cation pourra se faire avant qu’il soit longtemps. 

En fait de fonctions publiques, Galiffe a rempli pendant quelques 
annees celles de maire de la grande et populeuse commune de Sati- 
gnv, dont, en ete, il habitait un des villages, Peicy. II fit partie du 
Grand Conseil pendant une legislature, 1854-1856, et a ete le premier 
titulaire de la chaire d’histoire nationale k l’Academie, chaire qu’il a 
oc-cupee de 1862 ä 1865. En outre, il a ete longtemps et jusqu’ä sa 
mort Consul general du Dänemark en Suisse. 

La sante de John Galiffe avait ete fortement atteinte depuis le prin- 
temps 1887 par plusieurs attaques de paralysie; ce fut une derniöre 
crise de ce mal qui l’enleva ä Taffection des siens, au jour indique ä 
la töte de cette notice. Adolphe GAUTIER. 


EX-LIBRIS 



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_ 375 _ 

Notre rädacteur a recu de M. Richebe, archiviste-paleographc, ä 
Paris, l’ex-libris fig. 473, representant les armoiries de la famille 
bernoise de Mülinen ; ce sont lä des armes parlantcs (roue de moulin) 
qui se blasonnent: d’or ä la roue meuntire de sable ; la roue du cimier, 
par conlre, est d’or, c’est-ä-dire du champ de l’äcu. Nous remercions 
M. Richebü de son obligeance, mais nous regrettons de ne pouvoir 
donner ä nos lecteurs ni le nom du graveur de cette belle piece, ni sa 
date; l’ensemble des armoiries est tout k fait original et offre une 
composition träs pittoresque. 

Neuchätel, mai 1890. Andre HUBERT. 

BIBLIOGRAPHIE 

Abbildungen Oberrheinischer Siegel. 

(Publication de la Sociäte d’histoire et d’antiquites de Bäle; l re s6rie, 
planches I k XIV. Bäle, librairieDetloff, 1890.Prix de la livraison, fr. 6.) 

La Sociätä d’histoire de Bäle vient de publier le premier volume 
d’un ouvrage national : Urkundenbuch der Stadt Basel; eile a eu en 
outre l’idee excellente de reunir ä part et en series les reproduetions 
des sceaux qui figurent dejä dans l’ouvrage principal ; le premier 
fascieule contient cent quarante-six reproduetions de sceaux balois et 
des pays voisins, principalement de l’Alsace ; ces quatorze belles 
planches, exäcutäes d’apres les procedes modernes de phototvpie 
dans les ateliers artistiques des freres Bessert, ä Bäle, forment une 
(Collection des plus interessantes, que nous recommandons vivement 
ä nos lecteurs. Les publications de sceaux faites ä Zürich, ;'i Berne 
(Zeerleder), k Xeucliatel (Matile) sont laissees bien en airiere par ce 
beau travail; ici tout, jusqu’au moindre detail, est d une exactitude 
parfaite et nous prouve combien nous avons encore ;i faire, ä Neu¬ 
chätel, pour reunir une collection de ce genre. Nous esperons que le 
livre de la Societe d’histoire de Bäle sera un stimulant et que peu ä 
peu de pareilles säries verront le jour dans tous les cantons suisses; 
nous ignorons encore la valeur de nos tresors nationaux, et nous 
disons tresors, car ces pieces doivent ätre la base de tous les travaux 
heraldiques serieux. qu’ils soient historiques ou artistiques. 

La Red vction. 


DOCUMENTS HEHALDIQUES 

1. Reglement über das Kleidungstoescn und die Equipirung der verschie¬ 
denen Waffengattungen der eidgenössischen Armee, die Kleidung der 
Offiziere des eidgenössischen Stabs, so wie über die Distinktionszeichen 
der verschiedener Grade, das Feld- und die Dienstzeichen. Festgesetzt 
durch die Tagsatzung am 8. August 1843 (Preis 9 kreuzer). Luzern 
1843, Gedrückt in der Meyer’schen Buchdruckerei. — Pages 39. 
Dritter Abschnitt. Feld-, Dienst- und Distinktionszeichen. 

I. Feldzeichen. 

§ 146. Das allgemeine Feldzeichen aller im aktiven Dienste der 


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_ 376 _ 

Eidgenossenschaft stehenden Militeerpersonen ist ein rothes, drei 
Zoll breites Armband, mit weissem Kreuz von zwei, 15" langen und 5" 
breiten Balken, am linken Arm getragen. - 

2. Reglement über die Bekleidung, Bewaffnung und Ausrüstung des 

Bundesheeres. Bern, Buchdruckerei von Ch. Fischer. 1852. Pages 

170 & 171. Vierter Theil. Korpsausrüstung. Erster Abschnitt. 

Infanterie. 

I. 

| 363. Iedes Infanterie Bataillon erhoelt : 

a. Eine Fahne mit den Farben der Eidgenossenschaft. 

Beschreibung. 

Die Fanenstange ist von hartem, zrehem Holz, gewunden roth und 
weiss angestrichen, oben mit einer messingenen vergoldeten Lanzer¬ 
spitze, unten mit einer messingenen Zwinge versehen. Die Ltenge der 
Stange betragt 9 Fuss, der Durchmesser denselben oben 9 Linien, 
unten 1 Zoll. 

Das Fahnentuch von gutem Seidenstoff, ist 4 Schuh 5 Zoll ins Ge¬ 
vierte, scharlachrot!] mit einem weissen Kreuz in der Mitte. Die 
Balken des Kreuzer sind 1 Schuh breit und 3 Schuh lang. Das Fahnen¬ 
tuch wird mittelst Nageln von goldtehnlichem Metall an die Stange 
befestigt. Der Name des Kantons einzig wird in roemischer Schrift mit 
goldenen 2 ä 4 Zoll hohen Buchstaben an den Querbalken des Kreuzer 
auf beiden Seiten der Fahne gemalt. Die Namen der Kombinirten Ba¬ 
taillone werden an den ncemlichen Stellen mit den Namen der be¬ 
treffenden Kantone in ihrer gewohnten Ordnung bezeichnet. 

Die Schleife, ebenfalls von Seidenstoff, mit den Farben des Kantons, 
ist 5 Zoll breit und beide heruntertuengende Theile, nach gemachtem 
Knopf 1 Fuss 5 Zoll lang. Die untern Ende der Schleife sind mit 2 Zoll 
breiten silbernen oder goldenen Fransen je nach den Farben des Kan¬ 
tons versehen. 

b. Ein Fahnenfutteral von wasserdichtem Zeug. 

c. Ein Fahnenkuppel von schwarz lakirtem Leder, über die linke 

Schultei* getragen. (Communique par M. Arnold Robert). 


ÜNA NUOVA SOCIETA’ ARALDICA 

IN PROSPETTIVA 

Anehe nella democratica Svizzera si sta per piantare le basi di una 
Societa eguale alla nostra Accademia. I nostri sudj adunque sempre 
piii si diffondono ed acquistano una serietä tale che sarebbe stata 
follia il solo pensarvi nei teinpi a noi anteriori. II sig. Giovanni de Purv 
di Neuchatel ne ha dato la mossa nel periodico Archives heraldiques 
suisses (nel fascicolo che comprende i Numeri 38, 39, 40, Feb. Mar. 
Apr. 1890), ed ora quell’ egregia Redazione nei Num. 41-42 ci rende 
noto che la proposta del de Pure « a valu dejä plusieurs adhesions et 
encounigements >. — Noi facciamo caldi voti perche sorga presto 
questa nuova consorella, ed il suo apparire sia festeggiato da quanti 
ainano gli studi storici di tiitte le etä. 

(Journal heraldique italien , mai-juin.) 


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«0 



N° 4 45 &. 46 1890 SEPTEMBRE-OCTOBRE 

Ce Journal est recommande par le Departement de l'Instruction publique de l'Etat. 


jiaGajöTe BHcljemri 

oritr. pavs a eprouvö mir perte rruello : l<‘s enfauts 
<1<* ln patrir ururhnteloise pleurent ln niort d'Au- 
gustr Barlielin. im vrai pntnote, par son ciiair. 
srs «nivrrs innornbrablcs. son drvouemrnt. I, ac- 
ruril (pu* (•(> ritoven regrott«’» f’aisait anx j«»iines. sn 
bont«’», sa g«'»nerosite. out rnrourage beauroiip d<» 
ros dorniers a rultiver 1 liistoire do untre potitr patrie. 

Auguste Barlirlili, lie eil 1830. lit srs etlldes an rollrgr dr Xru- 
rluitel. oü liabitait sa 1‘atnille : la peiiiture lattirait rt e rst a eilt* quil 
st* voiüi. Uli de srs amis donne la rarartpristi«pi<» snivante «Ir l liomnie 
<iue nons avons eu la douleur de perdre : 

I t 

« Ce qu’Auguste Barlielin a <'»t<'* roinine peintre et romnie ecri- 
vain, d’autres plus eoinpetents le diront liiieux tpie nous. umis «•<* qm» 
nous pouvons diri». r est qu il n efait pas possible de s arreter deviuit 
ses tolles, «tu de lirt* re <pii sortait dr sa pltmie saus «'»tri* trappe de re 

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qu’il y avait. 1 k, a ebte de grandes qualites artistiques et de beaux 
talents litteraires, de reeherche de la verite. Auguste Baelielin aimait 
le vrai, il l’aimait jusque dans les plus petits details : aussi sa maisou 
de Marin etait eile remplie de tout ee qui pouvait lui servir a rendre 
avee la plus grande exaetitude par le pineeau, le erayon ou la pluine. 
le sujet qu’il traitait. II etait en outre, et il le fut jusqu’ü la lin, un 
travailleur infatigable ; aussi ee qu’il a produit dans tout ee qui so 
rapporte entr’autres ;i l’art, ä la litterature et a l’histoire. (!st-il eonsi- 
derable, et partout il v a laisse une trace prol'onde ot. souvent brillante. 

< Membre et plusieurs Ibis president de la Soeiete cantonale 
d’liistoire. dont il avait ete l'un des fondateurs. il est l’un de eeux qui 
a le plus eontribue a la i*endre populaire et prospere. President du 
eomite du Musee neuchätelois . dont il a ete l’ame pendant bien des 
annees, il y a travaille plus que pas un. Avait-on besoiri. au dernier 
rnoment, d’une planche, d’un artiele, c’etait a lui qu’on s’adressait. 
Ne se mettant jamais en avant, inais ne refusant jamais lorsqu’on lui 
dcünaridait un serviee, il etait toujours pret ä le rendre, quelque pres- 


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_ 379 . __ 

sanls que fussent sos autres travaux. (Test h lui aussi (jue* le Musea* 
lnstorique d(* Ne'uehatel doit son riedie aevroissement. Sos e*ollabora- 
te*urs dans e*e*tte eeuvre* pe*uve*nt dire* tont e-e* qu il a ete et tont re* qu'il a 
l'ait lä. » 


Los journaux qui nous ont apporte* la triste nouvolle et (jui ont 
public'* la biograpliie d’Auguste* Baolicdin parlent de* son travail c*t de 
sa vio pleino d’artivite'*; ils ont rite'* los nombreuses pnblioations qu’il 
a illustreVs. lc*s convros auxquolles il a attaedie’* son noni. 

A notro tour aussi de* diro oo qu’Auguste Bachelin fut pour nous: 
un <*.onsoiller, un mni. un maitro: nous nous souvic'ndrons toujours 
j de sos e*ncouragemi*nts preVieuix. de sos critiquos si justi's et si bion- 
| veillante's. A notro debut dans letude* du blason. eost lui. avc'o 
MM. Joan de* Pury ot. Chs. Eng. Tissot. <pii oontribua ä nous faire* 
appreeber <*t etudier reite branchc* importante* de* riiistoiro: il oonson- 
i tait a rovoir lui-nieMne le*s epreuvos d’nn promi«*r ossai : plus tard il 
revoynit le*s dossins dost.in<’*s ä l’album dos bannie'*re*s de* Zolingue*. 
pour loquel il nous tut d un se*e*ours indispensable* ; plus tard onoore*. 
lorsque* nous lui parlions de* la fondation de (*e> journal. il e'*tait lä pour 
nous appuyor eu ouvrant largeniont se*s e*oll<*rtions et e*e*llos du riebe* 
niusöe* qu’il a fonde’*: bien plus, il dossina.it ä notro intention lo por- 
trait de* l’lieraldiste balois Meyer-Kraus. 11011 s emvovait de* nombre'ux 
blasons et dernieremont eneore, apres avoir reeproduit le*s traits du 
D 1 Stanz, dont le port.rait paraitra ici-meime, il s*oe*.e*upait a group<*r 
<*t dessinor los dillorents eostumes d’huissiors ot de sautiors ne*ueha- 
telois d’apres les notos ejuo nous avions rassernblees ; son pmnier 
croquis restei*a pour nous un exe*<*lle>nt souvonir ; inappreViable* sora 
egalement le souvonir epie* nous temons ä e-onsorver dos be*ll(*s lioure*s 
que nous avons passe'*es sous se*s ordres ot sa diroetion lors dos eor- 
t6ges bistoriquos de Noue-bated ot du Loedo. 

Combien les leeons e*t les ensoignemonts de nötige* re*grotte'* o.one*i- 
toyen doivent-ils e'*tre appivcios ! Aussi sentons nous.ä l egal de* tous. 
non-seulemont la perto que* eliaenin a faito. mais eollo aussi du pays 
tout ont.ier. 

La memoire* d’Auguste Bae*bolin sora ehose* saeree pour nous ot 
e*e modeste* journal so rappe*llera. avee* lie*rte'* de* e*e*lui epii a eontribue* ä 
assuror ses debuts. ä guider se*s premiers pas. 


Xouediäte'l. 6 aout 1890. 


M.u iuoe TRIPET. 


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)us re titre general : Bibliotlibque de Rensei¬ 
gnement des Beavjc-Arts ,et sous la direetion 
do M. Jules Cointo. la inaison Quantin. a 
Paris, publie de rentables manuels desti- 
nes ä exposer toutes les faees. tous les 
ebtes, les multiples details inlierents aux 
travaux artistiques ; un des 1 irres de eette 
serie. que nous arons sous les reux.derrait 
et re entre les mains de tous ceux qui s'oe- 
cupent de reclierches sigillograpliiques: re 
illustre, tres hon lnarche. est en quelque 
sorte uu initiateur a la scienee des sceaux, res monuments si prerieux 
pour l’liistoire de l'art heraldique. — Mais laissons l’auteur, M. Leroy 
de la Marrlie. nous presenter l’etude si raptirante qu’il a publiee : 
« L’etude des sreaux. dit-il dans sa preface. naguere tout a fait negli- 
gee, a pris depuis quelques annees un dereloppeinent rapide. On s’(*st 
aperrii ipi ils constituaient, non-seulement une serie de doeuinents 
bistoriqui's. inais une rlasse de monuments artistiques du plus haut 
interet. Les epoqurs douees du sentiment de l’art rommuniquent a 
tout re qu’elles tourlient, meme aux objets les plus usucls. un rarhet 
inimitable; aussi le moren age a-t-il laisse sur res milliers d’eniblemes. 
serrant ä la ralidation des artes publi<*s ou prires. rempreinte de son 
('sj)rit et d(* son gout original. La langue des images etait alors plus 
1’amiliei‘e au peuplo que la langue ec rite : roila pourquoi les arts d(‘ 
<*<‘tte periode sont superieurs ä sa litterature. et roila pourquoi (die a 
fait de la grartire sur metal. de la grarure sigillaire une sperialite si 

brillante. Je me suis borne. rontinue l autinir. ä enrisager les 

sreaux au point dt* me artistique, en ajoutant toutefbis ä ret oi*dre de 
ronsiderations quelqiu's notions ('ssentielh's sur leurs origines. leur 
usage et leur disparition. Leurs origines romni(Mir(*nt arer les pierres 
grarees antiques, dont j’ai dfi dire un 1110 t. en attendant (pi’un juge 
plus roinpetent en lasse l'objet d une etude partiruliere. Leur dispari¬ 
tion a amene l arenement d<‘s rarliets modernes, qui m'ont fourni la 
matiere d un epilogue tout naturel. Entre res deux t<‘i*mes extremes, 
j’ai arrorde la plus large part. aux types d(*s sreaux. r’est-h-dire aux 
figures. en les ('xaininant dans l’ordre d(*s rategories sociales aux- 
quelles appartenait rliaeun d eux. Enlin, dans un dernier chapitre. 
j ai donne des renseigiKMiients generalix sur les priliripali's rolh'rtions 
et les traraux exerutes jusipra <•(' jour. alin d'iildi«|u<>i* aux amateurs 



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r> 













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__ 381 _ 

oü ils dovaiont sadi-esser pour apprendro a connaitre los monumonts 
originaux.... » 

Las figuros <pii ornont cot ouvrago ont toutos ötö oxöcutöos da preis 
los einprointes originales 011 los omprointos surmoulöos : lo nonvonu 
procöde eniplovö pour cos reproduetions. participant ä la Ibis do la 
pliotograpluo. do la gravuro ot do la typographio. acliovo do lonr 
dünner tonte la lidölitö dösirablo. 11 ost arrive ä rendre avoc urio prö- 
cision matliönmtique los moindres reliols dos ompreintos do ein» 011 
do mötal. ot aussi lours nioindres döfeetuositös: niais nul 110 s v troin- 
pera ot 110 lni imputera los injuros que lo temps a lait subir ä cos Ira- 
gilos monunionts. Xos loctoucs pourront du resto jugor do co (juo 
valent, los liguros par lo speeinien ci-dessous. reprösentant, lo scoau 
do Charles-le-Tömöraire : 



Los Archiven ont döja publie une ta belle do la dassilication dos 
scoaux : rnais co que nous n’avons pas oncoro expliquö. c’ost la lacon 
dont cos pieces sont scellöes aux actos. Tcois dossins do louvrage 
dont nous parlons lo montreront suffisannnont: ä l’origine. los scoaux 
ötaient fixes sur los actos oux-inemos : (*n los nonnno .sceaitjcplnquen; 
la eiro mollo adlibro au parebemin (pii a prbalablenient ötö döcoupö 
on croix : 


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Fig. 47 (>. Exei ilple dt“ seeau plaque. 

Mais, ä incsiiiv que les empreiutes deplus epaisses. il 
lallut necessairemeiit im auf re moven de (ixei- les seeaux aux cliartes: 
du imaginn les seeaux jjendaHts. c’est-ä-diro les seeaux appendus au 
bas des pieces ä l’aide d un lieu. lenaut ä la eire par.un bout et au par- 
cliemiu pae l aufet“. L attaelie la plus usitee. surtout pour les ehaetes 
ordinaires, a ete la o/iuwe de pavclic tat n>\ la «simple qmme* nestautre 
cliose tju’uue deeoupure tadlet“ daus la ebnete elle-ineme, en forme de 
laniere ef supportant ä soii extremite le seeau pendaut : 



Fig. 477 . Exemple de seeau pendaut sur simple queue de parchemin. 


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Au XIIF siede. les goüts artistiques s'etant developpes, los 

tissus de soie aux brillantes couleurs. aux broderies elegantes, sont 
adoptes par los ehancelleries des liauts et puissants personnages. 
Xaturelleinont. ees laesde soie rcvotent la eouleurde la livree de ceux 
qui les einplovaient. Voici un spechnen d(‘ seean appendu a une 
eliarte de Saint-Louis, en 1259 : 



Fig. 478. Seean pendant (1259J. 


Xous pourrions inultiplier les exemples et proiongor eneore cet 
artiele. mais nous preförons reeonunander l'ouvrage de M. Leroy de 
la Marche k nos lecteurs ; profanes et inities — nous en soinmes per- 
suades — y trouveront de (pioi leur fair»*, passer quelques beaux mo- 
ments : la riebe illustration de r«*,uvre. son earactere historique 
tont k l’ait serioux. sont des garants de son irnportance et du bon ac- 
cueil qui lui sera lait. 

La Redactjon. 

NeuchAtel. juin 1890. 


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_ 384 _ . _ 

DE L’ORIGINE DES IAISOKS DE BLONAY ET D'ORON 

La Maison de Blonay, une des plus illustres du Pavs de Vaud et 
du Chablais. « peut, dit M. le comte Amedee de Foras dans son Ar- 
€ morial et Nobiliaire de Sacoic, marcher hardiment ä l egal de la plus 
« haute aristocratie de l’Europe. > Amedee. son premier meiubre. est 
qualifie « princeps » dans une eliarte de 1‘abbaye d’Abondance (Cha¬ 
blais). datee de 1108. La Maison d’Oron est moins connue. Son röle 
fut un peu plus etfaee, mais il n eu est pas moins des plus honorables. 
Elle posseda les seigneuries d’Oron. Attalens. Boss«mens. Illens. 
Areonciel. etc., la co-seigneurie de Vevey. etc. Elle donna un eveque 
a Lausanne, un autre ä Sion, deux baillis de Vaud et un du Vallais. 

II est naturel <jii on ait eherche ä connaitre 1 origine de cos deux 
familles. MM. de Gingins, de Charriere et de Foras l'ont f’aite pour la 
premiere, et pour la seconde nous sommes force de reprendre leurs 
theses. 

Tout d’abord, remarquons deux faits : Amedee. premier sire de 
Blonav, est ijualitie avoue de Saint-Maurice dans la eliarte de l’onda- 
tion de l’abbaye d’Abondance en 1080. Son fils et, peut-etre. sonpetit- 
lils le furent aussi. Guillaume II, seigneur d'Oron. possöde en 1164 
Attalens. Cette terre resta a ses descendants jusqu’ö son extinction. 
II est probable que son pere en fut de meine seigneur. 

Existe-t-il avant 1080 et 1164 quelqu’un qui ait possede l avouerie 
d(> Saint-Maurice ou la Seigneurie d’Attalens ? Oui, et cet lioinme 
possede Tun et l’autre. En 1068. Burcard III, de Savoie, abbe de 
Saint-Maurice, cede ä Otton, avoue de cet antique monastere, la terre 
d Attalens au Pavs de Vaud. II recoit en erhänge le domaine d’An- 
tagne. pres Bex. L’acte oü est formulee cette donation ajoute quelle 
Int aussi faite en faveur des descendants d’Otton. mentionnes coinme 
suit : < Eidegarde uxori siue et Walcheris filio suo aliis que filius de 
« es in alla procreatis vel procreandis. > 

Maintenant cet Otton. avoue de l’abbaye d’Agaune et seigneur 
d Attalens en 1068, avait-il un lien de parente avec ses successeurs, 
et quel etait ce lien? Ici. aucune preuve di recte, pour ou contre, ne 
peilt etre avancee. Xous ne pouvons faire que des suppositions. 

Amedee de Blonav possedait ou revendiquait — car le termelatin 
employe « vindicavit * comporte les deux signitications — l avouerie 
en 1080, c’est-ä-dire dou/e ans apres la date oü parait Otton. II ne 
semble pas que cette possession lui ait ete depuis disputee, soit a lui, 
soit a ses descendants. II dut donc etre avoue de droit. Mais oü ce 
droit prenait-il naissance ? L’avait-il acquis par heritage ou bien par 


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ARCHIVES HERALDIQUES 8UISSES 


















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_ 385 _:_ 

une seconde infeodation? Xons penchons pour les deux et voici pour- 
quoi. 

L’acte mentionne itn seid fils d’Ottun. Gaucher. Les autres on- 
fants sont ä naitre. semble dire la cliarte. Amedee ne pouvait ainsj 
et re son fils. Car il n’aurait pas ete majeur en 1080, et cependant il 
avait des enfants nubiles en 1090 et 1095. Il se peilt donc qu'il n’ait 
auenn lien de parente avec Otton. Mais, ainsi que nous le dirons plus» 
tard. Amedee avait un oncle portant le meine nom que son predeces- 
seur et dont ori ne eonnait pas la destinee. Cet Otton ne serait-il point 
1 avoue? La similitude de nom. vu lern- famille et la charge qu’Otton 
et Amedee occuperent, est une assez forte presomption. 

Mais une difticulte se presente. Comment Amedee herite-t-il de 
ravouerie, ä la place de Gaucher son cousin, fils d'Otton? A ceci op 
peut repondre que Gaucher, qui ne parait dans aucune autre cliarte, 
mourut jeune et avant 1080. Alors, de deux choses l’une. Ou il laissa 
un fils, ou il n’eut pas d’enfant. Cette supposition ne peut nous ein- 
barrasser. Si Gaucher n eut pas d’heritier direct., le prcmier preten- 
dant ä la succession etait naturellement son cousin. Et, vu sa position, 
l abbe de Saint-Maurice ne dut pas faire beaucoup d’objections ä lui 
ceder l’avouerie. Si le fils d’Otton eut un enfant mäle, ce dernier de- 
vait necessairement etre mineur. Il eut donc un tuteur, et quel etait 
le mieux qualifie pour cette clmrge que son plus proche parent Ame¬ 
dee . cousin de son pere. Pour remplir ainsi la fonction d'avoue, le 
sire de Blonay eut besoin de l autorisation de l abbe d’Agaune. Et ä 
sa mort il jugea inutile de transmettre l’avouerie ä son neveu, mais 
il la donna ii son fils. 

Le lien de parente avec la Maison de Blonav efantdonc. crovons- 
nous. resolu, reste celui d’Otton et Vullierme d’Oron. premier du nom. 
C’est le plus difficile ä etablir. 

La filiation suivie de la Maison d’Oron remonte ä Guillaume qui, 
en 1137. tenait le vidomnat d’Oron de l’abbaye de Saint-Maurice. Son 
fils etait en 1164 seigneur d’Attalens dont il rendait hommage ä la 
meme abbaye. D’oii auraient-ils possedö ces terres, et surtout cette 
derniere, qui leur appartenaient ä titre hereditaire, si ce n’est commc 
heritiers directs d’Otton, en ligne masculine? Serait-ce par une se¬ 
conde infeodation? Mais eile aurait plutöt ete faite ii Amedee, dejö 
successeur d’Otton dans l avouerie. Serait-ce par une alliance avec 
une fille ou une sieur de Gaucher ? Cela est peu probable. Les sires 
de Blonay. soit comme avoues. soit comme plus proches parents 
males, auraient cherche ä empöcher cette Substitution. Or,aucun titre 
ne tait mention de querelles ä ce sujet. 

Mais, peut-on objecter, pourquoi, si les d’Oron descendent bien 


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386 


d'Otton, n’ont-ils pas proteste contre lusurpation d’Amedee et ses 
lieritiers dans l’avouerie ? A ceci la reponse est simple : l’avouerie 
n’etait pas hereditaire. L’abbe de Saint-Maurice pouvait en disposer 
coiiiino il le voulait, et il a prefere le faire en faveur d’Amedee de 
Blonav, lequel pouvait le proteger, quen laveur des sires d’Oron, 
trop faibles pour eela. 

Maintenant quelle est l’origine d’Otton ? 

L’avouerie de Saint-Maurice ne lut possedee ü lorigine que par 
les plus grandes familles : les rois Rodolphiens, les recteurs de Boiu-- 
gogne. les eomtes d<> Savoie. Otton done devait etre de race illustre. 
Amedee de Blonav. son nt'veu. est qualitie un des prineipaux seigneurs 
(prineeps) du Cliablais en 1108. Or. un aete du 26 avril 1216 men- 
tionne la eonstnietion d un eliAteau sur le teiritoire de Saint-Paul 
(Cliablaisj ])ai‘ Ayinon. sire de Blonav. Dans cette eliaile. Aymon II. 
sin.» de Faucigny. eeda a soll parent et ami (eonsanguineus noster et 
ami(*us) tous les droits qu il pouvait posseder sur rette teri-e. Ces 
droits lui venaient d’Algert, epouse d’Avmerard I. sire de Faucigny. 
son aieul. Le ternie de « eonsanguineus » ne peut s appliquer qu a un 
parent du meine sang. En outre. nous voyons de» frequentes et ainicales 
relations entre les deux familles. 

Guy. eveque dt» Geneve, nic'iitioniie dans une rliarte de 1083 sa 
farnille. On y voit Ayinerard II, son grand-pere. deeede, ainsi que son 
pere Louis de Faucigny <»t Otton. llavaitaussi plusieurs frei’es. parini 
lesquels Guillaume h* Sage, sire de Faucigny et Amedee. Cet Amedee 
est. d’apres Topinion de M. de Foras et la nötre. le premier sire de 
Blonav. Son oncle Otton. mort avant 1083. est, de l’aveu de tous, 
l’avoue de Saint-Maurice. 

Voici done le tableau genealogique des premiers degres des deux 
familles, tel que nous eroyons qu il a du etre. Puissions-nous avoir 
convaincu nos lecteurs : 


Louis, baron de Faucignv. 


cp. : Tlieutberge de Rlieinfelden. 

Guillaume Guy. 

sire de Faucigny. eveque de 

Geneve. 


Lausanne. 1880. 


Ayinerard II. sire de Faucigny. 

Faucigny. Otton. avoue de Saint-Maurice, 

i Rlieinfelden. ep.: Eidegarde. 


Amedee. 
sire de 
Blonav, 
avoue de 
Saint-Maurice 


Gauclier, 

seigneur d’Attalens. 


Guillaume, 
vidomne d’Oron. 


Maxime Raymond. 


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MARQUES DE MAISONS 


Xous jivons recueilli nn eertain nombre de marques de maisons. 
emplovees indifferennnent avee les eaeliets annories avant l'introduc- 
tion des timbres-postes ; ees nmrques eonstituent souvent des mevbles 
d'armoiries, et il nous a paru interessant d attirer l’attention sur eiles. 
Cette serie se eompose de marques provenant toutes des archives de 
l’Etat de Neueli&tel. 

(Voii* planehe liors texte.) 


LIVRE DE FAMILLE 

Les Archiven ont deja envoye ä leurs lecteurs le prospeetus du 
Livre de famille , edite et imagine par M. Eggi. ä Fribourg : nous 



Fig. 479. 


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n v reviendrons que pour le rappeier au hon accueil des personne: 
qui desirent fixer l'histoire de leur lamille: grare ä lobligeance d( 


m 






ml 


Fig. 480. 

l’editeur, nous pouvons publier en partie, lig. 470 et 480, les armoi- 
ries qui sont le eroquis de celles h peindre dans eliaque album : les 
personnes ne possedant pas d armes les remplaceront par des por- 
traits. Un eertain nombi*e des abonnes des Archiven possedent dejä ce 
document interessant. 

La Reu. 


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390 



Dös 1836 et jusqu’en 1848. les volets des b:\timents de l'Etat 
etaient peints aux couleurs de la Principaute (orange, noir et blaue). 
Ces couleurs se remarquent encore sur eertaines construetions. mal- 
gre la couehe de peinture jaunc qui les reeouvre. mais. il est vrai. 
bien faiblement. Une des derniöres maisons oü on les distinguait yar- 



Fig. 482. La maison du maitre des Hautes-CKm res. ä Xeurhätel. 

faitement etait celle du maitre des Hautes-CEuvres. dans la cour de 
la Balance. Depuis quelques jours. netto maisonnette a ete repeinte ä 
neufet les chevrons que l’on remarque sur le dessin ont totalement 
disparu ; encore. un reste du passe <pii s’en va. bien triste roste en 
vörite. que nous ne regrettons nplleinent. 

Xous d( l vons ä not re aini (>t colhiliorateur Andre Hubert lexcel- 
lente photograplii«* qui a p»>rmis de cliela>r rette maison rentree pour 
toujours dans rindiffenmce et l'oubli. M. T. 

SOCIfiTfi HfiRALDIQUE SUISSE 

Plusieurs adhesions nous parviennent : nous romptons sur un 
grand nombre d(‘ membres ibndatt.Mirs : du Bresil meine un de nos 
compatriotes s’orcupe d(‘ rett(‘ Societe »*n voie de fondation. L’artich» 
special que nous pensions consacrei- a ce groupement. d’amis du bla- 
son. doit et re retardö; nous prefci-ons attendre ii la lin de l’annee 
avant d'exposer ä nos lecteurs ce qui a ete fViit jusqu';i maintenant et 
nous nous bornons ä leur rappe-ler de ne pas oublier la Societe he- 
raldique. La Reu. 


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m __ 



’est avec plaisir (|ti<‘ nous annon<;on.s n nos lee- 
teurs le Calendner neitc/udelois pour 1891 ; aux 
dessins tjue nous leur avons presentes seront 
substituees (juntre nouvelles eompositions, le 
romte Louis a elievnl. los armes de la Repu- 
blique et de )a Suisse. enlin le rlisUcau do Va- 
langin dont nous donnons le dessin ci-dessous. 
en noir. — En meine temps, signnlonsle Calen- 
drier suisse; notre derniere page donnern une. 
idee de rette s£rie de eompositions hernldiques et lustoriques. toutes 
executees avec la plus gründe conscience des details. (\ H. 



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m 















N“ 47 & 48 1890 NOVEMBRE-DÄCE MBRE 

Ce Journal eat recommande par le Departement de l'Instruction publique de l’Etat. 


SCEAU DE BERNARD SCHIESSER 

Trois ans avant la Institution par les Suisses du comte de Neu- 
chätel ä Jeanne d’Orleans, les « Ambassadeurs des Ligues > accor- 
dörent aux bourgeois de Boudry, sur leur instance, l’autorisation de 
bätir hors de l’eneeinte fortiftee de leur ville, et les deliörent de eer- 
taines servitudes. A cet acte, conserve aux archives de Boudry et 
dat6 du 1 er juin 1526, est appendu le sceau que nous reproduisons ici. 
C’est celui de Bernard Schiesser (Bernhart Schieser), de Glaris, bailli 
du comt6 pour l’annee courante. 

Ces armes, parlantes, s’il en fut, rappel- 
lent singuliörement celles de noble Jehan Ja- 
quemet, reproduites par M. Jean de Pury 
dans le n° d’avril 1887 du präsent journal. 

0. Huguenin. 

Fig. 485. 



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_:_ 394 _ 

ZWEI MEISTERWERKE DEUTSCHER GRAVIRKUNST 

Wir geben in der Beilage zwei Abbildungen nach Abgüssen von 
Waelissiegeln aus dem Ende des XIV. bezw. dem XV. Jahrhundert, 
deren Originale sich im Besitz des Herrn Matile (?) 1 befinden. Ihrer 
;;vor2frglichen Ausführung wegen kcennen diese beiden Siegel als 
v Muster der Gravirkunst bezeichnet werden, namentlich : 

Nr. 2, welches im Durchmesser 92 Millimeter misst und folgende 
Umschrift — in zwei Reihen— hat: « S.Generale. Principatus.Ducum. 
Monste. ergensis. Silesie. Olsnensium. ac. comitum. Glatezensium. et. 
Dominorum. de. Cunstat. » Das Siegel zeigt ein aus vier Sseulen gebil¬ 
detes Portal. Zwischen den beiden inneren Steulen steht, auf gemus¬ 
tertem Grunde, ein gewappneter Herzog, über der Rüstung einen 
langen Mantel tragend, das Haupt mit dem Herzogshut bedeckt., 
Er treegt in der Recht ein Schwert und fasst mit der Linken eincjj 
. Fahne, deren Tuch ein geviertetes Wappen mit Herzschild zeigt. Der 
letztere entladt das Wappen Podiebrad. 1. Münsterberg, 2. und 3. 
Glafz. 4. den schlesischen Adler. In den Ecken, rechter- und linker¬ 
seits von den jeusseren Steulen, zwei auf einem Sockel und unter 
einer Ueberdäehung stehende Gewappnete mit einer Lanze bezw. 

- Hellebarde. 

Zu jbeiden Seiten des Herzogs in den anisseren Hallen. steht je 
ein wilder Mann, der je einen Wappenschild empor und je einen 
abwmrts vor sich ladt. Der rechte obere ist der von Münsterberg: 
gelb-weiss-gespalten mit einem schwarz-roth gespalteten Adler, des¬ 
sen Brust mit einem silbernen Halbmond belegt ist. Der Schild oben 
links ist der von Oels, oder richtiger der allgemein schlesische; unten 
rechts Liegnitz : weiss-roth geschacht. Unten links Grafschaft Glatz: 
in Roth zwei goldene Sclmegbalken, von denen auf dem Siegel nur 
einer sichtbar ist. 

Zu den Füssen des Herzogs ein Schild : Podiebrad oder Cunstat; 
getheilt schwarz-weiss; oben zwei silberne Balken. 

Nr. 1. Siegel Philipps des Aufrichtigen, Kurfürsten von der Pfalz, 
geboren 14. Juli 1448, f 28. Februar 1508. 97 Millimeter im Durch¬ 
messer. Umschrift,: « S. Philippi. dei. gracia. comitis. palatini. reni. 
sacri. romani. Imperii Archidapiferi et Bavarie ducis. ». 

4 Don de M. Ed. de Pury-Marval, ä Neuchätel; les deux empreintes qui font l’objet 
de cet article et de notre planche hors texte portent la designation : Releve d’un sceau en 
cire prHi par moi (le D r Matile?) ä V. Dubois-Bovet (1833J; les Archive« de l’Etat de 
Neuchätel et le Musee historique possedent egal erneut des empreintes de ces beaux 
sceaux. 


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_ 395 _,_ 

Der Kurfürst nach links reitend, auf gemusterterh Grunde. Im 
Schild und auf dem Helm der pfelzische Loewe; hinter dem Kur¬ 
fürsten im Siegelfelde zwei Schilde. 1. Baijern. 2. der röthe Kur¬ 
oder Blut-Schild. 

Waffenrock, Sattel und Pferdedecke wiederholen das pfcelzische 
und bayerische Wappen. 

Berlin, 25. 4. 4889. F. Warnecke. • 



ette famille, l’une des plus illustres de Berne et 
de Fribourg, a fourni une foule d’hommes 
d’Etat et de guerre ä la Suisse, ä l’Allemagne 
et ä la France. 

On a voulu faire remonter l’origine des 
Diesbach au temps de Frederic Barberousse, 
mais son illustration reelle date du milieu du 
XV P siede et commence ä Berne avec Nicqlas 
de Diesbach. C’etait un riche fabricant de toiles 
qui employa ses richesses ä acheter des seigneuries aux environs 
de la eite de l’Aar et obtint de l’empereur Sigismond de Luxeiobour'g 
des lettres de noblesse en 1434. Des lors, les Diesbach tigurent 
comme noblesse nouvelle a cötü de l’ancienne des Bubenberg, Erlach, 
Ringoltingen, etc. 

Un petit-fils du precüdent, appele aussi Nicolas, est connu 
comme rhomme d’Etat qui, devenu Avoyer de la Republique, en 
1465, se laissa gagner par Louis XI, aupres duquel il avait ete en- 


voy6 en ambassade en 1468. Elu chambellan et feal conseiller de ce 
monarque, avec appointements de mille livres, il prenait l’engagement. 
de faire declarer la guerre ä Charles-le-Hai’di, duc de Bourgogne, par 
les huit cantons suisses, moyennant un premier subside de 20,000 
livres k partager entre les Etats confederös et une seconde Subvention " 
secrete egalement de 20,000 livres, dont Diesbach se reservait 1a. 
distribution aux Etats et ä certaines personnes influentes. L’arran- 
gement eut lieu et Diesbach, apres 6tre parvenu ä paralyser l’influence 
de l’ancien Avoyer Adrien de Bubenberg, le chef du parti bourgui- 
gnon, en le faisant exclure des seances du Conseil, düclara en effet 
la guerre au duc Charles, au nom de Berne et des autres cantons. 

A la tüte de 8000 Suisses il penütre dans la Haute-Bourgogne et, ren- 


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_ 396 ____ 

forcü par 10,000 imp6r*iaux, mit en deroute 20,000 Bourguignons, au 
combat d’Höricourt (13 novembre 1474), enlevant douze chäteaux et 
ville.s. Mais atteint d’une maladie contagieuse pendant qu’il faisait le 
siege de Blamont, il dut se faire transporter dans la ville voisine de 
Porrentruy, oü il expira ä Täge de quarante-cinq ans. 

Dans la fameuse quereile des seigneurs justiciers de Berne avec 
le banneret Kistler, le chef de la bourgeoisie (1470), Nicolas de Dies- 
bach joue le premier röle et döfend avec energie les Privileges de la 
noblesse. L’issue de la lutte fut une transaction et les deux partis se 
fircnt des concessions röciproques. Les seigneurs cederent leurs droits 
de justice, mais conservürent leurs honneurs. 

Guillaume de Diesbach, cousin du pröcedent et membre comme 
lui du Petit Conseil ou Conseil d’Etat de Berne, avait suivi son parent 
ä la Cour de Louis XI et y avait obtenu les mömes avantages. Aprös 
s’ötre signale par sa bravoure pendant toute la guerre de Bour- 
gogne, il se vit ölever ä son tour, en 1481, ä la supreme dignite 
d’Avoyer et fut envoye ä plusieurs reprises en ambassade auprös du 
roi Charles VIII. Mais passant du parti francais au parti imperial, il 
represente l’Etat de Berne a la Diete imperiale de Worms (1495). 
Mais, lorsque la guerre eut ete döclaree entre l’empire et les Suisses, 
il ne fait nulle difficulte de eommander les troupes bernoises qui vont 
combattre les imperiaux et foreent Maximilien P r ä reconnaitre l’ind^- 
pendance de fait de la Suisse. Possesseur d’une immense fortune, 
Diesbach en faisait une part liberale aux pauvres, aux artistes et aux 
jeunes gens qui aimaient l’etude, mais sa passion pour l’alchimie, 
dont Temperem* Maximilien chercha en vain ä le detourner, le ruina 
si complötement qu’ä sa mort. en 1517, il laissait 20,000 florins de 
dettes. 

Louis de Diesbach, un fröre du precedent, avait donnö des preu- 
ves eclatantes de bravoui*e dans la guerre d’Italie. en 1512. Aussi fut- 
il nommö premiör Bailli suisse de NeuchMel, aprös Toccupation de 
cette principaut6 fran«jaise, qui eut lieu la möme annöe. Plus tard, il 
devint Bailli de Lugano, qu’il contribuait par sa vigilanee k conserver 
aux cantons suisses. Mais on lui reproche d’avoir, apres la döfaite de 
Marignan, abandonnö sans nöcessite la place forte de Domo d’Ossola 
dont la vallee fut des lors perdue pour la Conföderation. 

Je/n de Diesbach, troisikme fils de Tavoyer Nicolas, fut Tun des 
guerriers les plus intröpides de sa nation et de son temps. Sa vie se 
passe en France. D’abord page du roi Louis XII, il gagne la confiance 
de son successeur, Francois I er , qui le nomme son maitre d’hötel. Il 
fait toutes les guerres de ce monarque en Lombardie. Il se trouva, 
entre autres, au passage de la Sesia, oü Bayard recut une blessure 


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_ 397 _ 

morteile, et offre en vain au chevalier sans peitr et sans reproche de 
l’emporter sur los piques de ses guerriers. A Pavie, honteux de voir 
ses compatriotes ne pas montrer leur bravoure ordinaire, il va cher- 
clier la mort au milieu d’un bataillon allemand (24 fevrier 1525). 

Sebastien de Diesbach, fils du premier Bai 11 i de Neuchktel,*a 
joue un certain röle au siede de la reformation, comme guerrier et 
politique. Apres avoir combattu contre les Frangais aux journees 
memorables de Novarre et de Marignan, il combattait pour eux k la 
Bicoque (1522), et devenait chef du parti fran<;ais en Suisse. Nommö 
Avoyer de Berne en 1529, il commandait l’armee de ce canton pen- 
dant laguerre de Cappel, k laquelle eile ne prit, comme on sait, aucune 
part active, restant en observation sur la frontiere argovienne. Les 
protestants zeles en firent un crime k l’Avover de Diesbach, mais il 
est av6re qu’il n’avait fait que suivre les instructions de son gouver- 
nement, möcontent de la politique k outrance des Zurichois. Il n’en 
devint pas moins suspect et se voyait, a quelque temps de lä, destitue 
de toutes ses fonctions pour avoir viol6 la loi qui defendait de recevoir 
des presents. Reste sans ressources et clmrgb d’une nombreuse 
famille, il se retirait ä Fribourg aupres de son frere Jean Roch, qui 
avait quitte Berne au moment de la Reformation et qui, celibataire et 
possedant une grande fortqpe, pouvait lui venir en aide. En se rbfu- 
giant dans cette ville catholique, Sebastien de Diesbach dut revenir k 
l’ancienne croyance pour laquelle on lui supposait une inclination se- 
crete. 

Sebastien de Diesbach sera la tige de toute la branche fribour- 
geoise de ce nom. 

Jean-Jacques de Diesbach, guerrier et diplomate bernois de la 
lin du XVT siede, commandait ses compatriotes contre le duc de 
Savoie et k Strasbourg, ville alliee des Suisses. Elu avoyer de Berne, 
il remplit plusieurs missions aupres d’Henri IV et en obtint la decla- 
ration que tout le territoire conquis par Berne, en 1536, lui serait 
garanti par le prochain traite de paix (1602). 

Imbert de Diesbach, officier bernois et colonel au Service 
d’Henri IV, defit en combat singulier un seigneur espagnol nomme 
Toledo, qui, en presence de toute la cour, avait d6fi6 la noblesse fran- 
caise. Le Bearnais gratifia Imbert de douze cents ecus, ainsi que de 
plusieurs seigneuries,et lui fit cadeau de son portrait. A son retour au 
pays, Imbert revötit les emplois civils ; il fut entre autres bailli de 
Chillon sur le Leman. 

A la branche fribourgeoise et catholique de la maison de Diesbach 
appartenait ce Georges de Diesbach, petit-fils du gouverneur de Neu- 
chktel, Georges de Rive; il eut k son tour le poste de gouverneur de 


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_ 308 _ 

la principaute, sous la rögence de Marie de Bourbon (de 1577 ä 1582). 
Nature bienfaisante, ce seigneur leguait par testament cent livres aux 
höpitaux de Neuchätel et autant ä celui du Landeron que sa mere 
avait dejä favori.se d’un legs analogue. Dans le m6me testament, date 
du dernier jour d’octobre 1582, on trouve encore la curieuse donation 
que voici : « Je donne au concierge du chäteau de Neufchastel pour 
« les bons et loyaux Services qu’y celui m’a fait pendant le temps que 
«j’ayeste en l’office et estat de gouverneur au dict comte de Neuf- 
c chastel, la somme de cinquante livres et cinq de mes habillements.» 

Notons encore la clause suivante : 

« Item, je donne aux pauvres lepreux de ceste villc de Neufchas- 
« tel la somme de cinquante livres faibles pour une fois ä partager ä 
« ceux qui se trouveront estre vivants le jour de mon obyt 1 . » 

Le XVII® siöcle, quoique moins riche en notabilitös que le XVI®, 
voyait naitre ä Berne Nicolas de Diesbach, d’abord page du Land¬ 
grave de Hesse-Cassel, puis vou6 au metier des armes qu’il alliaitaux 
magistratures indigenes. C’est lui qui commandait l’armöe bernoise ä 
la sanglante journee de Villmergen (1712) oü les cantons catholiques 
furent battus par les protestants qui prenaient ainsi leur revanche de 
leur defaite en 1656. Griövement blesse, il avait dü etre empörte tout 
sanglant du champ de bataille. Pour honorer sa valeür, le'gouVerne- 
ment bernois fit placer son portrait ä l’Hötel-de-Ville. 

Ux branche fribourgeoise des Diesbach donnait naissance ä plu- 
sieurs hommes marquants dans los armes et la politique. 

Hubert de Diesbach, g6n6ral et diplomate, n6 ä Fribourg en 
1669, avait ete attache d’abord au Service de France et avait donne des 
preuves de sa valeür a la bataille de Nerwinde (1707). II passait en- 
suite au Service de l’Electeur de Saxe, Auguste II, assistait au siege 
de Stralsund, enleve ä Charles XII (1715), et y gagnait le titre de 
major-general. Nögociateur habile, non moins que vaillant capitaine, 
il sc trouvait au nombre des plenipotentiaires qui reussirent ä pro- 
clamer l’Electeur de Saxe, Auguste III, roi de Pologne, en Opposition 
it Stanislas Lecksinsky (1733). Il en fut recompense par la place de 
capitaine des Cent-Suisses de l’Electeur-roi, la grand-croix de l’ordre 
nouvellement cree de Saint-Henri, et l’honneur de figurer le premier 
apres le nouveau monarque dans la c6r6monie du couronneinent. 

Nous n’avons pas nomme encore le plus remarquable des mem- 
bres de la famille Diesbach et celui qui a porte le plus haut la gloire 
de ce nom : Jean-Fred£ric de Diesbach. Ne ä Fribourg, le 7 mars 
1677, il s’ötait voue, comme les precedents, au mötier des armes et 

1 Archives de la famille Diesbach a Fribourg. 


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_ . 399 _ . _ 

s etait signale au Service de France dans la guerre de la succession 
d’Espagne, oü il avait eu lepaule fracassee cn defendant la place - 'forte 
de Lille en Flandre (1708). Mais se voyant sacrifie ä d’autres officiers 
moins anciens et moins meritants que lui, il reclame hardiment de la 
cour un regiment ou son congü, que le roi, inecontent de son audace, 
lui accorda sans hesitation (1710). 

L’officier fribourgeois se tourne alors vers le fameux prince 
Eugene de Savoie, qu’un dedain du müine genre avait rejete du camp 
franeais dans le camp imperial. Eugene accueillit non seulement avec 
faveur Jean-Fredüric de Diesbach. mais lui procure une commission 
du gouvernement des Pays-Bas pour lever 1,600 hommes en Suisse, 
k la grande colere de l’ambassadeur franeais, le comte du Luc. Ce 
diplomate s’en plaignit hautement k la Diete helvetique et parvint k 
faire raver Diesbach de la liste des mernbres du Grand Conseil de 

t/ 

Fribourg, auquel ce dernier ayait 6te agrege par faveur speciale (1711). 

C/etaif meine, si l’on en eroit l’auteur de 1 ’Histoire des officiers 
suisses', le premier exemple d’une distinction de ce genre accordee a 
un fribourgeois k l’etranger. Plus tard, ec siege lui sera rendu et 
mcme transforrae en un fauteuil d’lionneur, reparation de l’injustice 
commise sous une pression diplomatique. 

En 1714, Jean-Frederic de Diesbach passait du Service de Hol¬ 
lande k celui d’Autriche oü il rencontrait un sien cousin, Romain de 
Diesbach, general-inajor comrnc lui et combattant les Turcs dans la 
glorieuse Campagne du prince Eugene en Hongrie. Mais, doue du 
coup-d’ceil qui fa.it le grand capitaine, Jean-Frederic prenait rang 
parmi les meilleurs lieutenants du generalissime et commandait, de 
concert avec le prince Alexandre de Hesse, 1’aile droite du corps de 
reserve k la ineinorable bataille de Peterwardein, oü trente inille Otto- 
mans trouvürerit la inort(1716). A la tüte de douze bataillons, Jean- 
Frederic entamait l’armee turc et lui prenait dix canons. Des exploits 
du mürne genre signalerent l’annee suivante sa presenee au siüge de 
Temeswar. La prise de Beigrade, ce boulevard de l’empire turc, voit 
les deux Diesbach rivaliser de courage et d’audace. 

Apres la Hongrie, la Sicile est le theatre des laits d’armes de 
Jean-Frederic. Melazzo, Messine et Francavilla sont temoins de nou- 
veaux exploits, aussi les recompenses ne manquerent pas au vaillanf 
general. Il est cree successivement, par l’empereur Charles VI, prince 
de Sainte-Agathe en Sicile, avec reversibilite k ses heritiers, gouver- 
neur de Syracuse, chambellan et membre du Conseil Aulique; quelque 
temps auparavant il avait ete eleve au grade de feld-marechal-lieute- 

1 Frangois Girard, frere du celebre cordelier. 


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_ 400 _ 

nant. La guerre avant etc transportee dans l’Italie centrale, Jean- 
Frederic etait appele an commandement de l’aile droite de l’armee 
autrichienne. A la bataille de Panne (29 juin 1734). les Autrichiens 
etaient battus par les Fran<;ais. mais le general suisse avait fait tout 
ce qui dependait d’nn chef habile et experimente, et on pretend meme 
qu’a la mort du prince Eugene, si fatale aux armes autrichiennes, 
l ernpereur songea a lui pour le poste de general en clief. que Diesbach 
aurait refuse pour eviter les jalousies atroces des generaux autrichiens 
dont devait tomber victime, deux annees plus tard, le feld-marechal 
lieutenant Doxat d’Yverdon, decapite ä Bude. D’ailleurs. les nom- 
breuses blessures et les fatigues inseparables d’une carriere tellement 
remplie obligeaient le prince de Diesbach a se retirer ä Fribourg, oü 
il passa les dix-sept dernieres annees de sa vie, objet d’admiration et 
de respect pour ses concitoyens. C’est lä que vint le trouver sa pro- 
motion au grade de general d’artillerie* le second des armees autri- 
chiennes, que lui octroya Marie-Therese en 1744. Jean-Frederic 
mourut ä Fribourg le 24 aout 1751. On voit encore le mausolee du 
vaillant guerrier dans l’eglise du village de Thornv le Grand, a trois 
lieues de Fribourg. 

Pendant ses annees de retraite, Jean-Frederic de Diesbach, qui, 
ii l’instar du pi'ince Eugene, son protecteur, joignait des"goÖts stu- 
dieux aux talents militaires, s’etait compose une bibliothöque choisie 
de livres d’histoire et de litterature relies avec luxe, qui passa avec sa 
grande fortune ä un cousin, Francois-Pierre Diesbach, de Torny, 
dont il sera parle plus loin dans ces pages. 

(A suivre.) Alexandre Daguet. 


Die ^eijaldifc^en Dcnfima^leij Ba^el^. 

Es gibt kaum eine Stadt vom Umfange Basels in Deutschland 
oder der Schweiz, die sieh mit dieser alten Rheinstadt an Reichthum 
heraldischer Denkmmler des Mittelalters messen kiennte. 

Viele Umsteende haben mitgewirkt Basel zu dieser ausnahms¬ 
weisen Menge von Wappen zu verhelfen; einmal war es die Residenz 
der Bi schiefe bis zur Reformation, womit sich die Ansiedlung des 
Adels aus der Umgegend verband, der in der Stadt seine Hoefe, seine 
Genossenschaften und endlich seine Erbbegräbnisse besass; dann 
versammelte das Conzil wiehrend langer Jahre (1431-1448) eine grosse 
Anzahl fremder Pnelaten und Fürsten in Basels Mauern; in letzter 
Linie kommt noch eine vermengende wappenliebende Bürgerschaft in 
der Stadt Holbeins hinzu. 


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BALE. 1890 


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_ 401 _ 

I 

Selbstverständlich konnte die Kunst in Zeiten wo ihr so viel 
Gelegenheit zur Entwicklung geboten wurde, nicht Zurückbleiben, 
und sie dehnte sich auch auf unsere Gruppe, di«* Heraldik, aus. 

Besonders einer sonst nicht sehr verbreiteten Sitte verdanken 
wir viele der schleusten Wappen des XIV. und XV. Jahrhunderts in 
Basel : es ist der Brauch, die Pfeiler oder Sieulen der Kirchen 1 2 , in 
denen man Familien-Stiftungen gemacht, oder wo Erbbegräbnisse 
bestanden, mit seinen Wappenschildern zu schmücken. 

In Basel werden diese Wappen bei der Erbauung der Kirche in 
Relief ausgemeisselt (wenigstens ist es nicht wahrscheinlich dass 
nachtrreglich skulptirte Sieulentrommeln eingeschoben worden) und 
zwar jeweilen auf der dem Mittelschiff zugewandten Seite: oft ist ein 
einziger Schild in gestürzter Lage an einem Riemen luengend ausge¬ 
hauen (vgl. Abbildg. 1), oft sind es zwei einweerts gestürzte Schilde 
eines Ehepaares (St. Clara), in einem Fall auch drei Schilde, der des 
Ehegemals und die seiner zwei Frauen (Predigerkirche); auch zwei 
Schilde von einem Engel gehalten kommen vor. Seit Ende des XIV. j 
Jahrhunderts wird auch das ganze Wappen, das heisst, Schild, 
Helm, Kleinod und Helmdecke dargestejlt (Fig. 2), beispielsweise in 
St. Peter und St. Martin. 

Solche Wappen als Pfeilerschmuck angebracht sind sonst überaus 
selten, nur Belgien und Holland bieten eine Parallele, indem dort in 
frühem Jahrhunderten, wie uns verschiedene Bilder von Saenradam * 
u. A. mit Interieuransichten von Kirchen zeigen grosse Wappen- ' 
tafeln und Wappenschilde pflegten an den Pfeilern aufgehiengt zu 
werden; heute sind sie überall verschwunden oder translocirt, wie 
dies mit den Schildern der Goldenfliess-Ordensritter in Mecheln mag 
geschehen sein, welche jetzt die Kapellen des Chors schmücken. 

Die übrigen Arten der Basler heraldischen Alterthümer bieten 
keine Besonderheiten in ihrer Gattung, indess dürfte für den, welcher 
Basel in der Absicht sie gründlich kennen zu lernen, eine kurze 
Uebersicht über das noch vorhandene nicht ganz unerwünscht sein. 

I. Steimkulpturen. 

1. Wappen in und an Kirchen und Klcestern. 

XIII. Jahrhundert. Münster (Fig. 3). 

XIV. Münster, St. Martin, St. Peter, St. Leonhard, St. Clara, 
Predigerkirche, Baarfüsserkirche, Kreuzgang, ehemals 
St. Ulrich. 

1 Die Stifter oder Erbauer einer Kirche pflegten von jeher sicli hier zu verewigen : 
so setzte man im byzantinischen Reich sein Monogramm, im Westen seinen Namen an 
das Kapitel, später bei uns das ebenso verständliche oder noch deutlichere Wappen. 

2 In der Galerie von Rotterdam, im Rijksmuseum von Amsterdam und anderwärts. 


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-_ 402 __ 

XV. • Nikolauskapelle. St. Peter (Fig. 4), St. Alban, Kreuz¬ 
gang dos Münsters, u. A. mehr. 

XVI. St. Peter u. A. 

2. An und in osff entliehen Profangebteuden. 

XV. Spalenthor, Fischmarktbrunnen. SpalenVorstadt. Durch- 
zuni Petersplatz. 

XVI. Kornhaus, Post, Rathhaus 1 , Spital, ehern. Leonhards¬ 
graben 6, u. A. mehr. 

3. und in Privatgebeeuden. 

XIV. St. Johannvorstadt, 88, Schneidergasse, 34, Schlüssel¬ 
berg, 9. ehern. Schcenauerhof, u. A. mehr. 

XV. Domprobstei, Württemberger Hof. Engelhof, Peters- 
gasse, 42, Münzgasse, 4, ehern. Griebhof. 

XVI. Erimannshof, Lützelhof, Riehentorstr. 9, Greifengasse- 
Rebgasse Ecke, Untere Rebgasse, 22. 

XVII. Ehern. Ulmerhof, Spalenberg. 12, u. A. mehr. 

4. G rahmader. 

XIV. Münster, Seitenschiffe, Krypta und Kreuzgang, ehern, 
nid. Klingenthalkirche und zu Baarfüssern *. 

XV. Münster und Kreuzgang, St. Jakob (im Fussboden der 
Kirche), St. Peter (jetziger Heizungsraumj. ' / 

XVI. St. Martin. Kreuzgang. 

XVII. Chor von St. Peter, Kreuzgang des Münsters. 

5. Todtenschilde und Todtentafeln aus Holz. 

XV. Kartlueuserkirche (jetzt Waisenhauskirche). 6 Stück 
ehern, in der Theodorskirche, jetzt in der Mittelalterlichen 
Sammlung 3 ; ehern, int Hauptschiff des Münsters 4 , über 
dem Grabe der Kcenigin Agnes, Münster Chor. 

6. Glasgenuelde 5 und Scheibenrisse. 

XIV. Münster am Hauptportal, Mittelalterliche Sammlung. 

XV. Mittelalterliche Sammlung, Chor von St. Peter, Chor 
der Karthlueuserkirehe, eheni. Karthlueuserkloster, Pri¬ 
vatbesitz. 

XVI. Mittelalterliche Sammlung, Rathhaus, Mueshaus, Schü¬ 
tzenhaus, Gesellschaftsbaus von Klein-Basel. Museum. 
Lesegesellschaft, Schmiedenzunft, Privatbesitz, Münster. 
St. Leonhard. 

1 Abg. (i. Alb. Burkh. und Rud. Wackernagel: Das Uathhaus von Basel, 1886. 

* Abg. bei Büchel Mscr. des XVIII. Jahrhunderts in der Kunstsammlung von Basel. 

3 Gehören zu den wenigen in der Schweiz noch erhaltenen Schilden dieser Art. 

* Abg. bei Vischer, Abzeichniss, etc.; die Helme sind von ihm beigerügt. 

3 Vgl. Alb. Burckhardt: Die Glasgemälde der Mittelalterlichen Sammlung zu Basel. 

(Gymnasialbericht 1885.) 


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_ 403 __ 

Scheibenrisse des XVI. und XVII. Jahrhunderts in der Kunst- 
Sammlung, in der Mittelalterlichen Sammlung und in 
Privatbesitz. 

7. Wappentafeln der Zünfte. 

Aus dem XVI. Jahrhundert fortgesetzt bis in XVIII. und XIX: 
Mueshaus, zur Mtegd, Mittelalterliche Sammlung und 
die verschiedenen Zunftgebteude. 

8. Wappen- und Stammbücher. 

XVI. Conrad Schmitt s Wappenbuch, 1553, im Staatsarchiv. 
XVIII. Vischer Abzeichniss. etc., 1701. 

XVII-XVIII. Verschiedene Stammbücher in der Mittelalterli¬ 
chen Sammlung; dahin sind noch einige Miniaturen 
(XIV.-XV.) aus Manuskripten der eefTentlichen Biblio¬ 
thek zu rechnen. Von allen gedruckten Quellen wie 
Wappenkalendern und Chroniken sehe ich ab. 

9. Verschiedene Gercethschaften *. 

XIV. Monstranze, Oelgeftoss. 

XV. Oe 1 ge floss, Antependien, Misericor- 
dien, Predellen. 

B. Kriegsalterthümer: XIV. und XV. Fahnen. Kanonen u. A. 

C. Staatsalterthümer : XV.-XVII. Gewichte, Maasse, Waibel- 

stcebe u. A. 

D. Privatalterthümer: XIII-XVI. Backsteine, Ziegel u. A. — 

XV. Truhen, Teppiche, Gefcesse, Stickereien, Decken¬ 
schnitzereien, Ofenplatten, Leuchter. 

10. Siegel, Münzen und Medaillen. 

a) Siegelsammlung des Staatsarchivs für Basel und den umlie¬ 

genden Adel, annähernd vollständig (die Siegel des 
XIII. photographisch abgenommen im Basler Urkunden¬ 
buch, 1890). 

b) Siegelsammlung der Mittelalterlichen Sammlung entluelt 

circa 400 Wachssiegel des XIII.-XVII. und circa 2000 
Abgüsse in verschiedenem Material. 

Siegelstempel des XIV. im Staatsarchiv, dem Stadt¬ 
haus , der Mittelalterlichen Sammlung ; des XV. im 
Staatsarchiv. Mittelalterlichen Sammlung und Universi¬ 
tät. Spietere ebenda, einiges in Privatbesitz, im Münz- 
kabinet und auf der leffentlichen Bibliothek. 

Münzen. Medaillen und deren Stempel kommen nur 
für die bischoeHiehen und für das Stadtwappen in Be¬ 
tracht : vgl. die reiche Sammlung im Basler Münzkabinet. 

* Vgl. den Katalog der Mittelalterlichen Sammlung Basel 1888. 

4 Alte Glocken mit Wappendarstellungen linden sich in Basel keine. 


A. Kirchliche 
Alterthümer* 


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_ 404 _ 

t» 

Wie man aus diesem Verzeichnis* ersieht, fehlt in Basel das 
Tafelgemmlde, welches sonst z. B. in Ko'ln und am Niederrhein — 
in der Regel das Wappen des Stifters oder des Portnotirten bietet — 
als heraldische Quelle, erst in späterer, für uns nicht mehr in Betracht 
kommender Zeit, meldet sich hier das Wappen bescheiden in einer 
Ecke des Portruits. 

Es erübrigt noch ein Wort darüber zu sagen, wem die aufge- 
z/ehlten Wappen angehwren. 

Bei den «öffentlichen Gebenden ist es selbstverständlich das 
Wappen der Stadt das uns hier in verschiedenen, meist ausgezeich¬ 
neten, Darstellungen entgegentritt, bald mit Loewen, bald mit Basi¬ 
lisken, bald mit beiden Thieren als Schildhaltern. 

Die Grabmeeler bieten uns die Wappen der in Basel bestatteten 
Bischoefe, Adligen und auch einiger Bürger dar, und demselben Kreise 
gehceren auch die Wappen an Wuenden und Gewoelben der Kirchen 
an. Die Schilder mehrerer Conzilsprtelaten lernen wir aus den Holz¬ 
tafeln der Karthause 1 und Siegelstempeln kennen, w«ehrend der 
Bürgerstand hauptsächlich durch die in Privatlueusern angebrachten 
Schilde, in den Scheiben, Zunfttafeln, Stamm- und Wappenbüchern, 
sowie in den verschiedenen noch erhaltenen Genethschaften, reich¬ 
lich aber selten * so anspruchsvoll wie die Bischude und d£d*'") s filel 
heraldisch vertreten ist. 

Der letztere aber vertheilt sich, was seinen Ursprung oder die 
Lage seiner Burgen betrifft, nicht nur auf Eisass. Baden und Franche- 
Comte, sondern auch auf die ganze heutige West- und Nordschweiz, 
in Skulpturdenkuuelern allein sind schon vertreten die Grafen von 
Neuenburg, von Tierstein, Habsburg, und A. mehr. Ferner : Die 
Herren von Goesgen, von Hallwyl. von Lauffen, Senn von Münsingen, 
von Falkenstein, von Bterenfels, von Ramstein, von Rotberg. 

Noch weiter kesst sich der Kreis ausdehnen, wenn man die Alter- 
thümer der Mittelalterlichen Sammlung durchgeht: hier findet sich 
neben Berner Adel (Bubenberg. Strasberg u. A.) auch beispiels¬ 
weise Luzeruer (Sonnenberg), dann Aargauer (von Wohlen, von 
Stein), und Walliser Adel (Riedmatten), und viele Andere der Kürze 
halber nir.ht zu erwtehnende. 

Was früher vorhanden war. ist uns noch in Zeichnungen von 
der Hand Büchels aus dem XVIII. Jahrhundert, die für jene Zeit 
ausserordentlich genau und zuverlässig sind, erhalten. Eine Heraus¬ 
gabe aller dieser Wappen, insbesondere aber derjenigen des XIV. 

1 Farbige Abbildung in der Mittelalterlichen Sammlung. 

* Ausgenommen das prächtige Wappen am Haus zur Gans, abg. 6. von Rodt: 
Kuristgeschichtliche Denkmäler der Schweiz. 


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_ 405 : _:__ 

und XV. Jahrhunderts, wurde für die Westschweiz in mancher Be¬ 
ziehung beinahe dasselbe, oft aber ein noch mannigfaltigeres und 
künstlerischer geartetes Material für den Forscher und Heraldiker 
bieten, als es die Zürcher Wappenrolle, soweit sie schweizerische 
Wappen enthielt, wegen ihrer bei einem Wappenbuch kaum zu um¬ 
gehenden Gleichförmigkeit aufzuweisen im Stande ist. 

Ein Wink für eine baldige Ausführung dieses Gedanken dürfte 
in dem zunehmenden Verfall der leider in den Boden des Münsters 
eingelassenen Grabtafeln des XIV. Jahrhunderts, andererseits auch 
im Verschwinden vieler interessanter Stücke bei Umbauten liegen, 
wie es Jahr für Jahr zu verzeichnen ist. 

Lüttich, 1889. E. Stückelberg. 


GAUNER-WAPPEN 

m Thurmbuch von 1606 auf dem Luzerner Staatsarchiv 
findet, sich das Gesteendniss eines Gauners aus Burgund 
mit dem verderbten französischen Namen Ammande 
Mosschung oder Mossung. Ausser verschiedenen in Ver¬ 
bindung mit mehrern Genossen ausgeführten Diebereien 
gab er auch an, dass er und seine Gesellen Peter Frantz 
und LuLu (wahrscheinlich verderbt aus le loup), genannt 
Wolff, jeder ein besonderes Wappen führen. Die sehr 
oberflächliche und auch nicht zutreffende den im Texte 
skizzierten Wappen beigefügte Blasonnierung lautet folgendermassen : 
« vnd sine gsellen füerent ouch die schildt wie andre bössen bauben 
der Ein 2 eichlen vnd Ein krütz der ander 2 schellen vnd Ein krütz 
vnd sin Zeichen Ein rossen vnd Ein krütz. » 



Fig. 486. 


Es ergiebt sich daraus, dass es damals bei den Gaunern üblich 
war, Wappen zu führen. Sie mögen als Erkennungszeichen gedient 
haben und es sprach sich darin ein gewisser Landstreicherhumor 



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406 


aus, entsprechend den vornehmen Namen, die sie sieh auch gerne 
beilegten. 

Das Wappen des Ammande Moschung zeigt im getheilten Schilde 
oben eine Rose, unten, den rechten Schildrand berührend, ein lediges 
Kreuz, oberhalb des Schildes ist der Name Jesus hinzugefügt. — 
Peter Franz führt im getheilten Schilde oben ein durchgehendes 
Kreuz, unten zwischen zwei mit den Stielen verbundenen Eicheln 
eine Rose. — Der Schild des LuLu ist halb gespalten und getheilt. 
1. Feld : durchgehendes Kreuz, 2. umgekehrt gesparrter Pfahl, offen¬ 
bar Neuenburg, 3. an der Theilungslinie zwei halbe Rosen (?), unten 
auf zwei Bergen rechtsein undeutliches Thier, links ein nicht erkenn¬ 
barer Gegenstand, moeglicherweise eine Pflanze. 

Die Wappenfiguren sind offenbar dem Kartenspiel entnommen ; 
merkwürdig ist das Vorkommen des Kreuzes in allen drei Schilden. 

Luzern. Fr. Fischer. 

Notice sir den Knutrits heraliiqnes mini a Paris ei iecentire 1889., 

Los lecteurs des Archiven heraldiques savent ce qu’on entend par le 
terme « Album amicorum ». Ils ont sans doute eu d£j4 occasion de feuil- 
leter ces recueils si intEressants, dans lesquels on avait coutume de peindre 
les armes de ses amis, accompagnEes d’une devise et d’une.signature. LeS 
albums anciehs de ce genre deviennent rares et sont de plus en plus re- 
cherchEs des amateurs. Nous croyons donc bien faire en donnant ci-aprEs 
quelques indications sur deux manuscrits de cette categorie, vendus sous 
nos yeux, 4 Paris, aux enchEres publiques, vers la fin de l’an dernier. 

Les deux albums dont il s’agit appartenaient 4 feu M. Henri Bordier, 
bibliothEcaire honoraire au dEpartement des Manuscrits de la BibliothEque 
nationale et auteür d’excellents travaux sur l’histoire de la miniature. Ils 
renfermaient, Tun et l’autre, bon nombre d’armoiries finement coloriEes. 
Ne pouvant, faute de temps, faire un relevE complet de ces derniEres, nous 
nous sommes bornEs ä noter celles qui nous ont paru interessantes pour 
l’histoire hEraldique de la Suisse. 

Le premier « album amicorum» de la collection Bordier', adjugE au 
libraire-expert Claudin pour la somme de trois cent soixante francs, sans 
les frais, avait appartenu ä Guy Seitz et se composait de cent quatre-vingt- 
trois feuillets in-8», remplis d’autographes et de signatures. C’est 4 Döle 
qu’il avait EtE composE et cela entre les annees 4561 et 1568. On remar- 
quait en töte deux miniatures reprEsentant la tenue d’un cours 4 l’Univer- 
sitE de cette ville et une prestation de serment de docteur dans le möme 
Etablissement. Parmi les armoiries qui figuraient dans le volume, nous 
avons relevE celle d’un bälois : Samuel Grynaeus. Elles ctaient « d’azur au 

1 N“ 026 du catalogue. 


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____ 401 _ ; _ 

pal .d’or charg4 d’une guivre ondoyante en pal du premier. » Sur l’ecu, un 
casque ferm6, tar6 de trois quarts, avec lambrequins d’azur et d’or. Coinme 
cimier : un vol, a dextre d’or Charge d’une guivre d’azur, a senestre d’azur 
charg4 d’une guivre d’or. Au-dessus de ce blason se trouvait l’inscription 
suivante: 

15 . NVLIV . 63 

s • s • s • s • 

• II • B • D 

Doctor et professor 
Basiliensis. 

Au bas de la page, on lisait cette signature : 

Samuel Grynaeus 
Basiliensis Dolae Burgund . 

Les autres feuillets du manuscrit ötaient consacres ä des personnages 
frangais, allemands ou nöerlandais. 

Le second album, porte au catalogue de la vente sous le n» 627, nous a 
sernble offrir le plus grand interöt. 11 se composait de deux volumes impri- 
mes : les « Devises heroiques », de Claude Paradin (1561) et les « Hero'ica 
symbola», du möme (1562), röunissous une möme couverture en v6lin an- 
cien ä filets, et interfolies de plusieurs cahiers de papier blanc. Sur l’un des 
plats de la reliure 6taient inscrits ces mots : AMICOR[utn] IN HELVET[ia] 
GALiÜfiä)' VfRÄQ [ue] GERMA[nia] ET ANGLIA COGNITORVM ME¬ 
MORIA; sur l’autre, ceux-ci : JO[annes] JAC[obus] A STAL P[atricius] 
S [olodorensis] HVNC LIBRVM CONSECRAVIT LVTETLdS [15)67. 14. 
IVNtii]. 

Des mains de son premier proprißtaire, le soleurois J.-J. de Staal, le 
recueil doritmous parlons avait fini par passer dans la bibliothöque de la 
duchesse de Berry. Mis en vente 4 l’hötel Drouot le 22 mars 1864, il fut 
alors adjug6 pour trois cent vingt francs ä M. Bordier, qui le conserva 
jusqu’a son döc^s.A la vente mortuaire de ce dernier(16-24 döcembre 1889), 
il vient d’ötre pousse jusqu’ä sept cent cinquante francs. 

Ce haut prix se justifie, tant par la finesse des peintures höraldiques 
dont le volume est ornö que par les äufographes precieux dont il est en- 
richi. On y remarque des noms cotfitHe eeux de .Robert Myron, conseiller 
du roi Louis XIII et son ambassadeur en^Suisse, de J. de Belli&vre et de 
M6ry de Vic, ambassadeurs de Henri IV dans le möme pays, de Jean 
Daurat, de P. de Ronsard, de P. de la Ramee, de P. Chifflet, d’Adrien Tur- 
nßbe, de Hotman, de J.-F. Camerarius, de Th. Zwinger, etc. Sur les Pre¬ 
miers feuillets se lisent. d’interessants d<Hails sur la vie et les voyages de 
J.-J. de Staal. On rencontre, en outre, cä et lä, des vues de villes fran^aises 
et des copies d’anciennes inscriptions. Quant aux armoiries, eiles abondent, 
tantöt occupant en entier les feuillets blancs, tantöt accompagnant les 
figures de Paradin. Nous ne citerons que les suivantes : 


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__ 408 _ 

4° De Staal. — ßcusson « de sable ä un membre d’aigle d’or mouvant 
du chef », timbr£ d’un casque ä grilles, avec lambrequins d’or et de sable. 
Oomme cimier, un buste de vieillard au naturel, manchot, couronn£ de 
roses, vötu de sable, rebrass6 d’or et par£ de trois plumes de paon k dextre 
et de trois fleurs-de-lys d’or ä senestre. Signatare surmontant les armoi- 
ries : « Io. lacobus a Staal.» 

2° Wielstein, de Soleure. — « D’or k deux roses de gneules, boutonn^es 
d’or, tig£es et feuillöes de sinople, surmont^es d’une fleur-de-lys d’argent et 
les tiges entrelac^es.» L’4cu timbr£ d’un casque en forme de bonnet de folie 
d’argent ä grelots d’or. Legende : Ursus Wielstein ordinis Senatorij apud 
Salodorenses ejusdemque urbis quaestor aerarius, Joanni Jacobo vom Staal 
modestissimo Iuveni concivique suo iterum in Gallias profecturo istud in 
sui commemorationem adpingi curavit Salodori VIII cal[endas] Septjem- 
bris]. Devise : HONORES MVTANT MORES 1563. 

3° Techtermann, de Fribourg. — «D’or au soc de charrue d’azur, pose 
en barre. » Casque k grilles, avec lambrequins d’azur et d’or. Cimier : un 
buste d’homme au naturel, tortilie d’azur et d’or, vötu de l’ecu. Legende : 
Wilhelmus Techtermann, Friburgensis. 

4« Thanman, de Lucerne. — «De sable au tronc de sapin* d’or 6cotd 
et pose en bande. » Casque k grilles, avec lambrequins d'or et de sable. 
Cimier : un bouquetin issant de sable, lampasse de gueules. Legende: 1563. 
Melchior Thanman, Senator Lucerinus, amicitise cum Io-an[ne] Iacobo 
Vom Staal, Thermis Helvetiorum initae gi [ati]a hoc fieri curavit Cal[endis] 
Julij. 

Nous ignorons quel est actuellement l’heureux propri^taire de l’Album 
amicorum de J.-J. de Staal. On nous a laiss6 entendre que ce serait un 
descendant de l’ancienne famille de ce nom. Quoiqu’il en soit, il nous sem- 
ble que ce document mßriterait de ne pas rester plus longtemps dans 
l’ombre et serait de nature ä faire l’objet d’une interessante publication. 

Raymond Richebe, 

Attache ä la Bibliothöque Mazarine. 

1 Armes parlantes. 



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N° 49 (avec Supplement) 1891 JAN VIER 


Ce Journal est recommande par le Departement de l’Instruction publique de l'Etat. 


Ä NOä DECTEU^ 

A la veille d’entrer dans leur cinquieme annee d’existence, les 
Ar chic es heraldiques , que nous avons fondees en 1887, peuvent pro- 
rnettre ä leurs lecteurs la publication d’un ample choix de documents 
et de travaux inedits pour l’annee qui va eommencer; une quantite de 
dessins et de planches viendront renforcer cette collection lieraldique 
que nous nous permettons de recorrtmander. Nous remereions nos 
fideles abonnes de leur coneours et specialement nos tres devoues 
collaborateurs qui nous ont si souvent temoigne leur attachement et 
leur Sympathie. La Societe lieraldique en vye se fondra probablement 
l’an proeliain, et sous peu nos abonnes recevront une eirculaire ä ce 
sujet. Nous desirons pouvoir continuer a developper la Science du 
blason, parce qu’elle touche de trop pres ä notre histoire poui’ 6tre 
traitee comme etude supplementaire ; pour cela nous nous efforcerons 
de recueillir tout ce qui pourra s’y rapporter et nous serons reconnais- 
sants ä tous les amis de l’heraldique de l’appui qu’ils voudront bien 
preter ä nos recherches : ensemble nous ne demandons pas mieux que 
d’ötre utiles ä l’histoire de notre eher pays. 

Deeembre 1890. Maurice Tripet. 


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_ 410 _ 

MIGRATION DIS CHIYROIS DI SIUGHATIL 

La Maison de Neuchätel se divisait en deux lignäes principales, 
celle de Neuchätel proprement dite, qui portait d’or au pal de gueules 
chargä de trois ehevrons d’argent, et celle d’Arconcie, subdivisee en 
branches de Nidau, de Strasberg, d’Arberg et Valangin, qui portaient 
toutes de gueules au pal d’or charge de trois ehevrons de säble. Ces 
faits sont assez connus pour que nous n’ayons pas k nous y arröter 
ici, les avant du reste däjk traites plus amplement ailleurs(voir Musee 
Neuchdtelois, 1887.) 

Sous le titre ci-haut, nous nous proposons de reehercher les 
quelques armoiries dans lesquelles les ehevrons de Neuchktel ont 
passä k un titre queleonque, et d’ätudier les modifieations que ces 
migrations ont pu leur faire subir. 

Dans tous les pays, un eertain nombre de villes ont introduit dans 
leurs armoiries quelque meuble de celles du souverain. Ainsi, en 
Allemagne, sans compter les nombreuses villes d’Empire qui por¬ 
taient l’aigle imperial, nous voyons kPotsdam l’aigle rouge, k Brande- 
bourg, a Charlottenbourg l’aigle noir de Prusse. k Heidelberg le lion 
d’or du Palatinat, k Amberg le fuselä de la Baviere. k Darmstadt le 
lion burele hessois, k Goeppingen une des cornes de cerf du Wurtem- 
berg, kCarlsruhe la bände de Bkde. En France aussi les villes qui 
portaient la fleur de lvs sont nombreuses, aussi n’est-il pas etonnant 
de retrouver les ehevrons dans les armes de plusieurs communautes 
neuchkteloises. 

A ect egard, nous ne pouvons nous empecher d’ätrc frappes d’un 
fait. Neuchätel, Landeron, Boudry et Motiers sont, k l’exception de 
Cressier, les seules communautes qui portaient les armes du pavs de 
Neuchätel sans modifieations et comme partie essentielle de leur ecu. 
Neuchätel chargeait un aigle de sable d’un ecusson aux ehevrons 
(voir Archives heraldiques, page 197), et les armoiries des trois autres 
localit£s mentionnees offrent une grandc analogie entre elles. En eflet, 
toutes trois sont coupäes donnant en chef les armes du comte. Elles 
ne different entre elles que par la partie inferieure de l’ecu qui est 
pour Boudry (fig. 3) d’azur k un, pour le Landeron (fig. 2) d’azur k 
deux poissons d’argent, et pour Motiers (fig. 1) de gueules k un mou- 
tier crenelä d’argent. Le moutier, avec sa tour, prenant plus de place 
en hauteur que les poissons, on a generalement diminue ici la partie 
superieure de l’ecu pour la reduire aux proportions d’un chef, mais 
nous pensons que dans l’origine il s’agissait d’un ecusson coupe. Or, 
ces quatre localites, Neuchätel, Landeron, Boudry et Motiers (cette 


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_ 411 __ 

derniere comme chef-lieu du Val-de-Travers), etaient ce qu’on appelait 
les quatre ressorts ou les quatre bannikres de l’ancien comt6 de Neu- 
chätel, termes intimement lies avec l’organisation militaire feodale. 
Les vassaux qui parvenaient ä fournir au suzerain un certain nombre 
d’hommes libres equipes avaient le droit de porter une banniöre 
carree et prenaient le nom de Chevaliers bannerets. Les villes affran- 
chies ötaient dans le cas de fournir le contingent requis, et c’est ainsi 
que la bourgeoisie de Neuchktel re^ut du comte, en 1214, une ban- 
niere en propre, et son chef militaire prit le nom de banneret. Lan- 
deron eut le sien en 1349, Boudry en 1370 et le Val-de-Travers fut, 
la möme annee, assimil6, au point de vue militaire, aux bourgeoisies. 
On comprend que les bannieres conc6d6es par le comte ä ces quatre 
juridictions militaires avaient beaucoup d’analogie entre eiles. Por- 
taient-elles dans l’origine les armes du comte et est-ce d’elles que 
naquirent les sceaux des communautes respectives? 

La chose est possible sans que nous puissions cependant l’affir- 
mer; mais ce n’est sans doute pas par pur hasard que les quatre 
ressorts portaient les armes du comte. II y avait lä une concession 
speciale se rattachant ä l’organisation militaire. 

Les armoiries de Cressier (fig. 4) semblent, au premier abord, 
renverser cette thöorie, car, sans que cc village ait eu une banniöre 
en propre, l’ordonnance de <ses armoiries est toute pareille ä celles 
que nous trouvons ä Boudry, Motiers et au Landeron. Mais nous 
croyons ne pas nous tromper en pensant que 1’armoirie de Cressier 
est identique ti celle du Landeron ou du moins en procöde directe- 
ment. Elle n’en differe que par le remplacement des poissons par la 
lettre C (voir Archives heraldiques, page 214). Or, ceci nous semble 
indiquer, qu’en gravant en 1578 un pareil ecusson sur une fontaine, 
le sculpteur avait dans l’idee de reprösenter les armes du Landeron 
dont Cressier dependait, tant au point de vue militaire que sous d’au- 
tres rapports. II affirma la propriötö de la commune sur cette fontaine 
par l’introduction d’un C, qu’il pla^a sans doute par fantaisie dans 
l’öcusson möme au lieu de le mettre en dehors. Le fait qu’on dut avoir 
recours ä l’initiale du village et non ä une figure höraldique, nous 
montre qu’il n’avait alors pas encore d’embleme propre. Cet ecusson, 
ainsi constitue, fut plusieurs fois repetö et devint les armes de la 
commune. 

C’est pour ainsi dire comme fille du Landeron que Cressier porte 
les chevrons, et cette exception k la llieorie que nous avons emise, 
loin de l’infirmer la confirme plutöt, et un autre cas vient encore a 
l’appui de notre dire. Les seigneurs de Valangin, qui imitaient volon- 
tiers le comte de Neuchktel, 6rigerent leur bourg en boui'geoisie. 


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Celle-ci eut son bannerot en 1352 et ses armoiries furent le pal charge 
des trois ehevrons aux eouleurs de la brauche de Valangin (fig. 8). 
Ici aussi nous voyons la eoncession des armes des seigneurs so rap- 
porter au port de la banniöre. 

Trois autives communes ont empruntc* les ehevrons du comte, 
mais eiles ne les portent que comme aeeessoires ou modifies. 

Sacagnier, dont l'armoirie (fig. 7) est d’azur au lion d'or, place 
entre les pattes de cet animal un petit bcusson de Neuchatel. 

. Les Planchettes ont un ecu coupe dont le clief est de gueules au 
chevron d’argent (fig. 6). II en est de möme des Brenets. 

Enfin, rbcemment, la commune de Cernier a adopte les armoiries 
suivantes : de gueules au pal d’argent cliarge de trois ehevrons de 
sinople (fig. 8). Ce sont les anciennes armoiries de la principaute re- 
vetues des eouleurs de la Republique. 

Nous devons encore mentionner ici l’aneien couvent de Gottstatt, 
dans le canton de Berne, abbaye de l’ordre de Citeaux, fonde en 1247 
parle compte Rodolphe de Nidau, et qui, apres sa secularisation en 
1528, devintun baillage bernois. Ses armes sont celles de la niaison 
de Nidau (fig. 9), mais avec deux ehevrons seulement (fig. 10). 

Beaucoup de familles neuchftteloises portent des ehevrons. Mais 
comme cette piece est tres repandue dans d’autres pays aussi, nous 
ne pouvons qu’admettre d’uner maniere generale que le chevron etait 
chez nous tout naturellement suggere par ceux quC l’on avait jour- 
nellement sous les veux. 

t/ 

Dans trois cas, cependant, on peut distinguer une connexion plus 
directe avec les armes de la seigneurie. 

Une fille illegitime de Claude, seigneur de Neuchätel-Vaumarcus, 
Clauda, epousa Jean Rognon, auquel Lancelot de Vaumarcus ceda en 
1540 une maison et des terres en fief, ainsi qu’un des ehevrons de 
son armoirie. Les Rognons portent en effet de gueules au chevron 
d’argent, auquel leurs descendants, dont plusieurs furent pasteurs, 
ajouterent une bible de sable en champ d’argent lorsqu’ils furent 
anoblis en 1673 (fig. 11). 

La duchesse de Nemours, etant curatrice de son frbre le duc de 
Longueville, accorda en 1681 ä trois fröres Chevalier, Theodore, re- 
ceveur de Valangin, Jean-Jacques, pasteur, et Simon, conseiller d’Etat, 
chätelain de Thielle et medecin de la princesse, des lettres de no- 
blesse en leur donnant pour armoiries « trois efes (F) pour montrer la 
fidelite qu’ils ont eue pour moy, d’or au champ de sinople ». Lors- 
qu’elle fut en possession de la souverainete, eile confirma cette conces- 
sion en 1694 ä Theodore et ä Simon (Jean-Jacques etait mort sans 


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Jlwfyioes $ral&iqu*ö anUse*. 

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{RüpaHon 6*3 t^envons Sc^tteuc^ätfl^ppriScÄn Qffflet. 






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_413 _ 

enfants) et dessina de sa propre main, en tete de ee second diplöme, 
l’ecusson aux trois F, bien (pie le texte ne fasse pas mention de l’ar- 
moirie. Par rescrit du 10 deeembre 1710, le roi Frederic I er aecorda 
au meine Simon Chevalier, ninsi (ju’ii son fils Simon, alors major de 
eavalerie et Chevalier de l’ordre de la generosite, et aux deux fils de 
Theodore une nouvelle concession d’arinoiries. Elles furent des lors 
ecartelees : au premier et quatrieine d’or a la bande de gueules char- 
gee d’un ehevron d’argent et accompagnee de deux tfttes d’aigles 
arrachees de sable, au deuxieme et troisieme de Chevalier (fig. 12). 
II est ä noter qu’iei aussi le elimnp est de sinople et non d’azur oomme 
l’indique l’armorial Mandrot. Quant aux premier et quatrieme quar- 
tiers, il.s forment une tres belle arme de concession, dans laquelle 
un abrege des öeussons de Xeuchatel et de Prusse sont fort ingenieu- 
sement combines, rappelantque Simon l’aine avait etc un des juges 
qui prononca la sentence unissant Xeuchatel ii la Prusse. II fut ajoute 
comme dinier un levrier naissant d’argent colle de sinople, et comme 
Supports deux levriers aux nidnrs einaux que celui du cimier. Les 
lambrequins sont ä dextre d’or et de gueules, ä senestre d’or et de 
sinople et au-dessus Hotte une banderole portant le rnot «Prineipi», 
completant l’idee de l’armoirie dont los lettres et la devise signifient : 
« Fideles Fuerunt Fratres Prineipi. » 

Ajoutons que les Chevalier possedaient depuis 1732, ä Rochefort, 
un fief consistant en eens qui furent raehetes apres 1832; mais, par 
rescrit de Frederic-Guillaume III, du 5 mars 1834, la famille obtint 
rautorisation deeontinuera porter le nom de Le Chevalier de Rochefort. 

Une troisieme famille neuelniteloise, qui porte des ehevrons par 
concession, est eelle des bai’ons puis vicomtes d'Andrie de Gorgier. 

L’armorial Mandrot lern* assigne les armes suivantes : d’azur au 
cerf d’or et au chef de Neuehdtel. Or, il y a iei erreur complete. On 
sait que Jean-Henri Andrie devint baron de Gorgier par rescrit du 
Grand-Frederic du 7 juillet 1749. Avant eette epoque, les armes de la 
famille Andrie, originaii-e de Valangin, etaient, d’apres l’armorial 
Huguenin de 1660, d’argent au cerf au naturel. Lors de la remise de 
la terre et du chäteau de Gorgier, le baron d’Andrie semble avoir 
ajoute des ehevrons ;'v son annoirie de famille de son chef et sans 
(;oneession speciale, du moins la Chambre heraldique royale de Berlin 
n’en a pas eonserve la trace et aucune disposition de ce genre n’a non 
plus bte enterinöe au Conseil d’Etat de Neuchatel. Mais il ressort d’un 
diplöme du 5 döcembre 1787, aceordant ä Jean-Henri II, neveu du 
baron de Gorgier mentionne plus haut, le titre de vicomte qu’ä eette 
epoque les armes eoupees portaient en chef des ehevrons, en pointe le 
cerf. Voici comment ce document s’exprime : 


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« Et afin que ce titre et la qualite de vicomte par nous aocordös 
« au sieur Andrie, baron de Gorgier, et ä ses enfants de Tun et l’autre 
« sexe, nes ou ä naitre en loyal mariage ä perpetuite, puisse ötre 
« d’autant plus decorö et Illustre, nous lui avons octroye et permis 
« comme nous lui octroyons et permettons de se servir, outre ses 
« armes de la famille d’Andrie de Gorgier, encore de l’augmentation 
« de ses armes ci-aprös deerites et speeifiees en tous lieux et en toutes 
« choses oü les autres vicomtes ont eoutume de les porter et employer, 

« ä savoir : Un ecu ovale coupe au preinier de gueules trois chevrons 
« d’argent, au second d’argent un cerf au naturel qui sont les armes 
« des barons de Gorgier. L’ecu est surmonte d’un casque grille eou- 
« vert d’une couronne d’or et ayant (en signe de Notre Bienveillance 
« Royale) pour cimier un aigle noir naissant couronne et becque d’or, 
« lampassö de gueules, le tout entoure de lambrequins d’argent et de 
« gueules, ainsi que le tout sera ci-aprös represente par le peintre.» 

Les armoiries de la famille, telles qu’elles existaient alors, sont 
donc confirmees et le cimier seul v est ajoute. Remarquons qu’un 
second diplöme du 9 novembre 1789, accordant le titre de baron ä 
Pierre-Simon d’Andrie, frere cadet du vicomte, porte exactement la 
möme annoirie. 

Notre figure 17 reproduit en petit l’armoirie teile qu elle est peinte 
dans ces lettres de noblesse, mais il est ä remarquer qu ä notre con- 
naissanee aucun des sceaux de la famille d’Andrie ne porte les armes 
comme les mentionne le diplöme. Les deux grands sceaux officiels de 
la seigneurie de Gorgier donnent, le premier du coupe comme etant 
« de gueules au pal d’argent Charge de trois chevrons de sable »(fig.16). 
De ces deux sceaux, qui mesurent six centimetres de diamötre, Tun, 
anterieur it l’elevation a la dignite de vicomte, porte la legende: « sceau 
de la baronnie de Gorgier >, lecusson, entoure d’un cartouche, etant 
sunnonte d’une couronne de baron d’une forme assez curieuse, tandis 
que l’autre, entoure des mots : « Sceau du vicomte de Gorgier », porte 
le cimier concede par lc diplöme de 1787. C’est d’apres le premier de 
ces sceaux que nous donnons la figure 16 de grandeur qaturelle. 

Nous ne savons k quoi attribuer cette divergence entre tous les 
sceaux d’un cöte et les diplömes de l’autre. Les sceaux ne paraissent 
pas avoir ete copies les uns sur les autres, quant aux diplömes ils 
devraient faire foi. II se pourrait cependant que le secretaire qui lesa 
rediges avec une connaissance imparfaite de l’armoirie des barons de 
Gorgier, eüt par megarde indique des chevrons d’argent en champ de 
gueules au lieu de chevrons de sable sur pal d’argent en champ de 
gueules. 

Outre les deux grands sceaux mentionnes plus haut, nous en 


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_ 415_ 

possedons encore un beaucoup plus petit qui pourrait bien ötre l’au- 
teur du malentendu. Dans le premier du coupe les limites du pal, qui 
n’a aucun relief, se eonfondent avec les lignes verticales assez gros¬ 
seres indiquant la eouleur du fond. Les chevrons par contre sunt 
passablement en relief et, au premier aburd, on pourrait tres facile- 
ment les prendre pour truis chevrons alösAs en champ de gueules. 
C’est ä la loupe seulement que l’on devine le pal, plus qu’on ne le 
voit, par l’absence de raies verticales entre les chevrons et que Ton 
apergoit des lignes sur les chevrons indiquant qu’ils sont de sable. 

Le grand sceau de la baronnie restant ä Gorgier, c’est probable- 
ment ce petit cachet que Jean-Henri d’Andriö avait avec lui ä Berlin 
lorsqu’il fut elevö ä la dignite de vicomte et qui, servant de modele au 
peintre du diplöme, l’induisit en erreur. Dans ce document, l’armoirie 
n’est pour ainsi dire (jue rappelee k l’occasion de la concession du 
cimier, sans qu’il y ait eu de changement apporte ä l’eeu. La mention 
de celui-ci etant erronee, le vicomte n’en a pas tenu compte en faisant 
graver son grand sceau qui porte l’ecu de la figure 16 et le casque et 
cimier de la Hgurc 17 avec lambrequins, le tout entoure d’un manteau 
double d’hermine. Jusqu’a preuve du contraire, nous estimons que ce 
'sont ln les veritables armes des Andrie de Gorgier et non pas celles 
indiquees dans l’armorial Mandrot, ni celles qui figurent dans les 
diplöines de 1787 et 1789. Ces deux diplömes sont, quant aux armoi- 
ries, la copie textuelle Tun de l’autre. Ajoutons que le premier vicomte 
de Gorgier est mort en 1788, de sorte que s'il a jamais eu l’idee de 
faire rectifier ces armes par la chambre heraldique, il n’en a sans 
doute pas eu le temps. Le diplöme envoyö k NeuchAtel pour 6tre 
enterine n’a jamais subi cette formalite ; mis de cöte, et tombe en 
oubli, il se trouve encore ä la chancellerie. 

Les Andrie, originaires de Valangin, etaient tres attaches ä lcur 
commune qui, de son cöte, alla jusqu’ä adrcsscr au roi un plaeet d’ac- 
tions de gritces lors de l’elövation de Jean-Henri au rang de vicomte. 
C’est probablement par egard pour Valangin qu’ils en introduisirent 
l’armoirie dans leur ecusson, tout en la brisant par l’adoption d’un 
pal d’argent au lieu d’or. 

Nous donnons (figure 487) un curieux ex-libris de la famille de 
Bondeli, de Berne, dont un membre epousa Barbe de Horv, de Neu- 
chüktel, la derniere de sa famille. En vertu de cette alliance, l’armoirie 
de cette dame est introduite en ceeur de l’öcusson ecartele des Bon¬ 
deli. Les Horv portaient d’or k une chape renversee d’azur chargee 
d’une fleur de lis du premier et accompagnee de deux molöttes du 
second, mais ici l’ecu est porte de Neuchötel et de Horv, ces deux 
armoiries etant accolees par moitie. Cette meine armoirie se trouve 


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440 



Fig. 487. — Ex-libris rle ln rolleetion de M. W. Franks, 
British Museum, Londres. 

sur des seeaux de la Camille Hory. Le pere de Barbe, Julias Hory, 
ehatelain de Boudry, avait rendu de grands serviees au roi de Prusse 
lors du proces de sueeession h la souverainete de Neueliätel eil 1707. 
et e’est probablement lui qui a obtenu du roi, par faveur speeiale. la 
coneession des elievrons. Mais nous n’avons jusqu’ä present pas pu 
verifier la cliose. 

(A svirre ) Jean Gkei.eet. 


e AÄT MlRALDlQül SüISSI 

Lesarmoiries bien connues de la famille von Greyerz, qui sont eelles de 
Gruyeres, ont inspire ä notre collaborateur, M. le peintreR.Munger,ä Berne, 
la planche hors texte jointe ä ce numero. Ce beau dessin sera certainement 
tres apprecie, car il donne un motif de pur style höraldique. Nous remer- 
cions l’auteur de son obligeante collaboration aux Archives. 

La Redaction. 

P.S. A ce num6ro sont joints un Supplement consacre aux Armes 
d’Italie et deux planches, l’une en Chromolithographie, Fautre en teinte 
brune. 


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' 'rf's/ar•t/iw/m / ///// f v //nii //f///'// "////rt '"////////////, 


'Arct>it>65 £<muoiquös stusses 



ReuchÄtel 18 


RadactGur : J^aurice yripel 


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SUPPLEMENT AO H* W DES ARCB1VES HtiRALDlQUES SUISSES (5* mk) 

DfiCRET RELATIF AUX ARMOIRIES 

DS LA 

FAMILLE ROYALE D’ITALIE 


Par un dßcret datß du 1* r janvier 1890 et conlresigne Crispi, le roi Humberl a 
fixß quels devront ßlre ä l’avenir, les titres el les armes attribuös aux differents 
membres de la famille royale de Savoie, acluellement rßgnante en Ualie. Laissant de 
cölö ce qui concerne la premißre parlie du dßcrel, savoir les titres, nous dßveloppe- 
rons ici ce qui a trait aux armoiries. 

Chacun sait que la maison royale d’llalie porle l’ecusson de sa famille, celle de 
Savoie, qui esl de gueules ä la croix d’argent, et que ces armes ont ßle adoplßes pour 
ßlre celles du royaume; tandis que la couleur, qui, pour la Savoie et Pancieo royaume 
deSardaigne, ßtail le bleu ou l’azur, a, dßjä avant la Constitution de l’ltalie en royaume, 
cede le pas k celles que les palriotes italiens avaient arborßes sous la restauralion, 
savoir le rouge, le blanc et le vert. Les pavillons maritimes, les drapeaux, les cocardes, 
les ßcharpes des magistrats, etc., sont ofliciellement k ces couleurs; seulement, l’azur 
a ßlß conservß comme bordure aulour de l’ßcusson de Savoie tel qu’il figure au milieu 
de la partie blanche du drap des drapeaux et des pavillons; en outre il est la couleur 
des cravates des drapeaux, celles des ßcharpes de Service des officiers, celle des 
Hammes des lances de la cavalerie, celle des dragonnes des sabres, etc. 

Jusqu’ici, lous les membres de la famille royale portaient les armes pleiries de 
Savoie et entouraienl leur ßcu d’ornements exterieurs, sans suivre aucune rßgle fixe, 
Le dßcret du I er janvier 1890 a pour but de regulariser ce port d’armoiries et voici 
eomment: 

Le roi, la reine el le prince royal Irritier seront seuls autorisßs k porter les armes 
pleines. Les autres princes et princesses devront y introduire des brisures. 

Les armes du roi se dislinguent, comme pour beaucoup de maisons souveraines, 
en grandes et petiles armes. Pour les grandes armes l’ecusson de gueules k la croix 
d’argent esl timbrß d’un casque d’or enli&remeni ouvert el vu de face, porlant la cou- 
ronne royale d’llalie connue sous le nom de couronne defer, surmontee en cimier d’une 
löte et col de Ißopard d’or mouvant d’un vol de möme. Les lambrequins sont d’or et 
d’azur; ce dernier ßmail est probablement deslinß ä rappeier la couleur de Savoie, car 
cette teinlure s’ecarle de la rfegle trfes gßnßralement usitße en blason, qui veut que ces 
ornementssoient aux ßmaux de l’ßcu. L’ßcusson est supportß par deux lionsau nalurel 
ou d’or (au choix) lampassßs de gueules et conlournßs; il esl enloure des Colliers ou 
rubans avec insignes des ordres ßqueslres du royaume, savoir: l’ordre suprßme de 
l’Annonciade, celui des saints Maurice et Lazare, l’ordre mililaire de Savoie, celui de 
la couronne d’ltalie et celui du mörite civil de Savoie. Le trophße est enveloppß du 
grand manleau royal en velours cramoisi brodß de croiseltes d’argent, de noeuds et 
de roses d’or, doublß d’hermine, bordß d’un galon de l’ordre de l’Annonciade, frangß 
d’or, atlache par des cordons d’or el suspendu ä un pavillon royal en drap d’argent 


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2 


brodd de langues de feu d’or mouvanles du soinmet, et, untre leurs poiutes, de 
flammes allernanles gueules et or, borde d’un ccrcle d’or de l’Annonciade et d’une 
draperie d’azur el d’or laillde en languetles et sommd de la couronne royale de la 
maison de Savoie. Le tout appuyd sur la hampc de l’etendard ou gonfanon de Savoie 
tailld en queue d’aronde, de gueules ä la croix d’argent, double de drap d’argenl. La 
hampe elle-möme, sommde d’une aigle eployde d’or, porle des cravales d’azur sur 
lesquelles sont broddes en lellres d’or les devises et cris de guerre: SAVOYE. — 
SAINCT MAURICE. — BONNES NOUVELLES. 

Le ddcrel donne une descriplion ddlaillde de !a couronne royale fermde par buil 
demi diadfemes dout cinq visibles. 

Dans les pelites armes royales, le manleau n’est plus le grand manleau; il est 
bordd, frange et lourrd, mais n’esl pas brodd. Le pavillon el le gonfanon disparaissenl 
et on peut aussi supprimer le casque, le cimier, les supporls el les insignes des ordres, 
sauf ceux de l’Annonciade. 

La reine porle l’dcusson de sa famille accold en alliance ä seneslre de celui de 
Savoie. Les deux dcussons, de forme ovale, sont enloures d’une cordelidre or el azur 
en lacs d*amour allernanls avec des noeuds et sonl placds sous le manleau royal de 
velours cramoisi borde el frangd d’or, double d’hermine et surmonle de la couronne 
de reine fermde par huil demi-diaddmes (cinq visibles) et un peu moins ornde que 
celle du roi. 

Le prince royal hdrilier porle aussi l’dcu plein de Savoie limbrd d’un casque 
d’or vu de face, ouvert, mais avec la mcnlonnidre un peu relevde. Sur le casque un 
simple bourrelet or et azur Supporte le cimier semblable ä celui du roi. Les lambre- 
quins et les supporls sont aussi les mdmes que ceux du roi. L’dcu est entoure du 
collier de l’Annonciade et place sous le manleau royal sommd de la couronne de 
prince fermee par qnatre demi-diaddmes (Irois visibles) et moins ornde que celles du 
roi et de la reine; comme les prdcddenles, eile est fourrde d’un bonnetde velours 
cramoisi. 

Les aulres princes ne porlent plus l’dcusson plein. Pour la branche de Savoie- 
Aoste, Fig. 1, issue du prince Amedde, frdre du roi Humberl, le ddcrel indique pour 
brisure uue bordure componee or et azur. 



Si le dessin des armes dtaitconforme ä la descriplion, cela ressusciterait l’anciennc 
brisure de la branche de Savoie-Kemowrs. Mais la figure n’est pas d’accord avec le 
texte; la bordure n’est pas componde cn ce sens que, d’abord, eile est rdlrdcie, puis, 
les soi-disant compons donl eile est formde, sont allongds et inegaux au lieu d’elre 


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3 


carrös el egaux, et sonl terminös aux quatre angles par des Irails en tranchö et 
en taillö, enfin il n’y a que trois de ces soi-disant compons sur chacun des quatre 
bords de l’öcu et ces trois piöces sont arrangöes de fa$on & ce que celle du milieu 
corresponde exactement avec l’extrömilö de la brauche de la croix. Ce ne sont donc 
pas des vöritables compons et on ne peut pas dire que la bordure est componöe. 
Nous blasonnerions donc cet öcu comme suit: « De Savoie a une bordure rölröcie 
formte de quatre fragments, dont deux, un en chef et un en pointe, d’or et deux, un 
ä chaque flanc, d’azur. Chaque fragment rempli de Tun dans l’aulreen prolongement 
des quatre branches de la croix.» En blasonnant de cette fafon nous pensons ötre 
d’accord avec les pröceptes de M. le comte Amödöe de Foras, lesquels, pour nous, font 
autoritö. 

Une autre consideration qui nous fait estimer qu’il aurait mieux valu choisir 
une autre brisure et s’en tenir, par exemple, ä la bordure componee höraldique, c’est 
qu’on est presque forcö, avec celle adoplee, d’avoir un öcu rectangulaire; toute autre 
forme s’arrangerail difflcilement d’une bordure en quatre fragments. 

Le casque qui limbre l’ecu est d’or, vu de face, ouvert, mais avec la menton- 
niöre relevöe et la visiöre un peu baissöe. Le bourrelet, le cimier, les lambrequins et 
les Supports sont les mömes que ceux du prince royal höritier; l’öcu est enlourö du 
collier de l’Annonciade si le prince est Chevalier de cet ordre. Le manteau de velours 
cramoisi fourrö d’hermine est frangö mais non bordö d’or, il est sommö d’une cou- 
ronne fermöe par deux demi-diadömes; le bonnet de velours manque. 

Les princes de la branche de Savoie-G&nes, issue de Ferdinand, duc de Gönes, 
fils du roi Charles Albert, fröre puinö du roi Victor Emmanuel et oncle du roi Humbert, 
portent sur leur öcusson, Fig. 2, la mßme brisure que la branche d’Aosle, savoir une 
bordure rölrecie el soi-disant componöe; mais alors l’or y est remplacö par l’argent et 
l’azur par le gueules; on peut donc la blasonner de la mßme maniöre. II se pre¬ 
sente ici une difficulte de plus, c'est que reellement la bordure ne se voit que sur les 
fragments du chef el de la pointe, puisque sur les flaues, les ömaux sonl les mömes 
que ceux du champ. Pour qu’on s’aperfoive qu’il y a une bordure aux flancs, on est 
obligö de faire un trail noir. 

Le casque, le cimier, les lambrequins et les supporls sont les mömes que pour 
la branche d’Aosle. Le collier de l’Annonciade entoure aussi l’6cu si le prince est 
Chevalier de cet ordre el le trophöe est placö sous un manteau de velours cramoisi sans 
franges, double et borde d’hermine, surmonlö d’une couronne non fermöe. 

Les princcsses mariees portent l’ecu ovale, les princesses non inariees l'ecu en 
lozange. 

Si la reine est rögente, eile entoure son ecu du collier de l’Annonciade au Heu 
de la cordeliöre. Si eile est veuve, la cordeliöre est sans noeuds. Il en est de mßme des 
princesses veuves ou non mariees. 

Par exceplion et comme disposition transitoire, le prince Amödöe, duc d’Aoste, 
(döcödö dös lors), la princesse sa femme, la duchesse douairiöre de Gönes, le prince 
Thomas, duc de Gönes et la princesse sa femme, continueront ä porter l’öcusson aux 
armes pleines de Savoie. 

Adolphe Gautier. 


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4 


Liste des antiqoitfe nationales achetöes par la Conföfation depnis 1884. 


Un de nos abonnös, M. le conseiller national A. Jeanlienry, a eu l’obligeance de 
nous communiquer celte liste, de laquelle nous extrayons les renseignemenls suivants 
qui renlrent plus spöcialemenl dans le Programme des Archives: 

1885. 

Vitrail de l’an 1500 aux armoiries du Cardinal Schinner; Lieu de döpöt: Palais 
föderal. 

1886. 

Deux des plus anciens vilraux suisses, reprösenlant les armoiries d’Uri et de 
Schwyz (du commencement du 16“* sifecle); Lieu de döpöl: Palais federal. 

1887. 

Un vitrail de l’an 1500; Lieu de depöt: Antiquarium de Zürich. 

Un vitrail Kyburg de l’an 1671; Lieu de döpol: Antiquarium de Zürich. 

Deux pelils vitraux ronds, l’un de l’an 1599, l’autre representant Charles 
d’iEgeri (1558); Lieu de depöt: Antiquarium de Zürich. 

31 dessins de fenölres des 16“* et 17“* sifecles; Lieu de döpöl: Palais fedöral 
(archives). 

Un tableau allögorique du peintre Veith, ä Schaffhouse. de l’an 1698, en Sou¬ 
venir de la conförence des cantons evangeliques; Lieu de döpöt: Musöe historique de 
Schaffhouse. 

1888. 

Un sceplre de juslice, de Sumiswald; Lieu de döpöl: Musöe historique de Berne. 

Un sceptre de juslice, de Bischoffszell; Lieu de döpöl: Musöe historique de 
Frauenfeld. 

Huit volumes renfermanl 600 dessins de fenölres (projels de peinture sur verre) 
des 16“* et 17"* sifecles, provenanl de la collection Btirki, ä Berne; Lieu dedöpöt: 
Bibliothfequc de la ville de Berne, 

1889. 

1 armoire en chöne, de la premiöre moilid du 16 rae siöcle, richement sculplöe 
avec armoiries, du canton de Thurgovie; Lieu de ddpöt: Hötel de ville de Lucerne. 

1 petit vitrail rond avec armoiries de famille, de Stein s/lthin; Lieu de ddpöt: 
Musde archöologique de Schaffhouse. 

1 coupe en argenl, de 1598, avec armoiries, provenanl du canton du Valais; 
Lieu de döpöl: Musee de Sion. 

6 broderies sur loile, savoir: un tapis brode de l’an 1585, du canton d’Argovie; 
une broderie sur toile, de l’an 1572; un fragment de nappe du 16"* sifecle; une bro- 
derie sur toile du 16“' siöcle (festin de l’homme riche); une broderie sur loile du 
16"* sifecle (vierge unicorne); une broderie sur toile avec armoiries Tschudi du 
16“* siöcle; Lieu de ddpöt: Musee historique de St-Gall. 

4 vitraux, de 1530,1633 et 1579; Lieu de döpöt: Antiquarium de Zürich. 

4 peintures sur verre (2 vitraux aux armoiries du canton de Berne et 2 vilraux 
de Nidau, de 1627, provenant de l’öglise de Kallnach; Lieu de depöt: Palais föderal. 

1890. 

23 grands vitraux de 1592—1619, du clotlre de l’ancien couvenl lucernois de 
Rathhausen; Lieu de döpöt: Palais föderal. 


(Publication du Departement federal de Tlnt^rieur. Berne 1890.) 


Ciui x-i>k-F<»ni»s — ImprimiTW* du Nutionul Suisse. 


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Mfifl Miqaefs * saissefs 

tU&LI&f 

J-r 

TlQLtynZC L, 


lic. ILLT. 



N° 50 


1891 


F&VRIER 


Ce Journal est recommande par le Departement de I'Inatruction publique de l'Etat. 



(suite et ein) 



A la fin du XIII® et au XIV e siede, nous voyons frequemment 
des vassaux et notamment des ministeriaux prendre pour armes celles 
de leurs seigneurs, en les brisant soit par l’adjonction ou le retran- 
diement de quelque piece. soit par une modifieation des emaux. 

Ainsi, tandis que les eointes de Rapperswyl portaient d’argent ä 
trois roses de gueules feuillees et t.igees de sinople, les nobles de 
Rambach portaient le meine ecusson, mais avee deux roses seulement. 
Les armes de l’abbave de Murbach, en Alsace, daient d’argent au 
l^vrier de sable colle d’or, et plusieurs familles vassales de l’abbaye 
en adoptbrent les meubles ; celles des Ostein etaient d’azur au lövrier 
d’or colle de sinople ; celles des Hungerstein de gueules au levrier 
d’argent colle d’or, etc. Les exemples pourraient etre rnultipli6s ä 
l’infini, et c’est par un proc6de analogue que les Erlach, autrefois 
ministeriaux des comtes de Nidau, composdent leurs belles armes 


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_ 418 _ 

(fig. 19) des öl6ments de eelles de leurs suzerains en les reduisant ä 
un seul chevron sur pal d’argent au lieu d’or. 

II nous reste k parier de quelques familles etrangöres k la Suisse 
dont les armes procädent de eelles de Neuchätel, non par concession 
comme eelles dont nous avons parle jusqu’ä present, mais par des- 
cendance. 

Nous ne mentionnerons qu’en passant le prince Berthier, duc de 
Wagram, parce qu’il n’a portä les armes de Neuchätel dans son ecus- 
son qu’en sa qualite de souverain de cette principaute, ses descen- 
dants ne les ayant d’ailleurs pas conservees. Le prince Alexandre 
rentre dans la categorie des eomtes et princes de Neuchätel comme 
les Fribourg, les Hochberg, les Longueville, la maison de Prusse 
dont les armes ne font pas partie du cadre de cette etude. 

Rappeions en passant que si les chevrons de Neuchätel ont con- 
tinue ä figurer dans la grande armoirie de Prusse, cela n’est que 
conforme ä l’usage et en guise de souvenir historique, car si, lorsdes 
preliminaires du traite de paix de 1857, Fr&läric-Guillaume IV pre- 
tendait conserver le titre de prince de Neuchätel, il a fini par v re- 
noncer et le traitä definitif ne contient pas de reserves de cette nature. 

Par contre, nous devons indiquer les ducs de Luynes et Che- 
vreuse qui, sur un ecusson ecartele: au premier et quatrieme d’azurä 
quatre chaines d’argent en sautoir, aboutissant en coeur ä un anneau 
du mäme, au deuxieme et troisieme d’or au lion de gueules arme, 
lampasse et couronne de gueules, portent sur le tout de Neuchätel 
(voir fig. 18). Ce sont lä des armes de pretention ou plutöt de souve¬ 
nir, car nous ne pensons pas que le chef actuel de la maison de 
Luynes, dont le nom a dernierement attire l’attention ä propos de 
l’escapade et de l’emprisonnement du jeune duc d’Orlöans, ait jamais 
l’intention de revendiquer la possession de Neuchätel! 

La presence des chevrons de Neuchätel dans les armes du duc 
de Luynes s’explique par le fait qu’il descend de M lle Louise-Leontine- 
Jaqueline de Bourbon-Soissons, l’une des pretendantes ä la souve- 
rainete de Neuchätel en 1707. Elle epousa en eftet, en 1710, Charles- 
Philippe d’Albert, duc de Luynes, qui a laissö des memoires 
interessants. 

Nous terminons cette notice par trois familles qui se rattachent 
k la maison d’Arberg-Valangin. 

Guillaume d’Arberg, le fräre aine de Claude, seigneur de Valan- 
gin, epoux de Guillemette de Vergy, quoique mariö ä Alice de Chä- 
lon ne laissa pas d’enfants legitimes. II eut par contre un bätard, 
Claude d’Arberg, sieur des Pontins, qui fut la souche d’une branche 
de eomtes d’Arberg etablie en Bourgogne d’abord, puis en Flandre 


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_ 419 _ 

oü, par de haut* emplois civils ou militaires et par de brillant» ma- 
riages, eile occupa une position en vue parnii la noblesse de ces 
contröes. 

Le dernier mäle de eette famille, le comte Charles d’Arberg de 
Neuchätel et de Valangin (il avait depuis peu repris ces deux derniers 
noms), chambellan de Napoleon I er , mourut en 1814. Deux de ses 
soeurs etaient mariees, l’ainee Louise-Caroline au comte Dominique- 
Louis-Antoine Klein, Iieutenant-g6n6ral et pair de France, la cadette 
Felicitö-Caroline au general, plus tard mar6chal, Georges Mouton, 
comte de Lobau. 

En vertu de leurs alliances avec les heritieres de la maison 
d’Arberg, ces deux personnages en introduisirent les armoiries dans 
leur (^cusson, mais d’une maniöre differente. 

Le comte de Klein, qui etait original're de Lorraine, portait, ainsi 
que d’autres familles du möme nom en Alleinagne et en Autriche, de 
gueules au dextrochere arme de toutes pieces d argent, mouvant de 
senestre tenant une epee du m6me, et il v ajouta, brochant sur le 
tout, un pal d’argent charg6 de trois chevrons de sable (fig. 13), ce 
qui constitue un assemblage interessant de deux armoiries en une 
seule. — Pourquoi le pal n’est-il pas d’or? Est-ce par brisure ou pour 
un motif d’esthetique ? Nous l’ignorons. 

Le comte de Lobau se contenta d’introduire le blason de sa 
femme dans un des quartiers de son ecusson equartele qui montre au 
premier d’azur h l’ep£e en pal d’argent garnie d’or, ce qui, dans le 
blason napolöonien, indique un comte militaire, au deuxteme l’arme 
parlante de gueules au mouton d’argent, au troisieme d’Arberg et au 
quatrieme d’azur ä une maison ä trois etages d’argent ou verte et 
ajouree de sable mouvant du flanc, le toit embrase de gueules, l’edi- 
fice terrasse de sinople, ä dextre un boulet, une bombe et une grenade 
allumöe de sable. Ce dernier quartier doit commömorer un haut fait 
du general, probablement la bataille d’Essling et la prise de ce village, 
ä laquelle il se signala particuli&rement (fig. 14). 

Ajoutons que le comte de Lobau n’eut pas d’enfants, et que la 
descendance du comte de Klein s’est 6teinte en la personne de son 
fils, mort il y a quelques annees. 

Mais si ces deux fiddles serviteurs de Napoleon se considörent 
comme les reprösentants de la maison d’Arberg et comme höritiers 
de leur beau-pere ce ne fut pas sans contestations, car le comte 
Charles d’Arberg de Neuchätel et de Valangin, comme il aimait ä 
s’intituler, laissait deux fils mineurs dont les parents r6clam£rent en 
leur faveur l’heritage de leur pöre. On alleguait que leur möre avait 
6t6 maride religieusement au comte d’Arberg ä une epoque de transi- 


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_ m _ 

tion oü le mariage civil n’etait pas eneore generalement adopte. Le 
tribunal de Bruxelles, devant lequel se plaida la cause, n’admit pas la 
legalite dudit mariage, mais constata que Charles d’Arberg avait tou- 
jours reconnu ces enfants comme siens, s’en etait declare le pere lors 
de l’inscription de leur naissance et avait l’intention, pour regulariser 
leur position, de les legitimer, ce dont une mort prematuree l’avait 
empächä. Son idee etait de transmettre le nom d’Arberg ä Tun et 
celui de Neuchätel ä l’autre de ses fils. Ils embrasserent la carriäre 
des armes et le roi Leopold I er leur accorda en 1843 des lettres de 
noblesse en donnant ä l’aine (qui mourut celibataire) les -nom et titi*e 
de Chevalier de Saint-Charles, au cadet, dont les enfants et petits- 
enfants sont actuellement vivants, ceux de Chevalier de Neuchätel, en 
les autorisant en möme temps ä reprendre les armes d’Arberg, mais 
ä emaux renverses et ä enquerre soit : de säble au pal de gueules 
chargä de trois chevrons d’or (fig. 15). II n’est pas fäit mention de 
cimier et 1’armoirie porte avec le casque une couronne de Chevalier, 
ce qui nous a engage ä la reproduire dans notre planche bien que cet 
assemblage ne soit pas conforme au style le plus pur du blason. 

Dans les pages qui precedent, nous avons indique toutes les ar- 
moiries qui, ä notre connaissance, procedent des armes dune des 
branches de la maison de Neuchätel. Nous n’avons cependant pas la 
prätention d’ätre complet et il peut bien eneore se trouver quelques 
familles,villesou couvents dont les armes rentrentdans eette categorie. 

Nous aurions aussi pu mentionner les armes de Badenweiler qui 
figuraient dans un des quartiers de l’ecusson des margraves de Bade 
et qui sont identiques ä celles de Nidau, Valangin, etc.; mais jusqu’ä 
präsent tous les efforts pour 1 etablir une connexion ont eclioue. II en 
est de meme de plusieurs familles suisses qui ont porte des armoiries 
ayant beaucoup de ressemblance avec celles de Neuchätel. Ainsi les 
Borwil portaient d’azur au pal d’or eharge de trois chevrons de 
gueules avec un buste de femme vetu aux pieces et emaux de l’ecu 
comme cimier; les Meyer de Hochfelden, d’or ä la bande chevronnee 
de gueules et d’argent; les barons de Bollweiler, en Alsace, d’azur 
au pal d’argent eharge de trois chevrons renverses de gueules. 

Cette parente d’armoirie n'indique. dans ces cas, pas une parentä 
de sang ou des rapports feodaux. Elle est sans doute uniquement le 
räsultat du hasard ou d’un esprit d’iinitation, aussi ne mentionnons 
nous ici ces armoiries qu’ä titre de curiosites heraldiques. 

Jean Grei.let. 


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_ 421 _ 

NOTICE SUR LA FAMILLE DE DIESBACH 

(suite) • 

Si Jean-Früdbric de Diesbaeh s’illustrait sous la banniere des 
Habsbourg, un de ses früres, Francois-Philippe, atteignait au plus haut 
grade de l’armee fran<*aise sous les drapeaux des Bourbons. 

C’etait pendant la guerre de la succession d’Autriche et celle 
de sept ans. Les chaudes journees de Rosbach, de Laufeld, de Son¬ 
dershausen dans la premiere, celles de Rosbach et de Lüttenberg dans 
la seconde, virent briller la valeur de Francois-Philippe de Diesbaeh ; 
ä Rosbach surtout oü, par l’imperitie du general de salon qui s’appe- 
lait le prince de Soubise, la bataille fut perdue pour les fraricais. Au 
milieu de la debandade generale, trois regiments suisses, reconnais- 
sables ä leurs habits rouges, ceux de Diesbaeh, Planta et Waldener, 
resisterent ä tous les assauts de l’ennemi. Le cri de ralliement de ces 
braves < Bruder, weicht nicht! > (Freres, tenez ferme !) avait circule 
dans les rangs. « Quel est ce mur de briques rouges qu’on voit lä-bas», 
avait demande un genüral prussien, qu’on croit ütre le prince Ferdi¬ 
nand. On avait repondu ce sont les Suisses. Saisie d’admiration, 
l’armee prussienne laissa les murailles rouges faire retraite en bon 
ordre. 

La defense de Cassel ne fit pas moins d’honneur ;T Diesbaeh, 
aussi re(;ut-il en cadeau du general ennemi plusieurs canons, auxquels 
Louis XV en ajouta d’autres. Diesbaeh les pla<;a dans les terres qu’il 
avait acquises en Artois et dans la Flandre francaise par suite de son 
mariage avec une riche heritiüre, et que possede encore la branche 
des Diesbaeh etablie dans le departement du Nord, oü ils sont arrives 
aux honneurs de la representation nationale et figurent dans la di- 
plomatie. 

Au rebours de tous les membres de la famille dont il a ete ques- 
tion jusqu’ici, le neveu heritier du prince de Sainte-Agathe, le comte 
Francois-Pierre de Diesbach-Torny (1731-1811), prend place dans eette 
galerie de famille, non comme militaire ni corame diplomate, mais en 
qualitb de magistrat et d’ami de la Science et des arts. II est aussi 
l’auteur d’un journal de sa vie privee et publique, tres voluinineux et 
tres instructif, sur ses voyages et les evönements du temps. 

A Vienne, en Autriche, oü il avait fait des etudes de droit sous 
les professeurs josephistes Rieger et Froidevaux (de Porrentruy), il 
s’etait affiliö ü la franc-maconnerie alors Horissante dans cette capitale 
de l’empire. Mais sous l’influence du Cardinal Migatti et d’anciens 


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_ 422 __ 

jüsuites, parmi lesquels un cousin, bernois d’origine, le pere Joseph 
de Diesbach, il ne tarda pa.s ä se convertir ä l’orthodoxie la plus 
etroite et la plus ombrageuse. Son mariage avee la sa*ur du landam- 
mann d’Affrv, dame elegante et mondaine qui faisait partie du cercle 
intime de Marie-Antoinette, ä Paris, ne changea rien ä ses disposi- 
tions que fait assez connaitre son affiliation ä l’ordre des jesuites dont 
il partageait les exercices spirituels. 

A Fribourg, oü le comte Francois-Pierre occupait un fauteuil au 
Petit-Conseil, il chercha en vain ä obtenir du gouvernement dont il 
faisait partie le Etablissement des jesuites, qu’il contribua du moins ä 
preparer. Il ne fut pas plus heureux dans ses tentatives Epetees pour 
placer son cousin Diesbach, l’ex-jesuite, sur le siege öpiscopal de 
Lausanne. 

Ce pere Joseph de Diesbach, bernois d’origine et appartenant 
d’abord ä la confession Eformee, avait servi dans un Egiment au 
Service du Piemont et s’y ütait marie, mais degoüte du monde par la 
mort de sa femme, il s’etait fait catholique et jesuite. Le celebre his- 
torien Jean de Müller a fait du p6re Diesbach un portrait des plus 
elogieux : « Tout ce qu’il possedait, dit-il, allait aux pauvres. Aumö- 

* nier dans l’armee, il succomba sous les murs de Fribourg le 3 mars 

< 1798. Les soldats fran^ais, furieux de le voir prodiguer les secours 

< de la religion aux blesses, le frapperent ä coups de baionnette et de 
« crosse, au point que le gönereux vieillard tomba baigne dans son 
« sang. Un officier empftcha ces forcenes de porter plus loin leur rage; 
« s’etant train6 en ville il y fut en butte ä de nouvelles cruauEs. ApEs 

* un ou deux jours de repos, Joseph de Diesbach n’en reprit pas 
« moins son ministöre dans les höpitaux aupEs des blesses bernois et 

* fribourgeois. De Fribourg, ce religieux se rendit ä Vienne oü la 
« mort l’a surpris le 22 dücembre ; il a laisse pour tout bien 55 
« kreutzer.» (Müllerswerke, XXXII® vol., p. 33 et suivantes.) 

Le pere Diesbach a laisse un ouvrage d’üdification religieuse inti- 
tule : Le Solitaire chretien catholique, estintö. 

(A suivre.) Alexandre Daguet. 


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423 


APl££E:$IE£ 

Ai£moi£t<*e#. 


Des le commeneement du XV e siede, beaueoup -de tapisseries 
sont aceompagnees du blason des personnages auxquels eiles sont 
destinöes. Toutefois, et sauf dans quelques tapisseries ä feuillage, les 
armoiries ne constituent pas le sujet principal et ne sont qu’un acces- 
soire dans la composition. Plus tard apparait un nouveau genre de 
tentures, distinct des verdures et des representations de seines histo- 
riques, dans lequel les blasons remplissent un röle plus important et 
auquel nous donnerons la denomination de tapisseries arrnoriees. Les 
verdures servent, göneralement, ä döcorer les appartements privös. 
Les scenes historiques ou mythologiques ornent les salles d’appar&t; 
les sujets religieux ont leur place naturelle dans les öglises et dans 
les hötels des dignitaires ecclösiastiques. Les tapisseries heraldiques 
ont leur emploi dans les chäteaux, les hötels de ville, les salles de 
justice et les lieux oü s’assemblent les corporations. D’autres tapisse¬ 
ries du möme genre, et egalement arrnoriees, servaient de tapis de 
table pour les salles reservees aux reunions publiques. D’autres ötaient 
tendues dans les chapelles des confreries, ou bien ornaient, dans les 
eglises, les bancs destines aux officiers royaux et municipaux, et aux 
corps judiciaires. 

On trouve assez fröquemment, dans les villes de province, des 
spöcimens de ces tentures decoratives. Leur fabrication, aujourd’hui 
abandonnee, avait jadis une certaine importance dans les fabriques 
d’Aubusson et de Felletin. Ces panneaux sont quelquefois ä bandes, 
mais le plus souvent ä fond bleu, seme de fleurs-de-lys jaunes. Les 
armes de France, le blason d’une famille, les armoiries d’une ville ou 
d’une Corporation, en forment tour ä tour le sujet principal. La com- 



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_ 424 _ 

position en est tres simple et les armoiries en indiquent suffisamment 
la destination. 

Le prix en etait moins eleve que celui des tapisseries ä person- 
nages; toutefois, il etait en rapport avec celui des laines employees. 
Göneralement, le monogramme de la manufacture et le norn du fa- 
bricant font d&faut. 

Les anciennes minutes de notaires, si rielies en renseignements 
de toute sorte, contiennent une foule d’actes concernant 1’acquisition 
de ces ouvrages. _ 

L’article ci-dessus a paru dans la Curiosite universelle (Paris) ; 
nous serons reconnaissants ä ceux de nos collaborateurs qui voudront 
bien, ä l’oecasion, nous adresser des Communications sur des Tapis¬ 
series armoriees suisses. La Red. 


ANIMAUX HfiRALDIQUES 

La planche d’animaux lieraldiques jointe ä ce numero.n’a pas 
besoin d’etre commentee; eile donne un choix de figures correctes et 
qui serviront de modeles ä plusieurs des personnes qui commencent 
ä peindre des armoiries. 


ARMOIRIES 

DES 

BUBENBERG 

(Fig. 488.) 

Coupe d'azur ä une etoile 
d’argent et d'argent. 

Les Bubenberg ont et6 appa- 
rentös ä la maison d’Arberg 
Valangin. 

Le vitrail ci-contre est dü ä 
l’obligeance de M. Stoempfli, 
imprimeur ä Berne. 

L. R. 



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ANIMAUX HERALDIQUES 

Fac-simile d'apres le pemtre Huber, de Bale. 



Archivea heraldiqu.es §uiss>e&, 

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Neu.ch.aUl par Maurice Tripel:. 1891. 







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Ce Journal est recommande par le Departement de l’Instruction publique de l*Etat. 


DESSINS HIiRALDIQUES 


ous publions avec ce double numero deux 
planches hors texte representant, l’une la 
nouvelle plaque des huissiers genevois, 
l’autre une Serie de sculptures heraldiques 
AI ^Aloises dues ;i la plume de notre devoue 
/ V- '-vvl fr eollaborateur M. A. Walter-Anderegg, ä 
jvjJ vA 1111 ,:R ^sn l B;\le. C’est M. Hantz, directeur des Arts 
decoratifs ä Geneve, qui nous a prete un euivre repoüsse 
y de la plaque reproduite ; quant aux armes de Geneve, eiles 
seront l’objet d un prochain articlc de M. Ad. Gautiei*. 

La RSdaction. 



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be£ ANIMAUX du bba£on 



LE LION MARINE 

Fig. 489. 

D’or au lion marinö 
de gueules. 


mf 


. >si : i 


TÄTE DE LION 

Fig. 490. 

D’or ä la töte de lion 
arrachee de gueules. 



LEPERVIER 

Fig. 491. 

D’azur ä l’epervier d’or, 
grillete de meine (indication 
des grelots) longe de 
gueules. 


LE DAUPHIN 


Fig. 492. 

D’or au dauphin d’azur erbte, 
barbele et allume 
de gueules. 


Extrait du Nouveau Menetrier ou Dictionnaire heraldiquc de Victor 
Bouton, Paris. 


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_ 427 __ 

NOTICE SUR LA FAMILLE DE DIESBACH 

(suite et fin) 


Pendant que le oomtc Pierre Francois de Diesbach se renfermait 
dans ses fonctions de magistrat fribourgeois et sa propagande ultra- 
montaine, un de sesjeunes früres, Hubert de Diesbach, et un cousin, 
Louis Romain, officiers de la garde royale, prenaient place parmi ces 
Suisses heroi'ques qui defendirent, au 10 aoüt, Louis XVI et l’ordre 
constitutionnel eontre la foule ameutee des faubourgs et dont Napo¬ 
leon Bonaparte, temoin oculaire, a dit qu’elle appartenait ä la plus 
vile Canaille. Apres le fatal ordre du roi de poser les armes, Hubert 
de Diesbach, assailli par les emeutiers, tombait les armes ä, la main 
avec cinq de ses soldats, tous fribourgeois, qu’il cxhortait en patois 
ä vendre cherement leur vie. Moins heureux encore, Louis Romain 
n’echappait au massacre du 10 aoüt que pour perir sous le tranchant 
de la guillotine et s’honorait par son courage ä decliner la compütence 
du tribunal improvise qui le condamnait ä la mort. 

L’histoire de la famille Diesbach doit. enregistrer encore deux 
noms diversement remarquables, ceux de Jean-Joseph Georges, avoyer 
de Fribourg, sous l’acte de mediation et en 1830, et de son jeune früre 
Philippe, officier au service de l’Autriche et güneral ä celui de France. 

Philippe de Diesbach, ne ä Fribourg le 2 avril 1778, ütait un des 
plus braves officiers de l’armee autrichienne, oü il ütait entre en 1793; 
enferme dans Ipres avec tout son regiment, il y fut fait prisonnier lors 
de la capitulation de cette place. 

Envoye en Italie comme sous-lieutenant, il y fit toutes les cam- 
pagnes de 1797 ä 1800 ; blessü ä la bataille de Spinetto, il etait de 
nouveau ä la fameuse journüe de Marengo oü il etait blesse d’un coup 
de sabre qu’un dragon franeais lui porta sur la tüte et tombait entre les 
mains de l’ennemi. Rentre en Campagne au mois d’octobre de la 
möme annee, il assistait comme lieutenant ä la bataille de Montebello, 
1801. Pendant la Campagne de 1805, qui aboutit ä la grande bataille 
d’Austerlitz, il etait nomine capitaine dans le regiment de Gemmingen 
et quittait le service d’Autriche en 1810. Dans l’intervalle, düsirant 
obtenir le titre de chambellan de Sa Majeste imperiale, il produisait ä 
l’appui de sa demande les seize-quartiers de noblesse apostilles par le 
landamman d’Affry avec la declaration que toutes les familles indi- 
quees dans l’arbre genüalogique appartenaient ä la noblesse ou au 


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_ 428 _ 

patriciat indigenes ; c’est le tableau de ces familles que nous publions 
avec cette notice. 

A la Restauration, les Bourbons ayant retabli leur maison mili- 
taire, Philippe de Diesbach obtenait son entree dans la compagnie des 
Cent-Suisses ou gardes ä pied du corps du roi avec le grade de lieu- 
tenant et le rang de colonel puis de maröcbal de camp (1823). Lorsque 
la revolution de 1830 eut contraint Charles X de fuir sa capitale, 
Philippe de Diesbach eut la penible mission d’accompagner le roi 
fugitif ä Rambouillet et ä Cherbourg. Rentre au pays, il mourait ä 
Fribourg en 1842. De ses deux fils etablis en France, Tun, Adolphe, 
chef de bataillon de l’armee frangaise, a trouve une mort honorable 
pendant le siöge de Metz. 

L’avoyer de la Republique fribourgeoise, Joseph de Diesbach, 
s’etait döjä fait remarquer sous l’acte de mödiation par son attache- 
ment aux institutions plus ou moins democratiques de cette epoque, 
et representait le canton de Fribourg ä la Diete de Zürich lorsqu’il 
apprit le coup d’Etat par lequel le Grand Conseil de son canton abo- 
lissait l’acte de mediation. Ce fut pour lui un veritable chagrin et un 
sujet d’indignation. Dös lors, eher au peuple par son dövouement au 
bien public et ii la cause de l’egalite, il etait confirme comme avoyer en 
1830. Le deux decembre, jour de la revolution oü la gendarmerie et 
la garde soldee avaient recu l’ordre de tirer sur la foule qui environ- 
nait l’Hötel-de-Ville et menagait de l’envahir pour arracher l’abdication 
du Grand Conseil aristocratique, ce fut Diesbach qui empöcha une 
collision sanglante. En 1835, comme avoyer president du Grand 
Conseil, il trancha pai* son vote aflirmatif la question de retablissement 
de l’ecole moyenne cantonale, combaltue pai* le parti ultrainontain et 
sur laquelle la representation cantonale etait scindee en deux fractions 
egales en nombre. Cet acte de courage fut interprete de la maniere la 
plus odieuse dans les journaux du parti qui s’intitulait catholique par 
excellence et le faisait eliminer du Conseil d’Etat (mai 1838); il mourut 
l’armee möme oü il etait ainsi frappe d’un ostracisme immerite. Joseph 
de Diesbach n’etait pas un liomme d’Etat superieur en talent et en 
eloquence, mais par ses vertus privees et civiques par son amour du 
peuple et sa sagesse pratique, il a 6te plus utile ä son pays que la 
plupart des politiques eontemporains. 

On doit ä l’avoyer Joseph de Diesbach un recit interessant sur les 
dernieres annees du regiment Diesbach au .service de France pendant 
la grande revolution et dont le chef ötait Jean-Rodolphe Diesbach, de 
Berne, marechal de camp et ofticier de la garde royale suisse. Ce recit 
paraitra dans les Etrennes fribourgeoises de 1891, par les soins de 
M. Max de Diesbach, petit-fils de l’avoyer et sccretaire de la Societe 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 













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_ 429 _ 

cantonale d’histoire de Fribourg, pour laquelle il a dejä fait plusieurs 
travaux remarquables publies ces dernieres annees. 

Alexandre Daguet. 


noTtsi 


La notiee qu’on vient de lire peche par quelques inexactitudes; 
je releve les principales. Celui des Diesbach qui fut la tige de la bran- 
che fribourgeoise de ce nom et que, sur la foi d’un auteur, j’ai dit etre 
Sebastien de Diesbach, l’ancien avover de Berne, se trouve etre au 
contraire dans la'personne de Jean Roch, btabli ä Fribourg depuis 
la Reformation. L’ancien avover que j’ai representö comme entiere- 
ment ruine. quand il s’etablit ä Fribourg en 1535, possödait, ä ce 
qu’il parait, outre le chäteau de Löwenberg, pres de Morat, le revenu 
de la chatellenie d’Avenches, qu’il avait achetö de l’eveque de Lau¬ 
sanne. Les six Alles de ce gentilhomme ayant fait de riches mariages 
auraient ete en etat de venir en aide ä leur pere. Enfin, Guillaume 
de Diesbach dont, d’apres l’historiographe Anshelm, j’ai parle comme 
avant laisse 20,000 ecus de dettes, n’etait pas aussi bas dans ses 
affaires que l’a dit cet bcrivain hostile ä la famille Diesbach. La cause 
de cette hostilitö etait qu’au debut de la Reformation la femme 
d’Anshelm avait bte condamnee ä une peine grave et qu’on attribuait 
cette condamnation ä l’influence des Diesbach. Une faute grave d’im- 
pression parce quelle altere le sens de la phrase, doit ötre corrigee; 
c’est celle qui fait arriver Franqois Philippe de Diesbach au plus haut 
grade de l’armee (marechal de France) au lieu des « plus hauts grades 
de l’armee .» 

Ma notice, au reste, n’est qu’une esquisse de l’histoire de la 
familleJDiesbach ; eile n’a pas la pretention de passer pour une histoire 
complete de cette famille. A. D. 


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Eig. 495. 



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LES ARMES DE L’EMPIRE FRANCAIS 

*» 



Fig. 498. 


Ces armes formcnt le chef de l’ecu 
du prinee Berthier et sont peintes 
dans le Vestibüle du Musee histori- 
que. — On remarquera facileinent 
quelle diflerence il y a entre l’aigle 
imperiale francaise et les aigles alle- 
mandes dont nous avons deja donne 
plusieurs motifs. Ces belles armoi- 
ries sc blasonnent ainsi : « Empire 
francais porte d’azur b une aigle d’or 
tenant un foudre de meme. » 

A. H. 


L’ART DE LA MINIATURE 
ET DE L’ENLUMINURE 


est cnseigne par M. J. van 
Driesten dans le journal l’En- 
lumineur paru pendant un an; 
ceci en reponse ä la demande 
que nous a fait une aimable 
lectrice ; voici du roste un 
des dessins figurant dans rette 
publication de valeur, sur la- 
quelle nous donne?*ons tous 
les renseignements voulus. 

La Red. 



Fig. 499. 


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Dans les prerniers numeros de ee journal il a ete promis qu’il 
serait recueilli tout ce qui a trait au blason ; aujourd’hui nous publions 
trois lettre* heraldiques de fantaisie, que M. Daniel Lebet, editeur, 
a mises obligeamment ä notre disposition. Sur l'une dolles toutefois. 
lettre I, nous eroyons reeonnaitre les armes Vallier. La composition 
et le dessin de ces heiles pieees sont düs au grand peintre Leo-Paul 











- * 


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N°® 53 & 54 


1891 


MAI-JUIN 


Ce Journal esi recommande par le Departement de l’Inatruction publique de l'Etat. 

LA FAMIGLIA PLANTA 

Cenni e Grenealogici 

PER IL COMM. CAV. 

Q. B. DI CBOLLALANZA 


PRESIDENTE FONDATORE DELLA R. ACCADEMIA AR ALDI A ITALIANA 

(Suite et fin) 

Ulrico figlio di Floriano Ulrico fu Capitano in Olanda. Nel 1814 
prese parte ai moti politici nella sicurezza dell’anne.sione delle Tre 
Leghe alla Confcderazione Svizzera, c pubblico nel 1851 una memoria 
su quest’ argomento. Come Colonnello föderale fu all’ occupazione di 
Neuchatel nel 1831. Fu poi uno dei membri della Commissione per 
rivedere la costituzione Svizzera del 1833, et fu inviato ambasciatore 
a Milano per rappresentare il governo svizzero all’ ineoronazione dell’ 
Imperatore Ferdinando. Possessore fin dal 1819, del castello di Rei¬ 
chenau, ei fisso quivi la propria residenza e vi fondo il ramo dei 
Planta-Reichenau. 

Arma : 

D’argento, alla branca d’orso di nero posta in palo, recisa di 
rosso e appalmata al naturale. Cimero : la stessa branca dello Scudo. 


I 


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__ 424 L ; ■ ■ _ ___ 

AiptOn^IEjg neuchateboi£e£ 


i; mois de fövrier dernier l 
nous avons publie une dou- J 
ble planche de dessins d’a- 
nimaux höraldiques dus au 
peintre Huber, de Bäle: 
dans ee numero nous re- 
produisons celles des ar- 
rnoiries neuchateloises que 
le meine peintre avait des- 
sinees dans son livre de 
comptes ; ce sont les ar- 
moiries des personnes des- 
quelles il avait peint le 
Fig. 503*. portrait; sauf quelques va- 

riantes dans l’orthographe des noms, on reconnait au premier abord 
ces armoiries d’anciennes familles de Neuch&tel ; l’une d’elles toute- 
fois ne - figure pas dans l’Armorial de Mandrot, celle des Lefebvre : 
fasce d’argent et d’azur de dix piöces ä une tour de gueules brochant 
sur le tout. 

Le peintre Jean-Rodolphe Huber ötait ne ä Bälo oir il vivait au 
XVII® siöcle ; c’etait le bcau-pere d’Ulrieh Schellenberg, peintre h 
Winterthur. 

Le livre de comptes, oü nous avons puisö de quoi etablir notre 
planche, nous a ete communique tres obligeamment par M. Alfred 
Ernst, conservateur du musee a Winterthur, auquel nous devons 
egalement la publication des Animmix heraldiques auxquels nous 
venons de faire allusion. Maurice Tripet. 



Zwei unbestimmte Schweiz. Familienwappen d. XVI Jh. 

Unter den in verschiedenen Museen zerstreuten bemalten Tisch¬ 
platten befindet sich eine solche Schweiz. Ursprungs. Der Tisch ist 
im Kunstgewerbe Museum von Berlin (Raum XI : Deutsche Re- 
nässance) aufgestellt; er tragt das Datum 1530 und die Malereien 
stellen Jagdszenen und scherzhafte Spiele dar. In den vier Ecken der 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 

---- 

ARMOIRIES NEUCHATELOISES DES 17 i ET I8S SlECLES 


T 


Von 

JoK.-Eudolf Huber, 
Mater. 

Von anno ^ 6 dS. 


Winterthur. 'SE* 



jBer&cHo. 



CHavnbrie. 



Lefebure. 



Trübolet. 




Derdell. 




i 


V 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 



A B 

&wei unbestimmte &c.hwei&. — Familienwdjopen. 

XVI 3k. 



Armes Ae la famille Barbier. 


NEUCHATEL. 1890 


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_ 425 __ 

Tichplatte befindet sich vier Wappenschilde, von denen sich je zwei 
gleich sind. 

Das erste ist golden mit zwei schwarzen Querstaben, über den¬ 
selben zwei schwarzen Horner, unter denselben ein schw. Horn. 
(Vid. PI. A.) 

Das zweite enthalt in rotem Feld einen weissen Mühlstein durch 
dessen mitte zwei goldne Federn gesteckt sind. (Vid. PI. B.) 

Bis jetzt gelang es mir nicht die Wappen zu identifiziren, auch 
ist an Ort u. Stelle nichts darüber bekannt; ich erlaube mir daher auf 
dieselben aufmerksam zu machen, da ihre Bestimmung wol Auf¬ 
schlüsse über die dereinstigen Besitzer, u. den Ort der Entstehung 
bringen durfte. 

Amsterdam, 1889. STUCKELBERG 

Stud. hist. 


LES VIEUX EOURHEAUX M DANTON DE 2UR1ÜH . 

D6jä il y a plus d’un siöcle les fourneaux antiques de la Suisse 
attirörent l’attention de Goethe, ce grand gtünie de l’Allemagne. Dans 
ses lettres parues en 1779, il en parle avec des eloges merites. 

En effet, les devises et les sentences qui y sont inscrites t6moi- 
gnent d’une moralitö incontestable, d’un patriotisme röel; ce sont 
celles que nos ancütres avaient, habituellement dans la bouche; les 
dessins peints sur les briques cuites et vitrifiees (catelles, en dialecte 
romand) prouvent ä la fois un vif sentiment artistique et un ardent 
amour de la libertö suisse. 

Le coin entre le fourneau et la paroi etait en general utilise 
comrae siöge, et deux ou plusieurs marches y conduisaient. Ce r6duit 
etait commodöment etabli ; c’ötait un vrai fauteuil de pierre, et Ton y 
reposait au milieu de l’influence d’une douce chaleur. Quelquefois le 
si6ge 6ta.it double, et les püre et möre de la famille, assis ä c6t6 Tun 
de l’autre, contemplaient avec satisfaction leurs enfants jouant auprös 
d’eux, ou lisant les devises inscrites sur le vieux meuble. 

La döcoration des hriques est empruntee ä la mythologie et aux 
histoires de l’antiquitö, aux röcits de la Bible, ainsi qu’aux evönements 
historiques des premiers temps de la Conföderation. 

Le fourneau 6tait — comme autrefois le foyer des anciens Ro¬ 
mains — le point central de la vie de famille ; il r6unissait Taieul et 
la grand’müre, les parents et leurs enfants. Sa chaleur attrayante 
reliait jeunes et vieux dans une communaute 6troite et sympathique. 


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_ 426 _ 

Dans le voisinage du fourneau, les parois etaient encaströes de 
briques peintes; les fenötres etaient döcorees de vitres rondes ou 
losangöes, garnies de plomb ; un lit ä colonnes avec baldaquin, un 
bahut sculpte, des siöges massifs de ehöne, souvent armories, des 
tables massives, quelquefois une verriere avec l’ecusson de la famille, ! 
donnaient ä rapp 9 .rte 1 n.ent un aspect gai et confortable. | 

L’epoque la plus brillante de la eonfeetion des fourneaux a ('de 
en Suisse le XVII* siede. On commenca par deeorer les chüteaux de 
la noblesse, les hotels oü si^geaient Leurs Excellences les magnifiques 
et puissants seigneurs, bourgmestres, avoyers et membres du Conseil 
etroit de la ville et röpublique, les maisons de tir et des corps de 
mötiers (Zünfte, abbayes), puis les arsenaux, les maisons de commune, 
les habitations des bourgeois des villes, enfin les fermes des paysans 
ais6s. 

Ces considerations generales 6mises, nous parlerons de quelques 
fourneaux Zuricois. 

I. Fourneau de la maison du bourgmestre Henri Holzhalb, a 
Zürich (1617) : 

La partie superieure contient dans des ogives, la partie superieure 
en des rectangles, des evenements historiques, peints avec naivete, 
mais non sans goüt : 1 et 2. Prise des chäteaux de Rotzberg et de 
Sarnen par les paysans. Le bailli autrichien, en costume de l’epoque 
(pelisse et barette), se rend ä l’eglise ;.il ralcntit le pas pour recevoir 
les cadeaux de nouvel-an que lui apportent les hommes de la eontr6e. 
Son chien aboie violemment. — 3. Teil abat la pomme sur la tete de 
son fils. La devise, en vieux allemand, dit : 

Sie hie den frummen Thellen gut Wie er durch Landvogl Ubermull 

War gnött zu schiessen; davon kam Das ihn der Landvogt nit entrann. 

4. Le bailli Wolfenschiess est assommö dans un bain par Baumgar¬ 
ten, dont il avait voulu seduire la femme. — 5. Le serment du Grütli. 

Dans la partie superieure sont les scenes suivantes : 1. Guillaume- 
Tell tuant le bailli Hermann Gessler pr6s de Küssnacht. — 2. Les 
valets du bailli crevent les yeux au vieux Melchthal et lui enlövent 
une paire de boeufs. — 3. Une bataille des confed6res, sans d6signa- 
tion du lieu, avec le quatrain suivant : 

Betracht ivie manlich Lyb und Blutt Dyn Vordren eraglend dir zu gutt, 

Darmit das sy dich machtend frey Vor frömdem Gwalt und Tiraney. 

4. On voit un suisse prisonnicr, avec un sac plein d’or devant lui. II 
est entourö du pape, du roi de France et d’autres princes, qui eher- 


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_ 427 _ 

dient ä l’enröler h leur scrviee. — Unc Satire dirigee contre les capi- 
tulations militaires et les pensions payees par divers souverains 
etrangers ä certaines familles inHuentes dans les eantuns. Le refor- 
mateur Ulrich Zwingli s’etait dejä eleve en 1522 contre cet abus. Un 
quatrain dit : 

Wie achtist du so ring dyn Blutt, Das.du ums schnöden Gelts und Gutl 
Musst frömder Herren Gßangner syn, Oas rühmst dich dan der Freiheit dyn ? 

5. L’empereur Albert est assassine ix Königsfelden (Argovie). Dans 
le paysage on voit les baillis autriehiens chasses du pays ; de lourds 
charrrots de bagages les suivent. Voici le quatrain qui les coneerne : 

Die Vogt vom Land hin zwisen sind Mit Hab und Gült, mit Wyb und Kind, 
Künig Albrecht wollt rechen das, Jedoch er drob erstachen was. 

6. Un suisse bien vötu porte une banniere. L’avarice lui presente une 
coupe a boire. A ses pieds est etale un jeu de cartes. Un chevalier est 
agenouille ä tcrre. Du milieu d un nuage une main tient un arc tendu 
et dirige contre la Suisse : 

Wenn Ihr Euch nicht bekehret, so spannt er seinen Bogen. 

Le septieme dessin, au nord du siege, represente un vieillard en pe- 
lisse assis a table. II lit dans un livre portant le titre : Psaumc 137 
(chant des juifs captifs ä Babylone). A cote sont plusieurs hommes 
debout contemplant des bätons isoles, rompus ä terre ; un autre 
bornme essaie en vain de rornpre un faisceau de bätons lies ensemble; 
suit l’avertissement : 

0 Eidgnoschaft diese Figur Lehr dich Einkeit us Natur, etc. 

II. Les fourneaux de l’hotel du gouvernement ä Zürich : 

Deux fourneaux existant dans la salle du Grand Conseil en furent 
eloignes apres 1830, pour laisser une place libre aux tribunes, et 
transportes au Kappelerhof. Le troisieme decore la salle des seances 
du Conseil d'Etat. 

Les trois sont un present fäit par la ville de Winterthour aux 
Conseils de Zürich k la fin du XVlI e siede, lors de la construction de 
l’Hotel-de-Ville. 

Le constructeur fut David Pfan, et le peintre Henri Pfan, maitre 
potier et juge de la ville. Le premier fut payä 1200 L, le second 413 L, 

4 L, 8 Hlr. 

La lettre de remerciements de LL. EE. de Zürich est datee du 
26 septembre 1696. Et vraiment le present se distinguait par sa valeur 


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428 


artistique, l’exöcution soignee et le plan röflechi de ces constructions. 

L’un des fourneaux du Kappelerhof est un compendium de l’his- 
toire genörale de la Suisse. Des piliers limitent sur les cötes du four- 
neau chacun trois scenes ou tableaux historiques, et, sur la partie 
etroite du parallelogramme, deux tableaux. Les seize piliers contien- 
nent les ecussons des cantons confederes. Les tableaux richement 
encadres representent, de la gauche ä la droite, les batailles de 
Tättwyl, Sempach, Lauppen (sic), Näfels, Morgarten, la guerre de 
Souabe et les conquetes (textuel). Dans la partie superieure, les ori- 
gines, progres et but de la Confederation. La derniere scöne represente 
la neutralite suisse, peinte avec goüt, et l’idee est assez originale. On 
voit sur la plaine deux lions en fureur se combattanl avec les dents 
et les griffes, tandis qu’un ours perchö sur une hauteur les contemple 
avec satisfaction. 

L’expulsion des baillis n’est pas exempte de moquerie. Dans le 
paysage, Gessler est tue par Guillaume Teil, Baumgarten fend la tete 
j de Wolfenschiess dans le bain ; mais, sur l’avant-scene, un bailli en 
I bottes evasees, pelisse, collerette plissee et barette, prend conge d’une 

troupe de confedöres qui lui font la reverence. Un valet galonne ouvre 
la portiere du carosse baillival. Le contraste de cette politesse avec 
les scönes de meurtre est frappant. Sur quoi les trois quatrains sui- 
vants, que nous donnons comme specimen de ceux inscrits sur le 
fourneau : 

Da die Landvögt den Bogen überspannet, 

Mit Raub und Wut das freie Land verletzt, 

War die Gedull Zuletst beyseyts gesetzt, 

Sie wurden theils erwürgt und theils verbannet. 

Freier Mut und Tapferkeit Leidet keine Dienstbarkeit. 

Köstlichkeit und Müssiggang, Zagheit, Luder-, Laster-Sitten 

Müssen werden nicht gelitten; Zu verhüten Undergang 

Muss man sich in Waffen üben, Gott, Gebett und Tugend lieben. 

* Chaque tableau est accompagne d’une ou plusieurs strophes sem- 
blables. 

Le seeond fourneau est destinö ä rappeier les hauts faits des 
zuricois dös l’origine de la ville. Les corps de metiers et les pages 
principales de l’histoire locale y sont representes ; entre autres des 
combats, la nuit du massacre, la mort du bourgmestre Stüssi sur le 
pont de la Sihl, l’introduction de la Constitution de Brun, etc. 

Le fourneau de la salle des söances du Conseil d’Etat est le mieux 
döcorö de tous. C’est un vrai chef-d’ceuvre, aussi les deux fabricants 
y ont-ils mis leur signature : * Heinrich Pfann, Maaler inn Winter- 


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_ 429 __ 

thour », avec son portrait (buste), et « David Pfann. Haffner zu Win¬ 
terthur 1697. » 

Le fourneau est oetogone, haut de dix pieds, avec des reliefs 
peints de tetes de lions, masques et bustes h la base. La couronne a 
des reliefs avec des genies et des vases. Toutes les parois sont peintes 
avec sein. 

Dans rintention d’honorer l’autorite, les Pfann ont donne le por¬ 
trait en pied de vingt-cinq vertus, chacune sur un pilier. Les inter¬ 
valles sont remplis par des tableaux, des quatrains et des proverbes. 

III. Le fourneau de l’Hötel-de-Ville ä Winterthour : 

D’apres les armoiries et l’inscription, il a etc eonstruit aux frais 
de la Georgen Gesellschaft, une societe locale qui s’occupait de beaux- 
arts, specialement de musique, aussi les tableaux et les devises sont- 
ils consacres k glorificr l’art et les artistes. 

Voici deux strophes concernant la musique et le cliant : 

Est ist ein Kläglich Ding, ein Slraaff von Gott getrennet, 

Wann nur der Eulen Stimm an Ohrten wird gehört, 

Da zuvor mannigklich die Music hat er freuet, 

Die aber leider nun durch Feinde sind Zerslöhrt. 

Wenn man mit Singen wil sich Heben und er geizen, 

Muss immer Slile seyn : es machet vil Verdruss, 

Wan Plauder-Mäuler sind, die immerfort thun schwätzen, 

Das einer schier nicht iveisst, wem er zuhören muss. 

Beaucoup d’autres fourneaux peints, illustres de dessins, de sen- 
tences, de devises, avec des personnages en costume de l’epoque oii 
ils fürent construits, existent encore dans la Suisse orientale. Leur 
description remplirait un volume. L’un des plus beaux est celui de la 
salle communale d’Unter-Stammheim ; il est consacre aux travaux 
de l’agriculture et de la viticulture pendant les douze mois de l’annee. 
Les devises et quatrains sont tres nornbreux. Les personnages sont 
tous des pavsans costumes comme au XVII® siede. Le cadre restreint 
d’un article nous oblige k le passer sous silence. 

Un savant professeur, M.W. Liibke, a 6crit entre autres ceuvres : 
Grundiss der Kunstgeschichte ; Geschichte der deutschen Renaissance. Il 
traite aussi dans ces deux ouvrages la question des fourneaux suisses 
antiques, et cela avec distinction. 

Janvier 1890. Fr.-Wilh. Borel. 


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_430 _ 

NOTES SUR LA FAMILLE BARBIER 

Extrait des comptes-rendus du Tribunal cantonal de Neuchätel, du 6 juin 1889. 

Le Tribunal cantonal, 

...Considerant que los enquetes precitees n’ont rien fait connaitre 
sur le sort de l’absent. Charles-Franeois de Barbier, mais ont produit 
les renseignements historiques suivants sur la famille dont il est des- 
cendu : j 

II r&sulte d’une lettre adressee le 18 fevrier 1888 au juge de paix 
de Boudrv par le citoven Jean Grellet. banquier ä Colombier, qu’au , 
commencement du siede passe un eerfain Abram Barbier, qui lmbi- j 
tait Paris, a fait une grande fortune dans les speculations connues 
sous le nom du Systeme de Law, ou affaires du Mississipi. A son 
retour au pays, il bätit ä Ai*euse la rnaison actuellement propriete 
Bovet; ee sont ses armoiries qui figurent au-dessus de la porte. Il 
epousa une demoiselle de Chambrier et fut anobli en 1727. Il est fait 
plusieurs fois mention de ce personnage dans les Manuels de la Bour¬ 
geoisie de Boudry. Il est egalcment mentionne dans la Biographie 
neuchäteloise ; d’apres cet ouvrage, il aurait eu deux fils, dont les 
prenoms ne sont pas indiques ; Tun serait mort officier au Service 
d’Espagne, sans avoir ete marie, et l’autre aurait laisse une fille. 

D’autre part, il resultede renseignements fournis par les citoyens 
Alexandre et F. de Chambrier, que Abram Barbier a epousö Marie- 
Barbe, nee en 1705 et morte en 1776, lille unique de Charles de 
Chambrier ; il aurait laisse deux fils, Jean-Louis et Charles. Dans un 
nobiliaire ecrit par Jean-Francois de Chambrier, on trouve les details 
suivants : 

« Abram Barbier, du Conseil municipal. agrege ä la noblesse en 
« 1727, a laisse deux fils : 

« 1. N..., officier en France, mort en 176... 

« 2. Abram, du Conseil municipal, a un fils negociant ä... > 

^ On ne donne pas les pi'enoms de ce fils negociant, qui est proba- 
blement le Charles-Francois dont on veut constater l’absence. Il serait 
ainsi, non pas le fils, mais le petit-fils du premier, Abram de Barbier. 

Considerant que quoiqu’il en soit de l’exactitude de ces recher- 
ches, il est suffisamment constate que Charles-Francois de Barbier, 
dont la naissance doit remonter aux annees 1780 ä 1790, et qui serait 
ainsi äge actuellement d’environ 100 ans, n’a jamais donne de ses 
nouvelles ; qu aucune famille portant le nom de de Barbier n’existe 


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_ 431 _ 

actuellement dans le pays, et que Ton peut admettre qu’il est mort 
sans posterite ; 

Considerant que plus d’un an s’ötant ecoule depuis la date du 
jugement preparatoire, sans qu’aucune reclamation seit intervenue, 
et toutes les formalites legales ayant ete remplies, il y a lieu de faire 
droit ä la demande du requerant; 

Par ces motifs, 

Declare l’absence de Charles-Fran<;ois de Barbier ; 

Transmet le present jugement au Conseil d’Etat pour qu’il soit 
pourvu ä sa publication ; etc. 


Les armes des Barbier sont de gueules ä la fasce d'or accompagnee 
de trois croisettes de me me (planche lettre C). Apres leur anoblissement, 
les Barbier porterent de gueules ä la bande d'or chargee de trois demi- 
vols de sable et accompagnee de trois croisettes d’or (planche lettre D). 


Ürmoiries de Sterne 

Extrait d’une lettre de M. le D r BEOESCH 


Voici ce que je puis vous dire sur le dessin eil question : 

L’original se trouve dans le tome II e de la Chronique illustree de 
Dieb. Schilling. II en forme la premiere feuille qui a ä peu pres 45 
cent. de hauteur et 20 cent. de largeur. La peinture est, comme tout 
le texte, sur parchemin; le fond en est bleu fonce; la figure et les 
armoiries en couleurs naturelles. 

Diebold Schilling, originaire de Soleure, s’est fixe ä Berne, 
comme notaire public ; en 1468 il est secretaire au tribunal, en 1476 
il s’est battu ä Morat et il est mort en 1485. 

En 1484, le 26 decembre, il presenta au Conseil de Berne, 
comme donation, sa chronique de Berne, illustree, en trois volumes 
in-folio, qui ont ete deposes aux archives et qui se trouvent mainte- 
nant dans la bibliotheque de la ville. 

On croit que D. S. est non seulement l’auteur du texte, mais le 
peintre des compositions illustrees dont il y a plus de six cents. Il 
en est qui sont trös bien executees, d’un dessin fin et bien soignö, 
tandis qu’il y en a d’autres qui ont ete trös negligemment faites. La 
differencc est teile que je suis porte ä croire qu’elles ne sont pas toutes 
de la möme main. 


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432 



Fig. 519. Gravüre sur bois de M. E. Huguenin-Jacöt, au Loele, 
d’apres un de.ssin de la Chronique de Schilling. 

Vous trouverez encore quelques details dans la « Bibliotheque de 
l’histoire Suisse», par G.-E. Haller, tome IV, N° 616. 

J’ai l’honneur, etc. 

Berne, le 8 aoüt 1890. D r E. Blöesch, 

Directeur de la Bibliotheque. 



eschichte der Heraldik, par Gustave A. Seyler, 
Rechnungsrat, Bibliothekar und Lektor im kgl. 
preuss. Ministerium für Handel. Nuremberg, chez 
Brauer et Raspe (Emile Küster), livraisons 7-11 
(fin). 

En 1888 (p. 226, N° 24 des Archiven heraldiques ), nous avons 


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_ 433 _ 

donne ä nos lecteurs un abrege de la sixieme livraison de la 
« Geschichte der Heraldik » de M. Seyler. Depuis lors, ce remar- 
quable ouvrage a vu paraitre les cinq dernieres livraisons. Nous nous 
bornerons ä y jeter un coup d’oeil rapide. 

L’auteur parle d’abord du blason du XIV* au XVII® siede. Vien- 
nent ici des chapitres interessant* sur le droit du propriötaire de 
disposer de ses armoiries, ainsi que sur le rapport existant entre les 
armes et la propriete territoriale et le fief. Des procös et des querelies 
au sujet du blason, ainsi que sa perte et sa diftämation, sont traites 
par les chapitres suivants dont le dernier renferme un exemple tire 
de Zürich. Le voiei : Felix Oeri «Zwölfer der Zunft zum Widder», 
pour avoir mal administre ses fonctions officielles et privees fut con- 
damne, par le conseil et les citoyens de la ville de Zürich, ä avoir ses 
armes teintes en noir dans la Serie de celles des autres membres de 
son corps de mötier. 

La seconde partie du livre troisieme est consacröe ä hart du 
blason et richement ornee de gravures, tandis que la troisiöme a pour 
sujet l’usage des armoiries. Le premier chapitre demontre, par un 
rhoix charmant, comment on se servait des figures heraldiques, dans 
les siecles passes, poui* faire des plaisanteries plus ou moins delicates 
sur le propriötaire. Rien de plus piquant que le chant. d’amour d’un 
heraldiste (page 483). Dans le chapitre sur l’usage non-militaire des 
armes, l’auteur donne une large place ä la coutume suis.se de se 
donner en presents. des vitraux armories. A cöte des carreaux de 
poterie heraldiques de Lucerne, on aurait pu mentionner encore les 
briquets de Saint Urbain ornes d’armes magnifiques. Les chapitres 
sur l’inföodation sous la banniere et sur le blason dans la litterature 
et la langue courante, exciteront l’intöret de chacun des lecteurs; tou- 
tefois, nous ne crovons pas que la locution : « Er führt einen Stern 
im Schilde » se rapporte aux parties des « Psittiche » et « Sterne », qui 
se combattaient dans la vieille Bäle, comme le dit lautem*; il serait 
plutöt ä supposer avec M. de Wyss qu elle dörive d’une brisure. 

La quatrieme partie traite de la Science du blason et des plus 
anciennes collections d’armoiries, d’abord de celles de peintures, en- 
suite de celles imprimees. Le quatrieme livre continue par un traite 
sur la Science du blason, depuis ses commencements jusqu’ä la fin du 
XVIII® siöcle. Nous rencontrons parmi les premiers heraldistes les 
noms du celebre legiste Barthole de Sassoferrato et de notre compa- 
triote Fölix Hämmerlin, de Zürich, dont les ecrits renferment des par¬ 
ties entieres empruntees ä son prödöcesseur, le chanoine et chantre 
Zuricois Conrad de Muri. Dans la suite, vient une bibliographie et his- 
toire de litterature heraldiques remarquables, qui prouvent, de sa con- 


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_ 434 _ 

naissance approlondie de la litterature heraldiquede toutes lesepoques. 
Nous trouvons ici une dissertation sur 1’ « Oberheroldsault > prussien 
suspendu en 1713 apres une existence de dix annöes. Tandis que Fre- 
deric I er chercliait par cette Institution ä relever l’usage du blason, 
on fit d’autre part — nous le trouvons dans un ehapitre suivant — de 
vains efforts pour restreindre le droit de la bourgeoisie de porter des 
armes. Le fait que Frbderic I er de Prusse importa de la France en 
Allemagne le pavillon royal est partieulierement interessant. L’auteur 
setend ensuite d’une maniere tres detaille, sur les changements 
qu’exercerent sur le blason la revolution franraise et les evenements 
qui la suivirent. Vers la moitie de notre siede, lorsque le besoin d’une 
fusion allemande commenqa ä se faire remarquer, il s’y associa le 
desir d’avoir une banniere et un pavillon communis; e’est pour cela 
que les eouleurs de l’ancien empire (sable, gueules, orj jouerent le 
röle si connu dans les evolutions de 1848. Sable, argent, or furent 
constitues en banniere d’alliance par l’art. 55 du paete federal de la 
Confbderation germanique du Nord; ils passerent dans la suite ä j 
l’Empire d’Allemagne entier. Mais ce ne furent pas seulement l’Em- 
pire et ses armes qui subirent une ti’ansformation ; la Science heral- 
diqut; de me me prit un nouvel essort vers la moitie de notre siede, 
apres que l’öcole de Gatterer eut echoub completement. A cette re- 
naissance s’attachent les noms de Grote, de Ledebur, de Magerfels, 
de Hefner et de Hohenlohe-Waldenburg, dont les mörites sont düment 
apprecies par l’auteur. Les pages suivantes renferment un traite 
detaille sur la litterature et les efforts les plus recents en matiere 
d’heraldique ainsi qu’une critique du blason de nos temps. Un choix 
preeieux de documents et un index des plus soignes terminent cette 
ceuvre. 

Aprbs ce coup-d’oeil sur la « Geschichte der Heraldik » de M. Seyler, 
nous resumons notre critique par quelques mots. Le livre de M. Seyler 
est le premier traitb sur l’histoire de l’heraldique allemande, ecrit sur 
une large base de connaissances profondes, avec une application se- 
rieuse. Sa richesse en matiöres lui assurera une valeur durable. Peut- 
etre l’auteur aurait-il bien fait d’user parfois avec plus de parcimonie 
de ses tresors et de supprimer, dans la derniere partie surtout, teile 
remarque qui pourrait nuire en quelque chcTse au earactere objectif et 
scientifique de son ouvrage. Cette objection. peu importante, ne doit 
en aucune maniere nous empecher de recommander vivement l’etude 
assidue de ce livre indispensable ä tous ceux qui s’oceupent d’heral¬ 
dique allemande. 

Zürich. 1890. G. IJ. S. 


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ociete Suisse d’Heraldique 

Dans un peu tous les domaincs de 
la scienee moderne la mattere s’est 
acerue ä tel point qu’il devient tou- 
jours plus difficile de la maitriserdans 
son ensemble, de sorte que la nbces- 
site s’impose de specialiser pour arri- 
ver h un resultat utile : plus le champ 
d’activite est limite, plus le sillon pourra 
etre creus6 profond, plus le sol sera fouilte 
et retourne de mani.ere ä lui faire produire toutes ses richesses. 
C’est de ce principe qu’est nee l’idee de creer une societe dbdiee 
specialement ü une branche importante desetudes historiques, l’art. 
heraldique, nom generique sous lequel nous comprenons bgalement 
la sphragistique et la genealogie. 

Loin de nuire aux nombreux Organes qui s’occupent d’une ma- 
ntere plus generale de l’histoire et de l’archeologie de notre pavs, 
notre Societe pourra leur etre d’un precieux secours. II est superHu 
d’insister sur l’interet que presentent les Sciences heraldique et gb- 
nealogique com me auxiliaires de l’histoire et sur les Services qu’elles 
lui ont dejh rendus pour la solution de maint problöme. 

II est peut-etre moins connu que la Suisse est tres riche en mo- 
numents heraldiques, tels que sceaux, armoriaux, manuscrits, vitraux, 
peintures murales, blasons sculptes sur des edifices publics ou prives 
et sur des meubles, etc. 

Ce sont avant tout ces tresors que la Societe Suisse d’Heraldique 
desire mettre en valeur par des travaux qui les reproduiront et les 
commenteront soit dans les pages de son bulletin, soit au moyen de 
publications speciales, bditees avec un plus ou moins grand luxe de 
planches, selon les fonds qui seront disponibles. 

En vous communiquant ci-apres les Statuts de la Societe, qui vous 
renseigneront plus en detail sur son but et sur les principes qui sont 
ä sa base, nous osons esperer que vous voudrez bien vous associer a 
l’eeuvre d’interöt national que nous nous proposons. 

Pour devenir membre fondateur il suffira de signer et d’adresser 
au secretaire le bulletin d’adhesion inclus, avant le 1 er aoüt 1891. 

Neuchütel, mai-juin 1891. 

Au nom de la Societb Suisse d’Hbraldique : 

Le Secretaire , Le President, 

Maurice TRI PET. Jean GRELLET. 


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STATUTEN 


436 


STATUTS 

DE LA 

jS>ocidte d’Heraldiqu^. 


TITRE PREMIER 

But de la SooMt*. 

ARTICLE PREMIER. 

11 est fonde sous le nom de Soeittö miue d’htr&l- 
dlqne une association ayant pour but: 

a) De cröer un lien entre les personnes qui s'intfres- 
sent ä Pötude des questions de blason, de gönealogie et 
de sphragistique, et de faciliter entre eiles Pechange 
des idöes. 

b) De favoriser et d'encourager Pdtude des branches de 
Phistoire ci-dessus indiquöes, par la publication de tra- 
vaux et d’ouvrages, la reproduction de documents, Por- 
ganisation de concours et d’expositions. 

cj De conserver et de collectionner les monuments 
heraldiques de la Suisse, etc., etc. 

Art. 2. 

Le siöge de la Sociötö sera dösignö tous les trois ans 
par PAssemblöe gönörale ordinaire. 

Art. 3. 

LaSociöte est inscriteau registre du commerce comme 
association ayant un but scientifique, dans le sens de 
l’article 716 du Code föderal des obligations. 

TITRE II 

Bei membre«. 

Art. 4. 

Sont membres efTectifs de la Socidtö, toutes personnes 
qui font adhesion aux presents Statuts et qui payent les 
cotisations fixöes ä Particle 5. 

La Society pourra nornmer des membres honoraires 
et des membres correspowdants; ces derniers doivent 
nöcessairement dtre domiciliös hors de la Suisse. 

Art. 5. 

Chaque membre payera : 

a) Une cotisation anuuelle dontle taux sera Pixö pour 
chaque exercice par PAssemblöe gönörale; 

b) Une ftnance d’entröe de cinq francs payöe une fois 
pour toutes; 

Les cotisations seront per£ues en janvier de chaque 
annöe et pour Pannde courante. 

Les membres re^us dans le courant d'une annde paye- 
ront la cotisation pour Pannde entidre. 

Art. 6. 

11 sera ddlivrd ä chaque membre un diplöme dont le 
montant est compris dans la finance d’entrde. 

La cotisation annuelle et la qualitd de membre de la 
Socidtd donnent droit a recevoir le Bulletin de cette 
dernidre et, dans la mesure ou les finances le permet- 
tront, toutes les publications qu’elle entreprendra, comme 
aussi ä jouir des rdductions de prix et avantages qui 
pourront dtre stipulds en faveur de la Socidtd. 


DER 

Sckieizer. Miisckei Gesellsckaft. 


I 

Zweck der Vereinigung. 

§ 1 . 

Die unter dem Namen Schweizerische heraldische 
Gesellschaft gegründete Vereinigung verfolgt als Zweck : 

a) Eine Verbindung zwischen denjenigen Personen, 
welche sich mit dem Studium der Heraldik, Genealogie 
und Sphragistik beschäftigen, herzustellen und dni 
geistigen Verkehr derselben zu fördern; 

b) das Studium der genannten historischen Hilfs¬ 
wissenschaften zu begünstigen durch Veröffentlichung 
von diesbezüglichen Arbeiten und Aktenstücke, sowie 
durch Veranstaltung von Konkurrenzen und Ausstel¬ 
lungen ; 

c) die heraldischen Alterthümer der Schweiz zu er¬ 
halten und zu sammeln. 

§ 2 . 

Der Sitz der Gesellschaft wird alle drei Jahre durch 
die ordentliche Generalversammlung festgesetzt. 

§3. 

Die Gesellschaft ist im Handelsregister eingeschrieben 
als Vereinigung mit wissenschaftlichem Zweck im Sinn 
von Art. 716 des Eidg. Obligationenrechts. 

II 

Die Mitglieder. 

§4 

Wirkliche Mitglieder der Gesellschaft sind alle Pei - 
sonen, welche den vorliegenden Statuten beitreten und 
welche die § 5 festgesetzten Beitrage entrichten. 

§5 

Jedes Mitglied hat zu entrichten : 

a) Einen jährlichen Beitrag, dessen Höhe jeweiL-n 
von der Generalversammlung festgesetzt wird; 

b) fünf Franken Eintrittsgebühren. 

Die Beiträge werden im Januar jedes Jahrs für das 
lautende Jahr erhoben. 

Die im Laufe des Jahres eintretenden Mitglieder be¬ 
zahlen für das ganze Jahr. 

§6 

Jedem Mitglied wird ein Diplom ausgefertigt dessen 
Kosten in den Eintrittsgebühren inbegriffen sind. * 

Der jährliche Beitrag und die Mitgliedschaft der Ge¬ 
sellschaft berechtigen zum Empfang der Zeitschrift der 
Letzteren, und sofern die Mittel es erlauben, zu allen 
von ihr unternommenen Veröffentlichungen, ebenso zu 
Preisermässigungen, welche für die Gesellschaft er¬ 
langt werden können. 


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III 


437 


TITRE III 

Auemblte gtaörale. 

Art. 7. 

L’Assembtee gönörale est composöe de tous les mom- 
bres de la Societö. 11s y ont voix döliberative et consul- 
talive. 

Art. 8. 

LWssemblee gönörale döliböre valableimmt quel que 
soit le nornbre des membres präsents. 

Ses attributions sont les suivantes : 

a) Nomination du Comite et fixation du siege de la 
Society; 

bi Examen et approbation descomptes et de la gestion 
du Comite ; 

c) Döliberation sur toutes les questions pouvant inte- 
resser la Societe 

Art. 9. 

L’Assernblee generale ordinaire aura lieu tous les 
trois ans. 

Une Assemblöe gönörale extraordinaire sera en out re 
eonvoquöc par carte personnelle chaquc fois que le 
Comite le jugera necessaire, et eela par ses soins. 

TITRE IV 

Administration de la Sooiötö. 

Art. 10. 

L’administration de la Societe est confiee ä un Comite 
de onze membres nomrnö pour trois ans etdont cinq au 
moins seront domiciliös dans la nrteme localitö. 

Art. 11. 

Le Comite nomme son bureau qui se eompose d’un 
President, d’un vice-Präsident, d’un Träsorier et d’un 
Secrätaire-Archiviste. 

Art. 12. 

Le Comit£ göre les fonds et en decide l’emploi dans 
le sens determiite par l’ai ticle premier. 

II re$oit et enregistre les adhösions des membres 
nouveaux. 

II perQoit les cotisations. 

II fixe l’ordre du jour des Assembtees gönörales qu’il 
doit convoquer au moins quinze jours d’avance. 

11 est en correspondance avec les membres de la 
Socidte et se tient ä leur disposition pour servir d’inter- 
m&liaire, soit entre eux, soit avec les Soetetes suisses 
etötrangöres ; il reyoit toutes leurs Communications ou 
propositions relatives aux travaux de la Soetete. 

Art. 13. 

Les signatures du President, du Träsorier et du Se¬ 
crätaire-Archiviste engagent la Sociötd vis-a-vis des 
tiers. 

Art. 14. 

Le Comite pourvoit, en outre, ä la publication d’un 
Bulletin ou Journal pöriodique. Ce Bulletin ne devra 
renfermer qu’exceptionnellement des matiöres etran- 
göres ä la Suisse. 

Le Comite peut s’adjoindre, les personnes dont la 
collaboration lui paraitrait utile, et, s’il le juge ndces- 
saire, constituer une commission de redaetion. 

Art. 15. 

Le Comite entrera en relations avec toutes les Sorie- 


Die Generalversammlung. 

§ 7 . 

Die Generalversammlung besteht aus allen Mitglie¬ 
dern der Gesellschaft; dieselben haben beratende und 
beschliessende Stimme. 

§ 8 . 

Ihre Obliegenheiten sind folgende : 

a) Ernennung des Vorstandes und Festsetzung des 
Sitzes der Gesellschaft; 

b) Prüfung und Bestfitigung der Rechnungen und des 
Berichtes des Vorstandes; 

ci Beratungaller die Gesellschaft betreffender Fragen. 

$ 

Die ordentliche Generalversammlung findet alle drei 
Jahre statt. 

Eine ausserordentliche Generalversammlung kann, 
wenn der Vorstand es für nöthig erachtet, durch den¬ 
selben einberufen werden. 

IV 

Verwaltung der Gesellschaft. 

§ 10 . 

Die Verwaltung der Gesellschaft ist einem Vorstand 
von elf für drei Jahre ernannten Mitgliedern von denen 
wenigstens fünf am selben Orte niedergelassen sind, 
übertragen. 

Der Vorstand ernennt einen Ausschuss bestehend 
aus Präsident, Vice-Präsident, Quästor und Schreiber. 

§ 12 . 

Der Vorstand verwaltet die Finanzen und bestimmt 
deren Verwendung im Sinn von § 1. 

Er nimmt entgegen und registrirt neue Beitritts¬ 
erklärungen, ebenso die eingehenden Gelder. 

Er bestimmt die Tagesordnung der Generalversamm¬ 
lungen, welche mindestens vierzehn Tage vor dem Ter¬ 
min einzuberufen sind. 

Er steht in Verbindung mit den Gesellschaftsmit- 
gliedern; ebenso ist er zur Vermittlung zwischen den 
Gesellschaftsmitgliedem, schweizerischen und auslän¬ 
dischen Gesellschaften bereit; ferner nimmt er ihre 
Mittheilungen und Vorschläge betreffend der Arbeiten 
der Gesellschaft entgegen. 

§13. . 

Die Unterschriften des Präsidenten, Quästors und 
Schreibers verpflichten die Gesellschaft gegenüber drit¬ 
ten Personen. 

§ 14 . 

Der Vorstand hat unter anderm für "die Veröffent¬ 
lichung einer periodisch erscheinenden Zeitschrift zu 
sorgen; die Zeitschrift wird sich in erster Linie nur mit 
schweizerischer Heraldik befassen. 

Der Vorstand kann als Redaktoren diejenigen Mit¬ 
glieder herbeiziehen, deren Mitarbeitschaft ihm nütz¬ 
lich erscheint. 

§ 15. 

Der Vorstand wird mit allen ähnlichen Vereinigungen 


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438 


täs similaires, ainsi qu'avec les Sociätäs d’histoire, d'ar- 
chäologie et de numismatique et fera behänge de 
publications. 

TITRE V 

Bibliothäqne. 

Art. 16. 

Les livres, revues et autres publications formant la 
bibliotheque sont ä la dis|>osition des membres qui en 
demanderont comnuinication. 

Le Comitä älaborera un Reglement ä ce snjet. 

TITRE VI 

Dissolution de la ßociötö. 

Art. 17. 

La dissolution ne pourra ätre mise en discussion qu’en 
assembläe gänärale extraordinaire, convoquäe speciale- 
ment 4 cet effet, et eile ne pourra ätre prononcäe que par 
la majorite absolue des membres effectifs de la Sociäte. 

En cas de dissolution de la Sociätä, les collections, la 
bibliotheque et les fonds seront remis 4 un on plusieurs 
Musees ou Bibliotheques suisses qui ne pourront dis|>o- 
ser de ces derniers que pour l’acquisition d’objets 
häraldiques ou sphragistiques. 

DISPOSITION TRANSITOIRES 

Art. 18. 

Jusqu'4 la fin de Kannte 1894, le siäge de la Sociäte 
sera a Neuchätel et le Comitä fondateur, signataire des 
Statuts, restera en fonctions pendant ce premier exercice. 

Art. 19. 

La cotisation est fixäe 4 dix Francs pour Fannie 1891 
et ä quinze francs pour chacune des trois annäes 1892, 
1893 et 1894; eile comprendra alors rabonnement aux 
Archives heraldiques suisses, qui, du 1* r janvier 1892 
au 31 däcembre 1894, seront Torgane de la Soeiete. 

Art. 29. 

Seront considäräs comme membres fondateurs. les 
personnes qui donneront leur adhäsion 4 la Soeiete 
avant le l #r aoüt 1891. 

Les membres fondateurs ne payent pas de linance 
d’entree. 

Ainsi fait 4 Neuchätel, le 13 avril 1891. 

Le Comltä fondateur de la Sociätü Suisse 
d’Häraldique : 

Jean Grellet, Präsident, 4 Neuchätel. 

Jean de Pury, vice-president, ä Neuchätel. 

James DE Dardel, träsorier, ä Neuchätel. 

Maurice Tripet, seerätaire-arehiviste, ä Neuchätel. 

Fräderic DE Bosset, ä Neuchätel. 

Adolphe Gautier, ä Genäve. 

Ferdinand Gull, ä Saint-Gall. 

Wolfgang-Frädäric de Mülinen, ä Berne. 

Samuel DE Perregaux, 4 Neuchätel. 

Ernst-Alfred Stückelberg, ä Bäle. 

Charles-Eugäne Tissot, 4 Neuchätel. 


in Beziehung treten, ebenso mit historischen, archäo¬ 
logischen und numismatischen Gesellschaften, und 
wird in Tauschverkehr mit denselben treten. 

V 

Bibliothek. j 

' | 

§ »6. | 

Die Bücher, Zeitschriften und andern zur Bibliothek j 
gehörigen Schriften stehen zur Verfügung der Mitglie- j 
der, welche deren Mittheilung verlangen. 

Der Voi'stand wird ein diesbezügliches Reglement 
ausarbeiten. 

VI 

Auflösung der Gesellschaft. 

§ n. 

Die Auflösung kann nur in ausserordentlicher, zu 
diesem Zweck einberufener Generalversammlung dis- 
kutirt werden, und kann nur durch die absolute Mehr¬ 
heit der Mitglieder beschlossen werden. 

Im Fall der Auflösung werden die Sammlungen, 
Bibliothek und Gelder einem oder mehreren schweize¬ 
rischen Museen oder Bibliotheken, welche über letztere 
nur zur Anschaffung heraldischer und sphragistischer 
Werke verfügen können, zugestellt. 

U EBERGA NGS-BESTIMM UNGEN. 

§ 18. 

Bis Ende 1894 wird der Sitz der Gesellschaft in Neu¬ 
chätel bleiben und die Unterzeichneten Mitglieder des 
Vorstandes bleiben während dieser ersten Periode in 
Funktion. 

§ 19. 

Der Beitrag ist für das laufende Jahr auf zehn, für 
das Triennium 1892 bis 1894 auf je fünfzehn Franken 
festgesetzt; inbegriffen ist das Abonnement auf die 
Archiven heraldiques suisses , welche vom 1 Januar 
1892 au als Organ der Gesellschaft erscheinen werden. 

§ 20 . 

Als Begründer und Mitglieder werden diejenigen Per¬ 
sonen angesehen, welche ihren Beitritt zur Gesellschaft 
vor dem 1. August 1891 erklären. 

Als solche haben sie keine Eintrittsgebühren zu ent¬ 
richten. 

Neuchätel, 13. April 1891. 

Der Vorstand der schweizerischen heraldischen 
Gesellschaft: 

Jean Grellet, Präsident, in Neuchätel. 

Jean de Pury, Vice-Präsident, in Neuchätel. 

James de Dardel, Quästor, in Neuchätel. 

Maurice Tripet, Schreiber, in Neuchätel. 

Frädäric de Bosset, in Neuchätel. 

Adolphe Gautier, in Genf. 

Ferdinand Gull, in St. Gallen. 

Wolfgang Friedrich von Mülinen, in Bern. 

Samuel de Perregaux, in Neuchätel. 

Dr. E. A. Stückelberg, in Basel. 

Charles-Eugäne Tissot, in Neuchätel. 


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N 0> 55, 56, 57 & 58. 1891 JUILLET, AOUT, SEPTEMBRE & OCTOBRE. 

Ce Journal eat recommande par le Departement de l'Instruction publique de l'Etat. 


A NOS LECTEURS 

M. Gull, de Saint-Gall, notre savant collaborateur, a terminö la 
seconde partie de son travail sur les sceaux de la Suisse orientale ; 
nous rempla^ons un trimestre du journal par cette consciencieuse et 
importante publication. L’auteur et la redaction ont dü s’imposer des 
sacrifices pecuniaires assez considerables pour arriver ä livrer une 
publication de cette valeur, dans laquelle sont renfermes quantites de 
sceaux fort bien dessinös par leur auteur. 

Dans le numero de novembre, nous reviendrons sur la fondation 
de la Societe Suisse d'Heraldique, qui est dejä en fort bonne voie d’a- 
vancement. 

Maurice Tripet. 


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Fig. 520. 


Ce vitrail, aux armes de la famille Manuel, peut 6tre consid6r6 
eomme un specimen supbrieur de la plus belle epoque de la peinture 
sur verre en Suisse. M. T. 


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___ 441 ___ 

NOTE SDR LES ARMES DE LA REPDBLIODE DE GENlVE 



Fig. 521. 


La commission directrice de l’Ecole des Arts industriels de Ge¬ 
neve, a donne comme täche aux 6l6ves de la classe de modelage de 
ladite öcole de faire un öcusson aux armes de la Republique. Lorsque 
les elbves eurent aeheve leurs travaux, ceux-ci furent soumis ä l’exa- 
men de quelques personnes. Le soussigne, designe comme Tun des 
experts, ayant developp^ verbalement ses idees au sujet des ouvrages 
presentes, fut invitö pär le president de la commission de l’öcole, ä 
mettre par ecrit ses reflexions. De lä est rtüsulte la note suivante : 


Les armes de Geneve peuvent ötre blasonnöes de plusieurs ma- 
nibres ; mais comme, en blason, il faut toujours preförer la concision 
et la simplicite, nous dirons que Gendve porte : Parti au 1 d’or ä la 
demie aigle imperiale de sable, mouvant du trait du parti; au 2 de 
gueules ä la clef d’or en pal, contournee, le panneton en chef. 

Dans mon travail intitule : « Les Armoiries et les Couleurs de la 
Confederation et des Cantons suisses » (Geneve et Bäle, 1878. Georg), 
j’ai blasonne un peu differemment en disant: Genbve porte d'Empire, 
parti de gueules ä la clef d’or en pal, le panneton en chef tourne ä se- 
nestre. Un mailre dans l’art heraldique n’a pas approuv6 ce dernier 
blason ; il n’admet pas la locution : d'Empire, parti de gueules, dont 
cependant d’excellents auteurs se sont servis et qui est tres claire et 
tres expressive ; en sorte que tout en considörant le premier bnonce 
comme parfaitement correct, nous pensons que le second peut 6tre 
admis comme tout aussi satisfaisant. 

Cela dit, comment representerons-nous les pieces de ce bei ecus- 
son? Commenc;ons par l’aigle. 


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o: 


«=, 442 


La demie-aigle est la moitiö dextre de celle de l’Empire, donc 
eile est de sable. Complöte, eile aurait deux tötes ; on verra donc en- 
tiörement l’une dentre eiles, celle de dextre ; le vol ou plutöt ledemi- 
vol visible est essorant, la patte visible est ouverte et ötendue vers le 
canton dextre de la pointe; la queue, dont on ne voit que la moitiö, se 
dirige directement vers la pointe; le bec est ouvert ; la langue sort et 
se recourbe ; une couronne est posee sur la töte de l’oiseau. Voilä les 
conditions indispensables pour que ce soit bien la moitiö d’une aigle 
impöriale, mais sur d’autres details il peut y avoir des divergences et, 
effectivement, on n’est pas d’accord sur tous les points. On difföre 
döjä sur la nature des emaux du bec, de la patte, des serres, de la 
langue et de la couronne. L’Empire d’Autriche, qui a conserve la 
vöritable aigle impöriale, porte le bec, les pattes et la couronne d’or, 
tandis que la langue et les serres sont de gueules ; les anciens docu- 
ments imperiaux ont variö lä-dessus, et, pour Genöve, l’usage a prö- 
valu de teinter de gueules tous les membres sus-indiquös, quoique ce 
ne soit point une erreur de leur donner les ömaux de l’ecusson impö- 
rial autrichien, ou de les teinter tous en or, ou de teinter de sable la 
patte. C’est pourquoi nous n’avons pas tranche la question dans notre 
önonce; cependant nous constatons ce que l’on tend gönöralement ä 
admettre et par suite de quoi il faudrait au premier blason, apres les 
mots : mouvant du trait du parti, ajouter : becquee, länguee, membree 
et armee de gueules. 

Une chose encore moins determinöe est la forme ä donner ä 
l’aigle. Il est clair qu’il faut se garder de fixer cette forme d’une ma- 
niöre immuable ; chaque artiste la traitera suivant son sentiment, sans 
toutefois se permettre d’en faire autre chose qu’une demi-aigle impe¬ 
riale. Mais, quoique renfermöe dans certaines limites (lesquelles, par 
exemple, interdiront de faire le vol abaissö) les variötös de forme sont 
innombrables et il est bon qu’il en soit ainsi, parce que la peinture 
des armoiries est un art et non pas une branche des mathömatiques 
et qu’il faut laisser ä l’artiste la libertö de döployer son goüt et son 
talent. Si donc nous nous permettons de donner ici nos idees, il ne 
faut les considerer que comme des conseils ou des avis, mais nous 
ne voudrions pas qu’on les proposät comme des preceptes obligatoires. 

Avant tout, il faut que l’aigle soit heraldique et non ornithologique. 
C’est en negligeant ce principe que se sont par exemple fourvoyes 
ceux qui ont compose le blason de l’Empire de Napoleon Bonaparte 
et qui, avant copie un aigle d’apres nature, en ont ainsi fait quelque 
chose tout ä fait de defectueux. L’artiste qui aura ä representer notre 
aigle, fera bien de prendre ses inspirations en ötudiant des gravures, 
des vitraux ou des peintures de la belle epoque de l’art höraldique. Il 


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. _ - 443 _ 

faudra toutefois qu’il choisisse ses modbles avec soin, car, comme 
möme au temps de Raphael, il y avait beaucoup de barbouilleurs, il 
y avait aussi au XV® et au XVI e sibcles nombre de peintres d’armoiries 
ignorants et sans goüt. Notre artiste ne s’occupera donc que des 
ouvrages des bons maltres. Cette 6tude l’ambnera ä reconnaitre com- 
bien l’art heraldique a 6te nöglige et est tombü en d6cadence depuis 
le XVI® siöcle 1 II faudra qu’il se mette en garde contre certaines 
difficult6s provenant de cette decadence. Ainsi, par exemple, suppo- 
sons qu’il ait ä dessiner un öcusson genevois sur un üdifice ou sur un 
meuble du style du XVIII® siäcle. Sa täche sera bien difficile, parce 
que dans ce sibcle lä l’art heraldique n’existait pour ainsi dire plus, et 
qu’une aigle, je ne dirai pas copiöe sur celles datant de cette üpoque, 
mais inspirüe par leur vue, serait d’un style d^testable. D’un autre 
cöt6, une aigle bien heraldique et de la bonne epoque, sera düplacee 
au milieu d’une ornementation et sur un cartouche du style rococo, 
comme ceux oii l’on mettait les ecussons au XVIII® siede. Il faudra 
attenuer les volutes, les grotesques, les rocailles, le tourmente des 
ornements, puis adoucir les caractüres trop gothiques de l’aigle heral¬ 
dique par excellence. Cependant, en thbse generale, il faudra main- 
tenir autant que possible ces caraetöres, et voici certaines indications 
que je me permettrai de donner sur ce sujet. 

La tete devra etre portee en avant, eile sera petite et ramassee, 
le bec sera court, trbs arquü, trbs ouvert, la langue projetee en avant, 
assez loin, depassant le bec, avec I’extr6mit6 recourb6e vers le haut et 
en arribre ; l’oeil pereant, trbs gros, trbs farouche, ombragü par un 
soureil proeminent. On donne souvent ä cette tete un air doux et 
benin, ce qui est une faute de goüt. Le cou sera mince, dirige en 
avant (souvent on le fait trop gros et trop vertical). les plumes heris- 
sees; on üvitera de ne herisser que celles de l’occiput, ce qui produit 
une espece de cadenette donnant un peu ä l’aigle l’apparence d’un 
pigeon ! On tombe souvent dans cette erreur. Le corps sera petit et 
maigre de peur de ressembler ä celui d’un dindon et afin de laisser 
plus d’espace pour les membres et surtout pour l’aile. Celle-ci, l’aile, 
sera aussi grande que possible, bien dßtachüe du corps, le coude 
ülevü, les pennes ecartöes les unes des autres, un peu arquües (on 
les fait souvent jointives comme cela existe effectivement dans la na- 
ture, mais ce n’est pas heraldique). Les premieres pennes seront plus 
courtes, leur longueur augmentera ä mesure qu’elles s’eloignent du 
bout de l’aile, leurs extremitös arriveront presque ä toucher le bord de 
l’ücu. L’aigle naturel a sept grandes pennes, on ne risquera donc pas 
de faire une faute en adoptant ce nombre, et on a assez generalement 
l’habitude de placerentre deux pennes consöcutives une plume longue 


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_444 _ _ ___ 

et inince comme un filet, ce qui est d’un tres bon effet. On exagerera 
aussi les muscles de l’aile de maniörek faire du bord intörieur de cette 
aile une ligne fortement ondulöe. 

La patte sort au-dessous de l’aile et ici on voit un nouvel exemple 
qui inontre combien les anciens etaient mauvais observateurs de la 
nature ! En effet, dans l’aigle heraldique, la cuisse est recouverte 
de plumes mais le tarse est denude, tandis que chez l’aigle royal, 
sense le type de l’aigle heraldique, un caractere essentiel est que les 
plumes recouvrent la patte jusqu’k la naissance des doigts. C’est ce 
tarse dünudö qui, ainsi que les doigts, est teinte d’or dans l’aigle 
d’Autriche et plutöt de gueules dans eelle de Geneve. Les doigts sont 
tres longs et trös gros, ecartes, trois en avant et un en arriere; les serres 
ti*es saillantes, recourbees et acerees. Trop souvent, et meme chez de 
bons auteurs, on les voit courtes et mousses comme si c’etaient les 
serres non retractiles des vautours. On donne a la queue des formes 
ornementales fantaisistes selon le style du dessin et selon le goüt de 
l’auteur. 

La töte est surmontee d’une couronne qui, ainsi que nous l’avons 
dit, est assez habituellement de gueules et cela afin quelle tranche 
sur le champ d’or. II est preferable qu’elle repose sur la töte de l’aigle 
plutöt que de planer au-dessus. La forme peut ötre celle de l’ancienne 
couronne imperiale fermee par quatre demi diademes dont trois visi- 
bles, mais mieux vaut mettre une couronne k l’antique avec quatre 
pointes ou quatre fleurons dont trois visibles. II n’est pas question de 
poser entre les serres de l’aigle un sceptre, un globe ou une epöe, ces 
attributs avant ete ajoutes tardivement k l’aigle imperiale. 

Tout cela indique un aigle un peu fabuleux, une vraie caricature 
d’aigle, mais les animaux heraldiques sont toujours fortement charges, 
et cela a sa raison d’ötre. En effet, quand un peintre fait un tableau 
destine k ötre vu de loin, il prend un grand chassis, mais les propor- 
tions des objets qu’il peint restent ce qu’elles sont dans la nature. 
Un heraldiste n’a pas la ressource de faire cela; son cadre est de 
dimension fixe et tres restreinte, c’est le bouclier du guerrier ; alors, 
pour qu’on puisse reconnaitre d’aussi loin que possible ce qu’il a 
voulu y peindre, il laut qu’il exagere les caractöres exterieurs dis- 
tinctifs des objets qu’il represente et en partieulier des animaux, et cela 
aux depens des caractöres moins importants. C’est ainsi qu’on aura 
des lions oü la töte, la criniere et les pattes sont beaucoup plus grosses 
que le corps, oü les griffes sont de vraies faucilles, etc., etc. Souvent 
möme on a cröe des caractöres distinctifs faux provenant de l’igno- 
rance des anciens en histoire naturelle ; par exemple, les heraldistes 
ont voulu reprösenter l’autruche ; il est probable qu’aucun d’entre 


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■ __ 445 __ 

eux n’en avait vu de vivantes, inais on leur avait racont£ que cet ani¬ 
mal mangeait du fer ; alors ils ont dessine un oiseau queleonque, 
ressemblant souvent ä un moineau plus qu’ä tout autre; ils ont inis 
dans son bee un grand fer k cheval et cela a signifie une autruche. 

Mais revenons ä l’ecusson genevois. 

Quant ä la clef, l’önonce indique sa position dans le parti se- 
nestre de l’ecu, et ici nous laisserons ä l’artiste plus de liberte encore 
que pour l’aigle. Le panneton est assez gön^ralement ajourö d’une 
croix; cependant sur d’anciennes clefs genevoises, com me celle du 
sceau des Syndics (XV e siede) ou celles des deux sceaux du Chapitre, 
la croix fait defaut et le panneton est k l’antique. La croix existe pour- 
tant sur le grand sceau grave en 1518 pour sceller le traite de com- 
bourgeoisie avec Fribourg et Berne. Quant ä la poignee, il faut laisser 
toute libert6 ä l’artiste ; il la fera dans le stvle de son travail et nous 
nous garderons de tomber ici dans la minutie comme l’a faitBlavignac. 

Le cimier, un soleil d’or ravonnant charge du monogramine, sera 
traite dans le style du dessin. Il n’y a aucun motif pour que les lettres 
du monogramme soient rouges comme le veut le D r Stanz; nous les 
ferons donc simplement noires. Nous regrettons que l’on n’ait pas 
conserve les caracteres grecs et que ihs soit devenu ihs. Cela signifie 
toujours Jesus ou Jehsus ou plutot in-jou;, mais le circonflexe, tres grec 
de forme qui surmonte les lettres, marque bien l’origine hellenique du 
monogramme. Si les lettres sont latines, ce circonflexe peut 6tre con- 
sidere comme indiquant la contraction des syllabes, mais son r6le est 
bien plus naturel en grec. Il faut 6viter le J et mettre un I, il ne faut 
pas qu’il y ait des points entre les lettres pour bien specifier que le 
monogramme ne signifie pas Jesus hominum salvator, mais simple¬ 
ment Jesus. 

Nous laisserons toute liberte pour inserire la devise Post tenebras 
lux sur un ruban ou sur le fond du dessin, au-dessus ou au-dessous 
de l’ecu. Nous pensons que c’est un tort d’exiger, comme le fait Bla- 
vignac, que le ruban soit bleu. Qu’on le fasse de la nuance qui plaira 
le mieux ä l’artiste et plutöt blanc qu’autrement. 

Je pröfere ne pas timbrer l’ecusson d’une couronne, le cimier la 
remplace avantageusement. Je ne vois pas non plus la n£cessite de 
supports ou d’entourages quelconques; si on en veut absolument, ce 
sera uniquement une question d’ornementation et non de blason. On 
choisira donc les supports, soutiens, guirlandes, etc., qu’on voudra. 

Enfin, gardons-nous d’imposer une forme queleonque pour 1’6- 
cusson ! Cette forme dopend du style que l’artiste aura choisi, seule- 
ment nous recommandons instamment de s’ecarter le moins possible 
de la simplicite, d’eviter les formes trop decoupees et trop compli- 


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_ 446 _ 

quees. L’ecu se rapprochant du triangle ä bords lateraux convexes sera 
toujours, si le style le permet, le meilleur selon nous. 

R6pohdant donc aux deux questions rösumant ce qui a 6t6 de- 
rnandö aux experts examinateurs des travaux des öleves de l’Ecole des 
Arts industriels, je dirai : 

1° Au point de vue hbraldique, le seul qui rentre dans ma com- 
petence, les travaux de tous les bleves sont corrects, et si quelques- 
uns sont mieux r&issis que d’autres c’est au point de vue artistique et 
non au point de vue du blason ; 

2° Composer un ecusson-type representant les armes de Genöve 
suivant le style du XIX® siede ne me parait nullement faisable ni 
dösirable, d’autant plus que je ne reconnais aucun style XIX® sibcle. 
Dans ce siöcle qui touche ä sa fin, tous les styles ont 6te travaill6s, 
aucun n’a etc cr66. En outre, dans cette p6riode, jusqu’ä environ 
vingt-cinq ou trente ans en arribre, l’art hAraldique a 6te complete- 
ment neglige, sa d6cadence a marchö ä pas de geant et ce n’est que 
depuis un nombre d’annees tres restreint que, grA.ce surtout aux tra¬ 
vaux des Allemands, une reaction s’opbre; on 6tudie les bons monu- 
ments et, sans creer un nouveau style, on revient aux temps oü l’art 
etait florissant et prospAre. On tombe il est vrai trop souvent dans la 
minutie et la röglementation, on veut mettre l’art en formules, mais 
il y a d’excellents auteurs qui savent 6viter cet 6cueil. II n’y a donc 
pas de type ä cröer, mais de bonnes directions ä donner, le goüt ä 
former, pour qu’ensuite chacun soit en etat de dessiner les armoiries 
correctement et esthetiquoment. 

Gen6ve, döcembre 1890. Adolphe GAUTIER 


BIBLIOGRAPHIE 

Nous venons de recevoir une nouvelle et superbe Edition du 
catalogue de la collection Vincent, ä Constance ; nous recommandons 
cette publication ä nos lecteurs, car eile contient une quantitö de re- 
productions de vitraux ä sujets hßraldiques. 

La vente de la riche collection Vincent aura lieu ä Constance des 
le 10 septembre prochain. La Red. 

P. S. S’adresser ä M. le notaire Dietrich, a Constance. 


Le travail de M. Gull, ä joindre directement ici, contient un cer- 
tain nombre de dessins correspondant aux figures 521 ä 624 des 
Archives Heraldiques. L. R. 


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J\reh'wes feeraldicjues ßu\$$zä. 


1890 - 1891 . 



^lacjue d ('juissier genevois execzikee 

ä 1'ßcole dcsrBcayx-SIrt^deCfencve. 

Dessin de Jules Colin. 


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i 










































N°* 59 & 60. 1891 NOVEMBRE-DfcCEMBRE 


Ce Journal est recommande par le Departement de l'Inatruction publique de l'Etat. 


A NOS LECTEURS 

es Archives Heraldiques Suisses terminent, avec 
ce double nurnero, la cinquieme annee de leui* 
existenee; elles vont recommencer vaillam- 
ment une sixiöme annee de travail et de re- 
cherehes, et l’appui que leur donnern la So- 
ciete Suis.se d’Heraldique ne pourra que leur 
et re pi-ecieux; du reste, ä l’avenii*, tous les 
artieles seront soumis ä un examen serieux 
de la part du Comite de la nouvelle Societe ; 
nous prions nos abonnes et nos collaborateurs 
de nous continuer leur aide efficace et d’as- 
surer Texistence d’un journal dont les debuts 
furent parfois bien penibles. Nous desirons 
que la sixieme annee des Archives soit feconde 
en travaux et en decouvertes interessanü's. 
NeuchAtel, novembre 1891. Maurice Tripet. 



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. - ___ 448 - -- --- 

ARH01RIES SCULPTtES SUR LUS EDIFICES RE BALG 


M.Walter Ander-Egg, notre correspondant et membre fondateur 
de la Soeiete-Suisse d’Heraldique, continue la seric de scs dessins 
d’apres nature: il nous en a envoye einq nouvcaux disposes de fagon 
a fomier une seconde• planelie; rette serie interessante sera completee 
au für et ;i mesure des envois de l'juit<*ui*. 


Ritterlicher Vappenlrief Kaiser Sitinnii für Claas an Dieslact, 


Wir Sigmund von gots genaden Römischer Keyser zu Alienzeiten 
Merer des Reichs vnd zu Ungern zu Beheim, Dalmacien, Croacien u. 
König Bekennen vnd tun kunt offenbar mit diesem Brief!* allen den 
die In sehen oder Hören lesen das Wii* gütlichen angesehen vnd 
betracht haben sulch redlichekeit biderbkeit vnd vernunfft die 
vnser vnd des Richs lieber Getreuer Claus von Diesbach vnd seine 

Sün an In haut vnd oueh 
sulche mangueltige getreue 
vnd anneme Dinst, die Sv 
Vns vnd dem heiligen Rieh 
zu mangmalen williehen ge¬ 
tan und zu tun berevt ge¬ 
wesen sind vnd furbas tun 
sollen vnd mögen in keunffti- 
gen Zeiten Dauon Sy bil- 
lichen vnser Keyserlichen 
miltikeit vnd genaden der 
Inn empfinden solle (n) vnd 
haben dorumb mit wolbe- 
dachtem mut gut Rat vnd 
rechter wissen dem vorge¬ 
nannten Clausen vnd seinen 
Sün vnd Iren elichen Leib¬ 
serben dise naehgeschriben 
wapen vnd eleynat mitna- 
men einen Swartzen Schild 
haben über ort einen Krum¬ 
men gelben Strich habend 



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ARCHIVES HERALOIQUES SUISSES 


I 



5TAL9ANTHAL 1 



OBERE RF.?öASSE N*?. 

WEOöEMElSSELf 



ECKHAUS MARKT* HUTGASSE. 

f 80 t. 'RAGEN 



ABGETRAGEN. 
( A V l 2 K ' 



STAL BANTHAL N« 34 . 
eckstrebe. 



5 t al San Thal n*3+ ■ 
thure. 


BASEL A WALTER-ANDEREGG 

WAPPEN vo* GEBÄUDEN BASEL'S 

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ARCHIVES HpRALDIQUES SUISSES 

NovemLre 1891. 


Am Bisckof&kof 


Ecke 5treilgasse,N ? -2, 
Freie stra&se. 

("Unterer Tkeil WeggemeUselt) 


^ Basel. 


Jt. Walter-JnJeretjg. 


WAPPEN von GEBÄUDEN BASELS 

n 


SchlusSelberg, N-9 
(Figur We^^emeisieÜ.) 
(zur Tonnen ? )__ 


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_ 449 _ ___ 

darinn zwen gelbe Lewen ein vnderhalb den andern oberhalb des¬ 
selben gelben krummen Striches vnd vff demselben Schild einen 
Helm mit einer Swartzen vnd gelben Helmdecken geziret vnd vff 
demselben Helm ouch einen gelben Lewen haben vber das Houpt 
einen swartzen strich mit fünff gelben knoppffen alsdann dieselben 
wapen vnd Cleynatt in mit diss vnsers brieffs mit färben vssgestrichen 
vnd gemalet sind genediglich gegeben geben vnd confirmiren In die 
ouch von Römischer Kevserlicher macht in crafft diss briffs vnd 
setzen vnd wollen von derselben Keyserlichen macht das die vorge¬ 
nannten Claus vnd sine Sün vnd Ire elichen Leibserben die vorge¬ 
nannten wapen vnd cleynat fürbas mer haben, die füren vnd in allen 
Ritterlichen Sachen vnd geschefften zu Schimpft' vnd ernst vnd an 
«allen enden gebrauchen vnd geniessen mögen von allmeniglichen 
vngehindert. Vnd gebiten dorumb «allen vnd ieglichen Fürsten, 
Geistlichen und weltlichen Grauen, Freven Edeln Rittern Knechten 
Amptleuten Herolden Persevanten Vögten Richtern Bürgermeistern 
Reten vnd gemeinden vnsern vnd des Heyligen Richs vndertauen vnd 
getrümen von Römischer Kevserlicher macht ernstlich vnd vestiglich 
mit disem Briff' das Sy die vorgenannten Clausen sine Sün vnd Ire 
eliche erben an den vorgenannten wapen vnd Cleynaten vnd vnsern 
genaden nicht hindern oder Irren in Thein (Dehein-kein) weise 
Sünder Sy der gornlichen gebrauchen Lassen als lieb In sey Vnser 
und das Richs swer vngemad zu uermeiden, vnschedlich doch Ider- 
mann, die villeicht der vorgenannten wapen gleichfürten an Iren 
wapen und rechten. Mit vrkund diss briffs versigelt mit vnser Key¬ 
serlichen Maiestat anhangendem Insigel. Geben zu Basel nach crist 
geburd vierzehenhundert Jar vnd darnach im vierunddreissigisten 
Jare am Suntag Quasimodogeniti nach dem heyligen Ostertag Vnser 
Rieh des Hungerischen im Acht und dreissigisten des Römischen im 
vierundzwenzigisten, des Behemischen im vierzehenden vnd des 
Keysertums im ersten Jare. 

Ad mandatu dm Impris : 

A. Gasfar Sligk. 

Cancelario refernt : 

Hermannus Hecht. 

(Communiquö par M. R. de Diesbach et accompagne d’un dessin 
de M. Walter Ander-Egg, d’apres le croquis original.) 


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POTEAUX INDICATEURS 



Fig. 626. 


Malgr6 son apparenee fantaisiste la composition fig. 626 donne 
une tres juste idee de cc que sont los poteaux indicateurs peints aux 
couleurs cantonales; on en rencontrera des vert et blano sur toutes 
les routes du canton de Vaud ; die/, nous ils sont vert, blaue et 
rouge. V. 


Notice hfraldiqne sur les comtes relevant de l’ancien 

Empire d’Allemagne. 

Dans les temps primitifs, les ducs etaient les generaux d’armee, 
les commandants de corps de troupes, accourus pour defendre le sol 
germanique. Les comtes ötaient les officiers du prince, les adminis- 
trateurs des domaines en relevant, ou qui leur avaient etc infeodes, 
les juges des confiits ou contestations civiles, des crimes et delits, les 
chefs des detachements militaires reunis sous la banniere de la comte. 
Ils ötaient les supörieurs des barons qui remplissaient des fonctions 
analogues, mais en petit, sauf les jugements criminels et rexecution 
de ceux-ci. 

Les detachements des baronnies marchaient sous leur propre 
banniere jusqu’au moment de leur incori*poration dans le detachement 
de la comte. Alors la banniere de celloci etait fdevee et 1(js autres 
suivaient sous la garde.du Venner, ou banneret respectif. 

Ainsi, les barons de Wyden, pres Ossingen, Zürich, les land- 
graves de la Thurgovie, etc., les bannerets des villes de Stein a /R., 
de Diessenhoten, des communes i*urales du Val-de-Stammheim et 


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_ 451 ___ 

autres, relevaient du comte de Kybourg, plus tard des ducs d’Au- 
triche, proprietaires de la comtö de ce nom depuis 1264. A cette 
öpoque Rodolphe, comte de Habsbourg (Rodolphe I, empereur d’Al- 
lemagne) en avait lierite du chet' de sa mere. 

* 

# # 

Les comtes se distinguaient en cointes de (Grafen von X...) et 
eomtes ä ou en X... (Grafen zu X...). Quelques-uns röunissaient les 
deux titres. Ainsi de m&me pour les familles ducales. 

Le duc faisant fonetions etait porteur du titre, ainsi Un tel, duc 
de Baciere. Les autres membres de la famille, males et femelles, 
etaient et sont encore seulernent ducs et duchesses en Baviere, c’est-ä- 
dire ont le rang, sans les fonetions attribuees a l’ainö de la raee. 

11 y avait plusieurs especes de comtes dans l’ordre des temps, 
savoir : 

1. Les Gaugrafen, comtes de contree (la Thurgovie, l’Alsace, le 
Hegau, l’Allgau, etc.). 

2. Les Raugrafen, comtes emancipes pendant l’interrögne du 
XIII® siede, plus ou moins detrousseurs de grand chemin, celeljres 
par leur rudesse, habitant un donjon ecarte. 

3. Les Landgracen, comtes de pays, analogues aux pr*emiers 
(Hesse, etc.). 

4. Les Margraf en, comtes des marches ou frontiöres, en francais 
luarquis (Brandenbourg. Bayreuth, Baden, etc.). 

5. Les Burggrafen, comtes d’un chäteau ou forteresse dominant 
uneville(Nürnberg,etc.). L’empereur Sigismond confera ä FrödericVI, 
burgrave de,ce nom, la marche de Brandenbourg et l’envoya contre 
le duc d’Autriche, partisan de Martin V, pape depossede au Concile 
de Constance (1414). 

6. Les Freigrafen, comtes presidant au nom de l’empereur les 
assemblees secrdes du Velmigericht, tribunal vehmique,etabli d’abord 
en Westphalie, la terre rouge, et plus tard en d’autres contrees alle- 
mandes. Ils jugeaient masques, ainsi que leurs Schöften ou asses- 
seurs, des causes criminelles quand les tribunaux ordinaiies etaient 
impuissants. Les temoins, rhuissier Charge d’appliquer la citation ä 
comparaitre au moven d’un poignard ä la poi’te du logis du coupable, 
l’executeur du jugement etaient aussi masques. Le Freigraf se demas- 
quait avant l’execution. Le condamne etait mis au ban de l’empiie et 
juge par contumace, en cas de fuite. On le tuait partout oü le bras des 
francs-juges pouvait l atteiridre, laissant un poignard plante dans la 


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\ 


_ 452 _ 

poitrine et marque S. S. G. G. (Stock, Stein, Gras, Grein : bäton, 
pierre, herbe, pleurs). 

7. Les Freigrafen , comtes de la Franche-ComtO de Böurgogne, 
au temps oü celle-ci relevait de l’Empire. Armes de la ville de Besan- 
<;on : Un aigle ä une tete, analogue ä celui de la commune de Neu- 
chMel, soutenant deux colonnes, l’aigle primitif de l’Empire. Celui ä 
deux tetes est d’origine autrichienne. 

8. Les Grafen, tout simples. 

9. Les Rheingrafen, comtes du pays du Rhin. 

10. Les Pfalzgrafen, comtes palatins, plus tard Eleeteurs de ce 
nom, capitale Heidelberg, Baden. 

11. Les Pfalzgrafen, comtes sous la juridiction desquels etaient 
les palais des rois d’Allemagne non couronnes et des empereurs 
couronnes par les papes. 

12. Les Vize-Grafen, vicomtes ou lieutenants des comtes, fonc- 
tionnant en lieu et empeehement deceux-ci. 

13. Les Vidames . lieutenants administratifs et judiciaires des 
eveques sur le territoire de l’eveche. 

Peut-etre v en a-t-il eu d’nutres encore. 

Les denominations ci-dessus ont ete ä j)eu pres inconnues dans 
les’pays de la monarchie francaise. 

NeuchAtel, en juillet 1891. Fr.-Wilhelm Bokel. 



Voici l’ex-libris du pasteur Gallot (XVIII 0 sieclej, reproduit en 


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fac-simile d’apres l’original que 
nous devons ä l’obligeance de 
M. le professeur Alfred Godet. 

Le Rolle des Bourgeois de Neu- 
chätol donne, en 1550, un champ 
de sable aux armes Gallot; l’ar- 
morial de Neuchatel les reproduit 
de möme ainsi. D’oü provient le 
champ de gueules du type que 
nous publions; est-ce une Variante, 
ou bien une faute du graveur?Nous 
ne saurions le dire. 


ü Hl mTmTi rfiTTH T 


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_ 454 _ 

est celui d’Andre de Salis, reproduit d’apres une photographie qui 
nous a et£ communiquee par M. Pierre de Salis, l’dminent et devoue 
conservateur du Musee des Beaux-Arts de Neuch;\tel. 

Puisque nous parlons d’ex-libris, rappelons qu’il vient de se 
londer en Allemagne une Societe speciale qui s’occupera uniquement 
de ces doeuments heraldiques et artistiques. 


LIYRllS Dl L’ETÄT 

C’est une erreur de croire que le maitre des 
liautes ceuvres portait, dans le pays de Neu- 
chktel, un manteau rouge; sa livree etait celle 
des autres oflieiers de l’Etat : bleue, bordee d’un 
large galon d’or, orne de deux cordons cramoisis 
pour le bourreau et d’un seid pour les sautiers: 
le bourreau portait l’epee a droite et non ä 
gauclie. 


Les Archiven ont publie plusieurs fois dejä les annoiries suisses : 
une planehe Iiors texte en phototypie les represente disposees de 
faeon ä formei* un tapis de table; ee dernier a ete executö en grand 
j>ar M lle Marguerite Tripet avee des laines k vieilles nuances. 


SOCIETE SU1SSE D'HERALDIQUE 

La Societe Suisse d’Heraldique s’est detinitiveinent constituee: 
eile cornpte environ cinquante membres fondateurs ; les Archiven 
Heraldiques ont ete choisies comme Organe de la Societe pour la 
periode de trois ans. Le prochain nuinero contiendra des renseigne- 
ments plus amples et plus detailles sin* l’activite du Comite (ondateur 
de la Societe. 



Fig. 629. 


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I 



ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 


Novembre-Decembre i Sg i . — A r ° s 5 g et 60. 



Pliototypie F. Thevoz & C°, Genevc. 


Japis de table 

URODE A LA YAIN n’APRES UN DESSIN ORIGINAL DE MAURICE ^ RI P ET 


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RcproJuction interdite.) 













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_ 455 ___ 

CHEFMVRE DE LA PEINTURE SUISSE SUR VERRE 

Publi6a par la Sociött d’Histolre et d’AntiquIW de Winterthur. 

Reproduits en photoiypie d’apris les 
originaux. 

Texte explicatif de MM. le D r A. Hafner 
et E. Büchler, prisidents de la Soci&6. 


E toutes les publications faitos sur 
la peinture sur verre, aucun ou- 
vrage, jusqu’ä present, n’avait re- 
produit la meilleure partie de ee 
que la Suisse a conserve du tresor 
de ses peres, si riebe jadis. 

II appartenait a la Societe d’liis- 
toire et d’antiquite de Winterthur 
de cornbler eette lacune ; eile en prit la decision en 1878, sur l’ini- 
tiative de M. le professeur A. Seder. Une commission formee de 
quelques meinbres de la Societe n’a cesse de travailler h cette a3uvre; 
eile est composee de : 

MM. H. Hanhart, Ingenieur ceramiste (decede en 1889). 

Hans Wildermuth, professeur ä l’Ecole des Arts decoratifs. 

Alfred Ernst, conservateur des collections de la Societe des 
Arts. 

C’est g r:\ce ä l'exti'ernc obligeance de ce dernier qu’il nous a ete 
ii meme de parcourir cette magnifique publication nationale et d’en 
donner une idee ä nos lecteurs. 

La nklaction du texte a ete confiee ä son president, M. le D r A. 
Hafner, mort en 1888 et remplace par M. le recteur E. Büchler, Pre¬ 
sident actuel de la Societü. Les retouches ont ete executees d’apres 
les originaux par MM. Wildermuth, professeur au Technicum ; 
L. Reinhart, peintre ; A. Vockinger, maitre de dessin ä Stans, et 
A. Moor, dessinateur. 

M. J. Brunner, photograveur ä Winterthur, a reproduit plusieurs 
des vitraux de ftu;on ä faire honneur ü notro industrie nationale. 

La Societe a dü s’imposer de grands sacritices et a pu, grüce aux 
decouvertes nouvelles de reproduction et d’impression, foriner une 
collection qui laisse bien loin derriere eile toutes les autres en ce 
genre, et qui, pour nous, est le nec plus ultra de tout ce qui a dejü 
ete produit. 



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_ 456 _ 

Nous n’avons pas besoin d’insister sur l’utilite incontestable 
d’une pareille publication. 

€ Pour notre patrie, disent les auteurs, notre publication est un 
<c monument commemoratif, tardif il est vrai, mais qui n’en est pas 
« moins efficace et qui prouve que, dans l’aneienne conföderation, les 
« hommes savaient, non seulement manier l’epöe et la hallebarde, 
« mais que, dans le ehamp de l’instruction, dans l’arüne de l’art, ils 
« combattaient vaillamment, et que, dans nos Alpes, il y avait des 
€ chalets mais aussi des maisons conförtables, des salles de reunion, 
< egayees par les productions de l’art qui avaient pousse et s’etaient 
« döveloppees sur le sol national. » 

L’explication relative ä ehaque vitrail reproduit est prßcedee d’un 
resume sur l’histoire de la peinture suisse sur verre. 

La peinture sur verre etait devenue en Suisse, malgre les in- 
Huences diverses des nations voisines, un art populaire qui parut plus 
tard et qui, apres une violente antipathie, avait recueilli les suffrages 
enthousiastes de tous les amis de l’histoire et du beau. 

L’histoire de la peinture sur verre en Suisse se divise en quatre 
epoques : 

I. Temps primitifs. 

II. Formation et developpement de la technique (floraison). 

III. Complet epanouissement , 1525 1600. 

IV. Decadence progressive de 1600 au milieu du A 'VHP siecle. 

« Cette publication, ajoutent les auteurs. eomprendra des pein- 
€ tures sur verre provenant de differentes parties de la Suisse, depuis 
« le moment oü eile a pris sa place, ind^pendante, dans l’histoire 
« speciale de cet art, et surtout, ses meilleures produ<dions. » 

TEMPS PRIMITIFS. 

La peinture sur verre proprement dite n’existe que depuis l’in- 
v(>ntion d’une couleur noire, ä laquelle plus tard le jaune s’ajouta. 
puis le rouge eclatant et les pourpres fonces; le style rudimentaire 
des vitraux du Valais rappell«; les plus anciens travaux de re gerne. 
Les premiers vitraux du Fraumünster, dt? Zürich, datent des ann«?es 
871 a 876 ; ceux de Zurzach, de 917 ä 926; au X B siecle on trouve 
Starcholfus, peintre sur verre ä Saint-Gall. 

Les vitraux de cette epoque, de style roman, etaient plutot des 
mosaiques de verres en couleur, ornementees avec le noir dont nous 
avons parle plus haut. 


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_ 457 _ 

V 

EPOQUE DE L’AVANT-FLORAISON 

AKT GOTHIQUE, DU MILIEU DU XIV e AU MILIEU DU XV® SIEGLE 

Grace a la decouverte du verre double, la peintui*e sur verre put 
prcndre librenient son e.ssor au moj en du polissage et de l’application 
de nouvelles couleurs.- Les sujets sont exclusivement religieux, les 
peintres appartenant en grande partie au clerge; tandis cjue leurs 
oeuvres nous sont connues, leurs noms seuls restent dans l’obscurite. 
Le seul vitrail suisse du XVI® siöcle est celui en forme de rosace de 
la cathedrale de Lausanne. Du XIII® au XIV e siede, eet art est repre- 
sente par la Vierge reine du ciel, de l’abbaye Cistercienne de Wet¬ 
tingen ; h une epoque posterieure appartiennent de nombreux restes 
de vitraux du couvent d’Hauterive, lesquels ont ete deposes dans 
1’ 6gli.se Saint-Nicolas, a Fribourg. 

Les vitraux du couvent de Königsleiden ronstituent Louvre la 
plus importante du XIV® siede : ils existent encore dans l’aneienne 
chapelle de ee couvent. Cette a*uvre dato d<‘ 1351 ; eile est une rernar- 
quable application de l’art gothique de l’epoque. _ 

II reste des vitraux de la seconde rnoitie du XIV® siede dans le 
couvent de Kappel; eitons encore de cette epoque : un vitrail de la 
chapelle d’Oberkirch (Frauenfeld), Könitz, Blumenstein et München¬ 
buchsee (Berne), enfin trois vitraux sur le Staufberg pres de Lenz¬ 
burg (Argovie). 

AKT GOTHIQUE, DU MILIEU DU XV® AU l’KEMIEK QUAKT 1)U XVI® SIEGLE 

La teclmique des peintres sur verre se perfectionne et acquiert 
un nouveau champ d’activite : la miniature. Id l’art religieux et le 
style gothique dominent encore ; mais la Renaissance apparait et avec 
eile la peinture sur verre devient un art independant. 

Au lieu des tigurcs conventionnelles peintes par les meines, nous 
voyons apparaitre des etres vivants : les peintres laiques commencent 
ä faire sentir leur intluen<-e et tönt percer leurs idees. 

Vers la fin de cette periode, les artistes se tönt eonnaitre : 

Michel, ä Zürich. 1420 h 1434: 

Lux Zeiner, de 1488 a 1511 ; 

Bäle possede Menlin, en 1334 ; 

Springlin, autre Zuricois, en 1481. 

Au XV® siede, ce bei art prend toujours plus d'envergure; des 
eglises l’usage des vitraux passe aux salles de tirs, de corporations, 


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- 458 _ 

voire dans les auberges et les maisons particulieres ; les lüttes heroi- 
ques des Suisses sont hardiment peintes ä eötö des scenes de l’Ancien 
et du Nouveau Testament. 

Les plus anciens monuments d’alors sont les quatre vitraux 
restös intacts dans le eheeur de la cathödrale de Berne. 

Ces peintures doivent avoir etö executöes par difförents maitres, 
dös le milieu du XV® au premier quart du XVI e siöcle. 

De tres belles oeuvres aussi sont les huit vitraux provenant de 
I’eglise de Maschwanden ; ils ornent actuellement la bibliotheque de 
Zürich. 

Plusieurs communes bernoises, Büren, Lenk, Worb, Lauperswyl, 
Sumiswald, Ursenbach, ont possede de pröcieux exemplaires de l’e- 
poque ; de la collection Burki, ces derniers ont passe en majeure 
partie a l’etranger. 

L’eglise Saint-Moritz, h Zolingue, et la cathedrale de Geneve 
peuvent etre njoutees a cette nomenclature. 

Des vitraux religieux nous passons maintenant aux vitraux pro¬ 
fanes, celebrant la vie mondaino contemporaine. 

De 1434 ä 1437, Hans Fuchs orna la salle des Etats de Lucerne. 
Alors apparaissent les guei-i-iers, les armoiries, les bannieres, des 
anges, des ötres fantastiques, monstres, etc,. On voit ögalement de 
riches tapisseries damassees et des paysages. 

Les vitraux d’Etat portaient de preference des bannerets ou des 
sauvages ; les vitraux des particuliers se reconnaissent par la repre- 
sentation des epoux, des armes privees, etc. 

Les produits artistiques de cette seconde periode se trouvent 
souvent dans des collections de Büle, Zürich, Berne, Fribourg, So- 
leure, Schalfhouse, Stein am Rhein, etc., etc. 

PEINTURE SUR VERRE DE 1525 A 1600. 


La Renaissance regne en maitresse souveraine; la technique est 
parvenue ä la hauteur desirable et la Suisso commence ä compter 
plusieurs ateliers consacres ä la peinture sur verre. 

Les meilleurs artistes du temps, les Holbein, Manuel, Urs Graf, 
dessinent des motifs pour les peintres verriers et peignent aussi eux- 
rnemes. Les dessins surprenants et geniaux d’Holbein 1‘ont partie des 
richesses des musees de Bille et de Berlin. 


Au XV® siede, on prit l’habitude d’oflrir des vitraux et des ecus- 
sons armoi'ies; les Etats confederes, les corporations, les particuliers, 
repandirent de plus en plus cet usage qui devint si general au XVII® 


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-__ 459 ---:- a 

sikcle, que la Suisse en vint ä posseder une quantite prodigieuse de 
vitraux ; les arröts officiels parlent souvent de dons de ce genre et le 
budget de l’Etat fait mention de magasins de vitraux, de röparation.«?, 
de cadeaux, etc. 

En 1516, ä Zürich, on comptait dix peintres sur verre, et en 1568 
ce nombre s’deva ä vingt-et-un ; ä Schaflfhouse, lern* nombre a double 
de 1540 ä 1610. 


DECADENCE PROGRESSIVE 

■ 1)E 1600 AU MILIEU DU XVIlf SIEGLE 

Le style baroque ne dcvait pas tarder ü. faire subir une influence 
considerable ä la renaissance ; toutefois quelques artistes de talent 
tiennent encore haut la banniöre de leur art et la technique se sur- 
passe. 

Le nombre toujours croissant des peintres de vitraux fait baisser 
les prix, amene une concurrence fkcheuse, et le XVIII e siede nous 
offre alors le spectacle d’une d6cadence toujours plus rapide et plus 
profonde. 

II est rare des lors de rencontrer un dessin convenable, et les 
vitraux du XVIII* siöele manquent d’harmonie dans les couleurs: 
ils sont ternes et font triste figure ä cöte de ceux des temps anterieurs. 

II faut citer ici de vaillants artistes appartenant ä la fin du XVI 1 ' 
et au commencement du XVII e siöcle ; ce furent les Zuricois Jos. et 
Christophe Murer, les Schaffhousois Daniel Lindtmeyer et Werner 
Kubier, le Lucernois Franz Fallenter et Jacob Spengler, aine, k 
Constance. 

Nous ajouterons que cette notice historique est completee par de 
nombreuses donnees scientifiques sur le verre , les couleurs. leur 
melange , entin sur la forme et Yemplacement des vitraux. 

Dans un prochain articlc, nous passerons en revue les diffeivnts 
vitraux de cette superbe collecfion. 

Maurice Tripet. 


AVIS 

A ce num£ro sont jointes deux planches et le frontispice pour 
1891. La R6d. 


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BIBLIOGRAPHIE 


Club a fait paraitre ehe/. Attinger 
■ M SSSr ffi^^ l'reres, au prix de IV. —, une 

ÄSäSBä 3 interessante brochure qui retrace 

son histoire et renferme plusieurs 

Le Coinite redaeteur nous a autorise ä publier le croquis des 


Fig. 630 

drapeaux de la Soc.iete, e’est une raison de plus pour nous de recom- 
mandcr son ouvrage ä tous ceux qui s’intVressent ä l’histoire de ce 
pays. La Red. 


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TABLE DES MAXIERES 


Pages. 

A nos leeteurs. Maurice Tripet. 409, 447 

Migration des ehevrons de NeuchAtel, Jean Grellet . . 410, 417 

Art heraldique suisse. La Red.. . . 416,454 

Decret relatif aux armoiries de la famille rovaie d’Italio. 

€/ 

Ad. Gautier.Supplement. 

Notice sur la famille de Diesbach. A. Daguet. . . . 421, 427 

Tapisseries armories. La Red. 423 

Animaux heraldiques. 424 

Armes des Bubenberg. 424 

Dessins heraldiques. 425 

Animaux du blason. Victor Bouton. 426 

Compositions heraldiques. J. van Driesten .... 430 

Armes de l’Empire francais. A. H. 431 

Art de la miniature.. . . . 432 

Lettres armoriees. 433 

La Famiglia Planta. 423a 

Armoiries neuchAteloises. , ... . 424 a 

Zwei unbestimmte Schweiz. Familienwappen. E.-A. 

Stückelberg. 424a 

Les vieux fourneaux du canton de Zürich. F.-W. Borei. 425a 


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-.. ... 462 __ 

Pages. 

Notes sur la famille Barbier. 430a 

Armoiries de Berne. D r Bkeseh ........ 431a 

Bibliographie. 431,446,460 

Soeiete suisse d’heraldique. 435, 454 

Die Grafen von Montfort, von Werdenbei'g-Heiligen- 

bei*g, etc. Ferd. Gull. Supplement. 

Vitraux suisses. 440 


Notes sur les armes de la Republique de Genövo. Ad. 

Gautier., . . . 

Armoiries sculptees sur les edifices de Bale. A. Walter 

Andcr-Egg.. . . . 

Lettres de noblesse des Diesbaeh.. 

Poteaux indicateurs. 

Notice heraldique sur les cointes de landen Empire 

d’Allemagne. F.-W. Borei. 

Ex-libris... 

Livrees de l’Etat... 

Chefs-d’a'uvre de la peinture suisse sur verre. M. T. 


441 

448 

448 

450 

450 

452 

454 

455 



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° Heraldische und sphrajistische Notizen 

über 

Dynastien und edle Geschlechter 

der Ostschweiz 


Die Grafen 

von Monffoi^f, von "We^denbe^-Heiligenbei?g 
und von ^Ve^denbe^g-jSargan?. 

von 

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St. Gallen. 


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£TUDE 6CRITE SPfiCIALEMENT 


PUBLIKES A NEUCHATEL 


MAURICE TRIPET 


Supplement au n° de Juillet 1891. 


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Typ Alliopvr frirci — NcwcMtel. 

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Heraldische und sphragistische Notizen über Dynastien und edle 
Geschlechter der Ostschweiz. 


II. 

Dig' Grafen von Monffoijf, von Wqpdenbeijg-Heiligenbepg 
und von Wcijdenbeijg-jSfaijganf 

Im Voralbergischen Vorderlande, wo auf steilem Felsen am 
Ausgange der Klause von Götzis heute noch die Trümmer einer 
Burg zu sehen sind, stand das Stammschloss der Grafen von Mont¬ 
fort und von Werdenberg, die Veste Alt-Montfort. — Im Manns¬ 
stamme dem Hause der Pfalzgrafen von Tübingen angehörend waren 
die Montfort durch Erbschaft von weiblicher Seite her die Rechts¬ 
nachfolger der alten Grafen von Bregenz. Hugo I. von Montfort, 
Stammvater der Grafen von Montfort und von Werdenberg war der 
Sohn des Pfalzgraphen Hugo von Tübingen f 1181 und der Elisabeth, 
Erbtochter Rudolfs, des reichen und mächtigen, letzten Grafen von 
Bregenz. Ein älterer Bruder Hugo’s I.von Montfort war der Pfalzgraf 
Rudolf I. von Tübingen, welcher die Generation dieses Hauses fort¬ 
setzte. 

Ueber die Stammeseinheit der Häuser Tübingen, Montfort und 
Werdenberg kann durchaus kein Zweifel herrschen, denn nicht nur 
die Chronisten sind darüber einig, sondern ganz besonders bezeugen 
dies die gleichen Wappen. Das Wappenbild der genannten Grafen¬ 
häuser ist als Fahne mit drei Lappen und drei Ringen zu blasoniren. 
Ob das Wappenbild eine Kirchenfahne sei ist nicht erwiesen ; es ist- 
eben so wenig sicher, dass diese Fahne eine sogenannte Dynastenfahne 
darstelle. Sicher ist, dass die Aehnlichkeit dieses Wappenbildes mit 
der Fahne, welche die Pfalzgrafen von Tübingen sowohl als auch die 
Grafen von Montfort und von Werdenberg auf ihren frühen Portrait- 
Siegeln führen, Veranlassung zur Verwechslung dieser beiden Bilder 
gegeben hat. Nebensache ist hier, ob diese Reiterfahnen nun 2, 
3 oder auch 4 Lappen oder Wimpeln gehabt haben. Die Fahne oder 
das Banner, welches die Grafen auf ihren Reitersiegeln führen hat 
keinen Bezug auf ihr Wappen, sondern ist das auf den meisten 
mittelalterlichen Dynastensiegeln gebräuchliche Zeichen der Kaiser¬ 
lichen Fahncnlehen und der Hoheitsrechte. 

Aller Wahrscheinlichkeit nach ist die Entstehung des Wappen¬ 
bildes eher auf eine Dynastenfahne als auf eine Kirchenfahne zurück 

l 


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2 


Zufuhren. Hon* Prof. Dr. L. Sclimid in Tübingen, der gelehrte Ver¬ 
fasser der Geschichte der Pfalzgraphen von Tübingen schreibt uns 
folgendes hierüber: « Die Grafen von Tübingen kommen 1146 das 
erste Mal in einer Urkunde des Kaisers Conrad III. vom Hause der 
Staufen als Pfalzgrafen von Tübingen vor und dieses bedeutender«' 
Reichslehen wurde dem Hause derselben erst damals von genanntem 
Conrad verliehen, vorher war dasselbe bei dem Hause der Grafen von 
Dillingen. Derartige Lehen wurden unter dem Zeichen der Uebergabe 
einer Fahne verliehen. Zuvor hatte das Grafenhaus ohne Zweifel noch 
kein Wappen. Aber der älteste Schild eines Pfalzgrafen von Tübin¬ 
gen, des Namens Hugo, mit dem Bilde der dreilappigen Fahne zeigt 
sich auf dem Reitersiegel desselben an einer Urkunde von 1181 und 
ich vermuthe stark, die Pfalzgrafen werden dasselbe gewählt haben 
als Erinnerung an den hochwichtigen Act, da ihnen das Fahnenlehen 
verliehen worden. » 

Ueber die ursprüngliche Farbe dieser Fahne herrschen verschie¬ 
dene Ansichten. Gewöhnlich wird dieselbe als roth und das Feld als 
gelb tingirt; aus allgemeinen heraldischen Gründen würde es auch 
wahrscheinlich sein, dass roth in gelb die Urfarben sind. Andere 
geben diese Tinkturen gerade umgekehrt an. Die älteste schriftliche 
Ueberlieferung, welche Aufschluss gibt über di«' Farben des Tübin- 
gen’schen Wappenbildes findet sich bei Konrad von Mure (-J- 1281) 
in seinem Clipearius Teutonicorum (Anzeiger für Schweizerische 
Geschichte 1880). Ei* sagt : 

« Tübingen gilvum vexillum fertur habere > 

« In clipeo, quem pro reliqua parte seio rubere. » 

Das ist gelbe Fahne in rothem Feld, also abweichend von der 
allgemeinen Annahme. Nun gibt aber übereinstimmend mit der 
Aussage des Konrad von Mure, auch annähernd zeitgenössisch 
die Wappenrolle von Zürich unter N° 132 (unsere Tafel II. 1) ein 
Wappen genannt «ASPERG.» Die Feste Asperg d. h. Hohen- 
Asperg bei Ludwigsburg, ist höchst wahrscheinlich durch die Hände 
Welfs IV. auf die Tübinger Pfalzgrafen gekommen. Welf IV. verlieh 
diesen Besitz (Stalin. Wirtembergische Geschichte II. und III) wegen 
st'iner Entlegenheit an den Pfalzgrafen Hugo (f 1181), dessen Haus 
ihn nach Ableben Welfs als Eigenthum behielt und est erklärt sich 
hieraus auch der Uebergang anderer Besitzungen an die Pfalzgrafen 
von Tübingen, namentlich der Besitz von Böblingen. Im XIII. Jahr¬ 
hundert entstand dann eine eigene Linie der Tübinger auf Asperg. 
darüber findet man das Nähere auch bei Stalin Wirt. Gesell. II. und 
III. und es ist wohl nicht gewagt anzunehmen, es seien die Farben 


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3 


dieser Nebenlinie Tübingen-Asperg wirklich diejenigen der Rolle 
gewesen. Man kann demnach auch mit allem Rechte vermuthen, 
dass die Farben des Stammhauses Tübingen rotli in gelb gewesen 
seien. Asperg war in jener frühen Zeit wohl ebenso bekannt wie 
Tübingen ; dieser Umstand redet wahrscheinlich für das Vorkommen 
von Asperg in der Rolle an Stelle von Tübingen. Wen Korirad von 
Mure nicht mit der allgemeinen Annahme einig geht es seien die 
Farben von Tübingen rotli in gelb so erklärt sich seine entgegen¬ 
gesetzte Tinguirung leicht aus dem wechselseitigen Vorkommen von 
rotli und gelb in dem Wappenbilde des Stammhauses und in denjeni¬ 
gen von 7'übingen-Asperg. 

In der Wappenrolle von Zürich erscheinen sodann unter N° 129 
und N° 131 (unsere Tafel II, Figuren 2 und 33 zwei Wappen, welche 
Bezug haben auf die Erben des Hausgutes und der Grafschaft von 
Bregenz. Diese beiden Wappen sind benannt mit «VELKIERCH > und 
« KVR >. Hugo der jüngere Sohn des Pfalzgrafen Hugo von Tübin¬ 
gen (fll81) und der Elisabeth von Bregenz, erster Graf von Mont¬ 
fort und Stammvater der beiden Häuser Montfort und Werdenberg 
hat wohl ohne Zweifel seine angestammten Tübingerfarben auf seine 
neue Grafschaft über gepflanzt, während sein älterer Brudei* Rudolf, 
der den Stamm der Pfalzgrafen von Tübingen fortsetzte, die nämlichen 
für seine Tübinger Lande beibehielt, Hugo’s Sohn, Hugo I, Gründer 
von Montfort, 1257-1261 und des Genannten Sohn, Rudolf I. 1255- 
1302, Gründer der Linie Montfort-Feldkirch haben diese Farben 
sodann in unveränderter Weise beibehalten. Das Wappen mit der 
Ueberschrift « VELKIERCH » passt genau in die Zeit Rudolfs I, 
1255-1302, denn ein Reitersiegel dieses Grafen vom Jahre 1293, 
welches weiter unten zur Beschreibung gelangt (Fig. 9) zeigt den 
identischen Helmschmuck wie ihn die Rolle aufweist. Das Wappen 
mit der Bezeichnung « KVR > mag in die nämliche, vielleicht noch 
etwas frühere Zeit fallen und muss unstreitig auf die Grafen von 
Montfort ältere Linie Bezug haben, was sich vielleicht daraus erklären 
lässt, dass das Wappen eines Bischofs von Chur aus dem Hause 
Montfort zu Grunde lag. Aus dem Hause Montfort ältere Linie finden 
sich Bischöfe und Canonikerwie folgt : Heinrich I. Bischof von Chur 
1251, Freidrich I. Canonicus curiensis 1264-1283, Friedrich II. 
Bischof von Chur 1282-1290, Heinrich II. Canonicus curiensis 1283- 
1307, Albero Canonicus curiensis 1273-1318'und Rudolf II. 1311-1349. 
Wenn es nun auch nicht ganz wahrscheinlich ist, dass [die erlsge¬ 
nannten Heinrich und Friedrich überhaupt schon ein Wappen geführt 
haben, denn in so früher Zeit bediente sich die Geistlichkeit derselben 
jedenfalls noch nicht, so darf mit um so mehr Gewissheit vermuthet 


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4 


werden, es sei das Wappen «KVR» auf die Geistlichkeit der zweiten 
Generation des Hauses Montfort, auf Friedrich II., [Henrich II. und 
Albero, mit noch mehr Sicherheit aber auf Rudolf II. Sohn des 
Grafen Rudolf I. von Montfort-Feldkirch Zurückzuführen, denn in 
seinen Siegeln tritt die mit der Rolle übereinstimmende Helmzierdc 
auf wie man weiter unten bei der Beschreibung der Kleinode von 
Montfort ersehen wird. 

Ein Bruder Rudolfs I. Gründer der Linie Montfort-Feldkirch 
war Hugo III. f 1309, welcher die Linie Montfort-Tettnang gründete. 
Dieser Hugo III. hat als unterscheidendes Zeichen seiner Linie mit 
derjenigen von Feldkirch die angestammte rot he Montforterfahne in 
ein weisses Feld gesetzt und es unterliegt wohl keinem Zweifel, dass 
das in der Wappenrolle unter N° 130 « TETNANG » (Tafel II. 4) 
abgebildete Wappen dasjenige der genannten Linie und auf die Zeit 
Hugo III. f 1309 zurückzuführen ist. Alle aus dieser Linie stammen¬ 
den Nebenlinien, wie die neue Bregenz-Tettuanger-Linie,die Rothen- 
fels-Argen-Linie haben dieses Wappen in unveränderter Weise bis 
zum gänzlichen Aussterben des Geschlechtes weiter geführt. Di«; 
Wappenwerke des 15. und 16. Jahrhunderts, so Grüneberg, Hacken¬ 
berg, Tsehudi, u. a. beschäftigen sich namentlich mit diesen Farben 
und zeigen dieselben durchaus übereinstimmend aber unter verschie¬ 
dener Bezeichnung je nach den obgenannten Linien. 

Es erübrigt nun zu sehen wie aus dem Wappenbilde und den 
Farben der Montforter diejenigen für Werdenberg-Heiligenberg und 
Werdenberg-Sargans hervorgegangen sind. 

Graf Hugo von Montfort, der Erbe der Bregenzer Grafen hatte 
nebst seinem Sohne Hugo, Gründer der Linie Montfort, drei weitere 
Söhne, von denen sich die zwei jüngsten dem geistlichen Stande zu¬ 
wandten. Sie sind schon weiter oben genannt worden; der eine, 
Heinrich, wurde Bischof, der andere Friedrich, Domherr zu Chur. 
Rudolf aber, der Erstgeborne, scheint die Verwaltung der väterlichen 
Besitgungen auf dem linken Rheinufer, wo die Burgfesten Werdenberg 
und Sargans in den Vordergrund treten, übernommen zu haben. 
Rudolf I. wird daher als der Gründer derWerdenberger Linie betrachtet, 
obschon er sich selbst noch nicht nach dieser Burg genannt hat und 
sogar .seine Söhne Hugo, der ältere, und Hartmann, der jüngere in 
ihren jüngern Jahren noch Grafen von Montfort heissen. Diese haben 
aber die Ausscheidung zwischen den Linien Montfort und Werden¬ 
berg bleibend durchgeführt und theilten sich dann auch in die von 
ihrem Vater auf sie gekommenen Besitzungen. Hugo I. der ältere 
behielt die Burg Werdenberg, Hartmann, der jüngere, das Schloss 
Sargans und gründete so die Zweiglinie Werdenberg-Sargans.' 


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5 


Man nimmt nun allgemein an, dass bei der Trennung der Häuser 
Montiert und Werdenherg das letztere sowohl als auch die gleich¬ 
zeitige Linie von Werdenberg-Sargans die weisse Fahne in roth 
gewält haben. In einem sehr bemerkenswerthen, in'den Schluss des 
XIII. Jahrhunderts, also in die Zeit der Brüder Hugo und Hart¬ 
mann fallenden heraldischen Denkmale, die Wappen im Hause zum 
Loch in Zürich (siehe Mittheilungen der antiquarischen Gesellschaft. 
1874) erscheint wirklich das Wappen Werdenberg mit weisser Fahne 
in roth (unsere Tafel II. 5). Nun abei* bringt die etwas spätere 
Wappenrolle von Zürich unter dem Namen «WERDENBERG » 
(Tafel II. 7) die schwarze Fahne im weissen Felde und es scheinen 
sonach diese beiden Tingirungen weil zeitgenössisch in Widerspruch 
zu einander zu stehen. Allein es ist nicht ganz unmöglich, dass sich 
das Wappen im Hause zum Loch nur auf Sargans bezieht, und dass 
Hugo I. von Werdenberg, der sich noch bis 1271 urkundlich von 
Montfort nennt die Montierter Farben, rothe Fahne in gelb geführt 
hat, bis zu jener Zeit da er sich auch von Heiligenberg nennt. Jeden¬ 
falls müssen die Farben von Werdenberg in der Rolle zurück geführt 
werden auf den Erwerb von Heiligenberg durch Hugo I. 

Im Jahre 1277 kam nämlich die Grafschaft Heiligenberg, nord¬ 
westlich von Bodensee gelegen, durch Verkauf von dem letzten 
Grafen dieses Geschlechtes, dem spätem Bischof Berthold von Chur 
an seinen mütterlichen Oheim Graf Hugo I. von Werdenberg und gab 
ihm sowohl als seinen Nachkommen den Beinamen von Heiligen¬ 
berg, zum Unterschiede von den Grafen von Werdenberg-Sargans. Es 
ist wie bereits bemerkt wahrscheinlich, dass die erkauften Farben 
von Heiligenberg, schwarz und weiss, also schwarze Stiege im 
weissen Feld, wie man selbe bereits in den Wappen des Turmes zu 
Erstfelden (Tafel II. 8) und sodann in der Wappenrolle unter 
« HAILIGBERG » (Tafel II. 9) findet, den geeigneten Anlass boten, 
die angestanmten Montforter Farben mit der schwarzen Fahne im 
weissen Felde zu vertauschen, um auf diese Weise die definitive Aus¬ 
scheidung zwischen den Linien Montfort und Werdenberg auch auf 
dem Wappenschilde zu kennzeichnen. 

Wenn man aus der heraldischen Schraffirung von mittelalter¬ 
lichen Siegeln einen Schluss auf die Entstehungszeit der Farben 
von Sargans zu ziehen berechtigt ist, so böte allerdings das schöne 
Wappensiegel Rudolf II. von Werdenberg-Sargans (Fig. 58) ein 
höchst merkwürdiges Beispiel. Auf diesem weiter unten zur Beschrei¬ 
bung gelangendem Siegel, erscheint die glatte weisse Fahne im 
gegitterten, also heraldisch schwarzen Felde. Die allgemein ver¬ 
breitete Erfindung der bestimmten Bezeichnung der Metalle und 


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6 


Farben, mit andern Worten die heraldische Sehraffrrung ist aber 
wahrscheinlich erst der zweiten Hälfte des XVII. Jahrhunderts zu 
zuschreiben. 

Hartmann I. Gründer der Linie Werdenberg-Sargans, welcher 
sich wie sein älterer Bruder Hugo I. von Werdenberg-Heiligenberg 
urkundlich bis 1271 Graf von Montfort nennt, hat inuthmasslioh auch 
noch die Montforter Farben, rotlie Fahne in gelb geführt. Als aber 
um’s Jahr 1277 Hugo von Werdenberg sich die Heiligenberger 
Besitzungen erkaufte und seine Söhne sodann zum Zeichen der 
bleibenden Ausscheidung von Montfort die schwarze Fahne in ein 
weisses Feld setzten, da kam auch für die Sarganser der Zeitpunkt 
für die Adoptirung eines unterscheidenden Wappens. Es ist sonach 
nicht unwahrscheinlich, dass die Entstehung der Farben fürWerden- 
berg-Sargans (Tafel II« 5) in die Zeit Rudolfs II. (1277-1322) des 
Sohnes Hartmann’s I. zu setzen ist. 

Die Söhne Rudolfs II., welche sich in die schwäbischen Linien 
zu Schmalneek-Trochtelfingen, zu Alpeck und zu Vaduz getheilt haben, 
behielten die weisse Fahne in roth, auch als nach Aussterben der 
Linie Werdenberg-Heiligenberg (1428) und nach schwäbischem 
Lehenrechte die Grafen von Sargans zu Troehtelfingen in den Besitz 
von Heiligenberg gelangten und ihr Wappen mit der Heiligenberger 
Stiege zusammenstellten. Die Sargans-Sarganz-Vaz scheinen, sei es 
in Anlehnung an die Vettern von Werdenberg-Rheineck, sei es als 
Rhätier die weisse Fahne in schwarz gestellt zu haben. In den alten 
Wappenwerken sind diese Farben nicht zu finden. 

Uebergehend zur Betrachtung der Helmzierden der Häuser 
Montfort, Werdenberg-Heiligenberg und Werdenberg-Sargans ist es 
wohl nicht ohne Interesse vorerst einen Blick zu werfen auf diejenigen 
des Stammhauses der Pfalzgraf'en von Tübingen, in soweit man 
selbe kennt. Der älteste Helmschmuck der Tübinger Pfalzgrafen 
findet sich auf einem grossen runden Wappensiegel Rudolfs von der 
Böblinger Linie. Man kann denselben als ein Paar viereckige mit je 
sieben Federn besteckte Schirmbretter blasoniren. Es folgt sodann der 
Helmschmuck auf dem Siegel seines Sohnes Gottfried I., ein Paar 
Hügelförmige mit Pfauenfedern belegte oder besteckte Sehirmbretter. 
Eine weitere Tübingensehe Helmzierde ist dejenige Eberhards von der 
Scherer Linie auf seinem Reitersiegel von 1293, dieses Kleinod ist als 
ein ovales mit demWappenbilde der Tübinger belegtes Sehirmbrettzu 
blasoniren. Ein sehr eigentümlicher Helmschmuck findet sich unter 
der Bezeichnung « ASPERG » in der Zürcher Wappenrolle (unsere 
Tafel II. 1). Ein Paar dreieckige auf der schiefen Seite abgerundete, 
mit dem Wappenbilde der Tübinger belegte Schirmbretter, welche 


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7 


sich je an einem senkrechten, rechtwinklig gebrochenen mit Pfauen¬ 
stutz besteckten Stab anlehnen, die Stäbe sind unter sich mit einem 
Querstabe verbunden und dieser ist mit zwei kleinen Wappen¬ 
schildchen behängt. Dieses sind die altern, in den Schluss des XIII 
und Anfang des XIV Jahrhunderts, bei dieser Arbeit besonders in 
Betracht fallenden Helmzierden der Tübinger und est kann somit 
gesagt werden, dass Schirmbretter von verschiedenen Formen, theils 
mit, theils ohne Federn besteckt, oder mit der Tübinger Fahne belegt, 
die bezeichnenden Merkmale der Kleinode dieser frühen Generationen 
waren. 

Werfen wir nun einen Blick auf die zeitgenössischen Helmzier- 
den der Montfortcr. Die ältesten Formen einer solchen finden sich 
auf dem Reitersiegel des Grafen Rudolfs I. von Montfort-Feldkirch. 
Fächerförmiges, nach aussen mit Pfauenfedern bestecktes, innen 
mit der Montforter Fahne belegtes Schirmbrett (Siegel N° 9). In der 
Wappenrolle von Zürich findet sich sodaVin unter der Benennung 
« VELKIERCH » eine auffallend ähnliche Helmzierde wie die bereits 
beschriebene (Tafel II. 2), welche offenbar Bezug hat auf die Mont¬ 
ierter Grafen ältere Linie, die Gründer von Montfort-Feldkirch, 
Montfort-Bregenz und Montfort-Sigmaringen. Es sei hier noch die 
Helmzierde auf dem Reitersiegel des Grafen Ulrich I. von Montfort- 
Sigmaringen erwähnt (Siegel 10). Der sonst trefflich erhaltene Helm- 
schmuck dieses Reitersiegels lässt zwar nicht mehr mit Sicherheit 
erkennen ob das fächerförmige, mit Pfauenfedern besteckte Schirin- 
brett die Montforter Fahne als weitere Verzierung trug. Ein altes 
Denkmal aus der ritterlichen Vergangenheit Uri’s, dessen Entstehung 
in die Zeit der obgenannten Helmzierden fällt, (die Wandmalereien 
in Tliurme zu Erstfelden) darf hier nicht unberücksichtigt bleiben. 
In den Nachbildungen dieser Wappen bei Cysat und bei Tsehudi 
findet sich unter Montfort eine mit Feldkirch in der Rolle sehr ver¬ 
wandte Helmzierde (Tafel II, 6). Das Schirmbrett, obwohl nur mit 
schwarzen Federn besteckt, mahnt im grossen Ganzen an das Kleinod 
im Reitersiegel Rudolfs I. 

Es ergibt sich sonach bei der Vergleichung der Helmzierden von 
Tübingen und Montfort ältere Linie die auffallende Aehnliehkeit 
beider und es ist wohl nicht gewagt anzunehmen, dass in jener frühen 
Zeit, als der Helmschmuck überhaupt erst zu allgemeiner Geltung 
oder in allgemeinen Gebrauch kam, die Adoptirung des Schirmbrettes 
von Seite der Tübinger oder auch von Seite der Montforter einen 
bestimmenden gegenseitigen Einfluss ausübte, als ja auch zu jener 
Zeit die Beziehungen der beiden verwandten Grafenhäuser noch 
einigermassen enge gewesen sein mögen. Es ist bekannt, das der 


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8 


Helmschmuek erst in XIII. Jahrhundert aufgekornmen ist, es ist 
ebenso bekannt, dass noch in de»* zweiten Hälfte jenes Jahrhunderts 
viele Portraitsiegel mit Wappen ohne Helmschmuck Vorkommen. 
Gerade in letzterer Beziehung ist die Darstellungsweise auf den 
Siegeln der Pfalzgrafen von Tübingen eine sehr konstante und es 
mögen liier anscheinend nur ein gellendere Forschungen die Thatsache 
feststellen, ob die sog. Schirmbretter in verschiedenen Formen, mit 
dem Wappen bemalt und mit Federn besteckt, als solche auch zu den 
ältesten gehörend, bei diesen Grafenhäusern in ihrem Uranfange 
Tübingen oder Montfort zu zu schreiben sind. 

Es kann hier noch beigefügt werden dass nach der Ansicht der 
neueren Forscher die sog. Schirmbretter nur als Hülfsfiguren. nicht 
als eigentliche Helm-Kleinode zu betrachten sind. Der Umstand, dass 
diese Schirmbretter später ganz verschwinden mag für diese Ansicht 
reden. 

Mit Rudolf I. von Montfort-Feldkirch und seinem weltlichen 
Bruder Ulrich von Bregenz-Sigmaringen verschwindet dann die 
althergebrachte Helmzierde, das Schirmbrett und tritt an dessen Stelle, 
aber mit allerWahrscheinlichkeit noch eine Zeit lang parallel laufend, 
ein neues Kleinod, die Inf ul. Es sind die geistlichen Brüder Rudolfs I., 
die bei der Blasonirung des Wappens « KVR» genannten Friedrich II. 
Bischof von Chur 1282-1290, Heinrich II. 1283-1307 und Albero 
1273-1318, welche mit ziemlicher Sicherheit die Inful als Helm- 
schmuck in ihre Wappensiegel aufgenommen haben dürften. Beweise 
an der Hand von solchen Siegeln fehlen, aber Friedrich II. führt ja 
auf seinem bischöflichen Siegel (Urkunde 1290) die Montforter Fahne 
als Wappenbild und es dürfte wohl ein anderes Siegel dieses Grafen, 
mit der Inful als Kleinod dem Verfertiger der Rolle, bei «c KVR » 
(Tafel II. 3) zu Grunde gelegen haben. Nicht ganz unwahrscheinlich 
wäre sonach dass auch das Wappen < TETNANG » in die gleiche 
Zeit fallt und dass bereits Hugo III., Gründer der Linie Montfort- 
Tettnang, f 1309 als unterscheidendes Zeichen seiner Linie nicht nur 
die rothe Fahne in ein weisses Feld setzte, sondern auch die Insignien 
seiner hervorragenden geistlichen Brüder, die Inful, als Helmschmuck 
sich aneignete, dass somit sein volles Wappen dem Ersteller der Rolle 
bei Tettnang (Tafel II. 4) zu Grunde gelegen haben mag. Wenn man 
der sog. Inful eine geistliche Bedeutung zumessen soll, so wäre im 
vorliegenden Fall«; thunlich dieselbe von Vogteirechten, welche Graf 
Hugo III. über die Klöster Mariaberg an der Lauchort und Habsthal 
bei Mengen besessen, herzuleiten; es ist ja bei Vanotti genügend nach 
gewiesen dass dieser Grafeines sehr religiösen Sinnes war. In Siegeln 
erscheint die Inful allerdings erst mit Rudolf II. 1311-1349, Sohn 


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9 


Rudolf I. von Montlbrt-Feldkireh. Die aus der Tettnanger Linie 
.stammenden Nebenlinien haben dann bis zu ihrem gänzlichen 
Erlöschen die Inful in unveränderter Weise fortgeführt. 

Gehen wir über zur Betrachtung der Helmzierden der Grafen 
von Werdenberg-Heiligenberg. Der älteste Helmschmuck dieser 
Grafen findet sich auf dem Reitersiegel Hugo s I. an Urkunden d. d. 
1274 und 1276 ; er ist als fächerförmiges mit Pfauenfedern bestecktes 
Schirmbrett zu blasoniren (Siegel 18), also auffallend übereinstim¬ 
mend mit der weiter oben beschriebenen Helmzierde Rudolf I. seines 
Vetters väterlicher Seite. Es ist wohl unzweifelhaft, dass dieses 
Kleinod der Montforter Stammlinie in unveränderter Weise auf Wer¬ 
denberg übergegangen ist. Da bei Hugo I. der Name Werdenberg 
erst allmäligder alleinige wurde und er sich noch bis 1271 urkundlich 
von Montfort nannte so ist aus diesem Grunde schon das Vorkommen 
dieses Helmschmuckes auf dem Siegel Hugo’s I. erklärlich. 

Hugo II. führt auf seinem grossen Reitersiegel (Urkunde d. d. 
1286) die Inful als Kleinod (Siegel 20). Diese alte Werdenberger-Inful 
ist in mehrfacher Beziehung eine interressante heraldische Erschei¬ 
nung. Sie mag vielleicht mit derjenigen der geistlichen Stammes¬ 
vettern von Montfort in Beziehung zu bringen sein, wenn dieselben 
in so früher Zeit überhaupt schon eine solche geführt haben und es 
Hessen sich in diesem Falle starke Vermuthungen für das frühe Alter 
des Wappens « KVR » in der Rolle aufstellen. Hinsichtlich der sog. 
Inful sind die Gelehrten nicht einig, ob dieselbe irgendwelche geistliche 
Bedeutung hat. Ist letzteres aber der Fall, so bezieht sich die Inful 
wohl auf irgend eine geistliche Vogtei oder auf den Besitz von Lehen 
seitens irgend eines Bisthums oder einer infulirt.cn Abtei. Die Acten 
hierüber sind noch nicht ganz geschlossen. 

Es könnte bei Hugo II. sonach der Vermuthung Raum gegeben 
werden, dass, da er bereits im Jahre 1285 als Inhaber der Vogtei 
über das Kloster Dissentis und Vollstrecker von Vogtei rechten über 
das Kloster erscheint, eben so sehr wahrscheinlich Vogt des Klosters 
St. Johann im Thurthale war, er sich die Insignien der Geistlichkeit 
als Kleinod aneignete. Hugo II. führt aber nebst der Inful auch das 
mit Federn besteckte Schirmbrett, wie ein Wappensiegel vom Jahr 
1298 zeigt. Dieser frühe Helmschmuck erscheint aber in etwas 
veränderter Form ( Siegel 21). indem das sog. Brett nicht mehr fächer¬ 
förmig, sondern in die Länge gezogen ist und man gewinnt bei Be¬ 
trachtung desselben die lebhafte Ueberzeugung, dass es sich hier blos 
um eine Hülfstigur, nicht um ein eigentliches Kleinod handelt ; auch 
die aufgesteckten Federn können nur als Attribut angesehen werden. 
Es darf überhaupt vermuthet werden,dass diese mit Federn besteckten 


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10 


Schirmbretter, weil wie bereits bemerkt, zu den ältesten Helm¬ 
verzierungen gehörend, in alten Wappenrollen und sonstigen heral¬ 
dischen Denkmälern sehr häufig und stets in gleich massiger Stvlisirung 
vorkommend, keine unterscheidenden persönlichen Kleinode waren, 
sondern vielmehr von der damaligen Ritterschaft als einfacher Schmuck 
des Kübelhelmes getragen wurden. 

Hugo III. Sohn Hugo II. erscheint in seinen Reitersiegeln 1310- 
1320 sowohl als in gewöhnlichen Wappensiegeln auch wieder mit 
dieser Helmzierde, ein eigentliches Kleinod ist von ihm nicht bekannt. 
Aber es ist bemerkenswerth wie mit der Zeit das sog. Schirmbrett 
gänzlich verschwindet und an dessen Stelle nur noch die zu einem 
förmlichen Fluge gewordenen Federn getreten sind (Siegel 23, 24 und 
25). 

Auch sein Bruder Albrecht I. führt in einem Siegel 1315 das mit 
Federn besteckte Schirmbrett und zwar in der Gestalt desjenigen 
seines Vaters Hugo II. Dagegen erscheint Albrecht I. mit einem bis 
anhin von den Werdenberg noch nicht geführten Kleinode, dem 
Brackenrumpfe. Er ist aus Siegeln (Fig. 28, 30) der Jahre 1317,1320, 
1323, 1331, 1334, etc. bekannt. Die Herkunft dieses Ziemiers konnte 
bisher noch nicht mit Sicherheit festgestellt werden, aber es wird 
angenommen, dass daselbe auf Heiligenberg zurück zu führen ist. In 
den alten Wappen des Thurmes zu Erstfelden erscheint Heiligenberg 
allerdings nur mit dem zur Entschungszeit jener Bilder so sehr 
üblichen Helmschmuck, dem mit Federn besteckten Schirmbrette 
(Tafel II. 8), dagegen zeigt die etwas spätere und massgebende re Rolle 
von Zürich den Brackenrumpf (Tafel II. 9). Er unterscheidet die 
Nachkommen Hugo’s III. und Albrecht’s I., also alle Werdenberg- 
Heiligenberg-Rheinegg von allen Stammesgenossen Montfort und 
Werdenberg-Sargans, die ohne Ausnahme die Inful führen. 

Wir gelangen zum Helmschmucke der Grafen von Werdenberg- 
Sargans. 

Es ist zu bedauern, dass den oben erwähnten Wappen im Hause 
zum Loch in Zürich keine Hehnzierden beigegeben sind, ebenso kann 
man in Ermanglung von Wappensiegeln Hartmann’s I., Stifter der 
Linie Werdenberg-Sargans, keine ältere Helmzierde dieser Linie 
feststellen. Die Vermuthung liegt aber nahe, dass Hartmann I. ähnlich 
wie sein Bruder Hugo I. wohl auch das Kleinod der Montforter 
Stammlinie oder das bei Werdenberg gleichzeitig aufgekommene mit 
Federn besteckte Schirmbrett geführt habe, denn Hartmann I. tritt 
1256 noch unter der Bezeichnung Hartmanns comes junior de Monte- 
forti auf, erst im Jahr 1264 nennt er sich Graf von Werdenberg und 
in seinem Siegel aber stets noch comes de Montfort. Auf spätem 


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_11_ 

sigillograph ischen Denkmälern lässt sich als ältester Helmschmuck 
die Inful auf einem Siegel Rudolfs II. 1306 (Sohn Hartmann I.) nach- 
weisen. 

Wenn diese Inful wie oben bemerkt, eine geistliche Bedeutung 
hat, so bezieht sie sich auf irgend eine geistliche Vogtei oder auf den 
Besitz von Lehen seitens irgend eines Bisthums oder einer Abtei und 
es wäre sonach nicht ganz unmöglich, dass, da Rudolf II. schon im 
Jahr 1299 als Inhaber der von Heinrich von Wildenberg dem Aeltcrn 
auf ihn gekommenen Kastvogtei Pfäfers-Valens-Vättis erscheint, er 
desshalb als Kleinod die Inful führt. In der Folge erscheint sodann 
Rudolf IV, von Werdenberg-Sargans im Besitze einer Anzahl von 
Curer-Lehen, welche durch Ursula von Vaz, seine Gemahlin, auf ihn 
gekommen sind, das Nähere findet sich bei Krüger pag. 379-387 und 
es erklärt sich wohl hieraus, dass die Inful als feststehendes Kleinod 
von den Nachkommen der ältern Linie weitergeführt und bis zum 
gänzlichen Aussterben des Hauses beibehalten wurde. 


Voijbemeijßung ^uet Beitreibung der Riegel. 

Da die Grafen von Montfort streng genommen nur bis zur Tren¬ 
nung der Linien Montfort-Feldkirch, Montfort-Bregenz und Montfort- 
Tettnang in den Bereich dieser Arbeit gehören, so beschränken wir 
uns bei der Beschreibung der Siegel dieses Geschlechtes nur auf die 
älteren Linien. Dagegen soll die Darstellung der Siegel von Werden¬ 
berg-Heiligenberg und von Werdenberg-Sargans, in soweit es das 
zugängliche Material erlaubte, eine möglichst vollständige Arbeit 
bilden. In genealogischer Hinsicht halten wir uns an die sehr be- 
merkenswerthen Abhandlungen und Stammtafeln im Geschichts¬ 
werke Emil Krügers : Die Grafen von Werdenberg-Heiligenberg und 
von Werdenberg-Sargans. 


X 


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Hugo I., der erste Graf von Montfort und Stammvater der Grafen 
von Werdenberg und von Montfort, jüngerer Bruder des Pfalzgrafen 
Rudolf I. von Tübingen erhielt die Bregenzer Güter, also das mütter¬ 
liche Erbe und hat seinen Namen angenommen von der Feste Alt- 
Montfort bei Götzis. welche wahrscheinlich seitens der alten Grafen 
von Bregenz erbaut wurde. Hugo I. schreibt sich abwechselnd : Graf 
von Bregenz und “Graf von Montfort.” Vor ihm hat es keine Mont¬ 
fort im Rheinthale gegeben ; die gleichzeitigen englisch-französischen 
Montfort stehen mit diesen nicht im geringsten Zuzammenhang. 
daher ist auch der Name nicht französisch auszusprechen. Hugo I. 
erscheint mit Sicherheit als Graf von Montfort zuerst im Jahre 1208. 
dann auch 1214. An dieser letzteren Urkunde des Klosters Salem 
(Grossherzogi. Bad. General Landes Archiv) hängt ein äusserst wohl 
erhaltenes Reitersiegel des Grafen. Fig. 1. 



Es ist von runder Form und zeigt im Siegelfelde einen nach 
(heraldisch) rechts sprengenden Reiter. In der Rechten führt er die 
in 3 Lappen auslaufende Fahne, in der Linken den Schild, aut 
welchem das Wappenbild deutlich ersichtlich ist. Das Ganze trägt 
den Typus der Reitersiegel aus dem Ende des XII. Jahrhunderts; Reiter 
mit offenem Helm, Pferd ohne Decken, dafür mit Zierrath am Sattel¬ 
zeug, oben abgerundeter Kampfschild, sogenanter Normännischer 
Heerschild. Die Umschrift lautet : f COMES. HVGO. PRIGAN- 
TINVS. In der Urkunde selber nennt er sich Hug Comes Montis 
Fortis. 


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_ 13_ 

Von der Gemahlin Hugo I., der Stamm-mutter der Häuser Wer¬ 
denberg und Montfort, welche eine Edle von Wangen (Tyrol) war, 
ist unseres Wissens kein Siegel bekannt oder vorhauden. 

Die auf Hugo I. folgende Generation ist etwelcher Massen in 
Dunkel gehüllt, als nicht bei allen Gliedern möglich ist den directen 
Nachweis zu liefern dass die Söhne und Töchter unter sich Geschwister 
sind. Indirecte Beweise lassen sich aber aufbringen für zwei Söhne 
Hugo s I., welche in den Jahren 1237 und 1244 gemeinschaftlich in 
Urkunden erscheinen, nämlich Rudolf I. und Hugo II. Da Rudolf 
urkundlich vor Hugo steht, so war er jedenfalls der ältere Bruder. 
Hugo II. ist als Stammvater des Hauses Montfort nachzuweisen und 
da kein drittes weltliches Glied dieser Generation bekannt ist, so 
muss Rudolf I., als Begründer des Hauses Werdenberg angesehen 
werden. Von ihm ist zwar nur wenig bekannt, er begegnet uns in 
Urkunden nur etliche Male 1237, 1243 und 1244. Er nennt sich stets 
Comes de Monte f'orti. Ob er sich schon Graf von Werdenberg heist 
ist nicht festgestellt, dagegen ist sicher dass er den Namen eines 
Grafen von Sargans führte, denn seine Gemahlin Klementa, Schwester 
Hartmann’s des Jüngeren von Kyburg wird als Comitissa de Sanegans 
bezeichnet. Weder von Rudolf I. noch von seiner Gemahlin ist ein 
Siegel bekannt, dagegen hängt an einer Saleiner Urkunde d. d. 1255 
das wohlerhaltene Reitersiegel seines Bruders Hugo II. Fig. -2. 



Rundes Siegel mit Reiter auf einem nach rechts sprengenden 
Pferde. In der Rechten des Reiters eine Fahne mit 3 Wimpeln, am 
linken Arm ein Schild mit der Montforter-Fahne. Zwischen den 
Beinen des Pferdes springt ein Hund, diese letztere Zuthat is neben¬ 
sächlicher Natur. Die Umschrift lautet : SIGILLVM : HVGONIS : 
OOMITIS : MÖTIS : FORTIS. 


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_:_ 14 __ 

Hugo II. bediente sieh aber auch des Siegels seines Vaters Hugo I. 
Dieses bemerkenswerthe Beispiel ist uns gütigst mitgetheilt von 
Herrn Dr. Hans Herzog, Staatsarehivar in Aarau. An einer Urkunde 
d. d. 1247 (Abtheilung Muri M 2 G 1) ausgestellt also von Hugo II., 
denn Hugo I. ist vor 1237 tod, hängt das unter Fig. 1, beschriebene 
Siegel Hugo’s I. An eine Fälschung der Urkunde schreibt Dr. Herzog 
ist nicht zu denken, zudem stimmt ihr Inhalt mit den thatsäehlichen 

* 

Verhältnissen und die Jahrzahl MCCXLVII zur Schrift. 

Ein nachweisbarer Bruder Hugo’s II. war Heinrich, Bischoff von 
Chur 1251-1272 und eine Urkunde vom Jahre 1264. welche den 
Beweis für Obiges beibringt redet sodann noch von einem vierten 
Bruder, Friedrich, der Canonicus zu Chur war 1264-1283. Vom 
Bischoff Heinrich von Chur sind zwei Siegel bekannt. Das ältere 
hängt an einer Urkunde vom Jahr 1251 im BischöfHichen Archive 
zu Chur. Fig. 3. 



Es ist spitzoval und zeigt im Siegelfelde die stehende Figur eines 
Klerikers, offenbar in Mönchstracht, mit beiden Händen ein Buch 
haltend : das Ganze hat den Character einer sehr primitiven derben 
Arbeit. Die etwas beschädigte Umschrift lautet : (f) FRATRIS. 
HEXR(ICI) (E)LECTI. CVREN. 

Das andere Siegel kommt vor an einer Regensburger Urkunde 
d. d. 1268. Fig . 4. 

Offizielles Bischofsiegel des Grafen, welches ihn in vollem Ornate 
auf einem sog. Faldistorium, nach Art der Feldsessel in Form eines 
Kreuzes gestellt, sitzend, mit Talar und Dalmatica bekleidet, zeigt. 
Ueber den beiden Letzteren trägt er das Pallium, welches in einem 
quer über die Brust laufenden, meist mich bestickten und mit Edel¬ 
steinen besetzten Streifen besteht, dem ein zweiter senkrechter, in 


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45 


Form eines Kreuzes angehängt ist. In der Rechten hält er den Stab, 



in der Linken ein Buch. Von der sehr beschädigten Umschrift ist nur 

noch zu lesen : RICVS : DEI : G.LEGT.... 

Von Friedrich ist nur ein Siegel bekannt, es hängt an einer Ur¬ 
kunde d. d. 1283 im BischöH. Archive zu Chur. Fig. 5. 



Spitzovales Siegel mit einer auf kleiner Console stehenden Mönehs- 
ligur, angethan mit langem, schlichte Falten werfenden Habit. Das 
Haupt ist gelockt: in den Händen scheint der Kleriker ein Buch zu 
halten. Umschrift : f S’. FR. DEI. GRÄ. EL...ECCLIE. CVRIEX. 

Ausser den vier Söhnen Hugo s I. lassen sich noch drei Töchter 
des Genannten nachweisen. Eine Tochter, deren Name unbekannt 
ist, war die Gemahlin Friedrich’.s I. von Toggenburg, der bekanntlich 
durch die meuchlerische Hand seines Bruders fiel. Eine zweite 


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_ 16 _ 

Tochter, deren Name ebenfalls unbekannt ist, war ohne zweifei die 
Gemahlin Walthers IV. von Vaz ; eine dritte Tochter endlich, Elisa¬ 
beth, hatte urkundlich als ersten Gemahl den Grafen Mangold von 
Nellenburg, der 1216-1228 vorkömmt, ihr zweiter Gemahl war Graf 
Heinrich von Werde, Landgraf in Nieder-Elsass 1232-1234, und zum 
dritten Male war sie verheirathet mit Emicho, Wildgraf (Comes 
Silvester) 1239-1266. In einer Urkunde d. d. 1251 nennt sie sich 
selber Tochter Hugo’s von Montfort, Comitissa de Werde, Wittwe 
Mangold’s von Nellenburg und Gemahlin « Comes Silvester Emicho». 
An der eben bezeiclmeten Urkunde im G. B. G. L. A. Carlsruhe hängt 
ihr Siegel, das jedenfalls aus der Zeit ihrer ersten Ehe mit dem Grafen 
von Nellenburg stammt. Fig. 0. 



f SIGILLV. ELISABETE. COMETISSE. D’NELLENBVRC. 
Schildförmiges Siegel, im erhöhten Felde die drei nach rechts 
gekehrten Hirschstangen derer von Nellenburg. 

Hugo II., Gründer des Hauses Montfort hinterliess sieben Söhne, 
3 weltliche und 4 geistliche. Die 3 weltlichen Brüder Rudolf I.. 
Ulrich I. und Hugo III. sind als solche in Urkunden genügend nach¬ 
gewiesen. Sie haben das väterliche Erbe in der Weise getheilt, 
dass der Ae 1 teste, Graf Rudolf die Stammlande, die Grafschaft Feld¬ 
kirsch mit dem Stammschloss Montfort, Graf Ulrich die Grafschaft 
Bregenz und Sigmaringen, Hugo endlich die Herrschaft Tettnang 
erhielten. Rudolf und Ulrich besassen aber auch gewisse Güter und 
Vogtei rechte gemeinschaftlich und erscheinen daher urkundlich oft 
zusammen. Graf Rudolf, Gründer der Linie Montfort-Feldkirch 
kömmt urkundlich 1255-1295 vor, unter anderm in einer Urkunde 
1261 des St. Gallischen Stiftsarchiv (U. B. Wartmann N° 954) in 
welcher Rudolf und Ulrich «trat res carnales » und « Comites de Mont- 


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_ 17 _ 

fort» heissen. An der genannten Urkunde hängt das älteste der drei 
bekannten Reitersiegel des Grafen Rudolf. Fig. 7. 



Rundsiegel, zeigt den Grafen gerüstet nach rechts sprengend. In 
der Rechten hält er die Lanze mit der in 3 Lappen endigenden Fahne : 
am linken Arm den Schild mit dem bekannten Wappenbilde der 
Montfort, welches sich auf der Pferdedecke zweimal wiederholt. 
Unter dein Pferde springt ein Hund. Die Umschrift in so weit erhal¬ 
ten. lautet : +.OMITIS. MONTIS. FORTIS. 

Ein zweites, aber- weit geschmackvolleres Siegel ist dasjenige, 
welches an zwei Urkunden d. J. 1270 im nämlichen Archive vor¬ 
kommt (U. B. Wartmann n° 987 und 988). Fig. 8. 



Rundsiegel mit bildlicher Darstellung wie bei Fig. 7, nur dass 
der Hund unter dem Pferde weggelassen ist. und mit der Legende : 
f SIGILLVM. ('OMITIS. R..... MONTEFORT. 

Das dritte, vermutlilich sein* selten vorkommende, daneben in 
heraldischer Hinsicht bemerkenswerthe Siegel is dasjenige, das an 


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- 18 _ 

einer Urkunde d. J. 1293 hängt (Sammlung des Voralbergischen 
Museums-Vereins in Bregenz). Dieses Siegel, unter Fig. 9 abgebildet, 
mit der Umschrift : 



f S’.R(VODOLFI) COMITIS. MONTIS. FORTIS, 
zeigt den in voller Rüstung nach rechts sprengenden Grafen. In der 
Rechten hält er die Lanze mit der in 2 Wimpeln auslaufenden Fahne, 
in seiner Linken den Schild mit dem Montforter Wappen, das sich 
auf den Pferdedecken wiederholt. Auf dem Kübelhelme erscheint 
das in den Schriftrand hineinragende Kleinod, das mit Federn bestekte 
Schirmbrett und unter dem Pferde springt der Hund. Neben dieser 
letzteren rein nebensächlichen Beigabe erscheint im Siegelfelde zur 
Linken in einem separaten Beischilde ein steigender Löwe. 

Das Vorkommen eines Löwen im Siegel Rudolfs I.. Gründer der 
Linie Montfort Feldkirch ist um so interessanter, als man bis anhin 
nur den Löwen im Siegel Ulrich s 1. von der Linie Montfort-Bregenz 
und in demjenigen seines Sohnes Hugo IV. kannte. (Diese beiden 
letzteren Siegel werden unter Fig. 10 und 11 näher beschrieben.) Wie 
man weiter unten erstdien wird erklärt sich das Beischildchen im 
Siegel Rudolfs sehr leicht, was es aber mit dem Löwen an und für 
sich, sowohl bei Montfort-Bregenz als bei Montfort-Feldkirch, für 
eine Bewandtnis» hat, das ist eine andere Frage. 

Es sind mit Bezug auf dieses Wappenthier die vielfältigsten Ver¬ 
muthungen aufgestellt worden. Man hat es mit dem Habsburgischen 
in Verbindung zu bringen, auch vom mütterlichen Wappen der 
Brüder Rudolf, Ulrich und Hugo herzuleiten gesucht; man ist soweit 
gegangen es von demjenigen der zeit genössischen Englisch-Fran¬ 
zösischen Grafen von Montfort abzuleiten, alles dies aber wohl ohne 
grossen Erfolg. Insbesondere hat der Löwe nichts mit Habsburg zu 


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tliun, da die Montiert eher feindlich getrennt mit den mächtigen 
Nebenbuhlern waren, als irgend etwas von denselben annahmen. 
seien es nun Lehen, oder Aeinter oder dergleichen, was jedenfalls 
durch den Adler und nicht durch den Löwen bezeichnet worden wäre. 
In zweiter Linie muss, wie schon bei Hugo I. bemerkt, die Vor¬ 
aussetzung ‘ einer Stammesgenossenschaft mit den Englisch-Fran¬ 
zösischen Montforts, die allerdings einen Löwen führten, und zwar 
nach dem Zeugniss des zuverlässigen engl. Chronisten «Matthäus 
Parisiensis >, absolut fällen gelassen werden. Seit sodann Krüger in 
seiner vortrefflichen genealogischen Abhandlung über die Grafen von 
Montfort, ältere Linie, festgestellt hat, dass die Mutter der Grafen 
Rudolf, Ulrich und Hugo eine Tochter des Markgrafen Heinrich von 
Burgau aus dem Hause Berg-Schelklirigen ist, welche fünf Mal schräg 
getheilten Schild führen, so sind auch diese Vermuthungen über die 
Herkunft eines Löwen unhaltbar. 

Eine etwelcher Massen annehmbare Hypothese scheint diejenige 
zu sein, es sei dei* Löwe auf die alten Grafen von Bregenz zurück 
zuführen, ganz abgesehen von dem Wappen in der Zürcher Wappen¬ 
rolle N° 127 in welchem (bei dem weit höheren Alter des früh aus- 
gestorbenen Bregenzer-Grafenhauses) doch leicht ein Irrthum, ein 
Phantasie-stück (wie in einigen andern Wappen der Rolle bestimmt 
der Fall ist) vorliegen kann. Der ungewöhnliche Hermelin in Kürsch 
möchte vielleicht mit der alten Sage königlicher Abkunft der ursprün¬ 
glichen Bregenzer, oder der Verwandschaft derselben mit Karl dem 
Grossen durch die Kaiserin Hildegard Zusammenhängen. Nach der 
Ansicht neuerer Forscher wäre das Wappen Bregenz im der Rolle 
ein sog. Heroldsbild das die Grafen von Bregenz Montforter Stammes 
geführt, also nicht das angestammte Wappen. Was für die Auslegung 
Löwe-Bregenz spricht scheint das zu sein, dass Graf Ulrich mit dem 
Namen Brigantia den Löwen (siehe Fig. 10) in seinem eigenen*Schilde 
führt, während er bei Graf Rudolf (siehe Fig. 9) ja nur im Beischildchen, 
im Schilde des Reiters aber die mit der Siegelumschrift übereinstim¬ 
mende alteTübinger-stammesfälme erscheint. Der Löwe im Beischilde 
Rudolfs von Montfort-Feldkirch muss ohne Zweifel auf die Vor¬ 
mundschaft dieses Grafen über den Sohn IJlrich’s I., den Grafen 
Hugo IV zurückzuführen sein. Eine bezügliche Urkunde ist bei Vanotti 
pag. 93 und 94 und eine Bekräftigung dieser Annahme mag in dem 
Umstande zu finden sein, dass gerade dieses Siegel mit dem Beischilde 
erst nach Ulrich I. Tod. also nach 1290 auftritt: die früheren Siegel 
Rudolfs I. (Fig. 7 und 8) zeitgenössisch mit Graf Ulrich, zeigen nur 
die angestammte Montforter-fälme sowohl im Schiide als in Wieder¬ 
holung auf den Pferdedecken. 


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20 


Gewagter ist die Annahme, es sei der Löwe von demjenigen der 
Welten abzuleiten ; diese führten zwar das Wappenthier nachweisbar 
schon 1152. Wnlfhild die zweite Gemahlin Rudolfs, des letzten Grafen 
von Bregenz, war die Tochter des Herzogs Heinrich s des Schwarzen 
von Bayern, also eines Welfen, sie war aber keine Erbtochter und 
da überhaupt die ganze Verschwägerung der Bregenzer mit den 
Tübingen in die Mitte des 12 Jahrhunderts hinauf nacht, wo an eine 
consecpiente und sichere Heraldik nicht inehr zu denken ist, so bleibt 
diese Hypothese wie oben bemerkt sehr gewagt. Zieht man in 
Betracht, dass weder Hugo I.. noch sein Sohn Hugo II.. also die 
directen Erben des Bregenzer Hausgutes den Löwen in ihren Siegeln 
gar nicht führen, zieht man ferner in Betracht, das mit dem Aussterben 
der alten Linie Montfort-Bregenz, also mit Hugo IV., Sohn Ulrich s I., 
der Löwe auch wieder verschwindet, so scheint nun auch die Aus¬ 
legung Löwe-Bregenz an Werth zu verlieren und man ist versucht sich 
zu fragen ob die viel angefochtene Ansicht Vanotti's. der Löwe sei 
der Sigmaringisehe doch vielleicht die Berechtigste sei. Hier wenigstens 
liesse sich das plötzliche Auftreten dieses Wappenthieres erklären. 
Ulrich I., hat auf eine bis jetzt nicht ermittelte Weise, jedoch vor 
1275 die Grafschaft Sigmaringen erworben. Er nennt sich urkundlich 
bald Graf von Montfort, bald Graf von Sigmaringen, während die 
Umschrift seines 1278 zuerst vorkommenden Reitersiegels Fig. 10 



SIGILLVM. COMITIS. VLRICI. DE. BRIGANCIA. 
ihn als Grafen von Bregenz bezeichnet. Im Schilde führt er nicht 
mehr das Erbwappen seines Hauses, die Fahne, sondern einen stei¬ 
genden Löwen : die Fahne erscheint in mehrfacher Wiederholung 
nur auf den Pferdedecken. Nach dem l ode Ulrich s verkaufte dessen 
Sohn Hugo IV durch seinen Vormund, den Grafen Rudolf I. von 
Montfort-Feldkirch 1290 die Burg und Stadt Sigmaringen an die 


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Söhne des Königs Rudolf, wofür ihm dieser den Bregenzer-Wald 
verpfändete. 

Nun führt aber merkwürdiger Weise Hugo IV. noch 1310 und 
1314, also lange nach dem Verkaufe der Grafschaft Sigmaringen das 
nachstehend abgebildete Siegel Fit/. 11 



S. HVGONIS. CGMITIS. DE. BRIGAXTIA. 
in dessen Felde zur Rechten auch wieder der Löwe, zur Linken 
die angestannte Montforterfahne erscheint. Erklärlich wäre somit 
nicht mehr leicht, das der Löwe, wenn er wirklich mit dem Erwerbe 
von Sigmaringen in Verbindung zu bringen ist, noch so lange nach 
dem Verkaufe dieser Grafschaft seine Existenzberechtigung gehabt 
habe. In Ermangelung sicherer Anhaltspunkte und urkundlicher 
Begründungen muss die Zugehörigkeit des Löwen unentschieden 
bleiben. Wahrscheinlich ist es jedoch, dass er von Ulrich I. als ein 
sogenanntes Linienzeichen, um seine Bregenz-Sigmaringen Linie von 
derjenigen seiner Brüder zu unterscheiden, in das Wappen auf¬ 
genommen wurde und in dieser Annahme bestärkt der Umstand,dass 
auch sein Sohn Hugo IV. den nämlichen Löwen führte, und dass mit 
seinem Tode, oder bessergesagt mit dem Erlöschen der Linie dieses 
Wappenzeichen für immer verschwindet. 

Hugo III. endlich, der dritte der weltlichen Söhne Hugo s II. 
erscheint urkundlich bis 1309. Er erhielt als Erbsantheil die auf der 
schwäbischen Seite des Bodensees gelegenen Güter zu Tettnang und 
in der Scheer. daher er sich auch von diesen Besitzungen schrieb, trat 
aber später die meisten seiner Lande an Hugo IV. den Sohn seines 
Bruders Ulrich von Bregenz ab. Von ihm ist ein Siegel bekannt das 
an einer Salemer Urkunde d. d. 1291 hängt. Fiy. 12. 


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22 



f S. HVGONIS. COMMITIS. DE. MON TE. FORTI. 

Hübsches schildförmiges Wappensiegel mit dein bekannten 
Wappenbilde der Montforte. 

Die vier geistlichen Söhne Hugo s II. sind folgende : Friedrich II.. 
Heinrich II.. Wilhelm I. und Albero I. 

Friedrich II. kömmt urkundlich vor als Bischof zu Chur 1282- 
1290. Im BisehöH. Archive daselbst, an einer Urkunde d. d. 1283 
hängt sein Siegel. Fig. 13. 



f S.’ FRIDERICI. DEI. GRA(CI)A. EPISCOP1. CVRIENSIS. 
Von der üblichen spitzovalen Form der kirchlichen Siegel, zeigt 
es den Bischof auf einem Faldistorium sitzend, mit Talar und Dalma- 
tica bekleidet. Die rechte Hand ist zum Schwur erhoben während die 
Linke den Krumstab hält. Unter einer kleinen Console zu Füssen 
des Bischofs, ist das Wappen der Grafen von der Fahne. 

Wilhelm I., erscheint urkundlich als Abt von St.-Galle.n 1281- 
1301. Von ihm sind zwei Sigille bekannt, beide hangen an Perga¬ 
menten des Jahres 1282, das erstere. Fig. 14, mit der Umschrift: 


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f S.* WILLEHELMI. DI. GR. ELCI. MON. SCI. GALLI. 

Stellt den Abt dar als einfachen Kleriker oder Mönch, mit 
entblösstem Haupte, in langem schlichte falten werfendem Gewände 
auf einer Console stehend, in den Händen ein Buch haltend. Das 
andere Siegel Fig. 15 



mit der Umschrift : f S. WILHELME DEL GRA. ABBATIS. 
MON. SCI. GALLI. ist sein offizielles Aebtesiegel. Der Abt erscheint 
in vollem Ornate, mit Talar und Dalmatien bekleidet, auf einem 
Faldistorium sitzend : auf dem Haupte die Inful, die Füsse auf einer 
Console ruhend ; in der Rechten hält er den Stab, in seiner Linken 
ein Buch. 

Heinrich II. und Albero erst;heinen geschichtlich 1273-1301 ein 
jeder als Canonieus Curiensis. theils allein, theils mit den Brüdern 
Friedrich und Wilhelm : meistentheils werden sie nur « de Monte- 
forti » genannt, es unterliegt aber keinem zweitel dass auch sie Grafen 
von Montfört waren. Von ihnen ist uns kein Siegel bekannt. 


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24 


B> WlRBSHBRRfi-HKLIGSSBERG. 

Der Stammvater des Hauses Werdenberg ist Rudolf I. von | 
Montfort, Sohn Hugo s I. von Montfort. Kr ist zu Anfang des vor¬ 
hergehenden Capitols bereits erwähnt und es ist gesagt worden dass i 
er der Namen eines Grafen von Sargans führte. Wahrscheinlich um ! 
das Jahr 1254 gestorben hinterliess er 2 Söhne Hugo I. und Hart¬ 
mann I. In die von ihrem Vater auf sie gekommenen Besitzungen 
sich theilend. erhielt Hugo I.. der Aeltere, die Burg Werden borg 
und wurde Stifter des Hauses Werdenberg-Heiligenberg; Hartmann I.. 
der Jüngere, erhielt Sargans und wurde Stifter der Linie Werdenberg- 
Sa rgans. 

Hugo I.. begegnet uns urkundlich zuerst 1254 und 1257 und 
nennt sich noch oft von Montfort. Als Graf von Werdenberg erscheint 
er 1264, u. a. als Vormund Annas von Kiburg, Tochter Hartmann’s 
des Jüngeren. Aus dieser Zeit stammt das unter Fig. IG abgebildete 
Siegel. I 



f S : COHMfITjIS. HVGONIS. DE. VVERDENBERCH. 

Rundes Wappensiegel, im Felde den Spitzschild mit der Mont- 
forter-falme. DieWimpeln der Letzteren sind mit Rautenschraftirungen 
versehen, der obere Theil der Fahne aber mit 3 Lilien. Neuere Forscher 
bezeichnen diese Lilien mit dem Namen Blmnen-Damast. womit wir 
uns aber nicht einverstanden erklären können. Wirersehen in diesem 
Bilde eine ganz bestimmte Bedeutung, die entweder politischer, 
kirchlicher oder auch symbolischer Natur sein kann. In dieser An¬ 
nahme bestärkt insbesondere? der Umstand, dass die Lilien auch in 
Siegeln anderer zeitgenössischer Dynasten und Edlen Vorkommen. 


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_ 25___ 

allerdings nicht im Wappen .selber, sondern vielmehr als Beigabe im 
Siegelfelde. Sie erscheinen seit 1260 im Reitersiegel des Grafen Ru¬ 
dolf von Habsburg, des getreuen Bundesgenossen Hugo’s I.. im 
Siegel der Gemahlin Rudolfs 1270. in demjenigen Rudolfs des Jünge¬ 
ren von Rapperswvl 1280 und sodann noch in demjenigen des Freien 
Heinrich v. Tengen 1272. Wir vermuthen stark, dass die Lilien 
auch in Siegeln anderer zeitgenössischer süddeutschen Dynasten auf- 
treten, dass diese Insignien also auf irgend eine damalige politische 
Bundes-gemoinschaft Bezug haben. Möglich wäre allenfalls bei Hugol. 
dass er die Lilien als -ein unterscheidendes Linienzeichen auf der 
Fahne selber angebracht hat. zumal er wohl bis zur Zeit des Erwerbs 
v. Heiligenberg noch die angestammten Montforter-farben (rothe 
Fahne in gelb) geführt hat und überdies seit 1260 mit seinen Vettern 
in Fehde lag. Nicht, ganz verwerflich möchte die Ansicht sein, dass 
das Ab-oder Erkennungszeichen, das dem Wappenbild beigegeben 
ist, eine sog. Figuren-Devise darstelle, wie selbe in frühen Zeiten bei 
englischen und französischen Wappen oft vorkommt. Wir erinnern 
an die weisse Rose des Hauses York, an die rothe von Lancaster, an 
die Figuren-Devisen der frühen französischen Könige, an die wohl¬ 
bekannten Devisenbilder der späteren Herzoge von Burgund. 

Hugo 1. urkundet sodann verschiedene Male im Jahre 1267. 1271, 
1274 und 1275 ; es sind aus dieser Zeit die 2 folgenden Reiter-siegel 
bekannt. Das eine, unter Fig. 17 abgeb. hängt an einer Urkunde des 
Klosters Salem, d. d. 1274 (Cod. Dipl. Salem, 525). 



f S. COMITIS. HVGONI(S. DE.) WERDINBERC. 

Der Graf gerüstet nach links sprengend ; das gezückte Schwert 
in seiner Rechten, in seiner Linken den Schild mit der Fahne, welch 
Letztere sich zweimal auf den Pferdedecken wiederholt. Auf dem 


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Kübelhelmc erscheint das mit Federn besteckte Brett, das in den i 
Schriftrand hinein ragt. j 


Das zweite 1271-1276 verkommende Reitersiegel hangt ebenfalls 
an einer Salemer-Urknnde d. d. 1276 (Cod. Dipl. Salem 547). Es ist 
abgebildet unter Fig. 18 und seine Umschrift lautet : 



f SIGILLVM. COMITIS. HVGONIS. DE. WERDINBERC. 

Dieses prächtige, in heraldischer Hinsicht sehr interessante Siegel 
zeigt den Grafen nach rechts sprengend : in der Rechten hält er die 
eingelegte Lanze mit der in 3 Wimpeln endigenden Fahne, in der 
Linken den Schild mit dem bekannten Wappenbilde, das sich auf den 
Pferdedecken wiederholt und weiter hin auf einem in Siegelfelde rechts 
vom Reiter befindlichen Beischilde angebracht ist. Auf dem Topf-oder 
Kübelhehn ist das oben beschriebene Zimier eingesteckt. 

Es erinnert dieses Siegel lebhaft an dasjenige Rudolfs I. von 
Montfort-Feldkirch, Vormund Hugo IV. von Bregenz-Sigmaringen 
(Fig. 9). Wenn wir das Boischildchen mit der Fahne auch in diesem 
Falle mit einer Vormundschaft in Einklang bringen, so irren wir 
wohl nicht. Nach dem Tode seines früh verstorbenen Bruders Hart¬ 
mann hatte Hugo I. wirklich die Vormundschaft über dessen minder¬ 
jährige Söhne Rudolf II., Hartmann II. und Hugo I. von Werdenberg- 
Sa rga ns und es erliegt durchaus keinem Zweifel dass die Fahne im | 
Beischilde eben diejenige der Sarganser-Linie (dazumal wohl weiss | 
in roth) darstelle. In dieser Annahme bestärkt der Umstand, dass 
dieses Reitersiegol nur während eines kurzen Zeitraumes 1271-1276 
"auftritt, also genau in der Zeit, in welcher Hugo I. urkundlich als 
Vormund seiner Neffen genannt wird. 

Hugo I. scheint zweimal verheirathet gewesen zu sein, denn 
verschiedene Gründe weisen darauf hin, dass sein Sohn Hugo II. aus 


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27 


einer ersten Ehe entsprossen war. Hugo’s I. erste Gemahlin war 
jedenfalls eine Vaz, wohl eine Schwester Walthers V.; ob sie Mechtild 
geheissen, das ist unentschieden, weil die urkundlichen Begründungen 
hiefür fehlen, aber eine Mechtild war sicherlich seine zweite Gemahlin 
und zwar Mechtild v. Neifen, Wittwe Rudolfs von Rapperswyl. Ein 
ganz positiver Beweis für ihre oft noch angefochtene Abstammung 
scheint nun in ihrem Siegel vorzuliegen ; dasselbe hängt an einer 
Urkunde d. d. 1267 (Staatsarchiv Zürich) in welcher sowohl Hugo I. 
als seine Gemahlin siegeln. In der Urkunde selber fehlt der Name 
Mechtild gänzlich, das Siegel aber beweist dass Mechtild. Wittwe des 
Grafen Rudolf v. Rapperswyl. Hugo s Gemahlin war. Dieses interes¬ 
sante Siegel mit der allerdings stark beschädigten Umschrift : f S. 

ILDIS. COMIT(I)SE. DE. RAPR. hier unter Fig. 19 abgebildet 



begründet aber insbesondere die Herkunft der Gräfin. Es zeigt im 
schildförmigen Siegelfelde die stehende oder wohl sitzende Figur 
einer Dame. In den beiden oberen Schildecken, je rechts und links 
zur Seite der Gräfin steht eine Rose, das Wappen der Grafen von 
Rapperswyl und zu Füssen der Dame, also in der dritten unteren 
Schildecke lässt sich mit Leichtigkeit ein Hifthorn erkennen, es ist 
das Wappen der schwäbischen Grafen von Neifen oder Neufen. 
Obwohl d ie bekannten Neifener- Siegel aus jener Zeit immer 3 
übereinander liegende Hörner im Schilde zeigen, so ist doch sehr 
leicht denkbar, dass Mangels genügenden Raumes der Siegelstecher 
nur Eines anbringen konnte : aus dem gleichen Grunde und wohl der 
Syinetrie halber hat er auch nur 2 statt der üblichen 3, bei Graf Rud. 
v. Rapperswyl vorkommenden Rosen im Siegelfelde angebracht. Die 
Art und Weise des Anbringens dieser Wappenbilder ist rein neben¬ 
sächlicher Natur, aber Ausschlag-gebend und die etwa bis jetzt, noch 


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_ 28 _ 

fehlende Sicherheit über die Herkunft der Mechtild beibringend, das 
ist nach unserer Ansicht das Vorkommen des Hifthorns. 

Hugo I., Sohn Hugo’s II.. der Einäugige, erscheint als Graf von 
Werdenberg 1281-1303. Das Amt eines Landgrafen in Oberschwaben j 
gieng nach des Vaters Tode nicht auf ihn über. Von den Chronisten 
seiner Zeit als ein sehr tapferer Kriegsmann geschildert, ist von ihm 
wohl bekannt, welch hervorragenden Antheil er an den Fehden 
Rudolfs von Habsburg mit dem Abt Wilhelm von St-Gallen genom¬ 
men ; ebenso ist Hugo II. durch seine Theilnalune an der Schlacht 
bei Göllheim, im Entscheidungskampfe Albrechts gegen König Adolf i 
von Nassau, bekannt. Wir sind in der Lage zwei seiner Siegel j 
beschreiben zu können. Das Eine ist ein grosses Reitersiegel, welches J 
beinahe an allen von ihm ausgestellten Urkunden hängt. Fig. 20. j 



f S. HVGONIS. COMITIS. DE. WERDENBERCH. 

Im Siegelfelde ein nach rechts sprengender Reiter mit eingelegter 
Lanze und an dieser ein Rennfähnlein mit dem Montforter-Wappen- 
bilde, auf dem Helme die Inful als Kleinod, auf Schild und Pferde¬ 
decken die Fahne als Wappenbild. Es ist dieses Siegel ohne Zweifel 1 
das Grösste aller bekannten ostschweizerischen Dynastensiegel. in 
der Zeichung wohl etwas schwerfällig, daneben aber von grosser 
Schönheit in seiner plastischen Ausführung. 

Das andere der Siegel Hugo’s II. ist ein kleineres Wappensiegel 
(Fig. 21 ) mit der Umschrift : 


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29 



f S. HVGONIS. COMITIS. DK. WKRDKNBERCH. 

Im Siegelfelde der Helm mit Zimier, ein mit Federn bestecktes 
Schirmbrett. Daneben rechts, im Felde bloss liegend die angestammte 
Montforter Fahne, zur Linken ein kleiner Spitzschild mit dem Wap¬ 
penbilde der Grafschaft Heiligenberg, gezackter Sehrägbalken, ge¬ 
wöhnlich nur Stiege genannt. 

Hugo’s II. Gemahlin war Eufemia, Tochter des Grafen Friedrich 
von Ortenburg. Sie erscheint urkundlich 1294-1316 und überlebte 
ihren Gemahl, der vielleicht um 1307 todt ist. Ein sein- schönes Siegel 
der Gräfin hängt, u. a. an einer Salemer Urkunde, wie sich aus dem 
Codex Dipl. Salem. Bd 3. S. 165. ergiebt, wo auch das Siegel abge¬ 
bildet ist. Wir geben es hier unter Fig. 22. 



t S'. OFMIE. VXORIS. HVGONIS. COM. DE. WERDENBERC. 
Die Gräfin erscheint beschleiert in langem Schleppkleide, auf einem 
Thronsessel sitzend, dessen Rücklehne mit zierlichem Gitter-oder 
Polsterwerk versehen ist. Sie hebt in der rechten Hand einen Rosen¬ 
zweig empor. 

Hugo II. liinterliess 3 Söhne. Hugo 111., Heinrich II. und 
Albreeht I. Des letzteren Name taucht hier zum ersten Male bei den 
Werdenberg auf; man vermuthet mit Recht, dass er auf die nahen 


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_ 30 _ 

Freundschaftsverhältnisse des Vaters zu dem Herzoge und König 
Albrecht zurück zu führen sei. Von da an kommt er bei der Linie 
Werdenberg-Heiligenberg noch oft vor. Die Geschichte lehrt, dass 
die damaligen kriegerischen Ereignisse die selbständig finanzielle und 
politische Stellung dieser 3 Brüder in ihren Grundfesten erschüttert 
haben. Als vollkommen ebenbürtige Bundesgenossen der Habsburgei¬ 
erscheinen sie nicht mehr, sie sind zu eigentlichen Dienstleuten der 
Herzoge herabgesunken und nennen sich urkundlich so in Dienstver¬ 
trägen der Jahre 1314 und 1322. 

Hugo III. war von der Blüthe der deutschen Ritterschaft. Wir 
treffen ihn Antheil nehmend am Römerzuge des Königs Heinrich VII. 
1310 und in dem zwischen Friede, d. Schönen und Ludwig v. Bayern 
um die Königskrone geführten Kampfe. Üb er bei Morgarten dem 
Herzog Leopold Heeresfolge geleistet, ist nicht urkundlich erwiesen, 
aber sehr wahrscheinlich, ebenso wahrscheinlich ist auch seine Theil- 
nahme an der Schlacht bei Mühldorf 1322, wo er auf Seite Friedrichs 
stritt. Von ihm kennen wir die folgenden 3 Siegel. Das Eine (Fig.23) 
hängt an einer Salemer Urkunde d. d. 1310. 



f S’. HVGOXIS. TOMITIS. DE. WERDEN BERUH. 

Der Graf mit eingelegter Lanze nach rechts sprengend. Auf dem Helm 
führt er den Flug nebst einer in 2 Wimpeln auslaufenden Hehndecke. 
Im Schilde, im Rennfähnlein der Lanze und auf der vorderen Pferde¬ 
decke erscheint das Wappenbild von Heiligenberg, auf der hinteren 
Pferdedecke die Werdenberger Fahne. Im Siegelfelde rechts vom 
Reiter schwebt ein Stern, welcher wohl nicht zufällig, sondern auf 
irgend eine politische oder kirchliche Stellung des Grafen zurück zu 
führen sein wird. Dieses prächtige, an plastischen Schönheiten sehr 


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_ 31 _ 

reiche Rcitersiegel gehört unstreitig zu den Bemerkenswert]lösten 
jener Zeit, an Eleganz und Reinheit des Styles dürfte es einzig von 
denjenigen der oest. Herzoge übertroffen werden. Das andere Siegel 
(Fig. 24) mit der Umschrift : 



t S’. HVGONIS. COMITIS. DE. WERDENBERCH. 

hängt an Urkunden der Jahre 1317 und 1320 sowohl im Salemer 
Archive als im Stiftsarchive St-Ga.llen,es ist eine getreueVerkleinerung 
des vorhergehenden, nur dass der Stern im Siegelfelde fehlt. Das 
dritte Siegel, Fig. 25. hängt an einer Urkunde d. d. 1320 (Salemer 
Archiv) und trägt die Umschrift : 



t S\ HVGONIfS. (')OMITIS. DK. WERDEBUH. 

Rundes Wappensiegel. In der Mitte des Siegelfeldes ein Hehn mit 
dem bei Fig. 23 beschriebenen Kleinode. Zur Rechten und zur Linken 
eine Montforter-fahne ohne Schild. 

Hugo III. war mit Anna. Tochter und Erbin Heinrichs von 
Wildenberg vermählt. Sie erscheint urkundlich mit ihrem Gemahl 
1. April 1320. wo beide dem Kloster Plafers vergaben. In der Urkunde 
nennt sie sich zwar nur Anna Gräfin von Werdenberg, aber nach dem 
Siegel war sie eine geborne von Wildenberg. Fig. 20. 


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32 



f S . ANNE. DNK. I)E. WILDGNBGRC. 

Rundes Siegel mit senkrecht getheiltem Spitzschild; zur Rechten das 
Wappenbild derer von Wildenberg, ein steigender Drache, zur 
Linken die Fahne von Werdenborg. 

Heinrich II., Bruder Hugo’s III. und Albrecht’s I. erscheint seit 
1314 als Chorherr zu Constanz und von 1316-1318 als Vicarius Gene¬ 
ralis des Bischofs Gerhard von Constanz. Gr war aber auch gleichzeitig 
Chorherr zu Chur. Mit seinem Bruder Hugo nahm er regen Antheil 
im Kampfe der Herzoge von Oestereich, sowohl gegen Ludwig von 
Bayern als auch gegen die junge Eidgenossenschaft. Von ihm kennen 
wir nur ein Siegel. Es hängt u. a. an einer- Urkunde d. d. 1316 
(Bischofl. Archiv zu Chur). Fig. 27 . 



f S\ H’.COMITIS. DE. WDENB’G. CANOICI. ECCE. y’STAC. 

Est ist von der üblichen spitzovalen Form der geistlichen Siegel, 
zeigt die h. Maria auf einem Thronstuhle sitzend, das geschleierte 
Haupt mit einem Nimbus umgeben, mit dem linken Arm das auf ihrem 
Schosse stellende Christuskind, dessen Haupt ebenfalls mit dem Nim¬ 
bus geziert ist, haltend. Der Stuhl ruht auf einer nach unten aus¬ 
geschweiften Console und ist mit einem Kissen belegt.Unter der Console 
ist ('in Spitzschild mit dem Wappen von Heiligenberg angebracht. 


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_ 33 _ 

Albrecht I. endlich, der jüngste der 3 Brüder begegnet uns 
urkundlich während des langen Zeitraumes von 1308-1364. Er war 
wie sein Bruder Hugo ein tapferer Kriegsmann. An den Dienstver¬ 
trägen seines Bruders mit den Herzogen von Oestereich und an anderen 
kriegerischen Unternehmungen hat er einen hervorragenden Antheil 
genommen. Aber nicht nur mit den Habsburgern ist er in fort¬ 
währender Berührung, sondern auch mit König Ludwig, der seit 1327 
unbestrittenes Reichsoberhaupt war. Graf Albrecht erscheint bald 
darauf als Reichslandvogt um den Bodensee, auch als Reichslandvogt 
der Länder Uri, Schwvz und Unterwalden und steht in den aus- 
gezeichnetsten Beziehungen zum König bis zu dessen Tode 1347. 
Später begegnen wir ihm in Dientsverhältnissen mit dem neuen 
König Karl IV, mit welchem er bis zu dessen Lebensende in den 
besten Freundschaftsbeziehungen stand. Aber der weit zerstreute und 
ausserordentlich verschiedenartige Besitzthum des Grafen verwickelte 
denselben in allerlei Fehden ; die Geschichte lehrt dass diese Zwistig¬ 
keiten von 1352-1362 gedauert haben und es ist unzweifelhaft dass 
sie gewissermassen Ursache davon waren dass das Haus Werden- 
berg-Heiligcnberg immer mehr und mehr seinem Zerfälle entgegeneilte. 

Von Albrecht I. können wir 5 verschiedene Siegel mittheilen. 
Das Erste, Fig. 28, mit der Umschrift : 



f S\ ALBERTI. COMITIS. DE. WERDENBERCH. 

hängt an Urkunden der Jahre 1331 und 1334 (Reg. Krüger 264). Es 
zeigt den Grafen nach rechts sprengend mit dem Schwerte zum Hiebe 
ausholend. Auf dem Helm führt er das Heiligenberger Kleinod. Auf 
dem Schild und auf der vordem Pferdedecke erscheint das Heiligen¬ 
berger-Wappen, auf der hinteren Pferdedecke die Werdenberger- 

5 


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_ 34 _ 

Fahne. Die Composition dieses Siegels ist eine ungewöhnliche und 
dürfte auf anderen Reitersiegeln aus dieser Zeit nicht leicht wieder 
zu finden sein. Das zweite Siegel, Fig. 29, hängt an einer Urkunde 
d. d. 1310. (Reg. Krüger 1087.) 



f S. ALBERTI. COMITIS. DE. WERDENBER. 

Im gerauteten Siegelfelde zwei zusammengeschobene'spitze Wap¬ 
penschilde. Derjenige zur Rechten das Wappen von Werdenberg, 
der andere zur Linken das Heiligenberger Wappen zeigend. — Das 
3“' Siegel, Fig. 30. hangt an einer Urkunde d. d. 1325. (Reg. Krüger 

907 \ 

***** « t) 



f S\ ALB’TI. COMITIS. D’W’DENB’G. 

Auf diesem Siegel führt der Graf den Wappenhehn von Heiligen¬ 
berg, daher auch das zu demselben gehörige Wappen rechts; dasjenige 
von Werdenberg steht zur Linken des Helms. — Das vierte Siegel, 
Fig. 31, an einer Urkunde d. d. 1317. (Reg. Krüger 1098.) 



t S’. ALBERTI. COMITIS. DE. WERDENWERCH. 


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_ 35 _ 

Es erinnert dieses Siegel an dasjenige Hugo’s II (Fig. 21) und 
ist wie jenes bemerkenswerth, weil von dem zum Wappenhelm 
gehörigen Werdenberger-Wappen rechts nur das Wappenbild, allein 
aufgenommen ist, von dem Heiligenberger dagegen der ganze Wap¬ 
penschild. Unregelmässigkeiten dieser Art sind aber von keiner Be¬ 
deutung. 

Das fünfte Siegel, folgt unter Fig. 32, es hängt an einer Urkunde 
d. d. 1333. (Reg. Krüger 260.) 



f S’. ALB’. COMIS. DE. WBERC. 

und scheint ein sog. Secrctsiegel gewesen zu sein. Im Siegelfelde 
ein kleiner spitzer Schild mit dem Heiligenberger Wappen. 

Albrecht’s I Gemahlin war Katharina von Kiburg. Sie erscheint 
urkundlich 1323-1326. Ihr Siegel hängt u. a. an einer Urkunde d. d. 
1323 im Staatsarchiv Bern (Reg. Krüger 220). Fig. 33. 



f S’. KATRINE. COMISSE. DE. WERDENBERG. 

Die Gräfin steht auf einer kleinen Console und hält in ihrer Linken 
einen Rosenzweig empor. Zur Rechten im Siegelfelde erscheint der 
angestammte Kiburger Wappenschild, zu ihrer Linken derjenige 
ihres Gemahles. Es beweist dass bei Allianz-Wappen auf mittel¬ 
alterlichen Siegeln das Wappen des Mannes nicht immer rechts 
steht, es darf auch aus der Placirung der Wappen kein Schluss auf 
die Rangstellung der beiden Gatten gezogen werden. 

Als einzigen Sohn Albrecht’s I nennen die Chronisten Albrecht II. 
Schon in früher Jugend nimmt er Antheil an den Dienstverträgen 
seines Vaters und kömmt urkundlich beinahe immer mit diesem 


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36 


zusammen vor ; mehr selbständig tritt er erst nach des Vaters Tode, 

C* 1365, auf. Im Jahre 1367 nennt er sich schon « der Alt > im 
Gegensatz zu seinem zweiten Sohne Albrecht III., der mit ihm ur- | 
kündet. Von ihm sind die 3 folgenden Siegel bekannt. Das Erste, i 
Fig. 34, an einer Urkunde d. d. 1367. (Reg. Krüger 403.) 1 



f S\ ALBERTI. COMITIS. DE. W’EBERG. SENIOR. I 

zeigt im runden, mit Blumen werk belegten Siegelfelde das volle J 
Wappen von Werdenberg-Heiligenberg ; spitzer Schild mit der Heili- ( 
genberger Stiege, darüber Helm mit flatternden Helmtuch und Heili- I 
genberger Kleinod. 

Das andere Siegel, Fig . 35, kömmt an einer Urkunde d. d. 1358 
vor ( Reg. Krüger 366). In dieser Urkunde nennt sich Graf Albrecht II. I 
der Jüngere, im Gegensatz zu seinem noch lebenden Vater, im Siegel I 
aber « Senior >, im Gegensatz wohl zu seinen beiden Söhnen Albrecht 
III. und Albrecht IV. 



t S’. ALB’TI. COMIS. DE. WERDENB G. SENIOR. j 

Im gerauteten Siegelfelde das Wappen von Werdenbcrg-Heili- 
genberg, das in seiner Composition mit Fig. 34 übereinstimmt. 

Ein drittes Siegel Albrecht’s II, Fig. 30, hängt an einer Urkunde I 
d. d. 1360 (Reg. Krüger 373). In diesem Siegel nennt sich Albrecht II. | 
« Junioris > im Gegensätze zu seinem alten Vater Albrecht I., der mit 
ihm urkundet und siegelt. 


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37 



f S\ ALB’TI. D’WDEB’G. COMIS. JVNIORIS. 

Im runden mit Blumenranken gefüllten Siegel leide dei‘ Heili¬ 
genberger Wappenhelm. 

Albrecht II war mit Agnes von Nürnberg vermählt und liinterliess 
nach seinem 1371-1372 erfolgten Tode vier Söhne und zwei Töchter. 
Die Söhne sind die Folgenden : Hugo IV., Albrecht III., Heinrich III. 
und Albrecht IV. In dieser Ordnung lässt sich urkundlich die Stufe 
ihres Alters feststellen. Bis 1367 erscheinen die beiden älteren Brüder 
noch mit ihrem Vater Albrecht II. zusammen. Späte!* treten sie alle 
miteinander auf und Albrecht III. nennt sich dann « Senioris » im 
Gegensatz zu seinem jüngeren Bruder Albrecht IV., welcher sich in 
Urkunden und Siegeln « Junioris » heisst. Nach des Vaters Tode 
besassen die Brüder noch mehrere Jahre das Stammeserbe gemein¬ 
schaftlich und aus dieser Zeit sind ihre engen Beziehungen zur Stadt 
St-Gallen bekannt. Später, 1377 oder 1378 muss eine Besitzestheilung 
unter den Brüdern stattgefunden haben, bei welcher auf den Antheil 
Hugo’s und Heinrich\s insbesondere die Grafschaft Werdenberg nebst 
Rheinegg und Rheinthal entfielen ; Albrecht III und Albrecht IV aber 
erhielten die Grafschaft Heiligenberg, dann Bludenz, Montafun und 
andere Voralbergische Lande. Etliche Jahre später, 1382, theilten 
sodann Albrecht III. und Albrecht IV. unter sich in der Weise, dass 
der ältere Bludenz und die Voralberger Besitzungen, Albrecht der 
Jüngere aber die Grafschaft Heiligenberg erhielt. Die Brüder Hugo 
und Heinrich theilten 1387 ebenfalls unter sich. Hugo’s Antheil 
bestand aus der Grafschaft Werdenberg, Heinrich’s Antheil aus 
Rheinegg und der Vogtei im Rheinthal. Hugo und Heinrich scheinen 
in Freundschaftsbeziehungen zum Herzoge Leopold gestanden zu 
haben und es lässt sich wohl vermuthen dass sie in der Schlacht bei 
Sempach 1386 auf Seite der Habsburger kämpften. Von Hugo IV. 
kennen wir nui* zwei Siegel, das Eine an einer Urkunde d. d. 1373. 
(Reg. Krüger 418.) Fig. 37. 


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38 


f S\ COMITIS. HVGONI. DE. WERDEBERG. 

Ist rund und zeigt in gerauteten Siegelfelde den Heiligenberger 
Wappenhelm. Das andere hängt an einer Urkunde d. d. 1373 (Reg. 
Krüger 421). Fig. 38. 


f S\ COIS. HVGOIS. DE. WERDEBG'. 

Im runden mit Rankenwerk gefüllten Siegelfelde, der Heiligenberger 
Wappenhelm wie bei Fig. 37. 

Von Albrecht III., dem Aelteren theilen wir folgende drei Siegel 
mit. Das Erstere an einer Urkunde d. d. 1368 (Reg. Krüger 406) 
unter Fig. 39 abgebildet. 



f S. ALBTI. COM IT. D’. WERD.... SENIOR. 

Rundes Siegelfeld, einen gothischen Dreipass mit Spitzschild und 
Ileiligenberger Wappen aufweisend. Ausserhalb des Dreipasses sind 
Verzierungen angebracht. 

Das zweite Siegel, an einer Urkunde d. d. 1373 (Reg. Krüger 
418). Fig. 40. 




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39 



f S\ COIT’-t- ALBERTI + SEIOR + DE + WDENBG. 

Ist rund und zeigt in einem mit Rautensehraffirungen und Blumen 
gefüllten Siegelfelde das volle Heiligenborger Wappen, wie es bei 
Fig. 34 beschrieben ist. 

Das dritte Siegel, unter Fig. 41 abgeb., hängt an einer Urkunde 
d. d. 1373. (Reg. Krüger 421.) 



f S\ COIT. ALBTI. DE. WERDENBERG. SENIORIS. 

Dieses hübsche Siegel zeigt im runden Felde einen Sechspass, welcher 
das volle Wappen der W.-H. enthält und mit Blumenranken aus¬ 
gefüllt ist. 

Von Heinrich III. seien die folgenden zwei erwähnt. Das Ersterc, 
unter Fig. 42 abgebildete, hängt an einer Urkunde d. d. 1368. (Reg. 
Krüger 406.) 



....COITIS HAIR. D’.WERDEB. 

Spitzer Schild mit Heiligenberger Stiege im einem mit Linien 
schraffirten Siegelfelde. 


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40 


Das andere Siegel, an einer Urkunde d, d. 1373. (Reg. Krüger 
418.) Fig. 43. 


f S’. COMITIS. HAINRICI. DE. WERDENBERG. 

zeigt in einem mit Blumenranken bestreuten Felde den Heiligen¬ 
berger Wappenhelm. 

Es folgen schliesslich noch die Siegel Albreehts des Jüngeren, 
von ihm sind uns drei bekannt. Das Erstere, unter Fig. 44, hängt an 
einer Urkunde d. d. 1368. (Reg. Krüger 406.) 



f S. COITIS. AUB’TI. D\ WERDEBG’. 

ist von runder Form und weist im sehraffirten Siegelfelde einen 
Spitzschild mit dem Heiligenberger Wappen auf. 

Das Zweite Siegel hängt an Pergamenten der Jahre 1373. (Reg. 
Krüger 418.) Es ist unter Fig. 45 abgebildet. 


f S. ALBERTI. (COMITIS. DE) WERD(ENBER)G. IVIORIS. 
Ist ebenfalls ein Rundsiegel, mit dem Heiligenberger Wappenhelm 
im gelauteten Siegelfelde. 




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41 


Ein drittes Siegel ist. unter Fiy. 40 abgebildet, es hängt an einer 
Urkunde d. d. 1373. (Reg. Krüger 421 ). Umschrift beinahe unkenntlich : 



f S\ ALBTI.DE WE. 

Im Siegelfelde der spitze Schild mit dem bekannten Wappenbild 
der Werdenberg-Heiligenberg : 

Diebeiden Töchter Albrechts II waren Elisabeth und Katharina. 
Erstere war die Gemahlin Ulrich Bruns I von Räzüns. Sie erscheint 
urkundlich 1367 und 1368. Ihr Siegel abgeb. Fiy. 47 . hängt an einer 
Urkunde von 1368 (Reg. Krüger 410). 



(f SIGIjLLVM. ELISABETI. D’WERDENBE(RG). 

In einem mit Linienschraffirungen gefüllten Vierpass die auf einer 
Console stehende Gräfin, in der Rechten den Wappenschild ihres 
Gemahls (Wappenrolle Zürich n°324), in der Linken den angestammten 
Heiligenberger Wappenschild haltend. — Wollte man hier einen 
Schluss auf die Rangstellung der Gatten ziehen so käme Heiligenberg 
zur Rechten zu stehen. Siegel von der Katharina, Gemahlin Diet- 
helm’s IX von Toggenburg sind keine bekannt. 

Von den vier Söhnen Albrecht’s II hinterliess nur Heinrich III 
männliche Nachkommen, Albrecht III aber fünf Töchter; auf diese 
Letzteren kommen wir weiter unten zurück. Die Söhne Heinrich s III 
waren Rudolf I, Hugo V und Heinrich IV. Sie erscheinen urkundlich 
in dieser Reihenfolge, so dass Rudolf der Aelteste, Heinrich IV aber 
der Jüngste war. Die Zeit des hochtragischen Endes des Werden¬ 
bergerhauses ist enge mit ihren Namen verknüpft. Die Geschichte 
lässt besonders Rudolf I in den Vordergrund treten durch sein 
Biindniss mit den Appenzellern. Die Sage macht ihn zum Anführer 
dieses Volkes, was aber bekanntlich nie der Fall war; dagegen hat er 


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. _42 _ 

zweifellos in der Schlacht am Stoss auf Seite der Appenzeller mit- 
gefochten. Es ist bekannt wie diese Letzteren ihren Bund nicht hielten 
und wie die Stadt St-Gallen sich Rudolfs annahm. Mit dem Jahre 
1408 übernimmt Hugo V die leitende Rolle, aber auch er ist nicht 
vom Glücke begünstigt; es war das Loos der beiden Brüder, den 
Verlust des grössten Theiles ihrer Besitzungen zu erleben. Rudolf I 
starb kinderlos vor 1421, wo seine Gemahlin Beatrix, Tochter des 
Grafen Heinrich v. Fürstenberg urkundlich erscheint. Hugo’s Tod ist 
in das Jahr 1428 zu setzen, auch er starb ohne Nachkommen; als 
Hugo’s Wittwe erscheint bis 1436 Agnes von Abensberg; Heinrich’» 
Todeszeit endlich ist nicht erweisbar, fällt aber wahrscheinlich in 
das Jahr 1401, er scheint nicht vermählt gewesen zu sein. 

Hugo V ist somit der letzte Graf von Werdenberg-Heiligenberg 
und mit ihm stirbt die Linie aus. Der Stammbaum des Hauses weist 
aber mit Hugo V noch eine überlebende Schwester mit Namen Bertha 
auf; sie war die Gemahlin Peters II von Hewen und dieses frei¬ 
herrliche Geschlecht wurde dann Allodialerbc des letzten Grafen von 
Werdenberg, während die Grafschaft Heiligenberg und sonstige 
Reichslehen nach längerem Streite an die älteste Linie der Grafen v. 
Werdenberg-Sargans kamen. 

Vom Grafen Rudolf I kennen wir nur ein Siegel. Es hängt u. a. 
an einer Urkunde d. d. 1395 (Reg. Krüger 557 ) Fig. 48. 



f S’. COMITIS. RVDOLFI. D’WERDEBERG. 

Mit Blumenranken verziertes Siegelfeld, das volle Wappen.enthaltend 
Spitzer Schild mit der Werdenbergerfahne, welche hier offenbar auf 
die 1378 vorgenommene Besitzestheilung hinweist, nach welcher Ru¬ 
dolfs Vater die Grafschaft Werdenberg erhielt. Auf dem Stechhelme 
erscheint der Heiligenberger Brackenrumpf, der zweifelsohne von 
den Söhnen Albrecht’s II als Helmzierde beibehalten und auf alle 
Nachkommen derselben übergegangen ist. 

Hugo’s V Siegel sind die folgenden zwei : Das Erstem hangt an 
der obbezeichnetcn Urkunde d. d. 1395. Fig. 49. 


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43 



f S\ COMITIS. HVGONIS. D’WDEBG. 

Rundsiegel, in seiner Composition gleich wie Fig. 48 ; der Schild 
aber weist die Heiligenberger Stiege auf. Es deutet dies wohl auf den 
Besitz von Lehen, welche Graf Hugo V von seinem Oheim Albrecht IV 
von Heiligenberg erhielt. Der Letztere setzte schon 1394 alle drei 
Brüder, Rudolf I, Hugo V und Heinrich IV zu Erben ein. 

Das andere Siegel mit der Umschrift : -J- S. HVG. COMITI. 
D’WERDENBERG hängt an einer Urkunde d. d. 1425 (Reg. Krüger 
806), ist unter Fig. 50 abgebildet. 



Im Siegelfeldc ein unten und oben den Schriftrand durchbrechender 
Vierpass und in diesem das volle Wappen wie im Vorhergehenden. 

Ein Siegel des Grafen Heinrich IV, Fig. 51, hängt an einer 
Urkunde d. d. 1399 (Reg. Krüger 610). 



S. COMITIS. HAINRICI. DE. WERDENB G. 

Dieses zierliche Siegel zeigt im gerauteten Siegelfelde das volle 
Wappen von Werdenberg. Im Spitzschild die Fahne, welche auch 


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_-_ 44 _I 

hier wie im Siegel Rudolfs auf den Besitz des väterlichen Erbes 
hindeutet. Als Helmkleinod erscheint das Gemeinschaftliche, der 
Brackenrumpf. 

Es erübrigt noch, die fünf Töchter Albrecht III (des Aelteren) 
von Werdenberg-Bludenz zu erwähnen, sie werden urkundlich 1427 
und 1433 genannt, nämlich 1., Kunigunde. Gemahlin des Grafen 
Wilhelm von Montfort-Tettnang, 2.. Agnes, Gemahlin Heinrichs von 
Rotenburg und Graf Eberhart’s von Kirchberg, 3., Verena, Gemahlin 
Wolfharts von Brandis, 4., Katharina, Gemahlin des Grafen Hans 
von Sax, 5., Margaretha, Gemahlin Türings von Arburg. Von ihnen 
kennen wir keine Siegel. 



Hartmann I von Werdenberg, Stifter der Linie Werdenberg- 
Sargans, Hugo’s I jüngerer Bruder begegnet uns urkundlich nur 
selten, 1254-1264. Es ist anzunehmen dass sein Name durch die enge 
Verwandschaft mit den Kiburg in die Werdenbergerfamilie gebracht 
wurde. Hartmann I starb vor 1271 im Alter von vielleicht nur 40 
Jahren mit Hinterlassung von drei minderjährigen Söhnen, Rudolf II, 
Hartmann II und Hugo I. 

Von Hartmann I kennen wir nur ein Siegel, es hängt an einer 
Urkunde des Klosters Baumburg d. d. 1258 (Königl. Bayerisches 
Reichsarchiv in München) Reg. Krüger 13. Fig. 52. 



Dieses schildförmige Siegel von derber, primitiver Ausführung 
zeigt im Siegelfelde die Werdenbergerlähne. Von der sehr beschädig¬ 
ten Umschrift ist zu lesen : f HARTMAN(N)... E_ E. VIRT. Da 


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_ 45 __ 

die Bezeichnung Sigillum in der Legende fehlt so steht wie bei den 
ältesten Siegeln deutscher Dynasten der Taufname im Nominativ. 
Uns scheint, die Legende sei folgender Massen zu ergänzen : f HART- 
MANNVS. COMES. DE. MONT(E). VIRT. Sehr eigentümlich ist 
jedenfalls die Schreibweise MONT(E). VIRT für Montfort. 

An der vorerwähnten Urkunde hängt auch das älteste Siegel 
der Gemahlin Hartmann’s, der Elisabeth von Ortenburg-Kraiburg. 
Erbtochter des Pfalzgrafen Rapoto und der Adelhaid von Nürnberg. 
Fig. 52 a. 



Dieses Siegel, welches wie sein Vorgänger hinsichtlich der 
künstlerischen Durchführung aufsehr niedriger Stufe steht, zeigt im 
spitzovalen Siegelfelde die unproportionirte Gestalt einer Frau. Der 
übermässig grosse Kopf ist mit einer Art Fächerhaube bedeckt. Die 
Gewandbehandlung ist einer rohen Steinplastik entlehnt. Es ist nicht 
mit Sicherheit zu entnehmen ob Arme unter den Falten des Kleides 
hervortreten, ob diese Letzteren irgend einen Gegenstand halten. Die 
einzelnen Buchstaben der Legende erinnern wesentlich an die Technik 
derjenigen im Siegel Hartmann’s, so dass man auf unmittelbare 
Abhängigkeit, resp. auf gleichzeitiges Erstellen beider Siegel durch 
den nämlichen Künstler schliessen kann. Von links nach rechts 

gelesen entziffert man : ELIS + ABETHA. COITISA. KBCH. 

FILIA.. im Siegelfelde sodann zur Linken : ATINA. rechts : L(?) 
EI. S. Die Ergänzung PAL zu ATINA mag zur Linken vor dem 
Worte Elisabetha gestanden haben. KBCH ist wohl eine Abkürzung 
für Kraiburch. Die Buchstaben rechts im Siegelfelde bleiben vorder¬ 
hand unentschieden. 

Elisabeth erscheint urkundlich noch 1275-1285 als Wittwe Hart¬ 
mann’s, und aus dieser Zeit sind zwei weitere Siegel ihrerseits be¬ 
kannt. Das eine kömmt vor an einer Urkunde d. d. 1275 (BischöH. 
Archiv. Chur). Reg. Krüger 55. Fig. 53. 


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46 



Spitzovales Siegel mit Doppelschriftrand und folgender Legende: > 
(ELI)SABETH. COMITISSE. DE. WERDEBERCH. (F)ILIE. PA- | 
LATINI. DE. CHREIBVRCH. Im Siegelfelde der steigende Panther | 
der Ortenburg-Kraibürg. 

Das andere Siegel verdanken wir der gütigen Mittheilung des t 
Herrn Staatsarchivar D r H. Hertzog in Aarau. Es hängt an einer 
undatirten, ihrem Inhalte nach wohl in das Jahr 1282 fallenden Ur- | 
künde des Staatsarchiv Aargau (Reg. Krüger 88). Fig. 54. i 



+ S’ ELISABETIS. COMITISSE. D’(WERDEN)BERC. 

Die Gräfin erscheint beschleiert und in langem Schleppkleide, j 
auf einer Oonsole stehend ; zu ihrer Rechten der Wappenschild ihres ; 
Gemahls, zur Linken ein Rosenstrauch und auf dessen Zweigen ein 
Vogel (wohl ein Falke). ( j 

Die Söhne Hartmann’s I waren bis zum Jahr 1277 minderjährig. 
Graf Rudolf II tritt dann zuerst selbständig auf; unter anderem j 
erscheint er als Vogt seiner Mutter Elisabeth und zwar in der vor¬ 
erwähnten Urkunde (1282) des Archivs zu Aarau ; an ihr hängt sein j 
ältestes Siegel, es ist uns ebenfalls von Herrn D r Hertzog gütigst 
mitgetheilt, unter Fig. 55 abgebildet : j 


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47 



f S\ COMITIS. RVDOLFI. DE. WERDENBERCH. 

Dieses hübsche Siegel zeigt im runden mit Blumenranken und 
Ornamenten verzierten Siegelfelde einen kräftig hervortretenden 
Spitzschild mit der Fahne. 

Rudolf II hat an den Fehden der Jahre 1288-89, die zwischen den 
Grafen von Werdenberg-Heiligenberg als Anhänger König Rudolfs 
und den Grafen von Montfort als Brüder des Abtes Wilhelm von 
St-Gallen geführt wurden, hervorragenden Antheil auf Seite Ersterer 
genommen. Nach dem Tode Rudolfs von Habsburg stund Graf Ru¬ 
dolf ähnlich wie sein Vetter Hugo II auf Seite des Herzog’s Albrecht 
und nahm an der Belagerung von Wyl Theil ; er hat auch in der 
Schlacht bei Göllheim, 2. Juli 1298, auf Seite Albrecht’s mitgekämpft. 
Geldzahlungen des Königs Albrecht’s an Rudolf, welche in den 
Jahren 1304 und 1306 von der* Stadt Constanz « von des Königs we¬ 
gen » an Rudolf gemacht wurden, weisen untrüglich darauf hin, dass 
er in offenkundigen Dientsverträgen mit den Herzogen von Oesterreich 
stund. An den genannten Quittungsurkunden hängen die beiden fol¬ 
gernden Siegel Rudolfs II von Wcrdenberg-Sargans. An derjenigen 
von 1304 das unter Fig. 56 abgebildete : 



f S’. RV°DOLFI. COMITIS. DE. WERDENBERCH. 


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_„___ 48 ___ 

Dieses schöne Siegel zeigt im runden Felde das volle Wappen 
von Werdenberg. Spitzer, schräg rechts liegender Schild mit der 
Fahne, darüber der Kübelhelm mit der Inful als kleinod. Das Siegel- 
fcld ist mit zwei Weinreben verziert, offenbar eine Anspielung auf 
die damalige frühe Weinkultur in der Grafschaft Sargans. 

An der Urkunde d. d. 1306 hängt das Siegel Fig. 57. 



f S’. RVDOLFI. COMITT. D’WERDEB’G. 

Kleines Rundsiegel mit dem nach links gekehrten Sarganser Wappen¬ 
helm. Zur rechten des Letzteren erscheint im Siegelfelde bloss liegend 
die Fahne. 

Rudolf II erscheint nur selten in seinen Stammesbesitzungen, da 
auch er, wie sein Vater Hartmann sich mit einer fremden Erbtochter ; 
vermählt hatte. In einem Spruchbrief über Anstände zwischen dem 
Gotteshaus Pfäfers und dessen Vogt Heinrich von Wildenberg siegelt ■ 
Rudolf II mit dem unter Fig. 58 abgebildeten Siegel. (Urkunde im 
Stiftsarchiv St-Gallen. d. d. 1299.) 


f S\ RVD(OLFI. C)OMITIS. DE. WERDE(NBERC)H. 

Dieses durch seine Grösse bemerkenswert he Wappensiegel zeigt im 
runden, mit Rautenschraffirungen und Sternchen verzierten Siegel- 
felde den kräftig hervortretenden Spitzschild, welcher nach Art der | 



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_49 __ 

alten Kampfschilde mit einem Randbeschläge versehen ist. Im 
Schilde selbst hebt sich die Werdenberger Fahne von einem regel¬ 
mässig rechtwinklig schraffirten Grunde vorteilhaft ab. Ob die 
Schraffirung des Schildfeldes eine heraldische sei, also schwarz dar¬ 
stelle, oder ob sie eine sonstige Verzierung ohne Bedeutung ist, muss 
in Anbetracht der weit auseinandergehenden Ansichten neuerer 
Forscher dahingestellt bleiben. Uns aber will es scheinen, dass die 
weisse Fahne im schwarzen Felde trefflich in die Zeit Rudolfs II 
passe, da ja auch um die Wende des XIII. Jahrhunderts die schwarze 
Fahne in weiss das feststehende Wappenbild für Werdenberg-Heili¬ 
genberg wurde, dass also in der heraldischen Schraffirung des Sar- 
ganser-Siegels ein Beweis für den Farbenunterschied zwischen Wer¬ 
denberg und Sargans positiv vorliege. Dieses Siegel ist im weiteren 
noch interressant durch sein Rücksiegel. Fig. 59. 



Dieses Schriftsiegel mit der Legende : f S’. FRIDERICI. 
SCRIBE. zeigt im runden Siegelfelde den römischen Anfangsbuchsta¬ 
ben des Schreibers oder Kanzlers des Grafen, rechts und links eine 
kleine Rosette. 

Von Hartmann II, Bruder Rudolfs II ist nur sehr wenig bekannt; 
er war 1282 Canonicus in Bamberg, wohin ihn wohl die bayerische 
Herkunft seiner Mutter gebracht hat. Er ist Mituntersiegler der oben 
erwähnten Urkunde im Aargauschen Staatsarchiv, sein Siegel aber 
hängt nicht mehr. 

Hugo I endlich, der urkundlich als jüngster und zuletztgenannter 
mit seinen Brüdern Rudolf II und Hartmann II erscheint, muss wohl 
ohne Zweifel der Johanniter sein. Er begegnet uns geschichtlich als 
Comthur des St. Johannspital zu Feldkirch und Ueberlingen, sodann 
als Comthur zu Bubikon und zu Wädiswil, als Bruder Hug von Wer¬ 
denberg. Sein Siegel hängt an 2 Urkunden des Jahres 1300 (Staats¬ 
archiv Zürich) Krüger Reg. 124 und 125. Es folgt hier unter Fig. 60. 


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f S’. FRIS. H. DE. WERDEBERC. 

I 

Im schra flirten Siegelfelde ein spitzer Schild mit der Fahne.- 
Rudolf II, der wohl in der Schlacht bei Mühldorf, 22 sept. 1322, 1 
gefallen ist, hinterliess aus seiner ersten Ehe mit Adelhaid, Tochter | 
des Markgrafen Heinrich von Burgau zwei Söhne, Heinrich I und , 
Rudolf III; aus seiner zweiten Ehe mit einer Erbtochter von Asper- I 
mont ebenfalls zwei Söhne, Hartmann III und Rudolf IV. j 

Heinrich I der älteste Sohn Rudolfs II, Stifter der schwäbischen I 
Linien Werdenberg-Trochteltingen und Werdenberg-Alpeck erscheint 1 
urkundlich nur wenig. Er war mit Agnes, Tochter des Grafen Eber- j 
hart dem Erlauchten von Wirtemberg vermählt; die Mitgift seiner | 
Gemahlin war ohne Zweifel die Herschaft Trochtelfingen. Graf Hein- | 
rieh war Anhänger Ludwigs des Baiern, während seine Brüder zur | 
oestereichischen Partei hielten. | 

Es ist von ihm nur ein Siegel bekannt, das an einer Urkunde I 
d. d. 1322 hängt, (Bayerisches Reichsarchiv München), wir geben | 
eine Abbildung unter Fig. 60 a. | 



f S’. COMITI. H. DE. WERDENBERCH. 


Kräftig hervortretender Spitzschild mit der Fahne im runden. ■ 
mit Ornamentik,verzierten Siegelfelde. ! 

Es sei noch, obschon streng genommen nicht hieher gehörend. I 
ein Siegel des Sohnes Heinrich I von Sargans-TrochtelHngen, des i 
Johanniter Comthurs Hugo zu Bubikon erwähnt. Es hängt an einer , 
Urkunde d. d. 1358 (Staatsarchiv Zürich). Fig. 60u. I 



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51 



f S’. FRIS. HVGONIS. DE. WERDENBERG. 

Im runden Siegelfelde ein starkgebauchter Spitzschild mit der 
Fahne und über diesem Wappen, in den Schriftrand hineinragend, 
ein kleiner Schild mit dem Johanniterkreuz, wie wir es im Siegel 
Heinrichs von Toggenburg schon gefunden haben (s. die Grafen v. 
Toggenburg Siegel n° 11). 

Rudolf III begegnet uns urkundlich auch nur selten. Er tritt 
1305-1325 auf und ist wahrscheinlich in jungen Jahren gestorben, 
etwa 1327. 

Geschichtlich treten weit mehr in den Vordergrund die Brüder 
Hartmann III und Rudolf IV. Wie ihr Vater und ihre Vettern von 
Werdenberg-Heiligenberg standen auch sie auf Seiten Friedrichs des 
Schönen von Oestereich, mit welchem sie Dienst vertrage abschlossen. 
Im Jahre 1327 überlässt Hartmann die Veste zu Sargans seinem 
Bruder Rudolf IV, wohl weil Letzterer sich um diese Zeit mit Ursula 
von Vaz vermählte. Im Jahre 1342 vollzog sich sodann eine allge¬ 
meine Gütertheilung zwischen den beiden Brüdern, welche dadurch 
veranlasst wurde, dass Hartmann sich auch verheirathete und zwar 
mit einer Tochter Rudolfs III von Montfort-Feldkirch. Hartmann III 
erhielt die Veste Vaduz mit Zubehör und wurde Gründer der Linie 
Sargans-Vaduz. Rudolf IV erhielt nebst Burg und Städtchen Sargans 
die Vogtei Pfäfers und das Gebiet auf der linken Seite des Rheins ; 
wurde so Stifter der Linie Sargans-Vaz. Von der Zeit der Theilungen 
erscheinen die Brüder meist getrennt. 

Hartmann III begegnet uns als Helfer und Dienstmann des 
Markgrafen Karl von Mähren, späterer Kaiser. Auch mit dem Herzog 
Albi •echt von Oestereich muss er fortwährend in guten Beziehungen 
gestanden haben. Es ist anzunehmen dass er mit seinem Bruder 
Rudolf an der im Juli 1352 beginnenden zweiten Belagerung Zürichs 
Tlieil genommen hat. Von Hartmann kennen wir die folgenden 3 
Siegel. Das erste und älteste hängt an einer .Urkunde d. d. 1331. 
Reg.. Krüger 248. Fig. 61. 


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52 


1 



f S\ HARTMANI. COMITIS. DE. WDENB’CH. | 

Im runden mit Punkten belegten Siegelfelde ein spitzer kräftig 
hervortretender Schild mit der Fahne. 

Das zweite Siegel, Fig. 62, hängt an einer Urkunde d. d. 1333. J 
Reg. Krüger 260. 



f S\ HARTMANI. COMIS. D’WDEB’G. 

Im runden Siegolfelde ein nach aussen mit Rosetten verzierter 
Sechspass, dessen innere Feldirung gerautet ist und eine auf Console 
stehende weibliche Figur zeigt. Diese hält in ihrer Rechten den 
Wappenschild von Sargans, in der Linken den dazu gehörigen Wap¬ 
penhelm. 

Das dritte Siegel kömmt an einer Urkunde d. d. 1343 vor. Fig. 
63. Reg. Krüger 294. 



f S\ COMIT. HARTMANI. DE. WERDENB’G. 

Im runden Siegelfelde gerauteter Sechspass mit dem vollen Wap- 


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___ 53 _ 

pen von Werdenberg-Sargans. Spitzsehild mit Fahne, Helm mit 
Inful und flatterndem Helmtuch. 

Die Siegel des Grafen Rudolf IV sind die Folgenden : Unter Fig. 
64 geben wir das älteste, es hängt an einer Urkunde d. d. 1338. Reg. 
Krüger 271. 



f S\ RVDOLFI. COMIT. DE. WERDENBG. 

Rundes mit Rauten gemustertes Siegelfeld den Sarganser Wap¬ 
penhelm zeigend. 

Dann folgt ein Siegel welches an einer Urkunde d. d. 1343 hängt, 
abgeb. unter Fig. 65. Reg. Krüger 294. 



f S’. RVDOLFI. COITIS. DWDENBG. 

Mit Rautenschraffirungen und Punkten versehenes Siegelfeld, 
das volle Wappen des Grafen aufweisend, wie bei Fig. 63. 

An einer Urkunde d. d. 1350, Reg. Krüger 333, hängt sodann 
das dritte Siegel, Fig. 66. 



f S . RVD : COIT : D : WDEB’G : ET SATGAS. 


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_54_ 

Rundes mit Rautendamast geziertes Siegelfeld, darin der Helm 
mit Kleinod. Der Schild erscheint nur zum Theil im Siegelfelde, der 
andere Theil ragt in den unteren Schriftrand hinein. 

Von der Gemahlin Hartmann III, der obgenannten Schwester 
Rudolfs IV von Montfort-Feldkirch können wirkein Siegel mittheilen. 

Rudolfs IV von Sargans Gemahlin war die Ursula von Vaz. 
zweite Tochter Donats von Vaz. Ihr Name ist enge verknüpft mit den 
bekannten bitteren Fehden, welche bezüglich ihres Erbes von Seite 
ihres Gemahls mit denen von Räzüns geführt wurden. Wir theilen 
von Ursula die zw ei folgenden Siegel mit. Das erstere, Fig. 67, hängt 
an einer Urkunde d. d. 1343, Reg. Krüger 294. 



f S\ URSULLE. COITISSE. D’WDEB’CH. 

Im runden, mit Blumenranken verzierten Siegelfelde die auf 
einer, kleinen Console stehende Gräfin, in ihrer Rechten den Wap¬ 
penschild ihres Gemahls, in der Linken den nicht mehr deutlich 
erkennbaren Schild der Freien von Vaz haltend. (Vaz, siehe Wap¬ 
penrolle Zürich n° 137.) 

Ein hübsches und heraldisch interessantes Siegel ist das Andere. 
Fig. 68, es hängt an einer Urkunde d. d. 1361. Reg. Krüger 382. 



f S’. VRSELLE. COMETISSE. D’WDEBG. SATGAS. 

Im gemuteten Siegelfelde die Gräfin mit erhobener rechter Hand. 
Zu ihrer Rechten der nach rechts gewendete Wappenschild der Vaz. 
und auf demselben die in der Rolle v. Zürich vorkommenden zwei 


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55 


Schwanenhälse nebst Helm ; zu ihrer Linken der nach links gekehrte 
Sarganser Wappenschild mit Helm und Inful. 

Rudolf IV ist der Sage nach auf der Rückkehr von einem Zuge 
nach Mailand ermordet worden ; er hinterliess nur einen Sohn, 
Johann I. 

Dieser erscheint bis 1367 mit seiner Mutter Ursula zusammen, 
wo es sich um das Vazer Erbe handelt. Graf Johann muss in Folge 
der Aufstände und Freiheitsbestrebungen seiner rhätischen Unter- 
thanen in sehr missliche Finanzverhältnisse hinein gerathen sein, es 
bezeugen dies fortwährende Veräusserungen und Verpfändungen. 
Vielleicht um sich theilweise dafür schadlos zu halten hat er Dienst¬ 
verträge mit dem Herzog Leopold abgeschlossen, ohne Zweifel auf 
Leopolds Seite Theil genommen an der Niederlage bei Sempach. Mit 
Herzog Albreeht III sodann in neuen Dienstverhältnissen stehend 
scheint er beim Ueberfall von Weesen 1388 eine Führerrolle über¬ 
nommen zu haben. Bald hernach in noch grössere Schuldenlasten 
kommend hat er und seine vier Söhne 1396 die Stammesherrschaft 
Sargans für vom Herzoge geliehenes Geld an Letzteren verpfänden 
müssen. Von Johann I von Werdenberg-Sargans können wir zwei 
Siegel mittheilen, das Eine an einer Urkunde d. d. 1361, Reg. Krüger 
382, Fig. 09. 


f S\ IOHIS. COITIS. D’WDEBG’SATGAS. 

Im runden mit Blumen belegten Siegclfelde das volle Wappen 
von Werdenberg-Sargans ; der Schild in den Schriftrand hinein ra¬ 
gend. 

Das andere hängt an einer Urkunde d. d. 1362, Reg. Krüger 
390, abgeb. unter Fig. 70. 



f S. COMITIS. IOHIS. D. W. DEBG. ET. SAGAS. 



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_ 56_ 

! 

Dieses hübsche, plastisch sehr gut gefertigte Siegel zeigt im run- ) 
den mit Rautendarnast verzierten Siegelfelde den Sarganser Wappen- j 
schild und Wappenhelm. Der Letztere kennzeichnet sich durch zwei 1 
Reihen quadratischer Gucklöcher: der schräg, gestellte Schild erscheint ! 
zur Hälfte im Schriftrand. j 

Die Gemahlin Johanns I war Anna, Schwester Ulrich Bruns von j 
Räzüns. Von ihr theilen wir das nachstehende Siegel Fit/. 71 mit. es I 
hängt an einer Urkunde d. d. 1368. Reg. Krüger 405. I 



f S. ANNE. COITISSE. D’W’DENBG’D’SARGANS. 

In mitten des mit Zweigen verzierten" Siegelfeldes steht die 
hesehlcierte Gräfin. Sie hält in ihrer Rechten den angestammten Rä- | 
zünser-schild (Wappenrolle Zürich 324), in der Linken den Wappen- I 
schild ihres Gemahls. Es beweist auch dieses Frauensiegel, dass bei 
Allianzwappen der Schild des Mannes nicht immer zur Rechten zu 
stehen braucht, das Nämliche sei nachträglich auch vom Siegel der | 
Gräfin Ursula v. Vaz. Fig. 68 gesagt. I 

Hartmann III von Werdenberg-Sargans, Gründer der Linie ; 
Sargans-Vaduz, Bruder des Grafen Rudolf IV von Sargans-Vaz hin- 
terliess .aus seiner Ehe mit der Schwester Rudolfs IV von Montfort- 
Feldkirch drei Söhne, Rudolf V, Heinrich I und Hartmann IV. 

Rudolf V begegnet uns urkundlich nur selten, er soll auf einen) 
Zuge nach Jerusalem uns Leben gekommen sein ; von ihm kennen | 
wir keine Siegel. I 

Graf Heinrich I von Werdenberg-Vaduz, war nach dem Tode ( 
seines älteren Bruders Rudolf V. 1367, alleiniger Inhaber aller Be- ! 
Sitzungen der Vaduzer Linie, da sich sein jüngerer Bruder Hartmann 
IV als Johanniter (später Probst und Bischof zu Chur), dem geistlichen 1 
Stande gewidmet hatte. Heinrich scheint ein Mann von friedliebender 1 
Natur gewesen zu sein, nichtsdestoweniger blieben auch ihm Ver- ^ 
käufe und Verpfändungen nicht erspart. Er verschwägerte sich mit | 


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_ 57 _ 

den Grafen von Werdenberg-Heiligenberg durch seine Heirath mit 
Katharina von Werdenberg-Heiligenberg, Mutter des letzten Grafen 
Friedrich VII von Toggenburg, Wittwe des Grafen Diethelm IX van 
Toggenburg. Vom Grafen Heinrich kennen wir die nachstehenden 3 
Siegel. Das Erste an einer Urkunde d. d. 1368, Reg. Kröger 404, 
abgeb. unter Fig. 72. 



f S\ COIT.ICI. D’. WDEBG. E. SANGAS. 

Im runden mit gothischen Ornamenten verzierten Siegelfelde 
spitzer Schild mit der Fahne. 

Das zweite Siegel hängt an einer Urkunde d. d. 1376, Reg. 
Kröger 428, Fig. 73. 



f S’. COITS. HARICI. D’WDEBG. ET. SANGAS. 

Nach links gekehrtes volles Wappen im runden mit Rauten¬ 
muster geschsmöckten Siegelfelde. 

Da« dritte Siegel, an einer Urkunde d. d. 1391. Reg. Kröger 516, 
unter Fig. 74 abgebildet. 



f S’. HAINRICI. COMITIS. DE. SA(T)GAS. 


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8 


58 


Im Siegelfelde ein in die Höhe gezogener, den Scliriftrand unten | 
und oben durchbrechender Vierpass, darin mit Blumenranken ver- J 
ziert das volle Wappen der Sargans-Vaduz. , 

• Von der Gemahlin des Grafen Heinrich I, der Katharina von | 
Werdenberg-Heiligenberg theilen wir das nachstehende Siegel mit. 1 
Es hängt an einer Urkunde d. d. 1386 (Stilsarchiv St-Gallen). Fig. 75. I 



f S\ KATHERINE. CMIT. D.BG. SARG. 

Im gerauteten Siegelfelde zwei Allianzschilde, rechts derjenige J 
von Sargans mit der Fahne, links der angestammte Heiligenberger ! 
Wappenschild. I 

Hartmann IV v. Sargans-Vaduz, Bruder Rudolfs V und Hein- | 
rieh’s I, schon 1360 inder Johanniter Orden eingetreten, erscheint 1376 i 
als Comthur zu Wädiswil, 1389 als Bischof zu Chur und bekleidet j 
letztere Würde bis zu seinem 1416 erfolgten Tode. Er war ein hoch- i 
gelehrter und energischer Mann zugleich, in seinen Unternehmungen 
aber sehr unglücklich. Mit ihm erlosch die von Hartmann III begrün¬ 
dete Vaduzer Linie, nachdem zuvor sein Bruder Heinrich I in kinder- , 
loser Ehe 1397 starb. Hartmann, welcher nach dem Tode seines 
Bruders Heinrich alleiniger Besitzer aller Stammesbesitzungen wurde. , 
verfügte dann darüber zu Gunsten seiner Stiefbrüder Wolfhart und 
Ulrich Türing von Brandis (die Wittwe Hartmanns III von Werden- I 
berg-Sargans vermählte sich mit einem Herren von Brandis und i 
wurde so Mutter der beiden Brüder Wolfhart und Ulrich Türing). 

Von Hartmann IV können wir die folgenden drei Siegel mitthei¬ 
len. An einer Urkunde d. d. 1393. Reg. Krüger 539, hängt das erste, 
unter Fig. 7G abgebildete. 


f S\ HARTMANI. ELTI. ET. ßFIRMATII. EPI. CVR. 



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_59 __ 

Im Siegelfelde erscheint unter einem gotischen, mit Seitenwänden 
versehenen Giebelbaldachin die heilige Maria in Brustbild, das Kind 
Jesu mit dem Arme umschlingend. Die Häupter beider sind mit dem 
Nimbus umgeben. Unter dem mittleren Aufbau stehen zwei zusamen 
geschobene Spitzschilde, rechts derjenige mit dem Wappen des 
Bisthum’s Chur (Wappenrolle Zürich n° 575), links der Wappenschild 
des Grafen selber. 

Ein zweites, in seiner bildlichen Darstellung mit dem Vorange¬ 
henden ziemlich übereinstimmendes Siegel, hängt an einer Urkunde 
d. d. 1400, Reg. Krüger 620, Fig. 77. 


f S\ HARTMANI. EPI. CVRIENSIS. 

In diesem Siegel erscheint die Mutter Gottes auf einem Thron¬ 
sessel sitzend, das Kind Jesu auf ihren Knien haltend. Das gothisclie 
Masswerk des Baldaehnis ist in eine ausgeartete bedeutungslose Ver¬ 
zierung übergegangen. 

Wir erwähnen schliesslich ein drittes Siegel, welches in seiner 
Composition mit Fig. 77 im Wesentlichen übereinstimmt, es hängt 
an einer Urkunde d. d. 1412, Reg. Krüger 734, es ist abgeb. unter 
Fig. 78. ' 




f S’. HARTMANNI + DEI + GRA + EPI + CVR y + 

Der-Baldachin des Siegelfeldes, unter welchem Maria mit dem Kinde 
erscheint, ist hier von zwei Seitenthürmchen flankirt, unter welchen 


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_ 60 _ 

je zwei geflügelte Engel anscheinend zum Schutze der Mutter Gottes 
Wache halten ; die Technik ist jedoch armselig genug. 

Wir kommen zurück auf die Werdenberg-Sargans-Stammlinie. 
Wie oben bemerkt hinterliess Johann I vier Söhne Rudolf VI, Jo¬ 
hann II, Hugo II und Heinrich II. 

Rudolf VI, der Aelteste, erscheint schon 1380 als Domprobst zu 
Chur und ist in dieser Eigenschaft bis 1395 nachweisbar. Er übte 
trotz seiner geistlichen Würde alle Rechte eines Grafen von Sargans 
aus und hat ein hohes Lebensalter erreicht. Von ihm kennen wir 
die folgenden Siegel : Das erste, ein geistliches, hängt u. a. an einer 
Urkunde d. d. 1383. Reg. Krüger 470. Fig. 79. j 



tS’.COMIT.RVODOLFI.DE.WBG.SARGARS.POITI.ECCIE.CVR. 

Vog der üblichen Form der geistlichen Siegel zeigt es im gerau- 
teten Siegelfelde auf einer Console stehend die h. Maria mit dem 
Jesuskinde. Beide haben das Haupt vom Nimbus umgeben und 
Maria trägt in ihrer Rechten eine Lilie. Unter der Cönsole ist der 
Wappenschild des Grafen. 

Das zweite Siegel, abgebildet unter Fig. 80 hängt an einer Ur¬ 
kunde d. d. 1419, Reg. Krüger 788. führt die in gothiseher Minuskel 
gefertigte Legende : 



f S. RUODOLFI. COM IT. D. WBG. (SA)GAS. 


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_ 61 - 

Im runden Siegelfelde das volle Wappen der Werdenberg-Sar- 
gans. Das Helmtueh ist in Ornamentik aufgelöst. 

An einer Urkunde d. d. 1426, Reg. Kröger 812, hängt das dritte 
Siegel Rudolfs, abgebildet unter Fig. 81. 


f S\ RVOD COITIS. D. SAGAS. 

Rundsiegel mit dem oben und unten den Schriftrand durch¬ 
brechenden Wappen von Werdenberg-Sargans. 

Johann II erscheint urkundlich nur selten. 1417 wird er bereits 
als verstorben erwähnt. Er soll mit Guta von Teck vermählt gewesen 
sein. Von Johann II theilen wir das folgende unter Fig. 82 abgebil¬ 
dete Siegel mit, welches an einer Urkunde d. d. 1400 hängt. Reg. 
Krüger 624. 




S. COM IT. IOHIS. DWDBG. Z. SAGANS. 

In seiner Composition übereinstimmend mit den Siegeln Fig. 80 
und 81, auch hier erscheinen die Helmtücher als ausgeartete, ge¬ 
schmacklose Ornamentik. 

Hugo II, der dritte Sohn Johann s I lässt die Geschichtschrei¬ 
bung mehr in den Vordergrund treten als seine Brüder. Er nimmt 
hervorragenden Antheil an den Fehden, welche sein Vetter Bischof 
Hartmann v. Chur gegen Oestereich führte und scheint zweimal in 
Gefangenschaft gekommen zu sein, theils allein, theils mit seinem 
Vetter.Von ihm sind die 3 folgenden Siegel bekannt. Das Erste unter 
Fig. 83 abgebildete hängt an einer Urkunde d. d. 1400. Reg. Krüger 
624. 


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t S\ HVGOIS. COMIT”. D’WDEBG. D’SANGAXS + 


Im Siegelfelde senkrecht in die Länge gezogener Vierpass mit | 
dem vollen Wappen der Werdenberg-Sargans. 

An einer Urkunde d. d. 1401. Reg. Krüger 626, hängt ein zweites 
Siegel Hugo’s. Fig. 84. 



f S\ COMIT. HVGO. DE. SAGAAS. 

Im runden Siegelfelde ein Spitzschild mit der Fahne. 

Das dritte Siegel theilen wir unter Fig. 85 mit; es hängt an 
einer Urkunde d. d. 1419. Reg. Krüger 788. 



Von der sehr beschädigten Umschrift ist nur noch lesbar. 

SANGANS. Im übrigen ist auch dieses Siegel in seiner bildlichen 
Darstellung sehr ärmlich. 

Heinrich II endlich, der jüngste Sohn Johann s I erscheint ur¬ 
kundlich nach des Vaters Tode, 1400, und insbesondere in Angele¬ 
genheiten, welche die verpfändete Grafschaft Sargans betreffen. Unter 
ihm gieng es rasch bergab mit den pekuniären und Besitzverhältnis¬ 
sen des Gralenhauscs. Das Geschick der Sarganser war wie dasjenige 
der Werdenberg-Heiligenberg ein Tragisches. Es ist begreiflich dass 
Heinrich in seiner Notli Hülfe bei Schwyz und Glarus suchte und 



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_ 63 _ 

mit diesen ein Land recht schloss. Aber in den beständigen Wirren 
mit seinen Graubündtner und Sarganser Unterthanen, sowie in dem 
unglückseligen Zürich-Krieg, in welchem er wiederum mit Schwyz 
und Glarus entzweit wurde, besiegelte sich für ihn immer grösseres 
politisches Missgeschick und noch grösseren pekuniären Schaden. 
Tiefverschuldet und in gänzlich zerrütteten Verhältnissen starb Hein¬ 
rich II ums Jahr 1449. t Von ihm kennen wir nur ein Siegel, das an 
einer Urkunde d. d. 1439, Reg. Krüger 879, hängt abgeb. unter 
Fig. 86. 



(f S’.j COMIT. HAIRICI. DWDEBG. SAGANS. 

Im runden Siegelfelde das Wappen des Sargansers, das Helm¬ 
kleinod ist aber nicht mehr erkenntlich. 

Graf Johann II von Werdenberg-Sargans hinterliess einen Sohn 
Rudolf VII. Von ihm sind nur wenige Nachrichten vorhanden. 
Geschichtlich ist er bekannt als Herr zu Löwenberg. Siegel sind keine 
bekannt. 

Graf Hugo II, dessen Gemahlin nicht bekannt ist scheint einen 
nicht ebenbürtigen Sohn hinterlassen zu haben mit Namen Marquard. 
Dieser sog. Halbgraf erscheint, urkundlich 1462, wo sich auch sein 
Siegel vorfindet. Reg. Krüger 950. Fig. 87. 



Die Legende dieses Siegels auf Schriftbändern, welche zu beiden 
Seiten des Wappens durch das Siegelfeld gelegt sind, lautet in go- 
thischer Minuskel : S. MARINQ. HALBGRAF. VON. SARGANS. 
Das Wappen ist dasjenige von Werdenberg-Sargans. 

Heinrich II hinterliess aus seiner Ehe mit Agnes von Mätsch 
zwei Söhne und eine Tochter Elisabeth. Letztere erscheint geschichtlich 


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_64 _ 

als die Gemahlin des aus dem Züruehkrieg bekannten Hans von 
Rechberg. 

Heinrich’s II Söhne Wilhelm und Georg, die beiden letzten 
Grafen von Werdenberg-Sargans kommen urkundlich 1444 vor. Von 
Wilhelm ist sehr wenig bekannt, er ist ohne Zweifel ein Wohlthäter 
des Klosters Pfäfers gewesen und stiftete daselbst Jahrzeiten für sich 
und seinen Bruder, sovie beider Gemahlinnen ; die Seinige war da¬ 
nach eine Erentrud von Stauffen. Unter Fig. 88, ist sein Siegel abge¬ 
bildet, es hängt an einer Urkunde d. d. 1465. Reg. Krüger 969. 



S. WILHELMI. COMIT. D’. WERDBG’. SANG.. 

Das runde mit Kreuzchen besaete Siegelfeld zeigt dasWappen der 
Grafen von Sargans, Schild mit der Fahne, darüber Helm mit orna¬ 
mentalem Helmtuch und Inful. Schild und Ziemier ragen in den 
Schriftrand hinein. Der äussere Rand des Siegelfeldes scheint mit 
Rebblättern verziert zu sein; wohl eine Anspielung auf die frühe 
Weinkultur im Sarganserlande ? 

Von Georg, dem letzten Grafen von Sargans wissen die Chro¬ 
niken der Zeit auch nur das zu erzählen was auf stetige systematische 
Verkäufe und Verpfändungen Bezug hat. Von Grossvater und Vater 
her in die misslichsten Verhältnisse hinein gebracht war keine Hoff¬ 
nung vorhanden, dass das Glück ihm noch einmal lächeln sollte. Von 
Oestereich, dem Bisthum Chur, den Eidgenossen fortwährend bedroht 
und durch die Selbständigkeitsbestrebungen seiner Unterthanen in 
beständig grössere finanzielle Schwierigkeiten verwickelt, musste er 
nach und nach zu Falle kommen. Georg überlebte seinen Bruder 
Wilhelm noch beinahe dreissig Jahre und starb kinderlos in äusserster 
Armuth am 23. Februar 1504. Georgs Gemahlin war Anna von Rä- 
züns, sie starb in jugendlichem Alter im Jahre 1461. — Die Siegel 
Georgs sind die Folgenden : Das Erste an einer Urkunde d. d. 1464. 
Reg. Krüger 960, mit der in gothischer Minuskel gefertigten Legende. 
Fig. 89. 


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S + GRAF + IERG. VON. WERDENBG. SANAGANSA. 


Dieses hübsche Siegel zeigt das volle Wappen von Werdenberg- 
Sargans. Tartschenschild und Helmkleinod durbrechen den Schrift¬ 
rand. 

An einer Urkunde d. d. 1466, Reg. Krüger 975, hängt ein zweites 
Siegel des Grafen. Fig. 90. 



S. GRAF. IERG. VO. WERDENBG. SAGAS. 

In seiner bildlichen Darstellung mit Fig. 89 übereinstimmend, 
sonst aber wenig styl voll. 

Ein weiteres Siegel ist abgebildet unter Fig. 91, es hängt an einer 
Urkunde d. d. 1468, Reg. Krüger 981. 



Legende in gothischer Minuskel GRAF. IORG. VON. WER¬ 
DENBERG. Composition wie bei seinem Vorgänger, daneben auch 
von unbedeutender Zeichnung. 

Schliesslich ist noch ein viertes Siegel dieses Grafen zu erwähnen, 
abgebildet unter Fig. 92, an Urkunde 1482, Reg. Krüger 1016. 

9 


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_6Ö 


Gothische Minuskel S. IOERG. GRAF. V. WERDEBERG. VO 
SAGAS. Auch dieses Siegel mit der bei Fig. 89, 90 und 91 beschrie¬ 
benen bildlichen Darstellung errinnert lebhaft an die ärmlichen Ver¬ 
hältnisse, unter welchen es das Licht der Welt erblickt hat. Irgend 
ein Künstler vom Lande hat den Stempel dem armen Grafen wohl 
gar aus Mitleid geschenkt. 



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URSPRUNG DER HAUSER WERDENBERG UND MONTFORT 



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ARCHIVES H^RALDIQUES SUISSES. >fM338 o <9?. tt***y. 



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STAMMTAFEL DER GRAFEN VON WERDENBERG-HEILI&ENBERG 



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ARCHIVE8 M^RALDIQUES SUISSES 




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STAMMTAFEL DER GRAFEN VON WERDENBERG-SARGANS 



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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES. 





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r’fst au XIX? siirlf, r >ft a-itiir quanii la srirnrr 
hfrcl&iquf srmblr lf plus Matssff.qn’pHf s’affir 
uif plus' pnsitiupinrnf quf jutnais. 

VICOMTE DE MAGNY. 


fANNEE 


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TABLE DES MATIERES 


Societe Suisse d’Heraldique. 

Ein Wappenschild des XII. Jahrhunderts . 
Armoiries coinmunales du canton de Neuchätel . 

Manuscrits heraldiques. 

Die Grafen von Rappers wyl. 

Siegel des Walliser Bischofs Math. Schinner . 

Vitraux suisses. 

Sceaux episcopaux de Sion. 

Jean-Baptiste dt; Crollalanza. 

Siegel der Stadt u. Landschaft Weesen . . . . 

Pavillons maritimes. 

Application du blason a l industrie ..... 
Quelques rnots sur le couvent de Bellelay . 

Heraldistes suisses. 

Die Entwicklungsgeschichte des Bündnei‘\vappens 

Bibliographie. 

Armoiries de Lausanne. 

Le sceau de Rodolphe III de Bourgogne. 

Imprimes ofliciels armoritSs. 

Ex-libris. 

Armes a determiner. 

Girouettes. 

Le c.imier du comte Louis. 

Heraldica. 

Armorial de (irünenberg. 

Les € De Jeanneret ». 

Familie Steinbrugg. 

L’armorial von der Seffken. 

Sculptures d armoiries k BAle. 

Calendrier Lauterburg. 

La Redaction. 


Papes. 


1 , 20 , 26 , 57 , 65 


5 

6 
8 
9 

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ÄBCßXwe 


Janvieij 1892 


HERALDIQUES 


Organe de la Socißte Snisse d’Heraldipe 

paraissant ä Neuchätel. 




N° 1. 


SOGllTl SUISSE D'HlRÄLBIQUE 


ous donnons plus loin la liste des membres 
fondateurs de la Societe suisse d’heraldique. 
C’est dire que cette Sociöte est constituec et 
qu elle a commence son activite, aussi venons- 
nous rendre compte ä ses membres de ce qui 
a ete fait jusquä present. Dans le n° 37 des 
Archives heraldiques suisses, M. Jean de Pury 
a lanee l’idee de la fondation d une Societe suisse d’heraldique. Sa 
lettre ayant trouve de l’echo, des pourparlers ont eu lieu entre di¬ 
verses personnes qui s’interessent a l art heraldique et il s’est forme 
parmi elles un comite fondateur compose d’adherents d’un peu toutes 
les partiesde la Suisse. Le 13 janvier 1891 un projet de Statuts etait ela- 
bore et apres avoir circule parmi tous les initiateurs il a ete definitive- 
ment adopte, en tenantcompte des observations et vceuxexprimes. le 13 
avril parle comite fondateur convoqueä Neuchatel sous la presidence 
du doyen d’äge, M. Adolphe Gautier, de Geneve. Ces Statuts ont paru 
en francais et en allemand dans les Archives heraldiques et il en est fait 
un tirage ä, part pour les membres presents et futurs de la Societe. 

Dans cette möme seance le Comite a constitue son bureau en 
nommant 

MM. Jean Grellet, president. 

Jean de Pury, vice-president. 

J&mes de Dardel, tresorier. 

Maurice Tripet. secretaire-archiviste. 

L’ete s’est passe a recueillir des adhesions, et dans une nouveile 
seance du Comite qui eut lieu le 26 octobre, il etait constate par l’ac- 



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_ 2 _ 

cueil r&jouissant fait ä notre appel que la fondation de la Societe repon- 
dait ä un besoin; eile fut donc declaree definitivement eonstituee. 

Une des premieres preoccupations du Comite a efö de nouer des 
relations avec des Socfötes similaires de lfötranger et il a döcide de 
demander et d’offrir l’echange de publications avec les Socfötes sui- 
vantes : Herold, Berlin ; Adler, Vienne ; Kleeblatt , Hanovre ; Ex 
libris, Berlin; Greif, Leipzig; Academie heraldico-genealogique , Pise; 
College heraldique de France, Paris. 

Comme premier don poui* notre bibliotheque, nous avons ä men- 
tionner le tres-beau livre de M. F. Warnecke: Die deutschen Bücher¬ 
zeichen ( Ex-libris) von ihrem Ursprung bis zur Gegenwart, dont l’ai- 
mable auteur a bien voulu nous faire hommage; nous lui en exprimons 
ici toute notre reconnaissance. 

Une autre question qui a fait le sujet de deliberations du Comite 
est le choix d’emblemes pour la Socfötö. II a etc decide de prime-abord 
qu’une Societe heraldique ne saurait faire ä moins que d’adopter une 
armoirie de toutes pieces, comme du reste l’ont fait nos ainees, le 
Herold de Berlin, YAdler de Vienne, etc. 

Des difförents projets soumis au Comite, deux ont particuliere- 
ment fixe son attention: Tun portait comme embfömes du heraut un 
sceptre et un clairon passes en sautoir; l’autre proposait un casque 
qui represente assez bien l’art heraldique puisqu’il avait une impor- 
tance capitale ä l’öpoque qui a vu naitre le blason, et qu’il est aussi 
une piece commune ä presque toutes les armoiries. C’est de ces 6le- 
ments qu’a 6t6 composee l’armoirie choisie comme embl£me de la 
Societe et qui se blasonne comme suit: de gueules £i deux sceptres 
d’or passes en sautoir, un heaume ( Kübelhelm) d’argent brochant sur le 
tout; cimier: deux clairons d’or passes en sautoir ornes chacun d’un 
fanion pendant de gueules Charge de la croix föderale d’argent. 

La nature de la Societe et son earactere suisse nous paraissent 
ainsi heureusement indiques. 

Ces armoiries, qu’un tenant viendra completer, trouveront leur 
premiere application sur le diplöme de membre de la Societe, que M. 
C. Bühler, l’eminent artiste de Berne, a bien voulu se charger de 
composer. Nous croyons donc pouvoir promettre ä nos collegues un 
travail tres reussi et nous estimons ne pas sortirdes attributions de la 
Societe en provoquant ainsi la creation d’une planche qui, en m^me 
temps qu’une constatation officielle de la qualifö de membre de la 
Societe, sera un modele d’art heraldique de la meilleure öpoque. 

Le Departement de l’Interieur du canton de Neuchätel vient de 
publier une planche interessante de grandes dimensions et ti*6s bien 
ex£cutee en Chromolithographie, donnant les armoiries des 64 com- 


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3 


munes de ce canton. Elle est mise en vente ä 5 franes, mais sur notre 
demande le Departement de l’Interieur a bien voulu nous aecorder ä 
titre graeieux des conditions exceptionnelles en faveur des membres 
de la Societe suisse d’heraldique, de Sorte que ceux d’entre eux qui le 
dösireront pourront se procurer cette planche au prix reduit de trois 
franes. Ils n’auront pour cela qu a nous transmettre le bulletin de 
souseription annexe ä ce numero. Nous sonnnes heureux d’avoir pu 
leur procurer cette facilite. 

Pour l’annee courante nous ne voulons pas faire de promesse 
positive ; cependant nous esperons qu elle ne seeoulera pas sans que 
nous avons pu offrir aux membres de la Societe une marque d’aetivite 
sous forme d une publication sp6ciale, mais ä une condition, c’est qu’ils 
veuillent bien eux-m6mes nous v aider. 

t/ 

Le Comite, en effet, a pense qu’il serait interessant de publier une 
Bibliographie heraldique, c’est-ä-dire un catalogue raisonne de tous les 
ouvrages d’heraldique et de genealogie concernant la Suisse. Un tel 
livre facilitera considerablement le travail des chercheurs en leur don- 
nant des indications sur les sources qu’ils pourront consulter; mais 
pour qu’il rende les Services que l’on en attend, il importe qu’il soit 
aussi complet que possible. M. Maurice Tripet, qui a d6jä recueilli 
dans ce but des materiaux assez considerables, les a gracieusement 
mis ä la disposition du Comite. II s’agit de parachever ce travail, ce 
qui sera comparativement facile pour les imprimes et les manuscrits 
qui se trouvent dans nos bibliotheques publiques. Mais il en existe 
aussi dans des collections particulieres moins accessibles ou moins 
connues, aussi serions-nous reconnaissants aux membres de la Societe 
de bien vouloir nous signaler les ouvrages de cette categorie qu’ils 
connaitraient; pour autant qu’ils seraient d’un interet general. 

Les membres des nombreuses Societes scientifiques, artistiques 
ou d’utilite publique que nous avons en Suisse croient volontiers qu’ils 
ne peuvent pas se rendre utiles autrement qu’en pavant regulie- 
rement leurs cotisations. Nous regretterions de voir s’introduire 
dans notre Societe un tel sentiment qui est erronne, car nous avons la 
ferme conviction que tous peuvent rendre des Services ä la chose com¬ 
mune, de differentes manieres. Nous venons d en indiquer une, mais 
il y en a d’autres encore; qu’ils se donnent pour täche de visiter toutes 
les bibliotheques publiques ou privees de la ville qu’ils habitent pour 
examiner les livres rentrant dans nos branches qu’elles contiennent; 
dans les inusees ils verront les sceaux rares et les vitraux armories 
qui s’y trouvent; les eglises et les cimetieres leur reveleront des clefs 
de voüte et des tombeaux portant annoiries; dans les hotels-de-ville 
ils trouveront des galeries de portraits de magistrats ornes de leur 


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4 


blason; en passant dans la rue, un ecusson sculpte sui* la facade ou la 
porte d’un ancien edifice les frappera. Qu’ils fassent de tout cela, des- 
tin6 peut-etre ä disparaitre deinain sous la pioche du demolisseur ou 
dans un incendie, un croquis, s’ils sont dessinateurs, ou dans le cas 
eontraire, qu’ils en consignent au moins une description pröcise dans 
leur calepin. Ils communiqueront alors leurs observations au Comite. 
soit sous forme d’articles qui pourront trouver place dans les arehives. 
soit simplement comme notes qui soigneusement conservees, servi- 
ront une fois de materiaux ä des travaux plus complets. 

Sous le titro Questionnaire, nous reserverons sur la couverture 
des Arehives une place speciale dont pourront faire usage gratuite- 
ment les membres de la Societe qui desireraient obtenir des rensei- 
gnements, et les plus inexperimentes pourront ä l’occasion fournirune 
solution. 

Voilä, ä cöte des travaux de plus longue haieine des specialistes, 
quelques-uns des Services que tous peuvent rendre k leurs eollögues 
et qui contribueront k etablir des liens entre eux sans oublier le devoir 
tres important de faire de la propagande et de gagner des adherents ä 
la Societe. Plus eile comptera d’amis dans toutes les parties de la 
Suisse, plus eile sera forte et efticace. 

Nous tenons tout particulierement ä ce qu’elle n’ait pas un carac- 
tere regional, mais soit une Societe intercantonale dans toute l’etendue 
du terme; aussi ferons-nous tous nos efforts pour que chaque partie 
de la Suisse recoive, dans la mesure de l’appui qui nous y sera donne, 
la part d’attention qui lui revient au point de vue de la sphere d’etudes 
propre ä la Societe suisse d’heraldique. 

Le Comite. 


des Membres fondaf^ui££ 

DE LA 

SOCIETE SUISSE D'HERALDIQUE 




COM IT£ FONDATEUR 

BUREAU 


Grellet, Jean, rMacteur a Neuchätel, Präsi¬ 
dent. 

de Pury, Jean, conseiller eonununal k Neu- 
chAtel, Vice-Präsident. 


de Dardel , James, banquier k Neuch&tel, 
Träsorier. 

Tripet, Maurise, archiviste k Neuchätel, Se- 
eräta i re-A rchiv iste. 


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ARCHIVES HERALDIQUES 

SUISSES 



Jan.vi.er 189$, 


.Basel, 1885 


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MEMBRES 


ds Boise*, Frederie, Dre i droit ;i Neuchatel. 
Gautier, Adolphe, Grand Mezel, 14, Gen&ve. 
Gull, Ferdinand, negoriant, Obergraben, 33, 
Saint-Gall. 


de AfMinen, Wolfgang Fr6d., professeur, 
Berne. 

de Perregaux, Samuel, banquier, Neuchatel. 
Stückelberg, D r E. A,, Bille. 

Tissot, Charles-Eugene, greffier, Neuchatel. 


MEMBRES FONDATEURS 


An der Egg,J.-F. Albert, Sempaeherstrasse, 
47. Bale. 

Anonyme, Neuchatel. 

Attinger, Victor, iinpriiiieur, Avenue du Cr*H, 
30, Neuchütel. 

Bieter, Ch.-Paul, Rue du Bourg, 33, Lau¬ 
sanne. 

du Bois, Maurice, Ch£seaux par Yverdon. 

de Bosset , Frederie, Faubourg de FHopital, 
22, Neuchatel. 

Bugnon, Charles-Auguste, a rHermitage, 
Lausanne. 

Buhler , Christian, h£raldiste, Kornhausplatz, 
12, Berne. 

Burckhardt, Ludwig-Aug., stud. phil.. St. 
Albanvorstadt, 96, Bale. 

Choisy, Jean-Albort, Cours des Bastions, 15, 
Geneve. 

Colin, Jules, Etüde Wavre, Neuchatel. 

de Coulon, Maurice, Neuchiltel. 

de Bardel , James, banquier, Neuchiltel. 

DeBary, Rodolphe, chez DeBarv et C«, Bille. 

Dettling, Martin, secretaire de ville, Schwytz. 

Diacon , James, avoeat, Gibraltar, 2, Neu¬ 
chatel. 

van Driesten, Joseph, Avenue de Wagram, 
32, Paris. 

Francillon, Mary G., Bahia, Br&sil. 

Galiffe , Aymon-Amedee Gaifre, Peicy pr£s 
Geneve. 

Gautier, Adolphe, Grand Mezel, 14, Geneve. 

Geigy, D** Alfred, Leonhardsgraben, 48, Bale. 

Grellet, Jean, Redacteur ä la Suisse liberale, 
Neuchatel. 

Gull, Ferdinand, ndgociant, Saint-Gall. 

Hahn , Emile, Directeur du Musee, Bruhl, 
Saint-Gall. 


Jobin , A., orfdvre, Neuchätel. 

Knöpfei, Edward, Rheineck, Saint-Gall. 

de Lessert, Alexandre, Rue Bordeaux, 19, 
Le Havre. 

Martin , Auguste-E.-Frdd., Avenue de Flo- 
rissant, 6, Geneve. 

Mayor , Jacques, secretaire de la Societd de 
nutnismatique, Geneve. 

Meylan, Dr, Moudon. 

Montandon, Louis, Directeur du Credit Lyon¬ 
nais, Rue Royale, Bruxelles. 

Morel, D', Joseph, Juge f£d6ral, Lausanne. 

de Mulinen, Frederie-Wolfgang, I)' profes¬ 
seur, Berne. 

de Niederhäusern % Fritz-Henri, D r , Ribeau- 
ville, Alsace. 

de Perregaux , Samuel, banquier, Neuchatel. 

Petitpierre, D r . Leon, avoeat, Couvet. 

de Pury, D', Jean, Directeur des tlnanees 
communales, Neuchatel. 

de Pury , Edouard Francois, Avenue du Pey- 
rou, 2, Neuchiltel. 

Rucket , Charles, pasteun Moudon. 

de Salis-Soglio, Pierre, Conservateur du Mu- 
see des Beaux-Arts, Neuchatel. 

Sieber, Frederie, etudiant en droit, Scluitzen- 
mattstrasse, 50, Bale. 

Ströhlin, Paul, President de la Societe de nu- 
mismatique, Cite, 20, Geneve. 

Stuckeiberg , Dr, E.-A., Bäle. 

Tissot, Charles-Eugene, greffier de la Cour 
d’assises, Neuchatel. 

Tobler, D r , Gustave, professeur au Gvmnas*, 
Berne. 

Tripet, Maurice, arehiviste, Neuchatel. 

de Vivis. Georg-Karl, Soleure. 

Wieland, Leopold-Gabriel, Morillon, Geneve. 


Ein Wappenschild des XU Jahrhunderts. 

(Mit Tafel) 

Zu den wenigen heraldischen Denkmälern, welche die Schweiz 
aus dem XII. Jahrhundert besitzt , gehört eine Kapitellsculptur im Chor¬ 
umgang des Basler Münsters. Die Ausführung dieses Steinreliefs 
fällt in die Zeit des Wiederaufbaues, der 1185 nötig geworden (vgl. 
La Roche, Beitr. z. Gesch. des Basler Münsters, III., S. 21 ff.); 
Wappenbilder aus dieser frühen Zeit aber sind uns sonst nur aus 
einigen Miniaturen und wenig Sigeln bekannt (Anzeiger f. Schweiz. 
Altertumsk., 1883, S. 478). 

Die Kapitelle des Basler Chorumganges zeigen in sorgfältig aus¬ 
geführten Reliefs verschiedene mythologische Darstellungen in der 
Auffassung und im Kostüm der Zeit. Auf dem Einen ist ein Jäger zu 
Pferd mit dem Falken auf der Faust zu sehen, auf einem andern 


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bewaffnete Krieger im Ringelpanzer, mit Eisenhaube, Schwert und 
Schild. 

Die langen dreieckigen Schilde, welche die Krieger am Arm oder 
auf der Schulter tragen, gewähren Deckung bis zum Knie; sie sind 
eingefasst von einem aus Kreuzehen oder romanischen Ranken be¬ 
stehenden Rand, der ein metallisches Beschläge nachahmt und nicht 
mit dem heraldischen Schildesrand zu verwechseln ist. Ehemals 
waren diese Sculpturen zweifellos bemalt, und die Schilde waren woll 
durch Farben unterschiedlich gekennzeichnet. Nur bei einem Krieger 
ist in Relief eine heraldische Figur, ein aufrechter Löwe als Schildbild 
dargestellt. Die Umrisse des Tieres sind noch nicht heraldisch stylisirt, 
vielmehr nähert sich die Zeichnung noch den wirklichen Formen des 
natürlichen Löwen: kein gähnender Rachen, keine offenen Krallen 
verraten den angriffslustigen Löwen, wie er uns aus späteren Wappen 
bekannt ist. Auch die Mähne ist nicht einmal angedeutet, kurze ge¬ 
ritzte Striche nur bezeichnen das Fell und bedecken den ganzen Leib ; 
die Zunge ist nicht sichtbar. 

Wir haben es hier mit einer sehr altertümlichen, unbeholfenen 
Darstellung des schwäbischen Wappentieres zu thun, mit der Form 
des Löwen, ehe er zu dem wilden und phantastischen Tier umge¬ 
schaffen ward, die uns der Schild von Seedorf und die Wappen der 
Habsburger und Kvburger Tumbu» zeigen. 

D r E.-A. St. 


ARH0IR1ES COMMUNALES DU CANTON DE NEICHATEL 



a publication du tableau dont parle 
le premier article de ce numero a ete 
annoneee aux Communes interessees 
par la cireulaire suivante du departe- 
ment de l’Interieur qui constitue un 
doeument heraldique neuchätelois: 

La venement du nouveau regime 
eommunal, en groupant dans une 
seule administration et dans une ae- 
tion commune des interets locaux que 
separait auparavant un dualisme fa- 
cheux, en donnant ä la famille com* 
murmle une eohesion qui lui manquait et en faisant participer tous les 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 



JANVIER 1892. 


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habitants indistinctement ä la gestion de tous les biens et de tous les 
interets löcaux, a provoqu6 dans toutes nos communes un epanouis- 
sement rejouissant de la vie locale. 

Le sentiment de l’individualite morale et politique, qui s etait un 
peu efface dans les lüttes egoi'stes et steriles qui se perp6tuaient dans 
la plupart des communes entre les ressortissants et les non-ressortis- 
sants, du röle que la commune est appelee ä jouer dans l’ordre poli¬ 
tique et economique göneral et qui correspond ä celui que joue la 
famille dans l’ordre social, s’est reveille et s’est manifeste par un zele 
nouveau pour toutes les choses interessant la commune, ses origines, 
son histoire, son autonomie, son developpement. 

L’une de ces manifestations a 6te, dans toutes les communes qui 
n’en possedaient pas encore, le choix de marques distinctives ou d’ar- 
rnoiries presentant, par les emblemes donl elles sont composees, une 
signification historique et locale et destinees ä sceller les actes et la 
eorrespondance de la commune et ä etre representees sur les edifices 
publics et sur le drapeau communal. 

Dans les communes qui avaient dejä des armoiries rappelant des 
traditions et des faits historiques, les administrations communales ont 
pris soin de les faire revivre par une reproduction fidele. 

Toutes nos communes possedent donc aujourd’hui des armoiries, 
de sorte que nous nous trouvons en presence d’armoiries communales 
qui appartiennent ä trois categories distinctes : 1° les armoiries d’ori- 
gine ancienne ou de possession immemoriale, datant du XIV e au XVII® 
siöcle et symbolisant d’antiques traditions, d’anciens faits se rattachant 
ä l’histoire du pavs ou de la commune. Neuchätel, Landeron. Boudrv, 
Valangin, Cressier, Mötiers, Colombier, Rochefort et Lignieres. 

(Ce sont des armes empruntees aux Comtes de la branche ainee 
de la maison de Neuchätel ou de la branche cadette, aux Seigneurs de 
Colombier et Rochefort, ou concessionnees pai* Henri d’Orleans, 
Lignieres). 

2° Les armoiries creees posterieurement, soit dans la periode du 
XVII® au XIX® si^cle (1874). Ce sont: 

Auvernier, Bevaix, Brot-Dessous, Fresens, Gorgier, Montalchez, 
Saint-Aubin-Sauges, Peseux, Couvet, Fleurier, Noiraigue, Travers, 
Coffrane, Dombresson, Engollon, Fontaines, Les Geneveys-sur-Cof- 
frane, Les Hauts-Geneveys, Le Päquier, Savagnier, Villiers, Le Locle, 
Les Brenets, La Brevine, Brot-Plamboz, La Chaux-du-Milieu, Les 
Ponts-de-Martel, La Chaux-de-Fonds, Les Planchettes, La Sagne. 

3° Les armoiries nouvelles adoptees depuis la mise en vigueur 
de la loi sur les communes et qui marquent cette derniere epoque de 
transformation dans nos institutions communales : 


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Cornaux, La Coudre, Enges, Hauterive, Marin-Epagnier. Saint- 
Blaise, Thielle-Wavre, Bole *, Corcelles-Cormondreche, Cortaillod, 
Vaumarcus-Verneaz. Les Bayards, Boveresse, Buttes, La Cöte-aux- 
F£es, Saint-Sulpice, Les Verrieres, Cernier, Boude'villiers. Chezard- 
Saint-Martin, Fenin-Vilars, Saules, Fontainemelon, Montmollin, Le 
Cerneux-Pequignot, Les Eplatures. 

Ce sont toutes ces armoiries que M. Maurice Tripet, sur notre 
desir, adessinees et groupees avec le soin et la fidelite qui distinguent 
ses travaux, dans un beau tableau colorie que toutes les coinmunes 
voudront posseder et qui viendra heureusement decorer la salle des , 
deliberations communales. 

Ce tableau dont les emblemes reHetent la physionomie particuliere 
et les earactfcres speciaux de nos agglomerations communales ou sym- 
bolisent des faits importants et d^cisifs dans leur existence, rt'sume et 
evoque dans une seule page toute l’histoire si variee de notre pays et ! 
de ses institutions. 

C’est ä ce titre surtout qu’il a sa place marquee dans les locaux j 
oii sont appelees k sieget* et k deliberer nos autorites communales. 

Agreez, etc. 

Le chef du Departement, 

Comtesse. 

* Les armoiries de Böle, Corlaillod, Cli^zard et Fenin appartiennent en r^alite ä la seconde 
cat^gorie, les r^centsarr^t^s de ces communes n’ayant fait que fixer les 6maux ou le nombre des 
pitees qui pr6e6demment otTraient des variantes ou apport^ des amplifications aux armoiries an- 
ciennes. 


MANUSCRITS HERALDIQUES 

II importe que la Societe d’heraldique et son Organe renseignent 1 
les membres sur tous les materiaux heraldiques contenant des armoi¬ 
ries se rattachant k la Suisse; nous nous efforcerons de signaler tout 
ce qui, dans ce domaine, ne doit pas nous echapper; aujourd’hui. 
grace ä l’obligeance de MM. Warnecke et Hildebrand, a Berlin, nous , 
pouvons publier (voir planche coloriee) un fac-simile des armoiries de 
Neuchatel et de Valangin, tirees d un « Codex > qui, k en juger par 
l’ecriture des noms, remonterait ä la seconde moitie du XVI* siede. 

Sur la premiere page se trouve une seule armoirie avec la signature 
Francois Bayhart; ce doit etre lä le nom de l’auteur ou tout au moins 
celui du prentier proprietaire; comme le prouve un ex-libris, ce rna- 
nuscrit appartenait au siede passe au comte Ambrosius v. Viermundt. 

Maurice Tripet. 

Ce numero est accompagne de deux planches. 


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Bevuiieij-Mai^ 1892 


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hEraldiques 


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Organe de la Societe Suisse »alp 

paraissant ä Neuchatel. 


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N os 2 & 3. 


Heraldische und sphragistische Notizen über Dynastien und edle 
Geschlechter der Ostschweiz. 


Grafen ^von üJappei^wYl- 

Am südlichen Ende des Zürichsee’s erhebt sich, stolz auf hohem Hügel 
thronend, das altersgraue Schloss des einstigen Grafengeschlechtes derer 
von Rapperswil, die Veste Neurapperswil. 

Die Stammburg des Hauses ist nach alten handschriftlichen Aufzeich¬ 
nungen und nach der Ueberlieferung auf dem gegenüber hegenden Seeufer, 
unmittelbar über Lachen, zu suchen, da wo auf einem, vom Etzel her in’s 
Flachland hervortretenden Hügelzuge heute noch das reizend gelegene 
Kirchlein St. Johann steht. Die Trümmer der Burg sind nicht mehr mit 
Sicherheit auszumitteln. 

Ueber die Stammeseinheit der Häuser zu Alt- und Neurapperswil kann 
kein Zweifel herrschen. Nicht nur die Chronisten sind darüber einig, son¬ 
dern es bezeugen dies die gleichen Wappen. 

Ursprünglich führten die von Altrapperswil wahrscheinlich nur eine 
Rose im Wappen; auch allgemeine heraldische Gründe sprechen hiefür. 
Die Rose ist weder aus alten Wappenwerken, noch aus Siegeln bekannt, 
wohl aber aus dem Grabsteine des Freien Heinrich von Rapperswil, -j- 124h, 
genannt Wandelber, auch Wandelberc, Stifter des Klosters Wettingen (siehe 
Anzeiger für Schweiz. Alterthumskunde Band IV, « Die Grabsteine in der 
Kapitelstube zu Wettingen»). 

Auf dieser, jetzt leider zerstörten Grabplatte (Tafel III, Fig. 1) weicht 
die Form der Rose von der später in Siegeln und Grabmälern der Grafen 
vorkommenden etwas ab; sie ist eher im Stile des 15. oder 16. Jahrhun¬ 
derts gezeichnet, was vielleicht mit dem Umstande zusammenhängt, dass 
eine nachträglich (16. oder 17. Jhdt.) auf der unteren Hälfte der Grabplatte 
eingegrabene Wiederholung des Wappens den Zeichner beeinflusste. 


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_^_10 ..._ 

Die Rose ist heutigen Tages noch das Wappen des Städtchens Uznach, 
wohl ein Beweis dafür, dass letzteres in sehr früher Zeit, bevor es an die 
Grafen von Toggenburg kam, zu den Besitzungen derer von Altrapperswil 
gezählt hat. 

Wahrscheinlich bei Erbtheilung und anlässlich der darauf folgenden 
Gründung der Burg Neurapperswil durch Vogt Rudolf III, den nachherigeu 
ersten Grafen von Rapperswil, treten sodann mit Beginn des 13. Jhrdts. die 
3 Rosen zum ersten Mal im Siegel des Genannten auf; jedenfalls sind die¬ 
selben schon vor Annahme des Grafentitels, 1233, geführt worden. 

Ein ebenfalls zerstörter und nur noch in den sog. Schulthess’schen 
Skizzen erhaltener Wettinger Grabstein, den man dem Grafen Rudolf III 
von i-.apperswil zuschreibt, der aber möglicherweise auf seinen Sohn Bezug 
haben kann (die Akten hierüber sind noch nicht geschlossen), zeigt das 
Wappen mit den 3 Rosen im Stile des 13. Jhrdts. (Tafel III, Kig. 2). 

Auch der verschwundene Wettinger Grabstein der Gräfin Anna (ge- 
borne von Rapperswil, erste Gemahlin Hartmann des Jüngern von Kyburg) 
zeigte die 3 Rosen in Uebereinstiminung mit zeitgenössischen Siegelbildern 
(Tafel III, Fig. 3). 

Im Kapitelhause des Klosters Wurmsbach liegt heute noch wohler¬ 
halten ein zweiter Grabstein des Grafen Rudolf III von Rapperswil, Stifter 
der genannten Cisterzienserinnen-Abtei; auf diesem Steine erscheinen eben¬ 
falls wieder die 3 Rosen (Tafel III, Fig. 4). 

Sie geben dem alten wappenkundigen Conrad von Mure, der um’s 
Jahr 1250 seinen Clipearim Teutonicorum schrieb, Anlass zu folgendem 
Verse : 


« Rapbeswile rosas tres fert prestante rubore 
« Dicque quod hic Comes est nostre concernimus höre. » 

Ueber die Farben des Schildes geben uns die Deckenmalereien im ; 
Hause zum « Loch » in Zürich (s. « Die heraldische Ausschmückung einer | 
zürcherischen Ritterwohnung », Mittheilungen der Antiq. Gesellschaft 1874) 
den einzigen sichern Aufschluss : «in weiss drei rothe, grün gestielt«' j 
Rosen » (Tafel III, Fig. 5). 

Es ist bemerkenswert!), dass das Wappen der Rapperswil zwei Mal in 
dieser Rolle erscheint, deren Entstehungszeit in’s Jahr 1305 zu setzen ist. 
während das Grafenhaus im Mannesstamme bereits 1283 erlosch. Immer¬ 
hin erklärt sich das Vorkommen dieses Wappens leicht aus dem Umstande, 
dass 1305 zwei mit Rapperswil eng verbundene Dynastien noch blühten: 
einmal schliesst sich das Wappen demjenigen der Vaz an, mit den Rappers¬ 
wil verschwägerte mächtige rhätische Freiherrn, anderntheils lehnt es sich 
demjenigen der Grafen von Honberg an und bezieht sich entweder auf 
Werner von Honberg’s Mutter oder ihn selbst. Werner führte auch in 
seinen Siegeln bald den Honbergischen Schild mit der Rapperswiler Helm- \ 
Zierde (wie in der Wappenrolle Nr. 24), bald in senkrecht geteiltem Schilde j 
nichts die Adler des väterlichen, links die Rosen des mütterlichen Wappens. 


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_11 ____ 

Die Farben des gräflichen Wappens sind wohl schon zu Anfang des 
j dreizehnten Jahrhunderts auf die sich damals erhebende, durch Graf Ru¬ 
dolf III. erbaute Stadt Rapperswil übergegangen und heute noch die gültigen, 
nur dass die Stadt zwei Rosen, statt dreie, führt. i 

Was nun die Helmzierde anbelangt, so lässt sich nicht mit Bestimmt¬ 
heit sagen, ob die vor 1280 erscheinenden Vögte und Grafen sich überhaupt 
einer solchen bedienten, denn weder auf Grabsteinen noch auf Siegeln vor 
) 1280 finden wir sie. Wie bereits erwähnt, ist die auf dem Grabsteine des 

Freien Heinrich (Tafel HI, Fig. 1) nachträglich eingemeisselte Wiederholung 
des ursprünglichen oberen Wappens sammt Kleinod dem sechszehnten oder 
siebzehnten Jahrhundert angehörend; der Helmschmuck selber dürfte ein 
Fantasiestück sein. 

Wahrscheinlich hat erst der letzte männliche Sprosse des Grafenhauses 
einen Helmschmuck geführt, wenigstens erscheint ein solcher auf seinem 
Siegel vom Jahre 1280. Derselbe besteht in zwei aus einem Rumpfe wach¬ 
senden Schwanenhälsen. 

Es ist nicht unwahrscheinlich, dass diese Helmzierde Vaz’schen Ur¬ 
sprungs ist, denn sie erscheint schon im Siegel des Freiherrn Walther V, 
1275; daneben ist sie durchaus übereinstimmend mit derjenigen im Siegel 
des Rudolf posthumes von Rapperswil, dessen Mutter sehr wahrscheinlich 
eine Vaz war. Der Uebergang des Vaz’schen Helmschmuckes an Rappers¬ 
wil wäre sonach leicht erklärlich. Die Wappenrolle von Zürich, obschon 
späteren Datums als die obgenannten Siegel, weist das Vaz’sche Kleinod 
genau so auf, wie in den Siegeln von Vaz und Rapperswil selber (Tafel III, 
Fig. 6). 

Anders verhält es sich mit der Honbergischen Helmzierde in der Rolle 
(Tafel III, Fig. 7), welche von derjenigen der Rapperswiler Siegel verschie¬ 
den ist und zwar durch einen Ring in den Schnäbeln der Schwäne, eine 
sinnreiche, andeutende Helmzierde. Die eheliche Verbindung Ludwig’s, 
Vater des Werner von Honberg, mit der Erbtochter Elisabeth von Rap¬ 
perswil und der daraus folgende Uebergang des Rapperswiler Kleinods auf 
Honberg mochte wohl kaum deutlicher dargestellt werden, als eben durch 
das Anbringen der Eheringe. 


Die historischen Spuren des Geschlechtes derer von Rapperswil reichen j 
hinauf bis in den Anfang des zwölften Jahrhunderts. Die Chronikschreiber 
jener Zeit nennen 1114 einen Ulrich, Schirmvogt von Einsiedeln; 1153 
Gebezo; 1155 wieder einen Ulrich; dann 1143-1170 Rudolf, Kastvogt von 
Einsiedeln, und 1171 Warin, Abt zu Einsiedeln. Diese vier letzteren mögen 
Söhne des Erstgenannten gewesen sein, in einen bestimmten Geschlechts¬ 
zusammenhang lassen sie sich aber nicht bringen. 

Erst mit dem Jahre 1177 erscheint diejenige Generation, von der an es 
möglich ist, einen auf urkundlichem Material beruhenden Stammbaum her- 


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zustellen, und selbst hier ist noch vieles in Dunkel gehüllt. Es sind § 
das Rudolfus de Rapprechswilare et frater ejus, dessen Name nicht 
genannt wird, wahrscheinlich Söhne des bis 1170 vorkommenden Kast- 
vogts Ulrich. Sie zeugen in einer Urkunde Herzog Berchlolds von Zäh- ; 
ringen 2. Juli 1177. Am 29. August 1187 zeugt nochmals ein Rudolfus de 
Rapprechtwilare; er ist unzweifelhaft identisch mit dem 1177 Vorkommen- 1 
den. Um jene Zeit erscheint auch ein Ulrich, Abt von Einsiedeln (1191- 
1200) der nach den Chroniken des genannten Stiftes ein Rapperswiler ge¬ 
wesen sein soll; dieser könnte allenfalls ein dritter Bruder der beiden 
Vorgenannten sein, es ist dies aber noch näher zu beweisen; ja es ist über- , 
haupt schwierig, den Geschlechtszusammenhang der Aebte und Religiösen 
in älteren Zeiten nachzuweisen. In der Regel traten diese sehr frühe in die 
Klöster ein und erscheinen nicht mehr in ihren betreffenden Familienur¬ 
kunden; in den Kloslerurkunden dagegen kommen sie nur mit ihrem 
blossen Namen, ohne Bezeichnung des Geschlechtes, vor; diese tritt erst ; 
gegen Ende des dreizehnten Jahrhunderts allmählig auf. Vom obgenannten 
Rudolf und dessen Bruder sind keine Siegel bekannt, dagegen hängt an 
einer Urkunde des Klosters Einsiedeln d. d. 1194 das ziemlich wohler¬ 
haltene Siegel des Abtes Ulrich, dessen Bild wir unter Kig. 1 dem Leser 
darsteMen. 



f VLRICVS. DEL GRA. HEREMITART ABBAS 

(Römische Schrift ohne äussere noch innere Linieneinfassung, dem Siegelrande ent¬ 
lang laufend: da die Bezeichnung Sigillum in der Legende fehlt, so steht der Name im 

Nominatif: spitzes Oval *■'>/, 5 mm.) 

Der Abt stehend, das Haupt entblöst und reich gelockt, ähnlich wie in 
i zeitgenössischen Siegeln der St. Galler Aebte, bekleidet mit Talar, verbrämter t 
Dalmatica und über die Brust herabfallendem Pallium, ln der Rechten 
I hält er den Krummstab, in der Linken ein Buch, letzteres nicht mit Sicher¬ 
heit auszunehmen. 

Bis zum Jahre 1210 erscheint kein Edler von Rapperswil mehr, dann ■ 


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_ 13 ___ 

aber treten mit einem Male 6 Geschwister auf, welche man mit ziemlicher 
Sicherheit als rlie nächstfolgende Generation des Hauses auseheu darf. As 
sind das : Rudolf III., advocatus und später comes de Rapperswil; Heinrich 
von Rapperswil; Ulrich von Rapperswil, genannt von Greiffenberg; sodann 
Adelheid, Gemahlin Walther’s III. vonYaz; Guota, Gemahlin Diethelm’s IV. 
von Toggenburg; und eine Ungenannte, Gemahlin Johann’s, Edlen von 
Strättlingen. Die drei Brüder stehen urkundlich fest, die drei Schwestern 
i können mit grosser Wahrscheinlichkeit als solche nachgewiesen werden. 

Rudolf III. von Rapperswil, der, wie aus einer Urkunde vom 8. März 
1233 geschlossen werden darf, Erbauer der Stadt Rapperswil war, ist eine 
zur Stunde noch geschichtlich umstrittene Person. Vom Jahre 1210-1262 : 

in ununterbrochener Folge urkundlich vorkommend, galt es lange Zeit als ' 
feststehende Thatsache, dass er eine und dieselbe Person sei, dass er, um J 
1257 sich zum zweiten Male verheiratend, noch drei Kinder gezeugt, näm¬ 
lich : Elisabeth, Vincenz und den nachgebornen Rudolf. Mit Rücksicht auf 
die Altersverhältnisse aber hat man in neuerer Zeit anzunehmen gewagt, 

1 dass Rudolf III., der zuerst 1210 urkundlich handelt, mit dem 1262 gestor- 
' beneti nicht identisch sein könne, da er ja kaum später als 1175 geboren 
sein müsste, er wäre also 1262 mindestens 85 Jahre alt gewesen und hätte 
in sehr hohem Alter noch Nachkommen gehabt, die Unmöglichkeit solcher 
j Verhältnisse liege klar vor. Zum Ueberflusse komme noch hinzu, dass nach 
I einer Inschrift im Kreuzgange zu Wettingen (wohl sechszehntes Jahrhun- 
| dort) Rudolf III. in Wettingen begraben liege, während der Grabstein in 
1 Wurmsbach auf den gleichen Rudolf hinweise; er wäre sonach an zwei 
| verschiedenen Orten begraben! Es ist hier nicht der Ort, sich mit dem 
I Studium einer genealogischen Frage zu beschäftigen, welche während 
einer Reihe von Jahren die berufensten Fachmänner in gespanntestem 
Athem hielt; wir verweisen auf die höchst interessanten bezüglichen 
Arbeiten im «Anzeiger für schweizerische Geschichte», Jahrgang 1884, 

S. 293-308; Jahrgang 1885, S. 402-409 und Jahrgang 1890, S. 37-42. 
Nach allem, was dort auseinandergesetzt ist, geht beinahe unzweifel¬ 
haft hervor, dass der um die Wende* des zwölften Jahrhunderts geborene 
Rudolf advocatus, der von 1233-1262 als Graf erscheint, eine und dieselbe 
Person ist. Wahrscheinlich schon vor 1230 vermählt, verheiratet sich seine 
Tochter Anna mitHartmann dem Jüngern von Kyburg; dieselbe stirbt aber 
schon 1253. Mit seiner ersten Gemahlin und seiner Tochter Anna war er 
| vor 1251 Stifter des Prämonstratenserinnenklüsterchens Bollingen, welches 
1267 in Wurmsbach aufging. Um 1257 verheiratet sich Rudolf III. zum 
zweiten Male und stiftet am 7. Dezember 1259 für sich, seine Gattin und 
sein Söhnchen Vincenz, das aber 1260 schon starb, das Cisterzienserinnen- 
kloster Wurmsbach. Graf Rudolf III stirbt am 27, Juli 1262 mit Hinterlas¬ 
sung eines Töchterchens Elisabeth, und nach seinem Tode wird ihm noch 
ein Erbe, der jüngere Graf Rudolf IV. geboren. 

Bis zur Erhebung in den Grafenstand hat Rudolf III sich eines kleinen, 

| schildförmigen Siegels bedient, das unter anderem an einer Urkunde d. d. 


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14 


1232 des Stiftsarchiv St. Gallen (Abtheilung Pfäfers) hängt. Es ist unter 
Fig. 2 abgebildet. 


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| f RVDOLFI. ADVOCATI. D. RAPSWIL. 

(Gemischte, römisclie und Lapidarschrift, zwischen zwei einfachen Linien stehend.i 

Schildförmiges Siegel r,s / 5ü mm., mit oben abgerundeten Ecken, noch 
ganz den Typ der alten Wappensiegel aus dem Ende des zwölften Jahr¬ 
hunderts aufweisend. Im Siegelfeld drei sechsblättrige, ungestilte Rosen. 
Unsere Annahme, dass bei Erbtheilung oder anlässlich des Wegzuges aus 
I der alten Burg Lachen und bei Neuansiedelung auf dem gegenüber liegen- 
! den Ufer das Wappenbild von Altrapperswil eine Umänderung erfuhr, 
j scheint durch dieses Siegel einigermassen bekräftigt zu sein. Wäre ein zeit- 
1 genössisches oder um wenige Jahre früheres Siegel mit einer Rose bekannt, i 
so würde die Vermuthung zur feststehenden Thatsache. Daneben ist aber 
nicht ausgeschlossen, dass verschiedene Glieder einer und derselben Gene¬ 
ration verschiedene Wappenbilder geführt haben, gerade die Grabsteine 
des freien Heinrich dictus Wandelherc und des Rudolf, spätem Grafen, 
würden hiefür sprechen. 

Vogt Rudolf von Rapperswil vertauschte nach seiner Erhebung zum 
Grafen, Ende 1232, sein kleines, zierliches Schildsiegel mit einem grossen 
I Rundsiegel, dessen er sich bis zu seinem Tode bediente. Wohlerhaltene 
Exemplare hangen z. B. an Urkunden der Jahre 1244, 1256, 1259, 1261 
j (Stiftsarchiv Einsiedeln). Dieses schöne Siegel ist unter Fig. 3 abgebildet. 



f S. RVDOLFI. COMITIS. DE. RAPRECHTSWILARE. 

(Lapidarschrift zwischen zwei einfachen Linien.) 



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_:_ 10 __ 

Rundsiegel von 52 mm. Durchmesser. Im Siegelfelde streng stilisirter, 
mit seinen Ecken den Schriftrand vollständig überragender Spitzschild, 
drei fünfblättrige gestilte Rosen zeigend. Das Siegel gehört wohl zu den 
vornehmsten unserer ostschweizerischen Wappensiegel von der Classe IV A. 

Graf Rudolf war, wie schon oben bemerkt, zweimal verheiratet. Mit 
etwelcher Sicherheit glaubte man lange Zeit annehmen zu dürfen, dass die 
erste Gemahlin eine Ungenannte aus dem Hause der schwäbischen Grafen 
von Neifen sei, seine zweite Gemahlin eine Mechtild von Vaz. Die neuere 
Geschichtsforschung hat aber dargethan, dass die diplomatischen Zeugnisse 
über die Gräfin Mechtild, über ihre Kinder und über ihre Beziehungen (der 
Mutter und Kinder) zum Hause Vaz durchaus noch nicht hinreichend sind 
zu einer Entscheidung über ihre eigentliche Herkunft. Wir stehen offenbar 
vor einem « non liquet» in mehr als einem Punkte und verweisen den 
Leser diesbezüglich auf die schon oben erwähnten, gelein ten Abhandlungen 
im « Anzeiger für Schweiz. Geschichte », Jahrgänge 1884, 1885, 1890. 

Es möge uns gestattet sein, die Hypothese der Abstammung der Gräfin 
Mechtild vom Standpunkte der Heraldik näher zu beleuchten. 

In unserer Arbeit über die Grafen von Werdenberg haben wir auf 
Seite 27 des Siegels der Gräfin Mechtild (Wittwe des Grafen Rudolf III. von 
Rapperswil und Gemahlin des Grafen Hugo I von Montfort-Werdenberg) 
Erwähnung gethan, und die Ansicht ausgesprochen, dass das zu Füssen der 
Dame im Siegelfeld liegende Hifthorn den positiven Beweis beibringe für 
ihre viel umstrittene Abstammung; mit andern Worten, es sei die zweite 
Gemahlin Rudolfs von Rapperswil eine Mechtild von Neifen und nichteine 
Mechtild von Vaz. Wir lassen das hochinteressante Siegel hier, als auch in 
] den Bereich dieser Arbeit gehörend, unter Fig. 4 resp. 19 nochmals folgen. 



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•_ 16 _ 

Was liegt nun wohl näher, als eben in dem Neifener Wappen des Grab¬ 
steines zu Wurmsbach (Tafel III, Fig. 4) eine weitere Bekräftigung für 
unsere Annahme zu ersehen? Es ist doch gewiss sehr unwahrscheinlich, 
dass das Neifener Wappen auf jenem Grabsteine dasjenige Rudolfs erster 
Gemahlin sein soll. Graf Rudolf stiftete im Jahre 1259 das Kloster Wurms¬ 
bach, wobei seine damalige zweite Gemahlin Mechtild als Mitstifterin er¬ 
scheint, indem die dem Kloster geschenkten Besitzungen aus ihrem Leib¬ 
gedinge genommen wurden. Was war somit natürlicher, als dass Rudolf in 
dieser gemeinschaftlichen Stiftung seine Grabstätte wählte und dass sein 
Grab mit seinem eigenen Wappen und mit demjenigen seiner zweiten Ge¬ 
mahlin, der Mitstifterin, geziert wurde. Die Gräfin Mechtild, die sich schon 
1263 an den Grafen Hugo I. von Montfort-Werdenberg vermählte, braucht 
deshalb nicht in Wurmsbach zu liegen, wenn schon ihr Wappen auf dem 
Grabstein angebracht ist; sie wird später ihr Grab in einer Werdenbergi- 
schen Stiftung gefunden haben, Rudolfs erste Gemahlin war zur Zeit der 
Stiftung von Wurmsbach schon mindestens fünf Jahre todt und hat ohne 
Zweifel ihre Grabstätte in Wettingen gefunden, an der Seite ihrer kurz vor 
oder nach ihr gestorbenen Tochter Anna, der ersten Gemahlin Hartmamfs 
des Jüngern von Kyburg. Uns will es somit beinahe selbstverständlich er¬ 
scheinen, dass das zweite Wappen auf dem Wurmsbacher Grabsteine das¬ 
jenige Mechlild's, der 1259 lebenden und bei der Stiftung mitbetheiligton 
Gemählin Rudolfs, sein muss; wir legen aber Gewicht darauf, dass unsere 
Ansicht nur vom Standpunkt der Heraldik und weil im engsten Zusam¬ 
menhänge mit dem Siegel der Mechtild stehend, begutachtet sein möge. 

Heinrich von Rapperswil stiftete im Jahre 1227 das Kloster Wettingen 
und soll nach zeitgenössischen Chronikschreibern bald nachher eine Wall¬ 
fahrt nach Jerusalem gemacht haben in Begleit seiner Gemahlin, die dann 
aber im heiligen Lande erkrankte und in Jerusalem starb. Heinrich, ein 
Mann von sehr religiösem Sinne, zog sich seihst in das Kloster Wettingen 
zurück und starb daselbst am 30. Januar 1246. Von ihm kennen wir kein 
Siegel. 

Ulrich von Greiffenberg erscheint urkundlich 1212 und 1223 als Bruder 
des Vogtes Rudolf von Rapperswil und starb vielleicht schon vor 1229. Von 
ihm ist nur wenig bekannt, und da er nur als Zeuge auftritt, auch kein 
Siegel. 

Adelheid von Rapperswil, Gemahlin Walther’s III. von Vaz, erscheint 
urkundlich als solche schon 1213. Sie ist ohne Zweifel die Mutter jenes 
Rudolf von Vaz, den Rudolf III. von Rapperswil 1229 seinen Neffen und 
Erben nennt, muss also eine Schwester Rudolfs III. von Rapperswil ge¬ 
wesen sein. Da Walther III. von Vaz schon 1216 mit seinen Söhnen Rudolf 
und Walther urkundet, so kann man annehmen, dass er sich um 1195 mit 
Adelheide von Rapperswil vermählt haben wird. Von der Adelheid kennen 
wir kein Siegel. 

Nach einer IJeberlieferung, die sich in der Rapperswiler Chronik von 
Rothentluh findet, sowie nach urkundlichen Aufzeichnungen des Jahres 


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% 

1229, muss Guota von Rapperswil eine Schwester des Grafen Rudolf Hl. 
und Gemahlin des Grafen Diethelm IV von Toggenburg gewesen sein. Sie 
erscheint schon im Jahre 1214 mit ihren beiden Söhnen Diethelm und 
Friederich von Toggenburg; ihr Siegel ist nicht bekannt. 

Eine jüngere Schwester Rudolfs III. und Heinrich’s, des Stifters von 
Wettingen, muss die Gemahlin eines Edlen von Strettlingen (Johann?) ge¬ 
wesen sein. Es geht dies aus einer Urkunde d. d. 1258 hervor, worin Rudolf, 
Fidler von Strettlingen, für sich und seine Verwandten auf die Ansprüche, 
i die er auf das Erbe seines Onkels Heinrich, dictus Wandelberc, zu machen > 

; berechtigt sei, verzichtet. Von dieser ungenannten Schwester Rudolfs UI. 1 

von Rapperswil ist kein Siegel bekannt. 

Die Kinder aus der Ehe Rudolfs III von Rapperswil mit Mechtild sind 
weiter oben schon genannt worden. Ein Sohn Vincenz, geboren 11. Novem¬ 
ber 1259, starb bereits wieder im Jahre 1260. Der zweite Sohn war jener 
nach dem Tode des Vaters geborne Rudolf IV, der jedenfalls noch gegen 
Ende des Jahres 1262 geboren wurde. Seine Vormünder waren Rudolf von 
i Habsburg und Walther V von Vaz. Er selbst urkundet zuerst im Jahre 

1276, wo er also erst 14 Jahre alt war. Der Vormundschaft entlassen, 
i treffen wir ihn 1278 iu Wien am Hofe des Königs Rudolf, wo er seine Graf- 1 

schaftsrechte im Beisein des Grafen Friedrich III. von Toggenburg empfängt, i 
Voll jugendlichen Feuers in seiner ritterlichen Ahnen Laufbahn einlenkend, 
seine Macht wie sein Ansehen wachsen sehend, überraschte ihn der Tod in 
der Blüthe seines Lebens. Er starb, kaum über 20 Jahre alt, als Letzter 1 
| eines trefflichen, uralten Geschlechtes, kinderlos und unvermählt, am 15. Ja¬ 
nuar 1288. Das Erbe der Väter fiel au seine Schwester Elisabeth. 

ln erster Ehe mit dem Grafen Ludwig von Honberg vermählt (wohl 
| gleichzeitig mit dem Tode Rudolfs IV von Rapperswil', theilte nun Rap¬ 
perswil das Geschick der Gräfin, wenn auch nur auf kurze Zeit, denn schon 
| am 27. April 1289 fiel ihr Gemahl im Kampfe gegen die mächtige Bern, an 
der Schlosshalde. Elisabeth blieb mehrere Jahre Wittwe, in welcher Zeit 
ihr Bruder Hugo II von Werdenberg-Heiligenberg ihr und ihrer Kind Vogt 
war. Erst in den Jahren 1295-1296 sali sie sich infolge von Bedrängnissen 
genüthigt, sich von neuem zu vermählen und sie reichte ihre Hand dem j 
j Grafen Rudolf von Habsburg-Lauffenburg, ihrem Vetter, der bedeutend 
' jünger war als sie selbst. So kam denn Rapperswil, die feste Stadt und 
Burg wieder an eines der mächtigsten und angesehensten Geschlechter da¬ 
maliger Zeit und theilte daun die merkwürdigen Geschicke dieses Herr- , 
scherhauses bis in die Mitte des vierzehnten Jahrhunderts; Elisabeth starb 
schon im Jahre 1309. 

Vom Grafen Rudolf IV ist nur ein Siegel bekannt. Es hängt unter An- t 
derem wohlerhalten an einer Urkunde d. d. 1282 (Stiftsarchiv St. Gallen, | 
Abtheilung Pfäfers 1 , s. Fig. 5. 


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18 



(f S.) RVODOFI. COMITIS. DE. RAPREHSWILE. 

I 

(Lapidarschrift zwischen zwei Perllinien. Das Wort Rudolf ohne L.) Rundsiegel von 
50 mm. Durchmesser. Im Siegelfelde das volle Wappen der Rapperswil. Schräg ge¬ 
stellter Schild mit Helm und Kleinod. Zur Rechten und zur Linken, ebenfalls im 
Siegelfelde, je eine streng stilisirte Lilie. Diese letzteren dürfen unter keinen Um- 
siänden als blosse Verzierung des Siegelfeldes betrachtet werden: sie haben offenbar 
eine ganz bestimmte Bedeutung, die sehr wahrscheinlich politischer Natur ist und auf 
irgend eine Bundesgemeinschaft hinweist. Bis jetzt ist es allerdings noch nicht ge¬ 
lungen, eine abschliessende Meinung über den interessanten Gegenstand zu bilden. 

Das Siegel der Gräfin Elisabeth hängt an Urkunden der Stiftsarchive 
St. Gallen und Einsiedeln. Gut erhalten in Letzterem an einer Urkunde 
d. d. 1295; s. Fig. 6. • I 



f S. ELISABETE. GOMETISSE. D. RAPRECHSWILE. j 

(Lapidarschrift zwischen zwei einfachen Linien.) Rundsiegel von 48 mm. Durchmes- j 
ser. Im Siegelfelde kräftig hervortretender, mit den Ecken den Schriftrand berühren¬ 
der Spitzschild, die drei fünfblättrigen gestilten Rosen zeigend. Elisabeth führte 
dieses Siegel sowohl als Gräfin von Honberg, wie auch später als Gräfin von Habs- 
burg-Lauffenburg. 

St. Gallen. F. Gull. 


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Stammtafel der Grafen von Rapperswil. 


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20 


CHRONIQUE DE LA SOClETE SUSE D'HERALDIOllE 







im 


a oi's co titrc. nous nous proposons de 

donuer, dans eliaque mnnero des Ar- 

aura matiöre. les renseignements divers 

Depuis notre derniere livraison. nous 
avons reeu des lettres fort aimables de 
plusieurs des soeietes auxquelles nous 
avons propose d'entrer en relations. 

Au noin de la Soeiete heraldique He¬ 
rold de Berlin. M. Gustave-A. Sevler 
nous ecrit : « Dans sa seance du 5 jan- 
vier, notre Soeiete a salue avec plaisir la fondation de la Soeiete suisse 
d'heraldique. Je suis el large de vous transmott.ro- ses meilleurs v<eux 
pour la prosperite de votre Soeiete avee laquelle nous nous efforcerons 
toujours d'entretenir des rapports amieaux. » 

Le Herold fera avee notre Soeiete l'eehange de publieations. 

II en est de meine du Kleeblatt de Hanovre. qui. par l’entremise 
de M. H. Abrens, son seeretaii-e. nous transmet l’expression de Sen¬ 
timents aimlogues et non seuleinent nous promet pour l’avenir l’envoi 
regulier de son organe. mais nous a deja fait parveuir la collection 
des livraisons mensuelles parues en 1891. 

I .a /)loyale Aeademie heraldique Italien ne. ä Pise. veut bien aussi 
nous faire ses vu>ux les plus sineeres de prosperite et de longue vie 
et est tonte disposee ä entrer en rapports intimes avee nous pour 
rechange des publieations et la communieation reciproque de rensei- 
gnements pouvant, interesser nos Soeietes respeetives ou leurs mem- 
bres. Le president de la Soeiete italierme, le Commandant G.-B. de 
Cronalan/.a. ecrit de la manieiv la plus Hattouse a l egard de notre 
jeune Soeiete. 

Entin YAdler de Vienne, apres nous avoir adriisse ses meilleurs 
voeux de pi*osperite. nous exprime le plaisir qu’il ressent de ee que 
les rapports de eonfraternite qui unissent toutes les Associations lieral- 
diques aient aussi trouve un eeho dans notre Soeiete. II exprime l’es- 


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poii‘ que les relations inaugurees aussi amicalement se developperont 
d’une maniere mutuellement profitable. L 'Adler a donnä les instruc- 
tions neeessaires pour que tout.es ses publications nous soient adres- 
sees. 

Nous somrnes beureux de tous res temoignages de Sympathie et 
d’eneouragement et nous en exprimons not re reconnaissance aux 
Soeietes qui ont bien yo.ulu nous les donner. Lf. Comitf. 


jSicgel des walli^eij Bischof* Mail}. jSc^tnneir 

Tafel IV N° 1. 

Vorstehendes Sigill des Walliser Bischofs Kardinal Schinner 
wurde von demselben um das Jahr 1520 gebraucht. Dasselbe trägt 
die Inschrift: « Sigillum Mathei TT. S. Potcnciane Car. Sedune. » 
Es ist eines der schönsten Sigille bischöHicher Würdenträger, gehalten 
in italienischem Renaissancestyl, hervorgegangen, wie anzunehmen 
ist, aus der Hand eines italienischen Meisters. In der Mitte befindet 
sich Maria mit dem Christuskinde, links der hl. Theodul. rechts die 
hl. Katherina. die beiden Schutzpatronen des Wallis. St. Theodul 
hält in der einen Hand den Bischofstab, in der andern das Schwert, 
als Zeichen der weltlichen Herrschaft. Die hl. Katherina führt als 
Attribut ein Rad. das hinter ihr steht. Ob der Mittelfigur ist ('inge¬ 
graben das Wort: Maria. DasGibelfeld enthält eine männliche Figur, 
wahrscheinlich Gott, Vater darstellend, der segnend die Hand erhebt. 
Unten befindet, sich das Sehinnerwappen. Das Ganze zeugt von äus- 
serst feinem Geschmack und hat das Sigill grosse Aehnliehkeit in 
seiner ganzen Anlage, Grösse, Zeichnung und Ausführung mit einem 
andern Sigill, offenbar vom gleichen Meister herrührend, tragend die 
Inschrift : « S. Rayrnundi Tituli Sancte Marie Nove. Sancte Romane 
Ecclesie Presbiter Cardinalis. » Dies letztere Sigill datirt vom Jahr 
1504 und hängt an einer Urkunde im Archiv des Klosters Engelberg. 
Cardinal Raymond (1504) war Vorgänger des Cardinal Schinner in 
der Würde eines Legaten für Deutschland. 

Von Mathäus Schinner sind noch 4 weitere Sigille bekannt, 
nämlich : 

1501. S. Matei Schinner Seduni Civitatis Prefecti et... Comitis 
Vallisia* (vor seiner Bestätigung durch den päpstl. Stuhl). 

1515. Matheus Schinner Card. Sed. Mar. Vigli. (Soli Deo Gloria). 

— Math. S. Ro. Ec. Tt. S. Pot. Pbr. Car. Sedun. Et. A. La.Legatu. 

— S. Mathei Tt. S. Potcnciane Pbri. Card. Ma. Scdunen. Le¬ 
gat! Loinbai'die et Toti. Germanie. D r J. Morel. 

Bundesrichter. 


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_ 22 

VITRAUX SUISSES 


ans l'eglise de Rütteln (BAle) se trouve mit» 
peinture sur verre dont M. A. Walter-Ander 
Egg. l’un des ineinbres fondateurs de la So¬ 
nnte d’lieraldique, nons a envove im dessin. 

Les arnioiries de eette verriere ne lui sont 
pas connues; celles de dextre sont : d azur au 
cerf d’or. oelles de senestre sont: eoupe d’azur ä une midie ou pain 
d’or et d’or ä la deini-roue de inoulin de sable. La erosse episeopale 



Peinture sur verre de l’eglise de Rütteln. (D’apres le dessin 
original de M. A. Walter-Ander Egg.) 

est d’or. la mitre d’argent rehaussee d’or et de perles blanches. les 
deux rubans verts. le fond earmin et le bord noir, orne de tigures 
ovales de couleur brune. Tons les vitraux disseniines en Suisse offnmt 
un grand interet et leur fragilite exige qu on releve au inoins le dessin 
de ehacun d’eux soigneusement; on evitera ainsi leur disparition 
parfois totale occasionnee par les incendies en particulier. Nous ve- 
nons d’apprcndre que le Conseil federal a fait acquisition derniüre- 
lnent d’un vitrail montrant, sur un cadre gothique ovale sur cbamp 
rouge et pre Heuri, les arnioiries fribourgeoises penehees, et, au- j 
dessus, les arnioiries de l’Einpire avec oasque et lainbrequins.suppor- 
tei‘s par deux lions; dans les angles. deux singes. M. T. 



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___ . 23 ____ 

£C©HUX &Pl£COPHUX D® £lOD 

(Planche IV N" 8 2 et 3) 


N 1859. le Bulletin de la Societe d’his- 
toire de Lucerne, Uri, Schwyz, Unter¬ 
walden et Zug signalait l’existence de 
deux matrices des sceaux de l’eveque 
de Sion. Jost de Silinen, trouvees par 
un heureux hasard ä Zug par M. le 
conseiller Spillmann 1 . 

La Societe des Antiquaires de Zürich publia, la möme ann6e, le 
dessin du plus grand de ces sceaux ä forme ogivale (celui de la planche 
IV, N° 2) et donnait de chacun d’eux la description suivante : 

«Le plus grand represente un pan de elocher gothique richement 
cisele. Trois niches contenant celle du centre la sainte Vierge et les 
deux autres saint Theodule et sainte Catherine, les patrons du pays, 
s’incrustent dans la facade evidee ä jour. Saint Theodule porte ä la 
fois la cros.se, Symbole du caractere episcopal, et le glaive, emblöme 
du pouvoir temporel. Sainte Catherine a pour attribut la roue placee 
ä cote d’elle. Au pied de la niche centrale, dans une espöce de grotte 
ou d’enfoncement voüte, se tient l’evöque agenouillö et en prieres. A 
gauche et ä droite de Foratoire sont deux ecu.ssons aux armes des 
Sillinen. La legende est ainsi concue : S. Jodocus de Silinon, Episcopus 
sedunensis *. » 

l Der Geschichtsfreund. Mittheilungen des historischen Vereins der fünf Orte, Lucern, 
Uri, Schwyz, Unterwalden und Zug. Fünfzehnter Band. Einsiedeln, 1859. S. 187. 
Ein glücklicher Zufall führte Herrn Ftathsherrn Spillmann in Zug zwei grössere 
ovale, Kupfer-vergüldete Siegelsteinpel dieses Bischofs in die Hände. Beide, nament¬ 
lich der Grössere, sind in künstlerischer Beziehung ausgezeichnet, nach gothischer 
Manier, gearbeitet. Der Eine misst in der Höhe 2" 7", in der Breite 1" 8'"7"". Unter 

! drei Baldachinen stehen die drei Patrone der Kathedrale von Sitten : Die heilige Got- 

I tesrnutter mit ihrem Kinde, St. Katharina mit Rad und Schwert, und Bischof Theodul 

i 

j mit Stab und Schwert. Umschrift: « S. Jodocus de Silinon Episcopus Sedunensis. » 
Der Stempel wigt 10 1 K Loth. Der Kleinere ist 22"' hoch und 14" breit. In einer Nische 
sieht man St. Theodul mit seinen Insignien. Umschrift: « S. Jodocus de Silinon, 
episcopus Sedunensis, prefectus et comes Valesie. » Der Stempel wigt 6 3 4 Loth. Auf 
beiden Siegeln ist unterhalb das Familienwappen (der Löwe) angebracht. 

2 Un sceau pareil est appose au bas d un acte du 28 mai 1344, de Tövöque Guichard 
Tavelli, le meine qui fut precipite du haut du chäteau de la Tour, par son neveu 
Antoine de la Tour. 



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___ 24 ___ 

« Le petit sceau. qui est tout ä fait du meine style, n’offre que samt 
Theodule debout en lmbits pontifieaux et le glaive a la main. La farade 
gothique reinplit tont le cliainp de l’ecusson. Legende : Jodocus de 
Silinon, Episcopus sedunensis. » 

Ces deux inatrices si artistiques devinrent la propriete de M. 
Soyter. ä Augsburg, d'oü eiles passerent. aux mains de M. le conseil- 
ler F. Warnecke. ä Berlin, qui a bien voulu nous en donner les em- 
preintes ; ces dernieres figurent dans une planche que le Deutsche 1 
Herold a fait paraitre en 1887 avec quelques explications 1 . L'essentiel 
pour les Archices heraldiques etait de reproduire fidelement ces deux ! 
seeaux auxquels les eominentaires n’ont pas manque, mais qui meri- 
tent, par la thron dont ils sont graves. de figurer dans toute collec- ! 
t-ion lieraldiqiK*. j 

Maurice Tripet. 


4 Jobst von Sy!inen, Bischof zu Sitten. Spitzoval. 

: to^ocue : bt : 0 t ft non • tptecopue i e^öunenete.“ 

Im Siegelfelde unter gothischen Baldachinen ein Bischof mit Schwert und Krumm- 
stab, die heil. Jungfrau, und die heil. Katharina. Unten der Siegelführer knieertd 
zwischen zwei Wappenschilden mit je einem einwärts gewendeten doppelschweiügen 
Löwen. 

: to&ocue : bt : etftnon : tpi 0 : etbiunenete : pfeciue :>: conue : vaffett 

Im Siegelfelde unter einem Baldachin ein Bischof mit Schwert und Krummstab, 
darunter doppelschweitiger Lowe im Schilde. 15. Jahrhundert. Stempel in kupfer¬ 
farbiger Bronze mit vergoldeter Siegelfläche, 85 bezw. 69 mm hoch und 60 bezw. 
44 mm breit. Die Rückseiten zeigen Handhaben. Beide Stempel wurden im Mai 1884 
in der Auktion Soyter zu Augsburg ersteigert. 

Jobst von Sy Linea war zuerst Probst zu Berona im Kanton Luzern, dann Admi¬ 
nistrator des Bisthums Grenoble, und 148*2 Bischof zu Sitten. Er wurde 1496 iin 
Aufruhr verjagt. 



eux eireurs se sont glissees dans la liste 
des niembres fondatenrs de la Soeiete suisse 
d’heraldique (N°l, page 5). Priere de lire 
W 'alter-Ander Egg* Albert* Sempacherstrasse, 
49, Bale, au lieti de An der Egg, J.-F.-Albert* 
etr.. et Diacon . Max, au lieu de Diacon . 
James . 


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Supplement aux A 7os 2 et 3 des « Archiv es heraldiques . > 


ARMOIRIES DE 

FAMILLES NEUCHATELOISES 

RELRVEES SUR LES CACHETS CONSERVBS DANS [.ES ARCHIVES DE L'ETAT 

Publiees, dessinecs et aulographiees par Maurice Tripel et Jules Colin. 


II y a quelque einquante ans, l’emploi des caehets pour sceller les lettres etait encore 
d’un usage general; les collections de timbres-poste ont succedd aux collections de ca- 
chets et celles-ci ne sont plus guere en honneur, aujourd’hui. Les cachets armories sont 
devenus bien rares et on ne peut plus leur attribuer la valeur d’authenticite qu’ils 
possedaient autrefois, dans les cas, par exemple, oü le cachet, appose au pied d’une 
piece, ä cöte de la signature d’un oflicier public, ou meme d’un simple parliculier, 
donnait ä cette derniere un earactere d’authenticite absolue. Au coursd'un classement 
d’archives, de la correspondance et des rapports adresses au Conseil d’Etat de 1707 ä 
1848, nous avons dessine de temps en temps, lorsque nous trouvions quelque empreinte 
bien eonservee, des armoiries de familles neuchdleloises ou de personnages revetus 
dans cepays d’une Charge publique, etsi nous nous decidons ä publier cette collection 
aujourd’hui, c’est parce que nous avons ete frappe de constater que sur des milliers de 
pi&ces, les empreintes des cachets avaient disparu, c’est-ä-dire que la cire s etait fondue 
ou aplatie de fagori ä ne plus rien representer du tout; une eategorie encore plus 
nombreuse de piöces est celle des papiers qui etaient envoyes au gouvernement sous plis 
eaehetes ou sous enveloppes ; ces derniöres ont ete detruites et les cachets avec elles; 
cela expliquera le petit nombre de cachets que nous avons vus, et comme le sort de 
disparaitreä leur tour leur est indubitablement reserve, nous avons cru de notre devoir 
de les conserver au moins par le dessin ; ce sera lä une faible contribution ä VArmorial 
neuchdtelois dont nous esperons voir notre pays dote un jour. On ne sera donc pas 
surpris de ne pas rencontrer dans cette sdrie les cachets armories de tous nos anciens 
hommes d’Etat, de leurs ofliciers ou des communautes : Lignieres seul est represenle 
par un cachet unique completement fendille. Nous avons consciencieusement recopiö le 
peu que nous avons trouve, car ä notre avis — les personnes qui s’occupent de blason 
nous approuveront sans doute — il ne faut negliger aucun des monuments qui puisse 


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fournir des donnees utiles ä l'histoire ; or le cachet, par sa nalure meme, et du reste 
comme le sceau, est un monument d’aspect modeste il est vrai, mais d’une valeur qui ne 
peut echapper ä l’heraldiste. La plupart des cachets qui nous ont passb sous les yeux 
offrent un cartouche ovale du style du XVHI* siede; ce cartouche renferme les 
armoiries, mais il est geueralement timbre d’une couronne eomtale, — pure fantaisie; — 
certains cachets pur contre olfrent des ty.pes originaux dont vingt-sept de nos dessins 
choisis parmi les plus beaux donneronl facilement une idee. Chacune des pages de ce 
travail sera illustree de l’unde ces dessins, qui sera lui-mßme entoure de lareproduction 
de dix cartouches armories; c’est donc deüx cent-quatre-vingt-dix-se^t armoiries — et 
plusieurs sont inediles — que nous sauvons de la destruction quie le temps effecluera 
peu ä peu; lorsque l’on aura pu colleclionner les armoiries des raanuscrits, des sceaux 
et cachets, des sculpitures, des vitraux, etc., alors sera possible l’etüde d’un Armorial 
neuchdtelois complet, irreprochable tant au point de vue des sources qu’ä celui de la 
variete si grande que Ton observe entre les armoiries d’une rriöme famille. L’appui des 
Neuchätelois soucieux de la reussite d’un pareil travail ne nous a pas manque jusqu’ici; 
nous leur en sommes tres reconnaissants et la bienveillance avec laquelle ils ont accueilli 
des publicatibns du genrede celle-ci, nous encourageä continuer, aussi les prions-nous 
de bien vouloir nous aider dans cette ceuvre dont la realisation est bien lointaine encore 
mais pour laquelle on ne saurait s’entourer d’assez de doeuments et de renseignements 
positifs. 


Nous donnons les armoiries des familles suivantes :• 

Aibischer, Andrie, d’Andrie, Anker, Armand. 

Bailliod, Baillodz, Barrelet, Bayle, deBedeaulx, Beguin, Bellenot, Benoit, Berthoud, 
Besancenet, Bevalet, Blanc, Boequillon, Bolle, Bonhöte, Bonnet, de Bonstetten, Bonv£pre. 
Borei, Borrel, Bovet, Boyve, Braillard, Brandt, Breguet, ßrochatton, Brun, Bugnot, 
de Buren. 

Calame, Cartier, Chaillet, Challandes, Le Chambrier, Chedel, Le Chevalier, Clottu, 
de ColTrane, Contesse, Convert, Cortaillod, Courvoisier, Cousandier. 

Dardel, DeLaChaux, D’Epagnier, Desplands, Droz, Dubois, DuBois, DuConunun, 
Dumont, DuPasquier, Du Terreaux. 

Faton, Fauche, Favarger, Favre, Froclmux. 

Gaberel, Gagnebin, Gallot, de Gelieu,Gibolet, Gicot, Girard, Gorgerat, GrandJaquet, 
Grellet, Gretillat, Grisel, Grobety, Guinand, Guinchard, Guyenet, Guyot. 

Henriod, Henry, de Hory. Houriet, Huguenin. 

Imer. 

Jacobei, Jeanjaquet, Jeanneret, Jeannot, Jeaurenaud, Jequier, Junod. 

Kurz. 

LaCoste, Lambelet, Landry, L’llardy, Lardy, Lequin. 


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Maillet, Maire, de Mandrot, Marcharid, Maret, Marthe, Martin, Martinet, de Marval, 
Matile, Malhey, Matthey, Maumary, Mellier, Meuron, de Meuron, Michel, Monnier, 
Montandon, de Montmollin, Monvert, Morel, Motta. 

Nicolet, Nerdenet. 

Perregaux, Pernet, Perrelet, Perrenoud, Perret, Perrin, Perrochet, Perroset, Perrot, 
Perroud, Peters, Petitpierre, Pettavel, Piaget, de Pierre, Prince, Pierrehumbert, de 
Pury. 

Quartier, Quelet, Quinche. 

Ramus, Renaud, de Reynier, Richard dit Bressel, Robert, Rognon, Rosseiet, de 
Rougemont, Roulet, de Roy, Ruedin. 

Sagne, Sandol, de Sandol, Sandoz, de Sandoz, Sansonneus, Sergeans, SchouiTel- 
berger, Steiner, Stoll. 

Du Terreaux, Tissot, Touchon, Tribolet, de Tribolet. 

Varnier, Varnod, de Vattel, Vaucher, Voinnet, Vouga, Vuagneux, Vuillemin, 
Vuitel. 

Wille, Wuille, Wuilleumier, Wust. 

Contrats, Bourgeoisies. 


CONDITIONS DE SOUSCRIPTION 


B ne sera vendu que deux Cents exemplaires de cet Armorial, au prix de 5 fr. l’un. 
Reduction de 25 % aux libraires. La souscnption, ouverte le 15 mars 1892, sera close 
le 15 avril (l’ouvrage devant paraitre le 1 er mai); passö cette date, le prix de chacun 
des exemplaires non souscrits sera eleve ä 7 fr. 

(Pour souscrire, il suffit de detacker le bullelin ci-dessous et 
le renvoyer ajfranchi d l'adresse indiqute. 


BULLETIN DE SOUSCRIPTION 


Le soussignö döclare souscrire ä . exemplaire des ARMOIRIES DE 

FAMILLES NEUGHATELOISES, au prix de 5 fr. l’un, somme payable ä röception de 
l’ouvrage et par remboursement postal. 


Nom et pr6nom : 


Adresse ex acte: 


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Timbre 


de 

2 Centimes. 

Cabinet h^raldique 

AVENUE DE LA GARE, 15 

NEUCHATEL SUISSE 


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Jimmy#® 


Avijil 1892 


HERALDIQUES 


Organe de la Socifitö Snisse d’lralmie 

paralssant ä NeuchäteL 


£Ul££Ejg 

N«4. 


JEAN-BAPTISTE DE CROLLALANZA 

La mort vient d’enlever k la Science heraldique un de ses plus 
zeles et de ses plus compötents adeptes. Le 8 mars s’est eteint ä Pise, 
aprks une longue maladie, M. Jean-Baptiste de Crollalanza, bailli et 
commandeur de l’ordre du Saint-S6pulcre, Chevalier de Saint-Maurice 
et Saint-Lazare, Chevalier de la Couronne d’Italie et d’autres ordres, 
President fondateur de l’Acad6mie royale heraldique italienne et 
membre d’une quantite de soci6t6s scientifiques. 

La famille de Crollalanza, qu’on a 6crit aussi Crollolanza, est ori¬ 
ginale de Chiavenna, mais s’est etendue dans plusieurs pays; ainsi 
on en trouve ä San Marino, de möme que aussi dans le Tyrol, enfin 
la branche ä laquelle appartenait le defunt 6tait 6tablie ä Fermo dans 
les Marches d’Ombrie. Un Crollalanza de la branche tyrolienne a 6t6, 
de 1763 ä 1779, professeur de philosophie et de physique ä Soleure 
et y a laissö d’excellents Souvenirs. 

Jean-Baptiste est ne ä Fermo le 19 mars 1819 et a ete dans sa 
jeunesse professeur d’histoire; dans son äge mür il s’est adonne avec 
un zkle de jeune hornrae ä la Science heraldique et ä la gen6alogie. En 
1870 il publia une histoire du comte de Chiavenna; il travaillait ä une 
histoire militaire de France, mais c’est surtout l’art heraldique qui le 
passionnait, et, dans ce domaine, il a beaucoup travaille. Il a fonde 
l’Academie heraldique italienne ä laquelle on peut dire qu’il a con- 
sacr6 sa vie, puisque c’est pour eile qu’il a transfere son domicile de 
Fermo ä Pise. Il a dirige la publication du Giornale araldico-genealo - 
gico-diplomatico, journal mensuel qui en est ä sa dix-neuviöme annee 
et qui est l’organe de l’Academie heraldique. Un grand nombre d’ar- 
ticles de lui ont paru dans ce recueil; il a möme travaillö pour nous, 
ayant publie dans nos Archives un memoire detaille sur la famille 
Planta. En outi*e, chaque annöe il publiait depuis 1879 YAnnuario 


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_ 26 _ 

della nobilito italiana. Mai» ses plus grands ouvrages sont les Memorie 
storico-genealogiche della Stirpe Waldsee-Mels-Collorado et surtout son 
grand Dizionario storico blasonico delle famiglie nobili italiane estinte e 
fioranti en trois gros volumes qui devaient Atre continues. 

Nous comptons que ces publications conti nueront; en effet, ce 
qui nous en est un garant, e’est que le fils aine du döfunt, le Chevalier 
Goffredo de Crollalanza, a les meines goüts que son pere et a d6jä fait 
plusieurs publications heraldiques importantes dont la derniere, qui 
remplit une double livraison du Giornale et a etf? tiree ä part, est inti- 
tulee Araldica uffiziale. Nous esperons pouvoir sous peu publier dans 
nos Archives un article sur cet excellent traite. 

Adolphe Gautier. 



j^f^oniqu^ la jSoctefe 
jSui*£e d’H^aldiqu^. 

Depuis notre derniere chronique, 
nous avons eu le plaisir d’enregis- 
trer l’adhesion ä notre SocietA de 
deux nouveaux membres, MM. 
Maurice Bov de la Tour, ä Neu- 
chfttel, et Andre Köhler, professeur 
ä Lausanne, qui tigureront encore au nombre des membres fonda- 
teurs ensuite d’une d^cision prise d’accorder cette capacitö ä toutes 
les personnes qui se feraient recevoir avant l’expödition des diplömes. 

Ainsi que nous l’avons dit, M. Ch. Buhler a bien voulu se 
charger du soin de dessiner le diplöme ; il nous en a soumis un projet 
tr£s reussi qui a ete adopte, et, s’etant aussitöt mis ä Louvre, l’artiste 
vient de nous adresser le dessin d^finitif; il ne reste plus que la repro- 
duction en phototypie it faire. Nous esperons donc pouvoir bientAt le 
remettre äux membres de la SociAte. 

Aux Societös etrangAres qui ont bien voulu entrer en relations 
avec la nötre, nous devons ajouter Je nom du Conseil heraldique de 
France, dont le president, M. le vicomte de Poli, nous 6crit trfcs 
aimablement, se d^clarant tout dispose ä faire avec nous l’Achange de 
nos publications. M. de Poli nous a dejh fait adresser les volumes de 


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_ 27 _ 

1889, 1890 et 1892, soit les deuxieme, troisieme et cinquieme annöes 
de XAnnuaire du Conseil heraldique de France, qui contiennent un 
grand nombre de notiees fort bien faites, parmi lesquelles nous nous 
permettrons den citer un peu au hasard quelques-unes d’un interöt 
plus general : La Noblesse de France de 1789-1889, par le vieomte de 
Poli. — La preposition de, par M. de Martonni. — Des variantes et 
modifications introduites dans les armoiries, par le vieomte de Burlv.— 
Petits-neveux de Jeanne-d'Are, par S. de La Nicoliiere. — Les armoi¬ 
ries des Ordres rcligieux, par M gr Barbier de Montault. — Del'Ignorance 
des nobles au temps passe, par le vieomte R. du Mesnil. — La noblesse 
et les origines nobiliaires, par le comte de Mauroy. — L'Ordre de 
Saint-Jean de Jerusalem, par le vieomte 0. de Poli. — La dime et le 
champart, par le comte Cianelli. — La Legislation nobiliaire, par G. 
Bernos; etc., etc. Le Comite. 


i$*l .W Sink mi 



Dies bisher nicht bekannt gewesene Sigill hängt an einer im 
Kantonsarchiv Schwyz befindlichen Urkunde vom 15. Mai 1316. in 
welcher die « Landleute von dem niedere Amt zu Wesen und alle die 
in das niedere Amt von Glarus gehören » erklären, einen Frieden mit 
den Landleuten von Schwyz geschlossen zu haben bis künftigen Mar¬ 
tinstag. Stadt und Landschaft Weesen (das jetzige Gaster, Kanton 
St. Gallen) standen damals mit Glarus unter österreichischer Herr-' 
schaft. Nach der Schlacht bei Morgarten (15. November 1315) von 
den Schwvzern häufig mit Fehde bedroht, fand jene Landschaft es 
für geboten sich den Frieden mit Schwyz zu sichern. Stadt und Land¬ 
schaft Weesen (das « innere Amt») bildeten mit Glarus (dem «äusse¬ 
ren Amt») zusammen die Herrschaft Windegg. Das.Schloss Windegg 
stand auf einem Bühel zwischen Weesen und Schänis und war früher 


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_ 28 ___ 

der Sitz des Grafen von Windegg, später des österreichischen Land¬ 
vogts. Die Legende des Sigills, welche leider auf dem Original stark 
beschädigt ist, lautet wie anzunehmen ist folgendermassen : 

S. der Lut u. dier Lantkemeit ze Wiec. 

(Siegel der Leute und der Landgemeind zu Windegg.) 

Das nämliche Sigill hängt an Urkunden vom 30. Juli 1318 (Kan- | 
tonsarchiv Obwalden) und 9. Juli 1319 (Kant.-Arch. Luzern), in 1 
welchen « der Ammann und die Landleute zu Glarus und Weesen > 
dem Frieden sich anschliessen, den Oesterreich mit den drei Wald¬ 
stätten geschlossen hatte. In der Urkunde von 1319 heisst unser Sigill 
ausdrücklich « das Landessigel von Wesen ». Das Wappenbild ist 
dasjenige der Kyburger (wie das Thurgauer Kantonswappen), wohl 
weil Oesterreich die Herrschaft Windegg erbsweise aus dem Nach¬ 
lass der Grafen von Kyburg erhalten hatte. Wir haben es hier offen¬ 
bar mit einem Gerichtssigel zu thun, welches in der Zeichnung 
übereinstimmt mit dem Gerichtssigel der Landgrafschaft Thurgau, 
das die Inschrift trägt : S. Judicis Pvicial. Turgovie und an einer 
Urkunde hängt von 1347'. Das Sigill der Landschaft Weesen ist um so 
interessanter, weil es eines der ältesten ist, deren Legende in deutscher 
Sprache verfasst ist. Dr. J. Morel. | 

1 Der Originalstempel befindet sich in dein Stadtmuseuni in Winterthur. 


PAVILLONS MARITIMES 



n se souvient de la polemique qui 
s’engagea dans la presse il y a 
quelque temps ä peine au sujet de 
l’opportunite de faire reconnaitre 
le drapeau federal comme pavillon 
maritime, et il semblait que ce füt 
lä une toute * nouvelle question 
diplomatique; or, au siede passe 
dejä, un neuchätelois avait pose la 
question au Conseil d’Etat de la 
Principautö de Neuchätel et nous 


transcrivons fidölement sa demande : 


I 



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Messieurs, 


29 


La neutralite de Ma personne, Etant connue vous le savez Suisse 
neuchätelois, me met dans le Cas recourir au noble Conseil pour 
expedier un navire que Je dois eomander, et m’offre en meme Tems 
une occasion favorable de presenter mes Services k mes concitoyens 
Neufchatelois, et La Douce esperance a mon retour des indes, d’offrir 
un azile sur, a ceux de nos compatriottes qui sans Doutte n’attendent 
qu’une heureuse et favorable circonstance pour Repatrier. Ma fortune, 
Les intörest de notre pays, sont Les Deux fondement de mon arme¬ 
ment, qui ne peut avoir Lieu sans un Pavillon Neutre. Le Pavillon 
Suisse Neufchatelois n’est peut-ötre pas eneore connu, Veuillez m’en 
confier L’honneur, et croire que Je ne survivrai pas a une insulte, s’il 
etait dans le cas d’en essuver. 

t/ 

Veuillez Messieurs m’honnorant de votre confiance, m’envoyer 
une authorisation en forme D’equiper charger naviguer sous le Pa¬ 
villon Suisse Neuf Chatelois, m’en expedier La Comission et Le 
D6ssin du Pavillon, avertir La Ville et La Principaute qu’il y a occa¬ 
sion de faire des opörations quelconques sous le Pavillon de Neuf- 
chatel, et que le D r C. Dubois Dunilac, comunier et Consciller 
honoraire de Travers faisant Le voyage Luv meme, s’engage k rem- 
plir Les Vües de ceux qui Luy voudront confier Leurs interest, avec 
le Zöle et la Probitö qui caractörise L’homme honnete. 

Je n’attends plus pour partir que L’effet de ma Legitime Demande, 
et J ose implorer La Bien Veillance Du Noble Conseil d’Etat. que Je 
prie De vouloir agreer Le Tres humble respect, et L’inviolable tidelite, 
de 


Son Tres humble et tres 
Obeissant serviteur, 


(Signe) C' 8 Dubois Dunilac. 

rue des Vieux Augustins N° 13. 


Paris Le 26 aoust 1793. 


Cette lettre curieuse, döposee aux Archives de l’Etat de Neu- 
cliatel, resta sans reponse ; on avouera que la question fut vite tran- 
chee; si le droit de pavillon eüt ete accorde, le « suppliant» ou signa- 
taire aurait dü le confectionner aux couleurs de l’Etat qui etaient k 
cette tl'poque le jaune et le rouge. M. T. 


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_^ 30 __ 

APPLICATION DU BLASON AUX PBODUITS DE L'INDUSTBIE 4 DU COMMERCE 


akt iiekai.dioue est decoratif par excel- 
lence, ä cola il ajoute le röle qu’il joue 
en rappelant souvent des souvenirs ou 
des dates historiques; il n’est pas eton- 
nant des lors qu’il trouve son application 
non seulenient aux vitraux, sceaux, etc., 
en un rnot aux grandes et belles tcuvres 
que nous etudions, inais aux objets cou- 
rants de. la vie privee ou publique. On 
decore d’armoiries les nioules 11 beurre. les fers ii gaufres. ä bricelets, 
les boites d’allumettes, que sais-je enfin ! on rencontre des armoiries 
pai*tout; mais celles qui meritent qu’on s’y arrete. dans ee domaine, 
sont rares; en eflet, les belles pieces armoriees destinees aux usages 
de la cuisine sont assez rares, exception faite de noinbreux specimens 
tres sommaii’ement sculpt^s ou graves. . 

UAbbaye des Mareehaux , ä Zürich, appelee aussi Abbaye du Cor 
d'or (Die Zunft zur Schmieden ; auch « zum goldenen Horn » genannt), 
off re chaque annee a ses mcmbi’es et suivant leur rang dans la Corpo¬ 
ration, des sortes de galettes ou pains d’anis joliment decores; notre 
collaborateur, M. J. Colin, les a dessinees d’apres nature, ä la PI. V, 
en les reduisant d’un tiers. La plus gi*ande espece de cette sorte de 
pätisserie commemorative est ornee du cor et d’armoiries qui doivent 
se blasonner : De yueules au serpent ou vuivre d'or accostee d'une pince 
et d'un marteau de marechal de säble , accompaynee en pointe d'un cor 
d'or (Armorial de Zürich). La seconde armoirie represente vraisem- 
blablement les outils emploves au ferrage des chevaux. 

Mars 1892. Maurice Tiupet. 



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Ärchiv@8 höraldiques. 


Planche Y. 




Ä.rmoiries de l^bbaye des ^vtaröchaux 
ou du „Cop d’or” (Zürich) |i^es Colinje 













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31 


Quelqnes mols sur le eouycnt de Bellelaj. 

(EX-L.IHRIS & ARMOIRIES) 


’est avec grand plaisir que 
nous extrayons les lignes sui- 
vantcs d’une lettre qui nous 
a ete adressee, en decembre 
passe, par M. H. de Nieder¬ 
häusern, membre fondateur de 
la Soeiete d’heraldique : 

« Vous trouverez ci-inclus 
un ex-libris, malheureusement 
fort endommage 1 , de l’un des 
abbes du oouvent de Bellelay 
de l’ordre de Premontre. 

« Les armes de cet ex-libris, ecartelßes, portent au 1 et 4 d’ar- 
gent au B romain de sable, qui est de Bellelay, et au 2 et 3 les ar- 
moiries partieulieres de l’abbe qui m’est inconnu*. A en juger par les 
ornements qui entourent l’eeusson, cet ex-libris ne doit guere etre 
antßrieur ä la seconde moitie du XVII e si6cle. De 1637 ä 1797, neuf 
abbAs se sont succedes ä Bellelay. Les armoiries de quatre d’entre 
eux : les abbes de Staal, Voirol, Semon etde Luce, me sont connues. 
II reste donc les cinq autres : Cuenat, de Sehwaller, Periat, Joliat et 
Monnin. Comme les armes qui nous oecupent, outre la mitre et la 
crosse, sont surmontees d’un casque de tournoi de face et au complet, 
il est probable que ee sont celles d’un abbe noble, soit de l’abbe Jean- 
Georges Schwaller, de Soleure (abbe de 1666-1691). 

€ Le eouvent de Bellelay, une des anciennes gloires du Jura, vaut 
la peine d’t'tre visite; un heraldiste en vacances pourrait faire une 
jolie moisson de croquis dans ce coin perdu de la montagne, oü. vrial- 
gre les mutilations de toute sorte que cette abbaye et ses dependances 
ont subie.s depuis l’invasion francaise de 1797, de beaux ecussons 
se voient encore sur des elefs de voüte, des frontons de porte, des 
grilles et des poöles monumentaux. Je vous citerai, entre auti’es, trois 
poßles magnifiques. un vrai regal d’amateur. Deux d’entre eux portent 

1 Ge qui nous a empeche d'en faire faire un fac-simile. 

*D’azur au cheval «»ai d’argent, issant d’une foröt de sinople. 




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__ 32 _ 

les armoiries de l’abbe Jean-Baptiste Semon, Tun, de 1732, en pein- 
ture monochröme, l’autre, de 1735, en peinture polychröme. 

« Ecartele au 1 et 4 de Bellelay au 2 et 3 d’azur au canard? (ou oie, 
dans tous le.s cas pas un cygne) d’argent becque et membrö d’or, pose 
sur un mont (ou terrasse) de sinople. Sur l’£cusson du poöle de 1732, 
l’animal porte fierement la töte en l’air, comme le font les oies en furie. 

« Beaucoup d’armoiries qui ornaient Bellelay ontöte, helas! dötrui- 
tes en 1797, et apres, quelques-unes ont ötö remplacees par le faisceau 
de licteur et le bonnet phrygien, maintenant aussi presque mecon- 
naissables. 

Ribeauville (Alsace). « D r H. v. Niederh/Eüsern. > 




HÖIALDISTES SUISSES 


Palais federal et ceux des Abbayes de la ville de Berne. Nous prions 
tous ceux que l’art höraldique interesse de bien vouloir amasser peu 
peu les materiaux nöcessaires k la publication de notes relatives au 
but enonce ici. La Redaction. 


n devoir pieux de la Societe suisse d’he- 
raldique est certainement de faire revivre 
dans son Organe — sans pröjudice aux 
travaux purement scientifiques—le.s figu- 
re.s disparues de ceux qui furent en Suisse 
nos aines. Les Archives publieront pro- 
chainement la biographie du D r Stans, ä 
qui l’on doit, entre autres, les vitraux du 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 



GHUR(COlRE) FO£CKLlN,coiN5eRVATOR. 

BÜNDNER-SIEGEL. 


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V 


ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 


— 

n. 


ESTE PARES ET OB HOC CONCORDESVIVITE NAM VOS 



FA^ABENMAIEREI AN DER AUEN POST IN ZILLIS. 

-tfe. 



FAQADENMALEREI AM KAUFKAUSE IN CHUR. 


CHUR. (COIRE.) F.UECKLffl 

BÜNDNER WAPPEN. 


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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES. 



CHUR(COIRE) EDEKUN .Conservator . 

GRAUBÜNDNER-SIEGEL. 


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V 


ARCHIVES HER ALDI Q UE5 SUI5SES, 


10. 



LI STATUTI DI VALTELINA RIFORMATI R1ELLA OIIA 
DI GOIRA NELL’ANNO DEL SIGN 0 RE. MD XL YIIT. 


14. 



MEMORIA ISTORICHE BELLA VALTELLINA GOIRA 
STAMPERIA A.PFEFFER. 1716. 


CHUR.(COIRE.) 


F.JECKLIN. 


BÜNDNER WAPPEN. 

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JSBCißIV"€(l8‘ Mai-Juin-JuiHef 1892 

HERALDIQUES 

-— ^rs'j'&nj\r^ - 

Organe de la Societe Suisse d’lraldipe 

paraissaat ä Neuchatel. 


£Ul££EjS 

N» s 5, 6 & 7. 


DIE ENTWICKLUNGSGESCHICHTE DES BÜNDNEßWAPPENS 

Der Canton Graubünden wurde durch Verschmelzung dreier Staats¬ 
wesen — Bünde genannt — gebildet. Somit wäre es Aufgabe dieser Unter¬ 
suchung, die Wappen derselben bis auf ihre Anfänge zurückzu verfolgen. 
Beider fehlt es noch zur Stunde an einschlägigem Material, um dies für alle j 
drei Bünde in gleichem Masse thun zu können, denn da das Archiv des 
X. Gerichtenbundes immer noch ungeordnet in Davos liegt, so sind uns 
dessen Urkunden ungeniesshar und können wir dieses ßundessiegel nicht 
näher untersuchen. 

Aus nachfolgenden Darstellungen geht immerhin mit ziemlicher Be¬ 
stimmtheit hervor, dass der wilde Mann und nicht das Koppelkreuz das . 
ursprüngliche Attribut des X. Gerichtenbundes war. Wir werden nämlich 
sehen, dass derselbe allein und mit dem Kreuz zusammen im Schilde vor¬ 
kommt '. 

Für den Obern oder Grauen Bund sind zwei, durchaus verschiedene 
Siegel bekannt. Das eine zeigt ein einfaches Blattkreuz und trägt die Um¬ 
schrift : « LIG.E GRIS/E » s . — Nr. 1. 

Dies Kreuz, das auch dem Capitel ob dem Wald eigen ist, weisst auf 
das vornehmste Glied des obern Bundes : das Kloster Disentis hin und haben 
wir hier einer alten Legende zu gedenken, welche die Bedeutung dieses 
Zeichens kund thut. 

« La cuorta memöria » eine kleine Klostergeschichte 5 aus dem XVII. 
Jahrh. erzählt : « Tm Jahr 021 hat S. Sigisbert den S. Placidus, einen der 
edelsten Herrn des Landes bekehrt. Auf der Brust dieses mächtigen Herrn 

1 Bund mit Frankr. l.jl‘2 : «R. Stehender wilder Mann mit Keule in der R., die L. 
in die Hüfte gestützt, ist mit einer Kette von Lilien mit verschiedenen Ringen um¬ 
geben, so an einer Krone befestigt sind.» (Haller G. E. Schweizerisches Münz- und 
Medaillencabinet II, 1804.) 

* Die mühevolle Anfertigung der Tafeln hat Herr Pfarrer L. Gerster über¬ 
nommen, wofür ich ihm an dieser Stelle meinen wärmsten Dank ausspreche. 

3 Dr. C. Deeurtins : (Juattro testi soprasilvani pag. 200 im Archivo glotologico. 


Digil 9d by ^»ooQle 




34 


hatte S. Sigisbert während der Predigt ein w underbares Kreuz gesehen 
und wahrgenommen. Dasselbe bedeutete, dass S. Placidus das Christen¬ 
thum annehmen und ein Blutzeuge würde. Daher kommt es, dass das 
Kloster in seinem Wappen ein Kreuz führt, w elches das Kreuz des S. Placi¬ 
dus, seines ersten Wohlthäters ist; denn S. Placidus hat seinen reichen 
Besitz und grosses Vermögen dem S. Sigishert oder hesser gesagt, Gott und 
unserer lieben Frau... vermacht und geschenkt. » 

Ganz irrig ist die Ansicht, welche der Heraldiker Dr. Staut/. 1 in seinem 
Aufsatz über « Wappen der Schweiz. Eidgenossenschaft und ihrer XXII 
Kantone » mit gesperrten Lettern aufstellt, wenn er behauptet, « dieses 
Siegel gehörte niemals diesem Bunde, sondern ist das erste Siegel der drei 
Bünde». , 

Seine Beweisführung ist in diesem Punkte eine einseitige und lücken¬ 
hafte. Ohne sich um die Urkunden, die Entwicklungsgeschichte unseres 
Freistandes zu kümmern, baut er diese Theorie im Gegensätze zum nam¬ 
haften Heraldiker Anton Sprecher-Bernegg auf 4 . 

Wir nannten die Beweisführung von Dr. Stantz einseitig und lücken¬ 
haft, darum müssen w r ir sie kurz beleuchten. | 

Genannter Autor fasst die Umschrift LIG.E GRIS.E als eine Abkür- | 
zung, die beiden Vocale .E am Schlüsse als eine suspendirte Sigle auf, und j 
glaubt aus der Gestalt dieser Schlussbuchstaben die Abreviatur arum her- j 
auslosen zu dürfen, also : ligarum grisarum. Bleiben wir vorerst bei dieser . 
paläographisehen Erörterung, so hätte Herr Dr. Stantz wissen können, dass j 
dieser Doppelvocal .E schon in der römischen Cursive vorkommt und seit 
dem XV. Jahrh. sowohl in der Cursiv- als Capitalschrift ganz allgemein 
gebraucht wird. 

Schwerwiegender als diese paläographisehen Bemerkungen sind die 
historischen und vor allem die sphragistischen Thatsachen, welche einer 
solchen Auslegung gänzlich zuwiderlaufen. 

Fragliches Siegel kommt nachweisbar 1500 zum ersten Male vor. Was 
sollte aber damals schon die drei Bünde bewegen haben, ein gemeinsames 
Siegel zu schaffen? Was für Geschäfte sollte denn dieses, erst im Werden 
begriffene Staatswesen im Namen aller drei Bünde abzuschliessen gehabt 
haben? Die Unterthanenlande w r aren noch nicht erobert, also fiel dieses 
Band, das später seit 1512 die drei Einzelstaaten zusammenhielt, weg. 

Oder sollte man das Bedürfniss gefühlt haben, um der paar Bündnisse 
willen, die man unter sich, oder mit andern Ständen abschloss, ein gemein- 
! sames Siegel zu gebrauchen und das zu einer Zeit, da der X Gerichtenbund 
und der Gotteshausbund noch nicht einmal ein eigenes Bundessiegel hatten? 

Aber auch an positiven Beweisen fehlt es nicht, die zur Genüge darthun, 
dass dieses Liga* gristr Siegel einzig dem obern Bunde zugehören kann. 

1 Archiv des hist. Vereins Hern (VI, 4, 750.) 

1 Gf. Andr. Sprecher. Die Städte- und Landessiegel von Graubiinden. Mitth. 
dei antiqu. Cies. Zürich XIII, 1, 17. 


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_ . _ 35 _ 

Ueberblicken wir die bildlichen Darstellungen des Bimderwappens, wie 
sie uus aus dem XVII. und XVIII. Jahrh. überliefert worden, so constatiren 
1 wir, dass der obere Bund ausnahmslos mit einem Kreuz gegeben wird, erst I 

J das XIX. Jahrh. gieng, wie wir später eingehend zu behandeln haben j 

I werden, auf die einzelnen Bundessiegel zurück. ! 

| Hieraus geht zur Genüge hervor, dass das Kreuz wirklich dem obern ^ 

1 Bunde zugehörte, ja dass man in jenen Zeiten das Kreuz dem zweiten 
I Schilde vorzog. 

| * Der Schild des zweiten Oberbundswappens ist einfach gelängt und i 

möglicherweise eines der Wappen der Grafen von Sax-Misox 1 . — Nr. 2, 3. j 

! Wollen sich auch gegen diese Behauptung Zweifel erheben, weil diese Fa- ! 

' inilie schon unter Ortheb v. Brandis ihre Besitzungen an das Bisthum Chur 

i I 

j verkauft habe, so ist auf der andern Seite Folgendes zu bedenken. 

j Schon lange vor Abschluss des obern Bundes, nämlich seit dem 25. Aug. ; 

1300 besass die Familie in fraglichem Bundesgebiet: Flims, Grub, Lungnez, j 

Vals, Ems. Kraft dieser arondirten Herrschaft tritt Graf Hans v. Sax-Misox ! 

im Bunde von 1424 als zweiter Hauptherr auf und siegelt auch später, bei- 

! spielsweise 1440 Mai 5. ein Bündniss zwischen dem Obern Bund und der 

i Stadt Chur und den vier Dörfern s , Namens seiner Herrschaftsleute. 1 

1 Wie deutlich noch in jüngster Zeit im Volksbewusstsein die Erinne- : 

rung an die historische Bedeutung der Familie Sax-Misox war, das zeigt die ' 

ganz eigenartige Einrichtung des Cau de Sax, die sich bis 1814 erhalten hat \ 

« Er war, sagt Sprecher, ein fiktiver Repräsentant oder Nachfolger der 
alten, längst ausgestorbenen Grafen von Sax, der Mitbegründer des Obern 
Bundes und Dynasten der Grub, Lungnez, Flims. Aus der Mitte des Volkes 
i wählten die drei Hochgerichte alle zwei Jahre den Cau de Sax, der alle drei 
Jahre den Bundesboten drei Personen zur Wahl eines Landrichters vor- 
! schlug. » 

Hatten auch die Grafen von Sax-Misox somit dem obern Bunde den 
einen Wappenschild verliehen, so war dies doch kein « Gravenbund », wie 
i Mohr aus der deutschen Orthographie grav ableiten will; dies widerspricht 
der lateinischen Legende Litjcv grisie. I 

, Hinsichtlich des Schildhalters verdanke ich Herrn Advocat Balthasar ! 

Vieli in Räzüns folgende Mittheilung : 

« Es ist wohl längst ausser Zweifel, dass der h. Georg im Wappen des 
grauen Bundes mit der Herrschaft Räzüns im Zusammenhänge steht. 

: Abgesehen von den allgemeinen und innern Gründen wird dies auch 

durch hiesige Urkunden bestätigt. Hatte ja freilich nicht die Dynastenfa- 
I inilie v. Räzüns in ihren Wappen (längs gespaltener Schild, Feld rechts I 


* Cf. Dr. v. Liebenau : Die Herrn von Sax zu Misox. (Jahresbericht der bist, 
atiüiju. Gesellschaft v. Graubünden 1889, pag. ü. 

1 C. Jecklin, Urkunden zur Verfassungsgeschichte Graubündens. pag. :J'i. 
Sprecher, J. A. Geschichte der Republik der III Bünde im XVIII. Jahrh. Chur 
1873. II. Bd., pag. 557 f. 

I 


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roth, das andere weiss lind blau sechs Mal gethcilt) — wohl aber ihre Kern¬ 
oder Stannnherrschaft « Razins-Panadu/ », so lange die beiden Gemeinden 
: ihr Territorium resp. Nutzungen, etc., noch nicht gethcilt hatten, in deren 
| ältesten (wohl bald nach 1424) gemeinsamen, jetzt noch vorhandenen Siegel, 
j S. Georg. 

| Um diese Zeit, oder vielmehr schon früher taucht der Heilige als Patron 

sowohl der Dvnasten, als auch der uralten Thalkirche zwischen Räzi'ms und 
j Bonaduz auf, welche Mutterkirche damals und bis zur Theilung gemeinsame 
Pfarrkirche von Räziins und Bonaduz war und bis heute gemeinschaftliches 
Eigenthum derselben geblieben ist. 

Wie oder warum aber S. Georg Patron ward, wird sich schwerlich 
beantworten lassen und sind wir in dieser Beziehung wohl auf Hypothesen 
angewiesen. Mitgewirkt haben mag vielleicht auch der Umstand, dass zur 
Herrschaft Räzüns zugleich die oberländische Besitzung S. Jürgenberg, zu¬ 
nächst dem Centrum des Rundes (Truns) gehörte, welche in demselben mit 
ihrem Hauptherrn in Räzüns mitschwur. Freiherr Heinrich VI. von Räzüns 
(1395-1433) vermählte sich mit Verena von Stoffeln, war übrigens Mitglied 
des schwäbischen Ritterbundes vom S. Georgenschild und sein Sohn Georg 
hiess zum ersten Male so in dev Familie. Ohne Zweifel von diesem wurde 
die noch jetzt existirende Glocke von 1456 in der S. Georgskirche dahier 
angebracht und er oder sein Vater werden auch die dortigen Gemälde mit 
dem S. Georg und jener legendarischen Darstellung sammt ihrem Wappen 
I veranlasst haben. » 

‘ Am weitesten zurück lassen sich die zwei Bestandtheile des ältesten 

I 

I Bundes, des Gotteshausbundes verfolgen. 

Schon der Name Gotteshausbund — Liga dort ms dei — weisst auf 
i einen Zusammenhang des Bundes mit dem vornehmsten bündnerischen 
! Gotteshause, dem Domstifte zu Chur hin, dieses aber hatte ein zweifaches 
; Wappen, dessen Bestandtheile hier genauer zu verfolgen sind : Madonna und 
Steinbock. 

Seit dem X. Jahrlt. wird als Patronin der Kathedrale Maria genannt, 
i Zuerst finde ich dies in der Schenkungsurkunde König Otto I. vom 15. Oct. 

I 951 erwähnt und zwar mit den Worten : Concedimus ecclesie sane.te dei 
genetricis Marie beatigue Lucii confessoris Christi... omnem fiscum '.—Nr. 4. 

Dem entsprechend gieng auch die Madonna in das Siegel des Domca- 
pitels über. Ein Mitarbeiter des Anz. für Schweiz. Gesell, und Alterfhurns- 
kunde ä berichtet über einen merkwürdigen alten Siegelstempel der in dev 
Sacristei des Domcapitels zu Chur aufbewahrt werde und der nach Ansicht 
von Fachleuten den Bischöfen von Chur angehörte und vor allen übrigen 
bekannten Siegeln gebraucht wurde. 

Dieser Ansicht hält der Einsender Folgendes entgegen. « Da das Bisthum 
Chur die Mutter Gottes mit dem Kinde führt und auf sie auch $ie Um- 


* Mohr Th. Cod. dipl. I, 70. 
4 IV. Jahrg. Nr. 4, pag. 60. 


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schritt Stella maris deutet, so sollte man erwarten, dass das Siegelbild die 
heilige Jungfrau darstclle. Dies ist indess nicht der Fall; so mangelhaft auch 
! die Arbeit ist, ergiebt sich doch soviel, dass wir einen männlichen Heiligen 

i vor uns haben. Ebensowenig haben wir es wohl mit S. Lucius zu thun, da i 

er als König mit der Krone auf dem Haupte erscheint und wäre der siegel- 
führende Bischof selbst gemeint, so müsste der Heiligenschein fehlen. Viel¬ 
leicht darf man aber an St. Asimo den ersten Bischof von Chur denken, 
welcher als Repräsentant aller seiner Nachfolger gewählt sein müsste, in 
diesem Falle ist jedoch wieder die Abwesenheit aller bischöflichen Insignien 
bemerkenswert!). j 

Was das Alter des Stempels betritft, so werden wir nicht umhin können ! 
ihn in das XI. Jahrh. zu versetzen : Charakter und Haltung des thronenden I 
Heiligen, der Sitz mit seinem Polsterkissen, kurz, Alles deutet auf diese 1 
Zeit hin. Insofern wird der Siegelstempel von Chur der älteste vorhandene 
der Schweiz sein. Nicht ganz unmöglich wäre es, dass der Stempel dem 
Bisthum Chur gar nicht angehört, da auch anderswo die heilige Jungfrau j 
mit dem Beinamen Stella maris auftritt. » j 

j Dass diese Gestallt wirklich die Madonna vorstellen soll, dass dieser 

l Stempel thatsächlich aus Chur stammt, ohne einem bestimmten Bischof i 
anzugehören, geht daraus hervor, dass seit dem Jahre 1257 ein zweites j 
Siegel mit der stella maris vorkommt und zwar an Urkunden welche das 
Domcapitel siegelt. Hieraus darf auch ohne weiteres der Schluss gezogen f 
werden, dass auch das eiste stella maris Siegel vom Domkapitel gebraucht ! 
wurde und an die Patronin der Kirche erinnern soll. Der Umstand, dass bis 
heute noch keine Urkunde gefunden wurde, die einen Abdruck dieses 
Elfenbeinstempels trägt, braucht uns nicht zu veranlassen, die Heimath 
desselben anderswo zu suchen. Vom ältesten Churer Rathssiegel ist auch j 
nur eine einzige Urkunde vom Jahr 1282 erhalten geblieben; solche Ver¬ 
hältnisse erklären sich aus der ursprünglichen Seltenheit der ältesten 
Urkunden, aus Naturereignissen, die das Wenige zerstörten, etc. 

Dieses zweite Capitelsiegel trägt die Umschrift : 

f STELLA MARIS MATRONA CVR1EN, 

Wie auf dem ersten Siegel sitzt hier die Gottesmutter auf einer Kathoden* 
ist mit einer faltigen Tunicella und Nimbus angethan. Während sie aber 
auf dem alten Stempel die R. auf die Brust hält und in der L. einen Stab 
führt, der wie eine Kunkel aussieht, sitzt ihr beim neuen Siegel der Christus¬ 
knabe auf dem rechten Knie und hält sie in der L. einen Palmenzweig. — 

Nr. 5. 

Dieses Capitelssiegel war bis zum Beginn des XVII. Jahrh. im Gebrauch 
und wurde dann durch ein anderes ersetzt, von dem späte) 1 die Rede 
sein wird. 

Neben der Madonna trat schon früh ein zweites Prädicat des Hoch¬ 
stiftes auf, es ist dies der Steinbock. 


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Wann die Aufnahme dieses Schildzeiehens erfolgte, lässt sich nicht 
bestimmt nachweisen, aber jedenfalls gehört die Angabe in Gulers Rfelia'. 
der auch Mohr in seiner Bündnergeschichte s folgte, ins Fabelreich. Nach 
Art aller Scribonten des XVI.-XVI1I. Jahrh. sucht unser Chronist das Bi¬ 
stumswappen möglichst weit hinauf zu datiren und gibt desshalb an, die 
Grafen von Chur hätten den Steinbock als Wappenthier im Schilde geführt. 

Weil Mohr diese irrige Ansicht beibehalten hat, ist hier der Ort, deren 
Unhaltbarkeit darzuthun und gleichzeitig eine näher liegende Deutung 
vorzuschlagen. 

Unter den Grafen von Chur sind die Victoriden zu veistehen, die im 
VIII. Jahrh. ausstarben. Nun besitzen wir keine einzige Originalurkunde 
dieser Familie und können demnach in dieser Richtung keine Ausbeute 
erwarten; aber wären solche auch noch vorhanden, so würden wir dennoch 
kein Siegel mit dem Steinbock finden, da um jene Zeit nur gekrönte Häupter 
sich der Siegel und zwar der Portraitsiegel bedienten. Das älteste Wappeu- 
siegel tritt, wie sich aus den sorgfältigen Studien der französischen Bene- 
dictiner im Nouveau traite 1709 ergiebt, zuerst bei einer Urkunde der Grafen 
Robert von Flandern im Jahre 1009 auf. Seit der Mitte des XL. Jahrh. 
siegeln alle Bischöfe, von Schweiz. Klöstern zuerst Einsiedeln 1130, St. 
Gallen 1135. 

Das älteste Bischofssiegel von Chur stammt aus der Regierungszeil 
Arnold 11. 1209-20, doch giebl uns dasselbe über Auftreten des Steinbocks 
keinerlei Auskunft, da alle Bischöfe bis auf Peter von Böhmen 1355-00 einen 
sitzenden oder stehenden Prälaten abbilden Hessen. Erst dieser Kirchenfürst 
fügte unter der genannten Figur einen Schild mit dem Steinbock ein. 

So bleibt denn immer noch die Frage offen, woher und wann kommt 
der Steinbock als Prädicat. der Bischöfe von Chur? Einen beachtenswerthen 
Finger ging zur Beantwortung des « Woher» scheint mir die Zürcher 
Wappenrolle zu bieten 3 . 

Diese älteste heraldische Sammlung der Schweiz, aus der Mitte des 
XIV. Jahrh. stammend, giebt für Chur zwei ganz verschiedene Wappen. 

Unter den Fahnen erscheint Chur mit dem steigenden Steinbock, unter 
den Schilden hingegen mit den Flügeln der Familie von Matsch. 

Diese mächtige Dynasten hatten zweifache Beziehungen zum Bisthum, 
zwei ihrer Glieder stunden in den Jahren 1251-72, 1283-90 der Kirche als 
Bischöfe vor, ausserdem war die bischöfliche Kastvogtei seit langer Zeit in 
ihrer Familie erblich. Da das genannte Matsch Wappen der Zürcher 
Wappenrolle sowohl von einem Bischof als von einem Kastvogt herrühren 
kann, so lassen sich auch hinsichtlich des Steinbocks zwei Fälle denken, es 

* üuler, .J. v. Weineck, Kätia, d. i. ausführliche und wahrhafte Beschreibung 
etc. Zürich 1616, pag. 65. 

i Mohr, C., Geschichte, Currätien, Chur 1870, 1. Bd., 140. 

Die Wappen von Zürich, Ein herald. Denkmal des vierzehnten Jahrhunderts, 
herausgegeben von der antiquar. Gesellschaft in Zürich. Zürich 1860, Taf. VI, 128-1$ 
und Taf. XXV, 575. 


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_,_ 39 ___ 

I 

kann das Familienwappen eines früheren Bischofs oder eines Kastvogtes j 
sein. 1 

Die Zeit der Aufnahme des Steinbocks lässt sich auch nicht genau fest- 
slellen, indessen dürfte als frühester Zeitpunkt die Mitte des Xll.-XIIt. Jahrli j 
an/.unehmen sein. Unter den Schweiz. Bracteaten giebt es zwei, dem Bis¬ 
thum Chur angehörende Varietäten, die, ihrem gauzen Typus nach zu- 
schliessen, in die Hohenstaufische Zeit 1183-1254 fallen müssen. Die eine ' 
Münze zeigt nur den halben Steinbock, wie er 1380 vom Bischof Johann ! 
dem Heinrich von Schroffenstein verliehen wurde, während auf dem zweiten 
Stück das ganze Thier stehend dargestellt wird '. — Nr. 6. 

Das Bisthum Chur verband sich schon im XIV. Jahrli. mit seinen Got¬ 
teshausleuten, es bildete sich nach und nach durch eine Reihe von Ver¬ 
trägen aus den Jahren 1392, 1402, 1419 ein gegenseitiges Schutzverhältniss 
aus, ohne dass darüber eine einzige, das Frühere zusammenfassende Bun¬ 
desurkunde errichtet worden wäre, wie dies beim obern und X. Herrichten 
Bund der Fall war. 

Daraus erklärt sich auch die merkwürdige Thatsache, dass nach dem < 
Erstarken des Gotteshaushundes noch eine geraume Zeit vergieng, ehe j 
dieses neu erstandene Staatswesen sich eines eigenen Siegels bediente. j 

Im Artikelbrief Quasimodo geniti, den « landrichter uund gemein drii ] 
piintli » am 4. April 1524 abschliessen, sigelt Hans Karlin, Bürgermeister i 
zu Kur, von wegen und in namen gemeinen Gotteshuslütten ennhalb und ; 
herdisshalb den gebirgen mit gedachter Stat zu Chur eigen Innsigole *. 

Auch die Ilanzer Artikel vom 25. Juni 1526, bei deren Abschluss land¬ 
richter und gemein dry piintli betheiligt sind, trägt das Siegel von Bürger¬ 
meister und Rath zu Chur, von wegen und im namen gmeinen gotzhuss 
ennhalb und herdisshalb der gebirg 3 . Zum ersten Male findet sich an einer 
staatsrechtlichen Urkunde « unsers gemeines Gotshus aigenn Innsigel » an 
der Bestätigung des Bischofs Thomas durch die Gotteshausleute, datirt 
21. Dec. 1549 4 . 

Somit fällt die Anfertigung eines eigenen Bundessiegels in den Zeit¬ 
raum zwischen 1526 und 1549. 

Es wäre nun wissenswert!!, warum man die Stadt Chur nicht mehr, 
wie bisher, für den Gotteshausbund siegeln lassen wollte, warum man ein 
eigenes Bundessiegel anschaffte. Ein Urtheil des Oberen und X. Gerichten- 
bnndes vom 2. März 1529 ist im Stande uns über die gegenseitigen Klage¬ 
punkte zu unterrichten, freilich ohne damit die tieferen Ursachen darzu- 
thun. Aus besagtem Urtheil, abgedruckt im II. Heft der Urkunden zur 
Verfassungsgeschichte Graubiindens und aus den eidgen. Abschieden 5 er- 
giebt sich folgender Sachverhalt : 


* C. F. Trachsel, Die Münzen und Medaillen Graubiindens. Berlin 1806, Xr. 19-2*2. 
3 C. Jecklin, Urkunden zur Verfassungsgeschiclite Graubiindens. Chur 188:1, p.8‘2. 
3 Ibid., pag. 89. 

* Ibid., pag. 102. 

Loc. cit. II. *2. 1415. 


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40 


Am 20. Nov. 15lt> sollte der ewige Hund zwischen Frankreich einer- 
! seits uml den Eidgenossen sammt Abt und Stadt St. Gallen, Grauhünden, 
Wallis und Mühlhausen andrerseits abgeschlossen werden. 

Diesem Biindniss scheint eine spanisch-östreichische Partei in der Stadt 
Chur entgegengearbeitet zu haben, die es dann thatsächlich so weit brachte, 
dass der Bürgermeister eigenmächtig die Siegelung verweigerte. Nun beklag¬ 
ten sich die übrigen Bünde bei der Tagsatzung und diese nahm in den Abschied 
; vom 4. Febr. 1517 den Artikel au!: BetrefTend den Span zwischen dem 
! Grauen Bund und dem X. Gerichtenbund einerseits und dem Gotteshaus¬ 
bund andererseits wird dem Landrichter des grauen Bundes und des X. 
j Gerichtenbundes geschrieben, sie möchten sich mit dem 3. des Stiftsbund 
gütlich vertragen. 

! Die hierauf folgende Auseinandersetzung scheint dann ergeben zu 

haben, dass die übrigen Gotteshausleute mit der Stellungnahme der Stadt 
nichts weniger als einverstanden waren. 

I Es geht dies deutlich aus Klage und Wiederklage hervor, die anlässlich 

! des Rechtstages in Ilanz 2. März 1520 produzirt wurde. Bürgermeister und 
Rath zu Chur wollen sich den Mantel der beleidigten Unschuld umhängen: 
also dafür, dass sie für die übrigen Gotteshausgemeinden so viel gethan 
haben, wolle man ihnen die Ehre der Besiegelung entziehen. Aus der Sprache 
der übrigen Gotteshausgemeinden ist eine gereizte Stimmung unschwer 
herauszulesen. Sie wollen, wie die beiden andern Bünde, ein eigenes Bun- 
| dessiegel haben, denn unlängst habe sich Chur geweigert einen Abschied 
j zu siegeln und zwar mit der Begründung : dies sei ihr Siegel und halte 
i man damals durch andere Leute siegeln lassen müssen. Um solches für die 
| Zukunft zu verhüten, begehrten sie ein eigenes Siegel dessen Verwahrung 
1 ihnen zustehen solle. 

j Das Urtheil gab den Gotteshausleuten die Wahl: « wollend sie ein eigen 

insigel han, das mögend si, also das si es einem Bürgermeister zuo Chur 
zuo Händen stellen, doch das derselbe nit sigle, es sie was Gemeine dri 
j Pündte oder das Gotshus ains werde zuo besiglen; wa das Gotshus aber 
| einem Bürgermeister ir Sigel nit geben welle, so solle ein Bürgermeister 
j hinfüro mit ihrem Stadtsigel siglen wie von alter her. » 

I Vor diese Alternative gestellt, zogen es die Landgemeinden vor, das 

'' Bundessiegel lieber beim Bürgermeister von Chur niederzulegen, als gar I 
; keines zu besitzen. Ein solches wurde in den nächsten Jahrzehnten ange- 
1 fertigt, war 1540, also zwanzig Jahre nach dem Ilanzer Artikel in Ce- 
brauch und blieb es bis zum Untergänge des Freistates der III Bünde l . 
j Die Composition dieses ersten und einzigen Bundessiegels ist bekannt — 

j Nr. 7. In leicht geschweiftem, unten zugespitzten, oben gerollten Schilde stellt 
! der Steinbock nach rechts. Dahinter front die gekrönte Madonna mit dem 


I 1 Lieber eine ganz ähnliche Bewegung zwischen Stadt und Land, des Siegels 

i wegen, cf. Dierauer Joh.. Geschichte der Schweiz. Eidgenossenschaft, Gotha ISS/. 


I. :580 f. 


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___41__ 

ebenfalls gekrönten Christusknaben auf dem rechten Arm. Ein künstlich 
verschlungenes Spruchband trägt die Aufschrift : 

S. C | OM | V | NE TOTIVS | DOMVS. DE | I C | VRIE | NSI | S. 

Sowohl technisch als heraldisch ist dies Siegel meisterhaft ausgeführt, 
die zwei Wahrzeichen des Gotteshauses, das ja dem ganzen Bunde den 
Namen gegeben hat, sind in geschmackvoller Weise gruppirt. Trotz Re¬ 
formation und beginnender Unabhängigkeit vom Bisthum fand man es 
damals als Recht und Pflicht, des geistigen Hauptes auch im Siegel zu ge¬ 
denken. 

Es ist urkundlich nachzuweisen, dass die Idee, den Steinbock und die 
Madonna in ein Siegel zu vereinigen, zu allererst hier heim Siegel des Got¬ 
teshausbundes zur Ausführung kam. 

Das Domcapitel siegelte bis ins '/* XVH. Jahrh. mit dem besprochenen 
zweiten Stella maris Siegel, dann kommt vorübergehend, z. B. 1(>20, ein 
solches mit der Umschrift: 

AVE ANGILLA CELORVM 

Es zeigt in Blumenbesetzten Grunde die Vollfigur der Madonna mit dem 
fast gleich hohen Christusknaben an der rechten Seite. Darunter springt 
der Steinhock nach links. Die Anordnung ist etwas ungeschickt, namentlich 
sind Gottesmutter und Kind etwas plump gerathen. — Nr. 8. 

Darum gieng das Domcapitel bald von diesem Siegel ah und liess 
wenige Decenien darauf ein anderes machen, das dem Bundssiegel noch 
näher steht. 

Es gilt dies hauptsächlich hinsichtlich des Wappenthieres. War im alten, 
das wir kurzweg Ancilla celorum Siegel nennen wollen, der Steinhock links¬ 
hin gesprungen, so steht er jetzt rechtshin aufrecht. Was den übrigen Typus 
dieses neuen Capitelssiegels anbelangt, so sehen wir auf demselben die in 
Wolken thronende Madonna, die Füsse in der Höhe des Schildhauptes, mit 
dem Christusknaben auf dem linken Knie. — Nr. 9. 

Das Kind hält den Reichsapfel empor, die Mutter, mit Krone, Nimbus 
und langem wallendem Haar, führt in der Linken das Zepter. Das Ganze 
steht in einem Strahlenkränze und trägt die Umschrift : 

SECRETVM CAPITVLI CAT HE DR AL IS ECCLESLE CVRIENSfS 

Neben der Abweichung in der Schildform liegt zwischen dem Siegel 
des Gotteshaushundes und demjenigen des Domcapitels ein Hauptunter¬ 
schied darin, dass hei Ersterem nur die Halbfigur der hinter dem Schilde 
zurücktretenden Madonna sichtbar ist, während sie heim Letzteren voll- 1 
ständig zu Tage tritt. 

Damit ist die Behandlung der Einzelbestandtheile des Bündnerwappens 
erschöpft und haben wir nun zu zeigen, wann und wie sich diese drei Bun¬ 
deszeichen zu einem Ganzen verbanden, welche Entwicklungsstufen dasselbe 


* 


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_ 42 _ 

bis auf unsere Tage durchzumachen hatte. Hiebei hätten wir fünf Gruppen 
von Darstellungen zu unterscheiden : 1. Glasmalereien, 2. Denk- und Cou- 
rentmünzen, 3. Drucke, 4. Sculpturen, 5. Siegel; wenn wir es nicht vor¬ 
ziehen würden, den chronologischen Weg einzuschlagen. 

Die älteste mir bekannt gewordene Darstellung des Bündnerwappens 
findet sich auf drei Glasscheiben aus dem Jahre 1548. Leider sind alle drei 
ausser Landes gewandert, sie haben das Schicksal mit vielen andern Glas¬ 
malereien getheilt! 

Zur Zeit der Abfassung dieser Untersuchung befindet sich die Scheibe 
des Obern Bundes in der Vincent’schen Sammlung in Gonstanz', die des 
Gotteshausbundes kaufte ein Zürcher Private auf einer Auction in Paris 
und die des X. Gerichtenbundes ist in der Sammlung des Lord Sudeley in 
Raddington, England. 

Da Technik, Jahrzahl und Format bei allen drei Scheiben überein¬ 
stimmen, so darf angenommen werden, dass der Bundestag 1548 für alle 
drei Bünde Scheiben anfertigen Hess, insofern dieselben, was kaum zu er¬ 
warten ist, nicht Geschenkeines befreundeten Standes oder Staates sind. 

Der Obere Bund zeigt einen senkrecht weiss und schwarz getheilten 
Schild, der von zwei Hellebardieren bewacht wird. Der Schild des Gottes¬ 
hausbundes mit schwarzem rechtshin springendem Steinbock in weissem 
Felde ist von zwei gelben brüllenden Löwen gehalten. 

Hellebardiere und Löwen sind Phantasie-Decorationen, sie haben mit 
den Wuppen absolut nichts zu tliun. Es ist also hervorzuheben, 
dass wir schon in der ältesten uns vorliegenden Darstellung 
aller drei Bünde von den Schildhaltern, wie sie in den Bun¬ 
dessiegeln gebraucht wurden, keine Spur bemerken. 

Wie der Schild des X. Gerichtenbundes ausgesehen haben mag, zeigt 
eines der ersten bündnerischen Imprimate, aus dem nächsten Jahre 1549 
stammend. Am 22. Jan. stellte der Bundestag zu Gunsten des « Dilecti nostri 
Dolphino Landolphi de Pusclavio » ein Privilegium aus, das ihm den Druck 
der Veltliner Statuten übertrug, eine Arbeit die bis zum 15. April desselben 
Jahres abgeschlossen sein musste 8 . 


4 Seither in den Besitz des Bundes übergegangen und abgebildet in « Kunst-Samm¬ 
lung C. und P. N. Vincent in Konstanz. Köln 1890. I, A, Nr. 42.» 

* Cf. J. A. v. Sprecher, Die Offizin Landolli in Poschiavo. Bibliographie der 
Schweiz 1879, Nr. 3-8. — Im Rathhause in Davos findet sich aus dem Jahre 1504 eine 
Scheibe mit folgender Darstellung : Unter dem Kopfstück ein Ritter mit dem Bundes¬ 
banner, gegenüber der wilde Mann mit der Tanne, dazwischen der Bundesschild : 
blaues Kreuz auf gelbem Grunde. — Erst nach Anfertigung der Tafeln fand sich das 
älteste Siegel des Zehngerichtenbundes. das in den Jahren 1500 bis 1.725 entstanden 
sein muss. Die Umschrift lautet: 

I S % OES % PUI/IOTZ l VOI/I — OEI I S EU l_F § GRI - CHTEI/I 

Das Siegelbild stimmt im Wesentlichen mit dem spätem Darstellungen überein. 
Bemerkensmerth ist einzig das einfache Stabkreuz im Schilde und allenfalls die 
starke Behaarung des wilden Mannes. 

Einlef statt zehen Gerichte werden gezählt, weil damals das Chorherrngericht 


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_43 __ 

Dieser Prachtsdruck, der in seinen venetianischen Lettern noch starken 
Anklang an die Incunabeln des XV. Jahrh. hat, trägt auf dem, im Renais¬ 
sancestyle reich decorirten Titelblatte in drei mit Rollwerk verzierten, ganz 
frei stehenden Schilden die Wappen der drei Bünde. — Nr. 10. 

Gotteshaus und Oberbund stimmen mit den Scheiben von 1548 über¬ 
ein. Für den X. Gerichtenbund lernen wir hier eine Darstellung kennen, 
wie sie bis zum Beginne unseres Jahrhunderts gäng und gäbe war. 

Der Schild ist längs getheilt, auf der rechten Seite füllt ein Kreuz den 
ganzen Platz aus, während links der bärtige wilde Mann, mit Kranz um 
Haupt und Lenden seinen rechten Arm um eine Tanne schlingt. Man war 
und blieb somit der Ansicht, dass der wilde Mann ein integrirender Be¬ 
stand theil des X. Gerichtenbundes bilde. 

1603 schlossen die drei Bünde ein feierliches Bündniss mit Venedig ab 
und prägten zur Erinnerung an diesen Act silberne und goldene Denk¬ 
münzen. Die eine Seite derselben trägt den Löwen von S. Marcus und 
kommt für uns nicht weiter in Betracht, die andere Seite dagegen zeigt ein I 
Bündnerwappen neuerer Fa<;ou '. Zwischen Roll- und Rankenwerk stehen 
wieder vollständig frei neben einander in drei Ovalen die Wappen der drei 
Bünde, jedoch in so bedeutender Abweichung von den früheren Darstel¬ 
lungen, dass man nur schwer einen Zusammenhang mit diesen heraus¬ 
findet. — Nr. 11. 

Gleich geblieben ist einzig der Steinbock, er springt, wie gewohnt, 
rechtshin. 

Aus dem obern Bund ist der v. Sax’ische längs getheilte Schild ver¬ 
schwunden und hat einem gekoppelten Kreuze Platz gemacht. Da dafür aus 
dem X. Gerichtenbundswappen dasselbe entfernt worden ist, so könnte 
man der Ansicht sein, es sei einfach irrthümlichcrweise das Kreuz des 
X. Gerichtenbundes in den Schild des Oberbundes versetzt worden. 

Das dem nicht also ist, wird uns aus den Darstellungen des XVIII. 
Jahrh. klar werden, wo wir gleichzeitig in beiden Schilden Kreuze antreffen 
werden. Für den Augenblick intressirt uns dies Kreuz des obern Bundes 
desswegen besonders, weil es die früher besprochene falsche Ansicht von 
Dr. Stantz, als sei das Ligae grisae mit dem Kreuz nicht dem obern Bunde 
eigen, sondern das erste gemeinsame Siegel aller drei Bünde, glänzend 
wiederlegt. 

Jetzt wo wir noch im XVII. Jahrh. ein Kreuz für den obern Bund an¬ 
treffen, können wir mit aller Bestimmtheit sagen, dass auch jenes 
Ligae grisae Siegel dem obern Bunde und nur ihm zugehörte. 

Aus dem Schilde des X. Gerichtenbundes ist das Kreuz also ver- 


Schiers noch als zu Recht bestehend angesehen wurde, eine Bezeichnung, die bis ins 
letzte Jahrhundert schwankend blieb. Cf. Jecklin C. Urkunden Nr. ‘JO, 30, 31, 38, 44 
54 und Nr. 25, 36, 37, 38a, 43, 46, 49. Dieses Siegel kommt zusammen mit dem Liga; 
Grisae dem des und Gotteshaus blindes am Artikelbrief Quasiinodogeneti 1524 vor, 
ein neuer Beweis für die Unhaltbarkeit der Theorie des Herrn Dr. Stantz 1 — 

* Haller, Münzcabinet II. 1805. 


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schwunden, den ganzen Raum nimmt ein wilder Mann mit Laubkranz um 
Haupt und Lenden ein; er hält nicht eine Tanne, sondern eine nach unten 
gestellte Keule, den rechten Arm hat er in die Hüfte gestemmt. Schildhalter 
sind auch hier weggeblieben, das Rollwerk ist an deren Stelle getreten. 

Die nächstfolgende Darstellung führt uns ins Schamserthal, wo wir 
in Zillis und Reisehen ein sehr interessantes Bündnerwappen dargestellt 
finden. 

Das alte Posthaus in Zillis, dessen Facadenmalereien das allgemeine 
Interesse der Kunstkenner erregte und in einem culturhistorischen Pracht¬ 
werke der Nachwelt überliefert wurde, bevor eine sog. « Restauration » der¬ 
selben ein Ende mit Schrecken bereitete, trägt ein meisterhaft stylisirtes 
Wappen der drei Bünde aus dem Jahre 1008, ist also nur fünf Jahre jünger 
als obige Denkmünze. — Nr. 12. 

Was uns an diesem Wappen, das mit den in Reischen völlig üherein¬ 
stimmt, auffallen muss, das ist die Beobachtung, dass der wilde Mann um 
Haupt und Lenden keinen Kranz trägt, sondern, mit einziger Ausnahme 
sämmtlicher Gelenke und der Nabelgegend, reich behaart ist. Zum ersten 
Male kommt hier der wilde Mann mit einer Tanne im Schilde allein vor. 
1003 hielt er noch eine Keule in seiner L., 1008 dagegen eine entwurzelte 
Tanne in der aufwärts gebogenen Rechten. 

Die Schlussnummer der Bündnerwappen des XVII. Jahrh. lindet sich 
in der « Rhetischen Cronica » des Fort. Sprecher, gedruckt zu Chur durch 
Joh. Georg Barbisch im Jahr 1072. 1 

In gewissem Sinne reiht sich diese Gomposition an den Puschlaver- < 
druck von 1549 an und zwar insofern, als Gotteshaus- und Gerichtenbund 
sich gleich geblieben sind. Unterscheidend ist nur die Darstellung des Ober¬ 
bundwappens. Hier haben wir ein gekoppeltes Kreuz, wie es 1003 bei der 1 
Venetianischen Denkmünze aufgetreten war. ) 

Die nächstfolgende Darstellung liegt schon im XVIII. Jahrh. und er- J 
innert ebenfalls an ein Biindniss, abgeschlossen 1707 zwischen Zürich und 
den drei Bünden. Auf dem Avers der silbernen Denkmünze reichen sich I 
über einem Altar, auf dem die besiegelte Bundesurkunde liegt, zwei behelmte | 
Gestalten die Rechte und halten mit der Linken zwei geschweifte Schilde 
mit dem Wappen der beiden Contrahenten '. — Nr. 13. , 

Im Bündnerschilde sind wieder die drei Ovale von 1003, hier aber , 
werden sie durch drei Ketten in einem Ring zusammengehalten, eine Idee 
die schon 1703 bei dem in Stein gehauenen Bündnerwappen am Nordthore 
der Luzisteig zum Ausdruck kam. I 

Im XVIII. Jahrh., dem Zeitalter der allgemeinen Verknöcherung, 
fühlten sich unsere Vorfahren als gnädige und erlauchte Lundesfürsten , 
und Hessen sich « eccelso clementissimo principe » tituliren. 


* Jecklin F.. Katalog der Alterthums-Sammlung im Rät. Museum Chur. 1891, 
pag. 72. 


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_._45 ______ 

Also mussten sie doch auch eine Krone im Wappen haben und thatsäehlich 
schmückt eine solche fast alle Darstellungen dieser Zeit. 

Zum ersten Male finde ich ein gekröntes Bündnerwappen 1716 im 
Titelblatt der Memorie istoriche della Valtelina da Bavizari, Coira, Stamperia 
Andrea Pfeffer, 1716. — Nr. 14. Hier halten zwei Engel eine Krone über 
den drei Schilden, die in der Blasonirung mit dem Druck von 1072 über- | 
einstimmen. Der alte und neue Geschichtskalender von 1773 zeigt uns die 
eben beschriebenen drei Schilde mit Krone ohne weitere Zuthaten. 

ln diese Zeit, nämlich in’s Jahr 1757, fällt die Aufstellung eines allge¬ 
mein verbindlichen Sanitätsreglernentes und damit auch des ersten Siegels 
einer Behörde aller drei Bünde; nämlich des Sanitätscollegiums. Weil alle 
drei Bünde einen Vertreter in demselben hatten, führte es auch alle drei 
Wappen im Amtssiegel. Dieses Siegel trägt die Umschrift : SIGILLVM 
R.T7ITCI • SANITATIS• CONSILY und ist im Wesentlichen gehalten, wie die 
Darstellung im alten und neuen Geschichtskalender 1773. An der Krone 
hängen an drei Ketten die drei Schilde. Rechts das gekoppelte Kreuz des 
obern, in der Mitte der Steinbock des Gotteshausbundes. Auch der X. Ge- 
richtenbund zeigt die Zweitheilung mit Kreuz und wildem Mann. Arabesken 
und eine Maske füllen den untern leeren Raum aus. — Nr. 15. 

/I ho auch hier im ersten Amtssiegel der allen drei Hände haben nur 
noch keine Spur von Schild haltern, oder von einer ungleich mässi gen 
Behandlung der drei Bunde. 

Gegen Ende des vorigen Jahrhunderts, als die Unterthanen anfiengen j 
unruhig zu werden, glaubten unsere Altvordern, sie könnten ihr Ansehen 
erhöhen, wenn die Zahl der Kronen verdreifacht würde; fortan sollte jeder 
Bund ein eccelso clement issirno principe sein. 

Aus dieser Decadenzzeit stammtdieFacadenmalerci am städt.. Kaufhause 
zu Chur,die uns in mancher Beziehung Neues bietet. Tn reinen Barocschilden 
sehen wir, wie gewohnt, rechts den Obern Bund. Der Künstler ist hier zur 
Darstellung des XVI. Jahrhunderts zurückgekehrt, indem er das längsge- 
theilte Sax-Wappen anwandte. Aus dem Schilde des X. Gerichtenbundes 
ist der wilde Mann verschwunden und hat dem gekoppelten Kreuze Platz 
gemacht, das wir im XVII. Jahrhundert beim obern Bund nachgewiesen 
haben. — Nr. 16. 

Neben den beiden äussern Schilden stehen als Vollfiguren rechts der 
hl. Georg in gestreiftem Gewände und mit federgeschmückter Eisenhaube 
auf dem Kopfe, der Heiligenschein ist im abhanden gekommen. Mit einer 
widerhackigen Lanze ersticht er den unter seinen Füssen sich windenden 
Drachen. 

Neben dem X. Gerichtenbund steht der wilde Mann mit Laubkranz 
um Haupt und Lenden. Die rechte Hand lehnt er auf den Schild, mit der 
Linken hält er sich an einer entwurzelten Tanne. 

Von unten werden die drei Schilde durch zwei freischwebende Engel 
gehalten, die mit der Rechten einen der äusseren Schilde, mit der Linken 
den Mittelschild zusammenfügen. 


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._ 46___ 

» 

1799 endlich gibt Lehmann in der « Re publick tlraub finden, histor. 
yeograph. statistisch dargestellt » für die Wappen der drei Bünde folgende 
Blasonirung : 

« Gemeine dray Bünde haben kein eignes Insigel oder Wapen, sondern 
ein jeder Bund hat sein eignes. Das eigentliche Wappen des Obern 
Grauen Bundes ist ein gespaltenes Schild, dessen rechte Hälfte weis, die 
linke aber grau ist. Ein geharnischter, mit rothem Mantel und Helm ange- 
thaner Mann stösst einem zu seinen Füssen liegenden und nach ihm auf¬ 
schauenden Krokodill (!) einen Spiess in den Rachen. Der Kopf und Hals, die 
vorderen Fiisse und die Brust des Krokodills kommen auf der linken 
Seite des Schildes, und der Schwanz desselben auf der rechten Seite zum 
Vorschein, der Leib ist hinter dem Schilde versteckt. 

Ein schwarzer, im Sprung begriffener, mit Schwanz, Bart und rück¬ 
wärts gelehnten Hörnern versehener, mit dem linken hintern Fuss noch 
J auf dem Boden, rechtsstehender Steinbock im weissen Felde ist das Wappen 
| des Gottshausbundes. Auf dem Schilde steht die Jungfrau Maria mit einer 
j goldenen Krone auf dem Haupte, einem blauen Mantel um den Achseln, einem 
I rothen Kleide und dem nackenden Jesuskindlein, dessen Blosse mit einer 
| weissen Binde bedeckt ist, und das die rechte Hand ausstreckt, auf dem 
rechten Arm. 

Der X. Gerichtenbund führt einen blauen Schild und in demselben 
I ein goldenes Kreuz. Auf dem Schilde steht ein nackender wilder Mann mit 
j krausem Haar und Barte, einem Lorbeerkranze auf dem Kopfe und be¬ 
deckter Schaarn. In der rechten Hand hält er ein blaues Panner, in welchem 
ein gelbes Kreuz befindlich ist und in der Linken eine Tanne, oder wie 
! einige wollen, eine Artischoke mit dem entblätterten Stengel. » 

i 

j Damit wäre die Reihe der Bündnerwappen, wie sie nach der Idee ein- 

! zelncr Künstler komponirt wurden, also (mit Ausnahme des Santäts- 
; collegiums) niemals allgemeine Gültigkeit hatten, abgeschlossen und wir 
I kommen nun in die Zeit, da Regierung und Behörden sich des Bündner¬ 
wappens bedienten, um ihre amtlichen Ausfertigungen zu besiegeln. 

Das Bündnerwappen ist von nun an nicht mehr, wie bisher, ein Deco- 
[ rationsstück für Glasmalereien, Druckschriften, Fa^aden, plastische Dar- 
i Stellungen u. dergl., sondern es wird vom Staate selbst als Symbol desselben 
j verwendet. 

! Die Revolutionszeit um die Wende des vorigen Jahrhunderts brachte 

I dem Bündnerlande einen häufigen Wechsel in der Regierung und damit 
j auch in den Siegeln. 

! Im April 1799 flüchteten sich Häupter und Standescommission und 

j Graubünden erhält durch die Franzosen eine neue Gestalt. Formell steht 
das Land unter einer provisorischen Regierung, die aber thatsächlich nur 
j ein Werkzeug Massena’s war. Diese provisorische Regierung behält noch 
das alte Gotteshaussiegel bei. 

! Nach der Schlacht bei Reichenau vom 6. Mai tritt an Stelle der bis- 

, herigen provisorischen Regierung eine sogenannte Interinal-Regierung. 


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_47 . ___ 

Trotzdem, dass die alte Verfassung wieder hergestellt wird, scheint man, 
wie sich aus dem Siegel ergiebt, an der Verschmelzung der drei Bünde zu 
einem Staatswesen festgehalten zu haben. 

Dieses erste Staatssiegel trägt die Umschrift : « INTERINAL * — 

* LANDESREGIERUNG * Auf einer mit Fruchtschnüren behangenen Con- 
sole stehen die drei, mit Ketten an einer Krone befestigten Wappenschilde 
von ganz gleicher Form und Grösse. Rechts das gekoppelte Kreuz des obern 
Bundes, in der Mitte der Steinbock und links in längsgetheiltem Schilde 
das Stabkreuz und der wilde Mann mit Tanne. — Nr. 17. 

Dieser Interinal-Regierung war auch kein langes Leben beschieden, 
sie war eben eine östreichische Schöpfung und musste fallen, sobald die 
östreichische Gewalt aufhörte. 

Durch den Waffenstillstand von Parsdorf, 15. Juli 1800, wurde den 
Franzosen die ganze Splügenstrasse, den Oestreichern das Engadin einge¬ 
räumt, das dazwischen liegende Gebiet sollte neutral bleiben. Schon am 
nächsten Tage floh die Interinal-Regierung nach Zuz, ihr ganzes Archiv 
mit sich nehmend und an deren Stelle tritt ein Präfectur-Rath, natürlich 
aus lauter Franzosenfreunden zusammengesetzt. 

Am 24. Juni 1801 decretirt Napoleon die definitive Vereinigung der 
drei Bünde mit der Schweiz und am 15. Juli tritt ati Stelle des bisherigen 
Präfectur-Rathes eine sog. Verwaltungskammer mit einem vom helvetischen 
Directorium ernannten Statthalter an der Spitze. 

Selbstverständlich konnte dieses auf neuer Basis aufgebaute Staats¬ 
wesen die alten Bundessiegel nicht mehr verwenden, sondern schuf nach 
dem Muster anderer Gebiete der helvetischen Republik, gemäss dem Decret 
vom 12. Mai 1798 zwei Stempel für unser Land. — Nr. 18. Der eine ist uns 
erhalten geblieben, er zeigt den Schützen Teil im Schweizercostüm des 
XVII. Jahrh., wie er von seinem Knaben den durchschossenen Apfel ent¬ 
gegennimmt. Darüber liegt das Spruchband HELVETISCHE REGIERUNG. 
Im Abschnitt steht REG. STATT 1114 | DES CANT. | BÜNDEN. Im zweiten 
Siegel ist ein schlitzärmliger Landsknecht des XVII. Jahrh. dargestellt, in der 
R. hält er die Fasces mit durchgesteckter Hellebarde, welcher eine Frei¬ 
heitsmütze aufgesetzt ist. Im Abschnitt, an welchem unten Kränze hangen, 
die einfache Aufschrift: RH/ET1A. — Nr. 19. 

1803 kam durch Napoleons Vermittlung die Mediation zu Stande, die 
den Cantonen eine föderative, aber selbständige Verwaltung zurückgiebt. 

Art. 7 dieser Mediationsverfassung überträgt die Vollziehung aller, von 
dem grossen Kantonsrath ausgehenden Akten einem kleinen Rathe, beste¬ 
hend aus den drei Bundeshäuptern, deren jedes in seinem Bund durch 
Repräsentanz der Gemeinden gewählt wird. 

Die drei Bünde gelten somit wieder als Theile des Staates, ihre Häupter 
bilden ja die cantonale Executivbehörde. Hieraus folgt, dass bei der Ver¬ 
schmelzung der drei Bundessiegel zu einem einzigen Cantonssiegel dieses 
einfach aus den drei Bundessiegeln zusammenzufügen gewesen wäre : Dem 
ist aber nicht also. 


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_48_ 

Anfang April 1803 trat der Grosse Rath zur ersten ordentlichen Sitzung 
zusammen. Nachdem er sich constituirt hatte, wurde, laut. Protocoll, am 
[ 23. April, auf Motion eines Mitgliedes erkannt, ein Siegel mit den vereinigten 

Insignien aller drei Bünde für den Grossen Rath anschaffen zu lassen, mit 
dessen Besorgung der kleine Rath beauftragt würde, inzwischen aber, bis 
dieser Siegel verfertigt sei, sich für die Acten des Grossen Rathes des Siegels 
des Gotteshausbundes zu bedienen. 

Drei Tage später, am 26. April, hat sich der Grosse Rath wieder mit 
heraldischen Fragen befasst. Das Protocoll meldet hierüber : « Es wurde ] 
zu den Organisationsgegenständen geschritten, welche in pleno behandelt 
werden können und zwar : 

« 1. Ueber die Farben, die man annehmen wolle, darüber dann erkannt 
wurde : dass die graue, weisse und dunkelblaue Farbe genommen werden 
solle; die Rangirung der Farben aber wurde den Herren Häuptern über¬ 
tragen ; 

« 2. Dann wurde die Zeichnung eines Siegels vor dem Grossen Rath 
vorgelegt und erkannt, dass zuvorderst bei den Wappen jedes Bundes die 
nöthige Veränderung in Proportion angebracht werde. In Rücksicht auf die 
Umschrift wurde beliebt, dass solche lateinisch sein und in den Worten 
bestehen soll : » SIGILLUM « SENATUS 8 RAETORUM 1803. » 

Im Mai 1803 wurde den übrigen Cantonen die Mittheilung gemacht, 

« das Gantonssiegel wird aus den Insignien der drei Bünde zusammen¬ 
gesetzt. » Auch die offizielle Sammlung der seit der Vermittlungsurkunde 
im Kanton Graubünden gegebenen Gesetze und Verordnungen I. Heft 1805 
enthält im « Reglemens oder organisirte Einrichtungen für die beiden obern 
Behörden des Standes Graubünden, wie solche theils von der Regierungs¬ 
kommission, theils von dem Grossen Rathe nach den Grundsätzen der 
Vermittlungsurkunde festgesetzt worden sind, im Art. 34 die Bestimmung: 

« Der Grosse Rath wird ein eigenes Siegel mit den Insignien der drei 
Bünde und der Umschrift Sigilluni Senalus Rhadorum 1803 versehen, 
führen. » Im gleichen Sinne lautet Art. 21 des Reglements für den Kleinen 
Rath. 

Welches sind nun die « Veränderungen in Proportion eines jeden Bun¬ 
deswappen, » die uns das Grossraths-Protokoll vom 26. April 1803 verheisst? 

Vorerst scheint man grundsätzlich beschlossen zu haben, von den 
Darstellungen der früheren zwei .Jahrhunderte abzusehen, um zu den Bun- 
dessicgeln, der ältesten Form der Wappen zurückzukehren. Darum tauchen 
auch hier zum ersten Male St. Georg und der wilde Mann als eigentliche 
Schildhalter hinter den Schilden in Halbfigur auf. Für beide äusseren Bünde 
wählte man geschweifte Schilde, deren Blasonirung genau den Bundessie¬ 
geln entsprach. Dass der h. Georg eine Jacobinermütze trägt,darf uns nicht 
{ wundern, auch dass aus dem Brustpanzer ein vorn zugeknöpfter Bauern- 
I kittel geworden ist, hat nichts Anstössiges, um so interessanter ist die Art 
und Weise, wie man mit dem Gotteshausbundwappen nmgegangen ist. 

Während man, wie oben schon gesagt, für die beiden äussern Bünde 


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___ . 49_ 

geschweifte Schilde anwandte, und gemäss der alten Bundessiege] 
die Schildhalter mit ihren Attributen dahinterstellte, liess 
man die Madonna des Mittelschildes weg. 

Natürlich passte nun der Steinbock nicht mehr in einen Schild, wie 
er für die beiden andern Bünde gewählt wurde, man hätte dann ja über 
diesem einen leeren Raum gehabt. So kam man den auf den eigenthüm- 
lichen Einfall, dem Steinbock gar keinen Schild zu geben; man schloss ihn 
einfach in ein Oval ein, das eben so gross war, wie diejenigen, welche 
das Theilwappen der beiden andern Bünde einschloss. Damit wurde der 
Steinbock so gross wie die beiden seitlichen Wappenschilde plus wilder 
Mann, resp. St. Georg. Nun war das Gleichgewicht hergestellt, aber auch 
aller Tradition und Heraldik ein Hieb versetzt. — Nr. 20. 

Der bisherige Gang der Untersuchung hat allerdings gezeigt, dass bei 
Bündnerwappen aus früheren Jahrhunderten die Madonna nie vorkam. 
Dabei darf aber nicht ausser Acht gelassen werden, dass auch nie eine 
heraldisch richtige Wiedergabe der Bundessiegel, eine Gesammtdarstellung, 
welche den drei Bestandtheilen völlig entsprochen hätte, versucht worden 
war. Es lässt sich absolut kein Motiv ausfindig machen, das die Grossraths¬ 
herren der Mediation veranlasst haben könnte, eine solche willkürliche 
Verstümmelung des Gotteshausbundwappens zu begehen, es sei denn, dass 
die Weglassung der Madonna, als dem Prädicate des Bisthums, vielleicht 
eine Vergeltung dafür sein sollte, dass sich das Hochstift dem Art. 2 der 
Mediationsverfassung, der dessen Vereinigung mit der Sadt aussprach, 
widersetzte. 

Auf diese aus politisch-religiösen Gründen entstandenen Ausmertzung 
j der Madonna aus dem Gotteshausbundwappen scheint auch das Siegel des 
Corpus catliolicum hinzuweisen. — Nr. 21. Es trägt in römischen Ziffern 
die Jahreszahl MDCGGVI, fällt also zeitlich, laut Protocoll, mit der Be- 
schlussnahme, über die wichtigsten Verhandlungen Aufzeichnungen zu 
machen, zusammen. Die Umschrift des Siegels lautet : SIGILLUM. COR¬ 
PORIS. CATHOLICI. RHAETIAE und zeigt im Mittelfeld ein von allen 
früheren Darstellungen abweichendes Bündnerwappen. 

Seit 2 V* Jahrhunderten war es Regel gewesen, die drei Bünde in der 
Weise zu gruppiren, dass in der Mitte der Gotteshausbund, zu seiner R. | 
der Obere, zu seiner L. der X. Gerichtenbund aufgestellt wurde. Ueber diese 1 
Regel setzte man sich bei Anfertigung des Corpus cath. Siegels hinweg, 
nahm in die Mitte den obern Bund, ein Oval, das bedeutend grösser als die 
beiden andern, auf dieselben zu '/ 3 aufliegt. Auf der rechten Seite steht der 
Gotteshaus-, auf der linken der X. Gerichten-Bund. 

Aber auch die Art und Weise, wie jeder einzelne Bund behandelt wurde, 
widerspricht aller bisheriger Uebung. 

Die stärkste Abweichung finden wir beim Obern Bund. Seine in 
grossem Dimensionen gegebene Darstellung soll wohl auf die grösste Zahl 
katholischer Einwohner hindeuten : j 


#* 


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I 


Oberbuad GoUeihusbmd X. GfrichlfplHind 

14,327 24,478 18,383 R. 

24,103 12,011 1,757 C. i 

Das Ovalschild wird durch ein gekoppeltes Kreuz in vier gleich grosse I 
Plätze eingetheilt. Auf die Mitte ist ein llerzschild aufgelegt, in welchem j 
der h. Georg mit eingelegter Lanze den unter ihm sich windenden Drachen ! 
ersticht. I 

Was die Unregelmässigkeit bei den zwei andern Bünden anbelangt, so j 
muss heim Gotteshaushund, der an die traditionelle Stelle des Obern I 
Bundes getreten ist, bemerkt werden, dass der Steinhock nach links statt j 
nach rechts steht und zwar nur auf einem Bein, den linken Hinterfuss hält 
er in die Höhe. 

Auch der X. Gerichtenbund hat eine Umformung erleiden müssen, j 

Kür denselben ist, wie auf den Denkmünzen von 1707 der ganze, stehende, | 

nackte, wilde Mann zur Verwendung gekommen, aber in einer völlig neuen 
Weise. 

Musste er sich in frühem Jahrhunderten mit einer entwurzelten Tanne 
oder Keule begnügen, so wird ihm jetzt, wohl nach der Vorlage des Gross¬ 
rathssiegels von 1803, die Tanne in die linke und die Fahne in die rechte 
Hand gegeben. 

Dass wirklich die Darstellung von 1803, und keine ältere massgebend 
war, beweist der Umstand, dass Tanne und Fahne jetzt in der Achselhöhle 
aufliegen, während erstere früher stets frei, mit gestrecktem oder gebogenem 
Arm ausgehalten wurde. Der wilde Mann war eben alt und schwach 
geworden ! 

Ueber diesen drei Schilden wächst aus dem Rankenwerk die Halbfigur 
der gekrönten Madonna mit dem ebenfalls gekrönten Ghristusknaben auf 
dem linken Arm und erhobenem Zepter in der Rechten. Ein perlenbesetztes 
Velours wallt von der Krone hinten herab, spannt sich im Hintergründe 
über alle drei Schilde und ist an den Enden mit Rosen verknüpft. 

Wie wenig feststehend die Präcision des Bündnerwappens bis in die 
neueste Zeit hinein war, das zeigen uns die Cantonalmünzen. Im kurzen 
Zeiträume von nur sieben Jahren treffen wir bei denselben drei Darstel¬ 
lungen, die von einander total abweichen. 

Ja, es klingt fast unglaublich, dass in demselben Jahre 1807 zwei 
Varietäten Vorkommen, die man, ohne Berücksichtigung der Umschrift, 
unmöglich als stammverwandt ausgeben würde *. 

In diesem Jahre 1807 kam man im Canton Graubünden zum ersten 
Male auf den Gedanken, von dem jedem Stande zustehenden Münzregal 
Gebrauch zu machen und liess ein Batzen und Batzenstücke prägen. 

Während man für die Batzenstücke beim Cantonswappen von 1803 
blieb, gieng man für die '/« Batzen auf die Denkmünze von 1603 zurück, so 

1 Die Abbildungen sämtntlicher Typen von Cantonalmünzen linden sich in « Fritz 
Jechlin , Katalog dev Altcvthums-Sammlung im Räuschen Museum zu Chur. Chur 
1891. Taf. II. » 


Die Volkszählung von 1835 ergiebt 


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____ 51 _ 

dass hier für den obern Bund das gekoppelte Kreuz, für den X. Gerichten- 
bund der stehende wilde Mann allein aufmarschieren. Blattkränze uin- 
sehliessen die drei Ovale und ein Stern leuchtet auf sie herab. 

Im Jahr 1813 prägte eine Privatgesellschaft für den Canton aus Calanda- 
gold Sechzehn-Frankenstücke und glaubte dieses interessante Rechtsver- 
hältniss durch Schöpfung eines neuen Bündnerwappens feiern zu dürfen 

Kleeblattartig stellte man drei Schilde nebeneinander. In diesen Schil¬ 
den, die gleichsam heraldische Vorhöfe sein sollten, liess man für den Obern- 
und X. Gerichten-Bund noch einen Schild folgen, der diesmal auf das Jahr 
1803 hinweist, in dem hier wie dort der tapfere Heilige seine Lanze zwecklos 
zu Boden stösst, da von einem Drachen nichts zu sehen ist. Dieses Thier 
war in der Revolutionszeit zu Grunde gegangen und feierte seine Wieder¬ 
geburt erst nach dem Sonderbundskriege. 

1842 fand in Chur das eidgenössische Schützenfest statt und prägte 
man bei diesem Anlass Schützenthaler, die zur Abwechslung das Wappen 
von 1803 tragen. 

Hinsichtlich der Beschreibung desselben ist hier noch nachzuho’en, 
dass über den Wappenschilden drei verschlungene Hände zwei Bänder 
halten, welche sich um die einzelnen Bünde winden, wahrscheinlich ein 
Symbol der Einigkeit. Diese interessante Verkoppelung, die stark an Leit¬ 
seile erinnert, kehrt hier 1842 noch wieder. Später liess man Treubund 
und Leitseile weg und übergab die drei Bünde der Obhut des eidgenössischen 
Kreuzes, welches an Stelle des Treubundes strahlt. 

Eine einheitliche Regelung des Cantonswappens wurde angebahnt, als 
es sich 1860 darum handelte für den Ständerathssaal Glasgemälde mit den 
Wappen aller Cantone herstellen zu lassen. 

Der bekannte Heraldiker Stantz wurde mit der Ausführung dieses 
Auftrages betraut, dessen Hauptaufgabe, wie es im betr. Vertrag heisst, 
darin bestehe, « die Darstellung der Wappen sämmtlicher zweiundzwanzig 
Cantone der Schweiz in ihren vollen und diplomatisch richtigen Bildern 
und Farben, mit allen heraldischen Ausschmückungen, Damasten und 
üblichen Zierrathen anzubringen ». 

Obwohl die Zeit sehr drängte, bestrebte sich Dr. Stantz doch, seine 
Aufgabe mit wissenschaftlicher Gründlichkeit zu lösen. « Er wandte sich », 
so schrieb mir Herr Bundesarchivar Dr. Kaiser, « an alle Cantonsregierungen, 
um die einen jeden Canton betreffenden Angaben in amtlicher Weise zu 
erhalten und führte auch mit Fachkennern eine grössere Correspondenz. 
Für Graubünden war der bekannte Genealoge Ant. Sprecher von Bernegg 
Gewährsmann, der allerdings die Madonna beim Gotteshausbunde gerne 
beibehalten hätte, die aber in Regierungskreisen nicht beliebt gewesen zu 
sein scheint, wohl der Protestanten wegen. » 

ln einem Briefe an Stantz schreibt Sprecher, dass der hochl. Kleine 
Rath des hohen Standes Graubünden den Vorschlag zu dem im Stände¬ 
rathssaal anzubringenden Wappen vollkommen und ohne welche Ausnahme 
gutgefunden und genehmigt habe. 


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_52_ 

Die Ergebnisse seiner Forschungen legte Dr.Sfantz in einer Abhandlung 
nieder, deren Manuscript vom Bundesrathe erworben wurde und mit dessen 
j Erlaubnis im Archiv des histor. Vereins des Cantons Bern im 4. Heft des 
! VI. Bandes unter dem schon citirten Titel : Wappen der Schweiz. Kidye- 
I nossenschaft und ihrer XXII Cantoue abgedruckt wurde. 

Gleichzeitig giengen in das Bundesarchiv die von den Cantonen geneh- 
j migten Zeichnungen ihrer Wappen. Sie wurden später auf einem mit der 
I autographirten Unterschrift des Bundeskanzlers versehenen Karbendruck¬ 
bilde herausgegeben und es haben nun diese Blätter als amtlich beglaubigte 
Urkunde zu gelten. 

Graubünden ist hier auf folgende Weise blasonirt : Rechts und links 
stehen zwei oben geschweifte, unten abgerundete Schilde, darauf ist, je die 
Hälfte derselben bedeckend, ein gleichhoher Ovalschild gelegt. 

Der Oberbundschild ist der Länge nach getheilt. Die rechte Hälfte 
trägt auf weissem Grunde eine schwarze Linie, die sich der Biegung des 
Schildrandes anschliesst; die linke Seite ist ganz schwarz. Hinter diesem 
Schilde steht der h. Georg, bis zur halben Höhe von demselben verdeckt. 
Er trägt eine gothische gebläute Rüstung, auf dem Haupte eine Eisenhaube 
mit Wangenklappen, über dem Haupte strahlt der Nimbus. Mit erhobener 
Linken und gesenkter Rechten stösst er eine Lanze nach einem Drachen, 
dessen blutgerötheter Kopf und der eine Vorderfuss auf der rechten Schild¬ 
seite, der Schwanz in der Einsenkung der anstossenden Schilde und ein 
Hinterfuss unter dem Mittelschild sichtbar sind. 

Der ovale Mittelschild des Gotteshausbundes hat auf weissem Grunde 
ebenfalls zwei dem Rande paralell laufende Linien, darauf steht nach rechts 
ein schwarzer heraldischer Steinbock, die Beine in gespreizter Stellung. 

Der gevierte X. Gerichtenbundschild links, hat ebenfalls zwei, dem 
Rande gleichlaufende Linien, die aber in der Farbe mit denen von ihnen 
durchlaufenen Plätzen wechseln und zwar in der Weise, dass in 1 und 4 auf 
blauem Grunde schwarze Linien, in 2 und 3 auf gelbem Grunde rothe 
Linien sich finden. 

Auf diese gevierten Plätze ist ein gekoppeltes Stabkreuz aufgelegt, das 
denselben Farbenwechsel zeigt, nämlich zwei gelbe Schenkel auf blauem 
Grunde in 1 und 4 und zwei blaue Schenkel auf gelbem Grunde in 2 und 3- 

In gleicher Höhe wie beim gegenüberliegenden Schilde ragt hier der 
wilde Mann hervor. Er ist unbekleidet, fleischfarbig, das bärtige Haupt trägt 
einen Blattkranz. Mit der rechten Hand hält er ein dreieckiges Fähnlein in 
den Schildfarben, dessen Spitze im Winde flattert, aber sichtbar ist. 

Wie in der rechten Achsel dies Fähnlein, so liegt in der linken eine 
grüne Tanne, deren Wurzeln sammt dem einen Fusse des männlichen 
Halters am Schildfusse herausragen. 

Diese ganze Darstellung, welche wieder in einem weissgriindigen 
Hauptschilde steht, ist so gefällig gruppirt, dass das Wegbleiben des mittleren 
Schildhalters gar nicht auffällt. — Nr. 22. 

Mit dieser Auffassung schliesst die gesetzlich geregelte Entwicklung 


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53 


des Biindnerwnppens. Erwähnt werden muss noch, dass sieh in neuester 
Zeit eine Strömung geltend macht, welche der zu nickgesetzten Madonna 
wieder zu ihrem Rechte verhelfen will. Hieher gehören die Glasmalereien 
im Grossrathssaale, Arbeiten der cantonalen Gewerbeausstellung 1801 und 
Kalenderdrucke. 

Die Zukunft wird lehren, ob man damit durchdringt oder nicht. Jeden¬ 
falls aber sollte endlich die Vielheit aufhören und einer festen Einheit 
Platz machen; denn gegenwärtig sind drei Darstellungen im amtlichen 
Gebrauch : Das Wappen von 1803 mit den Bändern und Treubund, das 
kleeblattartig gestellte Wappen von 1813 und am häufigsten die Neuge¬ 
staltung von 1860. 

Muss man auch der künstlerischen Phantasie nicht in pedantischer 
Weise Fesseln anlegen, so soll man wenigstens die Hauptsache : Form, 
Stellung und heraldische Wiedergabe der Typen einheitlich gestalten. 

Chur, im Frühling 1892. 

FRITZ JECKLIN. 


ANHANG 


Bezüglich der Ableitung des X-Gerichtenbundwappens dürfte das leider fast 
bis zur Unkenntlichkeit abgeriebene Siegel einer Urkunde von 1547 irn Land- 
sehaftsarchiv Davos eine Wegleitung bieten. 

Dieses « des gerichts aigen insigel » zeigt auf blattbesetztem Grunde eine 
schlanke Gestalt in langem, bis an die Kniee reichenden Gewände. Sie stützt die 
Linke in die Hüfte und hält mit der Rechten eine kreuzbesetzte Kirchenfahne. 

Da Nüscheler (Die Gotteshäuser der Schweiz. Heft I, pag. 32) St. Johannes 
den Täufer als Patron der Hauptkirche von Davos, dem Hauptorte des gleich¬ 
namigen Hochgerichtes, zugleich auch des X-Gerichtenbundes, anführt, so liegt 
die Vermuthung nahe, dass dieses Siegelbild genannten Heiligen darstelle. Ist 
auch einerseits diese Auffassung ungewöhnlich, — bekanntlich wird er mit dem 
Lamm, das die Kirchenfahne hält wiedergegeben — so kann auf der andern Seite 
darauf hingewiesen werden, dass in unsern bündnerischen Hochgerichtssiegeln 
sehr oft der Schutzpatron der Kirche des Hauptortes in’s Siegelbild des betreffen¬ 
den Hochgerichtes genommen wurde. Z. B. St. Martin in Flims, Disentis, Schams 
(Nüscheler l. c. pag. 58, 72, Dl undJecklin, Katalog pag. 91.4, 91.1, 92.10 a. b.), 
St. Peter in Obersaxen, Rheinwald (Nüscheler 70, 87 und Jecklin 92.7, 92.9 b). 
St. Lucius in Zuz (Nüscheler 120 und Jecklin 95.5), St. Maurizius in Alveneu 
(Nüscheler 104 und Jecklin 97c). 

Aus oben angeführten Thatsachen darf, da wir die kreuzgeschmückte Fahne 
in fraglichem Siegel des Hochgerichts Davos antrell'en, der Schluss gezogen 
werden, dass wir hier eine, wenn auch seltene Darstellung von Johannes Baptista 
vor uns haben. 

Ist diese Annahme richtig, so könnte man weiter folgern, dass der wilde Mann 
im Siegel des X-Gerichtenbundes, der ja seine Fahne bis auf den heutigen Tag 


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behalten hat (falls er nicht einem andern Hochgerichtssiegel des X-Geriehten- 
bundes entnommen wurde), diesem Johannes Baptisla, Schutzpatron von Davos, 
nachgebildet ist. — N. 23, 24. 

Seine auffallend starke Behaarung, wie sie namentlich im Siegel des XVI. 
Jahrhunderts uns entgegentritt, dürfte wohl an das haarene Gewand des Johannes 
(Marcus I, (>) erinnern. 


In Frankreich kommt, wie mir mein Freund Herr Dr. K. A. Stückeiber«; 
mittheilt, nach Cahier , Caracteristique des Saints, pag. 32 häufig eine Kirchen¬ 
fahne in der Hand des Johannes Baptisla vor, auch aus Italien sind solche 
Darstellungen bekannt. 



BIBLIOGRAPHIE 


Lea Armoiries et (es Couleurs de Xeuc/iätel, pur Maurice Tripct.— 
Neucliätel eliez Attinger frei'es. 

Cet <tuvrage, public par la Societe dhistoire et d’archeologie du 
canton de Neucliätel. est, un monurnent lieraldique et liistorique du 
plus haut interet taut par le nombre et la Varietee des renseigne- 
| ments qu’il fburnit, que par sa belle execution typographique. Aucun 
I autre eanton de la Suisse, peut-etre meine aueuue autre paws du 
1 nionde ne possede un ouvrage analogue, traitant avec une teile abon- 
! da nee de details des multiples applieations des armes et des couleurs 
! de l’LOtat et des Coinmunes. L’auteur a reelierehe avec une patience 
j inoui'e tont ce qui se rapportait a son sujet. retracant les inodifi- 
I cations nombreuses qui se so nt produites au cours des sieelesdans la 
reproduction des armes et des couleurs du pavs de Neucliätel soit au 
point de vue purement heraldique et liistorique, seit au point de vue 
artistique. Rien n’y est omis : seeaux, bannieres, monuments publics. 
armes, monnaies, poincons, rnobilier, ustensiles de menage. sceptres. 
i maiiteaux d’huissiers, vitraux, Iresques et aneiens armoriaux. I'rontis- 
pices de livres et d almanaclis. marteaux forestiers. girouettes, lils 
i de chancellerie, insignes sediteux, tout cela a ete etudieet decrit dans 





_ 55 ___ 

ce volume orne de 250 figures dans le texte et de 20 planches hors 
texte riehement enluminees ou executees en heliogravure tres soignee. 
Comme cet ouvrage a ete publie par la Soeiete d’histoire de Neuchatel 
pour en faire hommage ä ses membres. il n’en sera mis en vente 
qu’un nonibre restreint d’exemplaires que l’on pourra se proeurer au 
prix de fr. 25. ä la librairie Attinger freres. ä Neuchatel. 


hulicaleur du Kleeblatt de Hanovre.— Livraison de janeier : Que 
! sont les armoiries et en quoi consistent-elles ? Arrnoiries et insignes 
de maisons; Promenade heraldique, la renaissance et l'heraldique : 
planche : Armes du Turnierbuch de Riixner. 

Livraison de fecrier : La bände : les armes de l’Etat de Breme 
favec planche); les coulenrs d’Oldenburg et du Württemberg; Vitraux 
de la cathedrale de Brunswig ; planche coloriee : Armes des familles 
Jäger von Wawern et von Stock)iau.sen. 
j Livraison de mars ; Tombeau dans l'eglise des freres de Brunswig 

(avec planche) : l’album de famille des barons de Hammerstein : le 
grand vitrail du dorne de Brunswig: Armes de la famille Roscher (avec 
planche coloriee). 


Notices f/enealogif/ues sar les famillesyenevoises depuis les premiers 
temps jusqu’ä nos jours, continue.es par J.-B. G. Galiffe et quelques 
collaborateurs. Tome sixieme. Geneve. chez J. Jullien. 

Cette precieu.se teuvre d’informations ä laquelle plusieurs genera- 
tions de savants ont travaille sans lepuiser en est arrivee ä son 
sixieme volume qui ne demerite en rien de ses predecesseurs. Les 
Notices genealogiques ont l’ambition de donner petit ä petit la descen- 
dance de toutes les familles genevoises et sont par cela meine la plus 
democratique des publications de ce gerire que nous connaissons. 
Beaucoup de personnes se figurent volontiers que la noblesse et la 
haute bourgeoisie puissent seules etablir le nom et la filiation de leurs 
ancötres au delä de quelques generations. Mais le livre dont nous par- 
lons donne la preuve que les descendants d’un boulanger ou d’un 
boucher sans aucnne espece d’illustration peuvent avoir une genea- 
logie beaucoup mieux faite et plus complete que les meilleures familles 
de la vieille aristocratie. Partout oü les registres de baptömes. de 
mariages et de morts, les registres de notaires, les reconnaissances de 
redevanoes ont ete conserves, il sera possible de se livrer ä un travail 
analogue ä celui que MM. Galiffe pere et fils et leurs patients colla¬ 
borateurs ont fait pour Geneve et qui jusqu’ä present est unique dans 
son genre par les larges bases sur lesquelles il repose. 


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_ . _ 56 _ 

Dans ce sixieme volume los auteurs ont cherche autant que pos- 
sible ä dünner la genealogie de familles subsistantes sans toutefois en 
eliminer les familles eteintes qui occupent environ le tiers du volume. 
Ainsi il est a la Ibis historique et tout modenie. Nous ne tenterons pas 
de donher la nomenclature des noins et de suivre le dedale de la tilia- 
tion et des alliances des oinquante ou soixante familles decrites dansre 
volume. Un classement interessant ;i faire est celui de leur origine : 
cinq viennent d’Italie, cinq des pays germaniques, deux de la Suisse 
allemande, six de l’ancien diocese de Geneve et une trentaine de 
France. Aucune ville de la Suisse n’a des origines aussi cosmopolites 
que Geneve. 

Les six premiers volumes (ils seront sans doute suivis d’autresj 
sont un fonds tres appreeiable de renseignements et eonstituent pour 
Geneve un monument historique tel que nous aimerions h en von- 
erige dans d’autres parties encore de notre pays. Ils sont la preuve 
frappante que la genealogie est l’affaire non du petit nombre seule- 
inent mais de tous. Au reste de ce premier principe de l’histoire de 
l’individu et des familles, nait souvent le desir des recherches eoneer* 
nant la commune, le canton, puis, par extension, le goüt de l’liistoire 
en general dans toutes ses branches. Nous ne pouvons donc qu’en- 
courager les jeunes :‘i se livrer ä des recherches sur leur propre famille : 
eiles auront souvent pour resultat de rabattre c-ertaines vanites en 
faisant decouvrir de tres humbles origines, mais surtout elles serviront 
a faire trouver et ä rnettre au jour maints documents, maints traits 
d(‘ mo*urs, maints traits inedits d’un interet plus general. J. Gt. 



M. le D r Meylan ä Moudon deinande si les armes de la ville de 
Lausanne sont : coupe d’argent et de gueules ou de gueules au chef 
d’argent. Un heraldiste lausannois pourrait peut-ötre röpondre ä cette 
question. 

L’ecusson coupe d’argent et de gueules se voit sur les rnonumcnts 
publics : tribunal federal, hbtel de ville, vitraux d(‘ la cathedrale: sur 
quelques fontaines. Les agents de police et les huissiers municipaux 
portent une annoirie semblable. Les drapeaux municipaux (corps de 
pompiers, ancienne ecole Broyenne) sont aussi coupes d’argent et 
de gueules. 

L’ecusson de gueules au chef d’argent se voit sur les publicatioiis 
offizielles (afliches. rapports de la municipalite, au conseil communal). 
sur un panneau qui surmonte le fauteuil du president du Conseil com* 
munal, etc. 


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ÄBdEIVW 


Aoüf-jSfepfcmbjj^ 1892 


HERALDIQUES 


■ ■ -v\A/#Wv"- 

Organe de la Societe Smsse »alp 

paraisaant ä Nenchatel. 


N°‘ 8Ä9. 


CHRONIQUE DE LA SOCIETE SUISSE D'HERALDKME 



otre diplöme, dont nous parlions dans la derniere 
chronique,est maintenant terminö et les membre.s 
de la Societe le recevront sous peu pour autant 
qu’ils ne l’auront pas döjä en mains lorsque pa- 
raitront ces lignes. II represente un vitrail de l’ö- 
poque classique dont le motif est fourni par les 
armes de la Societe telles qu’elles ont öte döfinitivement adoptees, 
soit : de gueules ii un heaume d’argent rehausse d’or, surmontant 
deux sceptres de heraut passes en sautoir, du dernier. D’ölegants 
lambrequins (dont les emaux sont de gueules et d’argent) entourent 
1’öcusSon, et le casque couronne porte pour cimier deux clairons 



Riduction ä i /l6 du Diplöme de la Sociötö Suisse d’Höraldique. 

d’or passes en sautoir et ornes cliacun d’un fanion de gueules ä la 
croix föderale d’argent. Cette armoirie est supportee a dextre par une 
femme d’un port noble, riehement drapee, symbolisant l’art heral- 


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_ 58 _ 

dique suisse comme l’indiquent la bordure de son manteau composöe 
d’6cussons, la croix du diadöme et surtout la legende : « Heraldica, 
Genealogica, Sphragistica » iuscrite sur la banderole qu’elle tient ä la 
main. L’encadrement est forme par deux colonnes soutenant des rin- 
ceaux, dans les feuillages desquels sont log6s l’armoirie des artistes 
suisses ä trois ecussons d’argent en champ de gueules et le hibou de 
Minerve symbolisant la tendance ä la fois artistique et scientifique 
d’une Societö h6raldique. Cette superbe composition fait le plus grand 
honneur h son auteur, M. Ch. Buhler, de Berne. 

Parmi les dons parvenus ä la Societe, nous mentionnerons deux 
medailles commemoratives de M. le Chevalier de Henzler de Lehnens- 
burg, en son vivant capitaine bavarois et heraldiste distingue. Ces 
deux superbes piöces nous ont et6 aimablement offertes par sa veuve, 
M me de Henzler, n6e baronne de Groschedel, ä Munich. 

Notre bibliothöque s’est accrue des ouvrages suivants : 

1. Memoires et documents publies sur la Societe d’histoire et d’ar- 
cheologie de Geneve. 2 e serie, tomes 1 ä 3. 

2. Bulletin de la Societe d’histoire et d’archeologie d,e Geneve. 
Tome I, livraison I. 

3. Catalogue des livres appartenant ä la Societe d’histoire et d’ar¬ 
cheologie de Genöve. 

4. Memorial des cinq premidres annees de la Societe d’histoire et 
d’archeologie de Geneve, par Ed. Favre. 

5. Histoire monetaire de Genöve de 1792 ä 1848, par Ed. Demole. 
Tome II, cahier I. 

6. Genealogie de la famille de Beaucourt de Noortvelde, par de 
Seyn-Vernougstraet. 

7. Notice sur la vie et les ecrits de Jean-Antoine Gautier, par Alfred 
Gautier. 

8. Y a-t-il en France des branches de la famille italienne Deila 
Rovere ? Recherches critieo-genealogiques par le marquis J. Schedoni. 

9. Etüde historique et genealogique sur la famille Le Comte du 
Colombier, par Felix Guillou. 

10. Notes historiques et genealogiques sur les familles de Ferry et 
d’Escrivan, par Robert Reboul. 

11. Petite bibliotheque heraldique-genealogiquc de la Provence, par 
Robert Reboul. 

1 2. Une chroniquc suisse inedite du XVP siede (Circkell der 
Eidtgenoselmft von Andreas Rvff), par Ernest Meininger. 

13. Ville d’Anvers, programme du cortege du Landjuweel 1892, 
de M. Louis Montandon. 


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__ 59 _ 

14. Vierteljahrsschrift für Heraldik, Sphragistik und Genealogie, 
von Ad. M. Hildebrandt. XII. Jahrgang, Heft 1-4. 

15. Jahrbuch der K. K. Heraldischen Gesellschaft « Adler ».Wien, 
1892. 

16. Die Entwicklungsgeschichte des Bündnerwappens, von Fritz 
Jäcklin. 

17. Chronik der Familie von Planta, von P. v. Planta. 

Nous exprimons nos meilleurs remereiements k tous les aimables 
donateurs. Le Comit£. 


Lc Sccau de Rodolphe III et les Armes de Bonrgogne. 

l existe un sceau de Rodolphe III, petit-fils de la Reine 
Berthe, sur un acte de 1011 conserve dans les archives 
de Grenoble; M. le D r Morel nous ecrivait k ce sujet, il 
y a quelque temps : 

« Vous avez eu la bonte de me faire parvenir en son 
temps un dessin d’un sceau du roi Rodolphe III de Bour- 
gogne; j’ai aujourd’hui le plaisir de pouvoir vous envoyer 
une reproduction d’un sceau, egalement de Rodolphe III, 
qui se trouve dans les archives du couvent de Saint-Mau- 
rice, en Valais, oü je l’ai faite moi-meme. Le document, sur parche- 
min, porte la date de 1017 et eontient des dons que Rodolphe III a 
faits au dit couvent. Le document est signe par Rodolphe III de la 
meine maniöre que celui de 1011 qui se trouve k Neuchktel. Le sceau 
de Saint-Mauriee a egalement un large annelet en cire comme sur le 
dessin que vous m’avez envoyk. Le sceau ne pend pas k un cordon 
ou des lacs, mais il est colle sur le parchemin. Ma reproduction est 
plus precise que votre dessin, surtout pour ce qui concerne la töte, la 
barbe, le Iröne et les objets que Rodolphe tient dans les mains. Ces 
emblemes (dans les mains) sont extraordi-nairement interessants; Tun 
represente peut-ötre un lis (l’empereur Frederic I porte dans la meme 
main un sceptre orne du lis), il est done evident que Rodolphe III 
porte aussi un lis, l’autre, un bkton. Le sceau merite d’ötre publie, 
c’est le seul qui existe en Suisse k cöte de celui du document de Neu¬ 
chktel. Les archives de Geneve ne possedent pas de sceau pareil.» 

Dans la Suisse historique et pittoresque, Gaullieur a reproduit ce 
sceau par un dessin au trait, d’apres un original provenant de l’abbaye 



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_ 60 _ 

de Saint-Maurice; c’est probablement d’apres ce dernier que M. le D r 
Morel a pu relever l’empreinte qui nous a permis de reproduire ce 
sceau interessant d’une facon plus exacte au moven de l’autotypie. 



Sceau de Rodolphe III, roi de Bourgogne. 

Les armes anciennes de Bourgogne qui se retrouvent dans celles 
d’alliances d’anciens souverains du pavs de Neuchätel se blasonnent : 
bande d’or et d’azur de 6 pieces ä la bordure de gueules. Ces armes 
ont ete portöes pures par les ducs de la premiöre race, puis ecartelees 
par la race de Valois avee les armes de Bourgogne moderne; ces 
armes figurent encore dans les quartiers'de la monarchie espagnole. 
Nous avons releve une petite erreur qui se retrouve dans plusieurs 
reproductions de ces armoiries ; le bande est remplace par trois bandes 
comme dans le dessin ci-dessous : 



Ai’ines d(i Bourgogne. 


NeuchMel. Maurice Tripet. 


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vec ce numero nous maugurons une scne de r< 
ductions d’armoiries, figurant sur des papiers 
: ciels, par eelles de B&le-Ville : 


L’original provient de la 
Chancellerie d’Etat de Bäle- 
Ville. 


AC SIMILE D’EX-LIBRIS 


Le.s deux ex-libris dont nous donnons un fac 
simile portent les armes de la famille de Chambrier 


Los originaux de ces pieces 
interessantes nous ont obli- 
geamment ete eommuniquös 
par M. Henry de Chambrier. 









_ 62 _ 

äQIBMMDSS a 

ouvenf d’Olfsbei^g, pij£$ l^^cinfeldcn (Äjjgovie) 
(Avec planche). 

L’eglise du couvent d’Olsberg, pres Rheinfelden 
(Argoviß), possede des orgues dont le fronton est 
orne des armoiries dessinöes par notre corres- 
pondant M. A. Walter Ander Egg (planche X), 
ä Bäle; l’£cu en abime pourrait ötre attribuö ä la 
famille « von Sury », de Soleure; ces armoiries 
sont övidemment en rapport direct avec le couvent, ou bien ce sont 
celles de ce dernier lui-möme alors qu’il etait couvent de femmes 
nobles. L’auteur nous promet un second dessin qui nous permettra de 
completer cette notice en attendant que nous sachions ä qui attribuer 
ces armoiries; le eliamp des quatre quartiers et de l’ecu en abime est 
d’azur; tous les meubles sont d’or, les figures des bustes de carnation 
et l’aigle dessinöe sur leur poitrine de sable. La Red. 



Ce journal n’a pas encore eu l’occasion d’entre- 
tenir ses lecteurs des girouettes ou banderolles ar- 
moriees dont l’usage etait si frequent dans les temps 
feodaux; nous nous permettons d’attirer l’attention 
de nos lecteurs sur cette categorie de pieces oü 
l’heraldique trouve son application. Cette lacune que nous signalons 
se comblera, nous en sommes certain; voici quelques donnees sur le 

DROIT DE GIROLETTE : 

La faculte de surmonter d’une girouette le pignon de son logis 
etait-il un droit exelusivement seigneurial, ou, en tout cas, une 
distinction ou une prerogative nobiliaire? Les gens de roture avaient- 
ils la latitude d’etablir des girouettes au point culminant de la toiture 
de leur maison? Ces frivoles questions etaient chaudement debattues 
par les jurisconsultes du XVII® siede; les parlements rendaient des 
arr£ts en sens divers, et la jurisprudence avait peine ä se fixer. Dans 
la societe hierarchisee de l’ancien regime, les signes exterieurs de 
preeminence etaient nombreux entre les castes, les individus et les 
corporations. Les corps de metiers avaient les leurs, dont ils se mon- 
traient tout aussi jaloux que les gentilshommes l’etaient de leurs Pri¬ 
vileges. Un arret du parlement de Grenoble, ä la date du 22 fevrier 
1659, entra dans des voies egalitaires pour le temps en decidant que 




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Archivee Mraldiques, 


®Wappen in der Klosterkirche zu Olsberg 
A. Walter-Ander Ögg. 




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Archives höraldiques. 


Planche IX 



Cjimier du Cjomte ^ouis. 

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C6notaphe de la Coll6giale de Neuohatel. 


de 









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__ 63 _ 

la girouette pouvait d6corer le pignon du vassal de möme que la tou¬ 
reile seigneuriale. Cet arr6t ne mit point fin aux discussions. Fernere 
et avee lui Cambolas reclamerent pour la girouette earröe. La girouette 
en eette forme, en effet, partieipait de la banniöre, dont eile figurait 
un diminutif, et les Chevaliers bannerets avaient seuls le droit d’en 
orner le toit de leur manoir; les simples Chevaliers devaient se con- 
tenter d’une girouette en pointe, qui ne reprösentait qu’un simple 
pennon. _ 

LE CIMIER DD CENOTAPHE DES COMTES DE NEUCHATEL 

(Voir planche XI et non IX, indic. erron.) 

i nous avons dans un precedent article (voir 
Archives heraldiques, 1889, page 234) parle 
des cimiers de la maison de Neuchätel, com- 
ment se fait-il que nous ayons omis d’en 
decrire un qui se trouve pourtant ä Neu- 
chiitel meine, sculpte en pierre, comme 
partie intögrante du cenotaphe des comtes 
de Neuchatel ä la Collegiale? Formant l’or- 
nement le plus eleve du monument, il se 
trouve si haut que, dans la penombre qui 
göneralement regne dans cette partie de l’eglise, nous l’avions pris 
pour un simple motif architectural. Au reste, Matile, DuBois de 
Montperreux et d’autres, dans les reproductions qu’ils ont faites du 
monument, sont tombös dans la nierae inadvertance. 

Nous reparons aujourd’hui cette omission et donnons (planche IX) 
ce cimier. II orne un casque placö sur la colonnette qui separe les 
deux ogives du monument (voir Archives heraldiques , 1888, page 155) 
et se compose d’un bonnet de haute forme aux armes de Neuehätel, 
accoste de deux poissons renverses d’or. Comme le cenotaphe a et6 
erige en 1372 par le comte Louis de Neuchatel, dernier de sa race, il 
semblerait. au premier abord, que nous nous trouvons en presence de 
son cimier. Nous ne pouvons cependant nous empecher de präsenter 
quelques observations ä ce sujet. 

Ce cimier est 6videmment compose du bonnet qui fut le cimier 
des predeeesseurs du comte Louis et des poissons de la maison de 
Montfaucon-Montbeliard. Comme le comte Louis a, d’apres les monu- 
ments contemporains tels que ses sceaux et rarmorial de Gelre, porte 
primitivement un ange puis une houppe de plumes noii'es comme 
cimiers, on peut se demander si vraiment il a abandonne dans sa 
vieillesse ce dernier embleme qui l’a rendu eelebre dans maint 
combat pour le changer contre un nouveau cimier. auquol il ne pou¬ 
vait plus esperer donner une consecration par de hauts faits d’armes. 



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_ 64 __ 

Le bonnet est d’or ä 3 pals visibles de gueules charges chacun de 
3 chevrons d’argent. Or, le comte Louis a le premier reduit ä un seul 
le nombre des pals de sa maison, et Ton sait qu’il etait si enthousiasme 
de cette nouveaute qu’il a adopte cette modification meme pour les 
statues de ses ancetres qui eux portaient plusieurs pals. Dans ces cir- 
constances, nous hesitons ä admettre qu’il ait repris les pals multiples 
dans son dinier, du moment qu’il les avait abandonnös dans son 
ecusson. 

S’il etait tres frequent d’adopter comme cimier certaine partie des 
armes materneiles, il n’etait guere d’usage den faire de möme avec 
celles d’une epouse, ä moins qu’elle n’ait ete une höritiere. Le cas 
6tait d’autant plus delicat pour le comte Louis que depuis le deces de 
Jeanne de Montfaucon il s’etait remarie deux fois, et nous avons de 
la peine ä nous le representer adoptant los insignes de sa premiere 
femme du vivant de sa troisieme qui, on le sait, exei\*ait un grand . 
ascendant sur lui. C’eüt dans tous les cas ete peu clievaleresque en- 
vers eile. 

Toutes ces raisons nous portent ä croire que le comte Louis n’a 
jamais reellement porte le cimier en question et que ce n’est pas lui 
qui en a orne son cenotaphe. 

Comment donc expliquer sa presence ici ? Comme le comte Louis 
est dejä mort en 1373, il n’est peut eti*e pas temeraire de supposer 
que le monument, erige d’apres l’inscription qu’il porte l’annee pre- 
cedente, n’etait pas complfetement termine et que ce fut la comtesse 
Isabelle qui lui donna la derniere main. 

Si tel est le cas, on comprendrait facilement qu’elle eüt desire 
modifier le cimier ä liouppe de plumes qui peut-ötre figurait dans le 
projet primitif, de maniere ä couronner l’oeuvre par un ornement de 
son invention rappelant ä la fois ses aieux paternels et ses aieux 
maternels, car eile etait fille de Jeanne de Montfaucon. 

A defaut d’autres documents ä ce sujet, nous n’ömettons cette 
opinion que comme simple hypothöse. Jean Grelf.et. 



ERAL.DICA 

Nos abonnös nous demandent tr6s souvent 
des indications au sujet d’ouvrages höraldiques, 
de modeles de sceaux, vitraux et tapisseries, de 
lettres ornees, etc., etc. Nous prions les libraires, 
antiquaires et marchands d’objets d’art de nous 
signaler toutes ventes de choses heraldiques pour 
que nous puissions en faire part ä nos lecteurs. 

M. T. 


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Bmnivw 


Octobre-Novcmbijq-Dqeembijq 

1892 



-- 

Organe de la Societe Snisse d’Heraldiaue 

paraisBant ä Neuchätel. 


£ui£jSE£ 

N os 10, 11 & 12. 


CHRONIQUE DE LA SOCIETE SUISSE D’HERALDIQÜE 

Depuis notre derniöre chronique un grand pas a 6\c marquö dans les 
annales de notre Societe. En effet nous avons eu a Neuchätel le 12 octobre 
notre premiere assembl£e generale et a cette occasion il a ete organise une 
exposition heraldique. Cette exposition, la premiere de ce gerne faite en 
Suisse, etait installöe dans une des vastes salles du Musee historique, obli- 
geamment mise ä notre disposition par le Conseil communal. Si le comite 
avait eu ä l’avanee quelques apprehensions au sujet de la reussite de l’en- 
treprise il n’a pas eu ä se repentir ile sa tentative, car ses efforts out 
trouve l'appui necessaire parmi les membres de la Societe. Il a ainsi ete 
possible de reunir un nombre assez considerable d’objets interessants au 
point de vue heraldique. 

Nous tenons tout particulierement ä remercier M. (^hr. Bühler, de Berne, 
d avoir bien voulu nous envoyer une de ses recentes creations, une superbe 
peinture aux armes Glutz, de Soleure, ainsi qu’une collection de reproduc- 
tions photographiques de son oeuvre si justement appröcie par les Connais¬ 
seurs. 

Comme nous donnons plus loin le catalogue complet des objets exposes, 
nous nous dispensons de mentionner specialement tel ou tel exposant, pour 
ne pas faire de jaloux, et nous nous bornons ä constater que l’exposition 
n’a valu que des eloges a ses organisateurs et que le public y a pris un 
int6r6t reel. 

La decision de faire cette exposition a ete prise tardivement, presque 
au dernier moment; nous aurions mieux reussi encore si nous avions eu 
plus de temps pour nous preparer; mais l’essai, en prouvant que la matiere 
ne fait pas defaut en Suisse, est de nature ä nous encourager pour l’avenir. 

* 

A. l’assemblee generale tenue le mercredi 12 octobre ä cinq heun's du j 
soir dans le salon du Palais Dupeyrou sous la presidence de M. Jean Grollet, \ 
une trentaine de personnes de la Societe etaient presentes, parmi lesquelles j 


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_ . ___66 __ . _._ 

des membres venus de Lausanne, Geneve, BAle, Saint-Gall, etc. Le comitö, 
par l’organe de son president, fait rapport sur sa gestion pendant l’annee 
ecoulee. Notre chronique a reguliörement tenu nos lecteurs au courant de 
l’activite de notre Societe; nous n'y reviendrons donc pas; eile peut se re- 
sumer comme suit: Organisation de la Societö, cröation d’une belle planche 
höraldique sous forme de diplöme, mise en oeuvre de deux futures publi- 
cations de la Soeiöte, soit une Bibliographie heraldique suisse et les Armes 
| de la tour d’Erstfelden; entree en rapports et en eehange de publications 
avec plusieurs Societes similaires de l’etranger et Organisation de l’exposition 
heraldique k Neuchätel. 

En vue dactiver la preparation de la Bibliographie heraldique, nous 
prions encore une fois instamment tous les membres de la Sociöte de bien 
vouloir nous signaler les ouvrages manuscrits en mains de particuliers 
qu’ils connaissent. 

Les comptes prösentös par le caissier M. J. de Dardel sont vörifies par 
MM. Jobin et Sieber designes par l’assemblee k cet eflfet et approuvös. Ils 
bouclcnt par un solde actif de fr. 638,54 sur lesquels il reste a payer les 
diplömes et les frais de l’exposition. Sur la proposition du comitö il est 
ensuite procöde aux nominations suivantes : 

MEMBRES HONORAIRES. 

MM. G. de Wyss, prösident de la Sociöte suisse d’histoire ä Zürich. 

Baron von et zu Aufsess , president de la Societö « Herold » a Berlin. 
C.omte de Pettenegg, president de la Sociötö « Adler » a Vienne. 

Aug. W. Franks, prösident de laSociötö des antiquaires et conserva- 
teur au Musee britannique ä Londres. 

Z)r Alex. Daguct, professeur k l’Academie de Neuchätel, ä Couvet. 
Comte Amedee de Foras, chitteau de Tuiset prös Thonon (Savoie). 

MEMBRES CORRESPONDANTS 

MM. G.-A. Segler, secretaire du « Herold » a Berlin. 

Fred. Warnecke, trösorier du « Herold » Berlin. 

Jos. Klemme, redacteur du « Adler » k Vienne. 

Baron de Breugel Douglas, k la Haye. 

Victor Bouton, heraldiste 4 Paris. 

Raymond Richebe, archiviste ä la bibliotheque Mazarine, ä Paris. 
Baron de Dachenhausen, redacteur de « l’Annuaire genealogique de 
la noblesse » k Rudolstadt. 

Chev. G. de Crollalanza, directeur du « Giornale Araldico-genealogico 
diplomatico » k Bari. 

Major de Gcesclien (Pusikan) chäteau de Mayerack, Garinthie. 

La partie administrative ainsi terminee, il est donnö communication 
! des travaux suivants : 


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___ 67 _ 

L’art heraldique d travers les dges, par M. Jean Grellet; La Tour 
d’Erstfelden, par M. F. Gull; La famille de Jeanneret , par M. M. Diacon; 
Les comtes de Challant et la famille Cliallandcs, par M. M. Tripet. • 

Ces travaux, que uous esperons publier dans les Archive s heraldiqucs, 
out äte äcoutes avec un vif interät. 

La seance, levee ä 7 heures et demie, a ete suivie d’un petit souper au 
Cercle du Musäe. 


* 

Un de nos collegues, M. A. Choisy, de Geneve, a bien voulu faire don 
ä la Sociäte d’un superbe ouvrage sorti des presses artistiques de J.-G. Fick, 
dont il est le successeur. C’est VAbrege liistorique des Chevaliers de Vordre 
du Saint-Esprit depuis son Institution jusqu’ä la Evolution de 1789. C’est 
une präcieuse acquisition pour notre bibliothäque dont nous sommes par- 
ticuliärement reconnaissants ä M. Choisy. 

M. Ad. Gautier nous a remis en don son etude bien connue sur les 
i Armoiries et les couleurs de la Confederation et des cantons. 

En terminant nous avons le plaisir d’annoncer la räception de quatre 
nouveaux membres actifs. Ce sont MM. Fälix Bovet, ä Grandchamp; Mau- 
| rice ßoy-de-la-Tour, ä Neuchätel; Comte Auguste de Pourtales, chäteau de 
! Bellevue, Meudon präs Paris, et Pierre Sarasin, ä Bäle. Le Comite. 


i CATALOGUE DE L’EXPOSITION 

DE PIECES, OBIETS & DOOQUENTS HSEALDiaUIS 

Organist ä Neuchätel les 12, 13 et 14 octobre 1892, par la Sociätä Suisse d'Häraldique. 

Amez-Droz. A. Banque Cantonale, Neuchätel. — Un panneau en mar- 
queterie aux armes de sa famille. — Table ä jeu en marqueterie avec les 
armoiries des cantons suisses. 

Attinuer freres, imprimeurs, editeurs et libraires, ä Ne’uchätel. — 
Photographies d’aetes du XIII e siäcle, provenant des Archives de Fribourg 
et rnunis du sceau inedit de Berthold de Neuchätel. — Calendriers suisse 
et neuchätelois. — Les Armoiries et les Couleurs de Neuchätel. — Monu¬ 
ments historiques de Neuchätel, par G.-A. Matile. — Antiquitätde Neuchä¬ 
tel, par F. DuBois de Montperreux. 

Barrei.et de Pury, M" ,c . ä Neuchätel. — Sculpture aux Armes des 
Sandoz-Travers. 

Birliotheoue de la Ville de Neuchätel. — Armorial de la Salle des 
Etats. — Armorial du canton de Vaud. — Sigillographie byzantine. — 
Armoriaux manuscrits coloriäs et dessines ä la plume, des bourgeois de la 
ville de Neuchätel. 


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_ 68 _ 

Bieler, Charles, nögociant, Lausanne. — Deux peintures heraldiques. 

Bovet, Th., ä Neuchätel. — Broderie aux Armes de la famille de Muralt. 

Buhler, Christian, peintre, ä Berne. — Projet d’armoiries ä la gouaclie 
| pour vitrail (original). — Armoiries de la famille de Mütach, de Berne; 

I l’original est peint en miniature dans le style du XVIII« siede et les figures 

sont des portraits de membres actuels de la famille. — Armoiries de M. le 
Ministre Aepli ä Vienne; original peint en miniature, premier prix ä l’expo- 
sition höraldique a Berlin en 1882. — Armoiries avec supports, original ä 
l’aquarelle. — Armoiries de Wattenwyl, original ä l’aquarelle, premier prix 
A l’exposition heraldique internationale ä Vienne en 4878. — Armoiries 
d’alliances du prince royal de Suede et de la princesse de Baden; phototypie 
d’aprös un dessin A la plume. — Dessins A la plume et au lavis soit modeles 
de vitraux pour Zürich (Armes des abbaves pour Zürich, Carlsruhe, pour 
rHötel-de-Ville de Lübeck; les Armes de la ville de Lübeck ont ete peintes 
sur verre par M" r Beck a Berne. — Armes peintes a l’aquarelle pour le 
docteur F. ä Burgdorf. — Dessins A la plume et au lavis pour un vitrail et 
une sculpture sur bois. — Frontispice pour la chronique imprimee de la 
famille von Crebel ä Zürich. — Ex-libris grave sur cuivre par M. Homberg 
a Berne. 

Colin, Jules, comptable a Neuchätel. — Plat aux Armes du Comte 
Louis. — Etendard aux armes de la Ville de Neuchätel. — Projet de tapis- 
serie höraldique. — Diverses armoiries de familles : Quinche, Reymond, 
Montandon. — Cartes de fötes armoriees, Diplömes de Societes. — Dessin ä 
la plume des Armoiries du CofTre des 40 hommes de la Ville de Neuchätel. 

Commune de Neuchätel. — Original de la Charte de 4214. — Cassette 
aux Armes de la Ville contenant vingt-quatre sceaux et clichös en bronze, 
cuivre, fer, zinc, et argent du XVI« au XIX® siöcles aux armes de la bour- 
geoisie. — Röle des bourgeois de la ville de 4694. Röle des bourgeois de la 
ville 4830 avec armoiries peintes. 

Commune de Valangin. — Acte parchemin avec sceau en cire aux 
Armes de l’Ambassadeur Beloteau; sceau en boite appendu par un ruban 
de soie verte. — Inventaire des Archives de la Commune, avec en-töte 
armoriA 

de DiEssbach, Max, Villai-s-les-Joncs (Fribourg). — Wappenbrief de 
la famille Bugniet de Fribourg. La boite en cuir frappö est remarquable, 
eile porte en plusieurs places les Armes Bugniet. — Deux peintures aux 
I Armes Bugniet. — Un Atat et armoiries des capitaines suisses qui sont 
! entres en 1*62 au Service de S. M. le Roi de France. — Genealogie de la 
; maison d'Estavaver (4735) par Clairambault. 

i de Montmollin, Georges. Juge de Paix ä Neuchätel. — Differents 

, parchemins avec sceaux, notamment le testament du Chancelier de Mont- 
mollin. — Plat d’argent aux Armes de la Ville. — Cie de Chambellan. — 
Lettres de noblesso. — Diplöme avec le sceau de l’academie de Bäle.— 
Parchemins avec sceaux de Jacques de Stavav, de Bonstetten, d’Affry. 
Acte de bourgeoisie 6cossaise et diplöme de docteur. 


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ETAT DE NEÜCHATEL : 


09 


I. Amienttes archiees, dites archives du Prirtce. — Traites de Combour- ! 
geoisies avec Fribourg et Berne, XV® siöcle, sceaux des Maisons de Fribourg 

et de Baden-Hochberg. — Parchemins avec sceaux des Orleans Longueville 
et de la Maison de Prusse. — Cassette A bijoux du XVe siede renferman. 
les matrices en bronze, cuivre et argent des sceaux de l’Etat et des Contratst 
! — Bulle du pape de 1339, Sceau en plomb. 

II. Nouvelles archives. — Armorial manuscrit du justicier Huguenin 
1600. — Lettre d’investiture de fief pour le vicomte d’Andrie de Gorgier. 

j — Sceaux d’Etats suisses originaux. — Pierre soulptee aux armes des Baden- J 
Hochberg. — Les sceaux des Etats et vi 1 les suisses du moyen Age, par 1 
Schulthess et consorts. — Plan des foröts du Roi, avec frontispice, avec 
armes de l’Elat, de 1775. 

III. Archiees de ln Cltancellerie. — Reunion du canton de Neucliatel a 

la Suisse du 19 mai 1815, avec sceau (parchemin). — Ilecüs de la Confe- ; 
| rence tenue a Aarberg entre les Commissaires de Berne et la Principaute 
de Neuchatei du 14 juin 1825. (Un volume reliurc velours cramoisi et bro- 
. derie or.) — Ratification de S. M. le Roi des Frangais sur la convention 

| de poste conclue le 26 juillet 1845 avec le Gouvernement de la Principaute 

et Canton de Neucliatel et Valangin (un volume reliure velours violet). — 
Serrnent du Prinee, un volume reliure velours grenat. — Sen turnt des 
sujets, un volume reliure velours grenat. — Diplome de vicomte delivre 
par Fröderic Guillaume, Roi de Prusse, le 5 Decembre 1787 a Jean Henri i 

Baron Andrie de Gorgier, conseiller d’Etat de NeuchAtel et Valangin (un ! 

volume reliure velours cramoisi avec broderie or) avec sceau. 

Furrer, Henri, Litbographe ä Neucliatel. — Armoiries des cantons 
suisses; armoiries parues dans l’ouvrage : Les Annes et les Couleurs de 
j NeuchAtel. — Pavillons des uations, soit liuit speeimens de ses travaux j 
chromo-litliographiques. j 

Gautier, Adolphe, Geneve. — Tableau heraldique sur parchemin peint 
par l’exposant. — Le Blason, ouvrage en quatre livraisons par le Comte 
Amödee de Foras. — Wappenbuch von Basel, von Kuli. — Wappenbuch j 
von Zürich, von Dietrich. — Wappenbuch von Zürich, von Kuli. — Les j 
Armoiries et les Couleurs de la Confederuthm et des cantons, par fexposant. I 
— Plan de Lucerne, par Martin Martini. — Wappentafel von Zofmgen. — j 
Arbi ■es gen&dogiques des familles Mailet et de Sanssure. 

Gerster, L., pasteur a Kappelen. — Initiales peintes par Emile Gers- 
1 ter, eleve de l’ecole des Arts, de Bienne. — Armoiries diverses des Bech- 
biirgen, Fankenstein, Isolier, Gerster, etc. — Projet pour un vitrail de 
J’eglise d’Arberg, peint par Emile Gerster. — Armoiries de Bei ne tenues 
par deux varlets. — Armoiries de l’eglise de la Neueneck, peintes par M. le 
pasteur Kasser. — Dessin du vitrail de la salle du Grand Conseil de Berne. 

Grellet, Jean, redacteur, Neucliatel. — Chronique de famille par 
fexposant. — Traite de mariage armorie de 1697. — Armnriaux de Neu- 


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chätel (2 editions) Berne, Bäte, Saint-Gall, Soleure, Coire, Rapperschwyl, | 
, Winterthur, Fribourg, Genöve, Vaud et Zürich. — Armorial Genevois par j 
' Blavignac.— Die Helden von Sempach (Pnsikan). — Clipearius Teutonico- 
rum. — Heraldisches Stammbuch de Jost Ammann. — Denkmäler von Uri 
| de Zeller-Werdmiiller et Ritterwohnung du mßme auteur. — Werner von t 

Homberg, par G. de Wyss. — Heraldisches Handbuch, par Warnecke. — 
Furstenberg, Aphorismen et Helmzierden de Hohenlohe. — Handbuch der ; 
Heraldik et Musterbuch de Hefner. — Genealogie der Fürstenhäuser de 
j Behr. — Les sceaux, par Lecov de la Marche. — L’art höraldique, par 
! Gourdon de Genouillac. — Armorial des villes suisses, par Kupfer. — Ta- 1 
| bleaux genealogiqnes de la Maison de Neuchätel, par l’exposant. — Genöa- , 
logie des Comtes de Neuchatel, par Girardet. — Tableaux d’armoiries de | 
i Zug et de Zürich. — Pavillons, cocardes et signaux. — Armorial manus- 
crit de Berne. — Armoiries des vingt-quatre premiers Chevaliers de la ! 
Toison d’Or (manuscrit). — Sept cahiers armoiries peintes. — Armoiries I 
Meyer. — Collection de deux Cents Ex-libris suisses. — Un plat aux armes 
de la Societe suisse d’höraldique. — Un panneau armorie. — Un coussin 1 
armorie. — Une boite armoriee. — Cimiers de la Maison de Neuchatel et | 
migrations des chevrons de Neuchätel, par l’exposant. — Collection de re- 
S productions en plätre de sceaux suisses. i 

Gull, Ferdinand, negociant, Saint-Gall.— Huit planches fac-simile de J 
j l’armorial de « Hans Haggenberg » de la Bibliothöque abbatiale de Saint- | 
Gail. — Vingt-deüx planches fac-simile du röle d’Erstfelden d’apres l’armo- j 
rial de Tschudv de la Bibliotheque abbatiale de Saint-Gall. — Vingt-quatre j 
planches fac-simile de miniatures du «Codex Balduini Trevisensis».—Röle I 
I de Carleaverock. 

Jouin, A., orfevre, Neuchätel. — Un öcrin de vingt-deux cuillers ver- 
j meil et vieil argent, aux armes des vingt-deux cantons et une poche avec j 
i l’ecusson federal. — Un ecrin avec vingt-deux cuillers vermeil, armoriees et 
I döcoröes de costumes suisses. — Un ecrin avec deux cuillers vermeil et vieil 

j i 

j argent aux armes de la Ville de Neuchätel. — Un ecrin avec une cuiller ver- | 

j meil et vieil argent aux armes de la Ville de Geneve. — Deux ecrins avec une ; 

poche vermeil aux armes de Berne. — Un plateau de soixantedeux cuillers 
| diverses armoriees et decorees de costumes, etc. — Un plat decoratif suisse, 
emaux et ciselure. — Un carton de cent-cinquante-quatre estampes d’ar¬ 
moiries diverses. — Un carton de trente-sept estampes fleurs de lys de ! 

grandeurs et formes diverses.— Un carton de trente-six estampes diverses, i 

d’ecussons, couronnes, attribnts höraldiques. — Un etalage de quarante-deux 
epingles de cravates diverses, armoriees.— Six plateaux : 1" Trois couverts 
de table aux armes du canton de Neuchätel et six fourchettes hors-d’oeuvre : 
aux ai’mes de Berne, Zürich et de la Ville de Neuchätel. — 2° Cuillers di- ! 
i verses, imitation vilrail, cachets, breloques avec empreintes, et bagues ! 

armoriöes. — d« ('.ollie) - s, broches, epingles, chatelaines et bagues armoriös. ! 

1 en argent fondu et cisele. — 4° Quarante-huit broches diverses armoriöes. 

— 5° Bonbonnieres, tlacons, boites ä allumettes armoriees. — (>» Deux cen- 


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clriers aux armes de Neuchätel et Geneve, boutons de livree, caehets 
appliques et estampes diverses, armoiries; une matrice aux armes de Neu- 
ehätel avec des frappes. — Un plat en fer repousse, deuxiäme prix du Con¬ 
cours Galland, 1885, ä Geneve. P. R. — Douze coupes des tirs federaux et 
cantonaux suivants : Bäle 1879, Berne 1885, Geneve 1887, Frauenfeld 1889 
(grande et petite), Glaris 1892, Neuchätel 1882, Chaux-de-Fonds 1886, Locle 
1892, Locle 1892 (non officielle), Interlaken 1888, Lucerne 1889. 

Kassen, H., Pasteur ä Köniz. — Photographie d’un vitrail aux armes 
de Bubenberg, 1480. — Dessin d’un vitrail aux armes de Mülinen, 1500. — 
Peinture d’un vitrail de l’Etat de Frybourg, 1520. — Armoiries de l’abbe 
Mandach, de Reichenau, 1516. — Vitrail aux armes de l’Etatde Schaffhouse, 
1542. — Armoiries de la famille von Steiger, dessin, 1757. — Projet pour 
un sceau du Conseil d’Etat de Berne, dessin de M. Christian Böhler, 1880. i 

Kohlen, Andre, professeur, ä Lausanne. — Fac-simile d’armoiries de 
la Ville de Lausanne. (Ils seront publies dans les Archiven heraldiques.) 

de Lessent, Alexandne, Le Hävre. — Lettres de noblesse signees par 
Napoleon Ter et Victor-Amöde de Savoie. 

Michel, Jules-Auouste, negociant, h Neuchätel. — Cendrier et chopes 
armories (armes et couleurs des Societas d’etudiants). — Collection de pho- 
tographies de « bierzipfel » avec armes de familles et de societes. — « Bier¬ 
zipfel » argent, armorie. — Presse-papier porcelaine aux Armes de Neu¬ 
chätel-Valangin. — Plat fai'ence aux Armes de Neuchätel peintes sur relief. 

— Tableau des Armes et iusignesdes Corps allemands. 

Olsommeh, photographe, ä Neuchätel. — Photographie (agrandisse- 
ment) de feu Auguste Bachelin, collaborateur aux Archives heraldiques 
suisses. 

de Penneoai'x, Samuel, banquier, ä Neuchätel. — Lettres de noblesse 
de la famille Gaudot; Ex-libris de la famille Dunbar. Caehets en or, argent 
et acier des familles neuchäteloises Jacobei, Cartier, Gaudot et Dunbar. 

Pilloud, Louis, ä Yverdon. — Bague etcachet argent annoriös. 

de Pury-Marval, Edouard, ä Neuchätel. — Plat, cafetiäre et saliere 
d’argent, aux Armes des familles de Pury, de Chambrier, de Marval et 
Thellung de Courtelarv. 

de Pury, Samuel, ä Montreux. — Sceau en argent de la Seigneurie 
de Travers et sceau en laiton des contrats de la co-Seigneurie de Travers. 

de Pury, Jean, Directeur des Finances de la Commune, ä Neuchätel. 

— Plat d’argent aux Armes de Pury et de Wesdehlen, gravä par Francois 
Touchon. — Plat fai'ence aux Armes de Pury. — Genealogie armoriee de la 
famille de l’exposant. — Plaque circulaire, en marqueterie, avec Armes de 
la Ville. 

de Pury, Hermann, cand. phil., ä Neuchätel. — Plat d’ätain gravä aux 
Armes des Sandoz-Travers. 

Revilliod de Muralt, Aloys, ä Geneve. — Arbre genealogique de la 
famille de Wattenwyl, avec plus de six Cents blasons peints. (Voir aux 
annonces.) 


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_ _ _ 7i>_ 

I 

Rous.selot, Frank, professeur, ä Treytel. — Lettres de pairie et deco- I 
ralions de Famiral Comte de Truguct; grand cordon de la Legion d’honneur. I 
I dk Saus, M me , 4 Nenchätel. — Genealogie de la purente de la famille I 

I de Luze : Un long rouleau imprime. 

de Saus, Pierre, 4 Neuehfttel. — Impression d’une plaque d’etain aux 
Armes de Salis. 

Societe suissk d’hkhaldique, ä Neuchätel. — Archive» heraldiques 
1887-91. — Armoiries des Grisons par Fritz Jecklin. — Jahrbuch des Adler , 
— Les Ex-libris allemands de Warnecke. — Ghronique de Ryff.— Kleeblatt 
de Hanovre. — Wappenkunde de Neuenstein. — Deux mfrlailles. — Dessin ! 
original du diplöme de la Societe par Cb. Buhler. ' 

Sierkr, Fritz, etudiant, 4 Bille. — Oberrheinischer Siegel. Un volume 1 
de reproduction de sceaux, en phototypie. ‘ 

Siküert, A., editeur, 4 Heidelberg. — Les armoiries, cimiers et elcn- 
dards du Codex Manesse et du Codex de Weingarten, avec introduction de 
C. Zangemeister. 

Societe de Zofinoue, Section de Neuehfttel. — Plancbes de l’album , 
dos banniöres zofingiennes. , 

' Societe de Geographie, 4 Neuchätel. — Armes de la Ville de Neuchft- i 

! i 

I tel, brodees en couleur sur soie rose, par un artiste japonais. 

Tripet, Maroukritk, M |le , 4 Gen4ve. — Tapis brode 4 la main, aux | 
Armes de la Suisse et des cantons (publiö dans les Archives lieraldiqucs en 
dftcembre 1891).— Coffret en peluche, orne de Fanden ecu de Neuchätel. , 
Tripet, Maurice, heraldiste, 4 Neuchätel. — Traitäs de Blason : Menes- ( 
frier, V. Bouton, Jouffroy d’Eschavannes, Norbert Loredan, etc., etc. — Le j 
« Herold » de Berlin, le Heraut d’armes, de Paris; differentes monographies 
et etudes heraldiques. — Porcelaines aux Armes suisses et cantonales, aux | 
‘ Armes de Neuchätel et d’Erlach. — Panneaux peints ä l’huile, aux armes 
des Amez-Droz, Rieber, etc. — Peintures 4 la gouache des Armes des Cham- 
brier. — Dessins originaux du Calendrier suisse: dessins 4 la plume des 
Armes Challant, Boy-de-la-Tour, etc. — Sceaux des Etats suisses, originaux | 
en cire et grand sceau de la Confödäration, dans sa boite sculpt4e munie du . 
cordon rouge et argent. — Costumes d’apräs Jacquemin. — Un coffret 
heraldique. — Collection de sceaux et vitraux photographies. — Photogra- 1 
phies d’originaux executes par l’exposant (vitra.il, echarpe, sceau, etc.). — | 

* Projets de banniäres pour les Sections de Zofingue de Genäve et de Neu- I 
chätel. — Collection d’en-täte originaux de divers papiers officiels. — Tableau j 
! des Armoiries des cantons (Lips, Lith.) et Tableau d's Armoiries des j 
communes (Furrer, Lith.). — Armorial manuscrit non acheve de guer- 
riers suisses. — Photographies de pages, costume dessine par l’expo- 
sant. — Plat fabrique 4 Thoune, chez Wanzenried et C c : Armes de 
! Thoune.— Heaume restitu6 d’apres un original du Musee dartillerie de 
I Berlin, par M. Justin Matthey. — Dessin 4 la plume de « Livrees neuchä- j 
teloises » par Aug. Bachelin; ce tableau a 6te donne au Musee par lexpo- 
sant. 


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Archives höraldiques. 


Planche XU 



^.rmes de ^alangin. 
Fac-simile d’apr&s Grünenberg. 





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_ 73 __ 

Valloton, Eric, Chauderon, Lausanne. — Deux peintures armorices. 
Walter-Ander Eoü, Albert, comptable, ä Bäle. — Armes de la 
famille Burckhardt, de BAle; peinture ä l’aquarelle. 

Wieland, G., professeur, Genöve. -r Photographies de vitraux h 6 ral- 
diques suisses du Musöe de l’Ariana. 


D’Aiymo^tal Gijünenbeircj. 

VOIR PLANCHE XII. 

Le Codex original renferme, sur 490 feuilles de papier, environ 2000 
armoiries avec noms, d’autres indications et bon nombre de dessins de 1 
tournois, costumes, etc. 

Le Codex original est la propriöte de PInstitut Royal d’häraldique, ä 
Berlin; auparavant il appartenait au D« - Staus k Berne, domicilie plus tard 
k Constance. C’est par Pentremise du comte Stilfried Alcantara que Parmo- 
rial a ete acquis k Berlin pour la nvxJique sommc, de fr. 300 d’or. 

II existe a Munich, k la Bibliotheque nationale, la copie du Codex; les J 
feuilles sont en parchemin et les peintures pliis finement ex 6 cut 6 es, et Pon 
prösume cependant que le Codex en papier est Poriginal! 

Conrad Grünenberg , clievalier et citoyen de la Villc de Constance, 116 
entre 4410-1420, nomme architecte de ville en 4442, puis Bourgmestre en 
4466, connaissait Part heraldique ä fond. II fit un vovage ä Paris et k Jeru¬ 
salem et se consacra entierement ä Peiaboration de Parmorial vers la fin de 
sa vie, probablement vers 4490! Nous donnons ici, comme specimen des 
armoiries, celles des Comtes de Valangin (PI. XII). 

Saint-Gall. F. Gull. 


LES «DE JEANNERET» 

| Parmi les nombreuses branches de la famille ou des familles Jeanneret 

| neuchäteloises, y en a-t-il une ou deux qui aient 6 t 6 anoblies? Tel est le 
problöme assez curieux que je tenais k poser, non pas k resoudre, tout en 
] indiquant brievement les eiöments d’une enqußte ä ce sujet. j 

j Le 4 <r aoüt 4695 Marie de Nemours accordait ä Jonas Jeanneret, direc- j 
teur g£n£ral des sels de la Principautö de Neuchätel et Valangin, des lettres, 
de noblesse « estant bien informee » dit le texte, « des Services rendus a 
notre Estat par nostre eher et bien am 6 Jonas Jeanneret ». 

Dans les lettres les armoiries etaient empreintes avec leurs emaux ! 
et couleurs, mais la description n’en a pas et 6 transcrite dans le Manuel du 


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74 


Conseil d’fitat de cette öpoque. L’enregistrement et l’entörinement des dites 
lettres datent du 18 septembre 1695. 

Ces Armes se blasonnent de la maniere suivante : De gueules ä deux 
bdtons ecotes et alaises d'or passes an suutoir. 

Or Jonas, d’apres la Biographie neuchäteloise de Jeanneret et Bonhöte 
laissa quatre fils qui n’eurent point de posterite. Le dernier, Samuel Jean¬ 
neret, lieutenant baillival k Besangon, vivait encore en 1795. 

Peu avant cette epoque, soit le 5 aoüt 1791, le roi de Prusse Frödöric 
Guillaume II annongait ä ses amis et föaux du Conseil d’Eta't de Neuchätel 
la decision suivante : « Nous venons d’accorder k notre ancien secrötaire 
d’ambassade ä la cour de Londres le sieur Charles David de Jeanneret de 
Dunilac et ä son frere le sieur Frvmgois Louis de Jeanneret de Dunilac, aussi 
bien qu’au sieur Denis Francois Scipion de Jeanneret Le Blanc, capitaine 
et actuellement gouverneur ä notre Acadömie militaire, et ä son fröre Jean 
Louis de Jeanneret Le Blanc, des Lettres de reconnaissance et de confirma- 
tion de baron de Beaufort ou Belforle, conformöment au diplöme ci-joint 
en copie, vou6 ordonnant de l’entöriner dans le Nobiliaire de la PrincipautA 

Le 26 novembre 1792 le rescrit royal en question est lu en Conseil, 
et aprös döliböration, il a ötö dit que le diplöme accorde ä la famille de 
Jeanneret sera enregistre lorsqu’il sera prösente en original. 

Queis sont ces de Jeanneret devenus barons, l’auteur de la Biographie 
s’est-il trompe, existait-il en Prusse des descendants de Jonas de Jeanneret, 
plus haut nomme, et qui auraientfait souche pendant un siöcle? Cela serait 
tres probable, mais nous allons voir dans quel imbroglio nous aurons ä 
nous debattre. 

D’abord que peut ötre ce titre de baron de Beaufort ou Beiforte reconnu 
et confirme aux de Jeanneret de Berlin par le Souverain ? L’armorial 
fran^ais est muet ä cet egard quoique certaines branches de la famille disent 
descendre de refugies frangais; gräce ä 1’obligeance de notre secrötaire, 
M. Maurice Tripet, M. Warnecke, de Berlin, a öte consulte ä ce sujet; il 
ignore en Allemagne une baronnie de Beaufort ou Beiforte. Les termes de 
reconnaissance et confirmation peuvent. faire croire cependant qu’il s’agit 
ici d’un fief fran^ais anciennement inföode a des membres de la famille. 

Mais si nous nous transportons k l’annee 1804, le probleme devient 
plus ardu encore. 

A cette date Denis Frangois Scipion de Jeanneret Le Blanc, designe en 
1791 comme baron de Beaufort ötait Receveur du Val-de-Travers, et voici 
la singuliöre disposition que prend ä son egard le Conseil d’Etat dans sa 
seance du 25 septembre 1804 : 

« Le Conseil remarquant que le sieur Jeanneret du Val-de-Travers 
prend dans sa signature le nom de Jeanneret de Beaufort, lui observe 
qu’aucun titre ni changement de nom ne peut avoir lieu dans ce pays sans 
un diplöme de Sa Majeste, et seulement apres que ce diplöme a etö prösentö 
en original au gouvernement et que son enterinement a eu lieu. » 


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_ 75 _ 

Lä-dessus note du receveur Jeanneret, puis requöte au Roi, le tout se 
fondant sur le diplöme <\ lui accorde en 179t, le dit receveur d6clarant que 
la lettre de justion du 5 oetobre de cette annee est süffisante, n’ayant pu du 
reste remplir la formalitö de l’enterinement du diplöme parce que Poriginal 
a 6t6 enVoyd a Londres. 

Ce ne fut Popinion ni du Roi ni du Conseil, et dans les derniers jours 
de 1804 un rescrit ou plutöt une lettre volante de Berlin döclarait le placet 
du receveur Jeanneret mal fond6 et les expressions hautement et s6vörement 
blämöes; le Conseil triomphait. 

Ce d6bat prouve une fois de plus que Penregistrement et Pentörine- 
ment des lettres de noblesse originales leur donnaient seuls une existence 
legale dans la Principautö. 

Mais le piqugmtde l’afifaire c’est que le Conseil d’Gtat denie möme ä 
Denis Francois de Jeanneret le titre de noble, ce qui tend ä prouver que ni 
lui ni les siens ne descendaient de Jonas Jeanneret anobli par Marie de 
Nemours, puisque la simple revendication de sa descendance de Jonas 
aurait oblige le Conseil d’fitat ä lui donner raison quant ä la noblesse elle- 
möme. 

D’oü Pon peut conclure assez justement qu’il a exist6 deux branches 
; distinctes des Jeanneret, Pune anoblie en 1791, l’autre en Prusse cent ans 
aprös. 

11 faut observer en outre que les armes des de Jeanneret Beaufort dif¬ 
ferent totalement des autres, elles sont de gueules ä un chäteau de trois 
tours d’argent, surmont£es chacune d'une girouette d’or et accompagne en 
i pointe d’une fleche aussi d’or posöe en fasce. Le casque surmontö d’une 
i courönne de comte. Max Diacon. 


FAMILLE STEINBRIGG DE SOLEI]UE 

Sous 1(‘ titre Armes a (Jeterminer, nous avons public dans le 
lascieule d’aout-s(*pteinbre une armoirie, communi(|uee par M. A. 
i Walter-Anderl^gg, ejui se trouve dans l’eglise du couvent d’Olsberg, en 
Argovi(‘. Xous avons recu plusieurs Communications ä ce sujet, pour 
lesquelles nous sonnnes tres reconnaissants ä nos (;orrespondants, 
rar c’est ainsi cpie la lumiere s<‘ fait sur les questions douteuses. 

II resulte de ces renseigneincnts (|ue l’ecusson (*n question (pl.X) 
est celui de la Familie de Surv. d( i Soleure, <|ui pla«;a ses propres 
armes — d’azur ä la rose d’argent aecompagnee en j)ointe d’un mont 
ä trois copaux d’argent, selon d’autres de sinople — en abime des 
armes de la Familie de Steinbrugg, etcela en vertu d’une alliance avec 


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_ 76 _ 

i 

I 

une des deux heritieres de ee noni. Deux autres familles, une branche I 
maintenant eteinte des Diesbach, de Fribourg, et les Vigier, de 
Soleure, ont egalement joui du droit de joindre les armoiries Stein¬ 
brugg aux leurs. 

Voici la notice genealogique tres interessante qu’un de nos I 
abonnös, M. Max de Diesbach, veut bien nous donner sur la famille I 
de Steinbrugg; nous remercions aussi M. Edouard Knöpfei pour les i 
renseignements qu’il nous a fournis : 

Cette famille, eteinte ti Soleure depuis le XVII e siöcle, etait ori- 
ginaire de Kaisersberg, ville autrefois imperiale, en Alsace. Elle y | 
etait connue sous le noin de Heinrich. Le premier qu’on trouve | 
rappele dans les actes est Nicolas Heinrich dit de Steinbrugg, inten- | 
dant des batiments et du Conseil de la ville de Kaisersberg. II fut ! 
anobli, l’an 1520, par l’empereur Charles V, en consideration des i 
services que lui et son frere avaient rendus en Hongrie. La seule 
trace qui reste de ce diplöme est le sceau de l’empereur, conserve 
dans une boite ronde de bois et sur laquelle est ecrit que les dites 
lettres de noblesse ont ete brhlees dans un incendie, mais il n’est pas 
dit quelle annee. 

Nicolas Heinrich de Steinbrugg epousa Marguerite Danner, de 
Sigolsheim, dont il out entre autres enfants Benoit Heinrich de Stein¬ 
brugg, inarie le 7 janvier 1556 a Mario d’Eptingen, veuve de Laurent 
de Heidegg, conseiller d Etat de Soleure, tille de Mathieu d’Eptingen. 
donzel et de Catherine d’Offenbourg. C'est ä raison de cette alliance 
que Benoit fut recu bourgeois de Soleure. oü il jouit d une grande | 
consideration. 11 mourut le 14 levrier 1587. age de 59 ans, avant laisse ; 
cinq enfants, dont les principaux lurent Jean-Louis et Jean-Guillaume. 
Le. premier, ne en 1558, mourut senateur de Soleure en 1624, avant 
epouse deux fomines: Elisabeth de Staal et Catherine Brunner, des 
quelles il eut plusieurs enfants decedes saus posterite. 

Le second, Jean-Guillaume de Steinbrugg, ne le 25 mars 1562, fut 
i-e<;u Chevalier du Saint-Sej)ulcie dt* Jerusalem, le l" r septembre 1601 
et.contrarta alliance avec Marie Grimm, tille dOurs Grimm et de I 
Magdelaine Fröhliclnu*. Il mourut le 13 mars 1641, age de 82 ans. j 
suivant son epitaplie (|u'on trouve dans la chronique d(* Hattner. 
Tome III, p. 78. 

De ce mariage naquirent deux tils : Marquard de Steinbrugg, capucin, 
et Jean-Guillaume de Steinbrugg, capitaine dans le regiment suisse de 
Praroman, au sei-vice de S. M. Tres-Chivtienne. Il fut de nouveau 
anobli par Louis XIII en 1644, en consideration de ses services 
militaires; cree par br(>vet du 15 aoiit de la meine annee gentilhonnne 


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77 


ordinaire de la chambre de Sa Majestf* 


et chevalier de l'ordre de Saint- 


Miehel. le 6 mai 1646, mais le brevet n’en fut expedie qu’en 1648. II 
contractu trois allianees: la premiere, avee Catherine Wagner; la 
seconde avee Anna-Marie de Sury et la troisieme avec Elisabeth 
Wallier. Du seeorid lit naquit Mauriee de Steinbrugg, inort jeune, et 
du dernier lit vinrent: 1° Marie-Elisabeth de Steinbrugg, inariee 
d’abord, le 22 decembre 1670, ä Jean-Joseph de Sury. capitaine dans 




le regimentdes gardes-suisses et ensuite, par eontract du 26 novembre 
1675. h Jean-Frederic de Diesbach, seigneur de Heitenried. 2° Marie- 
Th^röse de Steinbrugg, alliee par traite du 7 septembre 1675 ä Jean- 
Frederic de Vigier, capitaine dans le regiment des gardes-suisses et 
secretaire interpretc de S. M. T. C. aupres du corps helvetique. 
Jean-Guillauine de Steinbrugg, avoyer de Soleure, en disposant de ses 
biens, par acte du 28 fevrier 1673. institim st*s deux Hlles dans sa 
succession, voulant de plus que leurs enfants portent le surnom et les 
armes de Steinbrugg, et dans le cns oü ses filles ou leurs enfants 
n’auraient point. dans la suite, de descendance male, il veut que la 
moitie de la Substitution de 40,000 Horms dont il est fait mention dans 
le eontrat de mariage de sa Hlle Marie-Elisabeth, avee Jean-Joseph 


de Sury, du 28 decembre 1670. soit employee ä la construetion d un 
pont de pierre ä Soleure, au bout et au milieu duquel ses armes, 
travaillees au ciseau, seront plaee.es avec cette inscriptiori: 

Monument de la bienfaisance 
De 1’Avoyer de Pierre-Pont (Steinbruggj 
J’ai nom et suis de Piem.'-Pont 
Me eonserve la Providencc*. 



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Les armes de Steinbrugg sont: ecarteleau l e d’azur ä la bande | 
d’argent. aeeostededeuxHeurs de lis d’or au 2 et 3 dt: sable äun buste j 
d’evöque d’or, avant sur la puitrine un aigle eploye en fasec de sable : 
au 4 e d’azur ä trois tötes de lion d’or, alluinees de gueules. j 

Les Diesbacli de Heitenried porterent le nom de Diesbaeh-Stein- , 
Ijj'ugg et ils en prirent souvent les armes. Cette brauche s’est eteinte 1 
en 1820. ! 



Les de Sury prirent aussi, du moins temporairement, le nom et j 
les armes de Steinbrugg, ainsi tjue les Vigier, eomme dit plus haut, i 


! LES ARMOIRIES DE LAUSANNE 

AVEC PLANCHE 

! Les armes de Lausanne doi vent-elles se blasonner « coupe d’argent 

et de gueules » ou « de gueules au ehef d’argent» ? Telle etait la question 
posee derniörement par un correspondant des Arehives heraldiques. 
En presence du desaccord rögnant entre les diverses representations 
de nos armoiries communales, l’hesitation est bien permise; nous 
[ nous sommes donc mis en quete des renseignements pouvant servir 
j ä elueider le probleme, et e’est le resultat de ee travail que nous avons 
| rhonneur de presenter au public. Avant d’entrer en matiere, nous 
j devons exprimer notre reconnaissance ä M. Maurice Tripet, qui 
| nous a communique plusieurs sceaux. ä M. le svndic de Lausanne, 

! qui nous a donne diverses indications sur ceux-ci. entin ä M. rarchi- 
| viste de la Commune, qui a facilite nos recherches. 

Le seid texte de nos arehives qui donne le blason des armes de 
Lausanne est le Commentuire anonyme da Plaid general de Van 
attribue a l’heure qu’il est au notaire Jean de Mex 1 , qui l’aurait coni- 
pose peu d’annees apres la redaction du plaict lui-meme. Ce document 
| est d’autant plus precieux qu’il est anterieur ü tous les untres et que 

I * Memoires et documents publies par la Societe d’histoire de la Suisse roinande, 

| XXXVI, p. 15. 


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Archives heraldiques Suisses 



Andrl KfHler. Lautanae ,a*i J. Colin., «uttog». 

LES ARM0IR1ES de LAUSANNE. 


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_ 79 _ 

son caractere quasi-officiel lui donne une importance indeniable; aussi 
debuterons-nous par l’examineren dötail. Developpant l’article XXIV 
qui a trait ä la chevauchee due par les bourgeois ä l’6vöque, il 
s’exprime ain.si: 1 

« Primo in civitate Lausanna est et. esse debet unum vexillum, 
scutuin dicti vexilli est de goulis au chefd’argent, gule cum alio signo 
Infixe In dicto vexillo inter duos colores, Videlicet signa duorum cas- 
trorum simul junctorum quorum unum rubeum et aliud album, sub 

quo vexillo equitare debent Illi de civitate maxime Laicj.» — 

Le Dictionnaire historique et geographique du canton de Vaud de 
Martignier et de Crou.saz rapporte ce passage tout entier aux armes 
de la banmh'c 2 ou quartier de la Cite, qu’il donne comine suit: « de 
gueules au chef d’argent, chargee de deux toui*s jointes ensemble ; 
l’une de gueules au champ d’argent, l’autre d’argent au champ de 
gueules ». — Or cette Interpretation n’a pas de sens, a moins que l’on 
ne suppose les tours couchees, ce qui serait, eontraire aux represen- 
tations que l’on possede(cf. Fig. 1). II faut donc, n notre avis,considerer 
le texte jusqu’au mot colores comme donnant d’une maniere generale 
les armes de Lausanne; cum alio signo designerait la piece par laquelle 
se distingue clmcune des quatre bannieres de la ville inferieure. A 
partir de Videlicet. il s’agirait des armes de la Cite; l'auteur, ä la veritö, 
n’indique pas les 6maux ni la partition du champ ; mais plus loin il 
omet egalement la piece qui Charge les armes de la bannidre du Pont. 
D’apres l’Armorial vaudois (orig, ms.) la Cite porte : parti d’argent et 
de gueules h deux tours jointes de l’un en l’autre. Ce blason est con- 
forme ä l’6cu sculpte sur la seconde arcade de la Maison de Ville 
(cf. Fig. 1). Notre maniere de comprendre le texte se trouve donc 
contirm('?e. Il n’est pas surprenant que la partition differe de celle des 
autres bannieres: la Cite, ville de l’Evöque par excellence, ne futreunie 
a la Ville inferieure que par l’acte du 6 juillet 1481 8 . 

Continuons en citant les paragraphes relatifs aux banniöres de la 
ville inferieure. 

D’abord la Palud : « Vexillum vero Palludis est unum signum 
dictorum colorum videlicet scutum de gules et les chefs d'argent, inter 
quos colores est signum aquille de Sablas ». (Fig. 2). 

Le Pont: « Vexillum vero Pontis Lausanne est predictorum colo¬ 
rum ». L’auteur (ou le copiste) oublie d’ajouter que l’öcu est charge 
d’un pont de säble, (cf. Fig. 3). 

* M. D. R. VII, V“« livraison, p. 335. 

2 Division militaire et politique. 

3 Les armes de l'Evdche sont: parti d’argent et de gueules ä deux calices couverts 
de l’un en l’autre. 


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___ 80 __ 

PuisSaint-Laurent: * Vexillum vero Snncti Lavrentij estcolorum 
de gutes et d'arge nt, unacum quodain grillte; de säble. » II s’agit du gril, 
instrument du martyre de Saint-Laurent. (Fig. 4). 

Enfin Bourg: « Vexillum vero Bürgt est dietoruin eolorum rum 
signo duarum elavium >. La presence des rlel's s’explique par le fait que 
la nie de Bourg aboutissait ä la porte de Saint-Pierre. 

On ne possede malheureusement plus aueune des anoiennes ban- 
nieres de la ville ; il n'est pas meine possible de dire quand ni comment 
olles ont disparu. Elles paraissent avoir ete fort belles, a cn juger par 
eertains passages des romptes de la commune 1 , aussi ne serait-il point 
etonnant qu'elles eussent teilte l’avidite de (juel<|ueSuisse ouGruyerien 
lors des guerres de Bourgogne. Faut-il admettre qu’elles se soient 
perdues ä l’epoque de la conquete bernoise ou ä la revolution de 1798? 
— On ne saurait rien aflirmer. Mais il nous reste heureusement, pour 
corroborer l’exactitude des donnees ci-dessus, les six pet.it s eoussons 
sculptes sur les arcades de la Maison de Ville et datant selon tonte 
probabilite de la reconstruction de ret edifice <*n 1674. 

Quant ä l’origine «L* nos couleurs ronnnuiiales le cominentaire du 
plaict ne ladonne pas et nous ne pouvons rindiquer fautededoruments. 
Faisons remarquer toutelbis que les meines emaux se retrouvent dans 
les armes des Quatre garoisses de Lavaux, dans eelles de Bulle et 
d’Avendies, loealites qui toutes faisaient partie du-domaine iminediat 


de TEvöche; Villar/el en dep<*ndait au meine titre et les sires de ee 


nom, vassaux del’eveque, portaient de gueules au ehef d’argent Charge 
d’un lambel d’azur ärinq pendants. Il se pourrait donc que les couleurs 
de Lausanne ne lussent que celles de ri^veche, lequel porte « parti 
d’argent et de gueules a deux ealiees couverts de Tun en l’autre ». — 
Qu’on nous perinette encore de rappeier ä ee propos un passage de 
Hoepingk®: «Liberas Imperii Romani Civitates quod attinct, constat et 
has principio a Regibus Franco-Germanis elypeo et insignibus donatas 
esse, idque colores ruber et albus. » Ce qu’il taut entendre par * Li bene 
Imperii Civitates », l’auteur le dit plus loin : « Libero* Imperii civitates 
vocantur, quie nihil de aquila in insignibus deferunt, ac olim sub jugo 
episcoporum vel aliorum fuerunt et postmodum illis se subducentes 
libene facto? sunt. Simpliciter vero Imperiales dicuntur qua* Germania* 
reges vel ceesares condiderunt. » 

Si le problfeme des origines reste irresolu, nous pouvons par contre 
fixer la dato a laquelle apparait l’aigle imperiale qui surmonte les 
armes de Lausanne. Ceci nous amene a retracer les principales phases 


I 


' M. D. R. XXXV. 18*2. 

2 De insignium sive armorum prisco et novo jure tractatus, p. *578. 


_ 84 _ 

d’un long proc^s entre l’övöque et ses sujets 1 . Ces derniers, toujours 
disposes ä secouer l’autorite de leur seigneur legitime, avaient institue, 
le 26 decembre 1436, un heraut de ville (nuncius generalis ville). 
L’evöque protesta. Cependant le differend fut apaisö momentanement 
par un acte de conciliation declarant que la ville pourrait avoir un 
heraut portant placard ä ses armes, ä condition qu’il y füt joint quelque 
marque de l’Eglise, comme le bäton pastoral. Les Lausannois sans 
doute meconnurent cette derniere clause, car le duc de Savoie, pris 
comme arbitre en sa qualitöde vicaire imperial, prononga, le 3 fevrier 
1483, que le heraut ne pourrait porter que l’habit de ville (vestis panni 
rubei et albij. Mais le 30 avril de la m6me annee, il leur reconnut le 
droit d’avoir un heraut avec leurs armes surmontees d’une aigle « en 
signe que Lausanne est ville imperiale >. BientAt le duc revoqua sa 
propre sentence. La cause donna lieu ii des arbitrages sans fin, et fut 
meine portec en cour de Rome. — Enfin en 1517, lors de son passage 
a Lausanne, Charles III de Savoie, d^cida en faveur des bourgeois. 
En principe cependant l’eveque maintint ses pr6rogatives, car les 
seigneurs de Berne, Fribourg et Soleure, appeles comme mediateurs, 
declarerent que le heraut etait concede par l’öveque ä leur priere. 

Les Lausannois ne se contenterent pas de faire figurer l’aigle sur 
la plaque de leur heraut, ils la graverent sur leurs sceaux, b, l’ötude 
desquels nous allons passer maintenant. 

Les plus anciens que nous ayons pu retrouver prösentent l’aigle 
avec une tete seulement, ce sont: 

1° Un sceau pendant & l’acte de combourgeoisie avec Lutry, du 
16 juin 1524 (Arch. Lausanne. A. 205). 

2° Le sceau pendant ä un acte du 10 septembre 1525 par lequel 
les Lausannois affirment leur intention de poursuivre les negociations 
relatives ä l’alliance avec Berne et Fribourg (Arch. cantonal. Inven- 
taire bleu I, commune de Lausanne 1). 

3° Le Sigillum majus, pendant au traite d’alliance avec Berne et 
Fribourg. 

4° Le sceau pendant ä l’acte du 13 janvier 1533, fixant certaines 
clauses de l’alliancc susdito (Arch. cant. Inventaire bleu I, Commune 
de Lausanne 1). 

Les numeros 1 et 2 sont fort mal conservbs; la legende estillisible. 
L’un et l’autre neanmoins paraissent avoir etb semblables au n° 4, oü 
l’on peut lire en caracteres gothiques : 

' Les pieces de ce proces qui portait en outre sur nombre de points 6trangers ä 
notre sujet se trouvent aux archives de Lausanne: A, 168; A, 169, 170, 171, 189, 190. 
191, 199, 200, 216. Cf.: M, D. R. XXXVI, p. 14. 


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_ 82 _ 

I 

ftutfotte coitattö 1 * . i 

t 

Toas trois sont en cire recouverte de peau ou de papier, aussi les | 
traits sont-ils empätes et ne permettent pas de determiner exactement ! 
la partition ; mais il existe un sceau pendant ä un acte du 7 avril 1562* | 

qui nous parait identique et qui porte de — au chef de —. 

Le sceau n° 3 est de grande dimension, car il a 0.08 “ de diametre: 
la legende en lettres majuscules porte : 

SIGILLVM : MAJVS : CIVIVM : LAVSANE. 

La partition, on ne peut le nier, se rapproche du coup6; toutefois 
il ne faut point juger d’aprös la reproduction donnee par de Mandrot 
dans les Mittheilungen der antiq. Gesellschaft in Zürich (Band XIII, 
Heft 4): le trait partageant lecu s’y trouve rcporte 0,002“ plus bas 
qu’il n’est en realite, ce dont on peut se convaincre par comparaison 
avec les originaux ou avec la matrice qui existe encore. Cette matrice 
reproduite au tome VII (2 e livr.) des M6moires et Documents de la j 
Societ6 d’histoire de la Suisse romande est en argent; les Lausannois j 
la firent gi'aver pour sceller le traite de combourgeoisie mentionne 
plus haut 3 . 

Tandis qu’aueun des sceaux precedents ne presente de hachures, 
ceux de la periode bernoise, ä deux exceptions pres, les indiquent et 
portent de gueules au chef d’argent; l’ecu surmonte d’une aigle ä deux 
tötes ; on possede encoi’e les matrices de plusieurs d’entre eux. 

Nous les 6numererons rapidement en les designant par leur 
legende : 

1° LAVSANNA CIVITAS (ecu au chef lisse, pointill6 äla partie 
införieure). 

2° LAVSANNA CIVITAS. 

3° SIGIL. COMMVNE LAVSANNE. 

4° SIG. CONSVL. ET. CONSILII. LAVSAN. 

5° SIGIL. COMMVNITAT. LAVSANNA. 

Tous quatre sont d’un type uniforme. 

6° SIGILLUM* CIVITATIS- LAVSANN^E (ecu en cartouche, 
de gueules au chef d’argent, entour£ d’ornements rappelant plus ou 
moins des lambrequins; c’est ce sceau qui a servi de modales aux 
vignettes dd*eorant les imprimes officiels d’aujourd’hui). 

1 Lausane communitatis. 

* Arch., Lausanne, T. 1. 

3 M. D. R. XXXVI, 56. 


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_ 83 _ 

L’epoque actuelle n’est representüe que par un seul sceau, encore 
n’est-il employe que dans des eas fort rares : l’ecu, dont la partition 
est mal düterminöe, est entoure de deux rameaux de laurier et de 
l’inscription : Commune de Lausanne. En günöral on fait usage d’un 
timbre avec l’ecusson eantonal comme dans toutes les communes 
vaudoises; cependant le timbre du syndic porte de gueules au chef 
d’argent, l’ücu surmonte de l’aigle ä deux tetes. 

Aprös les textes et les sceaux, une ötude du genre de celle-ei 
devait encore comprendre les representations hüraldiques figurant sur 
les edifices, les manuscrits ou autres objets de diverse nature; dans 
leur 6num6ration l’ordre chronologique s’imposait; mais etant donnü 
le but poursuivi, il a fallu en outre les classer suivant la partition de 
l’öcu, une premiere catägorie comprenant les piöces oü le chef est 
nettement indiqu6, une seconde celles qui pretent ä üquivoque, une 
troisieme celles oü il s’agit du coupü. 

Dans la premiere classe se ränge avant tout une pierre, d’environ 
01*50 de cöte, encastree dans la facadc postcrieure de la Maison de 
Ville(Fig.5); l’ücu, tenu par un ange qui l’ombragede ses ailes, est sans 
hachures; au-dessous se lit la dato 1454. Cette sculpture a du üvidem- 
ment orner quelque autrc bätiment communal, puisque la premiere 
construction de l’edifice oü eile se trouve ne remonte qu’ä 1458. 

Une autre plaque de plus grande dimension, actuellement aux Pas- 
Perdus de la Maison de Ville, surmontait jadis une des portes de la 
ville. Les tenants de l’ecu sont deux anges, un genou en terre. Ins¬ 
cription : * Anno Domini 1460, Die nativitatis Sanctae Mariae Virginis, 
fecit episcopus. » Blanchet 1 estime que ce sont probablement les 
armes de Georges de Saluces (d’argent au chef d’azur) qui occupa le 
siege episcopal de 1440 ä 1461. Sans doute, l’abscnce de hachures 
autorise cette supposition, mais nous ne croyons guöre probable que 
les Lausannois, si jaloux du maintien de leurs Privileges, eussent per- 
mis que l’eveque apposüt son blason sur les murs de leur eite. D’ail- 
leurs le soin qu’on a pris de conserver cette pierre et l’endroit oü eile 
est plaeöe prouvent qu’<i un moment donne on a cru y reconnaitre les 
armes de la ville et qu’alors la partition de celles-ci n’btait pas le coupe. 

Presentent encore l’ecu avec le chef: 

1° La carte de l’Etat de Berne de 1548 (salle de la Municipalite). 

2° La fontaine de la Palud, 1585. 

3° La plaque encastree dans la toureile de l anden College (uni- 
versite actuelle) 1590, plaque dont nous donnons la reproduction. 
(Fig. 6). 

1 Lausanne dös les temps anciens. 


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__ 84 _ 

4° Un plan des bois de la ville dans le Jura, 1595 (Arch. Laus. 

C. 370). 

5° Le magnifique cartouche du plan de Lausanne de Daniel Buttet 
(1635, environ). 

6° Le frontispicc de 1’Armorial des Nobles Arquebusiers de Lau¬ 
sanne, manuscrit de 1654 execute avec un grand soin. (Arch. Laus. 

D. 842.) 

7° Une reconnaissance communale de 1607. 

8° Les deux cloches de la cathedrale de 1674 et 1726. 

9° Les six ecussons servant de clefs de voüte aux arcades de la 
Maison de Ville; nous y avons fait allusion plus haut ä propos du 
Plaict. (F-ig. 1 ä 4). 

10° Le plan du bailliage de Lausanne de 1678. 

11° Les bätons d’office du gros saultier et du metral (Fig. 7). 

12° La voüte de la Maison de Ville (partie la plus ancienne de 
l’edifice) et deux maisons appartenant ä la commune des le commence- 
ment du XVII® si6cle. Ajoutons encore les sculptures du premier 
etage de la Maison de Ville, lcsquelles datent probablement de 1674 
puisqu’elles portent les armes de l’architecte de Crousaz qui presida ä 
la reconstruction. 

13° La fontaine du Grand Saint-jean, 1777. 

A la seconde catögorie appartiennent les ecussons ornant la grosse 
cloche de la cathedrale (1583) et ceux tailles dans les bassins de 
fontaines de la Cit6 et de la Palud (1728 et 1726). 

Bien que Stumpf semble donner l’ecu coupö, il n’apparait veri- 
tablement qu’ä la fin du XVIII® siede sur l’eglise de Saint-Laurent 
(1763). Au XIX e , il se trouve trüs frequemment. Tel nous le voyons 
entre autres peint sur les cadrans de Saint-Franyois et de la Maison 
de Ville, sur les vitraux de la salle de la municipalite, ou sculpte sur 
les edifices communaux. 

Au terme de cette etude, la conclusion qui s’impose, selon nous, 
c’est que les armes de Lausanne doivent se blasonner « de gueules au 
chef d’argent ». 

Cette opinion s’appuie en effet sur le Commentaire du Plaict et 
sur la pratiquo constante et generale ä l’epoque bernoise; ces deux 
autorites ont d’autant plus de poids qu’elles s’accordent en tous points. 
On avancera pour preuves du contraire le sceau de 1526 et quelques 
rares exceptions; mais sur ces pieces, la partition prete suffisamment 
ä l’arbitraire pour qu’on puisse y voir un chef depassant quelque peu 
les proportions ordinaires. Quant aux representations de l’epoque 
moderne, il est presque superflu de dire que les artistes de nos jours 


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se laissent guider par dos preoccupations esthetiques ou par le caprice, 
bien plus souvent que par la recherche de la verite heraldique; le 
besoin de svmetrie irine clioz riiomme expliquo d’ailleurs, s’il ne la 
justifie pas, la transformation du chef en coupe. 

Andre Köhler. 


J,’|Irmorial von der -Seffken 

La plus ancienne Collection d’armoiries peintes apres la Wappenrolle 
de Zürich est le superbe eodex van den Seffken datant des annees 1380 ä 
1399. Perdu pendant de longues annöes il vient d’ötre heureusement retrouve 






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_:_ 86 __ 

et achetö par le « Herold » de Berlin, qui se propose de le publier ä tres 
bref dälai en un volume de quatre-vingts planches « chromo » contenant 
chacune generalement six armdiries. Le prix de cette publication, qui est 
du plus haut interßt pour l’art höraldique, est de trente marks, mais sur 
notre demande le « Herold » a bien voulu mettre les membres de la Sociöte 
suisse d’häraldique au bönefice du prix de faveur de vingt marks accorde a 
ses propres membres et cela bien que la souscription soit däjä close. Ceux 
de nos collägues qui seraient dösireux de profiter des avantages ainsi aima- 
blement mis ä notre portäe par nos amis de Berlin voudront bien en pre- 
venir 4 bref d61ai la Redaction des Archives qui fera le nöcessaire. Nous 
donnons comme specimen deux fac-simile des dessins de ces armoiries qui, 
ainsi que nous l’avons dit plus haut, seront exäcutäes en couleurs et cela 
avec tout le soin que le « Herold » sait donner ä ses publications. 

Le Comite. 


SCULPTURES D'ARMOIRIES A BALE 

AVEC UNE PLANCHE 

Pour faire suite ä sa communication publice page 22 des Archives 1892, 
M. A. Walther-AnderEgg nous a envoye le dessin d’une fort interessante 
sculpture oü se retrouvent deux des armoiries du vitrail dont nous avons 
reproduit le dessin; ce monument heraldique se trouve sur l’hötel de 
Saint-Blaise, appele Bläzi-Hof au Petit-Bälc. II s’agit evidemment des armoi¬ 
ries de l’un des abbes du couvent de Saint-Blaise en la Foröt-Noire (1563). 

On remarquera les mömes armoiries d’azur au cerf gai d’or, et specia- 
lement celles de l’abbä Gaspard qui ne difförent des armes du vitrail qu’en 
ce que la miche de pain est remplacee par une etoile. M. T. 


ERRATA 

In meinem Aufsatz: « Die Entwicklung des Bündnerwappens » sind 
folgende Druckfehler stehen geblieben : 

Pag. 38, Fingerzeig , anstatt Finger ging. 

» 38, Montfort, anstatt Malsch. 

» 42, Und deyn des, anstatt dem des und. 


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Ärchives höraldiques Suisses, 



Baael 


A. WALTER ANDEREGG. 


WAPPEN von GEBÄUDEN BASEL ’S. 


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87 



m 1 ' 


m 


WM5UI1« 


M. E. Lauterburg, dessinateur et peintre ä Berne, publie un nouveau 
calendrier suisse ä öphemerides, dans lequel il a apport^ une quantitß 
d’heureuses modifications. Nous recommandons cette amvre nationale ä 
chacun de nos lecteurs; le cöte heraldique est trös bien traite et gräce ä 
l’obligeance de l’auteur nous pouvons reproduire les armoiries de Berne, 
Schaffhouse, Bäle et Zürich, et surtout le carton du fond, dessin6 par l’au- 
teur dans le style qu’affectionnaient les grands maltres, Holbein en parti- 
culier. M. T. 


E. La uttrburj'MaUr in Bern 


Ha 


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AVIS DE LA REDACTION 


MM. les abonnes de l’ctranger, membrcs ou non de la Sociöte d’heral- 
dique, sont pries de renouveler lcur abonnement par mandat, aupres de la 
Reduction du Journal. 

Nous ticndrons a la disposition de nos abonnes, et cela gratuitement, 
les numeros qui pourraient lour manquer; prit'jre de nous aviser de suite, 
car des le 31 deeembre nous ne pourrons accepter aucune demande, ä cause 
de la confection des collections et du nombre restreint du tirage. 

La Redaction. 


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the Library on or before the last date 
stamped below. 

A fine is incurred by retaining it 
beyond the specified time. 

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